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Marine Belge (composante marine)


Chevalier Gilles

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:biggrin:

Voir l'article complet sur :

http://www.courrier-picard.fr/155209/article/2018-12-14/les-demineurs-ont-fait-exploser-la-torpille-seafox-sur-la-plage-de-fort-mahon

Et voici ce qu'à dit à ce sujet sur facebook un ex membre d'équipage de CMT belge : "Normalement, le Seafox aurait dû exploser tout seul 1h après après avoir été perdu. Et le navire qui l'a lancé DOIT attendre l'explosion avant de quitter la zone! Surement un CMT hollandais"

Modifié par wielingen1991
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Il y a 1 heure, wielingen1991 a dit :

:biggrin:

Voir l'article complet sur :

http://www.courrier-picard.fr/155209/article/2018-12-14/les-demineurs-ont-fait-exploser-la-torpille-seafox-sur-la-plage-de-fort-mahon

Et voici ce qu'à dit à ce sujet sur facebook un ex membre d'équipage de CMT belge : "Normalement, le Seafox aurait dû exploser tout seul 1h après après avoir été perdu. Et le navire qui l'a lancé DOIT attendre l'explosion avant de quitter la zone! Surement un CMT hollandais"

Une ambiance très cordiale :D

Modifié par Eau tarie
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41 minutes ago, ascromis said:

L'article est biaisé, ce n'est pas une torpille, juste un UUV me sembles-t'il.

Il y a une charge explosive dedans (prévu pour l'autodestruction et la neutralisation de mines), ce qui en fait, techniquement une torpille (je pense). D'après, les mots du fabricant: "one shot mine disposal vehicle"

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Le 17/12/2018 à 14:37, Eau tarie a dit :

Une ambiance très cordiale :D

Une belle  élégance en effet  ! Le dépouillement des offres en cours doit être chaud , du mal à imaginer que coté Néerlandais on écarte DAMEN … 

http://nlnavy.damen.com/#mine-countermeasures-vessels

Ne connaissant pas le règlement de consultation et en coupant la poire en deux , me dde si possibilité  de 2 candidatures  retenues ??

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Il y a 9 heures, ascromis a dit :

L'article est biaisé, ce n'est pas une torpille, juste un UUV me sembles-t'il.

Effectivement, ce n'est pas une torpille, c'est le remplaçant du PAP sur les CMT belges et néerlandais, le Seafox est un véhicule filoguidé qui sert a identifier et à neutraliser les mines ou engins explosifs sous-marins. Il existe deux versions, une réutilisable qui sert uniquement à identifier le contact (la version "i") et une qui sert à identifier et à neutraliser le contact (la version "c"). Dans ce cas il s'agit d'un Seafox version C donc avec charge explosive.

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il y a 14 minutes, ARMEN56 a dit :

Une belle  élégance en effet  ! Le dépouillement des offres en cours doit être chaud , du mal à imaginer que coté Néerlandais on écarte DAMEN … 

http://nlnavy.damen.com/#mine-countermeasures-vessels

Ne connaissant pas le règlement de consultation et en coupant la poire en deux , me dde si possibilité  de 2 candidatures  retenues ??

Le choix ce ne sera pas pour tout de suite, le 1er ministre belge a démissionné hier soir et donc soit on va revoter bientôt ou alors on va avoir un gouvernement pour gérer les affaires courantes en attendant les élections du mois de mai ???

https://www.rtl.be/info/belgique/politique/elections-anticipees-ou-affaires-courantes-que-veulent-les-partis--1085931.aspx

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Il y a 1 heure, ARMEN56 a dit :

Le dépouillement des offres en cours doit être chaud , du mal à imaginer que coté Néerlandais on écarte DAMEN …

Effectivement, la pression néerlandaise sur les belges doit être forte !? Mais bon, pour les belges que ce soit Damen, Socarenam ou Naval Group qui construisent les bateaux-mères ça ne changent pas grand chose, qu'ils soient construit en Hollande où en France, ils seront ensuite terminés et habillés en Belgique, et puis ils seront tous entretenus en Belgique. Par contre, pour ce qui est des drones, les deux projets français (avec Thales d'un coté et ECA de l'autre) proposent de s'implanter en Belgique pour la fabrication et l'entretien des drones ainsi que le développement des futurs drones... alors que pour Atlas Elektronik (qui s’occupe de la partie drones du projet Damen) il n'y a pas eu d'annonce d'une éventuelle implantation en Belgique en cas de contrat !

