fjojo032 Posté(e) le 29 octobre 2024 Share Posté(e) le 29 octobre 2024 Dès le départ cette histoire de flotte auxiliaire composée de 1 navire trois quart, est un non sens. Vouloir copier la structure de la flotte anglaise avec 20 fois moins de navires est une réflexion qui me dépasse tant dans son utilité que dans sa mise en place. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MrSpirou Posté(e) le 29 octobre 2024 Share Posté(e) le 29 octobre 2024 (modifié) La flotte auxiliaire est pour l'instant composée des navires suivants : le zenobe gramme 3 remorqueurs antédiluviens Le Belgica le V902 des cadets de la Marine D'ailleurs, bien que son pavillon fasse référence à la Royal Fleet Auxiliary, le concept est plus proche du Military Sealift Command américain. Modifié le 29 octobre 2024 par MrSpirou Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fjojo032 Posté(e) le 1 novembre 2024 Share Posté(e) le 1 novembre 2024 Le 29/10/2024 à 16:51, MrSpirou a dit : La flotte auxiliaire est pour l'instant composée des navires suivants : le zenobe gramme 3 remorqueurs antédiluviens Le Belgica le V902 des cadets de la Marine D'ailleurs, bien que son pavillon fasse référence à la Royal Fleet Auxiliary, le concept est plus proche du Military Sealift Command américain. Il me semble que les remorqueurs ne sont plus que 2..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MrSpirou Posté(e) le 5 novembre 2024 Share Posté(e) le 5 novembre 2024 https://beldefnews.mil.be/un-troisieme-patrouilleur-pour-faire-face-aux-defis-maritimes/?lang=fr Avec l’acquisition d’un troisième patrouilleur, dont la livraison est prévue pour 2027, la Marine renforcera sa présence en mer. Après l’approbation du projet par le Conseil des ministres le 26 janvier 2024, les négociations avec le chantier naval français Socarenam, constructeur des patrouilleurs Castor et Pollux, ont abouti. La construction du nouveau navire peut désormais débuter. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LYS 40 Posté(e) le 20 novembre 2024 Share Posté(e) le 20 novembre 2024 (modifié) https://www.navalnews.com/naval-news/2024/11/ramsys-inks-contract-to-supply-ram-for-dutch-and-belgian-aswf/ https://fr.businessam.be/bae-systems-bofors-frigate-contrat/ L'acquisition de l'équipement pour les 2 futurs frégates ASW se poursuit notamment au niveau de l'armement. Après l'acquisition des tourelles de 76 mm Sovraponte (une par navire), voici l'artillerie secondaire basée sur la tourelle bofors 40 mm MK4 (deux par navires, la même que les nouveaux navires de lutte contre les mines, une par navire) et le lanceur de missiles RAM (un par frégates). Les VLS MK 41 ont déjà été aussi commandés, deux par navires. Modifié le 20 novembre 2024 par LYS 40 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 29 novembre 2024 Share Posté(e) le 29 novembre 2024 (modifié) Avec une capacité de production de 2 K-Ster par jour il va falloir l’exporter cette toolbox. Modifié le 6 décembre 2024 par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 6 décembre 2024 Share Posté(e) le 6 décembre 2024 (modifié) https://www.meretmarine.com/fr/defense/concarneau-le-chasseur-de-mines-belge-oostende-boucle-sa-troisieme-sortie-d-essais-en-mer Tête de série du programme des douze nouveaux chasseurs de mines belgo-néerlandais, l’Oostende a réalisé cette semaine sa troisième campagne d’essais en mer. Elle fait suite à un passage en cale sèche du bâtiment. - Depuis sa précédente sortie au large des côtes bretonnes, l’Oostende a notamment reçu son radar principal, un NS54 de Thales, intégré sous un radôme situé en haut de sa mâture. - En février prochain normalement, ce bâtiment très innovant de 82.6 mètres de long pour 17 mètres de large, première plateforme de combat nativement conçue comme un porte-drones, rejoindra Lorient afin de tester son système de combat grâce aux moyens d’essais du site morbihannais de Naval Group. Les premiers embarquements de drones sont également prévus en début d’année, la livraison de l’Oostende à la marine belge devant intervenir en août 