Tancrède Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 (modifié) 44 minutes ago, Wallaby said: http://blogs.edweek.org/edweek/curriculum/2016/11/nine_states_have_rewritten_or_.html (1er novembre 2016) La plupart des États ont adopté Common Core. 9 États ont réécrit ou remplacé Common Core après l'avoir essayé. Le sujet est beaucoup moins polémique qu'auparavant. Quant aux candidats de la présidentielle, la candidate démocrate Hillary Clinton soutient Common Core, bien qu'elle l'ait apparemment qualifié d' "échec politique" selon un discours publié par WikiLeaks. http://educationnext.org/ten-year-trends-in-public-opinion-from-ednext-poll-2016-survey/ (hiver 2017) Sondage : Opinion favorable à Common Core : 2013 83% (82% des Républicains, 86% des Démocrates, 87% des enseignants) 2016 50% (39% des Républicains, 60% des Démocrates, 44% des enseignants) Le problème du "Common Core" n'est pas le principe ou le contenu des programmes (sauf pour certaines tendances politiques), c'est l'industrie du test scolaire qui en a découlé, qui pourrit les cursus, stresse les enfants très au-delà de ce qui est nécessaire, n'a que peu de pertinence (la plupart son inutiles), détourne l'enseignement au profit de mauvais réflexes (on éduque pour les tests beaucoup plus que pour former des élèves et instruire: c'est, dans les petites et moins petites classes, le principe des "bêtes à concours") et crée une logique pernicieuse et auto-alimentée du "toujours plus" dans cette testomanie. Le moteur en est la dite industrie: des entreprises spécialisées qui trustent la concoction des tests, les standards qui en découlent (mauvais), leur analyse et les "conclusions" qu'il faut en tirer. Cette industrie a explosé avec le common core, et, comme toujours aux USA, est désormais très active en matière de lobbying auprès des institutions politiques nationales et d'Etat, mais aussi des profs et des boards d'écoles, ce qui a définit un nouveau confort de fonctionnement qui leur profite.... Mais pas tant que ça aux élèves. Et c'est sous cet angle que la critique du common core a une légitimité.... Et c'est donc évidemment sous cet angle que l'opposition au common core a peu ou pas de publicité et de soutien. Ceci dit, tous ces sujets sont désormais bien futiles face à l'événement du jour qui apporte une note bien plus grave (à tous les sens de l'expression) à notre monde: Leonard Cohen vient de mourir . Modifié le 11 novembre 2016 par Tancrède 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 (modifié) il y a 21 minutes, seb24 a dit : Je suis pas aller verifier si l'article est vrai a 100% mais c'est assez marrant même si ce n'est pas surprenant: http://www.boursier.com/actualites/economie/donald-trump-tente-de-se-montrer-plus-consensuel-33566.html?fil2 C'est cohérent avec sa technique de "the Art of the Deal". Il est intraitable avec ses adversaires dans la première phase tant qu'ils s'opposent à lui, puis pour conclure le marché il se montre grand seigneur en faisant une ou deux concessions par ci par là pour apparaître consensuel et mettre dans sa poche certains anciens adversaires pour pouvoir faire fonctionner l'accord conclu dans la durée. L'idée de mettre Hillary en prison, il n'en a plus besoin maintenant qu'elle n'est plus en travers de sa route, donc il l'a félicitée pour sa bonne campagne. C'est pareil quand il pourrit d'injures des avocats ou des plaignants qui sont opposés à lui dans un procès. Si la partie adverse retire sa plainte et accepte un compromis, il va au moment où le compromis est signé renverser la vapeur et leur dire toutes sortes de gentillesses. C'est la carotte et le bâton aussi. Confer l'histoire du grand drapeau qu'il avait mis dans sa propriété pour créer délibérément un conflit avec la municipalité, puis qu'il avait accepté de raccourcir pour passer un "deal" avec cette municipalité : http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?do=findComment&comment=954538 http://www.politico.com/magazine/story/2015/09/trumps-war-with-palm-beach-213122 (5 septembre 2015) & http://www.snopes.com/trump-maralago-flagpole/ (27 septembre 2015) Palm Beach est une municipalité particulièrement tatillonne et