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Damen annonce que si il remporte le contrat pour la construction des 12 navires MCM, il prévoie alors de créer entre Ostende et Zeebrugge une "MCM Valley" (en référence à la célèbre "Slicon Valley")

damen210.jpg

Traduction google :

Citation

 

PROGRAMME

En étroite coopération, la Belgique et les Pays-Bas remplaceront conjointement leurs navires de lutte contre les mines. La Belgique dirige le processus de passation des marchés. Il en ira de même pour le remplacement des M-frégates belges et néerlandaises. Et là, ce sont les Pays-Bas qui mèneront le processus. Deux projets navals importants pour la Belgique et les Pays-Bas, décrits dans deux mémorandums d’accord en date du 8 juin 2018 signés par les deux ministres de la Défense (MINDEF). Cela reflète la coopération unique entre les deux marines qui a déjà commencé en 1948. Cette coopération dite BENESAM est un moyen exemplaire de la coopération multinationale à la fois avec l'OTAN et l'UE; un excellent exemple de coopération internationale efficace dans le domaine de la défense et de la sécurité.

Pour ce projet belgo-néerlandais, il est parfaitement logique que des entreprises belges et néerlandaises unissent leurs efforts. C'est pourquoi Imtech Belgium et Damen Schelde Naval Shipbuilding (DSNS) ont créé une association de commerce temporaire (mars 2018) en tant que contractant principal potentiel du Ministère de la Défense (MOD) belge. Depuis lors, plusieurs entreprises ont décidé de rejoindre cette initiative en tant que partenaire MCM. L'accent sera mis sur les régions de Zeebrugge et d'Ostende où nous créerons un "MCM Valley" sur le centre d'excellence déjà existant de l'OTAN (EGUERMIN) à Oostende et sur le centre de formation opérationnelle pour les navires de lutte contre les mines (MOST) à Zeebrugge. Cette initiative aura une incidence positive sur l’ensemble de la région de Flandre occidentale et établira également un renforcement de l’axe Zeebrugge-Anvers avec des activités du secteur de la fourniture navale dans le cadre d’un projet novateur de longue durée.

L’éducation/formation MCM et la maintenance pendant tout le cycle de vie de tous les navires belges et néerlandais seront assurées dans ce "MCM Valley". Ainsi, vous disposerez de dizaines d'années de travail et vous créerez des connaissances supplémentaires en matière de MCM afin de soutenir davantage la recherche et le développement des futurs équipements MCM.

Source: damen.com

 

 

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Et voilà, le roi a accepté la démission du 1er ministre et il n’y aura pas d’élections anticipées, donc comme le gouvernement belge est maintenant officiellement en affaires courantes jusqu’aux prochaines élections, le 26 mai !!! L'achat des navires MCM et des frégates devrait être repoussé aux calendes grecques :dry:

Modifié par wielingen1991
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  • 4 weeks later...
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La Belgique à la pointe du déminage militaire (17/01/2019)

Encensée par l’Otan pour son expertise, l’armée belge va être la première au monde à avoir recours aux drones pour assainir les champs de mines. Les candidats au marché, parmi lesquels le consortium Belgium Naval & Robotics, fourbissent leurs armes.