2025. Modifié le 10 février par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février (modifié) https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-premier-des-nouveaux-chasseurs-de-mines-belgo-neerlandais-a-rejoint-lorient Deux jours après son départ de Concarneau, l’Oostende est arrivé vendredi 7 février à Lorient, où il s’est amarré au quai des TCD. Depuis le port morbihannais, le bâtiment de 82.6 mètres de long pour 17 mètres de large va tester son système de combat grâce aux moyens d’essais du site lorientais de Naval Group. Il s’agira non seulement d’éprouver ses capteurs et son armement, mais aussi, ce qui constitue le point crucial de ce programme, son système robotisé de guerre des mines, fourni par le groupe français Exail. L’Oostende doit être livré à la marine à la marine belge au second semestre de cette année. Son premier jumeau, le Vlissingen, destiné aux Pays-Bas et lancé en septembre 2023, devrait bientôt débuter ses essais en mer en vue d’une livraison en fin d’année. Suivra le Tournai, mis à l’eau en juin 2024 et qui sera réceptionné par la Belgique en 2026, de même que le Sheveningen, dont la coque, produite par Piriou en Roumanie, devrait prochainement arriver à Concarneau pour son achèvement. Les huit autres bâtiments de cette série doivent être livrés d’ici 2030. Modifié le 10 février par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 12 février Share Posté(e) le 12 février (modifié) Le 29/11/2024 à 13:41, Titus K a dit : Avec une capacité de production de 2 K-Ster par jour il va falloir l’exporter cette toolbox. Il suffisait de demander https://www.lefigaro.fr/societes/guerre-des-mines-le-francais-exail-decroche-un-nouveau-contrat-de-plusieurs-centaines-de-millions-d-euros-20250211?msockid=049eb9c8ccec6f6f3ec6ac59cd266ed2 Nouveau succès à l’exportation pour Exail Technologies. L’ETI de défense, spécialiste de la robotique aérienne, terrestre et navale, commence bien 2025, en annonçant, ce mardi, avoir signé un contrat portant sur la fourniture d’un système complet de lutte anti-mines avec une marine de premier rang (il en existe une vingtaine dans le monde). Le client a toutefois exigé de rester anonyme à ce stade. Son montant est tenu secret mais il est du même ordre de grandeur que le contrat remporté auprès des Marines Belge et Hollandaise (436 millions d’euros) et notifié en 2019. «Nous avons fait la différence car notre offre est la plus performante au meilleur prix. C’est ce que disent nos autres clients, en particulier la Marine Belge, qui est la référence OTAN en matière de guerre des mines, et Hollandaise qui ont acheté notre solution et l’ont montré à des représentants d’autres marines » Modifié le 12 février par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 12 février Share Posté(e) le 12 février D'autres journaux parlent de 500 millions d'euros. Mais qui est le client? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février (modifié) Intérêt pour les projets navals néerlandais - interview du commandant de la marine belge https://premium.marineschepen.nl/interesse-in-nederlandse-marineprojecten-interview-commandant-belgische-marine/ Entretien avec l'amiral divisionnaire Tanguy Botman, commandant de la marine belge. Après avoir été reçu dans son bureau d'Evere, près de Bruxelles, où se trouve l'état-major de la Défense belge, l'amiral Botman nous emmène immédiatement voir les nouvelles frégates belges et néerlandaises. Certes, il s'agit d'une maquette d'un mètre de long dans une vitrine. La Belgique en commande désormais trois : la commande prévue de deux frégates sera augmentée d'une frégate, écrit le nouveau gouvernement belge dans son accord de coalition. C'est une bonne nouvelle, estime M. Botman. « Deux frégates, c'est vraiment insuffisant. Avec trois frégates, nous faisons déjà un pas en avant », a-t-il déclaré. « Trois est le minimum nécessaire pour déployer en permanence une frégate pour la défense collective. C'est l'une des principales missions de la marine belge aujourd'hui. « La marine doit préparer des unités pour