surréglementatrice. Les souffleurs de feuille doivent être inspectés régulièrement pour prouver qu'ils ne font pas un bruit supérieur à 65 décibels. Les panneaux signalant les ventes de garages ne doivent pas faire plus de quatre pieds carrés. Donald Trump ne pouvait pas l'ignorer puisqu'il avait déjà été condamné à une amende de 5000 dollars par la ville pour avoir remplacé une haie morte par une autre qui était trop basse. C'est donc sciemment qu'il a érigé un drapeau américain de 10 mètres carrés de tissu sur un mat de 25 mètres de haut. Sans permis de construire. Le barouf patriotique et libertaire qu'il a répandu dans les médias n'a pas impressionné le juge et il a été condamné à une astreinte de 1000 dollars par jour tant que le mat ne serait pas démonté. Lorsque l'amende s'est élevée à 120.000 dollars, il a passé un compromis [un deal] avec la mairie au terme duquel il donnerait 100.000 dollars aux associations de bienfaisance pour les vétérans de l'armée, et déplacerait le drapeau sur un autre point de la propriété en réduisant un peu sa taille. Le journaliste de Politico soupçonne Trump de poursuivre un but beaucoup plus lucratif. Le but ultime de Trump, c'est de forcer la mairie à supprimer une réglementation aux termes de laquelle les commerces de la ville doivent prouver qu'ils ne fournissent pas de services à plus que 50% de non-résidents, ce qui permettrait à Trump de vendre des cartes de son club à beaucoup plus de non-résidents. Modifié le 11 novembre 2016 par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 Pas sur que cela marche ce coup-ci. Il a dit trop d'horreurs et sa base l'a trop suivi. Il va simplement essayer de louvoyer jusqu'à ce que la dure réalité le rattrape. Il est président désormais, il ne peut plus se défausser. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 (modifié) 9 minutes ago, Wallaby said: C'est cohérent avec sa technique de "the Art of the Deal". Il est intraitable avec ses adversaires dans la première phase tant qu'ils s'opposent à lui, puis pour conclure le marché il se montre grand seigneur en faisant une ou deux concessions par ci par là pour apparaître consensuel et mettre dans sa poche certains anciens adversaires pour pouvoir faire fonctionner l'accord conclu dans la durée. L'idée de mettre Hillary en prison, il n'en a plus besoin maintenant qu'elle n'est plus en travers de sa route, donc il l'a félicitée pour sa bonne campagne. C'est pareil quand il pourrit d'injures des avocats ou des plaignants qui sont opposés à lui dans un procès. Si la partie adverse retire sa plainte et accepte un compromis, il va au moment où le compromis est signé renverser la vapeur et leur dire toutes sortes de gentillesses. C'est la carotte et le bâton aussi. Toujours, mais quand c'est à ce point, aussi directement et visiblement contradictoire, y'a comme une couille dans le potage qui usera à force, lassera, fera vite baisser ce qu'une part significative de son audience sera prête à lui accorder comme bénéfice du doute. Passer de "c'est un connard qu'il faut condamner à mort" à "mon ami de 30 ans" (ou inversement) en quelques minutes, y'a que la marionnette de Chirac aux Guignols dans les années 90 qui a pu faire passer ce genre de pilule. Les politiques et chefs de grandes entreprises ont un caractère de psychopathe qui, entre autres, n'a aucun sens de la honte, mais quand même, y'a aussi une audience dans l'équation. Modifié le 11 novembre 2016 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 (modifié) il y a 11 minutes, Tancrède a dit : Toujours, mais quand c'est à ce point, aussi directement et visiblement contradictoire, y'a comme une couille dans le potage qui usera à force, lassera, fera vite baisser ce qu'une part significative de son audience sera prête à lui accorder comme bénéfice du doute. Passer de "c'est un connard qu'il faut condamner à mort" à "mon ami de 30 ans" (ou inversement) en quelques minutes, y'a que la marionnette de Chirac aux Guignols dans les années 90 qui a pu faire passer ce genre de pilule. Poutine fonctionne comme cela aussi. Lorsque les Turcs lui ont descendu un avion il a hurlé c'est un "couteau dans le dos" (expression déjà utilisée par Staline à