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Une tragédie frappe les Etats Unis.

 

A moins de 2 semaines du SuperBowl, les élevages américains de porc sont massivement atteints par une épidémie de diarrhée virale, menaçant drastiquement l'approvisionnement de la population dans l'une des ressources stratégiques qui permet de passer ce WE de sport par procuration: le bacon. Déjà, les prix s'envolent, l'anxiété s'affiche, la spéculation va bon train, et les propositions de substituts se multiplient.... Suspense; l'Amérique s'en remettra t-elle? Va t-elle déclencher une guerre du bacon? Envahir un pays producteur? Amender la Constitution?

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Une tragédie frappe les Etats Unis.

 

A moins de 2 semaines du SuperBowl, les élevages américains de porc sont massivement atteints par une épidémie de diarrhée virale, menaçant drastiquement l'approvisionnement de la population dans l'une des ressources stratégiques qui permet de passer ce WE de sport par procuration: le bacon. Déjà, les prix s'envolent, l'anxiété s'affiche, la spéculation va bon train, et les propositions de substituts se multiplient.... Suspense; l'Amérique s'en remettra t-elle? Va t-elle déclencher une guerre du bacon? Envahir un pays producteur? Amender la Constitution?

 

 

     Superbowl ou diarrhée porcine d'échelle nationale pour moi c'est a peu près la même chose ... (ou les derby nationaux français qui reviennent comme des marronniers ...)

 

  Ils mangeront des saucisses végérariennes ou du corned beef a l'ancienne ...

 

      Il va faloir déployer les batteries SAMP/T en Bretagne en tout cas ...

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   Le Texas joue très clairement avec le feu, je pense qu'on peut très clairement parler d'une execution a caractère politico-idéologique (ce qui est d'autant + grave) car n'importe quel s'en tenant aux faits et aux conditions de défense devant lequel s'est passé le procès aurait très clairement refusé l'execution :

 

   Sauf, sauf si l'appareil judiciaire local qui est soumis a des élections, cherche a tout prix a satisfaire les conservatismes locaux-régionaux pour s'assurer une ré-élection devant l'électorat le + rétrograde et réactionnaire aux USA dont il fait peu de doute avec l'activisme civil des patrouilles aux frontières (qui n'ont pas lieu que dans cet état) de la xénophobie ambiante notamment envers les latinos ...

 

  Voila qu'en 2014 aux USA il est encore possible de voir une exécution de la peine capitale sur fond raciste probablement avéré (ou cherchant a gagner des points devant cet électorat) ou la défense correcte du prévenu n'a pas pu être garantie, et en total violation des conventions internationales signées par les USA ...

 

   J'espère que ce cas emblématique provoquera de sérieux ennuis a ses auteurs de cette mascarade devant les + hautes instances fédérales ... Car si une convention internationale ne peut pas être respectée au niveau des états : Il doit y avoir probablement possibilté de trainer ces juges devant la cour suprême ou quelque chose du genre pour faute grave ... Ou alors il y a un problème quelque part et l'état fédéral US a un problème avec la possibilité de pouvoir faire respecter la loi fédérale sur son sol :

 

   Mais alors dans ce cas la, c'est quasi une reconquête militaire a opérer qu'il va falloir pour faire plier l'un des + rétrogrades état US bien connu pour son noyau conservatiste et xénophobe entremêlés des grandes puissances énergétiques ayant pignon sur rue a Houston qui en sont trop souvent les pires soutiens

 

   Dans tout les cas, il faut impérativement que ce cas n'en reste pas la et que le Texas paye les conséquences

 

 

   Mais il y a aussi un autre problème, comment la cour suprême a pu rejeter son recours alors qu'il est évident que les droits du prévenu n'ont pas été respecté, de facto la cour suprême si elle s'en serait tenu a des faits aurait censuré la décision des tribunaux Texan, a moins bien entendu que la cour suprême soit aux mains de juges trop proches des conservateurs et ait prise elle aussi une décision très clairement politique : Le cas de figure viol une convention internationale dans laquelle s'est engagée les USA et donc l'intégralité de ses états : Que leur faut ils de + ? Une preuve s'il en est qu'au USA on peut faire de la politique sur les dos des condamnés a mort devant les cours jusqu'a la + importante ... A dégueuler ...

