chaba Posté(e) le 10 mars 2017 Share Posté(e) le 10 mars 2017 (modifié) SpaceX est parvenue à mener à bien avec succès hier le test statique de la fusée Falcon9 pour le lancement d’Echostar-23. Le tir est fixé pour mardi 14 mars à partir de 01h34 local (soit 07h34 en Europe). Rappelons que par exception il n’y aura pas cette fois de tentative de récupération du premier étage. Si le lancement peut avoir lieu mardi prochain, cela représentera un intervalle de trois semaines et demi depuis le tir précèdent (CRS-10 le 19 février) à partir du pad 39A. SpaceX vise en 2017 une cadence d’un tir par quinzaine et a perdu un peu de temps du fait des contraintes du Kennedy Space Center, ULA ayant un lancement Delta4/WGS9 qui a bloqué le 2 puis le 5 mars, avant d’être reporté plus tard en mars par ULA. Ils sont donc probablement proches d’une cadence d’un tir toutes les trois semaines (ou même un peu mieux) en se rappelant que le pad de tir 39A en sera mardi à seulement son deuxième emploi pour la fusée Falcon9. Les lancements suivants sont : SES-10 le 27 mars (une date « optimiste » je pense - premier cas de réemploi d’un premier étage) puis Intelsat-35E et CRS-11 (premier cas de réemploi d’une capsule Dragon) tous les deux en avril, de même que NROL-76, la première mission de SpaceX pour le ministère de la défense US. Quatre tirs entre le 27 mars et la fin avril depuis le pad 39A, c’est un (et peut-être deux…) de trop. Depuis Vandenberg en Californie, le planning est : Iridium-2 le 17 juin ; Formosat le 22 juillet et Iridium-3 le 24 aout. Le retour du pad SLC-40 est désormais annoncé en aout. Ensuite, arrêts des tirs depuis le pad 39A pendant deux mois pour mise en œuvre des travaux d’adaptation à la Falcon Heavy, ce qui porte le tir inaugural de celle-ci a la fin octobre-début novembre 2017 [Voir le post de Pseudonyme]. Modifié le 10 mars 2017 par chaba Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chaba Posté(e) le 11 mars 2017 Share Posté(e) le 11 mars 2017 (modifié) On 3/9/2017 at 9:52 AM, Pseudonyme said: - SpaceX devrait faire voler 6 lanceurs déjà utilisés cette année (objectif qui parait dur à tenir). On a déjà : SES-10 [le core B1021] et le side-booster de la FalconHeavy parti en test au Texas [le coreB1023] Si on imagine : Le second side-booster de la FalconHeavy ; Les trois autres lancements SES prévus cette année SES-11 (en mai) et SES-14 et SES-16 ...on ne doit pas être tres loin du compte (d’accord : SI la Heavy part en 2017…) et sans que SpaceX ait besoin de convaincre un autre client de passer sur de la fusée de « seconde main »… SpaceX dispose encore de quatre autres cores récupérés [les cores B1031, B1029 et ceux des lancements CRS-9 et JCSAT-16], une fois déduits ceux gardés comme souvenir ou torturés « a mort » sur le banc de test. On peut imaginer que les annonces auront lieu en avril si le lancement SES-10 est un succès. Et sinon, jamais… Modifié le 11 mars 2017 par chaba Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 13 mars 2017 Share Posté(e) le 13 mars 2017 (modifié) Après blue origin, les chinois essayent de suivre spacex dans la course à l'échalotte ils en ont pour un moment Pékin travaille sur un nouveau vaisseau spatial, réutilisable comme celui d'Elon Musk, et qui pourrait emporter six astronautes sur la lune. https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0211867412668-pekin-met-ses-pas-dans-ceux-de-space-x-avec-la-lune-pour-objectif-2071589.php VIDEO Pékin travaille sur un nouveau vaisseau spatial, réutilisable comme celui d'Elon Musk, et qui pourrait emporter six astronautes sur la lune. Applaudie par la communauté internationale, l'idée d'une fusée réutilisable, à l'image de la Falcon 9 de Space X, suscite des vocations. Et notamment à Pékin où, en milieu de semaine , l'un des responsables de l'agence spatiale chinoise, Zhang Bonan, a annoncé que celle-ci travaillait sur un projet similaire. Cité par la revue chinoise "Science et Technologie", ce responsable assure que ce projet de nouvel engin spatial permettra à la fois de se placer en orbite basse terrestre mais aussi d'emmener un équipage sur la lune. Pékin utilise pour le moment pour ses vols habités une capsule inspirée des Soyouz russes, et ce nouveau vaisseau pourrait être le premier qui serait entièrement de conception chinoise. Permettre plus de missions que les autres L'ingénieur