Phobos Posté(e) le 24 mai 2019 Share Posté(e) le 24 mai 2019 Le 23/05/2019 à 11:36, wielingen1991 a dit : Le tonnage de la flotte MCM belge va méchamment augmenter ! En effet. Assez surpris de constater que ces nouveaux MCM auront en fait un tonnage supérieur à celui des frégates de classe Wielingen... Un sérieux gain capacitaire en vue pour la flotte MCM belge. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 24 mai 2019 Share Posté(e) le 24 mai 2019 Il y a 1 heure, Phobos a dit : En effet. Assez surpris de constater que ces nouveaux MCM auront en fait un tonnage supérieur à celui des frégates de classe Wielingen... Un sérieux gain capacitaire en vue pour la flotte MCM belge. Le problème, c'est qu'avec un tel gabarit, ils ne pourront plus accéder au hangar à CMT pour les entretiens dans la base ! Alors, je ne sais pas où ils iront pour ça mais ça va être compliqué surtout que ce sont les 12 navires qui seront entretenus en Belgique ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 24 mai 2019 Share Posté(e) le 24 mai 2019 2 hours ago, Phobos said: En effet. Assez surpris de constater que ces nouveaux MCM auront en fait un tonnage supérieur à celui des frégates de classe Wielingen... Un sérieux gain capacitaire en vue pour la flotte MCM belge. Les CMT avaient un déplacement volontairement très très réduit ... pour ne pas déclencher les mines de fond a pression. ... comme on ne compte plus s'aventurer en terrain miné ... on peut se permettre des navire plus confortable. ... après les capacité ne sont pas lié a la masse des navires ... le MCM ne pourront pas faire certains trucs que pouvaient faire les CMT. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 25 mai 2019 Share Posté(e) le 25 mai 2019 Il y a 17 heures, g4lly a dit : ... après les capacité ne sont pas lié a la masse des navires ... le MCM ne pourront pas faire certains trucs que pouvaient faire les CMT. La capacité de déminage va quand même fortement augmenter, pour simplifier on peu comparer ces nouveaux navires MCM à des BSM (comme le Godetia) et les drones qu'ils embarquent eux ont peu les comparer à des CMT. Un BSM soutien une flottille de 4 à 6 CMT et le nouveau navire MCM embarque une flottille de 6 drones (2 USV et 4 AUV)... En tout cas, je suis impatient d'en savoir plus sur les possibilités de ces nouveaux navires MCM et de leurs drones, pour l'instant, le seul cas d'utilisation de drones sous-marins en opération que j'ai suivi, c'était l'année dernière avec la recherche du sous-marin argentin disparu dans l'Atlantique sud, ce n'était biensur pas de la chasse aux mines mais le principe était le même, des drones sous-marins ont scanné le fond marin avec leur sonar à balayage latéral dans des zones délimitées, la société Ocean Infinity a travaillé avec un bateau-mère et 5 drones sous-marins autonomes qui opéraient simultanément. Ils ont eu du mal à trouver l'épave du sous-marin parce qu'elle se trouvait dans un canyon sous-marin, mais ça reste quand même impressionnant le nombre de km² de fond marin que les 5 drones ont balayé durant 60 jours... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 25 mai 2019 Share Posté(e) le 25 mai 2019 (modifié) L’excellent site néerlandais "marineschepen.nl" a publié des infos infos et des nouvelles images sur les futurs navires MCM traduction google de l'article : Citation Ceci est le nouveau navire de déminage pour la Belgique et les Pays-Bas (25.05.2019) Naval Group et ECA ont publié plus de détails sur les nouveaux navires anti-mines vendredi soir. En plus du cahier des charges, de nouvelles illustrations sont partagées pour la première fois depuis l'annonce de la signature du contrat. L'avenir des équipements de lutte contre les mines belge et néerlandais devient ainsi beaucoup plus clair. Le nouveau navire de combat antimines, l'illustration date de fin avril 2019. Pour plus d'images, voir ci-dessous sur cette page. (Image: Belgium Naval & Robotics) Marineschepen.nl a reçu un appel téléphonique de Paris vendredi soir, puis d’autres informations générales sur les nouveaux navires. L'information a suivi après que la Belgique ait adjugé le contrat de douze navires de lutte contre les mines à Belgium Naval & Robotics, plus tôt