En matière de chasse aux mines, l’armée belge est historiquement considérée comme l’une des meilleures au monde. Un travail de l’ombre, fastidieux et dangereux mais ô combien important en vue de sécuriser au maximum les couloirs maritimes par lesquels transite une très grande partie de l’économie mondiale, comme le rappelait encore Peter Ramboer, commandant belge d’une mission de l’Otan au large de la Norvège : « Si un bateau explosait, tout le trafic maritime s’arrêterait car personne ne prendrait le risque d’utiliser une route considérée comme dangereuse. »

Preuve de l’expertise des démineurs belges, Eguermin, l’école belge de déminage créée en 1958 et installée à Ostende à laquelle s’est greffée l’école néerlandaise en 1965, a été reconnue centre d’excellence par l’Otan en 2006. Depuis plusieurs décennies, près d’un millier de démineurs viennent annuellement s’y former en provenance du monde entier.

Haute technologie

Pour mener à bien ses missions, la marine belge peut compter sur ses chasseurs de mines tripartite construits en commun avec la France et les Pays-Bas durant les années 80. Cinq exemplaires sont toujours en service, mais leur entretien coûte de plus en plus cher. A cela vient s’ajouter un manque récurrent de personnel à la marine. Il manque régulièrement 250 marins, ce qui impose un changement de mode de fonctionnement avec moins de personnel et plus d’autonomie. Les navires arrivés en fin de vie, la décision de les remplacer a été annoncée en juin 2016 par l’ancien ministre de la Défense Steven Vandeput dans sa vision stratégique de la Défense portant sur les années 2016 à 2030.

Pour rester à la pointe de ce secteur très exigeant, la Belgique a décidé de révolutionner la guerre des mines en jouant la carte de la haute technologie. Par le passé, la marine achetait des navires comprenant un équipement complet qui pouvait durer 20 à 30 ans. Désormais, la technologie évolue de plus en plus vite. Le programme porte donc sur 12 bateaux-mères : 6 pour la Belgique et 6 autres pour les Pays-Bas. Ils seront équipés de « boîtes à outils » ou « toolbox » comprenant toute une panoplie de moyens de lutte contre les mines capables de mettre en œuvre différents systèmes de drones : aérien, de surface ou sous-marins. En fonction de la mission qui leur est assignée, ces outils peuvent localiser, identifier ou faire exploser les mines. Au fil du temps et au gré des évolutions, ils pourront être remplacés afin d’être toujours à la pointe. Pas besoin donc de remplacer les bateaux dans leur globalité ou de les adapter.

Trois candidats en lice

Pourquoi avoir recours à des drones ? Le matériel actuel contraint les démineurs à s’approcher très près des champs de mines. Parfois même, ils passent dessus. C’est évidemment dangereux pour les hommes et les bateaux. Or, c’est indispensable pour les identifier. Les drones de différentes tailles peuvent s’approcher au plus près des cibles et transmettre des images de grande qualité qui permettent de prendre la bonne décision sans risque.

L’an dernier, la Défense belge a lancé un appel d’offres pour le remplacement de ses navires et de ceux de l’armée néerlandaise. A quelques semaines du choix du gouvernement qui devrait intervenir en février, selon des sources ministérielles, trois candidats sont toujours en lice. Le premier est un consortium baptisé Naval Sea Solutions. Il rassemble les chantiers navals STX France et Socarenam ainsi que Thales Belgium et la firme anversoise Engine Deck Repair (EDR). Le deuxième est le chantier naval néerlandais Damen Schelde associé à la société Imtech België.

Troisième sur la liste, le consortium Belgium Naval & Robotics qui réunit les deux sociétés françaises Naval Group et ECA Robotics espère bien décrocher la timbale en jouant à fond sur l’expertise belge en matière de déminage. Il a déjà signé 39 partenariats avec des entreprises belges. Surtout, les deux entreprises françaises ont créé chacune une filiale belge baptisée Eca Robotics Belgium pour l’une et Naval Group Belgium pour l’autre. Pas pour la forme, promettent-elles.