chinois ne donne pas beaucoup plus de détails sur ce projet. Mais, tout en comparant celui-ci au vaisseau Orion (développé par la Nasa et l'Agence spatiale européenne, qui espèrent lui faire effecteur son premier vol en 2023), il laisse entendre que son ambition est que le futur engin spatial chinois soit le plus performant de sa catégorie. Avançant notamment le fait qu'il pourrait transporter plus de six personnes et sans doute pouvoir être utilisé plus de trois ou quatre fois pour des missions habitées vers la lune. De même, impossible de déterminer si ce projet est lié ou non à l'intention de la Chine, dévoilée en octobre dernier, de développer des navettes spatiales pouvant emmener une vingtaine de personnes et effectuer une cinquantaine de vols. Ambitions spatiales chinoises Pour l'heure, la Chine, qui est le troisième pays après les Etats-Unis et la Russie, à avoir réussi à poser un atterrisseur sur la Lune, vient d'annoncer qu'elle espérait envoyer, dès cette année, un robot sur le satellite. Cela pour y récolter des échantillons et les ramener ensuite sur Terre. Par la suite, pékin espère envoyer des astronautes sur la lune à l'horizon 2025-2030. Et avant cela, être le premier pays à parvenir à réaliser un alunissage sur la face cachée de la Lune. Mais ce n'est là qu'une partie des ambitions spatiales de la Chine qui a, en fin d'année dernière, publié un livre blanc de ses priorités : après la lune, Pékin veut se tourner vers Mars. Comme la Nasa, qui projette l'envoi d'hommes sur Mars à l'horizon 2033. Modifié le 13 mars 2017 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 14 mars 2017 Share Posté(e) le 14 mars 2017 SpaceX est prêt à sacrifier un lanceur Falcon 9 pour une mise en orbite record Depuis 2011, les équipes de SpaceX travaillent à la réutilisabilité du premier étage du lanceur Falcon 9. Alors qu’elles sont sur le point de réussir, le prochain lancement, initialement prévu le 14 mars, reporté au 16, sera sans retour. Sa cargaison, le satellite brésilien Echostar XXIII de 5,5 tonnes, nécessitera la consommation intégrale du carburant de la fusée. http://www.usinenouvelle.com/article/spacex-est-pret-a-sacrifier-un-lanceur-falcon-9-pour-une-mise-en-orbite-record.N514484 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chaba Posté(e) le 15 mars 2017 Share Posté(e) le 15 mars 2017 (modifié) SpaceX ne parvient décidément toujours pas à réduire son long programme de lancement ! En effet, même s’ils réussissent à lancer demain matin (Echostar-23 demain jeudi le 16 à 06h35 heure de France, by the way…), ils viennent par ailleurs de remporter un contrat militaire US pour le lancement par une Falcon9 d’un satellite GPS III depuis le KSC à effectuer au plus tard en avril 2019. L’US Air Force précise que le montant du contrat est de 96.5 millions d’USD et que deux concurrents avaient soumissionné (ULA étant l’autre ?). https://www.defense.gov/News/Contracts/Contract-View/Article/1112618 http://spacenews.com/spacex-wins-its-second-gps-3-launch-contract/ C’est le deuxième contrat militaire US remporté par SpaceX après un autre satellite GPS III gagné en avril 2016 pour un montant qui était alors de 82.7 millions d’USD. L’écart de prix entre les deux contrats pour une prestation a priori identique (+15% en 11 mois) s’explique-t-il par le fait que SpaceX ne gagnerait pas d’argent avec son niveau d’offre precedent ? Ou bien SpaceX a-t-il compris que face à ULA il ne sert à rien de baisser trop ses prix et qu’ils pouvaient tout aussi bien avoir ce contrat en empochant 14 millions de plus que la fois précédente… ? Modifié le 15 mars 2017 par chaba Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 15 mars 2017 Share Posté(e) le 15 mars 2017 Il y a 3 heures, chaba a dit : SpaceX ne parvient décidément toujours pas à réduire son long programme de lancement ! En effet, même s’ils réussissent à lancer demain matin (Echostar-23 demain jeudi le 16 à 06h35 heure de France, by the way…), ils viennent par ailleurs de remporter un contrat militaire US pour le lancement par une Falcon9 d’un satellite GPS III depuis le KSC à effectuer au plus tard en avril 2019. L’US Air Force précise que le montant du contrat est de 96.5 millions d’USD et que deux concurrents avaient soumissionné (ULA étant l’autre ?). https://www.defense.gov/News/Contracts/Contract-View/Article/1112618 