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il y a 7 minutes, Wallaby a dit :

Il n'a pas fait l'objet d'un culte de personnalité, mais sa personnalité a fait l'objet d'une hagiographie, c'est à dire que dans ses biographies on parle uniquement de ses mérites et on évite soigneusement de parler de ses démérites. Ce sont des biographies non critiques. Il est présenté comme un héros alors qu'il est mouillé jusqu'au cou dans les politiques de Mao.

Yang Jisheng écrit ceci :

Deng Xiaoping était alors membre du Comité permanent du Bureau politique et secrétaire général du Comité central. Zhou Enlai avait été critiqué pour son opposition à l'aventurisme, Chen Yun était également en disgrâce, et du coup un grand nombre de leurs tâches ont été confiées au secrétariat. En 1958, Deng Xiaoping est ainsi devenu le pivot du pouvoir. Pour ce qui est des « trois drapeaux rouges » [1], il était un soutien actif de Mao Zedong. Un grand nombre de politiques du Grand Bond en avant émanèrent alors du secrétariat. Cependant, lorsque les problèmes ont commencé à apparaître, Deng Xiaoping a réussi à y faire face de façon pragmatique, tout en maintenant son soutien aux « trois drapeaux rouges ». Les articles et ouvrages publiés après la politique de réforme et d'ouverture [lancée en 1978 et dont il est considéré comme le père] évitent cependant soigneusement d'évoquer son rôle pendant le Grand Bond en avant.

[Stèles, Seuil, 2012, p.67]

[1] La ligne générale, le Grand Bond en avant, les communes populaires, voilà ce que recouvrait alors l'expression les « trois drapeaux rouges ». Ce sont les trois étandards politiques qui devaient conduire la Chine au communisme et l'ont conduite au fanatisme de 1958 - et ont été la cause directe de la Grande Famine. [ibid. p.39]

Croyez moi qu'une culte de personnalité, c'est vraiment autre chose qu'une pauvre biographie manipulé. Ca serai comme comparé une petite lance roquette contre une petite bombe A.

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il y a 47 minutes, koojisensei2 a dit :

Croyez moi qu'une culte de personnalité, c'est vraiment autre chose qu'une pauvre biographie manipulé. Ca serai comme comparé une petite lance roquette contre une petite bombe A.

Et se genre de "manipulation" biographique est pas propre aux pays totalitaire sauf si tout autre version est interdite, on en fait autant chez nous.

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il y a une heure, nemo a dit :

t se genre de "manipulation" biographique est pas propre aux pays totalitaire sauf si tout autre version est interdite, on en fait autant chez nous.

Du style le passé de François Mitterrand qui a mis bien longtemps avant de remonter à la surface. Je trouve qu'il est temps de faire remonter à la surface le passé de Deng Xiaoping. C'est d'autant plus difficile que Deng Xiaoping est idolâtré non seulement en Chine, mais aussi, voire encore plus en Occident. Pensez : l'homme qui a remis la Chine sur les rails du capitalisme! Comment cet homme-là pourrait-il ici, en Occident, être autre chose qu'un super-héro de bande dessinée ?

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il y a une heure, Wallaby a dit :

Du style le passé de François Mitterrand qui a mis bien longtemps avant de remonter à la surface. Je trouve qu'il est temps de faire remonter à la surface le passé de Deng Xiaoping. C'est d'autant plus difficile que Deng Xiaoping est idolâtré non seulement en Chine, mais aussi, voire encore plus en Occident. Pensez : l'homme qui a remis la Chine sur les rails du capitalisme! Comment cet homme-là pourrait-il ici, en Occident, être autre chose qu'un super-héro de bande dessinée ?

Je reste persuadé que le vrai responsable du "grand bon en avant" reste Mao, un homme avait quand même très soif du pouvoir et prêt à tout pour l'avoir. C'est un pure dictateur. Dans ses conditions, que Deng aurait ouvertement critiqué les décisions ou pas, cela n'aurait pas changé grand chose. On l'a bien vu avec Zhou enlai qui s'y était opposé. Au contraire, le fait que Deng a pu se maintenir à un rôle important dans les décision ai sans doute pu modérer quelque peu les décisions aberrante par le pragmatisme.

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il y a 2 minutes, koojisensei2 a dit :

Je reste persuadé que le vrai responsable du "grand bon en avant" reste Mao, un homme avait quand même très soif du pouvoir et prêt à tout pour l'avoir. C'est un pure dictateur. Dans ses conditions, que Deng aurait ouvertement critiqué les décisions ou pas, cela n'aurait pas changé grand chose. On l'a bien vu avec Zhou enlai qui s'y était opposé. Au contraire, le fait que Deng a pu se maintenir à un rôle important dans les décision ai sans doute pu modérer quelque peu les décisions aberrante par le pragmatisme.

C'est à voir. L'autre possibilité c'est que Deng a fait partie des adeptes de la secte qui ont cru que le gourou avait des révélations divines et ne pouvait pas se tromper, même si les réalités du terrain semblaient dire le contraire.