l'encontre de son ex-ami Hitler), pris des sanctions économiques, retiré tous les touristes russes de Turquie, et pourri la Turquie dans les médias russes, au point que les étudiants Turcs ne se sentent plus en sécurité à cause des réflexions que leurs faisaient les russes, ou encore à cause des tracasseries administratives et policières et préfèrent rentrer au pays. Puis Erdogan a eu son coup d'Etat, s'est mis en froid avec les Américains et est retourné négocier avec Poutine. Ils ont trouvé plus ou moins un accord et depuis sont les meilleurs amis du monde. Modifié le 11 novembre 2016 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 2 minutes ago, Wallaby said: Poutine fonctionne comme cela aussi. Lorsque les Turcs lui ont descendu un avion il a hurlé c'est un "couteau dans le dos" (expression déjà utilisée par Staline à l'encontre de son ex-ami Hitler), pris des sanctions économiques, retiré tous les touristes russes de Turquie, et pourri la Turquie dans les médias russes, au point que les étudiants Turcs ne se sentent plus en sécurité à cause des tracasseries administratives et policières et rentrent au pays. Puis Erdogan a eu son coup d'Etat, s'est mis en froid avec les Américains et est retourné négocier avec Poutine. Ils ont trouvé plus ou moins un accord et depuis sont les meilleurs amis du monde. Plus l'environnement médiatique est contraint, mieux ça marche; plus il est libre, plus ça se voit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 il y a 1 minute, Ciders a dit : Pas sur que cela marche ce coup-ci. Il a dit trop d'horreurs et sa base l'a trop suivi. Il va simplement essayer de louvoyer jusqu'à ce que la dure réalité le rattrape. Il est président désormais, il ne peut plus se défausser. Et surtout : il a une sacré majorité parlementaire de fondus ! On peut parfaitement être corrompu jusqu'à l'os et soutenir des positions extrémistes, et une énorme partie des parlementaires US sont dans cette posture. il y a 1 minute, Tancrède a dit : Passer de "c'est un connard qu'il faut condamner à mort" à "mon ami de 30 ans" (ou inversement) en quelques minutes, y'a que la marionnette de Chirac aux Guignols dans les années 90 qui a pu faire passer ce genre de pilule. Tu sur-estimes, je pense, les capacités logiques et la mémoires des authentiques militants, l'importance de l'obéissance, etc... En outre les deux propositions n'ont pas le même impact mental : l'agression est un puissant stimulant de l'attention, la conciliation une invite à l'oubli. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 1 minute ago, Boule75 said: Tu sur-estimes, je pense, les capacités logiques et la mémoires des authentiques militants, l'importance de l'obéissance, etc... En outre les deux propositions n'ont pas le même impact mental : l'agression est un puissant stimulant de l'attention, la conciliation une invite à l'oubli. Pour les militants, c'est certain: la question reste de savoir si les militants sont assez nombreux pour faire en sorte que l'opinion accepte trop de revirements rapides si spectaculaires, surtout après quelques mois/années d'usure du pouvoir et d'abus de tels comportement: comme toutes choses, ça lasse vite. On développe une tolérance à la chose d'un côté, mais un certain ras-le-cul (qui s'articule en défiance) de l'autre, et tout le point est de savoir ce qui se développera le plus et le plus vite. Vu ce qui risque de passer comme lois et politique, je penche plus pour le raz-le-cul. On a tous besoin de changement et de nouveauté rapidement, et trump ne change pas. Sinon, c'est leur moment puisqu'ils ont "perdu", mais les journalistes font maintenant plus d'encarts sur le collège électoral et le décalage vote des Etats/vote populaire (qu'ils ne feraient évidemment pas si la situation était inverse: ne pas trop attendre de l'espèce humaine), présentant son absurdité, le pourquoi de ses origines.... Mais aussi essayant d'expliquer l'étrange arithmétique qui décide du décompte, notamment le fait que la pondération des voix par Etat a atteint un seuil de disproportion assez choquant (exemple: si une voix de Californie comptait autant qu'une voix du Wyoming, la Californie aurait 199 grands électeurs, et pas 55, pour les 3 du Wyoming); le problème est bien réel, et devrait être adressé d'une façon ou d'une autre, mais ils devraient aussi souligner que beaucoup d'Etats pencheraient vers une nouvelle sécession s'ils étaient ainsi rabaissés et écrasés par les grands Etats, ce qui souligne bien, ou rappelle, que les USA sont dans le principe une fédération d'Etats, donc de 50 "peuples" (en quelques sortes mais pas au plein sens du terme; devrait-on dire "populations"? "Tribus"?), et non un pays à 50 régions. 