http://spacenews.com/spacex-wins-its-second-gps-3-launch-contract/ C’est le deuxième contrat militaire US remporté par SpaceX après un autre satellite GPS III gagné en avril 2016 pour un montant qui était alors de 82.7 millions d’USD. L’écart de prix entre les deux contrats pour une prestation a priori identique (+15% en 11 mois) s’explique-t-il par le fait que SpaceX ne gagnerait pas d’argent avec son niveau d’offre precedent ? Ou bien SpaceX a-t-il compris que face à ULA il ne sert à rien de baisser trop ses prix et qu’ils pouvaient tout aussi bien avoir ce contrat en empochant 14 millions de plus que la fois précédente… ? J'allais dire surtout pour GPS qui est relativement petit et d'une masse réduite.... Mais le GPS 3 fait quand mème 3.8t. Un satellite Galileo c'est 700Kg. Je suppose qu'il y a plusieurs facteurs pour cette hausse des prix. Les deux échecs précédents ont sûrement alourdis un peu la facture pour chaque lancement par exemple. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 15 mars 2017 Share Posté(e) le 15 mars 2017 (modifié) hs, c'est marrant la différence de poids des sat entre GPS et Galliléo Modifié le 15 mars 2017 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 15 mars 2017 Share Posté(e) le 15 mars 2017 Les ricains ils ont toujours du mal à faire petit :o Des gros V8, de grandes avenues, Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chaba Posté(e) le 16 mars 2017 Share Posté(e) le 16 mars 2017 (modifié) Lancement EchoStar-23 : decolage; premier et second etage OK; tout est "nominal" so far; reallumage final du second etage dans environ 15mn pour mise en orbite du satellite sur l'orbite finale visee. Edit: EchoStar-23 deploye OK sur l'orbite prevue - Mission reussie. Modifié le 16 mars 2017 par chaba 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pseudonyme Posté(e) le 16 mars 2017 Share Posté(e) le 16 mars 2017 8 minutes ago, chaba said: Lancement EchoStar-23 : decolage; premier et second etage OK; tout est "nominal" so far; reallumage final du second etage dans environ 15mn pour mise en orbite du satellite sur l'orbite finale visee. Pendant l'intermède : http://spacenews.com/spacexs-low-cost-won-gps-3-launch-air-force-says/ Confirmation (pas nécessaire) que ce sont bien les bas coûts de SpaceX qui leur ont permis de gagner le contrat. Pour l'augmentation des coûts vu l'explication donnée je crois juste que SpaceX s'est rendu compte qu'ils pouvaient charger plus tout en restant compétitifs alors ils le font... Il y a pas mal d'autre lancements prévu par l'armée de l'air et SpaceX pourraient en gagner beaucoup voir tous si tout va bien mais ils vont avoir besoin de Falcon Heavy pour rentrer en compétition sur certains d'entre eux. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chaba Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 (modifié) Mais ils n’arrêteront donc jamais dans le toujours plus chez SpaceX ! Le lancement de SES-10 affiché par le Kennedy Space Center (KSC) pour le 27 mars est passé de « possible » a « firm », ce qui signifie que SpaceX s’engage sur un délai de seulement onze jours entre deux lancements (16 mars / 27 mars) ! Et que le KSC y croit… Le seul élément nouveau depuis est qu’ils ont pu procéder à l’inspection du pad de tir 39A après le lancement de jeudi matin. Probablement ont-ils eu de bonnes surprises… Lors du premier emploi du 39A cette année (19 février), la remise en état du pad de tir (remplacement de flexibles endommagés et réfections de certaines surfaces…) avait été effectuée en 16 jours, un délai qui semble-t-il a inclu la mise en place de blindages et protections supplémentaires sur le transport-érecteur. Le délai total fut de 25 jours du fait de problèmes « d’embouteillage du KSC » (notamment la règle imposant un délai incompressible de 48 heures entre deux opérations) du fait de la concurrence entre les lancements et parce que le tir statique ne fut possible qu’a la troisième tentative. On est donc ici en présence d’un intervalle de seulement onze jours entre deux lancements avec le tir Atlas5+Cygnus le 24 mars, qui impose de faire le tir statique le 22 mars au plus tard, et le 22, eh ben ce n’est rien de moins que mercredi prochain… Autant dire que le moindre retard sera fatal au planning. Ce week-end, le satellite SES-10 sera mis en place sous la coiffe et ses pleins de combustibles seront