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Trade War Is Hiding China's Big Problems

https://www.forbes.com/sites/panosmourdoukoutas/2019/07/27/trade-war-is-hiding-chinas-big-problems/#3b556dd5bb3d

Traduction

La guerre commerciale cache les grands problèmes de la Chine

La guerre commerciale en cours entre les États-Unis et la Chine détourne l'attention des grands problèmes de la Chine : l'éclatement de bulles multiples et l'explosion de la dette du pays, qui finira par tuer la croissance économique.

C'est arrivé au Japon dans les années 1980. Et c'est ce qui se passe en Chine de nos jours.
La guerre commerciale est l'un des problèmes de la Chine qui domine les médias sociaux de nos jours. On lui reproche le ralentissement de la croissance économique du pays, car son économie continue de dépendre des exportations. Et elle a paralysé la capacité de ses entreprises technologiques à soutenir la concurrence sur les marchés mondiaux.
Mais ce n'est pas le seul problème de la Chine. Les fabricants du pays ont trouvé des moyens de minimiser son impact, comme en témoignent les données récentes sur les exportations. Et elle sera résolue une fois que les Etats-Unis et la Chine auront trouvé une formule pour sauver la face et apaiser le sentiment nationaliste des deux côtés.

L'un des autres grands problèmes de la Chine, cependant, est la multiplicité des bulles qui continuent à souffler dans toutes les directions. Comme la bulle immobilière - la flambée des prix des maisons qui enrichit les propriétaires, tout en brisant le rêve des jeunes de fonder une famille, comme nous l'avons vu dans un article précédent.

koyfin_20190727_021627250-1200x600.jpg

Contrairement à la guerre commerciale, c'est un problème à long terme. Les faibles taux de mariage sont suivis de faibles taux de natalité et d'une diminution de la main-d'œuvre, alors que le pays s'efforce de concurrencer des pays riches en main-d'œuvre comme le Vietnam, le Sri Lanka, les Philippines et le Bangladesh, pour n'en citer que quelques-uns.
 
Ensuite, il y a les " taux de dépendance " défavorables - trop peu de travailleurs, qui devront subvenir aux besoins d'un trop grand nombre de retraités.
 
Et il y a aussi l'impact sur les dépenses de consommation, qui pourrait nuire au pari du pays de passer d'une économie axée sur l'investissement à une économie axée sur la consommation.
 
Le Japon a été confronté à ces problèmes pendant trois décennies perdues, même après avoir réglé ses différends commerciaux avec les États-Unis dans les années 1980. La Chine en connaît bien d'autres.
 
Entre-temps, il y a la bulle des investissements dans l'infrastructure au pays et à l'étranger, comme nous l'avons vu dans un article précédent. Les investissements dans l'infrastructure au pays ont alimenté la croissance robuste de la Chine. Les investissements étrangers dans l'infrastructure ont servi son ambition de contrôler la mer de Chine méridionale et de sécuriser une voie navigable jusqu'au pétrole du Moyen-Orient et aux richesses de l'Afrique.

Alors que certains de ces projets sont bien conçus pour répondre aux besoins de la communauté locale, d'autres ne répondent qu'à l'ambition des bureaucrates locaux de favoriser la croissance économique.

Le problème, c'est que ces projets ne sont pas économiquement viables. Elles génèrent des revenus et des emplois tant qu'elles durent (effet multiplicateur), mais rien au-delà - pas d'effet accélérateur, comme diraient les économistes.

C'est pourquoi ce type de croissance n'est pas durable. L'ex-Union soviétique a essayé dans les années 1950, mais cela n'a pas fonctionné. Le Nigeria a essayé dans les années 1960  le Japon a essayé dans les années 1990, et cela n'a pas fonctionné dans aucun de ces deux cas.

C'est pourquoi les bulles éclatent - et laissent derrière elles des tonnes de dettes. Ce qui est un autre gros problème de la Chine.

Quel est le montant de la dette de la Chine ? Officiellement, c'est un petit nombre : 47,60%. Officieusement, c'est difficile à comprendre. Parce que les banques appartiennent au gouvernement et qu'elles accordent des prêts aux entrepreneurs appartenant au gouvernement, ainsi qu'aux exploitations minières et aux fabricants d'acier appartenant au gouvernement. Le gouvernement est à la fois le prêteur et l'emprunteur - une branche du gouvernement prête de l'argent à une autre branche du gouvernement, comme décrit dans un article précédent.
 
Mais il y a des estimations non officielles. Comme celle de l'Institute of International Finance (IIF) l'an dernier, qui place la dette de la Chine par rapport au PIB à 300% !
 
Pire encore, le rôle du gouvernement en tant que prêteur et emprunteur concentre les risques de crédit plutôt que de les disperser. Et cela crée le potentiel d'un effondrement systémique.
 
Comme la crise grecque si explicitement démontrée.
 
