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https://phys.org/news/2019-07-southern-california-iconic-popular-beaches.html (31 juillet 2019)

Les pratiques associées à l'exploitation touristique des plages entre Santa Barbara et San Diego telles que le ratissage, le rajout de "mauvais sable" et la suppression des dunes causent de sévères chutes de biodiversité - en particulier celle des invertébrés qui se nourrissent du varech échoué - par rapport aux plages sauvages de référence.

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  • 2 weeks later...

https://www.nytimes.com/2019/06/22/opinion/sunday/stonewall-myth.html (22 juin 2019)
https://www.commonwealmagazine.org/race-politics (1er juillet 2019)
https://www.commonwealmagazine.org/letters-undermining-whiteness-celebrating-scotus (30 juillet 2019)

Les trois éléments ci-dessus sont d'abord un article du philosophe ghanéen Kwame Anthony Appiah dans le New York Times qui affirme que la libération par ses propres forces de la minorité opprimée, est un mythe. Ensuite un article de Paul Baumann du magazine Commonweal qui soutient cette idée, et enfin le courrier d'un lecteur de Commonweal qui réagit à ce qui précède.

Au centre de tout cela on trouve une critique de la notion de jargon intersectionnel d' "allyship" par opposition à la notion traditionnelle d'alliance.

Aucun groupe minoritaire opprimé ne peut se sauver lui-même, écrit Appiah, qui est lui-même noir et gay. Aujourd'hui, une nouvelle génération d'activistes politiques et sociaux a tendance à parler d'" allyship ", c'est-à-dire d'un arrangement par lequel des alliés potentiels se soumettent à la direction du groupe marginalisé, comme des invités déférents dans la maison d'un autre ", écrit-il. "La vision ici est éloignée de la construction d'une véritable coalition, d'un partenariat de respect mutuel, d'une politique fondée sur des perceptions morales qui se chevauchent." Après tout, ce sont les abolitionnistes blancs, les membres du Congrès républicain et l'armée de l'Union (ses soldats blancs et noirs) qui ont mis fin à l'esclavage. "Seuls ceux qui n'ont pas besoin d'être secourus peuvent choisir parmi leurs sauveteurs, écrit Appiah. "Ce dont les minorités ont besoin, ce n'est pas d' "allyship", mais d'alliances, d'alliances cimentées par une perception commune de l'univers moral, sans qu'aucun groupe ne dicte à un autre."

La réaction du lecteur, monsieur Dwayne David Paul à New Haven, Connecticut, a quelque chose qui frise le racisme anti-blanc (test : remplacer "blancheur" par "judéïté" et estimer si le texte résultant est antisémite) et je crois illustre à merveille, ce qu'attendent les tenants de la thèse de l'allyship :

La blancheur n'est pas une identité cohérente, c'est un projet. Son but est, entre autres, de fournir un réseau de justifications sociales, politiques, scientifiques et théologiques de l'injustice envers les non-Blancs : colonialisme, esclavage, dépossession, incarcération de masse et déportation. La blancheur brutalise les âmes des blancs.

Les Blancs doivent détruire l'infrastructure idéologique et matérielle qui rend leur violence à la fois invisible et juste. Cela aussi, c'est un travail de justice raciale. M. Baumann et d'autres Blancs sympathiques feraient mieux de trouver des moyens stratégiques de saper les moyens matériels par lesquels nous sommes matériellement vulnérables à la brutalité de leurs homologues moins sympathiques. Telles sont les tâches morales de tous les groupes dominants vis-à-vis des groupes subordonnés.

Il y a beaucoup de travail à faire. Mais rien de tout cela ne consiste à dicter les conditions de la libération des Noirs. Si nous partons de la présomption d'humanité noire, nos appels à l'autodétermination ne seront guère controversés. En fin de compte, il semble que les militants du Black Power dont M. Baumann se souvient avec mécontentement avaient raison : les Noirs ont besoin de construire le pouvoir noir ; les Blancs ont besoin de saper le pouvoir blanc. Il s'agit de tâches distinctes au sein d'un même projet.

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il y a 6 minutes, Wallaby a dit :

Au centre de tout cela on trouve une critique de la notion de jargon intersectionnel d' "allyship" par opposition à la notion traditionnelle d'alliance.

Aucun groupe minoritaire opprimé ne peut se sauver lui-même, écrit Appiah, qui est lui-même noir et gay. Aujourd'hui, une nouvelle génération d'activistes politiques et sociaux a tendance à parler d'" allyship ", c'est-à-dire d'un arrangement par lequel des alliés potentiels se soumettent à la direction du groupe marginalisé, comme des invités déférents dans la maison d'un autre ", écrit-il. "La vision ici est éloignée de la construction d'une véritable coalition, d'un partenariat de respect mutuel, d'une politique fondée sur des perceptions morales qui se chevauchent." Après tout, ce sont les abolitionnistes blancs, les membres du Congrès républicain et l'armée de l'Union (ses soldats blancs et noirs) qui ont mis fin à l'esclavage. "Seuls ceux qui n'ont pas besoin d'être secourus peuvent choisir parmi leurs sauveteurs, écrit Appiah. "Ce dont les minorités ont besoin, ce n'est pas d' "allyship", mais d'alliances, d'alliances cimentées par une perception commune de l'univers moral, sans qu'aucun groupe ne dicte à un autre."