« Une nouvelle ère »

« Si nous décrochons le marché belgo-néerlandais, pour toute notre activité qui concerne la guerre des mines, nous nous installons en Belgique, commente Jean-Michel Orozco, senior vice-président de la cybersécurité et des systèmes de Naval Group, depuis le siège de Lorient. La Belgique et les Pays-Bas sont les spécialistes mondiaux en la matière. C’est donc fondamental tant pour nous de nous installer là-bas. Ce programme est le référent d’une nouvelle ère dans la chasse aux mines. C’est la clé qui ouvrira les portes du marché mondial. Vu que la Belgique est la référence incontestée dans le secteur, nous avons plus d’intérêt à exporter avec le drapeau belge. »

Si le consortium remporte l’appel d’offres, il a prévu des transferts d’activités vers la Belgique, notamment en termes de recherche et développement et pour l’entretien des navires. « Vu notre expérience et le manque d’infrastructures pour le faire en Belgique, les coques des navires seraient construites à Concarneau, poursuit Jean-Michel Orozco. Par contre la qualification et les essais en mer se dérouleraient en Belgique. »

Autre engagement de Naval Group : « Nous garantissons que la totalité de la maintenance des navires sera réalisée en Belgique en vertu de notre accord avec l’entreprise Flanders Ship Repair installée à Zeebruges chez qui nous allons construire un quai flottant. »

Deux labos de recherche

Naval Group évalue à 2,1 milliards sur 20 ans les retours économiques que son activité va générer au profit de l’économie belge. « Nous avons conclu des accords avec des partenaires qui se trouvent à 35 % en Wallonie, 15 % à Bruxelles et 50 % en Flandre, poursuit le vice-président de Naval Group. Dans notre offre, nous proposons aussi la création de deux “labs”, l’un consacré aux évolutions en matière de lutte contre les mines, l’autre dans le domaine de la cybersécurité maritime, tant militaire que civile. Le MCM Lab devrait être basé à Bruxelles. Sa mission sera de préparer les futures versions des systèmes de lutte contre les mines en y injectant des nouvelles technologies. » Le Cyber Lab pourrait, lui, être installé à Bruxelles ou à Anvers. Il aura pour but de développer tous les moyens possibles pour maintenir les navires militaires et civils au top de la sécurité. Naval Group espère faire financer partiellement l’activité de ces deux laboratoires par des fonds européens de Défense.

Seconde composante du consortium, ECA Group a son siège à Toulon et est spécialisée en robotique, surtout en développement de drones qu’ils soient aériens, de surface ou sous-marins. Elle, qui a déjà un siège à Bruxelles, s’engage aussi à développer ses activités depuis la Belgique. « Nous comptons construire un site de 5.000 m2 à Zeebruges pour être plus près du client, justifie Guénaël Guillerme, directeur général. Les études et le développement des versions belgo-néerlandaise et d’exportation de nos drones se dérouleraient à Bruxelles. Le marché est en constante évolution et le sera encore à l’avenir car les outils vont évoluer, avec l’apport de nouvelles technologies ou de l’intelligence artificielle. Une usine qui assurerait ensuite la maintenance des appareils. » Là aussi, la carte de l’expertise belge est jouée à fond.

Tant au niveau de la Défense que du gouvernement, l’étude du dossier est déjà bien avancée. Le fait d’être en affaires courantes ne devrait en rien empêcher une prise de décision quant au futur fournisseur des bateaux-mères et des toolboxes d’ici au mois de février. La livraison des appareils s’échelonnera entre 2023 et 2030.

«Des mines guidées comme des drones»

Des centaines de milliers de mines non explosées, héritées des nombreuses guerres, demeurent au fond des océans. « Il doit y en avoir à peu près 400.000 dans la Manche, la mer du Nord et la Baltique, estime Daniel Scourzic, directeur général chez ECA Group. Elles peuvent être dérivantes, à orin, mines de fond, mines torpilles ou encore remontantes ou enfouies. Certaines mines anciennes peuvent être modernisées et robotisées. » On pense qu’elles sont une arme du passé, et pourtant, on observe aujourd’hui une recrudescence de leur utilisation. Peu coûteuses, anonymes, et faciles à produire et à utiliser, les mines sont une arme asymétrique incroyablement efficace et prisée des « Etats voyous » ou des organisations terroristes. « Jusqu’à présent, les mines étaient idiotes. A l’avenir, il est probable qu’elles fonctionneront comme des drones et pourront être guidées à distance », prédit Daniel Scourzic.