cette semaine. L'annonce n'avait toutefois pas révélé d'informations supplémentaires sur les nouveaux navires. Maintenant, il y aura finalement plus d'images.Design vivant Les informations envoyées sont un document du début du mois de mai. Cela montre que diverses spécifications des nouvelles plates-formes diffèrent des spécifications présentées par la marine belge en mars lors de la conférence de presse (pour lesquelles Marineschepen.nl n’éavait pas été invité, mais cette information a été donnée en arrière-plan dans le JT de la VRT). Par exemple, les dimensions qui sont maintenant officiellement partagées diffèrent de celles de mars qui donnaient une longueur de 95 mètres et une largeur de 15,5 mètres alors que maintenant c'est 81,4 de long et 17 de large. Le design est donc devenu plus court et plus épais. C'est quelque chose qui est assez commun. Après tout, le projet est encore en phase de conception.Un an de retard Naval Group a également annoncé hier que la construction du premier navire devrait avoir lieu au premier semestre 2021. Et jusqu'à ce que la conception soit «gelée», des changements sont encore possibles dans divers domaines. Le même message indiquait que le premier navire devait être livré à la Belgique en 2024. Cela signifie que le projet est retardé d'un an. Détail de la capture d'écran durant le JT de la VRT du 15 mars 2019. On peut voir ici, par exemple, deux versions de canons. Un croquis du centre de commande est également affiché à l'écran et divers capteurs ont été mis en évidence. (Image: Défense belge, via la VRT) Systèmes d'armes et capteurs Les illustrations montrent également des systèmes d'armes et des capteurs, mais comment interpréter cela? Cela semble peu clair pour le moment. Ceci est, du moins pour les normes néerlandaises, très peu clair. Naval Group s'est référé plus tôt cette semaine pour plus d'informations sur ces systèmes aux marines belge et néerlandaise. Mais le ministère de la Défense a répondu qu'il "ne pouvait rien dire sur le choix des capteurs et de l'armement". "Ce n'est pas encore complètement déterminé", a déclaré la Défense. Néanmoins, le 24 avril, la secrétaire à la Défense, Barbara Visser, écrivait dans ses réponses aux questions parlementaires: "Les radars des navires de lutte contre les mines seront britanniques. Certains navires de la marine néerlandaise sont également équipés de certains de ces radars. Le sonar d'évitement des mines SERA Français. "Apparemment, des choix avaient déjà été faits en avril. Et à première vue, sur le croquis le radar qui attire le plus l'attention, à savoir le grand radar au-dessus du pont qui ressemble beaucoup au radar BAE Systems AWS-10 2D, en effet du Royaume-Uni. Marineschepen.nl avait précédemment considéré ce radar comme étant le radar danois Terma Scanter 4100 et la Chambre a donc demandé si le radar des navires venait des Pays-Bas. Étant donné que certains navires néerlandais sont également équipés de certains de ces radars, cela signifie que les radars de navigation proviennent également du Royaume-Uni. Pourquoi le secrétaire d'État peut dire de quels pays proviennent les capteurs, mais la Défense affirme également que le choix définitif n'est pas encore terminé, ce n'est pas clair et Marineschepen.nl a posé des questions à ce sujet hier. Détail de la première image sur cette page. Ici, vous pouvez voir le Sea Eagle FRCO (1) et le Sea Eagle FCEO (2), ainsi que le canon Bofors de 40 mm (3). (Image: Belgium Naval & Robotics) Au crayon Pour l'instant, nous pouvons noter les capteurs suivants (au crayon) sur la base des illustrations: le radar le plus important est le radar BAE Systems AWS-10 2D. Il y a aussi deux capteurs radar / électro-optiques sur le pont, le Sea Eagle FRCO (au centre) et le Sea Eagle FCEO (à bâbord sur le pont). Ces systèmes sont proposés par le britannique Chess Dynamics et par le danois Terma (sous les noms de C-Fire EO et C-Fire REO). Le Sea Eagle FRCO est un système de contrôle de tir pour le canon, avec lequel des cibles aériennes, maritimes et terrestres peuvent être tirées. Le système est un radar avec télévision intégrée et caméras infrarouges. Le Sea Eagle FRCO est nouveau sur le marché. L’autre système, le Sea Eagle