Alexis Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 il y a 4 minutes, Shorr kan a dit : C'est une inspiration permanente pour ma vie. Elle devrait l’être pour celle de tout un chacun. Rrrrah un défenseur de Mc Do et de la malbouffe ! Mais bon, cela dit, tu nous ramènes tout doucement sur le sujet du fil... sois-en remercié Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MakSime Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 (modifié) Il y a 11 heures, Alexis a dit : ni l'annonce d'une révolution balayant l'ancien monde comme le Capital d'un Marx. Il serait temps de mettre fin à ce mythe ridicule : Le Capital - Livres I, II et III - est un traité sur le fonctionnement réel du capitalisme tant au niveau économique que social, expose les principes historiques qui ont amené à son existence dans notre société humaine, mais aussi que ces mêmes mécanismes le mèneront à sa perte. Marx dans le Capital a démontré que le capitalisme avait eu un début et qu'intrinsèquement il aura une fin. A aucun moment le texte du Capital ne parle de révolution, seules les notes et introductions d'Engels et autres, écrites à posteriori, y feront référence; preuve s'il en est que les "spécialistes" n'ont pas lu grand chose de l'ouvrage. Il faut arrêter de confondre le Capital avec le "Manifeste du Parti Communiste" qui n'était qu'un recueil de "pistes" à suivre pour un éventuel procédé révolutionnaire. C'est ce petit ouvrage-ci qui abordera la question de la révolution. Le pire que j'ai entendu de la part d'un "historien spécialiste" est ceci : "le Capital c'est le Mein Kampf des communistes". Petit et ridicule, ou comment faire un "über-godwin" sans la moindre sanction intellectuelle. Modifié le 1 mars 2017 par MakSime 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 il y a 23 minutes, MakSime a dit : Il serait temps de mettre fin à ce mythe ridicule : Le Capital - Livres I, II et III - est un traité sur le fonctionnement réel du capitalisme tant au niveau économique que social (...) Il faut arrêter de confondre le Capital avec le "Manifeste du Parti Communiste" qui n'était qu'un recueil de "pistes" à suivre pour un éventuel procédé révolutionnaire. C'est ce petit ouvrage-ci qui abordera la question de la révolution. Juste, au temps pour moi. C'est effectivement du "Manifeste du Parti Communiste" dont j'aurais du parler. Un ouvrage que je dois toujours avoir dans ma bibliothèque, soit dit en passant. Acheté pour une bouchée de pain dans les années 90 dans une version imprimée par la Chine Populaire, afin de répandre la bonne parole et d'aider à l'édification des masses laborieuses même dans cette terre de mission qu'était la distante France Intéressant en tant que document historique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 8 minutes ago, Alexis said: Juste, au temps pour moi. C'est effectivement du "Manifeste du Parti Communiste" dont j'aurais du parler. Un ouvrage que je dois toujours avoir dans ma bibliothèque, soit dit en passant. Acheté pour une bouchée de pain dans les années 90 dans une version imprimée par la Chine Populaire, afin de répandre la bonne parole et d'aider à l'édification des masses laborieuses même dans cette terre de mission qu'était la distante France Intéressant en tant que document historique. Bon, alors c'est quand qu'on pend le dernier banquier avec les tripes du dernier curé? (Sous les yeux du dernier léniniste/maoiste/staliniste dont la tête ornera un lampadaire) C'est que j'ai un horaire, moi; je peux pas me libérer pour une exécution juste comme ça, sans préavis. