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L'actualité du CdG


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Je vais aller sur Marine forum.  :lol:

là bas on parle des beau bateaux.  ;)

Voici ce qu'il te répondrait alors  :lol:

Je suis un spécialiste des coûts de fabrication d'armement et je peux vous dire que si on produit très peu, c'est parceque le budget d'équipement est faible et évidement une fabrication à cadence aussi lente augmente considérablement le prix.

C'est presque de l'artisanat. Un ouvrier doit faire un nombre invraisemblable de montages différents. On est loin du "taylorisme" d'une production de masse.

C'est la cause principale de l'augmentation apparente des coûts de fabrication en dehors de la dépréciation de la monnaie.

Je rappelle qu'un $ d'aujourd"hui vaut 12 fois moins cher qu'un $ de 1944 (de mémoire).

A l'époque un ingénieur coutait 700 $ par mois aux USA et un ouvrier qualifié dans les 250 $ charges comprises.

Intrinsèquement en quantité de travail un Rafale est a peu pres 3 fois plus cher qu'un B17 seulement!

Rédigé par: Stratege | le 31/07/2008 à 17:39

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On va finir par croire à une oeuvre posthume. :'(

Je me suis fait vacciner ce matin ;) fait toi plaisir Philippe. :lol:

Ok mon Thibaut rien que pour le plaisir  :lol:

@Pascal Colombier

Le PA2 a été très mal "marketé" par la Marine : en ne donnant comme argument au PA2 que celui d'une permanence pour 15% du temps (les IPER longues) on en réduisait l'intérêt et l'on faisait dépendre le dossier de l'arrivée en temps voulu du PA2 pour l'IPER 2015 du CdG.

La Marine est la seule composante qui puisse faire de la projection de puissance en dehors d'un allié local souvent impossible à trouver si celui-ci n'est pas attaqué. (on n'a pas les bombardiers lourds capables et leurs prix les rendent inabordables pour nous et un tel programme bien plus coûteux que le prix du PA2)

La Marine est le seul moyen de transporter des forces lourdes: un seul cargo peut transporter la charge de 200 A 400M  à 8000 km en 8 jours sans nécessiter d'escale intermédiaire difficile à trouver pour le même ordre de grandeur en tant que prix qu'un A 400 M qui mettra une journée à faire l'aller et retour. Les cargos maritimes sont donc 25 fois plus efficaces (200/8).

Mais la Marine n'arrive pas à changer les arbitrages budgétaires AT/AA/Marine au sein du MINDEF alors que l'on est censé être une force de projection!

Il fallait souligner que deux PA peuvent faire plus de 200 sorties aériennes par jour indépendamment de tout soutien local ce qui implique un second groupe aérien qui ne pouvait être pris que sur l'AA.

Car la ça change la donne sur les capacités de la France vis à vis de pays comme L'Iran ou la Syrie ou le Pakistan...

Politiquement la Marine devait donc trouver un accord avec l'AA (à « l’anglaise »).

Parallèlement, les contraintes budgétaires sont telles qu'il n'y a aucune marge de manœuvre sur les autres programmes des 3 armes qui autoriserait leur diminution pour financer le PA2 et les réformes RGPP ne dégageront les crédits que progressivement donc juste avant l'échéance 2015.

Donc, les flux financiers annuels pour construire le PA2 ne peuvent être que faibles ce qui entraine une construction longue sauf à procéder différemment (rien n’empêche de construire un PA2 en 5 ans).

Donc, en retardant en 2007/2008 le lancement du PA2, on a loupé la possibilité de le faire arriver en 2015.

Dans ces conditions, l'argument de la permanence tombe à l'eau sur la période 2008 - 2022.

Je pense de plus que la DGA n'a fait aucun effort pour pousser le PA2 qui n'est pas une capacité critique à conserver face aux autres besoins en terme de technologies avancées à maintenir et pousser.

Le fait, que le PA2 valle 2,5 Md'€ au lieu de 2,2 avec un prix tiré sur un programme mieux géré, ne joue pas vraiment.

Il fallait procéder autrement des 2007 avec un programme plus court financé autrement et des arguments plus valables.

