Wallaby Posté(e) le 31 mars 2018 Share Posté(e) le 31 mars 2018 http://www.sixthtone.com/news/1001995/energy-rich-sichuan-demolishes-dams-to-protect-parks (28 mars 2018) La province de Sichuan fait démolir les petites centrales hydroélectriques construites sans autorisation dans les parcs naturels : Beaucoup de barrages ont été construits par des investisseurs privés dans l'espoir de vendre de l'électricité au réseau de l'État - mais en l'absence de réglementation, tant de stations microhydroélectriques ont été construites que la province a maintenant plus d'électricité qu'elle ne sait quoi faire. Pour faire face à la surabondance d'énergie, certaines régions ont commencé à introduire des industries à forte intensité énergétique, telles que les usines chimiques et les mines de cryptomonnaies. En juillet dernier, après la découverte de plusieurs mines et centrales hydroélectriques non autorisées dans une réserve naturelle de la province du Gansu au nord-ouest du pays, les ministères nationaux de l'environnement et de l'eau ont procédé à des inspections dans les 446 parcs nationaux du pays. Le Sichuan et le Yunnan voisin sont riches en eau et, en tant que tels, ont les capacités installées les plus élevées du pays. Mais les gouvernements des deux provinces ont annoncé l'an dernier leur intention de freiner le microhydroélectrique, citant des préoccupations croissantes en matière d'environnement. Le Sichuan a même interdit tous les futurs projets microhydoélectriques. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 1 avril 2018 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 avril 2018 http://foreignpolicy.com/2018/03/21/nobody-knows-anything-about-china/ Tradoche rapide En tant qu'étranger en Chine, vous vous habituez à entendre les autochtones vous rétorquez que "vous ne connaissez rien à la Chine". C'est souvent une réaction réflexe à un problème moderne, ou en défense de l'un des nombreux mythes que les enfants de la Chne continentale apprennent comme étant des faits indisputable sur le monde. Mais c'est vrai. Nous ne connaissons rien à la Chine. Et les Chinois non plus ; pas même leur gouvernement. Nous ne connaissons pas la Chine parce que, de manières qui ne sont souvent pas reconnues, presque toutes les informations publiées par ou à propos du pays est non-fiable, partielle, ou déformée. La taille immense du pays, combinée avec un régime de censure toujours croissante et une paranoïa omniprésente concernant le partage d'information, handicape lourdement notre capacité à connaître la Chine. Les chiffres officiels sont lissés à maintes reprises à la fois pour des raisons de propagande et pour des ambitions carriéristes. Cela concerne autant les Chinois que les étrangers ; il peut être plus facile pour des citoyens chinois d'accéder à une information, mais chercher cette information peut avoir un coût plus élevé. Par exemple, nous ne connaissons pas les véritables nombres pour la croissance du PIB. La croissance du PIB sert depuis longtemps à juger les carrières des hauts-fonctionnaires. Le résultat est que les valeurs concernées sont déformées à chaque niveau, car les personnes qui les rapportent sont les même que celles qui ont à profiter d'une valeur forte. Si vous additionnez les PIB fournis par les provinces, la somme est 10% supérieure à la valeur fournie en dernier lieu par le gouvernement national , valeur elle-même ajustée pour atteindre des objectifs politiques. Les gouvernements de provinces ont de plus en plus avoué avoir recourt à ça ces dernières années, mais la pratique dure depuis des décennies. Nous ne connaissons pas l'étendu des prêts risqués, dissimulés de manière routinière par les banques. Nous ne connaissons pas la composition des avoirs financiers chinois. Parfois nous n'apprenons pas qu'il y a une reprise parce que la dissimulation préalable des mauvaises nouvelles la rend invisible. Nous ne connaissons pas le coefficient Gini de la Chine. Mais les données économiques sont peut-être, ironiquement, plus fiables que les autres parce qu'on se méfie beaucoup plus de leur manque de fiabilité. Le Bureau National de Statistiques chinois s'est lui-même souvent plaint de rapports truqués et essaie désormais d'obtenir les données des provinces sans passer par des intermédiaires. Il y a eu des opérations de nettoyage et des tentative de correction des erreurs, toutefois la dérive idéologique et paranoïaque du Parti peut fait faire obstacle à ces efforts. Mais ce que nous ne connaissons pas s'étend bien au delà de l'économie. Prenez n'importe quel secteur en Chine et vous trouverez des informations publiques déformées ou passées sous silence ; allez voir les autorités compétentes et elles admettrons souvent les pratiques les plus choquantes en privé. Nous ne connaissons pas la véritable taille de la population Chinoise à cause de la reluctance à inscrire à l'état civil des seconds enfants non-approuvés, ou