faits. https://spaceflightnow.com/2017/03/18/ses-10-telecom-satellite-fueled-and-readied-for-launch-on-reused-rocket/ Hier un nouveau core neuf de Falcon9 est arrivé au KSC venant du site de test de McGregor TX, donc un core valide et prêt au tir. On sait par ailleurs que SpaceX dispose déjà au KSC d’au moins deux autre cores prêt au tir [le B1023 de récupération pour SES-10 et un core neuf – le B1032 ? - pour soit pour NROL-76 (militaire US) soit pour CRS-11 ou soit pour Intelsat-35E]. Donc, de ce côté-là, ça suit… Modifié le 18 mars 2017 par chaba 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 18 mars 2017 Share Posté(e) le 18 mars 2017 il y a 45 minutes, chaba a dit : Mais ils n’arrêteront donc jamais dans le toujours plus chez SpaceX ! Le lancement de SES-10 affiché par le Kennedy Space Center (KSC) pour le 27 mars est passé de « possible » a « firm », ce qui signifie que SpaceX s’engage sur un délai de seulement onze jours entre deux lancements (16 mars / 27 mars) ! Et que le KSC y croit… Le seul élément nouveau depuis est qu’ils ont pu procéder à l’inspection du pad de tir 39A après le lancement de jeudi matin. Probablement ont-ils eu de bonnes surprises… Lors du premier emploi du 39A cette année (19 février), la remise en état du pad de tir (remplacement de flexibles endommagés et réfections de certaines surfaces…) avait été effectuée en 16 jours, un délai qui semble-t-il a inclu la mise en place de blindages et protections supplémentaires sur le transport-érecteur. Le délai total fut de 25 jours du fait de problèmes « d’embouteillage du KSC » (notamment la règle imposant un délai incompressible de 48 heures entre deux opérations) du fait de la concurrence entre les lancements et parce que le tir statique ne fut possible qu’a la troisième tentative. On est donc ici en présence d’un intervalle de seulement onze jours entre deux lancements avec le tir Atlas5+Cygnus le 24 mars, qui impose de faire le tir statique le 22 mars au plus tard, et le 22, eh ben ce n’est rien de moins que mercredi prochain… Autant dire que le moindre retard sera fatal au planning. Ce week-end, le satellite SES-10 sera mis en place sous la coiffe et ses pleins de combustibles seront faits. https://spaceflightnow.com/2017/03/18/ses-10-telecom-satellite-fueled-and-readied-for-launch-on-reused-rocket/ Hier un nouveau core neuf de Falcon9 est arrivé au KSC venant du site de test de McGregor TX, donc un core valide et prêt au tir. On sait par ailleurs que SpaceX dispose déjà au KSC d’au moins deux autre cores prêt au tir [le B1023 de récupération pour SES-10 et un core neuf – le B1032 ? - pour soit pour NROL-76 (militaire US) soit pour CRS-11 ou soit pour Intelsat-35E]. Donc, de ce côté-là, ça suit… D'un cote tout le monde doit être ok. Le satellite doit attendre depuis quelques temps déjà, la fusée est également en attente de lancement depuis quelques temps. Au final c'est "juste" une question d'organisation de la campagne de lancement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chaba Posté(e) le 19 mars 2017 Share Posté(e) le 19 mars 2017 (modifié) Le planning des lancements de SpaceX n’est pas mort. La preuve ? Il bouge encore ! Tout frais, tout chaud, pour vous : Le prochain tir est toujours SES-10 le 27 mars à 20h58 GMT (début de fenêtre de tir) Ensuite NROL-76 le 16 avril à ??h ?? Puis Inmarsat 5 F4 le 30 avril à 23h16 GMT On remarque que la mission Dragon CRS-11 vers l’ISS et le tir géostationnaire Intelsat-35E sont reportés au mois de mai ou plus tard. Pour l’ISS, c’était un peu attendu vu qu’elle a reçu un Dragon et un Progress en février-mars et qu’elle attend encore un Cygnus (lancé sur une Atlas5) pour le 25 mars, « ils » ne doivent marquer de rien là-haut au moins à court terme. En ce qui concerne les récupérations de premiers étages, la période risque d’être maigre. Pour SES-10 (5.300kg en GTO) un retour sur barge sera tenté. Les 5.300/5.400kg en GTO semblent être la limite de la capacité actuelle de la Falcon9 pour une tentative de retour, puisque les 5.500kg d’Echostar-23 de la semaine dernière étaient déjà trop. Mais si la limite est donc à 5.300/5.400kg, alors et pour Intelsat-35E (6.000kg) et pour Inmarsat 5 F4 (6.100kg) les premiers étages ne peuvent pas récupérés. Pour CRS-11 (10.000kg LEO) il y aura tentative de retour (et au sol) comme pour CRS-10 le 19 février dernier. Pour le vol