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quel avenir pour la FRANCE.


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Sans être parfait, mais Allemagne et Canada s'en sortent aussi pas mal, et l'on a là des niveaux de populations plus importants.

Clairon

effectivement .

  Sauf que l'Allemagne on en connait les raisons aussi ... Qui s'expliquent avant tout par un état qui a fait ce qu'il fallait faire pour l'investissement high tech et la recherche pour soutenir l'apparition en masse de "nouvelles industries" qui a nettement soutenu leur économie ...

  Mais il y a aussi d'autres phénomènes a bien prendre en compte : le très fort pouvoir d'achat actuel des retraités allemands (phénomène qui ne va pas durer, ça par contre :  dans 10 ans ça sera fini vu la courbe démographique Allemande, et l'explosion des cas de travailleurs "pauvres" qui vont arriver a leur retraite avec 3 copeks comme capital et une retraite au lance pierre) qui soutiennent massivement l'emploi de service, de loisirs et de tourisme

  Mais aussi et encore, la corrélation entre le fait que l'état allemand a correctement soutenu ses industries high tech naissantes : et le fait que les "adultes" actifs allemands d'aujourd'hui ont très peu d'enfants : faible dépense dans la consommation familiale qui permet a cette population d'être des consommateurs de produits high tech & luxe la ou ils ne le seraient pas forcément s'ils avaient fait des enfants a gogo comme les français ... (en gros c'est + facile pour une grande partie des quadra et quinquagénaires allemands de se payer une BM' dernier modèle quand on a en moyenne a peine 1,7 enfants a charge/devenu étudiants ...) ça peut paraitre "bancal" comme raisonnement, mais mine de rien je suis quasi certains que le phénomène y est pour beaucoup dans les raisons qui expliquent aussi pourquoi l'automobile high tech & luxe se porte aussi bien en Allemagne :  les adultes allemands ont eu un comportement démographique qui leur permet ça ...

Et idem que les retraités : ça leur permet de consommer aussi beaucoup de services !

  Le cas canadien ? Lui je pense que c'est assez simple : 2 raisons majeures : proximité avec les USA par rapport a l'Europe qui leur permet d'être une terre d'acceuil exceptionnelle d'entreprise US ... (qui viendraient au canada non pas chercher de la main d'oeuvre de base moins chère, mais des cadres et ingénieurs moins chers : car aux USA vu les salaires cadres et ingénieurs ... Faut aligner quoi ! La différence doit se jouer la pour l'intéret de ces entreprises US d'aller au canada)

  Et le boom pétrolier canadien autour des sables bitumineux ... L'énergie hydraulique en quantité colossale a pas cher ect ... (comme par exemple Hydro quebec ... qui se porte a merveille) qui soutient massivement la croissance et les salaires

  En gros le Canada doit sa relative serrenité face a la crise au clan Bush et les petits accords avec Harper pour "pourrir" l'Alberta (parce que de l'autre coté du voile il faut dire ce qui est : c'est une catastrophe environnementale ce qu'il s'y passe ) Sans le 11/09 et le changement de stratégie énergétique US qui a fait qu'ils ont demandé au Canada une alliance énergétique pour mettre en exploitation massive les sables bitumineux et la volonté de ne plus dépendre du pétrole arabe :  je doute qu'ils auraient si bien encaissé la crise, et se seraient violament cassé la gueule en cascade de la crise aux USA qui se serait fortement répercutée comme une trainée de poudre chez eux

  A une guerre près, et un attentat a New york : ils mangeaient bon !

sa se défend comme vision .
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Sans être parfait, mais Allemagne et Canada s'en sortent aussi pas mal, et l'on a là des niveaux de populations plus importants.

Oui, mais pour le coup, on tend à s'éloigner des systèmes sociaux "très avancés". L'Allemagne est peut-être riche, mais la proportion de ses pauvres augmente grandement depuis 2000, et ce, sans discontinuer. La proportion de ses riches aussi, vous allez me dire. Si on caricature un peu : en France, on a des sans emplois pauvres ; en Allemagne, ils ont surtout des travailleurs pauvres (il faut dire que les Allemands sont peut-être encore plus doués que les Français pour masquer leur chômage). Pour info, le dernier rapport sur la pauvreté publié en Allemagne a été "bidouillé" par les autorités fédérales. Ah, le miracle allemand ^^

Les premières sociétés citées (Suède, Finlande, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande) ne connaissent pas autant de problèmes sociaux.

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Ces pays (Canada, Suède, Allemagne, ..) étaient dans des situations assez graves voir catastrophiques dans les années 90, et ont osé mettre en place des réforme certes douloureuses parfois mais qui aujourd'hui donnent des résultats plus que convaincants.

Evidement en France le mot réforme fait peur ... Et comme la France n'est qu'une Royauté qui se cache sous les ors de la République, que c'est encore et toujours "L'Etat c'est moi", c'est la tête qui décide de tout, et depuis le 2e septennat de Mitterand, la tête ne décide de rien et ne réforme rien.

De Gaulle, Pompidou, Giscard, étaient tout sauf des immobilistes, anti-réformistes. Le premier septennat de Mitterand a permis de mettre en place certaines réformes qui étaient nécessaires à la modernisation sociale, par la suite, le règne des "Rois fénéants" de 1988 à 2007 est un fait, suivi d'un immense espoir de réforme, qui s'est très vite changé en "agit-prop" de droite, ou l'on dit que l'on fait tout, et réforme à tout va, mais aucuns grands changements structurels n'ont été engagés (par exemple la structure des pouvoirs locaux).