pour le bureau de planification familiale à annoncer qu'ils ont échoué à contrôler les naissances. Nous ne savons pas où ces gens se trouvent, les cantons ruraux ayant intérêt à déclarer une population supérieure pour recevoir plus de subventions des échelons supérieurs du gouvernement, tandis que les districts urbains déclarent des chiffres plus bas pour rester sous les objectifs de contrôle de la population. La population officielle de Pékin est 21,7 millions, elle pourrait être en fait de 30 à 35 millions. Des dizaines, voire des centaines, de millions de migrants sont officiellement à la campagne mais réellement dans les villes. (Peut-être. Nous ne connaissons pas l'étendue des récentes expulsions hivernales des pauvres des métropoles.) Nous ne savons pas si ces gens respirent de l'air pur et boivent de l'eau potable parce que les données environnementales sont pleines de trous. Nous ne connaissons rien à la politique de haut niveau en Chine. Au mieux, nous pouvons faires, comme moi, des hypothèses éclairées. Nous ne connaissons pas comment fonctionnent les politiques internes du Zhongnanhai, l'équivalent chinois du Kremlin. Les politiciens chinois n'écrivent pas leurs mémoires pleines de révélations ; les journalistes chinois ne peuvent pas écrire des ouvrages comme Le Feu et la Fureur, What it Takes, ou même Game Change. Nous ne savons pas si Xi Jinping cherche véritablement la prospérité et la puissance de la Chine, ou bien seulement la sienne. Nous ne savons pas si les hauts fonctionnaires ciblés dans les campagnes "anti-corruption" étaient réellement plus corrompus, lascifs, ou déloyaux que la moyenne ; ou s'ils étaient tout simplement des adversaires politique de Xi. Nous ne connaissons pas l'étendue du factionnalisme au sein du Parti Communiste Chinois, quoique nous savons combien de fois son existence est condamnée... par Xi et sa faction. Nous ne savons même pas si les hauts-fonctionnaires qui chantent les louanges de Xi croient réellement ce qu'ils disent, ou si plus simplement ils sont motivées par la peur ou l'arrivisme. Nous ne savons pas ce que les gens pensent. Nous ne savons pas si les personnes interviewées soutiennent vraiment leur gouvernement ou bien fournissent des réponses prudentes aux questions posées par un étranger dans un pays répressif. Nous ne savons pas pourquoi les Chinois disent aux instituts de sondages qu'ils font plus confiance aux autres que dans n'importe quel autre pays du monde, alors qu'en pratique la paranoïa au sujet des intentions des autres est si répandue que les personnes âgées ne reçoivent pas d'assistance dans les rues de peur que ce soit des escrocs, et que des enfants comme la petite Wang Yue sont abandonnés à leur sort quand une voiture les renverse. Nous ne connaissons pas le véritable budget de la défense. Nous ne connaissons les conditions de vie quotidienne dans l'armée chinoise car les restrictions placés sur la couverture des actualités militaires et sur la parole des soldats sont encore plus strictes que pour les civils. Nous ne connaissons pas la qualité réelle des écoles chinoises parce que les statistiques qui circulent, fournies par le PISA, et qui placent la Chine au premier rang mondial, furent prisent à une étude portant sur un petit groupe de grandes écoles à Shanghai. Dès que l'étude fut étendue à Pékin et des provinces riches, les résultats chutèrent brusquement. (La complaisance de PISA à accepter un échantillon aussi peu représentatif est typique de la naïveté et de la docilité de nombreuses ONGs étrangères, tout particulièrement dans l'éducation, dès qu'il s'agit de la Chine; j'ai vu de nombreux éducateurs se laisser berner par un Potemkinisme évident, allant jusqu'à croire que le Beijing No. 4 High School (un établissement prestigieux, comparable à Eton College) était un "lycée publique typique de la Chine".) Nous ne connaissons pas l'étendue de l'effondrement de l'éducation rurale. Nous ne connaissons pas les véritables statistiques d'alphabétisation, entre autre parce que la façon de la mesurer diffère entre les villes et les campagnes (une astuce fréquente pour de nombreux indicateurs). Nous ne connaissons pas les véritables statistiques criminelles, tout particulièrement dans les villes, qui pourraient ne représentait de 2,5% du total réel. Nous ne connaissons pas le bilan des victimes de l'insurrection Ouïghour dans le Xinjiang, où les hauts-fonctionnaires locaux, d'après les dires d'un expert gouvernemental sur le terrorisme, "tordent les chiffres autant que durant le Grand Bon en Avant"; et nous ne savons pas non plus combien de gens sont actuellement détenus dans des "camps de rééducation". (Au passage, nous ne savons pas combien de personnes périrent dans le Grand Bon en Avant, entassés dans des tranchées dans les villages ou abandonnés dans les prairies désertées : les 16,5 millions jadis officiellement reconnus, ou les 45 millions estimés