NROL-76, la première mission militaire de SpaceX, on ne sait rien (LEO ou GTO ? Masse ? Heure de lancement ? Récupération (qui serait une indication de masse) ?). Il est probable aussi que la retransmission TV sera minimale (seulement les premières secondes du vol et pas ou peu de données techniques). Edit: Cette après-midi le cargo Dragon de la mission CRS-10 est revenu sur terre (splash dans le Pacifique) avec succes. Mission reussie. https://twitter.com/spacex/status/843562478583857152 Modifié le 19 mars 2017 par chaba Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chaba Posté(e) le 22 mars 2017 Share Posté(e) le 22 mars 2017 Le tir Atlas+Cygnus[OA-7] est reporte du 25 au 27 mars (ca arrive a tout le monde d'avoir de petits soucis...) KSC lui a donne la priorite sur SpaceX (parce que c'est une mission NASA ?) et donc SpaceX doit reculer le tir Falcon9+SES-10 au mercredi 29 mars a 20h59GMT (debut de fenetre). Le tir statique est programme pour le 26 mars. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pseudonyme Posté(e) le 23 mars 2017 Share Posté(e) le 23 mars 2017 D'après ce qu'on peut lire SpaceX a été capable de remettre en état le pad de lancement très rapidement cette fois-ci, c'est bon signe pour le futur. Une nouvelle addition aux capacités de SpaceX, un robot nommé "Optimus Prime" qui loge sur une des barges autonomes de SpaceX, son rôle sera de maintenir le premier étage d'une Falcon 9 après atterrissage, plus besoin d'intervention en personne : Autre indication que SpaceX améliore son organisation : http://www.floridatoday.com/story/tech/science/space/spacex/2017/03/22/spacex-super-excited-port-canaveral-complex/99483242/ Les lanceurs récupérés seront prochainement remis en état directement en Floride, il n'y aura plus besoin de faire un allez-retour au Texas, cela devrait faire gagner du temps et de l'argent. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 24 mars 2017 Share Posté(e) le 24 mars 2017 Live coverage: SpaceX aims to launch its first reused rocket next week https://spaceflightnow.com/2017/03/24/ses-10-flight-preps/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chaba Posté(e) le 28 mars 2017 Share Posté(e) le 28 mars 2017 (modifié) Le planning des lancements de SpaceX se présente actuellement de la façon suivante : Demain jeudi 30 mars - SES-10 / la fenêtre de lancement s’ouvre pour nous le vendredi 31 mars à 00h27 heure d'Europe (mais 18h27 locale le jeudi pour eux), et est longue de 2 heures 30 / en cas de report, une autre tentative sera faite vendredi 31 à des heures semblables / c’est le premier réemploi d’un premier étage [le core B1021] / SES a donné quelques informations lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui : la masse du satellite est de 5,281.7 kg et le risque associé à cette « première » été juge faible par les assureurs qui ont demandé une prime supplémentaire de seulement 1% / un retour sur barge en mer sera tenté, même si en masse SES-10 se situe très très proche de la limite de performance de la Falcon9 (au-delà de 5,300 ou 5,400 kg vers GTO, c’est impossible, meme en mer) et donc le vaillant core B1021 n’est pas sûr de re-voler une troisième fois… / Si le tir a lieu jeudi, cela représentera un intervalle de 14 jours depuis le dernier lancement (Echostar-25 le 16 mars) proche du minimum réalisé jusque-là par SpaceX qui est de 13 jours / la météo n’est pas excellente (seulement 70% positif…) et, pire, se dégrade les jours suivants avec l’arrivée d’une perturbation sur la Floride (seulement 40% pour vendredi 31…). 16 avril (dimanche de Pâques) - NROL-76, qui est un satellite militaire US / peu d'informations disponibles (heure ?) / on vient d’apprendre qu’il y aura une tentative de retour du premier étage et ceci à terre (vers la LZ-1 de KSC) ce qui autorise à supputer que NROL-76 est un satellite de reco en orbite basse ou assez basse d’une masse de 8 à 10 tonnes. 30 avril (encore un dimanche… ?) - Inmarsat 5 F4 / la masse du satellite étant d’environ 6,100 kg en GTO, la Falcon9 ne peut pas tenter un retour du premier étage qui sera donc perdu cette fois (comme pour Echostar-25 le 16 mars dernier). 