11 minutes ago, Boule75 said: En outre les deux propositions n'ont pas le même impact mental : l'agression est un puissant stimulant de l'attention, la conciliation une invite à l'oubli. Je vais t'en foutre une quinzaine sur la gueule, espèce de muppet à toque! Et après on ira se faire un thé citron avec des muffins..... De quoi tu te rappelles le plus? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 Un billet de Debbie Dingell, une représentante démocrate du Michigan. Autant ce qu'elle dit explique assez bien pourquoi ses électeurs n'ont pas beaucoup voté pour Clinton, autant ça n'explique aucunement pourquoi ils ont voté pour Trump. Le moto clé me semble "I want to believe". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 il y a une heure, Wallaby a dit : C'est cohérent avec sa technique de "the Art of the Deal"... Je pense que c'est surtout cohérent avec les politiques en général beaucoup de promesses pour pas grand chose au final. Et c'est un peu symptomatique de ces genre de personnes avec les même méthodes que les pro-Brexit. Beaucoup de promesses abandonnée 24h après leurs victoire. C'est aussi marrant pour ceux qui voyaient en Trump un anti-système. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 11 novembre 2016 Auteur Share Posté(e) le 11 novembre 2016 il va certainement avoir une idée de son orientation sur les gros dossiers du moment http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/11/11/97001-20161111FILWWW00072-hollande-va-s-entretenir-avec-trump-aujourd-hui.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gerole Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 (modifié) Ah d'après les docs internes de l'équipes Trump refilés à Politico le Traité trans-pacifique du système ne sera pas ratifié comme ce devait être fait dans les prochains mois. C'est un signal fort et l'un des pivots de sa politique qui va donc s'appliquer comme prévu. Trump va rencontrer le premier ministre japonais la semaine prochaine pour je pense en discuter. Il est non habituel qu'un "président élu" rencontre un dirigeant étranger avant son entrée en fonction. http://www.politico.com/story/2016/11/donald-trump-trade-tpp-231212 Modifié le 11 novembre 2016 par gerole Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 Il y a 2 heures, Tancrède a dit : Je vais t'en foutre une quinzaine sur la gueule, espèce de muppet à toque! Et après on ira se faire un thé citron avec des muffins..... De quoi tu te rappelles le plus? Ton problème là est le temps de latence entre les deux comportements. De plus il y a aussi ce que la "cible" a à gagner à prendre le thé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 (modifié) 12 minutes ago, nemo said: Ton problème là est le temps de latence entre les deux comportements. De plus il y a aussi ce que la "cible" a à gagner à prendre le thé. Se remettre des coups sur la gueule? Et puis.... Tout le monde aime les gâteaux. Surtout gratuits (merde, j'aurais du préciser, dans la phrase, que c'était ma tournée). Pour le temps de latence, j'illustrais la méthode Trump: on dit tout et son contraire, parfois dans la même phrase. Re-exemple: Et si tu continues à me faire des remarques, Nemo, I'm gonna grab you by the pu**y!!!! Mon meilleur ami de 30 ans à moi que j'ai. Personnellement, je n'aurais pas les couilles de faire ce genre de revirements permanents et instantanés (et j'ai vu ça en vrai, à l'Assemblée).... Enfin je crois pas que ce soit une affaire de couilles. C'est plutôt une histoire de quelque chose qui manque dans le cerveau.... Ou l'âme. Modifié le 11 novembre 2016 par Tancrède Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 Il y a 5 heures, Rochambeau a