par certains historiens.) Et nous ne savons pas ce que nous ne savons pas. Ce sont les inconnues connues, mais les inconnues inconnues sont tout aussi angoissantes. Les plus grands scoops, ceux qui vont secouer ou transformer la Chine et le monde, échappent peut-être en ce moment même à notre sagacité. Les reporters étrangers sont restreint à quelques cités, surtout Pékin, Shanghai, et Shenzhen ; ils sont suivis et harcelés quand ils voyagent ailleurs dans le pays et trouvent tout particulièrement difficile d'atteindre la campagne. (D'après les chiffres officiels de la population, Pékin et Shanghai, souvent décris comme la normale de la nouvelle Chine, abritent moins de 4 pourcent des habitants du pays.) La situation pour les journalistes chinois est encore pire ; une capacité très limitée à mener du journalisme d'investigation dans les années 2000 a été presque anéantie par des autorités déterminées à ce qu'il n'y ait aucune forme de supervision en dehors du Parti. La peur prend les gens à la gorge ; ceux qui donnaient des noms s'expriment maintenant de manière anonymes, là où beaucoup d'autres ne parlent pas du tout. Nos sources d'informations, qui n'ont jamais été plus qu'un ruisselet ténu, se sont asséchées presque totalement sous un régime de censure de plus en plus serrée. La plateforme de média social Weibo fut jadis une fenêtre sur les doléances et les scandales des provinces, elle est maintenant massivement censurée. Des groupes de discussions privés sur WeChat, un service de messagerie à la croissance fulgurante, l'a remplacée ; mais l'année dernière ils furent à leur tour soumis à la censure de masse. Tout cela rend d'autant plus impressionnant le travail de ceux qui arrivent à extraire des données économiques ou politiques crédibles, comme le maître chercheur Adrian Zenz. Et tandis que le gouvernement ferme toute source d'information échappant à son contrôle, nous ne pouvons que nous demander ce qu'il connait lui-même. Les hauts-fonctionnaires locaux ont toujours demandé d'énormes quantités de données ; il n'est pas inhabituel de recevoir des demandes telles que "faites la liste de quiconque assiste à des cérémonies religieuses dans votre district, et où". Mais le système a toujours déformé l'information qu'il envoie, même en interne, et peut-être plus encore maintenant que Xi a établi une dictature absolue. Li Keqiang, le Premier Ministre chinois (de plus en plus insignifiant, d'après nous) s'était plaint à des diplomates américains en 2017 de son incapacité à obtenir des informations économiques de base sur la province dont il était alors le dirigeant, et de son besoin d'envoyer des amis et des collègues dans des voyages de renseignement discrets. La solution du gouvernement est de mettre de plus en plus sa foi dans le "big data", croyant qu'en passant outre les fonctionnaires de plus bas niveau il est possible d'obtenir les informations directement à leur source. D'immenses quantités d'argent sont investies dans le "big data", y compris des efforts de police prédictive et la surveillance à grande échelle des dissidents. Le gouvernement exige des firmes chinoises, et des firmes étrangères présentes en Chine, qu'elles conservent et fournissent des données à grande échelle. Mais "big data" est aussi enclin aux distortions systématiques, à la confiance déplacée, et à la plus ancienne règle informatique : si on rentre n'importe quoi, on obtient n'importe quoi. Comme l'économiste Josia Stamp le rappelait d'une autre puissance essayant de contrôler un immense territoire pas des moyens oppressifs, "le Gouvernement des Indes Britanniques est très friand de statistiques. Il les collecte, les additionne, les élève à la nième puissance, en prend la racine cubique, et prépare de merveilleux diagrammes. Mais il ne faut jamais oublier que chacun de ces chiffre vient en premier lieu du chowty dar, le veilleur du village, qui écrit ce qu'il veut." Est-ce que la technologie va permettre, aujourd'hui, au gouvernement chinois de faire mieux ? Nous ne le savons pas. 6 9 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 1 avril 2018 Share Posté(e) le 1 avril 2018 (modifié) @Kelkin Excellent, je me suis permis de faire un copié collé pour le forum 1940 FTL. Modifié le 1 avril 2018 par collectionneur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 avril 2018 Share Posté(e) le 2 avril 2018 Le 1/4/2018 à 02:25, Kelkin a dit : Mais c'est vrai. Nous ne connaissons rien à la Chine. Et les Chinois non plus ; pas même leur gouvernement. Nous ne connaissons pas la Chine parce que, de manières qui ne sont souvent pas reconnues, presque toutes les informations publiées par ou à propos du pays est non-fiable, partielle, ou déformée. La taille immense du pays, combinée avec un régime de censure toujours croissante et une paranoïa omniprésente concernant le partage d'information, handicape lourdement notre capacité à connaître la Chine. Une