14 mai (idem…) - Mission CRS-11 de ravitaillement de l’ISS (1,600 kg de fret pressurisé et 1,200 kg non-pressurisé et 1,900 kg de fret en retour) / grande premiere : la capsule Dragon sera la Dragon-6 qui a déjà volé (et était revenue en mer…) lors la mission CRS-4 tirée le 21 septembre 2014 / il y aura une tentative de retour du premier étage à terre (sur LZ-1 de KSC) comme pour le tir CRS-10 du 19 février dernier / la formulation de la présentation NASA (« SpaceX is determining which launch vehicule to assign for this mission ») donne à penser que l’utilisation d’un premier étage Falcon9 ayant déjà volé n’est pas complètement a exclure… En tous cas seulement si la tentative de demain est positive ! Fin mai - Intelsat 35E / la masse du satellite étant d’environ 6,000 kg vers GTO, le premier étage sera là aussi perdu 17 juin - Iridium-2 depuis Vandenberg. Modifié le 29 mars 2017 par chaba Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chaba Posté(e) le 29 mars 2017 Share Posté(e) le 29 mars 2017 En vue du lancement SES-10 de demain soir (début de fenêtre de tir à 00h27 vendredi 31 mars pour nous en Europe continentale), SpaceX ne communique pas beaucoup (comme d’hab…), mais SES heureusement un peu plus. Le directeur technique de SES, Mr Halliwell, a donné lors d’une rencontre avec la presse US les indications suivantes : Le rabais obtenu par SES de la part de SpaceX pour ce lancement est de l’ordre de 10% du prix du lancement ; Sous réserve d’un succès demain, SES envisage de placer sur des vols réemployant des premiers étages, deux de ses trois lancements encore en portefeuille auprès de SpaceX pour 2017 ; Le surcout demandé par les assureurs de SES pour ce réemploi d’un premier étage est « immatériel », de l’ordre de 1% de la prime. Les services techniques de SES (et ceux de ses assureurs probablement aussi…) ont pu étudier le risque associé au réemploi d’un étage (avec « un peigne fin » a-t-il dit) et sont parfaitement confiants. Au-delà de l’argent, le principal avantage que SES dit retirer de son acceptation de voler sur des tirs avec réemploi d’étage est la diminution du temps d’attente pour lancer des satellites qui sont autrement prêts au tir (selon SES, le délai actuel moyen est de l’ordre de 7 mois). SES est ainsi moins en concurrence avec les autres clients de SpaceX pour l’attribution des lanceurs neufs sortant d’usine et on peut en outre imaginer que SpaceX traite avec faveur pour l’attribution des slots de lancement le client qui prend le risque et qui les accompagne dans le développement du réemploi des étages. Sur le pad 39A, le lanceur a été remis à l’horizontal après le tir statique et ramené dans le hangar SpaceX où le satellite sous la coiffe a été mis en place sur la Falcon9 sans difficulté ni retard. Par ailleurs la météo est marginalement meilleure (80% positive pour demain jeudi et toujours seulement 40% pour vendredi). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chaba Posté(e) le 30 mars 2017 Share Posté(e) le 30 mars 2017 (modifié) Comme chacun le sait, le biais classique des fans de SpaceX est de disposer allégrement de la peau de l’ours avant même d’avoir tué la bête… On peut certes le regretter, mais c’est comme ça, il faut vivre avec, c’est une donnée de la vie comme la gravitation ou le muguet du 1er mai. C’est pourquoi avant même de savoir le résultat du lancement (historique) de ce soir, je vous propose quelques réflexions sur les problèmes industriels qui vont se poser à SpaceX avec la systématisation du réemploi des premiers étages de la fusée Falcon9. Le manifeste de lancement de SpaceX entre maintenant et 2021 comporte environ 50 missions en ne considérant que la Falcon 9 seulement, les missions FalconHeavy venant en plus (de 2 à 4 par an ?). SpaceX a affirmé viser une cadence de lancement de deux par mois et ils semblent en être capables au moins en termes de remise en état des pads de tir entre deux lancements (voir mon post d’il y a deux jours) grâce au nouveau type de TEL mis en place le pad 39A et qui sera répliqué lors de la reconstruction du SLC-40. Avec une telle cadence, deux conséquences : 1) s’il n’y a pas de nouvelle prise de commande, le manifeste sera ramené à zéro à la mi-2019 (20 tirs en 2017 et 25 en 2018…) et 2) SpaceX doit produire une fusée Falcon9 complète (premier étage + second étage + coiffe) toutes les deux semaines sans l’option réemploi des premiers étages. Industriellement, SpaceX a produit et produira la fusée Falcon9 sous plusieurs versions. Aujourd’hui ils lancent des versions 3 (Block III ou 1.2 ou « fuller thrust »). Ils ont annoncé une version 4 suivie d’une version 5, cette dernière étant annoncée comme « finale » intégrant les enseignements de l’accident AMOS-6 de septembre 2016 (explosion d’un COPV) et optimisée pour le réemploi systématique en fonction de ce qui a été appris à partir des premiers retours d’étages réussis. L’introduction de la version 5 - version finale - a été annoncée pour la fin de 2017, ce qui par ailleurs introduit un doute sur l’intérêt réel de mettre en place une version 4 pour seulement quelques mois dans la seconde moitié de 2017 ; pourquoi ne pas passer directement de la version 3 à la 5 ? Pour les moteurs, qui sont un élément de cout majeur, il y en a dix par Falcon9 : neuf moteurs sur le premier étage et un seul sur le second. Notons que sans réemploi des premiers étages et avec un tir toutes les deux semaines, SpaceX doit produire quelques vingt moteurs par mois (soit un par jour ouvrable…). Et c’est plus encore en prenant en compte les lancements FalconHeavy avec 28 moteurs Merlin sur chacune. Si par contre on a un réemploi avec 100% de réussite, le besoin tombe à deux moteurs par mois, seulement pour propulser les seconds étages qui sont perdus chaque fois. Le premier étage à être réemployé [le core B1021 qui lancera SES-10 ce soir] a nécessité quatre mois de travail pour être prêt à repartir, dixit SpaceX. Ce matin sur le forum redit-SpaceX un intervenant [BSBromeister] qui prétend avoir travaillé sur ce chantier donne quelques raisons pour la durée dont : 1) B1021 était une version 2 qu’il a fallu modifier en une version 3 pour uniformiser la flotte de lanceurs et 2) certains des éléments à remplacer n’étaient pas prévus pour cela. Si ce qu’il dit est vrai, cela justifie l’affirmation de SpaceX que dans le futur on doit pouvoir faire beaucoup mieux en utilisant une version unique et prévue dès sa conception à cet effet. De quatre mois, à combien peuvent-ils réduire le délai ? A la moitie ? J’ai même vu une affirmation parlant d’une seule semaine… Une inconnue importante est la nécessité, maintenue ou non, d’un test systématique à McGregor au Texas, ceci pouvant représenter un mois supplémentaire (emballage et transport : une semaine / mise en place et test : deux semaines / emballage et transport retour : une semaine). Sur la base d’un cycle de remise en œuvre de deux mois et avec une cadence deux lancements par mois, SpaceX n’aurait en théorie besoin que d’une petite flotte de seulement quatre premiers étages ! Et comme tout impondérable (mauvaise météo ; satellite pas prêt, etc…) ne va dans ce type de business que vers un ralentissement de la cadence et jamais une acceleration, quatre c’est peut-être encore trop… En fait, il y aura aussi quelques échecs des retours d’étage (90% de succès seulement, prévus par the Elon himself, un type qu’on a rarement pris en défaut d’être pessimiste…), soit trois étages par an perdus en moyenne (et une trentaine de moteurs Merlin aussi au passage). Tout ceci pour montrer qu’industriellement cela va être compliqué pour SpaceX d’ajuster ses cadences de production – de corps de fusée et de moteurs – au besoin du marché. Le besoin en moteurs devra s’adapter depuis 200/an à seulement une cinquantaine et pour les premiers étages entre un rythme qui doit être aujourd’hui proche de trente par ans (20 Falcon9 plus 4 FalconHeavy tricorps) à seulement cinq ou six annuels. Quantitativement une réduction du rythme de production d’un facteur 4 pour les moteurs et d’un facteur 5 pour les premiers étages et ceci sur une relativement courte période de temps de douze à dix-huit mois (de la fin 2019 au début 2019). Mais plus encore que les quantités (un surplus de production se stocke et s’écoule sur le temps, c’est seulement du capital immobilisé inutilement), un timing juste sera capital : si trop tôt, on « plante » ses clients, immobilisés au sol par l’absence de lanceur, et on perd les revenus associes (+ des indemnités éventuelles) et si trop tard on engendre un surstock, soit un gaspillage de capital, mangeant dans les deux cas une partie des gains générés par le réemploi des premiers étages. Et réussir le timing dépend d’abord de l’inertie de la chaine de production. J’ai entendu parler d’un temps de six mois pour la production d’une Falcon9, mais je pense qu’il ne peut s’agir là que d’une durée d’assemblage et pas une durée de totale production (depuis le premier travail sur une tôle d’alu ou la fonte d’une aube de pompe d’un Merlin jusqu’à la sortie d’usine d’un étage prêt à être essayé au banc). Mais, si c’est six mois, cela veut dire que la décision de réduire la production de la chaine de Falcon9/Merlin est à prendre des cet été de 2017. Et si c’est un an, cela veut dire qu’elle a déjà été prise (ou aurait dû l’être !)