Mais la Marine a aussi le programme SNA plus prioritaire déjà trop décalé et les FREMMs (au moins les ASM) à renouveler rapidement.

Mauvais arguments, mauvais timing, mauvais cadencement du programme, manque de propositions plus adaptées, ….

Les Britanniques ont réussi à se donner les moyens, pas nous. Mais il faut dire que c'est la RN, historiquement l'arme la plus influente en GB alors que c'est l'AT chez nous.Et que de plus il y a des gens en GB pour débattre publiquement des capacités à détenir notamment en projection de puissance, et donc de l'intérêt militaires des PA et des moyens et challenger les politiques et les militaires.

La France ne sait même plus justifier l'intérêt militaire de ses capacités parce que on refuse même de débattre des moyens en désignant des ennemis potentiels et en proposant des scénarios et alternatives chiffrés et crédibles. Les politiques ont une réticence à seulement envisager de manière même théorique de l’emploi de la force et les armées ne font rien pour provoquer le débat..

Rédigé par: stratege | le 02/08/2008 à 13:57

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Je le rejoins sur tout et en particulier sur le fait -qui m'avait stupéfié à l'époque et je l'avais dit ici- qu'on n'envisageait qu'un seul groupe aérien pour deux PA! Pour moi c'était évident que 2 PA signifiait 2 groupes aériens pour pouvoir les employer tous les deux en cas de crise grave. A partir du moment où on disait un seul groupe aérien, on retombait sur l'argument de 2 PA pour en avoir 1 de disponible donc sur le fait que le 2° c'était 2,5 milliards pour un travail à 15%... Dévastateur pour les politiques et les gnomes de Bercy ça! ;)

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la vaccination est éfficace, j'ai tenu jusqu'au bout. ^-^

Mais Stratège oublie que les CVF vont permettre au RU de restructurer ses chantiers navals, chez nous les lobbies étaient bien moins puissant avec la décision de choisir une propulsion classique, en plus les ex chanitier de l'Atlantique ont assez de travail.

Pour autant je ne nie pas lintérét d'avoir des PA, j'ai juste l'impréssion que ceux ci sont bien plus vital pour le RU que pour nous.

Primo parce que le RU est réellement une ILE et qu'il n'ont pas la liberté de circulation que nous avons grace à la mer méditérranée, pas besoin de demander d'autorisation de survol de térritoire pour un raid sur la Syrie alors que nous pouvons refuser au Brits le survol du notre, idem pour les allemands,les Espagnols.

Deuxio, leur situation énergétique devient préocupante avec la raréfaction des ressources en mer du nord alors que nous avons des grands pays producteurs comme l'Algérie et la Lybie dans un éspace méditérranéen aisément sécurisable.Surtout qu'avec notre parc nucléaire on a une sacrée réserve stratégique.

Autant dire que je préfère voir ces 2/3M€ invéstis dans les nano/bio technologies, on pourrait meme créer une rupture stratégique. :'(

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Là dessus on diverge...

Cà fait combien de temps que nous n'avous plus qu'un PA sur deux opérationnel à la mer avec son groupe aérien complet...

Il n'y a pas que les avions il y a aussi les personnels...

D'autre part et c'est un point de divergence avec Stratège montrez moi un navire de la Marine qui passe 15% de sa vie à quai ou au bassin et 85% en mer.

En temps normal car au final c'est bien en usage courant que ces données s'apprécient...Que vous le vouliez ou non (désolé j'ai pas de billes là dessus) le CDG est plus près de 60 % du temps à la mer que de 85% ...

Regardez les capagnes des PA US.

Même à ce chiffre là c'est presque aussi bien que les SNLE qui constituent la référence...

Les marins n'auraient pas dû parler de l'IPER comme seul moment d'immobilisation c'est faux et ils le savent

"voyez comme il est beau mon CDG avec le nuc on est dehors plus souvent on s'affranchit de tout, c'est moderne..." résultat on en a qu'un... 

Comme ce qui pourrait se reproduire avec les SNA après l'alerte d'il y a qq temps (puisque les SNA NG sont si efficace vous en aurez 4 pour faire le travail des 6 Rubis...)