FCEO, n’a pas de radar mais consiste en une commande de tir entièrement électro-optique avec capteurs thermiques et téléviseurs, ainsi qu’un télémètre laser. Ce système est déjà utilisé sur plusieurs navires. Canon de 40 mm En matière de systèmes d'armes, le canon se démarque. Deux versions ont été montrées en mars. Un système d'arme plus léger était visible dans les illustrations, mais un Bofors de 40 mm était une alternative dans la présentation. Ce canon semble maintenant être préféré, car le système d’armes antérieur a été remplacé par le canon naval BAE Systems / Bofors 40 Mk4. Et c’est une réelle amélioration, quelque chose dont cette plate-forme avait besoin et avec laquelle le navire a beaucoup plus de «mordant» que d’habitude avec les navires de lutte contre les mines occidentaux. Les autres systèmes d'arme sont des mitrailleuses télécommandées.Focus sur la Belgique et la France, éventuellement collaboration avec les Pays-Bas En ce qui concerne la construction, la maintenance et l'exportation des navires, la France et surtout la Belgique occupent une place centrale. "Le consortium sera basé en Belgique à long terme. Cette décision stratégique repose sur les structures spécifiquement mises en place en Belgique, Naval Group Belgium et ECA Robotics Belgium", indique Belgium Naval & Robotics. La filiale bruxelloise de Naval Group devient le centre de connaissances et la business unit MCM du groupe. Bien que les navires soient construits en France, la partie de la boîte à outils (donc sans le drone volant de Saab) sera entièrement construite en Belgique. Belgium Naval & Robotics voit de nombreuses opportunités dans le domaine de l’exportation. "Des équipes d'ingénierie, de gestion de projets industriels et de marketing seront installées en Belgique. Cela permettra au pays de maximiser les avantages liés à l'exportation des solutions développées dans le cadre du programme, car la valeur marchande actuelle des chasseurs de mines est d'environ 6 milliards d’euros sur une période de 10 ans. La référence MCM belgo-néerlandaise constitue donc un avantage concurrentiel décisif pour les exportations, compte tenu de la position de leader de la Belgique dans ce domaine en Europe et au sein de l’OTAN. " Comme le secrétaire d'État a déjà répondu aux questions de la Chambre des représentants, la Défense belge n'utilisera pas d'institutions de recherche et de connaissance néerlandaises. Il appartient au groupe naval ou aux entreprises néerlandaises de participer à ce projet. Le consortium affirme que cela ne peut en aucun cas être exclu: "De plus, des partenariats possibles peuvent être établis avec des partenaires industriels et de recherche néerlandais." Clic sur l'image pour l'agrandir (Image: Belgium Naval & Robotics) Toolbox (Boîte à outils) Bien que la plate-forme dure le plus longtemps, la boîte à outils avec tous les drones est bien sûr la plus importante pour le déminage. Cette boîte à outils, fournie en grande partie par ECA, comprend des drones de surface sans équipage (USV) du type USV Inspector 125, des drones sous-marins télécommandés (ROV) Seascan qui doivent identifier les mines et le (ROV) K-Ster C qui doit les neutraliser. L'USV peut également remorquer le sonar T18-M et peut être utilisé comme dragueur de mines (traduit à tort par "bateau de dragage"). Selon les besoins, il existe également des systèmes autonomes pouvant se déplacer indépendamment de l'USV. C'est e drone sous marin autonome (AUV) A18-M, de taille moyenne introduit l'année dernière. Pour lancer l'USV et les drones ou pour les ramener à bord du MCMV, ECA a développé un système de lancement et récupération (LARS). Grâce aux logiciels de Naval Group et de ECA, les drones peuvent communiquer entre eux et avec le vaisseau mère. Ils peuvent également visualiser, traiter et contrôler les systèmes depuis le centre de commande. La vue de côté montre la structure: un pont bas et une structure plus haute au milieu du navire. Ici, vous pouvez également voir les deux propulseurs d'étrave avant et le propulseur d'étrave arrière, qui permettent de rester bien au même endroit (pour que le navire ne dérive pas). (Image: Belgium Naval & Robotics) Le LARS soulève un USV ici du côté tribord