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marcus Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 Le mois dernier, une rumeur a circulé comme quoi des conseillers de Trump installent la messagerie sécurisée Confide pour se protéger d’enquêtes légales. Confide efface les messages envoyés au fur et à mesure qu’ils sont lus et empêche l’utilisateur de faire une copie de texte.http://www.air-defense.net/forum/topic/11243-usa/?page=399#comment-1037632 Cette rumeur est maintenant prouvée exacte :https://www.techdirt.com/articles/20170227/17580836804/sean-spicer-launches-witch-hunt-over-secure-app-he-just-said-was-no-big-deal.shtml Un journal a cité Sean Spicer, le porte parole de Trump et Hope Hicks, le directeur des communications stratégique comme utilisateurs de Confide. C’est la messagerie elle-même qui te prévient si un ami a déjà installé Confide. Le journal a ensuite demandé confirmation à ces personnes. Sean Spicer a parfaitement reconnu qu’il avait l’application Confide sur son téléphone. Il affirme qu’il ne l’utilise pas. Il a ensuite affirmé qu’il était libre d’installer n’importe quoi sur son téléphone. Cela faisait partie de sa vie privée. Lorsque j’avais parlé de Confide sur le forum, j’avais eu deux conclusions : « Si des conseillers de Trump utilisent Confide, la seule chose que cela montre est qu’ils sont bien plus idiots que paranos. Rien que le fait d’utiliser Confide est très facile à repérer par les services secrets. Cette application n’est utile qu’à ceux qui veulent détruire leurs messages. Son usage va attirer l’attention. Les services secrets vont ensuite accéder discrètement aux serveurs Confide. Ensuite, ils récupéreront les archives que Confide garde pour la justice Américaine. Même les messages supprimés seront récupérés. Surtout les messages supprimés seront récupérés... » « Une remarque finale. Utiliser ce genre de messageries qui suppriment les messages envoyés est illégal pour les conseillers présidentiels. En effet, ces personnes doivent légalement garder des archives intégrales. C’est ce qui avait été reproché potentiellement à Hillary Clinton quand elle utilisait son serveur de messagerie privée. » Je n’ai rien à changer à ces deux conclusions. Sean Spicer, lui a changé d’avis à 180° sur Confide. Il vient de faire une réunion d’urgence avec tous les conseillers présidentiels. Tous les téléphones ont été saisis temporairement pour vérifier qu’il n’y avait pas Confide. Officiellement, cela a été présenté comme une phase de la lutte contre les fuites gouvernementales. En réalité, Sean Spicer, venait de consulter un conseiller juridique. Ce conseiller lui a précisé que Confide malgré sa publicité n‘était absolument pas sécurisé et que son utilisation était interdite aux conseillers présidentiels. Les deux conclusions que j’avais déjà eues. Sean Spicer est un gros idiot. Ce n’est que le porte-parole. Cela peut n’être pas grave. Je ne connais pas son rôle précis. Mais d’autres personnes parmi les conseillers présidentiels utilisaient Confide. Comme ce le directeur des communications stratégique. Tous les utilisateurs de Confide au gouvernement sont des idiots incompétents. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 il y a 56 minutes, Tancrède a dit : Bon, alors c'est quand qu'on pend le dernier banquier avec les tripes du dernier curé? (Sous les yeux du dernier léniniste/maoiste/staliniste dont la tête ornera un lampadaire) Quand Monsieur Al Baghdadi sera au pouvoir en Europe, et non seulement à Raqqa. Comme disent les Américains, "I wouldn't hold my breath" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 1 minute ago, Alexis said: Quand Monsieur Al Baghdadi sera au pouvoir en Europe, et non seulement à Raqqa. Comme disent les Américains, "I wouldn't hold my breath" Là, tu cherches: (Alexis et un copain, attendant qu'il se passe quelque chose) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 Ca dérape... Dur. Cela dit j'avais entendu dire que confide était pas très sur. (je ne sais plus ou) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 https://www.washingtonpost.com/opinions/has-the-state-department-been-sidelined/2017/02/28/c8ad44d2-fd14-11e6-8ebe-6e0dbe4f2bca_story.html (28 février 2017) Rex Tillerson a-t-il été mis sur la touche par Trump ? Le 26 février Trump dinait avec Nigel Farage, Jared et Ivanka au Trump Hotel. Tillerson dinait au même restaurant avec sa femme, mais à une autre table. Rex Tillerson était absent des entrevues Trump-Trudeau et Trump-Abe. À la place c'était le vice-secrétaire d'État par interim, Tom Shannon, un ancien de l'équipe Kerry, qui était présent. Tillerson voulait faire nommer Elliott Abrams comme vice-secrétaire d'État. Trump a refusé [heureusement !]