Modifié par alpacks
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J'espère que ce cas emblématique provoquera de sérieux ennuis a ses auteurs de cette mascarade devant les + hautes instances fédérales ... Car si une convention internationale ne peut pas être respectée au niveau des états : Il doit y avoir probablement possibilté de trainer ces juges devant la cour suprême ou quelque chose du genre pour faute grave ... Ou alors il y a un problème quelque part et l'état fédéral US a un problème avec la possibilité de pouvoir faire respecter la loi fédérale sur son sol

 

Il y a clairement un problème. En revanche, je ne sais pas lequel :

 

- Est-ce que le Texas se mettait en contradiction avec la loi fédérale en condamnant à mort et en exécutant cet homme ?

J'ai du mal à le croire, car enfin est-ce que les responsables ne risqueraient pas d'être personnellement responsables d'une violation de la loi fédérale ? Je suis tenté d'exclure cette hypothèse.

 

- Si le Texas n'était pas en contradiction avec la lettre de la loi fédérale, alors il est possible que les Etats-Unis aient tout simplement négligé d'adapter la loi fédérale pour appliquer effectivement l'accord international qu'ils avaient signé. La faute est plutôt au niveau fédéral mais interne.

 

- Il est enfin possible que l'Etat fédéral n'ait tout simplement pas le droit d'imposer de telles règles aux Etats de l'Union. Dans ce cas, les EU n'auraient tout simplement pas du signer cet accord international puisqu'ils étaient dans l'incapacité d'en appliquer les provisions. Faute au niveau fédéral une fois encore mais externe, du coté de la diplomatie.

 

En ce qui concerne les supputations sur des motivations politiciennes voire xénophobes à cette condamnation à mort, franchement je resterais très prudent. Ce sont des accusations graves, et il faudrait des preuves sérieuses pour les appuyer. Si des preuves de ce genre existent, où sont-elles ?

 

Sur le fond, je suis personnellement opposé à la peine de mort dans tous les cas, mais c'est le droit du pays qui s'applique souverainement. Je ne vois pas pourquoi ce cas serait plus choquant que toute autre exécution par exemple d'un Américain en Amérique ou d'un Japonais au Japon.

 

Quand un crime est commis sur le sol d'un pays, c'est la loi de ce pays qui s'applique. C'est vrai uniquement pour les crimes qui en sont vraiment (par exemple, pas les actes homosexuels ou la diffusion de la Bible, qui sont punis en Arabie !) mais dans ce cas nous parlons d'un meurtre.

 

Modifié par Alexis
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Au regard de la Constitution Américaine, il n'y a pas eu défaillance du système. A partir du moment ou il y a eu un procès avec au bout une condamnation à la peine de mort, il n'y avait aucune chance de renvoie ... Ajouter à cela que la Cour Supreme est actuellement composée essentiellement par des juges aux tendances républicain-conservateurs, du moins dans mes plus récent souvenir.

Modifié par Rochambeau
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Il y a clairement un problème. En revanche, je ne sais pas lequel

En fait il n'y a pas vraiment de problème. La justice du Texas affirme que la justice a été rendu selon les règles, la commission de révision n'a meme pas jugé bon de se réunir pour discuter le dossier.

La seule chose qui aurait pu changer quoique ce soit c'est que le premier procès soit cassé par la cours suprême fédérale, et que celle ci impose que soit pris en compte les éléments a "décharge" - déficience mentale du condamné notamment, si c’était prouvé que ça change quelques chose au verdict ... - pour espérer basculer de peine de mort a prison a vie.

