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Petite question qui me passe par la tête de temps en temps...

 

Comment le Charles de Gaulle gère-t-il une vague scélérate ? Un monstre de 30 ou 50 mètres ?

 

 

Mer et Marine en avait parlé il y a très longtemps :

Apparemment, il s'en sortirait "relativement" bien.

 

Depuis plusieurs mois, le Bassin d'essais des carènes de la DGA, situé à Val de Rueil, près de Rouen, mène des tests sur la maquette du futur porte-avions français. Ce modèle réduit, à l'échelle 1/36ème, est actuellement au bassin de traction B600, une énorme piscine de 545 mètres de long, 15 mètres de large et 7 mètres de profondeur. Afin de simuler le comportement des coques au-delà d'une mer de force 8, les modèles réduits sont propulsés par une plateforme de traction à la vitesse de 0.1 à 12 mètres par seconde. Récemment, les ingénieurs du centre ont souhaité tester les performances du PA 2 face à une très grosse vague. A l'issue du test, après avoir encaissé l'équivalent d'un mur d'eau de plusieurs dizaines de mètres entre la crête et le creux de vague, le porte-avions aurait subi un essai surprise. Les batteurs du B600, chargés de former les vagues, auraient en effet créé un phénomène de vague scélérate, avec une onde si importante que l'eau aurait débordé du bassin avant de s'écraser sur la proue de la maquette. Bien que surpris par ce test involontaire, les ingénieurs auraient néanmoins constaté que le PA2 s'en serait sorti face à l'équivalent d'une vague de 50 mètres ! Toutefois, l'histoire ne dit pas dans quel état les superstructures et les équipements stockés sur le pont d'envol auraient été retrouvés si, en pleine mer, le bâtiment avait été confronté à une telle situation. Dans le monde, quelques navires seulement ont été conçus pour affronter ce que les architectes navals appellent « la vague du siècle ». C'est le cas par exemple du Queen Mary 2. Le paquebot, construit à Saint-Nazaire, est capable, selon ses concepteurs, de résister à une vague de 50 mètres, c'est-à-dire aussi haute que sa passerelle.

 

 

Modifié par Haspen
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En choc frontal , clairement l’énergie de rencontre peu faire des dégats aux superstructures.

http://www.ifremer.fr/web-com/molagnon/jpo2000/conf.htm

Tiens serais curieux de voir ce que cela donnerait coté poutre navire ; comportement en arc et contre arc évaluation des contraintes fibre basse et haute et coté flambement en maille sachant que la poutre navire est en acier à haute limite élastique

voir l’avis de Monsieur Hutter , une sommité dans ce domaine structure navale

« Minimiser les dégâts relève plus de la maîtrise du commandant que de la construction. Le rapport de mer du 6 février 1963 du croiseur Jeanne d’Arc illustre parfaitement ce fait. Les efforts engendrés par une rencontre frontale sont tels qu’il est illusoire de croire à la possibilité de résister sans dommage. »

http://wwz.ifremer.fr/content/download/11477/178583/file/marin81.pdf.

http://www.ifremer.fr/web-com/molagnon/jpo2000/_images/glorieuses.pdf.

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Pas de panique cependant car le CdG a été conçu pour encaisser des efforts exogènes de nature militaire ; hypothèse explosions sous-marine ( tenue aux chocs ) et aérienne dont souffle nucléaire ….

Une belle gifle « scélérate » peut causer des déformations ponctuelles mais ne fera tout de même pas plier la poutre navire ( porteuse de NUC ) , on doit rester dans les coeff de sécurité . D’ailleurs coté tranches nuc de multiples scénarios de ruines structures ont été prise en compte ( collision ) avec parade échantillonnage ad hoc.

De plus l’organisation d’assemblage de la coque d’un PA est à prépondérance longitudinale avec des ponts épais participant à la rigidité de l’ensemble ….L’image impressionnante du pont avant en lambeau d’un pa US est certes en rapport avec pilonnement de très gros temps mais conjugué aussi à un problème de conception il me semble .

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Porte-avions de la classe Essex conception d'un pont en superstructure, structure légère (ossature métallique, revêtement en bois Pin Douglas) non blindée uniquement destinée à encaisser des mouvements avions.

Sur les Essex et les Yorktown les p-e ne sont pas des éléments structurels

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Face à une vague de cette taille, que doit faire un navire en pleine mer ?

La prendre de face ?

 

Le récit de la Jeanne, pointé dans le lien d'Armen ci-dessus, dit le contraire : le pacha (j'imagine) revient sur l'épisode que vient de traverser le navire en expliquant ce qui fut fait et en recommandant la même attitude dans les mêmes circonstances : prendre ces vagues de biais pour rouler dedans, éviter à toute force de se retrouver avec un bateau basculant de face sur la crête des vagues ou entre deux crêtes. Ils ont gîté de plus de 30%, 35% estimés pour 40% max théoriques.

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Pourtant, je le souviens d'un reportage que j'avais vu sur l'éruption du krakatoa au XIXe qui avait crée une énorme vague, et le capitaine néerlandais face à cette vague l'a abordé de face et pleins gaz.