Plus on attend pour faire évoluer la société (même si l'on est souvent pas d'accord avec certaines évolutions, nous n'avons plus tout notre destin en main), plus la chute sera lourde et douloureuse.

Clairon

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Ces pays (Canada, Suède, Allemagne, ..) étaient dans des situations assez graves voir catastrophiques dans les années 90, et ont osé mettre en place des réforme certes douloureuses parfois mais qui aujourd'hui donnent des résultats plus que convaincants.

Oui, mais on peut tout de même se poser des questions sur les réformes allemandes. Il y avait proportionnellement bien moins de pauvres en Allemagne dans les années 90 que maintenant. Il me semble que c'est en 2006 que le taux de pauvreté allemand dépasse le taux français (et de loin) alors que durant de longues années il y avait toujours eu plus de pauvreté en France. Qui plus est, leurs pauvres y meurent désormais plus jeunes. Au cours de la décennie 2000, autrement dit en 10 ans, les plus pauvres ont perdu 2 ans d'espérance de vie : c'est tout simplement énorme comme chiffre ! Si toute l'Europe adoptait le même régime social, il n'y aurait plus grand monde pour acheter les produits qu'ils exportent. Le système allemand ne me paraît pas durable du tout. Plus j'observe l'Allemagne actuelle - que je connais plutôt bien - plus je me demande comment cela va terminer. Je ne suis pas contre les réformes en France - on en a clairement besoin - mais je pense que les prochaines grandes réformes devront surtout être adoptés à l'échelle européenne. Sinon les tensions entre pays et populations vont clairement s'accentuer sur le long terme. Bref, je ne sais pas si je qualifierai de "convaincants" les résultats allemands.
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+1

Je me demande si dans quelques années certains continueront de qualifier de "très convaincants" les résultats allemands. Les commentateurs économiques abusent souvent du mot "miracle".

Sinon, d'une façon générale, les pays développés qui s'en sortent à peu près à l'heure actuelle sont ceux qui ont une faible population ou/et d'importantes ressources naturelles, minérales en particulier. La France ne se trouve ni dans l'un ni dans l'autre cas.

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L'opinion actuelle sur l'Allemagne ne cesse de m'étonner par son extrême déséquilibre. Certes ils ont fait bien des réformes dont on devrait s'inspirer, mais à l'arrivée:

- leur niveau d'endettement public est loin d'être exemplaire, un fat qu'on oublie souvent, et s'ajoute à un niveau d'endettement privé pas négligeable.

- leur niveau de vie a chuté drastiquement en une douzaine d'années

- toute l'économie "qui marche" se résume aux grands secteurs d'exportations reposant au final sur quelques multinationales et un volant d'entreprises moyennes qui ne pèsent que pour une part réduite de la main d'oeuvre, de plus en plus différenciée du reste de la population active

- leurs exportations qui rapportent sont limitées à quelques secteurs et niches, et quelques clients extérieurs, essentiellement un, qui font tout pour se passer de cette dépendance

- leur pyramide des âges est catastrophique

- une apparence de niveau de vie est en grande partie maintenue par les transferts transgénérationnels: les vieux entretiennent les jeunes (ils sont bien forcés)

- la vie politique est bloquée par les vieux actifs et retraités: ils pèsent plus démographiquement, financent plus les campagnes et sont plus mobilisés politiquement.... Leurs impératifs (essentiellement de rente, qui au final tuent l'activité sauf celle des secteurs exportateurs) dictent la conduite du politique et renforcent les déséquilibres en cours.... Le pire étant que ces vieux le font souvent pour pouvoir soutenir leur descendance en difficulté, accroissant encore les difficultés de ces derniers et le problème structurel de l'économie allemande

- leurs jeunes, surtout qualifiés, se font rares en proportions de la population, et tendent à s'expatrier ou à être déclassés plus ou moins relativement

- le marché intérieur n'est pas en très bon état, du fait d'une polarisation de la demande sur des pans de population de plus en plus réduits et de l'accroissement des inégalités (géographiques, sociales, économiques), de la baisse du niveau de vie et de celle de la démographie. C'est une économie de pays en développement, plus de pays développé, quand il n'y a réellement qu'une partie de la population qui en profite et que l'activité rentable est polarisée sur quelques secteurs et entreprises d'exportation (qui ne "pèsent" pas une part énorme de la population active).

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Oui, mais on peut tout de même se poser des questions sur les réformes allemandes. Il y avait proportionnellement bien moins de pauvres en Allemagne dans les années 90 que maintenant.

Et les 17 mio "d'Ossi" dans les années 90, on les mettait de quelque côté de la richesse et selon quels critères ?

L'Allemagne n'est en effet pas la panacée, et il ne faut sans doute pas copier tout ce que l'Allemagne a fait, également du fait que son modèle social et économique est différent de la France (en particulier le vieillissement de la population), néanmoins des mesures ont été prises, des virages engagés et acceptés à gauche comme à droite ... Sans doute avec parfois des conséquences moins bonnes, mais aujourd'hui leur situation économique est nettement meilleure que la notre, et on dire ce qu'on voudra "it's the Economy stupid" .....Mais c'est vrai que la pensée française et "l'economie", cette activité vulgaire et non-noble, n'ont souvent pas fait bon ménage ...

Sur la même période en France qu'a-t-on réformé ? la retraite de 60 à 62 ans, remise en cause immédiatement ....

Clairon

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Et les 17 mio "d'Ossi" dans les années 90, on les mettait de quelque côté de la richesse et selon quels critères ?