le compte du gouvernement en vue d'un déploiement mondial. Elle a trois missions essentielles. La première est de contribuer à la défense collective. Nous devons préparer ce retour. Le monde est devenu instable, nous devons donc nous préparer à faire face aux nouvelles menaces et conditions. Cela signifie que nous devons être plus robustes, plus réactifs et plus crédibles ». Un nouveau plan est nécessaire « Le sentiment d'urgence existe dans le monde de la sécurité et de la défense », répond-il à notre question de savoir si la société belge en est consciente. « Il y a 30 ans, le mur de Berlin est tombé, 30 ans d'économies dans la défense. Le sentiment d'urgence n'a pas encore pénétré l'homme de la rue, mais il évolue progressivement à la lumière des changements géopolitiques actuels. Nous devons nous préparer à redevenir plus robustes, à faire face à une opposition d'égal à égal. Mais c'est aussi la société dans son ensemble qui doit devenir plus résiliente. Être capable de repousser les menaces maritimes est une chose, mais il y a aussi une menace cybernétique et hybride ». M. Botman estime donc qu'une nouvelle vision stratégique et un nouveau plan d'investissement s'imposent. « La vision stratégique et le plan STAR constituaient une première étape. Ce plan a été signé le lendemain de l'invasion russe de l'Ukraine, nous devons donc absolument le renforcer et l'étendre si nécessaire. » La cécité des mers « La deuxième mission clé est de contribuer à la sécurité collective, avec des opérations de maintien de la paix », a-t-il poursuivi. « La troisième consiste à protéger les ressortissants belges dans le monde entier. La marine peut y contribuer en se déployant dans des zones de crise ou sur des routes maritimes d'importance stratégique. M. Botman souligne qu'il existe en Belgique une certaine « cécité à l'égard de la mer » ; l'importance de l'espace maritime, et donc de la marine, est souvent sous-estimée. « Nous savons tous que la Belgique n'est pas un pays d'industrie lourde ou d'agriculture extensive ; le commerce, la logistique et le secteur des services sont bien plus importants. On entend parfois dire que lorsque le port d'Anvers est fermé, 15 jours plus tard, c'est la révolution à Paris. C'est peut-être exagéré, mais c'est révélateur de l'importance de notre secteur. Jacques Vandermeiren, PDG du port d'Anvers-Bruges, a déclaré lors de la réception du Nouvel An de la défense que les ports d'Anvers et de Zeebrugge contribuent à 4,5 % du PIB. La marine doit donc protéger les intérêts maritimes de la Belgique ». Il y a aussi la flotte marchande belge. « En termes d'investissement par habitant, la Belgique possède la plus grande flotte marchande au monde », a déclaré l'amiral. Le nombre de navires ayant des intérêts belges dépasse les deux cents. En principe, tous ces navires méritent la protection de la marine belge en cas de besoin. « Mais nous ne pouvons pas être partout », précise l'amiral Botman. Trois nouvelles frégates Pour défendre les intérêts belges à distance, elle s'appuie sur les frégates. « C'est le plus petit type de navire qui peut être déployé dans tout le spectre de la violence (y compris le niveau de violence le plus élevé) », ajoute M. Botman. « Cela signifie que nous disposons d'un outil intéressant, mais surtout pour les décideurs politiques, à la fois pour envoyer des signaux diplomatiques et pour prendre des mesures efficaces. Les intérêts maritimes doivent être protégés partout dans le monde, à proximité et au loin. L'opération Aspides en est un bon exemple ». Au cours de l'opération Aspides, des navires de guerre de plusieurs pays européens protègent les navires marchands traversant la mer Rouge, attaqués par les rebelles houthis au moyen de drones et de missiles. La frégate belge Louise-Marie a également participé à la mission. Les frégates sont les premières d'une série de quatre capacités navales, a souligné M. Botman. « Les frégates actuelles sont remplacées par de nouvelles, construites par l'entreprise néerlandaise Damen et en coopération avec les