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quel avenir pour la FRANCE.


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C'est comme ça que nous avons conduit notre propre enrichissement.

 

On vendait à qui? A personne. C'est un moyen de rattraper plus rapidement, mais ça se fait au détriment des travailleurs les plus fragiles des pays "riches". On peut très bien faire croitre un pays pauvre à partir de l'économie domestique ou du moins sans viser une balance commerciale hyper positive. 

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Mais qui décide de rester sur une économie domestique?

Plus sérieusement, suite au Shutdown américain, voici une petite explication sur le montage budgétaire français. Pour ceux qui le savent pas ce que sont les crédits limitatifs et les crédits évaluatifs:

http://www.lopinion.fr/1-octobre-2013/vivement-shutdown-en-france-4590

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Normalement le gouvernement réduit à dépenser par décret le fait par douzièmes provisoires. En d'autres termes il s'agit d'exactement la même dépense que l'année précédente. Elle est donc non indexée ce qui constitue déjà une réduction, faible mais ne pouvant être ignorée (l'impact sur d'importants contrats de commande/fourniture peut se faire ressentir par le biais de leur étalement dans le temps par exemple...). 

 

Ce qui serait cocasse avec un Parlement votant un shutdown, surtout en France, régime où il existe un minimum de discipline de parti, ça serait de voir un pouvoir législatif ayant approuvé la ligne du gouvernement par la confiance la lui retirer du jour au lendemain indépendamment de la bonne exécution de ce qui avait déjà été approuvé. Il ne faut pas s'enfermer dans une guerre d'institutions, elle est stérile et n'apporte rien. Là où le Parlement doit par contre être très vigilant c'est la manière avec laquelle les objectifs préalablement convenus au sein de la majorité sont exécutés.

 

Après la France souffre des faiblesses inhérentes au caractère semi présidentiel de la Vième république. Président et Assemblée ont tous deux une légitimité populaire. Il faut donc que l'un finisse par décrédibiliser l'autre faute de quoi on arrive à une paralysie totale. En France c'est le Parlement qui en souffrit. Les Etats-Unis sont différents et le Check and Balances a peut-être été mieux étudié (en fait très soigneusement) même si par certains aspects il a été dépassé par l'accroissement du pouvoir de certains cercles économiques et l'inflation du coût des campagnes électorales : le mandat à deux ans d'un député est un gros préjudice à la capacité de travail de la Chambre. Il impose une campagne permanente

Modifié par Chronos
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Lien lié à la crise mais qui concerne spécifiquement la France. Il permet de comprendre avec des ratios intelligibles l'avenir (sombre) du pays :

http://www.air-defense.net/forum/topic/15775-crise-financi%C3%A8re-mondiale-info-only/page-34#entry702279

Rappelons juste que les états sont des emprunteurs in fine.

Modifié par Serge
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http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20131009trib000789650/et-si-pour-la-france-la-croissance-se-trouvait-au-fond-des-oceans-.html

 

Une porte de sortie et une bouffée d'air frais du "grand large" pour une économie atone, épuisée à la guerre de marchés en Europe. Un bon argument aussi pour doter la Marine d'un budget au même niveau que celui de l'AdT (sans volonté de ma part de rentrer dans des guerres de chapelles). L'avenir militaire et économique du pays se joue tant dans la haute mer, qu'au sous sol de sa ZEE.

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Du dernier article de JM Sylvestre, voici le plus important:

Le chiffre le plus inquiétant de la semaine, c’est le nombre de jeunes diplômés qui partent à l’étranger en sortant de leurs écoles. Des grandes écoles d’ingénieurs et de commerce. L’année dernière, 80 % des promos se sont expatriées en Amérique du nord, en Asie ou en Australie. Cette année, plus de 85% veulent partir… Et depuis 5 ans,  70 % des jeunes (bac+ 5) ne veulent pas revenir parce que pour la plupart,  ils ne peuvent pas revenir faute de travail en France.

http://www.atlantico.fr/decryptage/action-gouvernementale-va-t-elle-finir-detruire-plus-emplois-que-crise-jean-marc-sylvestre-868403.html#tJlzmYcPisDB3Jp2.99
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Des grandes écoles d’ingénieurs et de commerce. L’année dernière, 80 % des promos se sont expatriées en Amérique du nord, en Asie ou en Australie. Cette année, plus de 85% veulent partir… Et depuis 5 ans,  70 % des jeunes (bac+ 5) ne veulent pas revenir parce que pour la plupart,  ils ne peuvent pas revenir faute de travail en France.