La réaction du lecteur, monsieur Dwayne David Paul à New Haven, Connecticut, a quelque chose qui frise le racisme anti-blanc (test : remplacer "blancheur" par "judéïté" et estimer si le texte résultant est antisémite) et je crois illustre à merveille, ce qu'attendent les tenants de la thèse de l'allyship :

La blancheur n'est pas une identité cohérente, c'est un projet. Son but est, entre autres, de fournir un réseau de justifications sociales, politiques, scientifiques et théologiques de l'injustice envers les non-Blancs : colonialisme, esclavage, dépossession, incarcération de masse et déportation. La blancheur brutalise les âmes des blancs.

Les Blancs doivent détruire l'infrastructure idéologique et matérielle qui rend leur violence à la fois invisible et juste. Cela aussi, c'est un travail de justice raciale. M. Baumann et d'autres Blancs sympathiques feraient mieux de trouver des moyens stratégiques de saper les moyens matériels par lesquels nous sommes matériellement vulnérables à la brutalité de leurs homologues moins sympathiques. Telles sont les tâches morales de tous les groupes dominants vis-à-vis des groupes subordonnés.

Il y a beaucoup de travail à faire. Mais rien de tout cela ne consiste à dicter les conditions de la libération des Noirs. Si nous partons de la présomption d'humanité noire, nos appels à l'autodétermination ne seront guère controversés. En fin de compte, il semble que les militants du Black Power dont M. Baumann se souvient avec mécontentement avaient raison : les Noirs ont besoin de construire le pouvoir noir ; les Blancs ont besoin de saper le pouvoir blanc. Il s'agit de tâches distinctes au sein d'un même projet.

Personnellement, je trouve qu'il faudrait davantage parler d'une autre minorité américaine de couleur autre que blanche, donc opprimée par "dépossession, incarcération de masse et déportation". Et on ne parle pas souvent d'eux, ce qui suggère qu'ils ont vraiment besoin de réagir contre l'oppression raciste !

Peut-être plus que n'importe quelle autre minorité opprimée, puisqu'ils n'en sont même pas au stade de se rendre compte qu'ils sont opprimés ! Ils n'ont même pas entamé leur prise de conscience, sans parler des étapes suivantes de dénoncer l'oppression qu'ils subissent, de commencer à construire une fierté raciale et un pouvoir racial.

Je veux parler bien sûr des Américains d'origine asiatique et de couleur jaune.

Ce "groupe subordonné" ne peut espérer s'en sortir, échapper à l'emprisonnement systématique qui les frappe, à l'"infrastructure idéologique et matérielle" et la "brutalité" qui les condamnent à l'échec - en matière scolaire comme professionnelle - sans d'abord se construire une identité raciale forte et exiger des autorités politiques qu'elles déconstruisent les structures de l'oppression raciste blanche.

Naturellement, toute idée comme quoi le travail et la priorité donnée à l'éducation des enfants seraient la voie royale de la réussite personnelle comme sociale, de l'intégration en tous domaines, même raciale, doit être dénoncée comme un piège du système d'oppression blanche, tout juste bon à produire des "oncle Tom" toujours aussi rejetés qu'avant, sans avoir même construit leur fierté raciale.

Il n'y a qu'à voir où ce chemin a mené les Américains jaunes.

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16 hours ago, Alexis said:

 

Il n'y a qu'à voir où ce chemin a mené les Américains jaunes.

Au sommet de la pyramide socio-économique, en termes de niveaux d'éducation et de revenus :tongue:? Tu as raison, la "blanchitude" les a ravagé. 

Blague à part: où l'on voit la dangerosité d'établir ainsi arbitrairement des groupes dans un pays avec un corpus de lois qui ne peuvent fonctionner que si l'on ne prend réellement en compte que l'individu, et pas la race; le sexe.... Parce que les "Asiatiques", c'est quoi exactement? Du Bosphore à Tokyo, d'Arkhangelsk au sud de l'Inde, c'est l'Asie: certains pourraient dire que c'est assez grand, comme truc, ou, pour être branché, assez "divers". Et quand on parle de la réussite extrême des Asiatiques aux USA, on parle en fait juste des Chinois (et même pas de partout en Chine), des Japonais, des Sud Coréens, des Iraniens et des Indiens. Je crois que tous les autres groupes venus d'un pays d'Asie sont au-dessous de la moyenne nationale en termes de revenus et de niveau d'éducation. Mais ils sont confrontés à la même discrimination à l'entrée des grandes facs (affirmative action) que les "Asiatiques" soupçonnés d'avoir du succès (un crime pour la mentalité wokiste), ainsi que dans toutes les boîtes qui se sont mises au wokisme et à la "diversité active". 

De même, qui sont les "afro-américains"? Parce que les Américains noirs issus de l'immigration plus ou moins récente, en tout cas post-esclavage et post-Jim Crow, se démerdent salement bien aux USA, et en général n'aiment pas du tout ceux qu'on peut appeler "afro-américains" stricto censu (cad les descendants d'esclaves, d'affranchis et de la portion qui a été libre de longue date: les afro-ricains "autochtones"). Les Nigérians (Fula/Peulh surtout), en particulier, sont le groupe ethnoculturel avec le plus haut niveau de revenus aux USA, même si c'est peu mentionné par rapport aux Asiatiques parce que c'est un tout petit groupe à l'échelle du pays (400 000 personnes tout confondu). 

Ces définitions hyper-racialisées avec de vraies lois et politiques les ciblant, qui n'iront qu'en se développant si la mentalité wokiste acquiert plus de pouvoir, ne peuvent rien produire de bon autre que de l'oppression, de la division et de la violence. 