dit : Plus je lis le programme de Trump, plus l'idée forte que c'est une chance pour nous français de récupérer certains scientifique (avec un équivalent de la fameuse bourse Rockfeller mais à notre avantage c'est fois), des contrats en Europe et appliquer une nouvelle géostratégie. La crédibilité de ce Môsieur Trump est nulle en Europe, cela doit bien faire grinçer les dents dans certains chanceleries sur notre bon vieux continent ... et son programme sur l'éducation et les sciences est inexistant ou sinon radine. Bordel ! C'est le genre d'occasion à ne pas manquer pour redonner une meilleur santé à la France. Les amiricains, vous dites ? Bah, ils avaient pas qu'à voter pour lui ... Pour que les grosses têtes viennent chez nous, il faut en général trois choses - les programmes dignes de ce nom, les budgets qui en valent la peine, et un cadre de vie sympa (accessoirement des jolies filles, la bonne bouffe...etc). Bon je crois qu'on pourrait peut-être sauver la mise sur le dernier point, mais pour le reste... Rappelles moi déjà, où se trouve la France dans le classement des pays les plus attractifs / les plus compétitifs ? Et d'abord, pourquoi ils viendront chez nous en France sous le prétexte de rejoindre l'Europe, sachant qu'on a toujours été politiquement solitaire mais technologiquement solo ? Ils restent quoi comme projets scientifiques d'envergure franco-français qui font bander les mecs ? Laser Mega Joule, c'est la défense. Ariane-6, c'est européen et non franco-français. Le Rafale NG ? Le PA 2 ? Tiens, tout un coup je pense à un truc - si certains se barrent, et encore je n'en suis pas sûr si jamais les projets d'envergure et d'infrastructure se lancent réellement aux Etats Unis, ils vont peut-être choisir l'Angleterre, l'Irlande ou l'Allemagne. Juste comme ça, au hasard... Henri K. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 11 novembre 2016 Auteur Share Posté(e) le 11 novembre 2016 (modifié) quelques têtes pour les postes à venir Sarah Palin préssentie pour être secrétaire de l'intérieur https://m6info.yahoo.com/a-quoi-ressemblera-le-futur-1556147445137462.html Modifié le 11 novembre 2016 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 il y a 27 minutes, Henri K. a dit : Pour que les grosses têtes viennent chez nous, il faut en général trois choses - les programmes dignes de ce nom, les budgets qui en valent la peine, et un cadre de vie sympa (accessoirement des jolies filles, la bonne bouffe...etc). Eventuellement je pensais justement que c'était le bon momment de ré-investir dans la recherche en France, étant donné que le programme de Trump est de réduire le R-D pour radiner sur les dépenses. Depuis déjà quelques années les universités américaines (même les plus prestigieux) connaissent des problème de fond, d'ou la fermeture notamment de certains secteur de recherche non porteur en terme de capitaux comme l'entomologie, paléotologie, histoire etc ... la NASA elle même est confronté à des problème de sous investissement. Après pour savoir dans quoi, je pense notamment dans la biotechnologie qui un secteur encore en développement en France, il y encore quelques pan du secteur pas encore truster. il y a 36 minutes, Henri K. a dit : Tiens, tout un coup je pense à un truc - si certains se barrent, et encore je n'en suis pas sûr si jamais les projets d'envergure et d'infrastructure se lancent réellement aux Etats Unis, ils vont peut-être choisir l'Angleterre, l'Irlande ou l'Allemagne. Se sont plus l'Allemagne et l'Angleterre qui sont en effet les plus attractif surtout chez les ingénieur, qui sont parait-il beaucoup mieux traité en France ... par contre pour la recherche j'en ai aucune idée. Je sais que la France n'a pas une image sexy, mais elle pas pour autant moins intéressant en terme de recherche et développement ... d'ailleurs, de nombreux chercheur de pays européen n'ayant pas les moyens d'entretenir certains secteur recherche viennent au CNRS. (Certes se sont surtout des chercheurs en science humaine) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 11 novembre 2016 Auteur Share Posté(e) le 11 novembre 2016 (modifié) Pour attirer les chercheurs, il faut deux choses, de l'argent et des