Visiblement le Texas n'a pas la meme interprétation des droits consulaires que l'état fédéral - ca fait plusieurs cas récemment et il y en aura probablement d'autre -, une manière comme une autre de pousser ses pions et de mettre en défaut l'état fédéral qui n'a pas beaucoup de levier contre cette rodomontade.

Faudrait voir les attendus de la Court Suprême Fédéral pour comprendre pourquoi le Texas se permet ca sans souci ... a priori la convention n'a pas du être retranscrite suffisamment fermement dans la loi.

Dans cette article sur une affaire identique en 2008 http://www.rfi.fr/actufr/articles/104/article_69508.asp visiblement la convention n'a pas été ratifié par le congrès fédéral ni par le les parlementaires texans ... donc elle n'existe pas.

 

Depuis rien a changer donc tout le monde s'en fout ;)

 

C'est par une étroite majorité, 5 voix contre 4, que les juges de la Cour suprême ont rejeté le dernier recours interjeté par les avocats de Jose Ernesto Medellin. Les juges ont estimé que le report de l'exécution ne donnerait pas le temps au Congrès fédéral à Washington comme à celui de l'Etat du Texas de modifier leur législation. Une législation qui n'impose pas aux autorités texanes de se plier aux décisions de la Cour internationale de justice (CIJ).

 

En 2004, la CIJ avait demandé aux instances politiques et juridiques américaines une révision du procès de Medellin, car il n'avait pas bénéficié de l'assistance du consulat mexicain aux Etats-Unis, comme le prévoit pourtant la Convention de Vienne sur les relations consulaires.

La CIJ était revenue à la charge le 16 juillet dernier. Et pas plus tard que ce mardi, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, était intervenu rappelant que les décisions de la Cour internationale de justice s'imposaient à la puissance publique américaine.  Mais les Texans n'ont rien voulu savoir. L'un des juges de la Cour suprême opposé à l'exécution a estimé que la mort de Jose Ernesto Medellin mettrait les Etats-Unis hors de la loi internationale.

 

Le ministère des Affaires étrangères mexicain a annoncé l'envoi d'une « note de protestation au département d'Etat américain pour cette violation du droit international ».

 

Le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Terry Davis, a critiqué ce mercredi une application « à la carte » du droit international. « L'exécution de Jose Ernesto Medellin n'est pas seulement une violation des droits de l'homme et de la dignité humaine mais une provocation arrogante qui porte atteinte aux mécanismes collectifs mis en place pour garantir la paix et la sécurité dans le monde », ajoute le secrétaire général du Conseil de l’dans un communiqué publié à Strasbourg.

Plus de pédagogie sur les médias canadiens, le congres n'a jamais retranscrit le traité dans la loi ... plouf pas loi pas de chocolat, et visiblement ça fait des année que ça dure et ça pourrait durer des années.

 

Mais la haute Cour a rejeté ces deux recours, sur recommandation du juge conservateur Antonin Scalia, en charge du Texas à la Cour suprême. Les trois juges progressistes auraient accordé un sursis pour réexaminer la violation de la Convention de Vienne.

«Électrochoc» pour une loi fédérale

«Il y a cinq ans, la Cour suprême des États-Unis avait unanimement reconnu l'importance du réexamen et de la révision des violations de la Convention de Vienne, mais en avait laissé la responsabilité au Congrès», a rappelé Mark Warren, chercheur de Human Rights Research spécialiste de la question.

«Peut-être que cette exécution fournira l'électrochoc dont le Congrès a tellement besoin», a-t-il ajouté en plaidant pour le vote urgent d'une loi sur la question.

Jusqu'au bout, le gouvernement fédéral, qui s'opposait catégoriquement à cette exécution, avait mis la pression sur le Texas, qui a toutes les prérogatives en matière de justice pénale sur son territoire.

http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201401/22/01-4731275-le-texas-execute-un-mexicain-en-violation-du-droit-international.php
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Au regard de la Constitution Américaine, il n'y a pas eu défaillance du système. A partir du moment ou il y a eu un procès avec au bout une condamnation à la peine de mort, il n'y avait aucune chance de renvoie ... Ajouter à cela que la Cour Supreme est actuellement composée essentiellement par des juges aux tendances républicain-conservateurs, du moins dans mes plus récent souvenir.