 

Modifié par Tancrède
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@Tancrède Tu a une source concernant les Nigérians Américains ? Cela m'étonne beaucoup :ohmy:

j'ai trouvé cette article à l'instant disant que c'était une des plus aisés, mais pas la plus aisé :

https://www.ozy.com/fast-forward/the-most-successful-ethnic-group-in-the-us-may-surprise-you/86885

Modifié par collectionneur
Article trouvé
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55 minutes ago, collectionneur said:

@Tancrède Tu a une source concernant les Nigérians Américains ? Cela m'étonne beaucoup :ohmy:

j'ai trouvé cette article à l'instant disant que c'était une des plus aisés, mais pas la plus aisé :

https://www.ozy.com/fast-forward/the-most-successful-ethnic-group-in-the-us-may-surprise-you/86885

J'avoue que je n'ai pas regardé un chiffrage; je l'ai juste vu, lu et entendu mentionné continuellement depuis 2 ans environs. Mais ça n'est pas forcément étonnant: comme pour les Iraniens-Américains, qui pour l'essentiel sont ou descendent de ceux qui ont fui la révolution de 1979, il s'agit d'une immigration de classes moyennes/moyennes sup et d'élites pur jus (= capital monétaire, et/ou social, et/ou éducatif, et/ou culturel), essentiellement des familles solides avec un fort sentiment communautaire (= entraides, réseaux) et des dynamiques saines (accent sur l'éducation, immigration bien préparée avec réseautage et renseignements préalables pour se repérer dans la société de destination). Quand on parle d'un si petit nombre, à l'échelle du pays de provenance comme de celle du pays de destination, il n'y a rien d'étonnant à voir un fort succès en moyenne: c'est pas vraiment un échantillon socio-économiquement représentatif du Nigéria qui a migré, et cette population est disproportionnellement venue avec toutes les armes pour réussir, contrairement à d'autres vagues migratoires plus socioculturellement diverses, voire disproportionnellement faites de gens plus atomisés, moins qualifiés, avec moins de relais et réseaux accessibles sur place. 

 

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Ce n'est plus simplement un phénomène excentrique circonscrit à quelques départements de sciences humaines de quelques universités bien pensantes. C'est en passe de toucher maintenant les lycées, puisque la Californie va y introduire un nouveau programme "d'études ethniques".

https://www.latimes.com/opinion/story/2019-08-02/californias-new-ethnic-studies-curriculum (2 août 2019)

Éditorial :

Mais un projet actuel de programme type, élaboré par un comité d'enseignants et d'universitaires et dirigé vers le Conseil national de l'éducation, est un mélange impénétrable de jargon académique et de déclarations politiquement correctes. Il est difficile de passer en revue toutes les références à hxrstory, womxn, misogynoir et cisheteropatriarchy. [1]

Nous n'avons aucune objection à un cours qui élargit la réflexion des étudiants sur la race et le genre, la sexualité, l'histoire et le pouvoir. Mais trop souvent, le programme d'études ethniques proposé ressemble à un exercice de pensée de groupe [2], conçu pour faire du prosélytisme et inculquer plus que pour informer et ouvrir les esprits. Il parle de pensée critique, mais ne présente habituellement qu'un point de vue unique et partial.

Ce programme d'études semble viser davantage à imposer aux élèves des opinions politiques prédigérées qu'à élargir leurs perspectives.

[1] ces notions n'auront plus aucun secret pour les lecteurs du "Guide du Langage Commun" d'Amherst College évoqué ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/20649-usa-criailleries-2-rumeurs-controverses-polémiques/page/82/?tab=comments#comment-1211521

[2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Pensée_de_groupe

Les huit symptômes de la pensée de groupe :

L'illusion de l'invulnérabilité : lorsque les groupes se croient intouchables, ils ont tendance à réprimer la dissidence ;

La rationalisation : un groupe est plus soudé lorsqu'il justifie collectivement ses actions ;

La croyance en la supériorité morale du groupe : lorsqu'un groupe pense qu’il est moral, il a tendance à ignorer sa propre immoralité ;

La transformation de l'opposant en stéréotype : lorsqu'un opposant est considéré avec partialité ou avec des préjugés, les affirmations qui contredisent les convictions du groupe sont ignorées ;

La pression de la conformité : une forte pression est exercée sur les individus pour qu’ils s’alignent sur la volonté du groupe et pour qu'ils ne soient pas en désaccord avec lui, sinon ils sont ostracisés, c'est-à-dire écartés des débats, voire sanctionnés ou expulsés ;

L’autocensure : les membres du groupe préfèrent garder leurs opinions divergentes pour eux, plutôt que de déserter le navire ;

L’illusion de l’unanimité : les dissensions internes sont cachées au groupe. Ainsi, elles semblent inexistantes ;

Les gardiens de la pensée : certains membres du groupe s'engagent activement à protéger le groupe de toute dissidence ou information contraire.

https://www.latimes.com/opinion/story/2019-08-09/ethnic-studies-curriculum-california-anti-semitism (9 août 2019)

Le nombre de crimes haineux contre les Juifs en Californie a augmenté plus que celui des crimes contre tout autre groupe en 2018, selon le bureau du procureur général de l'État. Cela, bien sûr, n'inclut pas l'attaque d'un homme armé contre une synagogue à Poway le dernier jour de la Pâque, en avril dernier. En fait, le seul groupe qui a connu plus de crimes haineux l'an dernier était celui des Latinos, dont la population de l'État est beaucoup plus élevée. Le nombre de crimes haineux contre les musulmans était inférieur de moitié à celui des crimes contre les juifs. Le nombre de crimes motivés par la haine et d'autres incidents visant les Juifs a également augmenté de façon spectaculaire au niveau national.