En 1995, et donc avec prise en compte des Ossis, l'Allemagne avait un taux de pauvreté équivalent à celui de la France. Malgré un niveau de vie moyen bien moins élevé en RDA qu'en RFA, la grande pauvreté y était assez rare. Il faut d'ailleurs avoir à l'esprit que la RDA était économiquement mieux lotie que les autres nations du bloc communiste. Après la réunification, il n'a donc pas été trop "compliqué" de sortir les Ossis qui étaient en situation de pauvreté. Ce qui explique en partie la forte réduction du taux de pauvreté en Allemagne sur la période 1995-2000 : l'Allemagne voit alors son taux de pauvreté réduire d'un tiers.
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Avec le RSA qui va augmenter de 10% en 5 ans (2% par an de soutien, en vrai ça va compenser a peine la montée des couts de la vie, mais soit c'est toujours ça de pris) et un récent boom sur les réseaux sociaux du sujet du "revenu universel"

Il y a des jours ou je me demande si avec le fait qu'un retour au plein emploi dont on sait qu'il est devenu utopique pour un pays comme la France, si la solution ne passerait pas par la mise en place d'un revenu universel pour au moins garantir a l'économie française : le retour a la consommation comme moyen de revitaliser certains pans économiques du pays pour revenir graduellement en terme d'effets de moyens termes vers un niveau de chomage + supportable (ou l'on a vu que 2 millions était un niveau supportable, 3 insupportable ...)

Certains voudront surement mettre dans la balance les "et c'est qui qui paye"  " ca va encourager les fénéants a ne rien foutre" :

Mais quand on a plus les moyens de faire travailler tout le monde : est ce simplement raisonable de penser ainsi ? Ou un luxe idéologique justement qui permet a certaine façon de penser politique de détourner le sujet ...

 L'autre problème est le cout de la vie couplé a l'immobilier ... L'immobilier ponctionne trop fortement les bas salaires français rien que pour se loger après faut pas s'étonner qu'il ne reste que des miettes aux smicards pour "consommer" ... Mais comme d'habitude certains nous répondront : si c'est pour consommer chinois et asiatiques : a quoi ça sert ?

A quoi ça sert ? Une chose qu'oublient souvent ceux qui présentent ce genre d'argument : c'est que la valeur ajoutée de ces produits se fait en France une fois dans les rayons : pas sur le navire en attendant de rentrer au port ou ces produits ne valent quasi rien ... La valeur ajoutée de ces produits : c'est la France qui en bénéficie le + il faut l'oublier ... Surtout par exemple le modèle du commerce textile du pret a porter : la valeur ajoutée se fait uniquement en magasin ... Et c'est la France et le système de commerce français qui la capte

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Surtout par exemple le modèle du commerce textile du pret a porter : la valeur ajoutée se fait uniquement en magasin ... Et c'est la France et le système de commerce français qui la capte

Le commerce, surtout de détail, a une VA très réduite: à l'échelle nationale, c'est un très petit apport au PIB. Son utilité principale, outre évidemment le fait de distribuer biens et services, est d'accélérer/fluidifier la circulation de la richesse, pas d'en créer. La VA élevée vient des jobs de production proprement dite, agricole, industrielle, certains types de services, matérielle et "immatérielle" (logiciels, process....). Une économie trop tertiarisée est structurellement une économie à faible valeur ajoutée, donc une qui dégage trop peu de revenus pour une répartition satisfaisante. Voire les USA avec leur économie walmartisée. Il y a trop peu d'entreprises de production aujourd'hui, qui concentrent structurellement beaucoup trop l'activité à forte VA: enlève les quelques entreprises, grandes, moyennes et petites, qui sont de tels "producteurs primaires", puis enlève celles qui sont des "producteurs secondaires" de biens et services à VA élevée (essentiellement des prestataires de service à ces entreprises ou à des grands de la distribution, et des sous-traitants industriels et "immatériels", plus si nombreux, et souvent trop petits et/ou trop dépendants d'un client unique ou dominant), et il reste pas grand chose en terme de VA, mais beaucoup de monde en termes de main d'oeuvres, essentiellement dans le commerce de détail, la grande distribution, le commerce "immatériel" ou des entreprises de services à faible VA, et quelques producteurs "primaires" de petite taille, généralement asservis à un distributeur ou un autre et ne pouvant dégager beaucoup de marge, donc croître (cas typique, les agriculteurs). Le commerce pur n'est pas un modèle économique viable pour un pays, du moins un qui ne soit pas microbien.

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Le cout de production d'un T-shirt est de 1 euro: quelle "haute" valeur ajoutée? Le cout de production a énormément chuté pour une demande identique, l'industrie est vouée à dégraisser la grande majorité de son effectif (on ne va pas porter 10 T-shirts d'un coup) et la VA mondiale va converger quelque chose de l'ordre de l'insignifiant, réservée aux pays à très bas salaires incapables de créer des biens avec une véritable VA (faible VA = faible salaire). L'essentiel du prix est porté par le tertiaire, à savoir le prix de vente moins l'euro de production et un petit cout de transport.

La VA élevée vient des jobs de production proprement dite, agricole, industrielle, certains types de services, matérielle et "immatérielle" (logiciels, process....).