Pendant ce temps, le double rôle du gouvernement entre en conflit et en contradiction avec un troisième rôle - celui d'organisme de réglementation, qui établit les règles pour les prêteurs et les emprunteurs. Et cela complique le renflouement des créanciers en cas de crise financière, comme la crise grecque l'a démontré au cours de la décennie actuelle.

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Il y a 18 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Trade War Is Hiding China's Big Problems

https://www.forbes.com/sites/panosmourdoukoutas/2019/07/27/trade-war-is-hiding-chinas-big-problems/#3b556dd5bb3d

Traduction

La guerre commerciale cache les grands problèmes de la Chine

La guerre commerciale en cours entre les États-Unis et la Chine détourne l'attention des grands problèmes de la Chine : l'éclatement de bulles multiples et l'explosion de la dette du pays, qui finira par tuer la croissance économique.

C'est arrivé au Japon dans les années 1980. Et c'est ce qui se passe en Chine de nos jours.
La guerre commerciale est l'un des problèmes de la Chine qui domine les médias sociaux de nos jours. On lui reproche le ralentissement de la croissance économique du pays, car son économie continue de dépendre des exportations. Et elle a paralysé la capacité de ses entreprises technologiques à soutenir la concurrence sur les marchés mondiaux.
Mais ce n'est pas le seul problème de la Chine. Les fabricants du pays ont trouvé des moyens de minimiser son impact, comme en témoignent les données récentes sur les exportations. Et elle sera résolue une fois que les Etats-Unis et la Chine auront trouvé une formule pour sauver la face et apaiser le sentiment nationaliste des deux côtés.

L'un des autres grands problèmes de la Chine, cependant, est la multiplicité des bulles qui continuent à souffler dans toutes les directions. Comme la bulle immobilière - la flambée des prix des maisons qui enrichit les propriétaires, tout en brisant le rêve des jeunes de fonder une famille, comme nous l'avons vu dans un article précédent.

koyfin_20190727_021627250-1200x600.jpg

Contrairement à la guerre commerciale, c'est un problème à long terme. Les faibles taux de mariage sont suivis de faibles taux de natalité et d'une diminution de la main-d'œuvre, alors que le pays s'efforce de concurrencer des pays riches en main-d'œuvre comme le Vietnam, le Sri Lanka, les Philippines et le Bangladesh, pour n'en citer que quelques-uns.
 
Ensuite, il y a les " taux de dépendance " défavorables - trop peu de travailleurs, qui devront subvenir aux besoins d'un trop grand nombre de retraités.
 
Et il y a aussi l'impact sur les dépenses de consommation, qui pourrait nuire au pari du pays de passer d'une économie axée sur l'investissement à une économie axée sur la consommation.
 
Le Japon a été confronté à ces problèmes pendant trois décennies perdues, même après avoir réglé ses différends commerciaux avec les États-Unis dans les années 1980. La Chine en connaît bien d'autres.
 
Entre-temps, il y a la bulle des investissements dans l'infrastructure au pays et à l'étranger, comme nous l'avons vu dans un article précédent. Les investissements dans l'infrastructure au pays ont alimenté la croissance robuste de la Chine. Les investissements étrangers dans l'infrastructure ont servi son ambition de contrôler la mer de Chine méridionale et de sécuriser une voie navigable jusqu'au pétrole du Moyen-Orient et aux richesses de l'Afrique.

Alors que certains de ces projets sont bien conçus pour répondre aux besoins de la communauté locale, d'autres ne répondent qu'à l'ambition des bureaucrates locaux de favoriser la croissance économique.

Le problème, c'est que ces projets ne sont pas économiquement viables. Elles génèrent des revenus et des emplois tant qu'elles durent (effet multiplicateur), mais rien au-delà - pas d'effet accélérateur, comme diraient les économistes.

C'est pourquoi ce type de croissance n'est pas durable. L'ex-Union soviétique a essayé dans les années 1950, mais cela n'a pas fonctionné. Le Nigeria a essayé dans les années 1960  le Japon a essayé dans les années 1990, et cela n'a pas fonctionné dans aucun de ces deux cas.

C'est pourquoi les bulles éclatent - et laissent derrière elles des tonnes de dettes. Ce qui est un autre gros problème de la Chine.

Quel est le montant de la dette de la Chine ? Officiellement, c'est un petit nombre : 47,60%. Officieusement, c'est difficile à comprendre. Parce que les banques appartiennent au gouvernement et qu'elles accordent des prêts aux entrepreneurs appartenant au gouvernement, ainsi qu'aux exploitations minières et aux fabricants d'acier appartenant au gouvernement. Le gouvernement est à la fois le prêteur et l'emprunteur - une branche du gouvernement prête de l'argent à une autre branche du gouvernement, comme décrit dans un article précédent.
 
Mais il y a des estimations non officielles. Comme celle de l'Institute of International Finance (IIF) l'an dernier, qui place la dette de la Chine par rapport au PIB à 300% !
 