Bon de toute façon m'énerver ne servirait à rien...

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Pascal :

1,84 m

74 kgs

43 ans

Marseille

:lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Citation "voyez comme il est beau mon CDG avec le nuc on est dehors plus souvent on s'affranchit de tout, c'est moderne..." résultat on en a qu'un... 

Si je te suis bien, il vaut mieux jouer les "pleureuses" que les "bons gestionnaires" ......  T'as peut-être pas tort....

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A mon avis Fusilier c'est clair

il faut faire pleurer dans les chaumières et montrer combien c'est dur d'être bon.

Si tu mets en avant l'efficience des matériels dont tu te proposes de te doter et bien on va te répondre que "si c'est ainsi et comme vous avez fait la preuve de votre efficacité vous en aurez deux de moins".Logique comptable qui tient souvent plus compte d'une politique à courte vue: LES ECONOMIES, que d'une vision à long terme nécessairement plus nébuleuse.

Du temps du pacte germano soviétique en 39 les allemands montraient aux russes l'étendue et la modernité de leur matériel (les chars notamment). Les soviets se sont toujours bien gardés de dévoiler trop ouvertement le T34... On voit ce qu'il en fut après.

Il vaut mieux faire pitié qu'envie c'est une évidence incontournable notamment en matière budgétaire. Si tu veux du rab de soupe faut pas trop montrer que tu es en pleine santé...

Va faire comprendre çà à un militaire dont la raison d'être est d'être au top

La question du PA2 est à ce niveau emblématique.

La notion de permanence à la mer passe par pertes et profits car considérée comme faiblement impactée du fait que officiellement 85% du temps le PA peut être en mer...

Ce qui est loin d'être certain...

Au final on se retrouve (et çà vaut pour le reste aussi) avec des matériel sur utilisés et avec le risque de ne pouvoir être là au bon moment...

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C'est quoi cette mode de poster ses mensurations?  :lol:

C'est une boutade en réponse à une demande d'identité de présentation. Et comme j'aime aussi parodier. Voici les miennes.

PA2

284 m

80.000 tonnes

En gestation

Saint-Nazaire puis plus tard Toulon

Signes particuliers, navire fleuron de première classe et précieux aux fortes capacités d'emport supérieure à mon grand frère Charles, outil de prestige et de puissance pour être projeter vers et dans les hautes mers de cette globosphère, cherche finance et courage politique pour être lancé et rejoindre mes camarades coques grises et coques noires.

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  • 2 months later...

C'est une boutade en réponse à une demande d'identité de présentation. Et comme j'aime aussi parodier. Voici les miennes.

PA2

284 m

80.000 tonnes

En gestation

Saint-Nazaire puis plus tard Toulon

Signes particuliers, navire fleuron de première classe et précieux aux fortes capacités d'emport supérieure à mon grand frère Charles, outil de prestige et de puissance pour être projeter vers et dans les hautes mers de cette globosphère, cherche finance et courage politique pour être lancé et rejoindre mes camarades coques grises et coques noires.

Comme je l' écrit dans ma signature :"Un PA2 de 80 000 t c' est bien mais quatre (PA2 de 80 000 t) c' est opérationel"

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@P4

Les caissons autour des brouilleurs ARRB existaient déjà depuis la RANAE. Peut être ont ils été changés. En tout cas les domes de Syracuse III sont bien plus gros.

La gestion des compatibilités EM entre tout ces équipements (radars, satcom, brouilleurs) ne doit pas être de la tarte.

Il ne doit pas faire bon traîner sur le pont quand tous ces joujoux fonctionnent à pleine puissance.

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Une vidéo des essais de catapultes du CDG sur Corlobe.

J'avais assistés aux essais des catapultes, à Brest, lors de la construction. C'était balaise !!!

Je me souviens de maquettes grises, pas roses - mais c'est peur être lié au climat breton, plutôt que méditerranéen.  =D

Dans mon souvenir, la plus lourde pesait 26 ou 29 tonnes. Elles étaient propulsées sur une plage de vitesse, en sortie de pont, entre 200 et 300 km/h. Faut pas trainer dans la trajectoire.  :O

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  • 1 month later...