des raisons de fond, non évoquées dans l'article est qu'il y a probablement trop peu de journalistes étrangers en Chine : https://supchina.com/2018/03/12/kuora-the-bias-inherent-in-american-media-portrayals-of-china/ (12 mars 2018) Mais une grande partie du manque de réalisme de l'image d'ensemble que nous voyons ne concerne pas ce genre de parti pris, probablement pas la "faute" des reporters ou des médias qu'ils représentent. En grande partie, c'est structurel : il est tout simplement impossible pour un nombre relativement petit de reporters (je suppose qu'il y a peut-être 50 ou 60 reporters américains accrédités, et peut-être deux fois plus de journalistes indépendants actifs pour les médias américains en Chine) de couvrir un pays si vaste, si diversifié et si complexe "de façon réaliste". L'image ne peut être que partielle. Cela signifie qu'il y aura un processus de sélection des histoires : ils couvriront le pont qui s'effondre, et non les milliers qui ne s'effondrent pas. Ils n'écriront pas les histoires d' "homme mordu par un chien" - le banal, le quotidien. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 3 avril 2018 Share Posté(e) le 3 avril 2018 https://politica.elpais.com/politica/2018/03/04/actualidad/1520170966_204927.html (28 mars 2018) Le master à Complutense où la plupart des étudiants sont chinois. Les étudiants en journalisme de l'Université de Madrid dénoncent le faible niveau d'un diplôme dont 85% des étudiants sont asiatiques. Il est 18 heures un mercredi et les étudiants du Master d'enquête en journalisme attendent l'apparition du professeur. C'est l'un des cours obligatoires et la salle de classe est pleine à craquer. Ce qui rend l'attente unique, c'est que sauf pour cinq Espagnols assis dans les derniers rangs, ce pourrait être une salle de classe dans une université de Pékin, pleine d'étudiants chinois. Quinze minutes plus tard, certaines de ces personnes discutent, dorment ou font des achats en ligne. Le contenu n'a pas grand-chose à voir avec le nom du sujet et les Asiatiques ne semblent pas bien comprendre l'espagnol. "Ils sont arrivés à expliquer la différence entre tu et usted (vous)", dénonce Guillermo Albentosa, l'un des rares Espagnols inscrits. Sur les 120 places offertes par ce master, offert par la Faculté de journalisme de l'Université Complutense de Madrid, 102 sont occupées par des étudiants chinois. Ils représentent 85% et, outre cette nationalité, il n'y a que 15 étudiants espagnols, un de Grèce, un d'Allemagne et un autre de la République Dominicaine (18). La plupart des non-Chinois ont décidé d'arrêter d'y assister et de faire le travail à la maison parce qu'il n'y a pas d'examens. Ils se plaignent du faible niveau des classes et du manque de compétences linguistiques des étudiants asiatiques. Les étudiants chinois ne savent pas ce qu'est un meeting, ni ce qu'est le Congrès des députés, ni où se trouve Andorre. "Nous nous sentons trompés et déçus. Le niveau est honteux. La plupart des cours se résument à un cours d'espagnol, à la culture de base et des notions de journalisme de base d'abord pour eux", explique Carlos Rubio, étudiant. Les enseignants qui défendent les élèves chinois, comme Joaquín Aguirre, affirment qu'ils sont très disciplinés, qu'ils travaillent dur et qu'en raison de leur culture "seulement au début", ils ont du mal à participer. "Il y en a plusieurs qui font un doctorat. Beaucoup ont un excellent niveau et il n'y a pas de traitement préférentiel. Jorge Lozano, professeur de sciences de l'information, bien que critique du niveau d'espagnol et du nombre de ces étudiants, souligne que le coût des frais de scolarité est le principal problème. "Il est très triste que quelqu'un qui a les moyens de payer puisse s'asseoir à la table et non pas celui qui le mérite parce qu'il est le meilleur". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 7 avril 2018 Share Posté(e) le 7 avril 2018 (modifié) Pour une fois, je met un article de Spoutnik. Une ville chinoise donne une allocation aux personnes âgées qui décident la crémation au lieu d'une tombe après leur décès faute de place dans les cimetières : https://fr.sputniknews.com/amp/societe/201804061035827092-chine-allocation-incineration/ Bon, la, c'est une bonne décision, mais la suivante est plus que ''bizarre'' et me fait pensé à certaines décisions eugénistes de la première moitié du XXe S qui ont montré leurs caractères néfastes pour être polie : http://fr.euronews.com/2018/04/06/a-pekin-meme-les-spermatozoides-sont-pries-detre-communistes “Être fidèle à la cause du Parti communiste chinois”: cette exigence surprenante est désormais imposée aux donneurs d’une des principales banques du sperme de Pékin, dans un contexte de raidissement idéologique en Chine. L’injonction est mentionnée dans un appel aux dons lancé mercredi par l’Hôpital n°3 de l’Université de Pékin. Cet établissement hospitalier est affilié à la