Pire encore, le rôle du gouvernement en tant que prêteur et emprunteur concentre les risques de crédit plutôt que de les disperser. Et cela crée le potentiel d'un effondrement systémique.
 
Comme la crise grecque si explicitement démontrée.
 
Pendant ce temps, le double rôle du gouvernement entre en conflit et en contradiction avec un troisième rôle - celui d'organisme de réglementation, qui établit les règles pour les prêteurs et les emprunteurs. Et cela complique le renflouement des créanciers en cas de crise financière, comme la crise grecque l'a démontré au cours de la décennie actuelle.

Il y a quand même une grande différence entre la Chine et les autres pays concernant le système monétaire. C'est que l'état chinois contrôle l'émission de la monnaie directement. Donc théoriquement, la Chine ne pourra jamais faire défaut sur la dette puisque c'est une richesse qui peut être crée de toute pièce. Au pire des cas, il peut y avoir une inflation qui je pense sera de d'ampleur modéré. Il ne faut pas oublier que les ménages chinois cumules énormément d'épargne ( près de 50% des revenus en moyenne ), ce qui atténue énormément les effets sur l'inflation.

Après, je suis d'accord que le problème numéro 1 en Chine est le taux de naissance extrêmement bas et qui ne fait qu'empirer. C'est un problème qui touche presque tous les pays développé mais plus encore les pays développé asiatique comme le Japon, la Corée, Hong Kong ou encore Taiwan. 
Le Japon qui faisait peur à tous le monde dans les années 80 et qui risquait de dépassé les USA en terme de PIB a bien fini par rentrer en récession et une croissance stagnante depuis 30 ans. La réévaluation du yen avait été évoqué pour expliquer cela et il est vrai que la croissance japonaise avait été très massivement tournée vers l'exportation. Mais le fait que cela fait 30 ans que l'économie ne redécolle pas est aussi le fait que la structure actif de la société en est forte dégradation avec un vieillissement rapide de la population. Quand vous passez de 9 actifs pour 1 retraité à une société avec 6 actif pour 4 retraité, le productivité de la société s’effondre, c'est juste mathématique. 

D'un autre coté, je n'ai jamais penser qu'avoir plus de croissance est le but de l'Humanité. Au contraire, l'Humanité devrait prendre en compte les projections sur 10, 20, 50 voire 100 ans et essayer de bâtir quelque chose de vraiment durable. 
Il ne suffit pas de repousser les décisions difficiles en espérant qu'avec la science, on trouvera une hypothétique solution dans le futur.

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https://blogs.wsj.com/chinarealtime/2013/08/21/politics-cost-of-living-pushes-hong-kong-residents-overseas/ (21 août 2013)

Au cours des six premiers mois de cette année [2013], 3 900 personnes ont émigré de Hong Kong, soit 8 % de plus qu'à la même période l'an dernier, selon les chiffres officiels.

Bobby Chan, 46 ans, qui a demandé à émigrer au Canada en juin, a dit qu'il voulait quitter Hong Kong parce qu'il est inquiet de l'atmosphère sociale et politique de la ville. Au cours de l'année écoulée, Hong Kong a été polarisée sur l'activisme en faveur de la démocratie, ainsi que sur les efforts déployés par le gouvernement - et abandonnés par la suite - pour instituer des leçons patriotiques pro-Pékin dans les écoles. Entre-temps, le dirigeant actuel de la ville, Leung Chun-ying, a été assiégé par divers scandales gouvernementaux, avec un certain nombre de personnalités de l'administration qui ont été obligées de démissionner.

"Je ne veux pas que mes enfants grandissent dans cet environnement ", a déclaré M. Chan, qui travaille comme agent de voyage et qui a deux filles de 12 et 13 ans. Il a dit qu'il avait choisi le Canada parce qu'il y avait étudié quand il était enfant. Il ajoute : "C'est plus sûr qu'aux États-Unis, et il n'y a pas d'armes."

L'économie de la ville a connu une croissance moyenne d'environ 3 % au cours de l'année écoulée, et le taux de chômage est à un niveau enviable de 3 %, mais de nombreuses possibilités d'emploi pour les diplômés se trouvent dans le secteur des services mal payés.

L'évolution récente du marché immobilier de Hong Kong est un autre facteur qui a incité la classe moyenne à partir, a déclaré Mary Chan du groupe de consultants en immigration Rothe International Canada. Le coût du logement a plus que doublé depuis 2008.

Une enquête récente de la Citibank a révélé que le coût élevé de la vie dissuade également les habitants de Hong Kong d'avoir des enfants.

La concurrence féroce pour les places dans les écoles internationales de la ville est une autre force qui pousse les familles qui recherchent une bonne éducation en anglais pour leurs enfants à partir, a dit Mme Leung.