. Aucun secrétaire d'État adjoint (responsables chacun d'une partie du monde) n'a été nommé. Les briefings quotidiens du Département d'État sont interrompus depuis le 14 janvier. On dit qu'il reprendront le 6 mars. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 il y a 15 minutes, prof.566 a dit : Ca dérape... Dur. Meuh non, ce ne sont que les souris qui font la fête du HS pendant que le chat de la Modération est aux fraises. Bon, cela dit, je rentre dans mon petit trou de souris moi. Il me semble bien sentir le félin qui approche... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 Cette semaine à stupide-land: les leaders de la Briarwood Presbyterian Church (et le Birmingham Theological Seminary, plus la Briarwood Christian School qui y sont liés), située dans la ville de Vestavia Hills en Alabama, ont officiellement demandé au parlement de l'Etat la permission de créer leur propre force de police (House Bill 180, posé par le député Arnold Mooney). La proposition de loi a déjà passé le filtre de la commission parlementaire sur la sécurité publique et va être mise au vote dans la Chambre Basse. De fait, il s'agit de créer une police religieuse au service de cette paroisse, dans un Etat où, si on est blanc, religieux et où on a de l'argent, on tend à toujours obtenir ce qu'on veut, surtout quand en plus, le nouveau patron de la justice fédérale est "de la maison". Quoiqu'il en soit, telle qu'elle est formulée, la proposition ferait de cette force de police une agence de "law enforcement" à part entière, qui n'aurait de compte à rendre qu'aux leaders de l'Eglise, procédant à ses propres arrestations, menant ses propres enquêtes, mais profitant de l'infrastructure policière publique existante (surtout les prisons/cellules), vu que ça, ça coûte déjà un peu plus (ben tiens). Cette proposition était déjà passée dans les deux chambres l'an dernier, mais était arrivée trop tard sur le bureau du gouverneur pour signature. Pour la note, le Parlement d'Alabama: 66 sièges républicains sur 105 sièges à la Chambre Basse, 26 sièges républicains sur 35 sièges au Sénat. 'Nough said? Dans la forme, les leaders religieux disent qu'il s'agit juste d'un moyen d'embaucher quelques policiers en permanence pour assurer la sécurité de leurs sites et de leurs événementiels, sans avoir à passer par le recrutement temporaire de policiers en exercice pendant leur temps libre (une pratique courante aux USA), ce qui est à la longue cher et compliqué, tout en n'assurant qu'un service à temps partiel. Il y a de la logique dans l'argument (il a été formulé par un avocat), et beaucoup est fait pour l'apparenter aux polices de campus universitaires, très communes aux USA. Mais la logique fuite: pourquoi vouloir leur donner un statut de force de l'ordre plutôt que de simple gardes? La juridiction, une fois obtenue, n'est pas, à l'intérieur de la circonscription administrative (ville, comté) limitée géographiquement: de fait, le dispositif crée des agents armés à pouvoir de police pour toute la zone, qui ne rendent pas de compte aux autorités de la dite zone. Et s'ils affirment que ce n'est pas pour patrouiller dans les rues, dans la pratique, rien ne les en empêchera légalement, ne serait-ce que pour jouer le jeu de l'intimidation, de l'empiètement permanent sur les plates-bandes du reste de la communauté.... Soit un jeu qui se pratique déjà bien souvent, surtout dans le sud où la dixiecratie aime à continuer l'affirmation de son pouvoir, de droit et/ou de fait (ce qui se voit encore pendant les élections, autour des bureaux de vote, où des gens souvent armés viennent "surveiller" le processus, soi-disant "de leur propre initiative", et tendent à regarder avec insistance certains électeurs plutôt que d'autres, à les suivre....). Bref, s'il reste possible que la demande soit faite en toute innocence et n'aille pas plus loin que ce que les leaders religieux et leurs avocats prétendent, le doute est plus que permis au regard des "traditions" locales, de la spécificité du besoin (des flics plutôt que des vigiles/gardes) et des tendances de la paroisse (pas radicale ou extrêmiste, mais très.... "Paroissienne" et communautaire). Au-delà de ce cas, évidemment, la gravité tient au risque de précédent. D'autres paroisses attendent de voir ce que la procédure va donner pour se mettre sur les rangs. L'Arabie Saoudite et l'Iran vont plus pouvoir trop frimer avec leurs polices religieuses: sweet home Alabama.... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 Dans l'ensemble, on constate aux USA une croissance certaine des menaces de type sectaire depuis l'élection de Trump. Le cas de la communauté juive a été particulièrement médiatisé, notamment avec les spectaculaires vandalisations de pierres tombales (dans le Missouri la semaine dernière, à Philadelphie lundi) qui ont fait la une des journaux télé. Lundi a vu un nouveau cap franchi avec une vague d'alertes à la bombe: au moins 13 centres communautaires et 8 écoles dans 16 Etats ont reçu de telles menaces et ont du être évacués, de même que le bureau de la Anti-Defamation League à San Francisco. Cela porte le total des alertes à la bombe depuis le début de l'année à 166, contre plus de 80 centres communautaires et écoles. Dans l'ensemble, une forte montée de l'antisémitisme a été observée aux USA depuis 2015, et la vague actuelle, qui représente une amplification du phénomène, s'inscrit dans une montée générique des crimes et menaces envers certaines communautés, juifs et musulmans en tête, mais aussi asiatiques (surtout Indiens, Pakistanais et Asiatiques du Sud Est, apparemment trop basanés au goût de certains), et évidemment toujours les "habitués", noirs et latinos (par exemple, dans le sud, de nombreux incidents ont été constatés de bandes de "good old boys" circulant à plusieurs voitures, avec des armes, pour venir menacer des regroupements d'afro-américains.... Dernièrement l'anniversaire d'une petite fille). Augmentation du nombre de "hate groups", apparemment à un niveau historiquement haut: https://www.splcenter.org/fighting-hate/intelligence-report/2017/year-hate-and-extremism 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 Si avec ça on ne se retrouve pas avec une constitution de groupes dits d'autodéfense destinés à protéger ces minorités ? Attendez, ça me rappelle vaguement un truc... les bonnes années 1960 non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 1 mars 2017 Share Posté(e) le 1 mars 2017 Il y a 2 heures, Ciders a dit : Si avec ça on ne se retrouve pas avec une constitution de groupes dits d'autodéfense destinés à protéger ces minorités ? Attendez, ça me rappelle vaguement un truc... les bonnes années 1960 non ? Farrakhan doit jubiler. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 mars 2017 Share Posté(e) le 2 mars 2017 http://nationalinterest.org/feature/who-jon-huntsman-19635 (1er mars 2017) L'un des noms qui circule pour le poste de vice-secrétaire d'État est Jon Hunstman, ancien gouverneur d'Utah, candidat sans succès à la primaire présidentielle républicaine de 2012, puis ambassadeur d'Obama à Pékin. Il parle chinois. Pour l'auteur de l'article, ce n'est pas un bon profile car il ne connaît pas le fonctionnement interne du Département d'État, et ne peut donc pas suppléer Tillerson sur ce plan. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 3 mars 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 mars 2017 Sur le site du Washington Post : une série de représentations visuelles de la répartition des budgets d'aide bilatérale américaine permet de se rendre compte de la répartition de ces aides que l'administration Trump a cité comme devant être ratiboisées, avec notamment une distinction nette entre aide civile et aide militaire, le tout doublé du même type de graphique mais dans l'autre sens, décrivant les achats d'armement faits aux USA par les différents pays. Saurez-vous les identifier sans les légendes ? 