Cela vient peut-être de la différence de conceptions entre les navires. Je ne m'y connais pas assez dans le domaine naval pour le confirmer ou non. Je laisse à d'autres ce soin. 

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Pourtant, je le souviens d'un reportage que j'avais vu sur l'éruption du krakatoa au XIXe qui avait crée une énorme vague, et le capitaine néerlandais face à cette vague l'a abordé de face et pleins gaz.

 

Les deux solutions on des avantages et des inconvénient particuliers. Idéal il faudrait faire une trajectoire en S. Remonté la face de la vague de biais, puis se mettre de face pour percer la levre de face, et tout de suite se remettre de biais pour éviter de faire une énorme bascule qui ferait que le navire frapperait brutalement la surface de l'eau de haut en bas comme s'il tombait. En pratique je doute que ce soit possible ce genre de manoeuvre avec un gros navire et une vague tres tres rapide.

 

Attaque de face ca induit des énorme effort de flexion transversaux, en gros le navire va avoir tendance a etre plié en deux la proue ramener a la poupe ... par contre ca devrait préserver la stabilité longitudinale et le navire devrait pas prendre de gite plus que ca. Apres pas prendre de gite mais se retrouver briser en deux c'est pas super comme plan.

 

Attaquer de "biais" ca limite drastiquement la flexion transversale, et donc les risque de voir le navire brisé en deux. Par contre le navire va se retrouver a prendre beaucoup de gite en montant la face avant de la vague ... puis va se prendre en plus la lèvre de plein fois sur tout le bord, ce qui va amplifier encore largement la gite et tendre a renverser le navire, voire pire le faire redescendre avec la lèvre sur la face avant et finir de le retourner. Si le navire arrive a traverser la lèvre néanmoins il va se retrouver sérieusement penché sur le coté situation très délicate par gros temps puisque avec énormément de gite on perd la propulsion et la direction - puisqu'il qu'il ne sont plus dans l'eau -.  Y a plus qu'a prier que la bateau retrouve rapidement son assiette avant de se reprendre une grosse vague de travers puis une autre et encore une autre.

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Face à une vague (dont la vitesse est de l'ordre de 10 à 20 noeuds) le soucis pour un bateau lui-même doté d'une certaine vitesse c'est l'effet de tremplin qui va occasionner de fortes contraintes au tangage tant lors du passage de la crête avec jusqu'à 30% de la carène hors de l'eau (proportion d'autant plus importante que le bateau est léger et la vitesse élevée) que lorsque le bateau retombe dans le "trou" (là encore choc d'autant plus violent que le creux est important et la vague abrupte.

 

En Méditerranée ce n'est pas tant la hauteur des trains de houle qui sont embêtants (quoique ...) que la faible amplitude relative de celle-ci et le caractère abrupt des creux rencontrés. Selon la taille du bateau c'est extrêmement délicat à gérer sans risquer de casser quelque chose.

 

Donc effectivement la règle est d'abattre légèrement lors de "l'ascension" de la vague puis de lofer le plus possible dans le lit du vent en arrivant à crête pour limiter l'effet de tremplin avant d'abattre à nouveau quand le bateau est retombé de l'autre côté afin de préparer l'ascension suivante.

 

En voile on pratique de la sorte mais ce qui vaut pour un voilier de 12 m répond à la même logique que pour un grand bâtiment ce qui change c'est l'échelle, avec toujours le même soucis, ce n'est pas tant la hauteur de la houle qui fait la difficulté du jeu que son amplitude et son escarpement. Il existe aussi une autre finesse: l'angle du vent par rapport au train de houle. Si la direction des deux est identique c'est un moindre mal, mais s'il existe un angle entre la direction du vent et celui de la houle lors du passage d'un front par exemple qui occasionne une bascule (généralement sur la gauche dans l'hémisphère nord) çà devient plus délicat surtout par vent fort c'est ce qu'explique très bien le pacha de la Jeanne d'Arc cité plus haut. Dans ce cas là le fardage du bateau joue un grand rôle. Or c'est très souvent le cas ...

 

L'effet de tremplin peut être violent, en aviron de mer lors d'une régate avec des creux raisonnables (1.5m) mais courts on a cassé un bateau comme çà à force de retomber dans les creux; la coque relativement rigide s'est fendue littéralement, c'est pour çà que parfois il faut un peu de souplesse dans ce genre de construction ...

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le commandant explique dans le lien que selon les caracteristique du navire il existe un angle ideal pour aborder les vagues qu'il appelle la route de cape il me semble? il l'aborde donc de biais selon un angle assez precis, et se mefie en effet de l'effet de la vague qui risque de faire abattre le navire puis qu'il s'arrange pour que le couple induit par sa propulsion vienne s'ajouter a l'effet du gouvernail pour contrer l'effet en question. (bon le fait d'etre avec une seule helice fonctionnelle est un cas particulier^^)

 

On note aussi qu'il parle de la vitesse, et qu'il est precise que celle ci doit rester modeste: il faut que le bateau reste gouvernable mais au dela il doit se produire un effet tremplin en haut des lames, et la vitesse du navire doit s'ajouter a celle des vagues pour augmenter la force des impacts...