 

Ça c'est faux :

80 % des promos se sont expatriées en Amérique du nord, en Asie ou en Australie.

 

Le reste est probablement faux aussi. En meme temps si ca vient de JM Sylvestre forcément c'est du grand n'importe quoi ... comme a l'habitude.

 

Au printemps dernier il y a eu plusieurs études autour de 25% des élèves "grandes écoles" souhaitaient commencer leur carrière a l'étranger - le plus souvent pour des boites françaises comme ça se fait depuis longtemps -. J'ai plus en tête les volumes de jeunes diplomés s'expatriant effectivement mais ça variait entre 13 et 17% ces dernières années. A noté que le gros des expat' effectivement se font en UE... ce ne sont plus vraiment des expat' la grande majorité des boites qu’intègre les diplômés de grandes écoles ayant des business qui obligent l'encadrement a être présent partout en UE et plus sectoriellement sur un seul pays, notamment les service commerciaux.

 

L'autre piste pour un départ c'est la rigidité du marché du travail ... si vous avez beaucoup d'ambition et que vous n’êtes pas pile dans la case qui va bien - vous êtes une femme, ou vous êtes de couleur, ou vous ne voulez pas attendre 50 ans, ou vous n'avez pas fait l'école qui va bien etc. - la seule solution pour espérer obtenir les responsabilité" auxquelles vous aspirez, c'est de bosser dans une boite étrangère, et pour ca rien de mieux que d'aller y bosser a l’étranger quitte a revenir prendre une direction France plus tard.

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Le nombre d'expatriés est peut-être en train d'augmenter. Mais pour avoir une vraie réponse il faudrait suivre la promo sur 3-4 ans afin de déterminer combien acceptent un contrat à l'étranger pour valoriser le CV, approfondir la maîtrise d'une langue étrange, se démarquer de la concurrence, se faire un réseau, se donner une patine internationale dans un monde où le CAC 40 réalise l'essentiel de son CA à l'étranger et est globalement détenu par des investisseurs non français.

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  • 2 weeks later...

Voici un article de Nicolas Baverez paru dans le Point, qui me paraît montrer de façon claire le problème de la France d'aujourd'hui:

 

Nicolas Baverez: FH, le Gamelin de la guerre économique.

 

La débâcle de juin 1940 fut non seulement l'une des pires défaites militaires, mais le traumatisme majeur de l'histoire de la France au cours du XXe siècle, puisqu'elle déboucha sur l'occupation du pays, l'effondrement de la République, la collaboration du régime de Vichy avec l'Allemagne nazie. La modernisation des Trente Glorieuses, la création de la Ve République qui entendait restaurer le pouvoir de l'État, la construction européenne furent autant de bouleversements fondamentaux visant à interdire la désintégration de la nation et à garantir la liberté. Aujourd'hui, la France est de nouveau confrontée à une menace existentielle qui n'est pas extérieure mais intérieure. La débâcle est économique et non pas militaire, mais ses ressorts sont identiques.

 

Les historiens ont montré que les deux raisons souvent évoquées pour expliquer le désastre de 1940 sont fausses. Les Alliés ne disposaient d'aucune infériorité matérielle, notamment dans le domaine des armes modernes, puisqu'ils alignaient 4 204 chars, contre 2 439 pour la Wehrmacht, et 4 469 avions, contre 3 578 pour la Luftwaffe. Les soldats français, en dépit de la criminelle impéritie de leur commandement, se sont battus âprement dans des situations désespérées, au prix de 92 000 morts et de 250 000 blessés, et les réservistes ne l'ont nullement cédé en valeur aux soldats de métier.