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pseudonyme Posté(e) le 4 mars 2017 Share Posté(e) le 4 mars 2017 https://medium.com/theyoungturks/the-basic-formula-for-every-shocking-russia-trump-revelation-e9ae390d9f05#.wsu8e7lxn La formule globalement appliquée à chaque coup qu'il y a une nouvelle information révélant des "liens" entre l'administration Trump et la Russie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 4 mars 2017 Share Posté(e) le 4 mars 2017 Il y a 3 heures, Pseudonyme a dit : https://medium.com/theyoungturks/the-basic-formula-for-every-shocking-russia-trump-revelation-e9ae390d9f05#.wsu8e7lxn La formule globalement appliquée à chaque coup qu'il y a une nouvelle information révélant des "liens" entre l'administration Trump et la Russie. D'un autre côté, les comparses de Trump sont quand même outrageusement malhabiles (au mieux) ou extrêmement malhonnêtes (au pire) en ce qui concerne les rapports entretenus avec des russes. Tillerson a apparemment été franc et n'a pas trop de soucis à ce stade, contrairement aux Jeff Sessions, Paul Manafort, Michael Flynn, Carter Page, etc.. et Trump lui-même, bien sûr. Un récapitulatif - à charge mais drôle - des contradictions de tout ce beau monde par Dana Milbank dans le WaPo : c'est tout de même assez accablant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 4 mars 2017 Share Posté(e) le 4 mars 2017 (modifié) https://www.theatlantic.com/international/archive/2017/03/state-department-trump/517965/ Un article intéressant sur ce qu'on constate dans l'administration sous Trump, en l'occurrence le State Department, où il est montré que l'activité est au point mort. On ne parle pas ici de l'activité des fonctionnaires et cadres nommés par le gouvernement entrant (il n'y en a d'ailleurs quasiment aucun à ce stade, et la plupart de ceux du précédent président sont partis), mais bien des fonctionnaires de carrière, les professionnels qui restent qui que soit le président, dans ce ministère qui emploie 70 000 personnes de par le monde (avec tous ses programmes affiliés) et constitue la diplomatie américaine, sa capacité de négociation, l'une de ses premières capacités de renseignement et d'analyse (c'est au final le premier service de renseignement humain et de collecte d'information ouverte, mais aussi relationnelle) et la partie la plus active de son "soft power" (par opposition à la partie "passive" qui réside plus dans d'autres aspects de l'Amérique, notamment sa production culturelle/de divertissement, de normes techniques, de directions scientifiques.... Toutes choses qui sont aussi amplifiées et "vendues" par le State Department de par le monde). L'article réfère à la désormais célèbre formule de Steve Banon appelant à la "déconstruction de l'Etat administratif": il semble que la gestion actuelle du State Department en soit un stade préliminaire, en plus sous l'égide d'un Rex Tillerson qui a été étrangement tenu à l'écart des choses par l'équipe dirigeante (tout comme les experts de son ministère), par laquelle il n'est appelé qu'occasionnellement et dont il ne semble décidément pas du tout faire partie, Banon, Pence et Kushner semblant être l'essentiel du "cercle intime" de Trump dans ce domaine. Tillerson n'a visiblement pas été autorisé à rencontrer beaucoup de dirigeants étrangers, n'a pas entamé de cycle systématique de rencontre des ambassadeurs à Washington, et ne semble pas remplacer les personnels professionnels qui sont partis, ce qui est dérangeant quand on parle de cadres de haut niveau (dont une trentaine aurait démissionné) et d'experts. Pour ceux qui restent, dans le "centre nerveux" du State Deparment (bureaux centraux et direction de services spécialisés), il semble aussi que la charge de travail se soit brutalement effondrée et qu'une forme peu déguisée d'oisiveté imposée soit la nouvelle norme. Pour ces gens qui étaient habitués à des journées de 16h de travail, le changement a un impact qui pourrait devenir problématique pour l'efficience de l'administration, et surtout pour l'efficacité générale de la diplomatie. Concrètement, les