du navire. Le radar 2D BAE Systems AWS-10 peut être vu tout en haut. (Image: Belgium Naval & Robotics) (Image: Belgium Naval & Robotics) Vous pouvez voir ici que, comme quelqu'un l'a souligné à juste titre dans les commentaires d'il y a quelques mois, les gaz d'échappement sont dirigés vers le pont de l'hélidrone. Cela peut entraîner des perturbations de l'air et de la turbulence. Surtout pour les hélidrones beaucoup plus légers qu'un hélicoptère, cela peut être difficile. Alors peut-être que nous verrons un autre changement là-bas. (Image: Belgium Naval & Robotics) Le LARS fonctionne avec un type de grue pivotante qui doit soulever l'USV dans son garage. (Image: Belgium Naval & Robotics) Source : marineschepen.nl Modifié le 25 mai 2019 par wielingen1991 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 25 mai 2019 Share Posté(e) le 25 mai 2019 (modifié) Le 24/05/2019 à 17:10, g4lly a dit : Les CMT avaient un déplacement volontairement très très réduit ... pour ne pas déclencher les mines de fond a pression. Merci de l'avoir rappeler .....alors l'effet de fond lié à la vitesse et au déplacement on en tient compte aussi lors essais sur base de vitesse par fond de - de 80 m pour se mettre à l'abri des perturbations/corrections de l'effet de squat. Modifié le 26 mai 2019 par ARMEN56 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 25 mai 2019 Share Posté(e) le 25 mai 2019 6 hours ago, wielingen1991 said: L’excellent site néerlandais "marineschepen.nl" a publié des infos infos et des nouvelles images sur les futurs navires MCM traduction google de l'article : 40mm? La logistique néerlandaise va prendre cher. Voyons voir... Dans leur marine, ils ont du 7.62, 12.7, du 30mm, du 76 et du 127 auquel on ajout du 40mm. À ça, on peut ajouter les 35mm, 120 et 155mm de l'armée et les 20mm, 25mm et 30×113 et je crois qu'on a quasiment tous les calibres un tant soit peu populaire dans l'OTAN/UE, à 3 exceptions: 57mm Bofors, 27mm Mauser et 105mm. Pas mal... PS: pour ceux qui veulent, il y a aussi du .300 BLK et du .338 LM mais c'est plus anecdotique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 25 mai 2019 Share Posté(e) le 25 mai 2019 il y a 4 minutes, mehari a dit : 40mm? La logistique néerlandaise va prendre cher. Voyons voir... Dans leur marine, ils ont du 7.62, 12.7, du 30mm, du 76 et du 127 auquel on ajout du 40mm. À ça, on peut ajouter les 35mm, 120 et 155mm de l'armée et les 20mm, 25mm et 30×113 et je crois qu'on a quasiment tous les calibres un tant soit peu populaire dans l'OTAN/UE, à 3 exceptions: 57mm Bofors, 27mm Mauser et 105mm. Pas mal... PS: pour ceux qui veulent, il y a aussi du .300 BLK et du .338 LM mais c'est plus anecdotique. dans la marine t'oublies le 81 (mortiers du Korps mariniers) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 25 mai 2019 Share Posté(e) le 25 mai 2019 1 minute ago, Fusilier said: dans la marine t'oublies le 81 (mortiers du Korps mariniers) J'ai pas compté les mortiers (sinon, il y a aussi du 60 et du 120 dans l'armée) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 Depuis le mois de mars, le bateau-mère a perdu 14 mètres de long ( il est passé de 95 à 81 mètres) mais il a gagné 2 mètres de largeur, en passant de 15 à 17 mètres : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 Le 25/05/2019 à 22:04, mehari a dit : 40mm? La logistique néerlandaise va prendre cher. Voyons voir... Dans leur marine, ils ont du 7.62, 12.7, du 30mm, du 76 et du 127 auquel on ajout du 40mm. À ça, on peut ajouter les 35mm, 120 et 155mm de l'armée et les 20mm, 25mm et 30×113 et je crois qu'on a quasiment tous les calibres un tant soit peu populaire dans l'OTAN/UE, à 3 exceptions: 57mm Bofors, 27mm Mauser et 105mm. Pas mal... PS: pour ceux qui veulent, il y a aussi du .300 BLK et du .338 LM mais c'est plus anecdotique. En plus du 40mm, il devrait y avoir deux tourelleaux téléopérés Sea deFNder : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 Pour ceux qui se demande a quoi peut bien servir un canon sur un navire "démineur" ... Au delà de l'auto défense ... le canon est utile pour détruire des mine flottante ou entre deux-eaux ... de manière facile et rapide. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 Dans les commentaires sur le site "marineschepen.nl" les internautes regrettent que le navire MCM ne soit pas équipé d'un hangar pour hélidrone ! Et c'est vrai qu'à 1ère vue on ne voit de hangar dans la cloison au contact du pont-hélico, alors en regardant bien on distingue une double porte : Voici l'agrandissement : Ce n"est pas très net mais il y a bien une double porte pour un hangar à hélidrone. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 il y a 21 minutes, wielingen1991 a dit : Ce n"est pas très net mais il y a bien une double porte pour un hangar à hélidrone. Il serait étonnant que ce genre de spécification ne fasse pas partie du cahier de charges d'un navire de chasse aux mines. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 il y a 2 minutes, Fusilier a dit : Il serait étonnant que ce genre de spécification ne fasse pas partie du cahier de charges d'un navire de chasse aux mines. Absolument, ça n'aurait aucun sens. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 L’intelligence artificielle va aussi être "fortement" utilisée dans la chasse aux mines avec les drones, surtout pour ce qui est des drones sous-marins autonomes (AUV) qui devront détecter puis classifier eux-même tout ce que leur sonar à ouverture synthétique rencontrera durant le balayage du fond marin. Pour le moment, avec un CMT, c'est toujours un opérateur humain qui se charge de la détection puis de la classification à l'aide du sonar de coque et/ou du spvds (le même sonar que celui de coque qui est cette fois mobile mais toujours relié par un cable au CMT), mais avec les drones sous-marins autonomes, l'opérateur à bord du bateau-mère (à plus de 10km de là) n'entrera en fonction que lorsque le drones lui signalera (via message par ondes acoustiques relayé par un USV sur la zone de chasse) qu'il a détecté un objet suspect sur le fond marin, à ce moment-là l'opérateur à bord du bateau-mère enverra à l'endroit, où le drone sous-marin a détecté l'objet suspect, un drone de surface équipé d'un ROV pour aller identifier visuellement l'objet en question, et si il s'agit bien d'une mine alors l'opérateur enverra un autre ROV mais cette fois pour neutraliser la mine. C'est toujours le même principe de la chasse aux mines, en 1 détection, en 2 classification, en 3 identification et en 4 neutralisation, sauf qu'avec les drones sous-marins autonomes les 2 premières phases seront désormais uniquement à la charge de l’intelligence artificielle du drone ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yamato Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 (modifié) Je n'y connais presque rien, alors quand on parle de détection c'est lorsque quelque chose "d'anormal" est trouvé, pour la neutralisation c'est assez clair mais j'ai du mal à bien définir ce que sont les phases de classification et d'identification, je vois à peu près ce que c'est mais ce n'est absolument pas précis donc si quelqu'un aurait des définitions précises, je lui en serai reconnaissant Modifié le 27 mai 2019 par Yamato Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 (modifié) Il y a 1 heure, Yamato a dit : Je n'y connais presque rien, alors quand on parle de détection c'est lorsque quelque chose "d'anormal" est trouvé, pour la neutralisation c'est assez clair mais j'ai du mal à bien définir ce que sont les phases de classification et d'identification, j'ai vois à peu près ce que c'est mais ce n'est absolument pas précis donc si quelqu'un aurait des définitions précises, je lui en serai reconnaissant Pour t'expliquer le principe de la chasse aux mines, je vais utiliser ce que j'ai connu, bon ça date un peu (et les CMT ont été modernisé entretemps) mais le principe est toujours le même. Alors, sur la 1ère photo (en haut à gauche), c'est le sonar du CMT qui en fait est double, il est composé d'un sonar de détection avec une portée de 900 mètres et d'un sonar de classification avec une portée de 300 mètres (photo n°2), alors c'est le sonar de détection qui détecte en premier lieux puisqu'il voit plus loin (mais comme sa portée est plus grande sa précision, donc le rendu en image sur l'écran de la console de détection est moins bon), et donc si le sonar de détection trouve quelque chose