 

Marc Bloch a donc vu juste en affirmant que les causes de la défaite ont d'abord été intellectuelles. Il rejoignait le général Erich von Manstein - le stratège ayant inventé la percée des Ardennes puis le fatal coup de faux par lequel les armées alliées furent disloquées en quatre semaines -, qui avait analysé durant la drôle de guerre les faiblesses de l'adversaire en ces termes : "Les Français veulent en toutes circonstances agir avec sûreté ; ils s'exposent à faire détruire leur plan de bataille avant qu'il ait pu être mis à exécution et à être ainsi à la remorque des événements dès le début de l'action. Nous opposons à la façon d'agir des Français la rapidité de penser, de décider, d'ordonner et d'agir."

En 1940, la France n'a pas été battue par des forces supérieures, mais par une stratégie conjuguant l'erreur, le déni de la réalité et l'immobilisme. Confiance absolue autant qu'illusoire dans la ligne Maginot et la forêt des Ardennes déclarées infranchissables. Enfermement statique face à la guerre éclair jugée chimérique et à la mécanique de choc et de vitesse réalisée par l'utilisation conjointe des chars et de l'aviation. Stupeur et passivité face à la surprise et à l'imprévu. Culte de la hiérarchie et du contrôle contre une doctrine d'emploi et de liberté d'action à tous les niveaux. Éloignement du haut commandement des combats et déficience chronique du renseignement et des transmissions.

 

La crise de la mondialisation amplifie la guerre économique qui déterminera la hiérarchie des continents et des nations au XXIe siècle. Les États-Unis de Barack Obama sont redevenus la nation la plus compétitive grâce aux gains de productivité du travail, à la chute du prix de l'énergie, à la restructuration du secteur financier et à l'investissement dans les technologies de l'information. La Chine de Xi Jinping fait basculer son modèle économique vers la demande intérieure, remonte la chaîne de la valeur ajoutée et internationalise le yuan. Le Japon de Shinzo Abe joue le tout pour le tout en tentant de casser le carcan de deux décennies de déflation par le doublement de la masse monétaire et la dévaluation compétitive du yen. L'Allemagne d'Angela Merkel se réforme en permanence pour devenir un centre d'attraction pour les talents, les entreprises et les capitaux tout en acclimatant sa nouvelle position de seul leader de l'Europe et de la zone euro. Sous les BRICS pointe une nouvelle vague d'émergents, de l'Indonésie et des Philippines au Mexique en passant par le Nigeria.

 

Dans ce moment d'accélération de l'Histoire, la France de François Hollande se veut une île immobile au milieu des flots déchaînés, mettant en oeuvre, toutes proportions gardées, ces mêmes principes qui firent la déroute de 1940. Déni du réel avec le mantra selon lequel les crises de la mondialisation et de l'euro sont derrière nous tandis que la divine providence de la reprise est apparue. Conduite de la guerre économique du XXIe siècle avec les idées des années 70, de l'économie administrée au modèle "taxer plus pour dépenser plus". Condamnation de la réforme au profit de dérisoires lignes Maginot : sanctuarisation du secteur public ; extension sans fin de l'État-providence ; protectionnisme larvé sous couvert d'écologie ; exaltation de l'exception française. Ignorance des entreprises qui sont l'équivalent des divisions blindées de 1940 dans la compétition mondiale et qui se battent ligotées par les impôts et la réglementation comme de l'environnement neuf créé par la mondialisation et par l'euro. Culte du malthusianisme et de l'étatisme contre le risque, l'innovation et le dynamisme de la société civile. Dénigrement hautain de tout ce qui marche partout ailleurs et reconduite systématique des politiques et des équipes qui ont échoué.