projets, des grands projets pour faire locomotive pour tracter toute l'industrie. ca pêche un peu ces temps ci. Modifié le 11 novembre 2016 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 http://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/us-wahl-trumps-visionen-koennten-tatsaechlich-funktionieren-1.3243391 (11 novembre 2016) Selon une étude de la Deutsche Bank, le programme économique de Trump : baisse de l'impot sur les sociétés, réforme (et non suppression) de l'Obamacare, et dérégulation des banques pourrait donner un coup de fouet à l'économie : 2.5 points de croissance supplémentaire et baisse du chômage qui passerait de 4.9 à 3.7%. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 il y a 7 minutes, zx a dit : Pour attirer les chercheurs, il faut deux choses, de l'argent et des projets, des grands projets pour faire locomotive pour toute l'industrie. ca pêche un peu ces temps si. Pour ma part, c'est plus un problème de capitaux et la relative petitesse du marché. Pour les capitaux on bien des initiative comme la DGE mais pour le marché selon les secteurs c'est assez dure de s'imposer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 Il faut aller sur un journal suisse pour avoir l'info face à l'effrayant manque de pluralité de notre presse (bien plus effrayante que l'élection de Trump en tout cas) https://www.letemps.ch/economie/2016/11/11/donald-trump-made-in-china-champ-bataille Trump veut taxer les produits chinois à 45% ce qui ne sera jamais que la moitié du dumping monétaire chinois (il faudrait une taxe à 100% pour mettre le Yuan à sa valeur PPP) Donc je comprend très bien que les américains aient voté pour lui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 J'ai vu passer quelques intéressants reportages essayant de mesurer l'impact des médias sociaux sur la campagne. l'un des points frappants s'inscrit dans le débat sur l'argent dans les campagnes, et le soudain revirement décrétant que les milliards de dollars nécessaires.... Ne le sont plus, que Donald Trump aurait prouvé le contraire; c'est éminemment faux. On peut pointer les presque 3 milliards de dollars de pub gratuite que lui ont fait les médias (par comparaison, Clinton en a eu nettement moins) simplement parce que son nom fait du buzz, ce qui a conduit à des trucs du genre la caméra de CNN interrompant dès le début une intervention -rare dans les médias qui l'ignoraient sciemment- de Sanders alors qu'il venait de percer de façon spectaculaire (et ils ne sont jamais revenus sur lui), pour se fixer, avec le sous-titre "breaking news" sur un pupitre vide que Donald Trump était censé occuper et qu'il avait quitté; aucun événement, rien de notable, mais ils étaient restés 15 minutes à déblatérer des platitudes et des conneries avec cette image en fond. Ce phénomène sur les grands médias s'est retrouvé aussi dans les médias sociaux, où Trump a bénéficié d'une pub gratuite gigantesque qui a plus que compensé ce qu'il n'a pas dépensé (et pas réussi à récolter) via sa campagne. Et ces médias sociaux ne sont pas des "gatekeepers" comme le sont, ou sont censés l'être, les médias: pas d'expertise, pas de fact-checking, pas de vraie modération, pas d'encadrement, et au contraire une incitation au conflit là où les tribus diverses se rencontrent, ou à la pensée unique là où elles se réunissent entre elles, chacune de leur côté. Facebook a renoncé cet été à tout travail éditorial par des humains, lâchant ses derniers vrais filtres, ce qui a été dans le sens générique d'une explosion, sur toutes ces plates-formes, des fausses informations (rumeurs, inventions, demi-vérités, infos non vérifiées ou vérifiables) déjà si répandues (genre "le pape s'est officiellement engagé à soutenir Trump"); si une démocratie solide dépend d'un système d'information libre, qu'est-ce qui se passe quand le flux d'info est un flot constant de n'importe quoi où trier le vrai et le faux est impossible? Dans l'exemple précité du pape soutenant Trump: le démenti du Vatican a eu 33 000 "shares", mais le mensonge initial en a eu plus de 868 000. Ca résume beaucoup de choses: depuis cet été, Facebook est officiellement la plus grande plate-forme au monde de dissémination de fausses informations. Et Facebook a été le plus puissant outil de campagne de Trump (même si twitter est plus rapide et amusant pour les news), dans une Amérique où, désormais, 62% des habitants disent s'informer par les médias sociaux. 