… Note : aujourd’hui jeudi 30, l’ensemble Falcon9+SES-10 a été mis en place vertical sur le pad 39A et tout semble se dérouler selon la chronologie annoncée. Modifié le 30 mars 2017 par chaba 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Carl Posté(e) le 30 mars 2017 Share Posté(e) le 30 mars 2017 Il y a 2 heures, chaba a dit : Tout ceci pour montrer qu’industriellement cela va être compliqué pour SpaceX d’ajuster ses cadences de production – de corps de fusée et de moteurs – au besoin du marché. Le besoin en moteurs devra s’adapter depuis 200/an à seulement une cinquantaine et pour les premiers étages entre un rythme qui doit être aujourd’hui proche de trente par ans (20 Falcon9 plus 4 FalconHeavy tricorps) à seulement cinq ou six annuels. Quantitativement une réduction du rythme de production d’un facteur 4 pour les moteurs et d’un facteur 5 pour les premiers étages et ceci sur une relativement courte période de temps de douze à dix-huit mois (de la fin 2019 au début 2019). Mais plus encore que les quantités (un surplus de production se stocke et s’écoule sur le temps, c’est seulement du capital immobilisé inutilement), un timing juste sera capital : si trop tôt, on « plante » ses clients, immobilisés au sol par l’absence de lanceur, et on perd les revenus associes (+ des indemnités éventuelles) et si trop tard on engendre un surstock, soit un gaspillage de capital, mangeant dans les deux cas une partie des gains générés par le réemploi des premiers étages. Et réussir le timing dépend d’abord de l’inertie de la chaine de production. J’ai entendu parler d’un temps de six mois pour la production d’une Falcon9, mais je pense qu’il ne peut s’agir là que d’une durée d’assemblage et pas une durée de totale production (depuis le premier travail sur une tôle d’alu ou la fonte d’une aube de pompe d’un Merlin jusqu’à la sortie d’usine d’un étage prêt à être essayé au banc). Mais, si c’est six mois, cela veut dire que la décision de réduire la production de la chaine de Falcon9/Merlin est à prendre des cet été de 2017. Et si c’est un an, cela veut dire qu’elle a déjà été prise (ou aurait dû l’être !)… N'oublierais-tu pas dans ton raisonnement ce fameux projet de méga-constellation de satellites pour l'accès internet mondial ? Plus de 4000 petits satellites pas cher à lancer quand même, et de préférence avec des 1er étages recyclés... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chaba Posté(e) le 30 mars 2017 Share Posté(e) le 30 mars 2017 (modifié) Il y aura deux autres « premières » ce soir pour SpaceX, selon l’information donnée par Steve Jurvitson (board member chez SpaceX et chez Tesla entre autres et… Il serait l’un des deux ayant payé pour le vol cis-lunaire sur Dragon2) : Une tentative de récupération de la coiffe de la Falcon9 ; Une tentative d’emploi du robot « roomba » pour fixer/amarrer l’etage dans les secondes qui suivent son atterrissage sur la barge. Pour le principe de la recuperation de la coiffe : Modifié le 30 mars 2017 par chaba 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
anthoemt Posté(e) le 30 mars 2017 Share Posté(e) le 30 mars 2017 Début du live (version publique) version live sans bla-bla 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 30 mars 2017 Share Posté(e) le 30 mars 2017 (modifié) Bon, lancement sans souci pour le moment, et récupération du 1er étage également réalisée. Modifié le 30 mars 2017 par TarpTent 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chaba Posté(e) le 30 mars 2017 Share Posté(e) le 30 mars 2017 Putain de SpaceX, meme pas capables de faire une video correcte de l'atterrissage ! Quel lamentable echec ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 30 mars 2017 Share Posté(e) le 30 mars 2017 Ben voila, le plus dur a été fait. La faisabilité technique d'une réutilisation du 1er étage a été prouvé. Qui dit mieux ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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