Mais ne vous attendez pas à trouver cette information ou des informations similaires sur l'antisémitisme dans l'ébauche d'un " programme modèle " pour enseigner les études ethniques dans les écoles secondaires publiques en Californie. Il y a une longue liste des types de haine qui ont opprimé les groupes minoritaires en Californie, y compris le sectarisme contre les musulmans et les transgenres. Tous les éléments de la liste sont appropriés, mais l'antisémitisme est curieusement absent.

Modifié par Wallaby
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il y a 28 minutes, Wallaby a dit :

hxrstory, womxn, misogynoir et cisheteropatriarchy

 

« Plus je connais les hommes - / femmes / transgenres / intersexe - , plus j’admire les chiens - / chiennes / trans / intersexe / hermaphrodi-dogs - » (Erik Satie)

 

(J’aurais pu reprendre la citation de Desproges également, mais dans ce contexte précisément, elle fleurerait bon la zoophilie - sans pour autant porter de jugement de valeur quant à ceux qui y verraient une quelconque zoophilie pédéraste, ou queer, voire intersexuelle ou même carrément une addiction pan-zoophilière, bien évidemment. Cela va sans dire.)

Modifié par TarpTent
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2 hours ago, Wallaby said:

 

Mais ne vous attendez pas à trouver cette information ou des informations similaires sur l'antisémitisme dans l'ébauche d'un " programme modèle " pour enseigner les études ethniques dans les écoles secondaires publiques en Californie. Il y a une longue liste des types de haine qui ont opprimé les groupes minoritaires en Californie, y compris le sectarisme contre les musulmans et les transgenres. Tous les éléments de la liste sont appropriés, mais l'antisémitisme est curieusement absent.

C'est devenu assez répétitif, avec diverses itérations selon l'Etat, et c'est aussi un symptôme qu'on voit en Europe. Note qu'on signale facilement une montée de l'antisémitisme montée en épingle et rarement chiffrée, comme les autres d'ailleurs, parce que parler en termes abstraits permet d'évoquer un problème de vaste dimension quand il reste en fait, et heureusement, assez réduit, et qui plus est circonscrit à certaines zones; sur le plan communicationnel, il vaut mieux ne jamais chiffrer ou dimensionner (on peut chiffrer, mais sans contexte) pour mieux faire du catastrophisme, et immédiatement lancer des hypothèses foireuses qui vont dans le sens de la narration voulue, pointer un coupable archétypique et lancer des imprécations contre l'adversaire politique voulu qui se trouve, avec un peu de gymnastique verbale, associé au dit coupable.

Mais on signale aussi facilement des crimes de haine contre les juifs, en ne soulignant toutefois la chose que quand le criminel est un nazillon, passant souvent à côté du fait que, en Amérique (Canada compris) comme en Europe, l'activité antisémite/white supremacist contre les juifs, malgré de petits pics occasionnels, est stagnante ou décroissante (parce que les nazillons crèvent plus vite qu'ils ne recrutent), et que c'est côté musulman et gauche radicale qu'un surcroît d'activité a été constaté, plus, aux USA, une particularité antisémite chez les groupes noirs activistes genre black supremacists/separatists, BLM et compagnie: le pseudo révérend Al Sharpton, convoqué systématiquement après chaque friction policière impliquant la police, a été "médiatiquement absout" d'avoir dirigé deux véritables pogroms dans les années 80-90 et multiplié les attaques antisémites: mais dans les médias de gauche, surtout depuis Obama qui l'a mis au premier plan -Jesse Jackson s'était grillé à l'époque- il est le nouveau MLK. Ce surcroît d'activité avait par exemple été constaté en Suède où on s'était empressé de ne pas en parler. Et à NY, c'est encore plus simple: les statistiques de la ville ne signalent les crimes antisémites que quand ils sont le fait de nazillons, avec un vaste surplus croissant attribué à X parce que.... Y'a des raisons. 

Depuis le temps, on devrait se rappeler que les juifs sont le système d'alerte préventive d'une société diverse: c'est ça le statut de peuple élu.... Etre la maison témoin. La première du lotissement à être vandalisée par les voyous du coin. Encore faut-il identifier correctement les dits voyous. Les nazillons ont une plus grande tendance à monter aux extrêmes dans leurs actions (= fusillades), mais ils sont de moins en moins nombreux, de plus en plus vieux, de moins en moins densément implantés sur le territoire, ce qui rend aussi sans doute le réflexe du "loup solitaire" allant faire un massacre plus probable chez des individus plus isolés. Pour les autres, aux effectifs plus fournis (et croissants), ce sont plutôt des attaques de harcèlement, du vandalisme, des insultes au quotidien, des coups, des vols, des tactiques de tyrannisation en groupe (local: lors de manifs, contre des magasins, du doxxing).... De manière soutenue et fréquente. Avec dans beaucoup de cas un certain degré d'immunité selon le niveau de wokisme ambiant dans les autorités locales et/ou leurs instances de communication/marketing. Et l'embarras probable au niveau de médias qui sont dominés par une seule trame narrative qui souffre peu ou pas de variation, et surtout pas de contradiction. 