plus prestigieuse école supérieure du pays. Les donneurs potentiels ne doivent pas souffrir de maladies génétiques ou infectieuses, et avoir “un fond idéologique sain”, indique une note publiée par l’hôpital sur le réseau social WeChat. Les hommes de 20 à 45 ans désireux de donner leur sperme doivent “aimer la patrie socialiste, soutenir la gouvernance du Parti communiste, être fidèles à la cause du parti, faire preuve d’intégrité morale, avoir une bonne conduite, respecter la discipline et les lois, et n’avoir aucun problème politique”, selon la même source. Modifié le 7 avril 2018 par collectionneur 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 8 avril 2018 Share Posté(e) le 8 avril 2018 Il y a 13 heures, rogue0 a dit : PS: faudra que je me penche sur le journal SCMP. Moi qui pensait qu'il avait ses entrées (et biaisé) pro- chine continentale (car racheté par Alibaba), je dois avouer que je me suis trompé. Quelle est l'organisation du journal ? Des équipes indépendantes pour la version chinoise, et la version internationale ? http://money.cnn.com/2016/03/10/media/south-china-morning-post-weibo-blocked-alibaba/index.html (10 mars 2016) Les comptes des médias sociaux chinois du South China Morning Post (SCMP) ont été suspendus, et les sites d'information du groupe de médias ont également été bloqués en Chine jeudi. Je ne sais pas si ces comptes ont été rétablis plus tard. https://qz.com/1027234/how-alibaba-baba-is-reinventing-the-south-china-morning-post-scmp-a-114-year-old-newspaper-in-hong-kong/ (12 juillet 2017) La première année du SCMP sous la direction de son propriétaire chinois a été marquée par une vague massive de départs de personnel, la fermeture abrupte de son site Web en chinois... La modératrice a demandé à Tsai et Liu quel était le plus grand défi pour les entreprises de médias couvrant et opérant en Chine, notant que le SCMP, comme beaucoup de ses pairs occidentaux, est bloqué en Chine. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 8 avril 2018 Share Posté(e) le 8 avril 2018 (modifié) On 4/7/2018 at 8:12 AM, collectionneur said: imposée aux donneurs d’une des principales banques du sperme de Pékin, dans un contexte de raidissement idéologique en Chine. Désolé. Puéril. Pas pu m'empêcherde noter le champ lexical à thème de la phrase.... Mais tous les conservateurs le savaient: le communisme, ça s'attrape par les parents. Modifié le 8 avril 2018 par Tancrède 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Conan le Barbare Posté(e) le 8 avril 2018 Share Posté(e) le 8 avril 2018 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 avril 2018 Share Posté(e) le 9 avril 2018 https://www.nikkei.com/article/DGXMZO29160700Z00C18A4FFE000/ (9 avril 2018) En Chine, premier marché mondial du smartphone avec près de 82 millions d'appareils vendus, après une baisse de 11.7% en 2017, les ventes encore baissé de 27% durant les trois premiers mois de 2018. Les nouveaux produits manquent d'attractivité et le rythme de renouvellement moyen dépasse maintenant deux ans et demi. Jusqu'à l'arrivée de la 5G permettant de franchir un seuil qualitatif dans l'utilisation de la vidéo, le marché devrait rester stagnant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 avril 2018 Share Posté(e) le 10 avril 2018 http://www.epochtimes.fr/apres-accident-de-voiture-pietons-chinois-laissent-footballeur-russe-mourir-rue-228989.html (21 mars 2018) Le 12 mars, Moscow Evening News a rapporté que l’ancien joueur de football russe Vladimir Gerasimov, âgé de 28 ans, a été renversé par une voiture alors qu’il roulait en Chine sur un scooter électrique. Le chauffeur de la voiture a pris la fuite, laissant dans la rue M. Gerasimov grièvement blessé. Malgré le fait qu’il y avait de nombreux passants dans cette rue fréquentée, personne n’a aidé M. Gerasimov. Il est mort deux heures plus tard, toujours allongé dans la rue. http://www.yamenrunner.com/post/97652291599/victims-of-victims-will-good-samaritan-laws-put (16 septembre 2014) Il est largement perçu que les gens en Chine sont relativement réticents à aider les inconnus dans les situations d'urgence. Tous ceux qui ont vécu en Chine ont des histoires à raconter à cet égard. L'histoire que l'on entend le plus souvent est celle de l'ambulance qui doit conduire à la vitesse de l'escargot parce que les autres voitures sur la route ne cèdent pas le passage. Récemment, le débat sur les remèdes possibles pour atténuer ce phénomène désagréable a refait surface lorsqu'un étranger s'est évanoui dans le métro de Shanghai et ses compagnons de voyage, craignant peut-être une escroquerie, ont fui la scène au lieu de l'aider. Ces dernières années, il y a eu un certain nombre de cas où des passants ont effectivement aidé une personne (surtout âgée) dans le besoin, qui à son tour les a accusés d'avoir causé leur situation d'urgence. Le premier, le plus important et le plus contesté de ces incidents