Source : https://plus.lesoir.be/201196/article/2019-01-17/la-belgique-la-pointe-du-deminage-militaire

 

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il y a 46 minutes, wielingen1991 a dit :

Trois candidats en lice

On constate que NG fait le max de com  et rien sur les autres en lice dans cet article . Pour quelles raisons Damen et STX ( CATlantique) visiblement  ne communiquent pas  ?

Les jeux sont déjà fait ?

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il y a 24 minutes, ARMEN56 a dit :

On constate que NG fait le max de com  et rien sur les autres en lice dans cet article . Pour quelles raisons Damen et STX ( CATlantique) visiblement  ne communiquent pas  ?

Les jeux sont déjà fait ? 

En fait, NG a mis plus de temps à communiquer que les deux autres candidats mais désormais ce sont eux qui communiquent le plus. Mais en gros, les trois candidats proposent la même chose avec une forte implantation en Belgique pour la fabrication, la recherche et le développement des futurs systèmes de lutte contre les mines...

La décision devrait en principe tomber début février mais, comme le gouvernement belge est maintenant en affaires courantes, on ne sait pas comment ça va se passer !?

 

Modifié par wielingen1991
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Deux milliards de retombées potentielles pour le contrat des chasseurs de mines (18/01/2019)

Le consortium regroupant Naval Group et ECA promet 2,1 milliards de retombées et 350 emplois à l’industrie belge s’il décroche le marché du remplacement des chasseurs de mines.

Le consortium Belgium Naval & Robotics, qui réunit les deux sociétés françaises Naval Group et ECA-Robotics, s’engage à fournir des retombées économiques pour 2,1 milliards d’euros sur vingt ans s’il obtient le remplacement des chasseurs de mines en Belgique et aux Pays-Bas, ont indiqué cette semaine des responsables des deux groupes lors d’une visite de journalistes belges.

Le géant étatique Naval Group (ex-DCN), constructeur notamment du porte-avions Charles de Gaule, est associé à son compatriote ECA-Robotics, filiale du groupe Gorgé, pour participer à la compétition visant à fournir douze navires de lutte contre les mines aux marines belge et néerlandaise (six pour chaque pays). Un contrat global de deux milliards d’euros.

Une stratégie ambitieuse

Le volet économique de l’offre présentée par les deux entreprises françaises prévoit une stratégie d’investissement ambitieuse du consortium en Belgique, qui deviendrait un centre d’excellence industrielle dans la guerre des mines, déjà une spécialité des militaires belges. Ce plan repose sur la création en Belgique de deux "labs", l’un consacré aux évolutions en matière de lutte contre les mines ("MCM lab"), l’autre dans le domaine de la cybersécurité maritime, tant civile que militaire.

Le projet "MCM Lab" servira à préparer les futures versions des systèmes de lutte contre les mines en tenant compte du retour sur leur emploi opérationnel et en y injectant des nouvelles technologies matures.  Il associera des universités (ULB, VUB et ULiège), des industriels de renom (CMI et ABC), deux instituts de recherche (Institut royal des sciences naturelles et Flanders Marine Institute) et quatre PME (DotOcean, Space Applications, BATS et AKKA). "Nous avons déjà eu des contacts prometteurs avec les instituts de recherche, qui nous ont fait savoir par exemple qu'ils étaient capables de détecter des traces biologiques après une activité humaine sur un fond marin" a expliqué Eric Bujon, directeur de la stratégie chez Naval Group.