La part de l'agricole dans le PIB est très faible, et encore le secteur est artificiellement gonflé par la PAC car la réalité de sa VA est encore plus réduite. Les agriculteurs sont en position de faiblesse précisément car l'offre est trop forte pour la demande et qu'il faudrait réduire encore davantage la production. L'industrie est vouée à long terme à subir le même sort que l'agriculture pour les mêmes raisons: explosion de la productivité + demande stable. Le tertiaire comprend tous les secteurs voués à s'étendre: la santé (vu la démographie c'est évident), l'éducation, la conception (de plus en plus de biens immatériels ont un cout de conception élevé et un cout de duplication nul avec l'informatique), les services, toutes choses plus utiles pour la grande majorité des français dans la vie de tous les jours qu'une troisième voiture. La hiérarchie industrie+agriculture > services ne repose pas sur des arguments rationels. D'autant plus que la différence entre "industrie" et "service" n'est qu'une convention comptable vide de sens (par exemple une usine qui sous-traite sa cantine transforme des travailleurs industriels en travailleurs de services, or la sous-traitance est un phénomène majeur des dernières décénnies). Les cours d'économie de base (notamment les SES) devraient s'atteler à expliquer cela au lieu de continuer à enseigner une division de l'activité nationale en trois secteurs qui est une vision du monde de XXième siècle devenue obsolète mais qui continue à imprégner les esprits par inertie.

Il y a trop peu d'entreprises de production aujourd'hui

Non au contraire elles sont pour la plupart structurellement en sureffectif, par exemple les capacités de production d'acier en Europe dépassent de loin la demande.

Le commerce pur n'est pas un modèle économique viable pour un pays, du moins un qui ne soit pas microbien.

Tout comme produire uniquement des barres de fer et de la nourriture n'est pas un modèle viable pour un pays.

A choisir pour un pays microbien mono-activité mieux vaut se spécialiser dans les services qui ont davantage d'avenir et plus de VA: c'est ce que tous les pays en question et un minimum riches ont fait!

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choisir pour un pays microbien mono-activité mieux vaut se spécialiser dans les services qui ont davantage d'avenir et plus de VA: c'est ce que tous les pays en question et un minimum riches ont fait!

Et qu'est-ce qui fait réellement le PIB de ces pays? C'est pas Walmart qui fait des USA une grande économie, pas plus qu'Auchan, Leclerc ou Carouf ne font le PIB du pays.

D'autant plus que la différence entre "industrie" et "service" n'est qu'une convention comptable vide de sens (par exemple une usine qui sous-traite sa cantine transforme des travailleurs industriels en travailleurs de services, or la sous-traitance est un phénomène majeur des dernières décénnies). Les cours d'économie de base (notamment les SES) devraient s'atteler à expliquer cela au lieu de continuer à enseigner une division de l'activité nationale en trois secteurs qui est une vision du monde de XXième siècle devenue obsolète mais qui continue à imprégner les esprits par inertie.

On est d'accord. La distinction tertiaire/primaire/secondaire est aujourd'hui nulle et non avenue, ne reflétant plus grand-chose de pertinent: la production logicielle est-elle tertiaire, ou est-ce du secondaire (juste "dématérialisé")? La réponse est dans la question. Produire du médoc dans une filière complète, c'est tertiaire ou secondaire? Cet exemple là induit nombre des dysfonctionnements du marché mondial, et l'acceptation de trop nombreux problèmes qui par ailleurs expliquent en grande partie la perte de compétitivité dans ces domaines en occident: ça n'amuserait pas beaucoup le consommateur moyen de savoir que ses médocs ont été testés sans consentement au Zimbabwe (pourtant sous embargo), que ses génériques sont produits dans des conditions assez dégueulasses en Inde ou en Chine, et que les matières de base de ces produits, prime ou générique, viennent d'intestincts de porcs (quoique ce soit mal contrôlé) issus d'élevages et de conditions sanitaires abominables en Chine. Mais accepter ce fait, en revanche, enlève toute chance à une filière dans un occident qui au mieux garde des labos (et encore) employant quelques centaines ou quelques milliers de jobs à haute VA (et encore, une bonne partie maintenant sont dans le marketing).

Mais la question est encore plus d'envisager les jobs et branches à haute VA, et leurs effectifs: les pays producteurs de T-shirts, gadgets, hi-fi, composants ou barres d'acier sont rarement longtemps cantonnés à ça. La Chine et l'Inde, mais aussi le Brésil ou l'Asie du Sud Est en sont les manifestations les plus évidentes, de même que la Turquie, plus proche. Et ils font une concurrence qu'il est inutile d'espérer tenir de façon à les exclure de ces créneaux pour avoir une DIT avec des pays "tertiaires" et des pays "secondaires et primaires". Cette idée est nulle et non avenue et n'a tenu comme mythe politique que dans les années 90, pour faire passer les grandes délocalisations.

Tu n'emploieras jamais une part importante de la main d'oeuvre d'un pays dans les métiers que tu décris comme "tertiaires" à haute VA, et la walmartisation des économies développées est inévitable si on s'en tient à ce que tu décris.

Les agriculteurs sont en position de faiblesse précisément car l'offre est trop forte pour la demande et qu'il faudrait réduire encore davantage la production. L'industrie est vouée à long terme à subir le même sort que l'agriculture pour les mêmes raisons: explosion de la productivité + demande stable.

Le même constat a été fait pour les économies occidentales fin XIXème-début XXème, alors qu'elles étaient dans une situation nettement moins concurrentielle.... Et la solution est venue d'une expansion de la demande, incarnée sans doute caricaturalement par Ford ("tiens, si je payais mes gars suffisamment pour qu'ils soient aussi mes clients?"), et complétée plus tard par une dépolarisation forcée de la richesse (impôt accru sur les plus hauts revenus et patrimoines, négociations collectives dans l'entreprise, sécurité sociale). Le constat que tu fais est celui d'une situation de futur éternel recul, avec contraction constante de la demande: imaginer que des minorités de très hauts revenus vont relancer des économies, c'est croire au miracle du "ruissèlement" (du haut vers le bas), qui a fait les preuves de son inanité. On ne passera pas à côté d'un certain niveau de relocalisation d'activités de production (et de boucles commerciales plus courtes pour nombre de secteurs) si on veut avoir une économie qui tienne la route (sous peine de voir des remous sociaux majeurs et une misère structurelle s'installer pour un quart à un tiers, voire plus, des populations); l'alternative, c'est de continuer à fantasmer sur "l'économie de la connaissance" et des pays où tout le monde serait Bac + 5 ou plus (et pas en philo ou psycho), soit un délire complet. Ca passe plus par une redéfinition des conditions des échanges (qui impliquera le volontarisme d'acteurs nationaux/régionaux) que par un volontarisme industriel type stalinien évidemment.