est l'affaire Peng Yu, qui s'est déroulée à Nanjing en 2006. Par la suite, les médias chinois se sont également intéressés à un certain nombre de cas où les spectateurs, qui craignaient prétendument des dommages-intérêts, n'ont pas aidé les gens dans des situations d'urgence. Une liste de plusieurs de ces cas peut être trouvée dans un article de Wikipedia (en chinois). Inévitablement, cela a suscité des appels à l'amélioration de la situation par la voie législative, en particulier par l'adoption de règlements tels que les "Dispositions de la zone économique spéciale de Shenzhen sur la protection des droits et des intérêts des sauveteurs". Enfin, la question se pose de savoir si l'inquiétude d'être traîné en justice est le seul élément du problème. La peur du "mafan" (les ennuis) est complexe et se compose de nombreux facteurs. Les valeurs confucéennes se sont concentrées sur la famille, le clan et les amis, donc sur les relations personnelles, mais dans une moindre mesure sur la politesse envers les inconnus. Les souvenirs historiques du Grand Bond et de la Révolution culturelle ont encore un impact sur les générations plus anciennes. Ce patrimoine est toujours vivant, même s'il y a un espoir de changement dans l'avenir. L'urbanisation et la surpopulation ont provoqué un processus d'aliénation, un détournement de la société des connaissances (shuren shehui). A long terme, ces problèmes ne peuvent pas être résolus aussi facilement avec une loi symbolique ou une campagne. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 12 avril 2018 Share Posté(e) le 12 avril 2018 Un sinologue est demandé sur le fil Océanie Pour comprendre le sens des rumeurs de base chinoise en Vanuatu:http://www.opex360.com/2018/04/10/vers-base-militaire-chinoise-pacifique-sud/ Est-ce qu'il y a un besoin/plan stratégique exprimé sur la région ? Par exemple escale logistique sur la route de l'Amérique du Sud / antarctique ? ou petit avant poste militaire pour sécuriser les intérêts chinois dans la région ? (dont la pèche) ou une grosse base pour faire ch**** les australiens et américains ? (voire les français sur la Nouvelle Calédonie) Ou était-ce simplement une occasion trop belle pour y résister ? Cad un grand port, et autorités locales influençables (petit pays de 250K habitants)? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 16 avril 2018 Share Posté(e) le 16 avril 2018 https://www.theguardian.com/world/2018/apr/12/baby-is-born-in-china-four-years-after-parents-died-in-car-crash (12 avril 2018) Un bébé nait 4 ans après la mort de ses deux parents dans un accident de voiture. http://mashable.france24.com/medias-sociaux/20180416-reseau-social-chinois-weibo-contenu-homosexuel-censure-lgbt (16 avril 2018) Le réseau social chinois Weibo revient sur sa décision de retirer tout contenu homosexuel. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 avril 2018 Share Posté(e) le 17 avril 2018 https://www.channelnewsasia.com/news/technology/analysis--trade-war-or-not--china-is-closing-the-gap-on-us-in-technology-ip-race-10135934 (13 avril 2018) La Chine a dépassé le Japon l'an dernier pour le nombre de brevets. La Chine consacre 2.1% de son PIB en recherche/développement, contre 2.75 pour les Etats-Unis et 2.35 en moyenne pour l'OCDE. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 avril 2018 Share Posté(e) le 17 avril 2018 https://www.channelnewsasia.com/news/asia/china-to-relax-foreign-ownership-limits-on-cars--other-industries-10146926 (17 avril 2018) La Chine a annoncé mardi un échéancier pour l'ouverture de son secteur manufacturier, y compris l'abolition des limites de propriété pour les constructeurs automobiles, les constructeurs navals et les avionneurs étrangers - abordant ainsi une question clé dans son différend commercial avec les États-Unis. Mais dans un autre mouvement qui pourrait exacerber les tensions, la Chine a décidé mardi d'imposer des droits antidumping provisoires sur les importations de sorgho américain. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 avril 2018 Share Posté(e) le 20 avril 2018 https://www.questionchine.net/xi-jinping-change-les-codes-et-s-installe-pour-durer?artpage=3-3 (24 mars 2018) Le 28 février dernier, Li Datong, ancien Directeur de Bing Dian (冰点 - point de congélation -) , supplément du Quotidien de la jeunesse (400 000 exemplaires) interdit depuis 2006, publiait une lettre ouverte sur Wechat, adressée aux députés de Pékin, dans laquelle il leur demandait de s’opposer à la suppression de la limitation des mandats de la présidence dont il considérait qu’elle était la plus efficace barrière au retour de la dictature personnelle. Plus précieux héritage politique de Deng Xiaoping, la restriction en phase avec la modernité, constituait selon lui, le fondement du progrès démocratique. Sa suppression révèle, dit-il, une régression politique Suscitant les quolibets des nations développées, elle sèmerait