Nouvelle génération

Le consortium propose aussi de construire à Zeebrugge une unité de 5.000 m2 pour la production des drones de surface et sous-marins qui équiperont ces bâtiments de nouvelle génération. Une usine qui assurerait leur maintenance et la fabrication de versions pour l’exportation. Quelque 39 accords de partenariats ont par ailleurs été signés avec des entreprises belges, notamment pour la maintenance des navires, en l’occurrence avec Flanders Ship Repair. Les retombées économiques seraient réparties à hauteur de 50% en faveur de la Flandre, de 35% pour la Wallonie et le reste à Bruxelles. Preuve du sérieux de leur offre, les deux entreprises françaises ont d'ores et déjà chacune créé une filiale belge (Eca Robotics Belgium et Naval Group Belgium, respectivement).

Une référence mondiale

L’ensemble de ce plan représente "2,1 milliards d’euros de valeur ajoutée sur 20 ans et la création de 350 emplois par an en moyenne", a assuré Jean-Michel Orozco, vice-président de la cybersécurité et des systèmes de Naval Group. "Il y a une volonté stratégique du consortium de s’installer en Belgique. Car il s’agit d’un programme de référence mondiale. Les spécialistes mondiaux de la chasse aux mines marines, ce sont les Pays-Bas et la Belgique. Il  n‘y a pas un opérationnel dans la guerre des mines qui ne soit pas passé par la Belgique. Si on l’emporte, on va adresser le marché export et on sera imbattables" a-t-il fait valoir en évoquant un marché "prévisible" de 6 milliards d'euros.

Les deux autres candidats à ce marché belgo-néerlandais sont, d'une part, un consortium baptisé SeaNavalSolutions, rassemblant les chantiers navals STX France et Socarenam, Thales Belgium et la firme anversoise Engine Deck Repair (EDR), et, d'autre part, le chantier naval néerlandais Damen Schelde associé à la société IMTECH België. Le dernier délai pour le dépôt des offres finales auprès du ministère belge de la Défense a expiré il y a quelques semaines. Le contrat doit être attribué prochainement par le gouvernement sur base du choix de la Défense.

Les trois offres répondent à des exigences très élevées de la Défense belge, qui a appelé le programme MCM, pour "mine countermeasures". La proposition de Belgium Naval & Robotics est conçue autour d'un concept novateur, qui repose sur des  navires-mères assez volumineux, équipés de manière modulaire et en fonction des missions de drones aériens et de surface. Ces derniers seront capables de lancer et de récupérer automatiquement des engins plus petits d'identification et de destruction des mines sous-marines.

Plus de performance

Ces nouvelles plateformes de lutte contre les mines remplaceront à partir de 2023 les vieux chasseurs de mines tripartites ainsi que le navire de commandement et de soutien Godetia. La Marine belge possède encore cinq exemplaires de ces navires construits en coopération par la France, la Belgique et les Pays-Bas. "Chacune des nouvelles unités sera plus performante que les chasseurs de mines actuels et sera capable de travailler plus rapidement et de façon plus sûre" , selon Eric Bujon.

Source : https://www.lecho.be/entreprises/defense-aeronautique/deux-milliards-de-retombees-potentielles-pour-le-contrat-des-chasseurs-de-mines/10088514.html

 

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Damen donne des nouvelles infos sur son projet de navire MCM, qui fera tout de même 91,3 mètres de long pour un déplacement de 3.025 tonnes. L'originalité du consortium "Damen/Imtech Belgium" c'est que les deux entreprises ont rendu une offre séparée, toutes les deux utiliseront bien le même bateau-mère, construit par Damen, mais la partie drones (toolbox) sera différente, Damen travaillant pour les drones avec Atlas Elektronik alors que pour Imtech Belgium ce sera avec OIP-Elbit...

traduction google de l'article :

Citation

Nouveaux navires de lutte contre les mines, voici la proposition de Damen et Imtech