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https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/hongkong-peking-vermutet-einen-umsturzversuch-durch-usa-16307528.html (29 juillet 2019)

Un journal du parti chinois a décrit pour la première fois les manifestations à Hong Kong comme une "révolution de la couleur". "Ce qui se passe à Hong Kong n'est plus seulement une expression de mécontentement face à des doléances réelles ou imaginaires", écrit le China Daily lundi. "Elle a la même tonalité que les révolutions de couleur déclenchées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord : des éléments locaux critiques à l'égard du gouvernement conspirent avec des forces extérieures pour renverser des gouvernements en utilisant les technologies modernes de communication pour répandre des rumeurs, la méfiance et la peur. 

Il est vrai que les dirigeants chinois prétendent depuis longtemps que des forces étrangères sont à l'œuvre à Hong Kong. Jusqu'à présent, cependant, elle a évité d'intervenir trop ouvertement dans le conflit. Le terme "révolution des couleurs" suggère que cela pourrait maintenant changer. C'est également ce qu'indique l'annonce faite par le bureau du gouvernement central responsable de Hong Kong et de Macao, qui a convoqué une conférence de presse cet après-midi. C'est extrêmement rare, car le gouvernement central préfère généralement que les mesures soient annoncées par le gouvernement local à Hong Kong. Cependant, malgré l'escalade de ces derniers jours, le chef du gouvernement, Carrie Lam, n'a plus fait d'apparitions publiques. Des rumeurs circulent à Hong Kong selon lesquelles sa démission pourrait être annoncée.

Le journal du parti "China Daily" a exigé que la police de Hong Kong ne soit pas indûment "psychologiquement inquiète", mais qu'elle prenne les mesures nécessaires pour rétablir l'ordre, poursuit le journal. Tous les contrevenants doivent être punis. C'est pourquoi l'administration municipale ne doit plus suivre une voie de conciliation ni se montrer prudente par crainte de "conséquences politiques". "Pour des raisons politiques, la police s'est jusqu'à présent tenue à l'écart, ce qui n'est pas une situation normale", a déclaré le journal.

Le "China Daily" suspecte les Etats-Unis de tout cela. Contrairement à ce qui est décrit par les médias occidentaux, il ne s'agirait pas de protestations spontanées et sans leader. "C'est ce que les grands esprits veulent que le monde croie. Il est naïf de croire que les actions ne sont pas orchestrées. Comme preuve, le journal a cité la présence de l'entrepreneur des médias Jimmy Lai, un financier bien connu du camp démocratique, qui avait rencontré le vice-président Mike Pence et le ministre des Affaires étrangères Mike Pompeo à Washington au début du mois. Avec les manifestations non autorisées du week-end, le niveau d'"anarchie" dans la ville aurait atteint un nouveau sommet, a écrit le journal.

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Je dirai que ca ressemble à un début de la fin de la prospérité d'Hong Kong. 
Le Pcc avait jusque la, pris le soin pour que Hong Kong garde une bonne croissance économique et serve d'exemple à une éventuelle intégration de Taiwan dans la Chine communiste. Avec les éventements récents, ce n'est désormais plus possible. 
Hong kong avait jusque la, jouit d'énormément d'avantage dans le commerce avec la Chine continentale. Beaucoup de capitaux chinois sont en fait investis en Chine en passant par Hong kong pour profiter de certain avantage fiscale. De même, énormément de produit destiné au marché chinois ont en fait été transiter par Hong Kong pour être moins taxé. De même, beaucoup de chinois font transiter des capitaux par Hong Kong pour les faire sortir de Chine afin d'investir à l'étranger.
Bref si la Chine veut donner un petit tour de vis à l'économie d'Hong Kong, il y a de quoi faire.

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Ou sont les live de Sputnik et RT pour dénoncer les violences policières et soutenir les revendications des manifestants à Hong Kong? Quoi, ils sont tous pris pour filmer la répression à Moscou? Ah non on me signale qu'ils sont tous en France à filmer 18 gilets jaunes sur un rond point.

Oh moins on peut comprendre le pourquoi du comment les chinois restent assez silencieux sur ce genre de protestations populaires (car ils craignent que ça se passe chez eux et Hong Kong fait craindre aux chinois une contagion (rejet du pouvoir)), par contre les russes étalent quand même une mauvaise foi sélective avec leur propagande.

Je dis ça, je dis rien.

L'insoumission manifeste de Hong Kong à subir le diktat de Pékin dépasse cette région. La peur de voir des revendications émerger de Macao, du Tibet du Xinjang et autres régions soumises depuis des années à une politique de fermeté pour chinoiser tout ça par divers moyens, mais aussi de Taïwan qui semble être la prochaine sur la liste à "devoir" y passer avant que ça ne s'attaque à l'étranger proche...

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https://www.scmp.com/news/hong-kong/politics/article/3004370/hong-kong-bar-association-calls-governments-extradition (2 avril 2019)

L'administration de Mme Lam a édulcoré le projet de loi la semaine dernière sous la pression des milieux d'affaires ; elle a effacé neuf crimes économiques liés à la fiscalité, aux valeurs mobilières et aux contrats à terme et à l'utilisation illégale d'un ordinateur de la liste des infractions donnant lieu à extradition.