En fait il y a 4 juge nommé par des démocrate et 5 par des conservateurs ... mais bon 5 ca suffit amplement a avoir la majorité. D'ailleurs ici l'affaire n'a meme pas été jugé, elle a été rejeté directement sur recommandation du juge texan de la court suprême, étant identique au trois affaire précédente du meme acabit visiblement.

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normale syndrome fort alamo les texans avec les mexicains ont toujours se sentiment de vengeance.

de toute façon ils ne peuvent rien, les mexicains vont bien plus que récupérer  leur ancienne terre texane et californienne mais toute le reste du pays sous 50 ans, démographie oblige!

Modifié par SU-30 MKA
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Les États-Unis, la Chine et le long terme.

 

1) http://nationalinterest.org/commentary/the-american-people-arent-ready-china-9755?page=show « Le peuple américain n'est pas prêt pour [la montée en puissance de] la Chine », 23 janvier 2014.

L'auteur défend l'idée que le pouvoir américain doit faire auprès du peuple américain une pédagogie de la montée en puissance de la Chine, de la même façon que l'Angleterre au début du XXe siècle avait fait une pédagogie de la montée en puissance des États-Unis.

Je n'aurais peut-être pas eu envie de cliquer sur l'article si je n'avais noté en même temps un semblable décalage en France : 

 

[ http://www.franceculture.fr/emission-affaires-etrangeres-la-france-en-afrique-un-an-d-intervention-militaire-2014-01-11 ] Au minutage 40:53, Christine Ockrent pose la question « Il faudrait demander à la Chine de participer ? » et ses invités n'ont pas répondu. Elle n'a pas l'air au courant que les militaires Chinois sont déjà au Mali pour participer à la sécurisation de Gao.

2) http://www.lowyinterpreter.org/post/2014/01/22/Obamas-focus-on-the-long-term.aspx (22 janvier 2014)

L'australien Sam Roggeveen approuve en partie un article du New Yorker particulièrement louangeur de la philosophie long-termiste de Barack Obama. Mais il note un défaut de mise en application concrête lorsque le même article du New Yorker se focalise sur le Proche-Orient sans jamais aborder le "Pivot vers l'Asie" et la Chine.

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Petit "coup" de com de la Maison Blanche, pour les fanas d'histoire américaine et de la série The West Wing: après le Discours sur l'Etat de l'Union (SOTU), la Maison Blanche tiendra un "Big Block of Cheese Day", en référence à un événement lancé par Jefferson, qui avait ouvert à tous la consommation d'une gigantesque (plus de 600kg) roue de fromage, envoyée en cadeau public par les supporters d'Andrew Jackson qui voulaient marquer le coup et dire qui c'était Raoul. La tradition avait été fictivement reprise dans The West Wing, et transformée par l'administration Bartlett en journée "portes ouvertes" de l'exécutif pour des groupes d'intérêts, porteurs de projets d'intérêt public, qui n'auraient en temps normal aucun accès aux oreilles de la Maison Blanche, soit parce qu'il s'agit de projets trop éloignés des priorités, soit parce qu'ils sont faramineux, soit parce que les dits groupes sont sous financés, soit enfin parce qu'ils sont un tantinet farfelus (la série mettant évidemment l'accent sur ceux là). A comparer avec la corvée des "walk in" à la CIA (vue au début de la série Covert Affairs comme un bizuthage ou une punition, prioritairement affecté aux newbe), où il existe un local ouvert au public pour toute personne pensant être tombée sur un renseignement de valeur (ou tout agent faisant défection discrètement).... Et qui voit surtout affluer une bonne partie de la population des tarés de théorie du complot.

 

Quoiqu'il en soit, la Maison Blanche va avoir un VRAI Big Block Of Cheese Day mercredi....