D'autre part, et notamment pour l'agriculture, bien des conditions économiques du "marché monde" sont imposées par des arrangements politiques réalisés selon certains intérêts bien précis, et reflètent bien mal une valeur plus réelle de nombre de productions (d'autres conditions permettraient largement à la filière agricole de retrouver du souffle et de beaucoup moins dépendre de subventions.... Et tant qu'à faire, l'Afrique pourrait au passage commencer à se nourrir elle-même de façon plus satisfaisante). Ce ne sont pas des fondamentaux économiques, mais des conditions de marché définies par des instances politiques (elles-mêmes influencées par des groupements d'intérêts bien particuliers) qui sont en cause.

Le job de production, même initiale, est celui qui a la plus haute VA induite au niveau du PIB vu qu'il permet/conditionne l'existence d'une filière qui elle représente beaucoup d'emplois de tous échelons et de tous niveaux de VA, et ce sont beaucoup de ces filières qui ont été explosées dans une division mondialisée du travail qui repose en bonne partie sur des conditions économiques pas si universellement rationnelles ou "naturelles". Là est mon point. Des secteurs, branches et filières sont devenues non rentables en occident pour des raisons pas toujours si économiquement casher, et leur organisation actuelle au niveau mondial pose plus de problèmes qu'elles n'en résolvent, ce que des choses comme une prise en compte (et vraiment "en compte".... Au sens d'une comptabilité économique) du facteur écologique (qu'on chiffre de plus en plus, mais pour l'imposer réellement, il reste un obstacle politique motivé par des groupements d'intérêts bien entendus), changeraient déjà beaucoup (intérêt des boucles courtes, arrêt de la définition des cours agricoles mondiaux par les 10% ou moins des productions qui transitent, chiffrage réaliste des coûts du transport en incluant leur impact....).

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  • 2 months later...

Israël et la France, sources de cyberattaques visant les Etats-Unis

Israël et la France ont rejoint la Chine et la Russie sur la liste des pays où sont menées des activités de cyber-espionnage industriel contre les Etats-Unis, rapporte le Washington Post se référant à un rapport du National Intelligence Estimate (NIE).

Le rapport en question classe la Chine en tête des pays les plus "agressifs", ses hackers cherchant à obtenir des informations dans le domaine des TIC, des finances, de l'énergie, de l'aérospatial et de l'industrie automobile.

Le document accuse la Russie, la France et Israël d'être également impliqués dans le cyber-espionnage économique contre les Etats-Unis, mais qualifie de moins élevée la menace émanant de ces pays.

Les experts évaluent à plusieurs dizaines de milliards de dollars les dégâts causés par les hackers à l'économie américaine.

Le Washington Post explique que l'administration américaine peut réagir à ces attaques en déposant des plaintes, en expulsant des diplomates, en restreignant la délivrance de visas et en formulant des réclamations auprès de l'Organisation internationale du travail.

Le fait que la Russie et la Chine soient considérées comme une cyber-menace à la sécurité américaine ne date pas d'hier. Dans un rapport remis au Congrès en novembre 2011, le service de contre-espionnage des États-Unis indiquait déjà que les hackers russes et chinois cherchaient à accéder à des données économiques et militaires.

http://fr.rian.ru/world/20130211/197492592.html

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Des Français ont manifesté samedi devant le monument aux soldats du Corps expéditionnaire russe ayant combattu pour la France lors de la Première guerre mondiale, qui avait été profané le 7 février dans le centre de Paris par des sympathisants des punkettes russes Pussy Riot.

L'ambassade de Russie à Paris avait déjà envoyé une note au ministère français des Affaires étrangères et des lettres de protestation à la mairie et à la préfecture de police de Paris. Cet acte barbare "est un outrage à la mémoire des soldats russes qui ont combattu pour la France au début du XXème siècle", selon le chef de la mission diplomatique russe Alexandre Orlov.

Le 7 février dernier, des sympathisants du groupe punk-rock féministe russe Pussy Riot ont peint la statue en plusieurs couleurs et ont écrit "Free Pussy Riot" (Libérez les Pussy Riot) sur le monument.

http://fr.rian.ru/world/20130218/197576227.html

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Jane's...

French defence exports dropped in 2012

Victor Barreira

  Paris

French defence exports dropped in 2012 to around EUR5 billion (USD6.7 billion) Laurent Collet-Billon, the head of the Direction Générale de l'Armement (DGA), stated during a presentation of the organisation's annual results.

The figures for 2012 represent a decrease of EUR1.5 billion on 2011's export total of EUR6.5 billion, showing a significant decline in the value of French defence exports.

However, Collet-Billon expects that 2013 will see a comprehensive increase in French defence exports. This is largely on the back of the expected signing this year of 126 Dassault Aviation Rafale multirole fighter aircraft to India, the 2013's exports are expected to rise at an unprecedented level, IHS Jane's understand.

Interestingly, about 40% of French defence exports in 2012 were destined for Asia-Pacific, with 16% heading to the Middle East. The figures for 2012 will be finalised in a presentation to the country's parliament by mid-year, a DGA official told IHS Jane's .