Pays-Bas. Il est clair, cependant, que nous devons encore renforcer cette capacité. Nous devons penser à l'avenir. M. Botman revient régulièrement sur cette approche en trois volets. Il s'agit d'une règle consacrée par les marines du monde entier : avec trois navires, on peut avoir un navire en opération toute l'année, un navire pour la formation et l'entraînement et un navire en maintenance. Ce dernier point, en particulier, prend beaucoup de temps, souligne l'amiral. Un navire en maintenance majeure doit être presque entièrement démonté. En outre, il faut également beaucoup de temps pour rassembler l'équipage, le former et, par la suite, toujours le préparer à de nouvelles missions. Au total, il peut s'écouler jusqu'à 2,5 ans entre le début de l'entretien majeur et le moment où une frégate est à nouveau pleinement opérationnelle. Selon M. Botman, il est donc essentiel pour les opérations de la marine d'adopter une approche à trois volets pour les frégates et la capacité de patrouille. « Par comparaison, la marine néerlandaise achètera quatre frégates pour la lutte anti-sous-marine (frégates ASW, dont la Belgique commandera désormais trois, ndlr) et dispose également de quatre frégates de défense aérienne et de commandement qui assurent la défense anti-aérienne ». Capacité de lutte contre les mines Outre le remplacement des frégates, une deuxième capacité majeure de la marine belge est également promise à des années passionnantes : En effet, la Belgique, comme les Pays-Bas, a commandé six nouveaux navires de lutte contre les mines, conçus pour déminer à l'aide de drones volants, navigants et plongeants. « En Belgique, c'est important parce que nous avons plusieurs ports qui jouent un rôle énorme dans notre économie. L'accès maritime à nos ports doit toujours être préservé. Anvers, Zeebrugge, Ostende, Gand, Liège, leur accès ne doit pas être bloqué par des mines. C'est pourquoi il y a le projet rMCM, l'acquisition des nouveaux navires de lutte contre les mines, sous la direction de la Belgique ». « Récemment, la quille a été posée pour le septième navire des 12, le Liège. Le programme se déroule donc sans encombre et nous serons en mesure de déployer les premiers navires dès l'année prochaine », a confirmé M. Botman. L'amiral belge complète les capacités maritimes de la Belgique par la surveillance côtière, assurée par les patrouilleurs Castor et Pollux et le point de croisement d'informations maritimes (MIK) de Zeebrugge. Cette capacité est également en cours d'extension : « Un troisième patrouilleur a été commandé, de sorte que nous passons ici aussi à une approche tripartite. En outre, un projet est en cours pour développer le MIK afin de recueillir et d'exploiter davantage d'informations ». Protection des ports Enfin, la quatrième et dernière capacité, également en cours de construction, est la protection des ports. « La reconstitution des fusiliers marins en est la première étape. L'objectif est de défendre le dernier tronçon d'accès maritime jusqu'au port, en protégeant toutes les activités logistiques. Ensuite, c'est à l'armée, à l'aviation ou aux acteurs civils de prendre en charge la protection de l'environnement portuaire et des voies terrestres. Chacun joue son rôle ; la marine est un élément de la défense ». Cette capacité de protection portuaire n'en est qu'à ses débuts, mais l'expansion va bon train, les candidats sont nombreux. Nous cherchons également à nous former partout, sur le territoire national et à l'étranger. J'ai récemment rencontré les premiers fusiliers marins qui sont en formation aux Pays-Bas, à l'escadron de la flotte de la marine. Cette formation dure quatre mois et ils la suivent intégralement, comme un soldat néerlandais de la FMS. Mais nous poursuivons également des collaborations avec la France ou l'Allemagne, le Seebataillon ». Botman précise que les fusiliers marins ne deviendront pas un corps de marines : « Des marines ou des forces spéciales, c'est un pas de trop. Les fusiliers marins seront chargés de la protection de la force maritime des ports, des