 

Surtout, la France de 2013 comme celle de 1940 souffre de l'absence de leadership et de stratégie. Comment ne pas retrouver François Hollande sous les traits du général Gamelin, peint par Jacques Chastenet, le grand historien de la IIIe République : "Très fin, très cultivé, grand admirateur de Bergson, fort courtois, il possède un don peu contestable de séduction. Seulement, son intelligence même et l'habitude qu'il a de considérer les questions sous tous leurs aspects paralysent sa volonté. Conférencier persuasif, dialecticien retors, ingénieux faiseur de plans, il se montre plus habile à exposer les difficultés, et parfois à les esquiver, qu'à les trancher. Peut-être aussi n'a-t-il pas, dans le fond de son coeur, parfaitement confiance dans l'outil qu'il est appelé à manier. Bref, il n'est pas, dans le sens plein du mot, un chef.". À l'égal de Maurice Gamelin François Hollande fait partie des hommes qui font plus de mal à leur pays par leur incapacité que nombre d'ambitieux. Son inaptitude à l'action et à la décision dans le monde réel promet non seulement notre économie à la faillite mais menace la République qu'il place à la merci du Front national et l'euro qu'il met dans les mains des marchés financiers.

Modifié par Jojo67
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Un peu osée la comparaison, si à mon avis Gamelin est le principal artisan de la défaite de 40, FH n'est que l'héritier final d'une liste de présidents qui n'ont pas "réformé" le pays à temps.

 

Quand aux "réformes" s'il ne s'agit que de baisser les impôts des sociétés (multinationales)...

 

Il devrait y avoir un inventaire obligatoire après chaque présidentielle mais bon les citoyens préfèrent les slogans creux.

 

Enfin je dis ça mais je ne suis qu'un étranger.

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Inventaire de leur bien? Inutile, les salaires et les avantages qu'ils touchent sont largement suffisant pour qu'ils s'enrichissent. Une retraite de député puis de ministre, qui s'addtionne, c'est l'assurance de vieux jours cossus aux frais de l'état pour quelques années de "travail". 

 

L'absence de réforme s'explique par blocage croisée entre les protégés des uns et des autres.

 

Au vue des réformes nécessaires, on devrait s'attendre à ce que la droite, plus libéral, soit le moteur du changement. Or leur dernier passage aux affaires a montré les limites de leurs ambitions réformatrices, c'est tout l'échec du sarkozysme, qui à déçu au delà de son électorat.

 

Car ne vous trompez pas, si la droite parle sans cesse de réduire les dépenses de prestations sociales, elle se refuse à mettre le nez dans la sacro-sainte subvention de la famille ou à réforme le droit au bourse d'étude pour enfin permettre à tout le monde de se former, même après des accidents de la vie. Doit-on en 2013 encore subventionner les familles nombreuses en pleine crise du logement? Que faire avec de ces femmes qui ne veulent pas travailler mais simplement faire un chiard à 16 ans pour taper l'allocation mère isolée, l'APL et compagnie? Dans mon bourg rural on a plusieurs familles de ce type, absolument pas d'origine immigrés, et elles attaquent la 3ème générations de parasitisme.  

 

On ne peut pas réformer la fiscalité (notre système fiscal est à s'arracher les c**** avec les dents) sans supprimer des niches avantageuses mais aussi mettre au chômage des bataillons des conseillers fiscaux qui vivent au crochet de l'état mais qui n'oublie jamais de voter à droite. En premier lieu le transfert de la totalité des charges sociales (sauf chômage qui est une assurance) vers un IR progressif à large spectre est une évidence triviale, mais qui s'opposent frontalement à la stratégie d'investissement de l'électorat âgé et conservateur qui a placé 40 à 50 ans d'épargne en fonction des dispositifs fiscaux. Quel parti de droite osera dire à ses électeurs "maintenant il faut revendre les appartements et investir dans les entreprises pour donner des emplois aux jeunes", et ce d'autant plus que les vieux sont les premiers à s'opposer à toute nouvelle usine (regarder la gueule des antiOGM, antinanotech et antinucléaire, c'est un mix de jeune bobo qui se prennent pour des kassos et beaucoup de vieux).  