Major contracts firmed in 2012 include over EUR1 billion's worth of MBDA MICA IR and short-range air-to-air missiles for the Indian Air Force's Mirage 2000 combat aircraft being upgraded by a consortium formed by French firms Dassault Aviation and Thales, six DCNS Gowind Combat multipurpose corvettes for the Royal Malaysian Navy (RMN) to be built in co-operation with a Malaysian shipyard, and three Ocea FPB 98 patrol boats for the Benin Navy.

Other orders include significant numbers of Nexter Systems Aravis 4x4 highly-protected vehicles for the Kingdom of Saudi Arabia, 36 Nexter Systems CAESAR truck-mounted 155mm self-propelled artillery systems for the Indonesian Army, and 15 Panhard Defense PVP Mk 3 4x4 light armoured tactical vehicles for the Romanian Army. The Indian Navy also ordered 80 Sagem Vigy Observer naval day/night stabilised observation sights.

Although the contract to deliver 36 CAESAR systems to Indonesia was notified in mid-2012, it has not yet entered into force, Stéphane Reb, director for international development at the DGA, told IHS Jane's .

Copyright © IHS Global Limited, 2013

French equipment spend hit EUR18 bn in 2012

Victor Barreira

  Paris

France spent EUR18 billion (USD24 billion) on defence equipment in 2012, according to the French defence procurement agency (DGA).

Of these, a total of EUR10.9 billion was made in payments to industry associated with ongoing acquisitions; EUR6.3 billion of new hardware was ordered; and an amount of EUR725 million was awarded to local companies for research-and-development (R&D) projects.

These figures mark a significant increase over 2011's total spend of EUR10.7 billion, which comes in lower than French spending in 2012 just on ongoing procurement programmes, although with no obvious reason behind the jump, this is likely to be down simply to the vagaries of defence procurement cycles.

The funding was spent in supporting official acquisition programmes enshrined within France's Loi de Programmation Militaire (LPM) procurement law, on urgent operational requirements (UORs) for troops in international operations and on R&D activities.

Major recipients of this spending included CEA (EUR1.7 billion), Thales (EUR1.5 billion), EADS (EUR1.5 billion), DCNS (EUR1.3 billion), Dassault Aviation (EUR928 million), Safran (EUR916 million), MBDA (EUR600 million) and Nexter with EUR500 million. The United Kingdom's BAE Systems received EUR50 million.

Major systems delivered in 2012 included Aquitaine the first of 22 planned Aquitaine-class FREMM frigates; Dixmude the third Mistral-class amphibious assault ship; 11 Dassault Rafale F3 fighter aircraft; two Eurosam SAMP/T mobile air-defence systems; 196 AASM (Armement Air-Sol Modulaire) guided bomb kits; 100 Nexter VBCI (Véhicule Blindé de Combat d'Infanterie) 8x8 infantry fighting vehicles; three SPRAT (Système de Pose RApide de Travures) wheeled modular heavy assault bridges; and the last of four EDA-R (Engin de Débarquement Amphibie-Rapide) fast landing catamarans. Deliveries also included Airbus Military CN235-300M transport aircraft; NHIndustries NH90 helicopters; BAE Systems BvS 10 Mk 2 all-terrain armoured carriers (locally known as Véhicule Haute Mobilité); PVP light armoured vehicles; and FELIN future soldier systems.

New contracts awarded included a single ThalesRaytheonSystems (TRS) Ground Master 406 long-range tri-dimensional air surveillance radar system; the major docking maintenance of the Charles de Gaulle aircraft carrier; the first phase of CONTACT (COmmunications Numériques TACtiques et de Théâtre) for new tactical communications; the integration of the M51 ballistic missile into the Le Triomphant and Le Téméraire nuclear-powered ballistic missile submarines; and a contract in December to Astrium Services and Actia Sodielec for the implementation of Comcept full-IP military ultra-fast broadband satellite communications network thoughout the armed forces. The first 20 of 660 terminals including its development were purchased for EUR40 million with deliveries expected in 2014.

The DGA also awarded risk-reduction contracts to Dassault Aviation for the development of F3-R next standard Rafale, and to Thales Optronique for the PDL-NG (Pod de Désignation Laser de Nouvelle Génération) new-generation airborne advanced targeting pod which is to replace the Damocles system.

International co-operation was also increased through the signature of 87 agreements, and as well with the UK for the demonstration phase of the Future Combat Air System (Système de Combat Aérien Futur) with contracts awarded to Dassault Aviation and BAE Systems for the vehicle and to Snecma and Rolls-Royce for its propulsion. The evaluation of the British Army's Watchkeeper unmanned aircraft was also awarded to Thales UK by Defence Equipment & Support (DE&S) in October. The Watchkeeper will be trialled by the DGA in France between March and September and its acquisition is being seriously considered.

Co-operation with the United Kingdom also includes mine countermeasures, the FASGW/ANL (Future Air to Surface Guided Weapon/Anti-Navire Léger) air-launched anti-ship missile system for helicopters and the upgrade of air-launched land-attack missiles.

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Copyright © IHS Global Limited, 2013

France orders new airfield radars

Tom Withington

  Toulouse

Italian radar specialist Selex Sistemi Integrati has been awarded a contract worth GBP19.2 million (USD29.8 million) for the supply of six PAR-2090CF airfield precision approach radars, the French defence procurement agency (DPA) announced on 15 February.

The radars will supplement the 15 PAR-2090CF systems already used by the French Air Force at its airbases in France and abroad. The PAR-2090CF is part of Selex's PAR-2090C product family and is a fixed system designed to enhance Air Traffic Management (ATM) functions by providing glide slope information to air traffic controllers at a range of circa 20 n miles (37 km), with an azimuth resolution of one degree and an elevation resolution of 0.6º. A deployable PAR-2090C variant, the PAR-2090CM, is also available.