fonctionnaires du State Department n'ont plus de meetings avec d'autres agences du gouvernement, n'ont rien à foutre, aucune direction, des agendas vides, aucun objectif assigné, aucune réunion (plusieurs interviewés signalent qu'ils maintiennent des réunions de service histoire de garder les habitudes, dynamiques et réflexes des groupes de travail), presque plus de flux de mails (et la diplomatie est un service particulièrement chargé en échanges écrits).... Bref, rien d'autre que d'expédier le minimum vital de paperasse. Un commentaire particulièrement révélateur d'un interviewé: Quote “I don’t think this administration thinks the State Department needs to exist. They think Jared [Kushner, Trump’s son-in-law] can do everything. It’s reminiscent of the developing countries where I’ve served. The family rules everything, and the Ministry of Foreign Affairs knows nothing.” Il n'y a même pas eu de briefing presse du State Department depuis l'inauguration, ce qui était jusqu'alors une habitude quotidienne et un outil utile non seulement pour informer la presse des affaires courantes en temps aussi réel que possible, mais plus encore pour donner aux diplomates américains de par le monde un cadre général, un contexte de fond, une idée des priorités de leur ministère et de leur pays, et du ton, de la "ligne éditoriale" à suivre (avec les ricains, on en revient toujours à parler de "narration"). Ce qui rappelle que le State est certes une importante administration aux USA, mais que surtout, le réseau diplomatique américain est, bien plus encore, à la dérive et sans direction, et ce d'autant plus qu'un grand nombre d'ambassadeurs en poste (et le personnel "dirigeant" des représentations avec eux) ont été virés et non remplacés. Glissement vers un gouvernement cherchant la guerre? Trump a commencé à virer plus nettement vers un vocabulaire guerrier, et nombreux sont ceux, dans sa majorité, qui ont intérêt et préférence pour ce genre de politique. Qui plus est, la chute brutale du budget diplomatique, surtout dans son versant "soft power", pourrait être une indication. Beaucoup de journalistes ne prennent pas de gants pour dire que les suspects habituels au Congrès font racler leurs sabres imaginaires sur le parquet, mais à ce stade, l'opposition à Trump guide beaucoup de ses commentaires, même si la fuite en avant dans la guerre et la dépense semble être devenu consubstantielle d'une politique républicaine qui, autrement, est souvent trop visiblement assimilable à la ploutocratie au pouvoir. Trump ne tient que très peu sa majorité, et n'a sans doute pas beaucoup de contrôle de beaucoup de membres de son gouvernement, mais surtout, il ne pourra pas longtemps tenir le rythme de la déception médiatique hystérique permanente: le "système" s'adapte à ces distractions constante et apprend à moins mordre à l'hameçon des tweets et provocations, tout comme le public. Il va falloir quelque chose d'autre à pointer du doigt pour éviter que la majorité de la "bande passante" médiatique et citoyenne ne s'intéresse trop et durablement à la réalité de la gouvernance intérieure, surtout économique. Politique purement intentionnelle pour "défaire" l'administration en rendant les ministères et grandes agences inopérantes et inefficaces? Un pur cas articulant la volonté de ceux qui, comme Banon, entendraient ici donner les symptômes de la rage au chien pour pouvoir le flinguer? C'est aussi possible même si, là encore, il est à ce stade prématuré d'affirmer quoi que ce soit. C'est cependant un processus politique normal partout dans le monde quand on veut décrédiliser quelque chose qu'on n'aime pas: on fait tout pour l'empêcher de fonctionner, et tant pis pour les conséquences (c'est pas comme si le budget de la sécu était pas réformable si un seul dirigeant élu le voulait vraiment). Autre possibilité: est-ce un cas d'hubris de la nouvelle direction? L'idée qu'ils peuvent tout savoir et décider par eux-mêmes, dans un pur style de direction (comme l'indique le passage que j'ai cité) très "tiers monde", où la famille