 

L'autre grand totem de l'UMPS a abattre est bien évidemment l'euro. Tout les économistes sérieux s'accordent sur le fait que l'euro est trop fort pour notre économie. Comment on peut avoir une monnaie qui ne cessent de grimper alors que notre balance commerciale est négative de 70Md? C'est de la science fiction, mais qui se payent à hauteur d'un bon point de croissance et de dizaines de milliers d'emplois industriels perdus chaque année. 

 

Au lieu de ces réforme pour moderniser et simplifier en profondeur le pays ils nous rabâche la farce des 35h, cette une ritournelle ridicule ne pouvant cesser, le MEDEF est bien trop heureux d'avoir obtenu l'annualisation en échange. Et je n'ose parle du problème de la délinquance, puisque que cet objectif est rentré en collision frontale avec le problème du cout de la tolérance zéro. Même sur le sujet de l'immigration choisis, ce fut un échec total, on a au contraire chassé les diplômés étrangers qui désirent travailler en France (nous ouvrant par la même des marchés à l'exportation) via l'inique circulaire Géant et supprimé la double peine au lieu d'inscrire dans la loi l'expulsion systématique des étrangers délinquants, ce qui est pratiqué par de nombreux pays tout à fait démocratique (Danemark, Suisse, Belgique). 

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Un peu osée la comparaison, si à mon avis Gamelin est le principal artisan de la défaite de 40, FH n'est que l'héritier final d'une liste de présidents qui n'ont pas "réformé" le pays à temps.

 

 

   Marrant de lire cela, quand dans les faits le FH en question est en place depuis moins de 18 mois et qu'il lui en reste bien 42 mois environ a gouverner ! Mauvaise foi popularde mal placée quand tu nous tiens ...

 

   Laissons le gouverner, on jugera d'ici la ...

 

  Perso moi ce que je me méfie le + c'est les rentre dans l'tas fonçant tête baissé a peine arrivé aux manettes qui devraient avoir lancé du ceci cela inspiré du YAKA FAUKON, un président qui prend son temps pour réformer ? Peut être justement un président qui prend le temps nécessaire pour poser une mesure efficace qui demande avant d'être déposée un diagnostique qui peut prendre pas mal de temps pour être sur d'avoir étudié tout ce qui "bougera" une fois réforme émise

 

    En attendant, on a déja vu ce que ça donnait un président voulant réformer + vite que le mur du çon ... Jusqu'au dérapage incontrolé : On compte encore les tonneaux que le camion "France" est encore en train de faire aujourd'hui dans le fossé

 

    Mais le problème de fond ne viendrait il pas du français, apparemment assez idiot pour croire dans une situation aussi complexe qu'il existerait des solutions toute faite ? J'ai jamais été un grand partisan de FH bien que j'ai vu dans la personne un biais parfait pour nous débarrasser d'un agité nuisible mais guère au de la ne me faisant pas d'illusions, mais par contre j'observe très clairement depuis son premier mois d'accession au pouvoir qu'on cherche très clairement a lui faire payer personnellement ce qui est pourtant massivement imputable au quinquenat passé en termes d'effets notamment ceux éco qui en rêgle général sont toujours a 16-24 mois de décalage pour en voir soi la gloire, soit la misère induite, il n'existe quasi aucune politique économique qu'on peut espérer avoir des effets immédiats sauf si avec son liés des effets d'aubaines (reports d'impots, emplois liés a un secteur d'activité avantagé ect)

 

   On a encore passé toute une semaine avec des médias tirant sur le chef d'état tout azimut autour d'un dossier ridicule qu'ils ont alimenté eux même pourtant (léonarda ... Oh mon dieu ...) jusqu'a exiger que le "président tranche avec son avis" pour tirer a boulet rouge au final sur un avis qui ne pouvait qu'être "mauvais" quel qu'il soit !!! Mais ce n'est pas l'honnêteté intellectuelle qui étouffe la France médiatique et son popu-lard ces derniers temps ... Et tout ce lard fait autour d'un dossier dont on aurait du se contrefoutre, bouffe de la marge d'action en imposant ceux en charge a réagir sur de l'inutile puisque français et média manifestement exigent "réactions" pour Léonarda tout en ayant la garantie qu'ils ne seront pas d'accord quoi qu'il soit dit, quoi qu'il arrive

 

   Plus on avance, plus il m'apparait que le problème de la France, ce sont les français ... Et que ça risque pas,d'aller vers les beaux jours ...