Mais l'ordre des avocats n'a pas été convaincu, affirmant que les concessions n'avaient aucun fondement de principe et n'allaient pas à la racine du problème - le malaise provenant des différences fondamentales entre les systèmes judiciaire et de justice pénale de la ville et du continent.

"Si les exclusions sont motivées par des préoccupations concernant les changements qu'il est proposé d'apporter au régime d'extradition pour permettre le transfert de personnes vers le reste de la RPC, ces préoccupations devraient s'appliquer à toutes les infractions et pas seulement à certaines d'entre elles ", peut-on lire dans la déclaration publiée mardi. "C'est tout à fait logique."

https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/19/est-ce-que-hongkong-a-utilise-du-materiel-francais-pour-reprimer-les-manifestations_1734306 (16 juin 2019)

La région administrative chinoise a bien acheté trois camions antiémeutes avec canons à eau à une entreprise française. Pour l'heure, il n'ont pas été utilisé contre les manifestants.

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Avant de parler de Hong Kong, voilà une rétrospective stratégique.

Copie du fil Russie, puisque ça concerne aussi la Chine .

L'article suivant de l'Economist n'est pas sans arrière-pensée (point de vue occidental), mais intéressant quand même.

https://www.economist.com/briefing/2019/07/25/how-vladimir-putins-embrace-of-china-weakens-russia

En résumé, il développe le constat - un peu provocant mais fondé - que la Russie est devenue le subalterne ("junior partner") de la Chine, et en gros, que la Chine est la grande bénéficiaire des tensions Russie - Occident (tout comme elle était la grande "gagnante" post 11 septembre).
Par contre, la formule Poutine affaiblissant la Russie est de trop (a-t-il d'autres choix?)

Ou en d'autres termes : la Russie a besoin de la Chine, mais la Chine n'est pas dépendante de la Russie (mais bénéficie de l'entraide anti hyperpuissance : veto de l'ONU, serrage de coudes contre les critiques, droits de l'homme, etc)

Sur 3 thèmes:

  • en Asie Centrale, ex chasse guardée, la Chine a acheté l'amitié des républiques d'Asie Centrale, à coup de milliards et de projets Belt & Road
    ( et leur silence voire leur coopération sur le Xinjiang).

    Avec un scoop surprenant à confirmer : après l'annexation de la Crimée, le prez du Kazakhstan aurait demandé à la Chine de garantir la sécurité de son pays ... et la Chine aurait stationné des troupes au Tadjikistan (provoquant des inquiétudes à Moscou).

20190727_FBM921.png

  • Dépendance technologique croissante : la Russie va s'équiper en 5G Huawei ...
    Ils sont conscients des risques de dépendance et d'espionnage, mais n'ont pas le choix (embargo US).
    A l'inverse, la Chine a obtenu l'accès à toutes les armes conventionnelles russes (dont le S-400 et Su-35S)
     
  • Dépendance économique:
    La Russie n'a pas trop le choix (actuellement) que se tourner vers la Chine comme partenaire n°1.
    Mais les investisseurs privés chinois seraient réticents à investir en Russie pour les mêmes raisons que les occidentaux. (à confirmer)
    La non transparence, et les risques à tomber sur des guéguerres entre silovki.

    Pour le reste, j'ai dû vérifier plusieurs fois le graphe suivant qui résume la différence de gouvernance et de système économique Russie - Chine.
    L'évolution du PIB 1992 - 2019 en PPP.
    Ce sont des chiffres absolus, pas des variations...
    Sans commentaire.

20190727_FBC231.png

vérification:
https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_past_and_projected_GDP_(PPP)#IMF_estimates_between_1990_and_1999

 

Modifié par rogue0
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Il y a 22 heures, Jésus a dit :

Ou sont les live de Sputnik et RT pour dénoncer les violences policières et soutenir les revendications des manifestants à Hong Kong? Quoi, ils sont tous pris pour filmer la répression à Moscou? Ah non on me signale qu'ils sont tous en France à filmer 18 gilets jaunes sur un rond point.

Oh moins on peut comprendre le pourquoi du comment les chinois restent assez silencieux sur ce genre de protestations populaires (car ils craignent que ça se passe chez eux et Hong Kong fait craindre aux chinois une contagion (rejet du pouvoir)), par contre les russes étalent quand même une mauvaise foi sélective avec leur propagande.

Je dis ça, je dis rien.

L'insoumission manifeste de Hong Kong à subir le diktat de Pékin dépasse cette région. La peur de voir des revendications émerger de Macao, du Tibet du Xinjang et autres régions soumises depuis des années à une politique de fermeté pour chinoiser tout ça par divers moyens, mais aussi de Taïwan qui semble être la prochaine sur la liste à "devoir" y passer avant que ça ne s'attaque à l'étranger proche...