Neither the DGA nor Selex have announced where these new radars will be situated, or when deliveries will commence and conclude. Requests to both organisations regarding this information have remained unanswered at the time of writing.

Nevertheless, once deployed, the radars will feed information into the French Air Force's nationwide SCCOA (Système de Commandement et de Conduite des Opérations Aériennes/Command and Control System for Air Operations) integrated air sovereignty and air defence system, which receives information from civilian and military air surveillance and ATM radars to build a detailed Recognised Air Picture for metropolitan France.

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Copyright © IHS Global Limited, 2013

Henri K.

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  • 2 weeks later...

Jane's...

Nexter revenues decline 12.6% as exports soar

Matthew Smith

  London

French defence company Nexter Systems has reported revenues of EUR742 million (USD965 million) for 2012, a decline of 12.6% (EUR109 million) from 2011.

Consolidated net profit was EUR93 million, giving the company a pre-tax margin of 12.5%. The company, which says it "met its objectives for 2012 in terms of orders, income, and profitability", saw a major focus on exports, which accounted for 75% of its signed orders in the year.

Nexter also invested heavily in research and development in 2012, stating that "nearly 18% of consolidated revenue was earmarked for research and development, approximately half of which is self-financed". IHS Jane's Defence Budgets reports that overall France spent just under USD4 billion in 2012 on defence research, design, testing, and evaluation.

These figures will be welcome news at a time when French companies are facing difficulties in export markets. IHS Jane's reported in February that France's Direction Générale de l'Armement (Armaments Procurement Agency) saw the value of export orders for French equipment decline from EUR6.5 billion in 2011 to EUR5 billion in 2012, as increased competition from other major arms exporters and declining defence budgets drove down French dominance in a number of key traditional markets.

Copyright © IHS Global Limited, 2013

Henri K.

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Ces impôts, taxes et subventions que l'Europe interdit à la France

Le Parisien dévoile lundi 11 mars le chiffre choc de la somme que l'Etat devra éventuellement débourser pour non-respect de la réglementation européenne: 8 à 9 milliards d’euros! Cette ardoise, qui n’a rien de magique, devra être honorée au cours des trois prochaines années. Pour quelles raisons? "Pour des taxes mal ficelées et aujourd’hui sanctionnées par Bruxelles", explique le quotidien qui ajoute que "lorsqu’elle n’est pas d’accord avec une réforme, un nouvel impôt ou une subvention, la Commission européenne engage des procédures contre la France".

Source:

http://www.challenges.fr/revue-de-presse/20130311.CHA7160/ces-impots-taxes-et-subventions-que-l-europe-interdit-a-la-france.html

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Faisons traîner en longueur le remboursement et au final ne remboursons jamais ou par petites touches, dans 5 ans. En signe de mécontentement envers le dernier sommet des chefs d'Etats où la coalition Merkel-Cameron nous a fait du tort. Voir que nous ennuyer se paye vite nous rendra plus crédibles dans l'avenir.
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Faisons traîner en longueur le remboursement et au final ne remboursons jamais ou par petites touches, dans 5 ans. En signe de mécontentement envers le dernier sommet des chefs d'Etats où la coalition Merkel-Cameron nous a fait du tort. Voir que nous ennuyer se paye vite nous rendra plus crédibles dans l'avenir.

À titre personnel, je ne serais pas du tout de cet avis. Comment peut-on donner des leçons sur le fonctionnement de l'UE et prendre des libertés sur les règlements en vigueur? Nous passons pour des pignoufferie et c'est le contribuable qui passe à la caisse.

Le billet sarcastique mais terre à terre de H16 à ce sujet:

http://h16free.com/2013/03/12/21780-gere-par-des-clowns-letat-francais-devra-rembourser-des-milliards

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  • 5 weeks later...

Entériné en loucedé au Sénat, l'accord entre la France et la république de Maurice refait parler de lui à l'Assemblée nationale, par la voix du député Philippe Folliot.

Il était passé inaperçu au Sénat, l'îlot de Tromelin. Les sénateurs avaient ratifié sans débattre, en procédure simplifiée, un accord conclu en 2010, qui prévoit de partager une partie de l'administration de cette minuscule île française de l'océan Indien avec sa voisine, l'île Maurice, qui en revendique la souveraineté depuis son indépendance, en 1968.

L'Assemblée aurait probablement fait de même, jeudi 11 avril, n'était l'esprit retors de Philippe Folliot, député UDI (centre) du Tarn. Passionné de confettis d'empire et compatriote tarnais de l'explorateur Jean-Louis Etienne, Folliot a repéré le nom de l'îlot dans les feuilles vertes où l'Assemblée égrène ses ordres du jour. Il s'est indigné. Allait-on brader un pan du territoire national ? Le ferait-on sans que les représentants du peuple n'en débattent ?

M. Folliot a écrit au président de l'Assemblée, Claude Bartolone. Il évoque "un grave précédent d'abandon de souveraineté". L'îlot est certes inhabité, reconnaît-il, mais son domaine maritime couvre environ 280 000 km2, soit un peu plus de la moitié de la France métropolitaine. Victoire pour M. Folliot : le texte a été reprogrammé en procédure régulière, avec débat possible à la clé. Dans le secret de la préfecture des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF, à laquelle Tromelin est rattachée depuis 2007), on sourit : les représentants du peuple s'intéressent aux confettis des antipodes.