d'intéressant (suivant les dimensions de l'objet, la surbrillance, la forme, etc...) le CMT se dirige alors vers l'objet suspect et dès qu'il est à sa portée c'est le sonar de classification qui prend le relais (le rendu en image sur l'écran de la console de classification est meilleur) et c'est avec ce sonar que le contact suspect va être classifié (en le visualisant sous différents angles en faisant tourner le CMT autour) comme mine possible ou comme non-mine, alors si l'objet suspect est déclaré par l'opérateur comme mine possible, on passe à la 3ème phase l'identification visuel de l'objet, et pour cela depuis la plage arrière du CMT on met un PAP à l'eau, il s'agit d'un robot sous-marin filo-guidé qui est équipé d'une caméra et de projecteurs lumineux, le PAP qui est relié par un cable au CMT envoie en direct les images de sa caméra au central opération, et ainsi on peut identifier visuellement l'objet, et si c'est une mine, alors on passe à la 4ième phase la neutralisions de la mine, et pour cela le PAP est équipé d'une charge explosive qu'il largue a proximité de la mine, puis le PAP retourne au CMT et depuis le CO ils font sauter la charge et la mine avec. Pour la 4ème phase, la neutralisation, ça peut être fait directement par des plongeurs démineurs. Voilà, si tu as des questions n'hésites pas. Modifié le 27 mai 2019 par wielingen1991 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yamato Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 il y a 19 minutes, wielingen1991 a dit : Pour t'expliquer le principe de la chasse aux mines, je vais utiliser ce j'ai connu, bon ça date un peu (et les CMT ont été modernisé entretemps) mais le principe est toujours le même. Alors, sur la 1ère photo (en haut à gauche), c'est le sonar du CMT qui en fait est double, il est composé d'un sonar de détection avec une portée de 900 mètres et d'un sonar de classification avec une portée de 300 mètres (photo n°2), alors c'est le sonar de détection qui détecte en premier lieux puisqu'il voit plus loin (mais comme sa portée est plus grande sa précision, donc le rendu en image sur l'écran de la console de détection est moins bon), et donc si le sonar de détection trouve quelque chose d'intéressant (suivant les dimensions de l'objet, la surbrillance, la forme, etc...) le CMT se dirige alors vers l'objet suspect et dès qu'il est à sa portée c'est le sonar de classification qui prend le relais (le rendu en image sur l'écran de la console de classification est meilleur) et c'est avec ce sonar que le contact suspect va être classifié (en le visualisant sous différents angles en faisant tourner le CMT autour) comme mine possible ou comme non-mine, alors si l'objet suspect est déclaré par l'opérateur comme mine possible, on passe à la 3ème phase l'identification visuel de l'objet, et pour cela depuis la plage arrière du CMT on met un PAP à l'eau, il s'agit d'un robot sous-marin filo-guidé qui est équipé d'une caméra et de projecteurs lumineux, le PAP qui est relié par un cable au CMT envoie en direct les images de sa caméra au central opération, et ainsi on peut identifier visuellement l'objet, et si c'est une mine, alors on passe à la 4ième phase la neutralisions de la mine, et pour cela le PAP est équipé d'une charge explosive qu'il largue a proximité de la mine, puis le PAP retourne au CMT et depuis le CO ils font sauter la charge et la mine avec. Pour la 4ème phase, la neutralisation, ça peut être fait directement par des plongeurs démineurs. Voilà, si tu as des questions n'hésites pas. Super explication, le flou que j'avais est complètement parti, dans l'immédiat je n'ai pas de questions qui me viennent à l'esprit, je reviendrai si j'en ai mais déjà merci Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 il y a 6 minutes, Yamato a dit : Super explication, le flou que j'avais est complètement parti, dans l'immédiat je n'ai pas de questions qui me viennent à l'esprit, je reviendrai si j'en ai mais déjà merci Alors,, les CMT ont été modernisé entre 2000 et 2010 , ils ont reçu un nouveau sonar de coque ainsi qu'un spvds (c'est un sonar auto propulsé relié par un cable au CMT) ce sonar peut donc se déplacer sous l'eau, ce qui est pratique pour mieux classifier