L'appel d'offres pour les navires de lutte contre les mines arrive à sa fin. Tous les fournisseurs ont soumis leurs propositions en octobre 2018 et on s'attend à ce qu'en février ou en mars, le projet de construction soit annoncé. La tension monte, y compris à Vlissingen, où Damen espère réussir avec pas moins de deux propositions différentes. Le même navire est au cœur des deux propositions. C'est la première fois qu'on en sait plus à ce sujet.

damen-12.jpg

Le concept de Damen. Sur cette image, les portes du garage sont ouvertes et un USV (Unmanned Surface Vehicle) d’Atlas Elektronik est à l’eau. On voit également des conteneurs sur le demi-pont (plage arrire). (Image: Damen)

 

Avec Imtech Belgium, Damen est l'un des trois candidats en lutte pour la construction de douze navires anti-mines pour la Belgique et les Pays-Bas. Les deux autres candidats sont "Belgium Naval & Robotics" (dans laquelle les sociétés françaises Naval Group et ECA-Robotics forment la majeure partie) et "Sea Naval Solutions" (un consortium franco-belge comprenant EDR, Chantiers de l'Atlantique, Thales Belgium et Socarenam). "Naval Group" ne veut pas perdre beaucoup de son offre et "Sea Naval Solutions" ont annoncé très tôt leur proposition. Saab a également levé un coin du voile, mais s'est retiré de l'appel d'offres à la mi-2018.

Deux propositions

Comme mentionné ci-dessus, Damen et Imtech Belgium se sont présentés avec deux propositions dans la bataille des MCMV. La différence réside dans les moyens dont dispose le navire pour combattre les mines, ou la boîte à outils (toolbox), afin que les marines belges et néerlandaises puissent voir une variante supplémentaire. Selon les exigences du marché, ces ressources doivent comprendre, entre autres, des drones sous-marins autonome (AUV et UUV), des drones de surface (USV) et des drones volants (UAV). Dans une proposition (celle de Damen), les drones viennent d’Atlas Elektronik et dans l'autre (celle de Imtech Belgium) les drones viennent de OIP-Elbit.

Dans les articles suivants, une attention particulière sera accordée à ces deux boîtes à outils (toolbox).

damen-13.jpg

Le concept a une longueur de 91,3 mètres et un déplacement d'eau de 3025 tonnes. Les capteurs sous-marins sont visibles sur cette image. Vers l'avant, c'est le sonar d'évitement des mines, avec lequel les mines peuvent être détectées, uniquement pour la protection de leur propre navire. Et vers le milieux, un capteur capable de déterminer la position des drones sous-marins (cet appareil communique par ondes acoustiques avec le drone). (Image: Damen)

Le navire

Le vaisseau mère MCM est central. La proposition de Damen est un navire de 91,3 mètres de long et d'un déplacement d'eau de 3025 tonnes. En termes de longueur, ce navire se situe entre les navires de relevés hydrographiques (classe Snellius) et les navires de patrouille en haute mer de la classe Holland, mais avec leur déplacement ils arrivent près des M-frégates.

La coque, cependant, ressemble beaucoup plus au nouveau navire d’entraînement pour la marine australienne, le MV Sycamore, que Damen a livré à Sydney en 2017; la conception de la coque a servi de base au navire de lutte contre les mines. D'ailleurs, le Sycamore est à nouveau basé sur le design de l'OPV 2400 de Damen.

Le navire en acier est en contraste avec les chasseurs de mines néerlandais et belges actuels. Cela est rendu possible parce que le navire doit combattre les mines à distance, mais l’attention a été portée sur la réduction de la signature sous-marine au niveau acoustique, magnétique et électrique jusqu'au niveau d’une frégate.

En outre, une propulsion diesel-électrique est utilisée, les générateurs diesel générant de l'énergie pour les moteurs électriques. Avec cela, la signature sous-marine est réduite, le niveau de redondance est élevé et les émissions sont limitées. Le navire a une vitesse de plus de 15 nœuds.