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Je me souviens d'avoir franchit de face une vague de 3m extrêmement raide, limite déferlante en kayak de mer à Crozon ! J'ai cru péter le bateau lors du choc en retombant dans l'eau.

Il y a eu un vrai moment de bascule ou il n'y avait que le centre du bateau posé sur la crête de la vague. Heureusement c'était en sortie à la journée, bateau vide. Avec le matos de rando bivouac pour quinze jours ça l'aurait sans doute pas fait.

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le commandant explique dans le lien que selon les caracteristique du navire il existe un angle ideal pour aborder les vagues qu'il appelle la route de cape il me semble? il l'aborde donc de biais selon un angle assez precis, et se mefie en effet de l'effet de la vague qui risque de faire abattre le navire puis qu'il s'arrange pour que le couple induit par sa propulsion vienne s'ajouter a l'effet du gouvernail pour contrer l'effet en question. (bon le fait d'etre avec une seule helice fonctionnelle est un cas particulier^^)

Le problème de la cape, c'est que si elle semble un bon compromis du point de vue nautique, car limite l'amplitude des mouvements en roulis (ce qui permet d'éviter de chavirer) ou an tangage (ce qui évite d'enfourner ou de taper avec le plat de la quille), c'est que c'est traumatisant pour les coques qui sont soumises à un effort de torsion en plus de la flexion usuelle qui fragilisera les coques avec la répétition.

 

En fait, il n'y a pas de solution parfaite autant à court terme qu'à long terme (à quoi cela sert d'avoir une coque intacte si le navire est au fond? Mais à quoi cela sert d'aller partout si le navire est un banane qui prend l'eau?).

 

On note aussi qu'il parle de la vitesse, et qu'il est precise que celle ci doit rester modeste: il faut que le bateau reste gouvernable mais au delà il doit se produire un effet tremplin en haut des lames, et la vitesse du navire doit s'ajouter a celle des vagues pour augmenter la force des impacts...

La fréquence de rencontre dépend en effet de la vitesse de la houle et de la vitesse du navire. Plus la navire ira vite, plus les contacts seront fréquents, pour une même mer. Cela dit, il peut être parfois utile d'accélérer, pour sortir le navire de sa fréquence propre s'il est en train d'entrer en résonance avec la mer (résonance en mouvent de roulis ou de tangage, souvent)

Modifié par true_cricket
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Je me souviens d'avoir franchit de face une vague de 3m extrêmement raide, limite déferlante en kayak de mer à Crozon ! J'ai cru péter le bateau lors du choc en retombant dans l'eau.

Il y a eu un vrai moment de bascule ou il n'y avait que le centre du bateau posé sur la crête de la vague. Heureusement c'était en sortie à la journée, bateau vide. Avec le matos de rando bivouac pour quinze jours ça l'aurait sans doute pas fait.

 

En Kayak si tu as une jupe le plus simple et de franchir la vague qui déferle en passant dessous et réalisant un esquimautage juste au bas de la vague, la rotation de la vague qui déroule va presque naturellement de te faire faire le tour complet le temps que la vague passe, un peu comme au surf.

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oui, je connais et pratique souvent. C'est pour cela que j'ai été surpris de l'effet, je ne l'avais jamais éprouvé avant faute de passer des déferlantes de cette taille sans eskimauter.

Le hic, c'est bateau chargé ! L'esquimautage devient aléatoire quand il y a 50 kg de poids mort pas toujours idéalement équilibré et qui de plus peut bouger.

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Un jour de guerre à bord du porte-avions Charles de Gaulle - http://t.co/PnTMIFyd5n

— Philippe Top-Action (@top_force)

April 10, 2015

Les marines américaine et française opèrent ensemble au sein de l’opération Inherent Resolve http://t.co/CxdS4RvueX pic.twitter.com/ZwqjLsnfV9

— Philippe Top-Action (@top_force)

April 10, 2015

French, US Navies Integrate Under Operation Inherent Resolve http://t.co/h4HRbaquLz

— Philippe Top-Action (@top_force)

April 10, 2015
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On apprend dans le dernier Air Fan (avril 2015) que des F/A-18E/F Super Hornet ont apponté et été catapulté depuis le CDG. On savait déjà depuis 2006 et l'appontage et catapultage d'un appareil de la VFA-131 Wildcats que le F/A-18 C Hornet était apte à ces manœuvres, mais c'est, à ma connaissance, la première fois que des Super Hornet (version plus lourde et encombrante que le Hornet) rendent visite au CDG.

N'ayant pas vu l'info passé sur le forum, j'ai fais des recherches sur le net, mais je n'ai pas trouvé grand chose ( pas de vidéo ), hormis un article de Mer et Marine.

 

http://www.meretmarine.com/fr/content/super-hornet-et-hawkeye-americains-sur-le-charles-de-gaulle

 

Ce sont apparemment des appareil de la VFA-105 Gunslingers qui ont eu l'honneur d'être les premiers à prendre contact avec le CDG.

 

Je poste également dans le fil "F-18"

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