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D'affinités? Avec Israël. Ils n'en ont quasiment aucune avec l'Egypte; avec elle, ils ont un intérêt majeur. Pas vraiment économique (quoique le canal continue à jouer un grand rôle et que l'aide budgétaire soit un enjeu pour nombre de boîtes US), mais surtout de sécurité; l'importance de l'Egypte est de ce point de vue équivalente, sinon supérieure, à celle d'Israël, et justifie l'aide militaire et civile consentie par Washington qui garde en fait un intérêt majeur à maintenir le compromis de Camp David. L'intérêt américain pour Israël est assez contestable si l'on se place du pur point de vue de la realpolitik: il y a un réel intérêt économique, de même qu'un intérêt à cette pork barrel politics de défense (verser des aides pour que le pays ciblé achète américain), mais dans l'ensemble, de ce strict point de vue, les USA auraient moins de problèmes en ne soutenant PAS Israël. Mais il y a des affinités sur de nombreux plans (population juive américaine, nombre de familles réparties dans les deux pays, histoire, affinités culturelles et politiques....), traduites par le lobbying d'intérêts majeurs (l'élite de la communauté juive, les intérêts qu'elle représente, la force de cette communauté dans certains Etats clés et certains échelons de l'économie, des médias et de la politique) auprès du Congrès et de l'exécutif (et de la population américaine), mais aussi par l'effet multiplicateur obtenu par la permanence de cet intérêt pour Israël dans une proportion énorme de la population américaine, pour diverses raisons (dont l'activisme du lobbying/de la com sous de multiples formes depuis longtemps).

Donc si ton terme choisi est "affinités", la réponse est sans ambiguité; peu pour l'Egypte, sinon aucune, et beaucoup pour Israël. Si tu l'entendais autrement (incluant l'intérêt "realpolitiker"), la réponse est plus complexe.

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Fait pas bon d'être pauvre et étranger dans ce pays

 

C'est peut-être qu'un détail pour vous ,mais votre pauvre Mexicain est aussi un meurtrier ...

 

Le vrais problème avec la peine de mort, c'est le risque d'erreur ,mais à partir du moment ou il n'y pas de doute possible, c'est une  conséquence justifée au vue du crime commis ...  

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c'est une conséquence justifée au vue du crime commis

 

Ca ce n'est qu'une opinion. Il y a deux faisceaux d'opinions/d'arguments s'opposant à la peine de mort (tout comme il y en a deux distincts sur le thème de l'avortement):

- la faible occurrence de cas où la certitude peut effectivement être établie, et donc la difficulté à fonder un tel châtiment sur une base solide: si la peine de mort devait n'être appliquée que dans ces cas, elle perdrait toute prétention à l'argument de la dissuasion (et déjà cet argument tient mal debout), tant le nombre d'exécutions serait faible. Ce serait donc une question de principe, de culture peut-être

- l'opposition au principe de la peine de mort, par choix de civilisation

 

Aux USA, ils n'ont pas réellement focalisé un des deux comme axe dominant au plan national, mais il semble que dans les Etats où la peine a été abolie, l'argument dominant soit, contrairement à ce qu'on peut penser, celui du principe, soit le rejet, approuvé par les populations concernées, du fait qu'on puisse exécuter un être humain (aussi terrible que soit son crime) et appeler la chose justice. C'est de fait un "choix de civilisation", et en fait une évolution de la façon dont des populations se voient.

Le droit à l'avortement, pour comparer, a beaucoup plus tôt fait un choix clair sur la famille d'arguments qui le justifie dans la culture américaine: c'est le droit individuel, des femmes en l'occurrence, à décider de leur vie et de ce qui se passe dans leur corps. En France, et en Europe en général, la tendance qui a porté le choix politique allait plutôt vers l'autre famille d'arguments, à savoir le fait que quoiqu'on fasse, les avortements arrivent (et tendent à ne pas diminuer quelle que soit la loi), et qu'en conséquence, il convient de rendre la chose pratique, contrôlée et sécurisée (et moins chère pour les populations vulnérables).