Poursuivons son actualité, en vidéo

1-Son entrée au bassin du PAN en juillet 2007

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2-Nos aviateurs sur le USS cvn Harry Truman

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3-Des nouvelles de son IPER

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On peut apprendre dans le blog du PAN :

A l'occasion de sa deuxième sortie en mer pour essais de l'IPER, le porte-avions s'est vu mis à profit pour un sauvetage de quatre plaisanciers en perdition.

Ceux-ci, transis de froid, ont été accueillis à bord par le commandant. Ils ont pu s'y rasserener au sec et se vêtir chaudement, avant de rejoindre la terre par hélicoptère, un dauphin affreté pour l'occasion

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  • 3 weeks later...

Non, Jean-François on n'avait rien occulté, du moins de ma part, juste un manque de temps.

Sources : Var Matin

Gros « ouf ! » de soulagement, hier, pour Bruno Chapeland, chef de projet DCNS, qui annonçait la fin du colossal chantier du Charles-de-Gaulle. Une livraison dans les délais, au jour près, qui, malgré tout, le garde bien de tout triomphalisme.

« Dire que nous n'avons pas rencontré de difficultés serait mentir. Nous avons été soumis à des aléas - météorologie, souci sur des pièces de rechange, etc. - mais nous avons su y faire face. La fin de ces travaux laisse un grand vide, mais je ne m'inquiète pas pour repartir sur autre chose ! », explique-t-il, même si DCNS conserve la mission d'entretien courant du porte-avions.

Même optimisme chez le maître des lieux, le capitaine de vaisseau Stéphane Boivin.

Mystère autour des missions 2009

« Autant répondre tout de suite à la question qui vous brûle les lèvres : oui, les hélices donnent entières satisfaction et autorisent un regain de vitesse appréciable (lire par ailleurs) », déclare-t-il, tout sourire, perché au 8e étage, dans son antre privilégié, la passerelle de navigation.

Une nouvelle jeunesse, qui correction faite du tonnage (le Charles-de-Gaulle, 260 mètres pour 42 000 tonnes, affiche un embonpoint de 400 tonnes), permet au navire de retrouver les qualités qui faisaient la fierté de la Marine lors de sa mise en service, en janvier 1999.

Avant son retour au « service actif » vers avril-mai 2009, le calendrier sera chargé. L'équipage largement renouvelé devra s'entraîner sans relâche, le niveau de difficultés des exercices en mer ira croissant et la qualification d'une trentaine de jeunes pilotes est programmée pour le groupe aérien.

Enfin, il faudra prévoir l'adaptation aux nouveaux armements attendus en 2009 (Rafale 3e génération, missiles ASMP-A et Scalp Naval).

Concernant les futures missions du fleuron de la Marine française, on reste beaucoup plus discret...

« Aujourd'hui dans le monde, les crises sont permanentes, mais impossible de vous dire où nous serons au printemps. Cela dépend exclusivement du chef de l'État », conclut le capitaine de vaisseau Boivin, bien loin du refrain « OTAN en emporte le Charles-de-Gaulle ».

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Le porte-avions "Charles de Gaulle" va bientôt reprendre la mer

Publié le vendredi 5 décembre 2008 à 19H14

Pièce maîtresse des forces aéronavales et de la politique extérieure françaises, le porte-avions nucléaire "Charles de Gaulle" vient d'achever son Indisponibilité périodique pour entretien et réparation (IPER) qui l'avait immobilisé pendant près d'un an et demi dans l'arsenal de Toulon.

Cet immense chantier de 300 millions d'euros et de 2,5 millions d'heures de travail avait principalement pour but de recharger les moteurs atomiques du porte-avions et de le doter des dernières technologies en matière de communications et d'armement. Le navire a reçu notamment la nouvelle génération du système de d'information et de commandement Syracuse III ainsi que tous les équipements nécessaires à la mise en œuvre de l'avion de combat Rafale M au standard F3, c'est-à-dire capable de tirer le missile nucléaire ASMPA et le missile de croisière SCLAP-EG.