navires, etc. Mais rien ne nous empêche d'accomplir des tâches de soutien au régiment d'opérations spéciales (SOR). Et ceux qui ont cette ambition peuvent toujours passer au SOR ». Protéger les infrastructures critiques Il indique également que la Belgique doit de toute urgence accorder plus d'attention à la protection des infrastructures critiques en mer du Nord. « Pour ce faire, nous devons investir davantage dans des systèmes modernes. L'industrie belge spécialisée peut être mise à contribution pour développer ces systèmes, afin de surveiller en permanence les infrastructures critiques en mer du Nord. C'est un aspect de plus en plus important, et il le deviendra. « Il n'y a pas longtemps, par exemple, nous avons testé les systèmes de protection du point d'interconnexion d'Elia. C'est là qu'arrive 1 gigawatt, ce qui équivaut à un réacteur nucléaire. Ces câbles sont de plus en plus importants. Avec notre patrouille côtière, nous pouvons améliorer notre connaissance de la situation, les MCM peuvent surveiller le terrain et les frégates peuvent dissuader d'éventuels adversaires. » « Mais les frégates ne sont pas prévues pour opérer au large de nos côtes, et que se passe-t-il si elles sont déployées ailleurs dans le cadre de missions de l'OTAN, d'opérations comme Aspides ? Le renforcement des capacités des frégates en est une partie, mais nous devons également développer, en coopération avec nos entreprises, des systèmes capables de surveiller le sol de manière totalement indépendante. Cela doit également se faire en collaboration avec les institutions partenaires régionales et nationales. Chacun doit être en mesure de connaître sa contribution à la protection et à la résilience à son niveau. C'est pourquoi nous travaillons avec des partenaires pour développer des systèmes permettant d'accomplir cette tâche de manière autonome. Pour nos propres eaux territoriales et notre ZEE (zone économique exclusive), il s'agit d'une compétence régionale ; en haute mer, ce genre de chose se fait en coopération internationale, avec nos partenaires de l'OTAN ». MSS La défense aérienne ou la protection de notre pays et de son infrastructure contre les missiles et les drones redevient également d'actualité et importante, notamment dans l'environnement maritime. À cette fin, la marine belge s'intéresse explicitement au projet néerlandais Multifunctional Support Ships (MSS). Ces navires sont basés sur une conception commerciale de Damen et peuvent être utilisés pour différentes tâches. Par exemple, avec les frégates, ils peuvent servir de lanceurs de missiles supplémentaires, lancer des munitions en attente, contribuer à la guerre électronique, mais aussi surveiller le trafic maritime et la mer du Nord. Les frégates seront dotées d'un équipage réduit et seront relativement peu coûteuses. M. Botman confirme que le dossier est également suivi de près par la Belgique. « Toutefois, pour l'instant, il s'agit encore d'un train d'idées, l'achat de ces appareils étant une décision politique. Mais nous suivons les systèmes, nous discutons avec la marine néerlandaise et nous voyons si l'industrie belge peut être utilisée pour développer des choses qui pourraient être utiles dans ce domaine. Des entreprises comme GeoXYZ, dotOcean ou Exail Robotics Belgium pourraient jouer un rôle dans ce domaine. Les navires sont modulaires, nécessitent peu d'équipage et peuvent être utilisés pour protéger les ports ou les infrastructures maritimes. C'est un peu comme le fidèle drone d'un avion, mais en mer. Vous avez toujours besoin de personnes d'un autre navire ou de la terre pour le guider. Les drones sont utilisés de manière intensive en Ukraine, et nous travaillons à leur développement afin de pouvoir les utiliser à l'avenir. CSS, ATS et marines Mais le MSS n'est pas le seul projet néerlandais que la Belgique suit de près. Dans le cadre de l'Amirauté Benelux et de la coopération belgo-néerlandaise, la Belgique peut échanger de nombreuses informations avec les Pays-Bas. En tant que commandant de la marine belge, M. Botman