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 Je dis juste que cette peine peut-être justifier même si je ne suis pas nécessairement en accord avec son utilisation régulière ...

 

 

Les USA on t-il plus d'affinités avec l'Israël ou l'Egypte ? 

 

Entre le lobby juif et les évangélistes  qui sont encore plus puissants, les politiques n’ont pas trop le choix de soutenir Israël.  C'est pareil pour mon Preminer ministre lui aussi évangéliste .ce sont de vrais fondamentalistes qui croient dur comme fer que le monde a été créé en 7 jours -_-

Modifié par Divos
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D'affinités? Avec Israël. Ils n'en ont quasiment aucune avec l'Egypte; avec elle, ils ont un intérêt majeur. Pas vraiment économique (quoique le canal continue à jouer un grand rôle et que l'aide budgétaire soit un enjeu pour nombre de boîtes US), mais surtout de sécurité; l'importance de l'Egypte est de ce point de vue équivalente, sinon supérieure, à celle d'Israël, et justifie l'aide militaire et civile consentie par Washington qui garde en fait un intérêt majeur à maintenir le compromis de Camp David. L'intérêt américain pour Israël est assez contestable si l'on se place du pur point de vue de la realpolitik: il y a un réel intérêt économique, de même qu'un intérêt à cette pork barrel politics de défense (verser des aides pour que le pays ciblé achète américain), mais dans l'ensemble, de ce strict point de vue, les USA auraient moins de problèmes en ne soutenant PAS Israël. Mais il y a des affinités sur de nombreux plans (population juive américaine, nombre de familles réparties dans les deux pays, histoire, affinités culturelles et politiques....), traduites par le lobbying d'intérêts majeurs (l'élite de la communauté juive, les intérêts qu'elle représente, la force de cette communauté dans certains Etats clés et certains échelons de l'économie, des médias et de la politique) auprès du Congrès et de l'exécutif (et de la population américaine), mais aussi par l'effet multiplicateur obtenu par la permanence de cet intérêt pour Israël dans une proportion énorme de la population américaine, pour diverses raisons (dont l'activisme du lobbying/de la com sous de multiples formes depuis longtemps).

Donc si ton terme choisi est "affinités", la réponse est sans ambiguité; peu pour l'Egypte, sinon aucune, et beaucoup pour Israël. Si tu l'entendais autrement (incluant l'intérêt "realpolitiker"), la réponse est plus complexe.

 

 

Merci beaucoup !

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Je dis juste que cette peine peut-être justifier

 

Oui, et je précisais que ce n'était qu'une opinion (puisque d'autres la jugent absolument injustifiable), et comment elle se partageait aux USA, où des deux faisceaux d'arguments qui s'opposent à la peine de mort (pas à l'exécution d'un gars en particulier), aucune ne semble clairement dominer, sauf peut-être un léger avantage à l'opposition de principe. Le corollaire d'une domination affirmée de cette famille d'arguments sur l'autre (l'absence de certitude dans la quasi totalité des cas où la peine de mort pourrait être invoquée) est le raidissement des partisans de la peine de mort sur la position idéologique inverse, et le renforcement de ceux qui, chez ces partisans, se fondent avant tout sur ce motif. Le résultat est un débat qui tend aux positions de principe de part et d'autres, donc aux élans passionnels (parfaitement incompatibles et conduisant à l'épreuve de force et aucune possibilité de débat raisonné se fondant plus sur le domaine pratique), ce qui, sur la scène politique américaine, est assez caractéristique de la polarisation de nombre de débats et des groupes électoraux structurés depuis un certain temps.

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Après le milliardaire canadien trouvant "fantastique" le fait d'avoir 3,5 milliards de pauvres sur terre, voici le milliardaire américain qui compare les militants du mouvement Occupy à des nazis. 

 

Le milliardaire américain de la Silicon Valley, Tom Perkins, a créé la polémique sur les réseaux sociaux en comparant les manifestations contre les riches à la persécution des Juifs par les nazis.