Reste maintenant à l'équipage et au groupe aérien embarqué de reprendre possession du navire, ce qui va être fait d'ici le printemps 2009. Au cours de ce chantier, l'opération sans doute la plus importante et la plus délicate fut le changement de 32 éléments combustibles sur chacune des deux chaufferies nucléaires.

La Provence

Le porte-avions est entré fin juillet en cale-sèche à Toulon pour subir un lifting de 300 millions d'euros

Le navire est en cale sèche dans le port de Toulon. Après 15 mois de réparations, il lui faudra trois mois de "montée en puissance" pour être opérationnel au printemps 2009.

"Vous voyez, le "Charles-de-Gaulle" est ici en cale sèche. Le bateau, qui mesure 261 mètres sur 64 et pèse 42000 tonnes, est posé sur sa quille, qui ne mesure à cette extrémité que... 40 centimètres de large. Impressionnant non? "  Stéphane Boivin, commandant de l'unique porte-avions français, lève le bras d'un geste ample et désigne l'immense navire au-dessus de nos têtes.

Nous sommes au fond du bassin de radoub de la zone ouest du port de Toulon, spécialement aménagé pour accueillir ce monstre des mers. Le "Charles" y est entré fin juillet. Et le 1er septembre, commenceront les nombreux travaux prévus lors de cette interruption programmée pour entretien et réparation (IPER) qui durera quinze mois. Pour l'heure, les 1000 hommes d'équipage apprêtent le bateau pour sa grande toilette. Au total, ils fourniront 1,2 million d'heures de travail.

" Depuis trois ans, une quarantaine d'ingénieurs planifient les réparations à effectuer de manière à ce que l'indisponibilité du navire soit la plus courte possible" explique Bruno Chapeland, directeur du projet au sein de la société qui a remporté le marché de la réparation, DCN. Un autre million d'heures de travail sera fourni par les 600 employés de DCNS et de ses sous-traitants. Pour alimenter le millier d'ouvrier qui se trouvera en même temps sur le chantier, un restaurant d'entreprise de 600 places assises vient d'être monté sur les quais. L'IPER du "Charles-de-Gaulle", qui est à l'heure actuelle sans doute le plus grand chantier industriel du Var sinon de Paca, coûtera 300 millions d'euros à la Marine.

230 millions reviendront à DCNS, qui consacrera environ 40% de cette somme à la sous-traitance. Car au total, 276 "installations" du navire doivent être révisées. Si des sociétés nationales comme Areva sont incontournables, des entreprises régionales de chaudronnerie, d'électricité ou de mécanique devraient pouvoir signer des contrats. Déjà, la société Eiffel de Fos-sur-Mer a réalisé le bateau-porte de 1200 tonnes permettant de mettre le navire hors d'eau.

Un chantier devrait être plus médiatique que les autres : c'est qu'elles en ont fait couler, de l'encre, les hélices du navire lancé en 1994. Présentant un défaut de fonderie, elles faisaient du bruit et ne permettaient pas d'atteindre la vitesse optimale de 27 noeuds pour permettre de lancer par tous les temps la future version d'assaut du "Rafale". Elles avaient été remplacées en urgence par des pièces plus petites venant du "Clemenceau" et du "Foch".

"Pour nous, le problème est réglé. Nous sommes plus concentrés sur une phase plus importante du chantier: la révision de la chaufferie" reprend Bruno Chapeland. C'est que le moteur du navire est composé de deux réacteurs nucléaires de 32 éléments chacun, qu'il faut recharger en combustible radioactif - dont la quantité est secrète. Ce coeur nucléaire fabrique de la vapeur qui sert à la fois à faire avancer le navire et à catapulter les avions. La chaufferie, qui pèse 160 tonnes, doit être extraite du navire et examinée dans une salle blanche. Bruno Chapeland :  "Cela requiert un soin particulier, même si nous avons déjà le savoir faire, puisque nous assurons l'entretien des sous-marins à propulsion nucléaire, dont ceux basés à Toulon". Une référence en la matière.

     

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