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Le financier Jeffrey Epstein, soupçonné d'agressions sexuelles, s'est suicidé en prison

Citation

Selon le New York Times, qui cite des responsables sous couvert d'anonymat, le financier déchu âgé de 66 ans s'est pendu dans sa cellule et son corps sans vie a été retrouvé samedi matin vers 07h30.

(...) Jeffrey Epstein a été inculpé le 8 juillet d'exploitation sexuelle de mineures et d'association de malfaiteurs en vue d'exploiter sexuellement des mineures, deux chefs d'accusation passibles au total de 45 années d'emprisonnement. Selon l'acte d'accusation, il aurait fait venir des mineures - certaines âgées de 14 ans seulement - dans ses résidences de Manhattan et de Palm Beach (Floride), entre 2002 et 2005 au moins, «pour se livrer à des actes sexuels avec lui, après quoi il leur donnait des centaines de dollars en liquide».

Sa mort arrange beaucoup de monde.

Epstein était accusé d'être l'organisateur d'un système d'exploitation sexuelle de mineures. Les noms de très nombreuses personnalités des mondes économique et politique ont été cités en rapport avec son île privée située dans les Îles Vierges, où une grande partie de ses victimes ont été conduites et semble-t-il détenues. Ces personnalités étaient transportées dans l'avion personnel de Epstein, surnommé "Lolita Express".

A partir du moment où le procès d'Epstein semblait inévitable, il est clair que son espérance de vie ne pouvait qu'être très courte.

 

Pendant ce temps bien sûr, des gens ordinaires peuvent être accusés de "micro-agressions" et autres peccadilles, et en souffrir des conséquences notables voire lourdes sur leurs études ou leur vie professionnelle.

"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir" (La Fontaine, Les Animaux malades de la Peste)

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Il y a 9 heures, Wallaby a dit :

Ce n'est plus simplement un phénomène excentrique circonscrit à quelques départements de sciences humaines de quelques universités bien pensantes. C'est en passe de toucher maintenant les lycées, puisque la Californie va y introduire un nouveau programme "d'études ethniques".

https://www.latimes.com/opinion/story/2019-08-02/californias-new-ethnic-studies-curriculum (2 août 2019)

Éditorial :

Mais un projet actuel de programme type, élaboré par un comité d'enseignants et d'universitaires et dirigé vers le Conseil national de l'éducation, est un mélange impénétrable de jargon académique et de déclarations politiquement correctes. Il est difficile de passer en revue toutes les références à hxrstory, womxn, misogynoir et cisheteropatriarchy. [1]

Nous n'avons aucune objection à un cours qui élargit la réflexion des étudiants sur la race et le genre, la sexualité, l'histoire et le pouvoir. Mais trop souvent, le programme d'études ethniques proposé ressemble à un exercice de pensée de groupe [2], conçu pour faire du prosélytisme et inculquer plus que pour informer et ouvrir les esprits. Il parle de pensée critique, mais ne présente habituellement qu'un point de vue unique et partial.

Ce programme d'études semble viser davantage à imposer aux élèves des opinions politiques prédigérées qu'à élargir leurs perspectives.

[...]

Il sera intéressant de voir si beaucoup d'élèves suivent cette option (si c'est bien une option ; il me semble que "tout est option" dans les programmes des lycées californiens).

Modifié par Boule75
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il y a 24 minutes, Alexis a dit :

Sur le modèle du kōan bouddhiste, c'est-à-dire une sentence destinée à provoquer l'esprit et favoriser la méditation (par exemple "Quel est le son d'une seule main qui applaudit ?" ou "L'homme regarde la fleur, la fleur sourit") je propose ce nouveau kōan :

Si un corps est pendu dans une cellule d'une prison de Manhattan et que personne n'est là pour le regarder, est-ce que cela en fait un suicide ?

 

aybteyzxkujm0ugde7wb.jpg

Je vous laisse méditer là-dessus...

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Visiblement, tu n’es pas le seul à te poser cette question :

 

« Le « suicide apparent » de Jeffrey Epstein déclenche un scandale national aux Etats-Unis »

(...)  le prix Nobel 2008 d’économie Paul Krugman a résumé sur le sentiment dominant. 

« Si nous vivions dans un univers de fantasme paranoïaque, je serais très méfiant sur le suicide d’Epstein, et même sur le fait de savoir si c’était réellement un suicide. » Et d’ajouter : « Et vous savez quoi ? Le cas Jeffrey Epstein montre que nous vivons dans une sorte d’univers de fantasme paranoïaque. ».

(...)

Doué d’une intelligence charmeuse selon ses associés, ce financier a en effet entretenu des contacts rapprochés avec les grands de ce monde : Donald Trump, Bill Clinton – il était au mariage de sa fille Chelsea –, le prince Andrew, fils de la reine Elizabeth II, ou le milliardaire Leslie Wexner, qui détient notamment la marque de lingerie Victoria Secret et accuse d’ailleurs M. Epstein de l’avoir spolié.

Son silence en soulagera sans doute plus d’un.

L’affaire Epstein est un condensé de toutes les névroses américaines supposées : argent, débauche sexuelle, crime, politique, justice corrompue par les puissants et « deep State » [Etat profond]. Sa mort ne fait que les renforcer. »

 

Le « suicide apparent » de Jeffrey Epstein déclenche un scandale national aux Etats-Unis http://va.newsrepublic.net/s/brYySU

 

 

Bon sinon, quand je lis la page wiki du type, ce n’est quand même pas tout à fait nouveau, ses démêlés avec la justice au sujet de relations sexuelles avec des mineures et de la prostitution de celles-ci.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Jeffrey_Epstein

Modifié par TarpTent
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Ça fait du bruit en effet, à regarder divers médias américains.