"Ecrivant depuis l'épicentre de la pensée progressiste, San Francisco, je voudrais attirer l'attention sur le parallèle qu'il y a entre la guerre menée par les fascistes nazis en Allemagne contre leur 'un pour cent', c'est-à-dire les Juifs, à celle menée par les progressistes sur le un pour cent américain, c'est-à-dire les 'riches'", écrit Tom Perkins dans le quotidien américain des affaires.

Le mouvement OccupyWallStreet a répondu sur Twitter aux propos du milliardaire, les qualifiant de complètement "fous".

 

http://fr.news.yahoo.com/milliardaire-compare-militants-antiriches-%C3%A0-nazis-062908626.html

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2) http://www.lowyinterpreter.org/post/2014/01/22/Obamas-focus-on-the-long-term.aspx (22 janvier 2014)

L'australien Sam Roggeveen approuve en partie un article du New Yorker particulièrement louangeur de la philosophie long-termiste de Barack Obama. Mais il note un défaut de mise en application concrête lorsque le même article du New Yorker se focalise sur le Proche-Orient sans jamais aborder le "Pivot vers l'Asie" et la Chine.

 

Je complète et je corrige un peu ce que je disais. L'article du New Yorker en question ( http://www.newyorker.com/reporting/2014/01/27/140127fa_fact_remnick?printable=true&currentPage=all ) n'est pas vraiment un article de commentaire mais un reportage par un journaliste accompagnant le président dans une tournée de trois jours fin novembre 2013 sur la côte de l'Océan Pacifique (Seattle, San Francisco, Los Angeles) dans les propriétés de riches donateurs, pour récolter des fonds pour son parti. C'est égréné d'interviews du président et de certains de ses conseillers qui l'accompagnent dans sa tournée. Cela permet d'entendre Barack Obama s'exprimer sur de nombreux sujets de politique intérieure et étrangère, sur un ton peut-être un peu plus à bâtons rompus que le ton des discours officiels. Par exemple il défend sa politique en Syrie, son attitude face à l'affaire Snowden, sa vision de la fracture sociale. Il est comparé à Bill Clinton, séducteur inégalable, et à Lyndon Johnson qui avait le don machiavélique, inégalable mais dans un contexte médiatique aujourd'hui révolu, de savoir tordre le bras aux députés et sénateurs pour les forcer à voter ses projets de loi. Aux sources de sa philosophie, on trouve son enfance en Indonésie pendant ou peu après les massacres de masse dans lesquels les États-Unis sont impliqués, sa fascination durant sa jeunesse pour les auditions diffusées en direct de l'enquête parlementaire sur le scandale du Watergate.

 

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http://www.project-syndicate.org/commentary/christopher-r--hillon-the-causes-and-consequences-of-america-s-aimless-foreign-policy (24 octobre 2013)

 

Ça, c'est un article qui fait apparemment contraste avec l'article australien sus-mentionné. Que je pourrais résumer par la formule « Obama arrête de nous bassiner avec le pivot vers l'Asie et c'est tant mieux » (*), ou encore, « la fauconne Hillary Clinton, qui parlait de "Mer des Philippines Occidentales" au lieu de "Mer de Chine Méridionale" n'est plus au gouvernement, bon débarras ». L'auteur, Christopher R. Hill, est un ancien sous-secrétaire d'État aux affaires étrangères chargé de l'Extrême-Orient après avoir été ambassadeur en Corée durant la présidence de George W. Bush, et ancien ambassadeur en Irak de Barack Obama (**).

 

(*) Cela dit, ne pas en parler ne veut pas dire ne pas le faire. Cf la formule de Teddy Roosevelt : « Parler doucement en portant sur soi un gros bâton ».

 

(**) Apparemment "ambassadeur en Irak" est un poste supérieur, une promotion, par rapport à un "vulgaire" sous-secrétaire d'État chargé de l'Extrême-Orient.

Modifié par Wallaby
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