des objets suspects détectés.. Bref, le matos employé est beaucoup plus moderne mais le principe des 4 phases reste toujours le même. Et pour ce qui est des drones sous-marins autonomes, là on va encore passer un cap dans la modernité du matos, le principe de la chasse aux mines restera toujours le même avec les 4 phases (détection, classification, identification et neutralisation) mais les sonar et les différents capteurs employés par les drones sous-marin autonomes sont tellement puissants (sonar à balayage latéral, sonar à ouverture synthétique, sondeur multi-faisceaux, etc.. ) qu'ils permettent de cartographier (ou scanner) en 3D le fond marin, et donc avec un tel niveau de détail tout les objets divers qui se trouvent sur le fond marin seront analysés par l'intelligence artificielle du drone et seront classifiés soit comme non-mine ou comme possible-mine. Sur la vidéo ci-dessous on voit en animation un drone sous-marin autonome occupé à cartographier le fond marin avec son sonar à balayage latéral : et quand le drone a détecté un objet suspect, il l’analyse convenablement (sa taille, sa forme, etc...) et si l'objet n'est pas considéré comme une mine, alors le drone continue sa mission : 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yamato Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 il y a 16 minutes, wielingen1991 a dit : sonar à balayage latéral, sonar à ouverture synthétique, sondeur multi-faisceaux, etc.. Je vais faire des recherches sur ces termes là, en plus des sonars mono/bi/multistatiques. Pour ces derniers le principe est assez simple si c'est bien ce que dit wiki: "Après la classification statique, on peut aussi distinguer les sonars selon s’ils sont monostatiques ou bistatiques. Dans le cas monostatique, l’émetteur et le récepteur du sonar ont en commun l’électronique et l’antenne, on parle ici de transducteurs, qui peuvent à la fois transformer une énergie acoustique en énergie électrique et faire l’inverse. Et dans le cas bistatique, l’émetteur et le récepteur sont distincts. Par exemple dans le cas du sonar de coque, l’énergie acoustique est émise et reçue par le même système, contrairement aux télécommunications sous-marines, où l’énergie acoustique émise en un point est reçue par un capteur à un autre point." Pour les sonars à balayage latéral, le principe est bien comme les futurs barracuda et leurs antennes de flancs? (bien que la précision et l'objectif ne soient peut-être pas les mêmes) ce sont bien de "simples" sonars de flancs si j'ai bien compris? Wiki donne cette définition: "Le sonar latéral est un émetteur-récepteur d'ondes acoustiques, qui présente l'avantage de visualiser les fonds sur une largeur importante. Le sonar à balayage latéral se compose : - d'un « poisson » cylindrique, en métal profilé, pourvu d'ailerons de stabilisation, tracté par un navire - de deux transducteurs latéraux situés sur les flancs du poisson, émettant et recevant les ondes acoustiques. - d'un équipement de visualisation, d'enregistrement et de traitement du signal à bord du navire. Le signal acoustique réfléchi par les fonds marins est restitué à bord du navire sur écran. On obtient ainsi des informations sur la forme et la nature du fond. Les deux transducteurs latéraux émettent des faisceaux sonores extrêmement fins, d'un degré d'ouverture dans le plan horizontal, de 20 à 50° d'ouverture dans le plan vertical, et de courte durée. Les ondes sonores se propagent dans l’eau et sont réfléchies par le fond vers les transducteurs du poisson. L’écho ainsi recueilli au cours du temps est une représentation de la réflectivité du fond et de la présence d'irrégularité ou petits obstacles. On peut ainsi construire faisceau après faisceau une image des fonds marins. Ce système est utilisé par les hydrographes, par exemple pour rechercher des épaves, ou bien pour cartographier les fonds marins. C’est un outil très utile car il apporte une vision du fond comparable à de la photographie aérienne du sol." Pour les termes de "sonar à ouverture synthétique" et "sondeur multi-faisceaux", je vais tenter de trouver quelque chose, je voudrais pas poser trop de questions non plus Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 27 