Et la possibilité même qu'il ait pu se suicider peut être remise en doute. Voici un témoignage intéressant

Citation

Il n'y a pas moyen que Jeffrey Epstein se soit suicidé, dit un ancien détenu de la prison de NYC

Il n'y a aucune chance que cet homme se soit suicidé. J'ai passé trop de temps dans ces unités. C'est une impossibilité.

Entre le sol et le plafond, il y a deux mètres et demi. Il n'y a aucun moyen pour toi de te connecter à quoi que ce soit. Vous avez des draps, mais ils sont au niveau du papier, pas assez solides. Il pesait 200 livres - ça n'arriverait jamais. Quand vous êtes sous surveillance, ils vous mettent dans une blouse blanche, une veste droite. Ils savent qu'une personne ne peut pas se blesser elle-même. Les vêtements qu'ils vous donnent sont des uniformes de saut. Tout est de couleur brun foncé.

Il aurait pu le faire depuis le lit ? Non, monsieur. Il y a un cadre en acier, mais vous ne pouvez pas le bouger. Il n'y a pas de luminaire. Il n'y a pas de barreaux. Ils ne vous en donnent pas assez pour créer un instrument de mort. Vous voulez écrire une lettre, ils vous donnent des stylos en caoutchouc et peut-être une fois par semaine un morceau de papier. Rien de dur ou en métal. Et il y a un flic à la porte toutes les neuf minutes, que vous soyez sous surveillance ou non.

Il y a jusqu'à 80 personnes. Ils pourraient en mettre deux en cellule. C'est un ou deux, mais je ne croirai jamais qu'il avait un compagnon de cellule. Il a été trop explosé.

Les dommages que cette unité peut faire à quelqu'un. C'est comme si tu étais un animal et qu'on t'avait amené dans un chenil. Un gars comme Jeffrey, c'est genre, "Holy sh-t." J'ai dit à mes parents de ne pas venir. Dieu n'était pas dans l'immeuble. J'ai eu de graves incidents dans l'immeuble. Ce qui s'est passé est permanent.

Certains gardes sont sur un gros coup de force. Ils savent qu'il y a des gars qui souffrent. Ils savent quelque chose que le reste du monde n'a pas vu, qu'un endroit comme celui-ci existe dans ce pays, et ils s'en tirent. Si les gardes voient que le gars est en train de craquer, ils vont t'aider à craquer.

Mais je crois fermement que Jeffrey Epstein ne s'est pas suicidé. C'est juste que ça ne s'est pas passé comme ça.

Et oui, il est rapporté par Fox News. Qui mérite autant de méfiance que les autres médias traditionnels américains.

Mais enfin la manière dont sont organisés ces lieux, le réalisme - ou pas - de l'idée qu'il ait pu se suicider va bien être examiné. On peut espérer en savoir un peu plus. L'inspecteur général est rapporté "livide" devant la disparition d'Epstein, qui rendra plus difficile de trouver et punir ses complices et il semble qu'il s'assurera qu'une enquête sérieuse sur les circonstances du décès ait bien lieu.

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Il y a 4 heures, Boule75 a dit :

Il sera intéressant de voir si beaucoup d'élèves suivent cette option (si c'est bien une option ; il me semble que "tout est option" dans les programmes des lycées californiens).

En tout cas cela va créer des débouchés pour les étudiants qui ont été formés dans les universités qui offrent des diplômes dans ce domaine. Ils vont pouvoir former une intelligentsia, des "intellectuels organiques", un corps, un réseau, et peser de tout leur poids pour répandre leurs idées dans la société.

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8 hours ago, Alexis said:

Ça fait du bruit en effet, à regarder divers médias américains.

Et la possibilité même qu'il ait pu se suicider peut être remise en doute. Voici un témoignage intéressant

Et oui, il est rapporté par Fox News. Qui mérite autant de méfiance que les autres médias traditionnels américains.

Mais enfin la manière dont sont organisés ces lieux, le réalisme - ou pas - de l'idée qu'il ait pu se suicider va bien être examiné. On peut espérer en savoir un peu plus. L'inspecteur général est rapporté "livide" devant la disparition d'Epstein, qui rendra plus difficile de trouver et punir ses complices et il semble qu'il s'assurera qu'une enquête sérieuse sur les circonstances du décès ait bien lieu.

On peut éviter de polluer 2 fils sur les USA avec ce non-sujet? C'est de la ragoterie à ce stade, et il n'y a que des conjectures. A moins d'un condensé suffisant (cad autre chose que le peu qu'on sait maintenant) de l'affaire fondé sur des faits établis ou d'une analyse en profondeur de la réalité de la société américaine au prisme des dysfonctionnements de son système médiatique, je suggère qu'on se contente d'évoquer la chose sur le fil criailleries. 

6 hours ago, Wallaby said:

En tout cas cela va créer des débouchés pour les étudiants qui ont été formés dans les universités qui offrent des diplômes dans ce domaine. Ils vont pouvoir former une intelligentsia, des "intellectuels organiques", un corps, un réseau, et peser de tout leur poids pour répandre leurs idées dans la société.