44% des adultes tiennent leurs informations de Facebook, 20% de la presse écrite. Le point ici est de souligner que les nouveaux médias ne viennent pas corriger le système "ancien" avec de supposées vertus; ce serait même en fait le contraire, comme toute l'illusion du modèle de pseudo-gratuité si promu dans la "nouvelle économie" (plus si nouvelle, mais on continue à utiliser le terme). La pub et sa diffusion virale sont gratuites.... Mais surtout si on a une notoriété déjà très établie, et plus encore, si et seulement si on s'enfonce dans un type de propos toujours plus provocateur et outrancier se foutant de toute mesure, et surtout de toute réalité.... Ce qui peut être un peu dérangeant dans le cadre d'une campagne électorale, déjà par essence en proie à un mauvais équilibre entre démagogie, attaque, outrance, propositions plus ou moins utiles, information et propos sensé, entre mensonge et vérité. Les médias sociaux semblent en fait pousser tous les vices des "vieux" médias à outrance, sans aucun "fact-checker", sans "gatekeepers", sans expertise, sans contrôle, ne laissant s'exprimer que les passions concurrentes et détachées de toute réalité, de tout souci même minimal de décence, de toute incitation à la réconciliation ou au débat fondé en raison.... Atomisation de la société, tribalisme.... C'est ce que cultive cette scène médiatique; on segmente l'audience pour mieux fidéliser la cible et l'intégrer dans une caisse de résonance avec des sujets du même type, et les espaces de rencontre entre tribus sont moins nombreux, et le lieu d'une hostilité brutale encouragée par les tenanciers dont c'est l'intérêt, plus encore que sur les grands médias, d'entretenir cette conflictualité qui fait du buzz. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 il y a 58 minutes, zx a dit : Pour attirer les chercheurs, il faut deux choses, de l'argent et des projets, des grands projets pour faire locomotive pour tracter toute l'industrie. ca pêche un peu ces temps ci. il y a 46 minutes, Rochambeau a dit : Pour ma part, c'est plus un problème de capitaux et la relative petitesse du marché. Pour les capitaux on bien des initiative comme la DGE mais pour le marché selon les secteurs c'est assez dure de s'imposer. Même si je suis en train de verser dans le HS - enfin pas tout à fait - voici les points principaux d'une étude intéressante de l'Unesco sur l'effort en R&D des différents pays. De multiples tableaux, dont par exemple ces deux-là : 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 Des chiffres très intéressants qui mesurent beaucoup de choses sur l'électorat qui aurait du voter Clinton et ne l'a pas fait: elle a perdu le Michigan (l'un des 4 Etats de la Rust Belt qui ont décidé l'élection) par une petite marge de 11 000 voix. Mais, outre l'abstention, plus importante côté démocrate, 95 000 personnes ont rempli leurs bulletins de vote en cochant les candidats démocrates ou affiliés.... En laissant la case présidentielle en blanc. J'essaie de trouver le cumul de ce type de vote pour tout le pays, mais ce comportement a apparemment été commun dans les 4 Etats clés du nord est. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 11 novembre 2016 Share Posté(e) le 11 novembre 2016 https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/nov/09/donald-trump-white-house-hillary-clinton-liberals (9 novembre 2016) Trump a gagné à cause des travers du parti démocrate. Au lieu de soutenir Biden ou Sanders qui auraient su motiver la classe laborieuse les gens de l'appareil démocrate ont choisi Clinton parce que c'était le meilleur moyen pour eux de progresser dans leur carrière. Le parti est complaisant. C'est une gauche caviar, qui pense qu'elle n'a pas besoin d'obtenir de résultats sauf pour ses amis qui voyagent en Google Jet ou pour ces gens si raffinés de Goldman. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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