les graines du chaos à venir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 20 avril 2018 Share Posté(e) le 20 avril 2018 https://mobile.francetvinfo.fr/animaux/bien-etre-animal/chine-un-kangourou-succombe-a-des-jets-de-pierres-de-visiteurs-dans-un-zoo_2715210.html#xtref=https://www.google.com/ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 22 avril 2018 Share Posté(e) le 22 avril 2018 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 avril 2018 Share Posté(e) le 23 avril 2018 http://www.jeuneafrique.com/mag/459366/politique/lieux-de-pouvoir-dans-le-complexe-de-zhongnanhai-au-coeur-du-pouvoir-chinois/ (28 juillet 2017) Que sait-on sur Zhongnanhai, le centre du pouvoir à Pékin ? De l’extérieur, tout juste discerne-t‑on, au-delà de l’énorme muraille ocre rouge, des lacs calmes, des saules pleureurs et des Ginkgo biloba (arbres aux quarante écus). À l’intérieur se cachent des dizaines de bâtiments administratifs un peu décrépits où s’affairent les services de Xi Jinping et de Li Keqiang, le Premier ministre. L’une des rares images à avoir filtré de ces lieux est cette photo, prise en 2014, où l’on voit Xi Jinping assis à son bureau... Car Zhongnanhai ne se dévoile que très rarement aux yeux des mortels : personnalités et délégations étrangères sont généralement reçues à l’Assemblée nationale ou à la résidence de Diaoyutai. Il n’y a ni bureau de presse ni cellule de communication. Les quelques images diffusées à la télévision nationale montrent toujours le même pavillon luxueux, vu de l’extérieur – celui où sont reçues certaines délégations. C’est à l’intérieur de ces pavillons rectangulaires, de deux ou trois étages, que travaillent les fonctionnaires au service du président et du Premier ministre. On ignore jusqu’à leur nombre. En 2015, certains bureaux du gouvernement ont déménagé vers l’est de Pékin. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 avril 2018 Share Posté(e) le 24 avril 2018 @rogue0 pour compléter à propos du South China Morning Post : https://www.nytimes.com/2018/03/31/world/asia/south-china-morning-post-hong-kong-alibaba.html (31 mars 2018) Le rachat par Alibaba a permis de relancer le lectorat, mais le journal n'est toujours pas rentable. L'objectif affiché est de le rendre rentable dans 5 ans. Le journal a pour ambition explicite d'améliorer l'image de la Chine et d'éliminer les biais anti-chinois. Il est interdit en Chine continentale, traitant de sujets tabous tels que les évènements de la place Tiananmen de 1989. Son plus grand marché est les États-Unis. Une culture d'autocensure préexistait au rachat par Alibaba. L'an dernier, un article qui enquêtait sur un investisseur hongkongais utilisant possiblement ses relations avec Xi Jinping pour s'enrichir, a été censuré. La journaliste a démissionné. Interview "arrangée par le gouvernement" en février dernier de l'opposant politique Gui Minhai incarcéré. Multiplication par deux du nombre d'articles sur Jack Ma, le patron d'Alibaba. http://www.lepoint.fr/economie/la-chine-ouvre-son-ile-tropicale-de-hainan-aux-voyages-sans-visa-18-04-2018-2211683_28.php (18 avril 2018) La Chine a annoncé mercredi qu'elle autoriserait à partir du 1er mai les voyageurs étrangers en provenance de 59 pays à se rendre sans visa sur l'île tropicale de Hainan 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 24 avril 2018 Share Posté(e) le 24 avril 2018 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 avril 2018 Share Posté(e) le 26 avril 2018 https://www.swp-berlin.org/fileadmin/contents/products/comments/2018C17_khb_gdh.pdf (17 avril 2018) La "politique de connectivité mondiale" de la Chine. Les espoirs largement répandus en Occident que davantage de connexions et de partenariats génèrent inévitablement plus de réciprocité en raison de l'interconnexion croissante, ont été anéantis. Pour les planificateurs stratégiques de Pékin, les échanges avec les pays d'Amérique latine ou d'Europe de l'Est sont particulièrement prometteurs, car ils sont considérés comme moins fermement ancrés dans le système de valeurs libéral. Cela suggère que la Chine a l'intention de limiter la portée territoriale du système libéral à long terme. Les cellules du parti communiste dans les entreprises chinoises et les coentreprises sino-étrangères peuvent se manifester après un certain temps. Ce n'est qu'alors qu'il devient clair, par exemple, qu'elles influencent les décisions de l'entreprise et des ressources humaines. Les prérogatives du Parti, telles que la protection des données et l'accès à l'information, l'emportent sur les contrats et accords existants. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bat Posté(e) le 27 avril 2018 Share Posté(e) le 27 avril 2018 Citation Comment la Chine menace les musulmans ouïghours jusqu’en Belgique (ENQUÊTE) Qu’ils soient réfugiés, étudiants de nationalité chinoise ou belges, la police chinoise les piste sur notre territoire et prend leur famille restée au Xinjiang en otage. "Même en Belgique, je suis menacé par la police chinoise. À 10 000 km de là ! Notre système de sécurité est si fort qu’il peut se projeter partout.” Erkin – appelons-le comme cela (*) – est ouïghour, originaire du Xinjiang, région autonome turcophone dans l’ouest de la Chine. Réfugié en Belgique, il a trouvé un travail en Flandre et parle le néerlandais. Mais “où que tu sois dans le monde, jusqu’à ta mort, tu ne trouveras jamais la tranquillité” : tel est l’avertissement qu’“on” a voulu lui faire passer. La police chinoise l’a retrouvé. “J’ai reçu un premier message en 2013, me demandant ce que je faisais en Belgique. L’an passé, j’ai appris qu’elle avait rendu visite à plusieurs membres de ma famille pour demander des informations : mon adresse, mon e-mail, les coordonnées de mon employeur, le scan de mes papiers d’identité. Je n’ai rien envoyé.” Une vaste collecte de renseignements Erkin n’est pas le seul dans la situation. Les Ouïghours de Belgique, de France, d’Allemagne et d’ailleurs dans le monde sont joints par la police qui tient en otage leur famille restée au Xinjiang. Nous avons rencontré une dizaine d’entre eux, en Flandre, où ils vivent en majorité, à Bruxelles et en Wallonie. Réfugiés, étudiants, Belges naturalisés, ils témoignent de la manière dont la police chinoise resserre l’étau sur eux. Parfois, le téléphone sonne; à l’autre bout du fil, la voix d’un policier : “on te passe ta maman, elle a quelque chose à te dire”. Et la mère de supplier son fils ou sa fille de se tenir à carreau, de rentrer au pays ou de collaborer. Une campagne d’intimidation qui permet d’établir un état des lieux de la communauté ouïghoure partout dans le monde. “Les policiers ont expliqué qu’ils devaient faire un dossier sur tous ceux qui avaient quitté le pays et recueillir des informations sur leur vie quotidienne”, rapporte Amina, arrivée en Belgique à la faveur d’un regroupement familial. Les requêtes policières sont variées : des copies de documents officiels, des adresses en Belgique (du domicile, de l’employeur, de l’école des enfants, etc.), des informations sur les activités d’autres Ouïghours, des photos. Peridem, femme au foyer, a été contactée via l’application WeChat par des connaissances entrées dans les forces de l’ordre. “Elles m’ont dit que leur responsable les avait forcées à m’appeler. Elles voulaient mes coordonnées, celles de mes proches, de professeurs. J’ai envoyé ce qui me concernait, moi, mais pas le reste. Je leur ai dit que c’était illégal.” Adil, bien qu’il soit de nationalité belge comme près de 1 400 Chinois naturalisés en cinq ans (2012-2016), s’est trouvé confronté à la même requête. La police a d’abord interrogé ses parents au Xinjiang : “que fait votre fils à l’étranger, a-t-il des activités politiques, quelles sont ses coordonnées ?” Plus tard, elle a récupéré le contact WeChat d'Adil sur le téléphone de son papa et l'a joint pour lui proposer “un soutien financier”. “J’ai dit que j’avais un travail en Belgique et que je n’avais besoin de rien. Au départ, ces gens me parlaient de manière amicale. Mais après ils se sont énervés. Ils m’ont dit qu’ils collectaient des informations sur tous les Ouïghours de Belgique. Je leur ai répondu que je ne les aiderais pas, que j’étais belge, que je vivais dans un pays démocratique dont je ne voulais pas violer la Constitution. Ils ont alors confisqué le passeport de mes parents, puis de mon frère, et ont fait savoir qu’ils ne le récupéreraient que si je collaborais.” Ce qu’Adil a toujours refusé de faire. “Je n’ai aujourd’hui plus de contact avec ma famille.” Que d'autres Ouïghours de Belgique, sous la pression, aient livré des informations à la police chinoise “est très probable”, nous dit une source sécuritaire, ajoutant que fournir quoi que ce soit, même une copie de sa propre carte d’identité, est déjà “très grave”. “Le fait que les autorités chinoises ont ces dernières années cherché à exercer des pressions sur la diaspora ouïghoure, à la contrôler et même à l’intimider est confirmé par différentes sources. Pour cela, les autorités chinoises font appel à des espions ou à des personnes infiltrées qui sont elles-mêmes des Ouïghours”, nous explique-t-on au Commissariat général aux réfugiés et apatrides (CGRA). (...) Suite: http://www.lalibre.be/actu/international/comment-la-chine-menace-les-musulmans-ouighours-jusqu-en-belgique-enquete-5ae1ebe2cd702e6324ea9b37 2 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 27 avril 2018 Share Posté(e) le 27 avril 2018 Idem pour la France comme indiqué en début d'article, il y a eu ce type d'histoire racontée il y a quelques semaines concernant des français d'origine chinoise... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 29 avril 2018 Share Posté(e) le 29 avril 2018 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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