Modifié par alpacks
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Perso moi ce que je me méfie le + c'est les rentre dans l'tas fonçant tête baissé a peine arrivé aux manettes qui devraient avoir lancé du ceci cela inspiré du YAKA FAUKON

 

La France n'a jamais été réformé par consensus, c'est n'est pas notre culture, et les politiciens ont tous loisir de préparer des programmes d'actions au millimètre entre deux mandats. Il faut une remise d'aplomb brutale et rapide, comme le fut le plan Pinay concu dans la clandestinité et appliqué du jour au lendemain, ou les réformes napoléonienne. 

 

apparemment assez idiot pour croire dans une situation aussi complexe qu'il existerait des solutions toute faite ?

 

Le noeud du problème est justement cette volonté de rendre les choses complexes, d'ajouter sans cesse de dispositif et des lois, des taxes, de mettre le nez de l'état partout, y comprit dans le lit des gens avec NVB qui veut interdire la prostitution. Il faut réinstaurer de la logique et de la simplicité dans le fonctionnement, et arrêter de croire que l'état va décider de tout et pour tout. 

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bonjour,

 

vendredi, ca sent le week end, passage à l'heure d'hiver, le petit coup de frais qui réveille les énergies, le peps des vacances scolaires peut être, en tout cas ca sent le débordement d'hormones qui cherchent la bagarre intellectuelle ce matin ...

 

Stock de chips à la crevette maison, les amuse gueules qui vont bien, je sens que le spectacle va être grandiose avec débauche de poujadisme et souffrance de ceux qui vont vouloir argumenter de manière posée ...

J'ai préparé mon masque de soudeur pour admirer le feu d'artifice du topol qui va certainement mettre tout le monde d'accord à la fin.

 

Comme quoi, l'instrumentalisation de l'histoire par des éditorialistes aussi bornés que partis pris et de mauvaise foi ne conduit en général qu'à des avalanche de n'importe quoi ...

 

Ne prévenez pas les modo tout de suite, qu'on puisse profiter un peu du spectacle avant, déjà que quelqu'un à réveiller les cendres d'Antoine Pinay et de Napoléon, la compétition est ouverte ...

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Comme quoi, l'instrumentalisation de l'histoire par des éditorialistes aussi bornés que partis pris et de mauvaise foi ne conduit en général qu'à des avalanche de n'importe quoi ...

C'est la crise d'autant plus dans la presse ... faut pas leur en vouloir d'essayer désespérément de vendre du papier. Après Baverez pure produit du système - Normale sup, IEP, ENA, cours des comptes, ministere etc. c'est un haut fonctionnaire, longtemps détaché certes, qui continue a toucher moult émolument de l'état -, viré dans le déclinisme idéologique depuis des lustre, faut pas s'attendre a mieux de sa part.

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On se croirait revenu aux pages "Crise financière mondiale" et/ou "Force de l'ordre" du bon vieux temps. C'est subtil d'avoir attribué une telle fonction à ce fil. M'enfin, j'ai peur que ça ne soit pas assez subtil pour que cela passe  O0

Modifié par Skw
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 déjà que quelqu'un à réveiller les cendres d'Antoine Pinay et de Napoléon, la compétition est ouverte ..

 

Mon intervention, qui s'inscrit totalement dans le contenu du ce fil, vise à montrer qu'a l'inverse de ce que pense Bavarez, la droite a joué un rôle très important dans l'impasse économique que traverse le pays. La plupart des réformes qui font consensus chez les économistes rentre en collision direct avec les intérêts d'une partie de leur électorat. On peut faire exactement le même constat avec la gauche, c'est un problème systémique, pas spécifique à tel ou tel camp. 

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