mai 2019 Share Posté(e) le 27 mai 2019 2 minutes ago, Yamato said: Pour les sonars à balayage latéral, le principe est bien comme les futurs barracuda et leurs antennes de flancs? Absolument pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yamato Posté(e) le 28 mai 2019 Share Posté(e) le 28 mai 2019 il y a 35 minutes, g4lly a dit : Absolument pas. La vidéo de @wielingen1991 est très claire pour comprendre, c'était juste pour trouver un équivalent mais peu importe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wielingen1991 Posté(e) le 28 mai 2019 Share Posté(e) le 28 mai 2019 Il y a 6 heures, Yamato a dit : Pour les sonars à balayage latéral, le principe est bien comme les futurs barracuda et leurs antennes de flancs? Non, le sonar à balayage latéral (comme il est dit dans la définition de wikipedia que tu as publié) sert à scanner le fond marin. Il permet d’obtenir une image très détaillée du fond marin. Donc, il est très intéressant pour la chasse aux mines et pour la recherche scientique qui cartographie le fonds des mers et des océans. La grande différence entre un sonar de chasse aux mines et un sonar asm, c'est la fréquence d'émission du sonar. Pour la chasse aux mines, ce sera les hautes fréquences (plusieurs dizaines ou centaines de kHz) qui sont rapidement absorbées par l'eau de mer (plusieurs centaines de mètres) mais, qui en revanche, permettent la détection de petits objets et peuvent ainsi réaliser de véritables images (cartographie) du fond marin. Alors, que les sonars des frégates asm utiliseront eux des fréquences allant de moyennes (sonar de coque) jusqu'à très basse (sonar remorqué), plus on descend en fréquence et plus les distances de détection sont grandes, mais plus on descend en fréquence et plus on perd en finesse et les antennes deviennent très grandes et très lourdes. En pratique, les sonars actifs très basse fréquence (ATBF) ne descendent guère en dessous de 3 kHz. Les portées de détection n'excèdent pas quelques dizaines de kilomètres (dans les zones de convergence). Mais la difficulté pour les sonars tient au fait que l'eau de mer n'est pas un milieu homogène. D'une part, la propagation du son dans l'eau de mer est perturbée par le relief du fond, les animaux marins et le plancton. D'autre part, la célérité du son varie en fonction de la température (la bathythermie) et de la pression (et marginalement de la salinité). Ces paramètres varient avec la profondeur mais, entre 30 ou 100 mètres, se trouve généralement une limite marquée, appelée la thermocline, et qui divise l'eau chaude de la surface de l'eau froide du fond. L'onde générée par un sonar d'un côté de la thermocline est réfléchie par celle-ci. Ce phénomène n'existe pas dans les eaux côtières peu profondes, mais les échos sur le fond sont alors très gênants. Au-delà de cette thermocline, la température devient constante, mais les ondes sont soumises à l'influence de la pression qui va les « redresser » vers la surface, créant ainsi des zones de convergence (ZC). Les ondes sonores ne suivent donc pas des trajets rectilignes sur le plan vertical, (et aussi à grande distance sur le plan horizontal) et créent ainsi selon les conditions bathythermiques des « zones d'ombre » sonores, utilisées par les sous-marins et des zones de détections annulaires (les ZC) favorables à la détection. Pour cette raison, les bâtiments de lutte anti sous-marine utilisent à la fois des sonars de coque et des sonars remorqués, dont le « poisson » est immergé à quelques centaines de mètres pour « éclairer » par en dessous la thermocline. Ces bâtiments utilisent aussi des sonars passifs remorqués. (source : wiki) Alors, pour ce qui est des sous-marins, en principe ils ne travaillent "jamais" en actif parce que la mise en œuvre d'un sonar actif rend son porteur détectable et identifiable, puisque émettant un son très caractéristique. Il n'est pour cette raison pratiquement pas utilisé par les sous-marins, qui mettent en œuvre plusieurs types de sonars passifs. Pour résumer, un sous-marin écoute toujours tout les bruits autour de lui mais n'émet jamais pour rester discret. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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