C'est maintenant tout un secteur, considérant les énormes masses de fric qui sous-tendent, aux USA, le secteur universitaire et celui des divers circuits d'activisme et de lobbying (du lobbying à Washington à celui des Etats, en passant par l'agit/prop, l'activité conférencière, la "vie communautaire" idéologisée d'une portion du monde associatif....), mais aussi, par extension, les secteurs des médias (qui émanent directement de cet univers), des DRH et de divers types de "services" aux entreprises et administrations (conseil en "diversité", bias training, sensitivity training....). A une époque, on pointait avec alarme les télévangélistes US et leurs megachurches, avec un secteur religieux drainant des fonds énormes, mais à côté de ce complexe "intellectualo-industriel" désormais articulé par une quasi-religion toujours plus dominante, c'était du petit artisanat. Et au moins une moitié des sommes collectées allait-elle à des bonnes oeuvres (dans les formes d'organisation les plus utilisées par les religieux, notamment les 501c, les activités d'intérêt général doivent peser au moins 51% des dépenses, pour que même les plus cyniques ou artificielles soient forcées de faire ce qu'elles prétendent si elles veulent leurs niches et exemptions fiscales). 

 

Modifié par Tancrède
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Il y a 7 heures, Alexis a dit :

Ça fait du bruit en effet, à regarder divers médias américains.

Et la possibilité même qu'il ait pu se suicider peut être remise en doute. Voici un témoignage intéressant

Les perles de la traduction automatique m'amusent toujours autant. "Une veste droite" (straightjacket : camisole), un "uniforme de saut" (jumpsuit : combinaison).

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Il y a 22 heures, Wallaby a dit :

En tout cas cela va créer des débouchés pour les étudiants qui ont été formés dans les universités qui offrent des diplômes dans ce domaine. Ils vont pouvoir former une intelligentsia, des "intellectuels organiques", un corps, un réseau, et peser de tout leur poids pour répandre leurs idées dans la société.

Ne machons pas nos mots : une armée, une cinquième colonne prête à saper les fondations morales de notre belle société pour la transformer en cour des miracles de l'ethno-bobo-politiquementcorrecto-bienpensance.

À part ça, quiconque ici a essayé de voir ce que ça contenait vraiment, au cas improbable voire inenvisageable où, sait-on jamais, le journaliste ait un tout petit peu laissé dériver sa plume, quand bien même on sait tous que ce genre de choses n'arrive jamais ?

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il y a une heure, Brian McNewbie a dit :

À part ça, quiconque ici a essayé de voir ce que ça contenait vraiment, au cas improbable voire inenvisageable où, sait-on jamais, le journaliste ait un tout petit peu laissé dériver sa plume, quand bien même on sait tous que ce genre de choses n'arrive jamais ?

Oui, j'en ai lu une partie, notamment le glossaire. Il s'y confirme une dénonciation du capitalisme. Une dénonciation de la blancheur, etc... toute l'orthodoxie habituelle. Toutes les contradictions habituelles aussi : la race est un concept bidon, mais ils passent leur temps à se baser dessus pour en tirer toutes sortes de conclusions.

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il y a une heure, Wallaby a dit :

Oui, j'en ai lu une partie, notamment le glossaire. Il s'y confirme une dénonciation du capitalisme. Une dénonciation de la blancheur, etc... toute l'orthodoxie habituelle. Toutes les contradictions habituelles aussi : la race est un concept bidon, mais ils passent leur temps à se baser dessus pour en tirer toutes sortes de conclusions.

Tu as lu ce que tu voulais lire je pense, parce que ce n'est pas ce que j'y trouve.

Soit dit en passant, hors néologismes sans équivalents en français, la plupart des concepts et propositions de réflexion de ce brouillon de programme sont abordés en France depuis au bas mot 15 ans en cours d'histoire-geographie et éducation morale et civique dès le collège, sans qu'une vague de femen communistes anti-blancs n'aient renversé le gouvernement depuis.

Je doute qu'il faille voir dans ce brouillon ouvert au regard et modifications du public, et spécifié plusieurs fois comme un guide optionnel plutôt qu'une trame imposée, l'expression d'une orthodoxie.

Je trouve enfin assez surprenant les oppositions de principe que le projet rencontre - les risques terribles de montrer aux lycéens que des enjeux à dimensions sociales peuvent transparaitre et affecter différents pans en théorie indépendants de la société, ou que le capitalisme n'est ni dénué de défauts ni le seul système possible dans l'absolu - quand dans d'autres états, on s'émeut bien peu de l'obligation "d'enseigner la controverse" quant à l'évolution ou de l'interdiction partielle ou totale de cours d'éducation sexuelle.

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il y a 3 minutes, Brian McNewbie a dit :

Tu as lu ce que tu voulais lire je pense, parce que ce n'est pas ce que j'y trouve.

Y as-tu trouvé la définition du captitalisme ? La voici :

Capitalisme : un système économique et politique dans lequel l'industrie et le commerce sont basés sur un "marché libre" et largement contrôlés par des entreprises privées plutôt que par le gouvernement. Dans le cadre des études ethniques, les universitaires sont souvent très critiques à l'égard du système capitaliste, car les recherches ont montré que les autochtones et les personnes de couleur sont exploités de façon disproportionnée dans ce système. Dans une économie capitaliste, la plus-value (le profit) est générée par le travail humain et tout est marchandisé.