est lui-même adjoint de l'Amirauté Benelux, ce qui lui permet de participer aux importants conseils de concertation. « D'autres projets, tels que le Combat Support Ship, les navires de transport amphibie et la transformation du corps des Marines, sont également à l'étude. Botman ferme cependant une porte : « Un sous-marin est une capacité fantastique, mais ce n'est pas réaliste pour le moment. Nous ne disposons pas de la base de soutien en Belgique, mais nous n'avons pas non plus la capacité en personnel au sein de la marine. En revanche, les drones sous-marins pourraient s'avérer utiles. Ils existent déjà et pourraient jouer un rôle important. Nous nous dirigeons de plus en plus dans cette direction. Il serait peut-être possible d'acheter quelque chose de ce genre à court terme, mais on est encore loin d'un sous-marin habité. Cela coûte cher, nécessite beaucoup de personnel et de formation. Mais je ne dis pas que ce impossible à long terme ». BeNeSam « Nous continuons à voir comment nous pouvons soutenir, aider les Pays-Bas et fournir des membres d'équipage. C'est l'avantage de la coopération », explique l'amiral. Il souligne toutefois certains obstacles qui s'opposent encore à l'approfondissement de BeNeSam. « Le déploiement de notre marine est déterminé par le gouvernement, et les visions des gouvernements belge et néerlandais ne seront pas nécessairement toujours les mêmes. L'échange de données est également très sensible et reste souvent national. Il y a aussi les cadres juridiques nationaux et la gestion du personnel. « La langue est de moins en moins un problème, grâce à l'intelligence artificielle. Nos gens peuvent être formés par un Néerlandais, mais obtenir immédiatement des sous-titres en français. Il est vrai que les Pays-Bas jouent la Ligue des champions, ce qui n'est pas encore le cas de la Belgique. Les Pays-Bas auront toujours la plus grande marine, seront toujours le plus grand frère. Mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas contribuer ». Le commandant de la marine a précisé qu'aujourd'hui, cette coopération va déjà très loin, et même plus loin. « Il arrive que des soldats belges, souvent des officiers d'état-major, embarquent à bord d'un navire néerlandais. Cela se produit lorsque les Pays-Bas manquent d'une spécialité que nous possédons. Tout le monde reçoit la même formation, c'est donc possible ». Les escadrons de l'OTAN en mer Baltique en sont un exemple aujourd'hui : le SNMCMG1, l'escadron de lutte contre les mines, est dirigé par le capitaine de frégate belge Erik Kockx, qui est embarqué à bord du navire hydrographique néerlandais Zr.Ms Luymes. Botman rapporte que la Belgique adopte également de plus en plus les coutumes et traditions néerlandaises. Ainsi, on ne parle plus de Kajuit, mais d'une Hut, et les sous-officiers bénéficieront eux aussi de hut individuelles. « Nous allons tout simplement adopter le livre néerlandais. Mais une fusion est presque irréalisable, car c'est toujours la politique qui décide du déploiement ». Le défi du personnel Outre l'intégration de systèmes entièrement nouveaux, la marine belge est confrontée à d'autres défis majeurs : le manque de personnel, la formation des futures recrues aux nouvelles techniques et la préparation à la guerre en mer du Nord. « Aujourd'hui, la marine emploie environ 1 300 personnes. D'ici 2030, nous devrons atteindre 2 100, 2 200 personnes pour pouvoir utiliser toutes les capacités. Il y a beaucoup de candidats, il y a beaucoup d'appétit », explique M. Botman. Les recrutements se font dans toutes les catégories, y compris les civils de la Défense et les réservistes. « La réserve est une priorité pour la Défense, mais elle l'est depuis longtemps pour la Marine. Nous avons un système qui nous permet d'absorber un grand nombre de réservistes. Récemment, un de nos réservistes a embarqué pour deux mois à bord d'un navire d'état-major italien, qui a servi de navire de commandement pour l'opération Aspides. Un autre partira bientôt pour Wiesbaden, d'où est coordonnée l'aide à l'Ukraine, en tant que