Alors dis rien. 
A ma connaissance, les violences policières sont moins visible qu'en France. Faut pas oublier qu'il y a eu 2 millions de manifestant il y a quelques semaines et bien moins de blessé. 
Après, les médias, quel qu'il soit, ont toujours été orienté dans un sens ou un autre. Les médias en France qui arrêtent pas de parler de Xinjiang ou de Tibet depuis plus de 10 ans. Il y a des gens qui trouvent que cela est naturel et il y a moi qui trouve que cette passion soudaine pour le Tibet et le Xinjiang, pour des événements passé il y a plus d'un demi siècle, est loin d'être naturel. 
D'ailleurs, on reproche quoi à la Chine sur la gestion de Tibet ? J'avais entendu d'abord parler d'une génocide, puis voyant que ca tenait pas trop la route, on la change en une génocide culturel. D'ailleurs pour prendre la parole des tibétains, d'après ces même médias, il faudrait donner la parole à des tibétains qui seraient en exile à l'étranger depuis près de 70 ans. Je trouve quand même la démarche curieuse. Est ce que l'on demande l'avis des américains d'origine africain pour connaitre le ressenti des habitants d'Afrique ? Surtout que l'immense majorité des exilés tibétains qui sont partis de Chine faisaient partie de la noblesse de la société qui pratiquait de l'esclavage et de la théocratie pour la gouvernance.
Il y a pas à dire, les américains sont vraiment fort en marketing.

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Il y a 22 heures, rogue0 a dit :

Avant de parler de Hong Kong, voilà une rétrospective stratégique.

Copie du fil Russie, puisque ça concerne aussi la Chine .

L'article suivant de l'Economist n'est pas sans arrière-pensée (point de vue occidental), mais intéressant quand même.

https://www.economist.com/briefing/2019/07/25/how-vladimir-putins-embrace-of-china-weakens-russia

En résumé, il développe le constat - un peu provocant mais fondé - que la Russie est devenue le subalterne ("junior partner") de la Chine, et en gros, que la Chine est la grande bénéficiaire des tensions Russie - Occident (tout comme elle était la grande "gagnante" post 11 septembre).
Par contre, la formule Poutine affaiblissant la Russie est de trop (a-t-il d'autres choix?)

  • Dépendance économique:
    La Russie n'a pas trop le choix (actuellement) que se tourner vers la Chine comme partenaire n°1.
    Mais les investisseurs privés chinois seraient réticents à investir en Russie pour les mêmes raisons que les occidentaux. (à confirmer)
    La non transparence, et les risques à tomber sur des guéguerres entre silovki.

Face à un occident toujours plus hostile, Poutine n'a clairement pas le choix mais néanmoins la Chine ne représente encore "que" 11% des exportations russes alors que la zone européenne est plus de la moitié (180 milliards $ sur les 342 milliards $ de 2017) et les USA 4.5%. Par contre la marge de progression est quand même plus grande coté Chinois que coté Européen.

D'un autre coté je trouve que la Chine est aussi, dans un sens, dépendante de la Russie pour assurer sa domination économique de la planète face à la guerre commerciale sans merci des USA et leurs économies sont, pour le moment, assez complémentaires. La Russie représente un vivier assez énorme de ressources naturelles dont l'industrie chinoise est très friande avec encore une marge de progression importante et dans le cadre d'un conflit potentiel avec un pays qui a une influence mondiale (USA pour ceux qui ne suivent pas) et qui peut déclarer un embargo à tout moment c'est toujours une garantie de survie. En bonus, la population russe (150M quand même sans compter les pays qui lui sont proches) représente elle aussi des consommateurs potentiels pour l'industrie informatique et de communication chinoise et plus facile à conquérir que celle des USA actuellement.

Citation

Dépendance technologique croissante : la Russie va s'équiper en 5G Huawei ...
Ils sont conscients des risques de dépendance et d'espionnage, mais n'ont pas le choix (embargo US).
A l'inverse, la Chine a obtenu l'accès à toutes les armes conventionnelles russes (dont le S-400 et Su-35S)
 

Vu la force de frappe financière chinoise la situation ne va pas s'améliorer mais la Russie peut toujours se spécialiser et donc focaliser ses moyens financiers et humains, leurs ingénieurs et scientifiques restent quand même réputés dans certains domaines. Là aussi je pense que la Chine aura encore besoin de ces compétences.

Citation
  • Pour le reste, j'ai dû vérifier plusieurs fois le graphe suivant qui résume la différence de gouvernance et de système économique Russie - Chine.
    L'évolution du PIB 1992 - 2019 en PPP.
    Ce sont des chiffres absolus, pas des variations...
    Sans commentaire.

20190727_FBC231.png

C'est un peu cavalier de comparer l'évolution du PIB d'un pays "usine du monde" de 1.4 milliards d'habitants en plein développement avec un pays industrialisé qui ne représente que 10.5% de sa population et qui a connu une lourde période de récession dans les années 90 avant de repartir péniblement dans les années 2000 surtout grâce aux exportations de matières premières et, dans une moindre mesure, à la modernisation du pays.