Dans la zone des capteurs, le navire dispose d’un radar maritime et aérien, ainsi que d’un sonar d'évitement des mines (mine avoidance sonar) et d’une ligne de tir (radar et électro-optique) contre des cibles aériennes et de surface. Ces cibles peuvent être attaquées avec un canon de 30 mm installé sur la plage avant du navire.

Mais les ressources les plus importantes dont dispose le navire sont bien sûr les outils. Un drone volant (hélidrone) peut opérer à partir d'une plateforme prévue pour. Et en dessous de cette plateforme se trouve le hangar des USV / toolbox garage. C'est un espace où peuvent s'installer deux drones de surface (USV) d'une longueur d'environ douze mètres ou deux conteneurs. Plus de conteneurs peuvent également être logés sur un pont inférieur, tout comme sur le demi-pont (la plage arrière). Les USV déploient également les drones sous-marins (AUV/UUV).

Les USV peuvent être mis à l'eau et récupérés via un système de levage sur les côtés du navire.

Le navire peut accueillir jusqu'à 63 personnes.

Construction en Roumanie et en Belgique

Comme on le sait, le processus d'appel d'offres est dirigé par la Belgique, qui possède désormais le centre de gravité belgo-néerlandais de la lutte contre les mines. L'offre d'Imtech Belgium et celle de Damen sont donc centrées sur la Belgique, à l'instar de celle des autres candidats.

La coque des douze navires sera construite en grande partie sur le chantier naval roumain de Damen à Galati. L’achèvement du 1er navires sera ensuite effectué à Vlissingen, où Damen propose aux partenaires belges un programme de "transfert de technologie" leur permettant de terminer eux-mêmes les onze navires restants en Belgique. Cela doit être fait chez Gardec à Zeebrugge, à deux pas de la base de la marine belge où se trouvent les chasseurs de mines. C'est aussi chez Gardec à Zeebrugge que la maintenance des navires des deux pays aura lieux.

damen-14.jpg

MCM Valley, la version en collaboration avec OIP-Elbit. (Image: Damen)

MCM Valley

Il n"y aura pas «seulement» que les navires et les boîtes à outils. Outre des composants obligatoires tels qu'un programme de maintenance décennal, un simulateur de boîte à outils et un simulateur de lancement et de recupération de drones (basé sur la réalité virtuelle), Damen propose également un plan de regroupement des institutions de défense, de l'industrie et de la connaissance dans la MCM Valley.

"Il s'agit d'un lien logique et fort de la coopération BENESAM entre les marines des deux pays participants, qui est en place depuis des décennies", a déclaré Damen.

Sur le site de Gardec à Zeebrugge, un campus regroupant des entreprises du secteur de la défense maritime sera mis en place. Nous travaillons ici sur "la recherche et le développement de systèmes, de sous-systèmes, de C4I, de capteurs, de cybersécurité, de matériaux avancés, etc. dans le but de développer plus en avant la boîte à outils (toolbox) et de développer celle de la prochaine génération". Damen a ajouté que "la synergie créée entre les entreprises et les instituts de connaissances lors du projet MCM" veut se sécuriser et se développer à l'avenir.

Outre les deux fournisseurs potentiels de boîtes à outils, Damen a conclu des accords de grande envergure avec plusieurs sociétés belges, telles que Imtech Belgium, MULTI, Anglo Belgian Corporation, Gardec, Engie/Fabricom, FN Herstal et la société néerlandaise RH Marine dans le cadre du concept de la MCM Valley. Damen s'est également entretenu avec quatre universités belges, deux collèges et des instituts de connaissances belges. Étant donné que de nombreux autres pays de l'OTAN et de l'UE sont également engagés dans le remplacement de leurs navires de lutte contre les mines, Damen voit de réelles opportunités pour que davantage de pays souhaitent participer à ce programme et par conséquent, des opportunités d'exportation.

Atlas Elektronik offrira un étage supplémentaire en plus de la MCM Valley. Nous publierons plus à ce sujet plus tard.

Source : marineschepen.nl

 

 

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