spécialiste naval. Je pense que c'est vraiment l'avenir pour pouvoir faire une gestion moderne du personnel ». Il faut également recruter et surtout former davantage de personnel militaire à temps plein. « Le défi de l'avenir est d'être en mesure d'assurer nous-mêmes l'ensemble de la formation, ou du moins à proximité de nos unités. À cette fin, nous voulons coopérer avec les écoles supérieures, les universités et les cours du soir. Ceux-ci seront en mesure de former des personnes. Nous avons également de bons contacts avec l'Académie maritime d'Anvers. Une expansion à Anvers ? Il souligne qu'une seule base maritime (à Zeebrugge) n'est pas idéale dans cette région. « Si l'on trace un cercle de 360 degrés autour de la base, on ne peut recruter que des crevettes et des poissons dans la moitié de ce cercle. L'autre moitié comprend la Flandre occidentale, où le taux de chômage est faible. En termes de qualité, nous avons besoin de beaucoup de spécialistes, qui doivent également être formés. De nombreuses initiatives sont en cours pour collaborer avec le Service flamand de l'emploi et de la formation professionnelle (VDAB), les entreprises, les écoles, les autres composantes de la Défense et les pays partenaires. Mais la marine regarde plus loin, géographiquement. « Nous avons besoin de plus de casernes, en particulier sur les sites de la Défense », explique M. Botman. Il est clair que nous avons besoin de plus d'emplacements, en plus de la base navale de Zeebrugge et de l'académie navale d'Ostende ». D'autres casernes de la Défense viennent donc à l'esprit dans des régions où la marine n'est pas encore présente, comme à Lombardsijde, où l'armée est présente. Mais c'est surtout Anvers qui semble être une piste intéressante : « C'est une ville maritime importante, il faut aussi rétablir le contact avec elle. Nous devons à nouveau y être présents. Nous avons un projet de développement du Centre de sécurité maritime avancée à Burcht, où nous voulons coopérer avec les différentes entreprises de la région et le port. Si nous sommes bien présents à Anvers, en plus des installations existantes en Flandre occidentale, nous pourrons disposer d'une Marine moderne et décisive à 2030 Le commandant souligne en outre que les ports maritimes directs ne sont pas les seuls à jouer un rôle important : par exemple, le port de Liège, avec environ 20 millions de tonnes de transbordement par an, le plus grand port intérieur belge et le soutien du port d’Anvers. Les ports de Gand et d’Ostende jouent également un rôle majeur dans le commerce par voie maritime. Ceux-ci doivent également être suffisamment protégés en cas de guerre. Botman conclut avec un message clair : « Mon objectif pour les mois à venir est clair : la marine doit être décisive, moderne et novatrice. Elle devra le faire avec tous ses partenaires du monde entier. » Modifié le 24 février par Titus K 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MeisterDorf Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février il y a 37 minutes, Titus K a dit : Il faut également recruter et surtout former davantage de personnel militaire à temps plein. « Le défi de l'avenir est d'être en mesure d'assurer nous-mêmes l'ensemble de la formation, ou du moins à proximité de nos unités. À cette fin, nous voulons coopérer avec les écoles supérieures, les universités et les cours du soir. Ceux-ci seront en mesure de former des personnes. Nous avons également de bons contacts avec l'Académie maritime d'Anvers. Il sera intéressant de voir si la réforme annoncée du régime des retraites va impacter sérieusement (ou non) les recrutements futurs... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MrSpirou Posté(e) le 24 février Share Posté(e) le 24 février C'est une interview qui a le mérite de faire le tour des projets de la composante marine même si on y décèle pas mal de voeux pieux. Remarquons aussi qu'il oublie (évite ?) de parler de la flotte auxiliaire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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