ARCHÉOLOGUES POUR ÎLE DÉSERTE

Ledit morceau de terre est une langue de sable qui ne dépasse pas 1,5 km de long et 700 mètres de large, et culmine à 8 mètres d'altitude. Un récif de corail, trop proche des côtes pour former un lagon, interdit aux bateaux d'accoster. On arrive à Tromelin en avion militaire Transall ou par hélicoptère. On croise à terre des oiseaux couvant au sol (fous masqués à palmes noires ou à pieds rouges, frégates...), des tortues franches et vertes et des employés de Météo France. Trois employés, précisément, qui ont charge d'incarner la souveraineté nationale et de laisser passer les cyclones. En rondes quotidiennes autour de l'île, ils comptent aussi les œufs de tortue. Cela dure deux mois environ, avant qu'une autre équipe ne les relève.

L'accord de cogestion conclu avec Maurice a été d'abord évoqué par Jacques Chirac en 1999, puis repris par Nicolas Sarkozy en 2010. Il prévoit de partager la responsabilité de Tromelin en matière de protection de l'environnement. Ceci explique le comptage des œufs de tortues.

On fera également ensemble, sur l'îlot cogéré, de l'archéologie. Cette année déjà, que le député Folliot vote oui ou non, des archéologues mauriciens feront partie de la quatrième campagne de fouilles locales. Ils chercheront les tombes de 81 esclaves abandonnés ici en 1761. Leur négrier, L'Utile, avait fait naufrage. Les blancs s'étaient sauvés sur un radeau. Les esclaves étaient restés là quinze ans, jusqu'à ce que le chevalier de Tromelin, qui donnera son nom à l'île, vienne recueillir les derniers survivants : sept femmes et un enfant de quelques mois. Ils mangeaient des oiseaux de passage et des œufs de tortues. On ne sait pas encore comment ils s'abritaient du vent.

L'accord prévoit, surtout, de partager la zone économique exclusive (ZEE) attachée à l'île pour la pêche au thon. Ces eaux-là ne grouillent pas de thoniers, qui préfèrent croiser de l'autre côté de Madagascar, dans le canal du Mozambique, côté Afrique. Mais cela pourrait changer. Ainsi, l'esprit d'entreprise des pirates somaliens, qu'on a vu descendre jusque-là, pousse déjà les cargos faisant route vers l'Asie à passer du côté de Tromelin.

Déjà, en 2009, on avait parlé de l'île à l'Assemblée, et de ses sœurs, les Eparses. Les budgets de la défense se réduisaient. L'armée voulait abandonner ces bouts de terre, qu'elle seule relie au monde. Elle y déploie quatorze militaires et un gendarme basés de façon permanente sur trois îles du canal du Mozambique (Glorieuses, Juan da Nova et Europa). Ses navires et ses avions Transall assurent la logistique, dont le coût global annuel était de 6,3 millions d'euros en 2009. Au dernier moment, les fonds n'avaient pas été coupés. Mais Philippe Foliot, secrétaire de la commission parlementaire défense, le sait : le nouveau livre blanc, attendu pour cet été, pourrait forcer à défendre de nouveau les confettis, certains aux eaux possiblement pétrolifères.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/04/11/a-l-assemblee-on-debattra-de-l-ilot-perdu-de-tromelin_3157181_823448.html

Étonnant qu'un tel accord pouvant faire jurisprudence passe inaperçu, notamment parce qu'on touche au nerf de la guerre : la ZEE française.

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Entériné en loucedé au Sénat, l'accord entre la France et la république de Maurice refait parler de lui à l'Assemblée nationale, par la voix du député Philippe Folliot.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/04/11/a-l-assemblee-on-debattra-de-l-ilot-perdu-de-tromelin_3157181_823448.html

Étonnant qu'un tel accord pouvant faire jurisprudence passe inaperçu, notamment parce qu'on touche au nerf de la guerre : la ZEE française.

Incroyable même. Alors que tant de pays d'Asie défendent bec et ongle leur souveraineté face à des puissances comme la Chine, nous on cède face à l'île Maurice !

Normalement, les revendications de l'ile Maurice ou de Madagascar ou de n'importe quel petit pays, ça devrait partir directement à la poubelle. C'est des revendications qui ne reposent sur rien, et leurs moyens de pression sont dérisoires, pourquoi donc y prêter la moindre attention et faire des compromis avec eux ?

C'est incompréhensible. Mais bien entendu, si la majorité des élus français n'ont jamais entendu parler de Tromelin, s'ils s'intéressent plus à leur petite vie parisienne qu'au intérêts de long terme du pays, les mauriciens auraient tort de ne pas tenter leur chance...

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Tutututut :  Avant d'hurler et aboyer a l'abandon de nos souverainetés il faudrait déja voir tout les tenants et aboutissants ...

Personne n'est sans savoir que l'Ile Maurice est une ile indépendante a proximité de notre DOM de la Réunion, réunion qui a le taux record de chomdu de 40% de la population, a mon humble avis a cause principalement je pense de sa surpopulation : 1 million d'habitant sur une ile + petite que la Corse, pour faire du développement éco permettant de faire bosser tout le monde : Il faudrait transformer St Denis en un espèce de Las Vegas/Honolulu soit un truc pas acceptable ... L'une des seules solutions a termes pour que la Réunion améliore sensiblement sa situation très passable sur l'emploi sont les échanges éco avec les voisins et les co-développement a 2

  Ce petit cadeau/lacher de lest territorial a l'Ile Maurice pourrait être une excellente occasion pour améliorer la situation a la Réunion via des concessions économiques que nous ferait les mauriciens en contrepartie ... Enfin si y en a ...

  Y en a en loucedé ?  =D

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  • 1 month later...
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