Si l'on doit comparer ces deux là autant passer par le PIB par habitant et là, la Russie reste encore devant :

18 110 int$ pour la Chine en 2018  environ 14.5 fois celui de 1992 (ils partaient vraiment de loin).

29 267 int$ pour la Russie en 2018 environ le triple du plus bas des années 90

https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_GDP_(PPP)_per_capita

Mais dans l'absolu, rien qu'à cause du différentiel de population gigantesque, la Russie ne pourra jouer que les seconds rôles à l'avenir face à la Chine. Le pays garde néanmoins de solides arguments pour être un partenaire de premier ordre.

Modifié par Arland
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Un coup de pression supplémentaire sur Taïwan, les voyages individuelles de chinois du continent vers l'ile sont interdits des demain :

https://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/pression-politique-la-chine-suspend-le-tourisme-individuel-vers-taiwan_2092405.html

Méthode déjà éprouvé par le passé :

https://asialyst.com/fr/2018/10/20/quand-pekin-joue-des-touristes-chinois-comme-arme-diplomatique/

L’industrie du tourisme représente 2% du PIB de l’île, avec 400 000 emplois liés à cette industrie. Environ 4 millions de touristes chinois s’y rendent chaque année. En 2016, la leader indépendantiste Tsai Ing-wen est élue présidente. A Pékin, les agences gouvernementales de tourisme conçoivent alors un « Blue Tour », soit un parcours touristique qui évite avec soin toutes les régions de Taïwan acquises au Parti Démocrate progressiste. Cette année (en 2018), le nombre de touristes chinois dans le cadre de tours organisés s’est effondré de 60%. Pour l’île, cette baisse drastique représente 1,6 milliards de dollars de perte.

Lors de l’installation du bouclier antimissile américain THAAD en 2017, les médias officiels à Pékin ont inlassablement répété que cette mesure diminuerait le nombre de visiteurs chinois dans le sud de la péninsule. L’administration nationale du tourisme a ainsi ordonné aux agences de suspendre leurs offres à destination de Séoul. Conséquence : le Trésor sud-coréen a accusé une perte de 6,8 milliards de dollars pour l’année. Un cas que le gouvernement de la Corée du Sud a menacé de porter devant l’OMC.

Plus récemment, c’est Palau qui a subi la nouvelle arme diplomatique de Pékin. Le petit État du Pacifique est la cible d’une très forte baisse du nombre de touriste chinois. De 87 000 visiteurs en 2015, le nombre a chuté à 58 000 fin 2017, provoquant de sérieuses difficultés financières pour les hôtels et la compagnie aérienne locale. Rien n’est dit formellement à Pékin, mais la cause officieuse est bien connue : parmi les derniers soutiens à Taïwan, Palau est poussé par Pékin à rompre ses relations diplomatiques avec l’île.

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https://esprit.presse.fr/actualites/emilie-tran-et-marie-mendras/hong-kong-la-lutte-continue-42254 (juillet 2019)

Émilie Tran : Les jeunes nés après la rétrocession de Hong Kong à la Chine (1997) constituent une génération généralement frustrée et relativement pessimiste quant à son avenir. Leurs parents ont travaillé dur pendant des années, mais ils ont réussi, à divers degrés, à grimper l’échelle sociale. Pour cette génération, la pression est trop forte. Dès le plus jeune âge, ils sont soumis à un système éducatif exigeant et compétitif. Il faut avoir de très bonnes notes pour se placer en haut du classement : moins de 20 % des élèves du secondaire sont admis dans les universités publiques de Hong Kong – c’est le quota instauré par le gouvernement. Après des années d’études, ces jeunes ne sont pas en mesure de trouver un emploi assez rémunérateur pour devenir autonomes et partir du foyer parental ; les coûts locatifs et à l’achat pour des appartements petits et modestes sont exorbitants. Cela a un effet négatif sur leur vie affective et la manière dont ils envisagent de fonder un foyer.

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https://www.spiegel.de/politik/deutschland/gruene-china-will-bundestagsabgeordnete-bause-offenbar-nicht-ins-land-lassen-a-1280344.html (3 août 2019)

Pékin refuse Margarete Bause, députée allemande verte qui devait faire partie d'un voyage en Chine de la commission du numérique du Bundestag du 23 août au 1er septembre.

Margarete Bause défend depuis longtemps les droits humains des Ouïghours en Chine.

Les Chinois demandent au Bundestag de retirer Magarete Bause de la liste des députés qui font le voyage, sans quoi c'est toute la délégation qui sera interdite de séjour en Chine.

Le Spiegel en profite pour informer ses lecteurs de la rupture de la coopération policière franco-chinoise suite à l'affaire Meng Hongwei.

Modifié par Wallaby
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