du chef fait tout? On serait plus ici dans un cas où l'incompétence et la vanité l'emportent sur un supposé "plan" ou de mauvaises intentions. Modifié le 4 mars 2017 par Tancrède 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 4 mars 2017 Share Posté(e) le 4 mars 2017 (modifié) Si ils en viennent à penser qu'à quatre ils arriveront à gérer une machine aussi lourde, c'est qu'ils n'ont pas vraiment réfléchi à la chose... ou alors qu'ils en sont vraiment au début d'un stade avancé de folie des grandeurs. Prévenez-moi quand ils songeront à exécuter des repentants réfugiés dans le temple d'Athéna, mais à mon avis ça ne devrait pas tarder... Plus sérieusement, si le gras est attaqué et que les os commencent à tomber en morceaux, comment vont fonctionner tous les différents programmes gérés par le Département d’État, sachant en plus qu'une bonne partie des ambassadeurs sont des figurants nommés après rétribution et que le gros du travail est assuré par des tâcherons anonymes qui ont soit déjà démissionné soit sont en train d'expérimenter l'organisation du travail façon France Telecom dans les années 1980 ? Qui va s'occuper des réunions bilatérales, de la renégociation des traités ou même des petits tâches quotidiennes sans gloire mais indispensables ? Est-ce qu'ils vont se retrouver comme les Britanniques avec le Brexit ? L'administration américaine va-t-elle se transformer en monument brejnévien (le train n'avance plus, faites bouger les rideaux des vitres pour simuler le mouvement) ? Si Trump ne recrute pas, ça va finir par gripper. Et ça ne pourra pas tenir comme ça pendant quatre ans. Modifié le 4 mars 2017 par Ciders 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 4 mars 2017 Share Posté(e) le 4 mars 2017 @Tancrède : la page Wiki consacrée aux ambassadeurs US en poste recense un nombre de postes vacants incroyables, mais je me demande même s'ils y sont tous. Mettez bout à bout Chine, Inde Afrique du Sud, France, Allemagne, Italie, Grande Bretagne, Espagne, Japon... Ca commence à faire du monde. Comment veut-on qu'ils bossent dans ces conditions ? CzechRepublic, Denmark, DominicanRepublic, Eritrea, Ethiopia, Finland, France, Germany, HolySee(VaticanCity), Hungary, Iceland, India, Iran, Ireland, Israel, Italy, Japan, Liechtenstein, Luxembourg, Mauritius, Monaco, Morocco, Netherlands, NewZealand, NorthKorea, Norway, Portugal, Samoa, SanMarino, SaudiArabia, Seychelles, Singapore, SouthAfrica, SouthKorea, Spain, Sudan, Sweden, Switzerland, Syria, Taiwan, Tanzania, TrinidadandTobago, UnitedKingdom, Venezuela Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 mars 2017 Share Posté(e) le 4 mars 2017 J'avais relevé dans le fil Ukraine que les Ukrainiens, notamment leur ambassadeur, se demandent qui est leur interlocuteur à Washington. Le problème est résumé par Hans Kundnani (expert spécialiste de l'Allemagne) par la formule : "les Européens se posent la question Kissinger à l'envers ( http://www.politico.eu/article/europe-in-the-age-of-donald-trump-anxiety-trade-nato-russia-climate-change/ (4 mars 2017). Vous vous rappelez que la question Kissinger consistait à critiquer l'Europe en disant "à qui je téléphone si je veux appeler l'Europe" ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 4 mars 2017 Share Posté(e) le 4 mars 2017 La réponse est élémentaire : tu envoies un tweet à POTUS, sur le coup de deux heures du matin. Oui oui, je sors. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pseudonyme Posté(e) le 4 mars 2017 Share Posté(e) le 4 mars 2017 https://thehill.com/homenews/administration/322337-trump-accuses-obama-of-wiretapping-trump-tower Nouvelle histoire abracadabrantesque ? Trump accuse Obama d'avoir mis la Trump Tower sous écoute en Octobre 2016. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 4 mars 2017 Auteur Share Posté(e) le 4 mars 2017 (modifié) c'est pas impossible, vu qu'il était suspecté d'avoir des contacts avec les russes. Modifié le 4 mars 2017 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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