Y as-tu trouvé la définition de la blancheur ? La voici :

Blancheur : une construction sociale qui a servi de fondement à la racialisation aux États-Unis. La blancheur est l'antithèse de la noirceur et est généralement associée à ceux qui s'identifient comme blancs. Cependant, la blancheur est beaucoup plus qu'un marqueur d'identité raciale, elle sépare ceux qui sont privilégiés de ceux qui ne le sont pas. La blancheur peut se manifester par un comportement et un pouvoir social, économique, politique et culturel. Par exemple, la "norme" ou la "norme" culturelle sont souvent toujours basées sur la blancheur et par extension sur la culture, les normes et les valeurs blanches.

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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

Y as-tu trouvé la définition du captitalisme ? La voici :

Capitalisme : un système économique et politique dans lequel l'industrie et le commerce sont basés sur un "marché libre" et largement contrôlés par des entreprises privées plutôt que par le gouvernement. Dans le cadre des études ethniques, les universitaires sont souvent très critiques à l'égard du système capitaliste, car les recherches ont montré que les autochtones et les personnes de couleur sont exploités de façon disproportionnée dans ce système. Dans une économie capitaliste, la plus-value (le profit) est générée par le travail humain et tout est marchandisé.

L'idée que le capital ne génère pas de profit dans une économie capitaliste, puisque "la plus-value (le profit) est générée par le travail humain"  est on-ne-peut-plus distrayante !
Et puis c'est rassurant de savoir qu'on n'est nul part en régime capitaliste : je ne paye pas l'air (quoi qu'en Inde ou en Chine, indirectement... :wacko:) et il reste quelques services publics ; quelques centaines de services publics, même, par chez nous ! On n'est super pas capitalistes alors...

Quels guignols.

Citation

Y as-tu trouvé la définition de la blancheur ? La voici :

Blancheur : une construction sociale qui a servi de fondement à la racialisation aux États-Unis. La blancheur est l'antithèse de la noirceur et est généralement associée à ceux qui s'identifient comme blancs. Cependant, la blancheur est beaucoup plus qu'un marqueur d'identité raciale, elle sépare ceux qui sont privilégiés de ceux qui ne le sont pas. La blancheur peut se manifester par un comportement et un pouvoir social, économique, politique et culturel. Par exemple, la "norme" ou la "norme" culturelle sont souvent toujours basées sur la blancheur et par extension sur la culture, les normes et les valeurs blanches.

Allez, chantez avec moi !

To to to, Tautologies,
Fais, fais, fais, fée du Logis !
Noix, noix, noir, tout est noirceur,
Foin de rime j'en fais mon beur-re !

Modifié par Boule75
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il y a 39 minutes, Brian McNewbie a dit :

Tu as lu ce que tu voulais lire je pense, parce que ce n'est pas ce que j'y trouve.

Soit dit en passant, hors néologismes sans équivalents en français, la plupart des concepts et propositions de réflexion de ce brouillon de programme sont abordés en France depuis au bas mot 15 ans en cours d'histoire-geographie et éducation morale et civique dès le collège, sans qu'une vague de femen communistes anti-blancs n'aient renversé le gouvernement depuis.

Je doute qu'il faille voir dans ce brouillon ouvert au regard et modifications du public, et spécifié plusieurs fois comme un guide optionnel plutôt qu'une trame imposée, l'expression d'une orthodoxie.

Je trouve enfin assez surprenant les oppositions de principe que le projet rencontre - les risques terribles de montrer aux lycéens que des enjeux à dimensions sociales peuvent transparaitre et affecter différents pans en théorie indépendants de la société, ou que le capitalisme n'est ni dénué de défauts ni le seul système possible dans l'absolu - quand dans d'autres états, on s'émeut bien peu de l'obligation "d'enseigner la controverse" quant à l'évolution ou de l'interdiction partielle ou totale de cours d'éducation sexuelle. 

Je ne sais pas si j'ai été suffisamment clair, mais mes critiques ("mes" est un bien grand mot, je me contente de relayer celles que j'ai lues dans le Los Angeles Times) ne veulent pas dire que je suis en désaccord avec tout.

J'ai dit qu'il y avait des contradictions. Cela peut vouloir dire que je suis d'accord avec la moitié, avec l'une des deux propositions qui se contredisent. Par exemple quand ils disent que la race est un concept bidon, je suis tout à fait d'accord avec eux. Par contre quand ils se basent sur la race blanche et en tirent toute une série de conclusions sur la méchanceté de la race blanche, j'ai un peu de mal à suivre...

D'autre part, j'adhère à l'idée de l'éditorial du Los Angeles Times que "Nous n'avons aucune objection à un cours qui élargit la réflexion des étudiants sur la race et le genre, la sexualité, l'histoire et le pouvoir".

Je rappelle que j'ai écrit il n'y a pas très longtemps sur ce forum :

Le 17/07/2019 à 18:42, Wallaby a dit :

http://www.air-defense.net/forum/topic/20649-usa-criailleries-2-rumeurs-controverses-polémiques/page/94/?tab=comments#comment-1232564

C'est la déification qui est stupide. Sinon il y a beaucoup de choses que dit Foucault dans ses bouquins et qui tiennent debout.

Foucault, quelqu'un qui a déconstruit, en tout cas historicisé (archéologisé) la sexualité et la "folie" au sens de montrer que chaque époque se construit sa propre idée de la sexualité et sa propre idée de la folie (et de la "raison"). Cela nous incite à relativiser les idées que nous pouvons avoir sur ces sujets et à soupçonner que nous sommes peut-être les victimes et les transmetteurs perroquets passifs des préjugés de notre époque sur ces questions.

 

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