Castor Posté(e) le 13 juin 2018 Share Posté(e) le 13 juin 2018 il y a 10 minutes, seb24 a dit : La question reste de savoir pour lancer quoi ? Leur constellation de satellite? Parce qu'il va en falloir des lancements pour envoyer tout ça. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 13 juin 2018 Share Posté(e) le 13 juin 2018 Il y a 1 heure, Castor a dit : Leur constellation de satellite? Parce qu'il va en falloir des lancements pour envoyer tout ça. Yep c'est la seule option. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 14 juin 2018 Share Posté(e) le 14 juin 2018 Le 13/06/2018 à 15:55, seb24 a dit : Yep c'est la seule option. Il ne faut pas oublier les essais actuellement en cours visant à produire de la fibre optique en microgravité par impression 3D. Un kilomètre a été produit il y a quelque mois à bord de l'ISS et il semblerait, sauf erreur, que le produit donne entière satisfaction (c'est-à-dire qu'il est considérablement plus efficace qu'une fibre optique produite sur Terre). À terme il ne serait pas à exclure qu'une production puisse être délocalisée en orbite et demeurer rentable... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 14 juin 2018 Share Posté(e) le 14 juin 2018 Il y a 2 heures, Chronos a dit : Il ne faut pas oublier les essais actuellement en cours visant à produire de la fibre optique en microgravité par impression 3D. Un kilomètre a été produit il y a quelque mois à bord de l'ISS et il semblerait, sauf erreur, que le produit donne entière satisfaction (c'est-à-dire qu'il est considérablement plus efficace qu'une fibre optique produite sur Terre). À terme il ne serait pas à exclure qu'une production puisse être délocalisée en orbite et demeurer rentable... Je pense qu'on y est pas encore. C'est clairement le genre de choses qui pourraient beaucoup aider au développement du spatial mais c'est encore dans un avenir lointain (Quelques dizaines d’années au moins). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 22 juin 2018 Share Posté(e) le 22 juin 2018 Un nouveau lancement pour FH: http://spacenews.com/spacex-wins-130-million-military-launch-contract-for-falcon-heavy/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 24 juin 2018 Share Posté(e) le 24 juin 2018 Le 07/06/2018 à 13:12, Castor a dit : Je pense qu'une solution serait d'avoir un zone de sécurité à l'intérieur de la station. Une "panic-room" pour les matériels essentiels à la survie du véhicule et pour l’équipage. Pour les radiations je pense que c'est moins contraignant et encombrant que d'assurer une protection pour l'ensemble du véhicule. Avec une bonne veille sur les radiations alentour et leurs variations, on doit pouvoir mitiger pas mal le risque. Logiquement, ce serait les zones de couchage qui serait ces zones spécialement protégés, histoires que ton équipage réduise déjà sa dose de radiation quotidienne d'un tiers. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 25 juin 2018 Share Posté(e) le 25 juin 2018 on comprend mieux les inquiétudes de E.Musk pour la FH, pas évident https://www.usinenouvelle.com/article/l-industrie-c-est-fou-un-aeromodeliste-reussit-le-decollage-d-un-falcon-heavy-version-maquette.N710814 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 16 juillet 2018 Share Posté(e) le 16 juillet 2018 SpaceX’s first space-worthy Crew Dragon capsule arrives at Cape Canaveral https://spaceflightnow.com/2018/07/14/spacexs-first-space-worthy-crew-dragon-capsule-arrives-at-cape-canaveral/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 3 août 2018 Share Posté(e) le 3 août 2018 One possible job for SpaceX’s BFR rocket? Taking the Air Force’s cargo in and out of space. https://www.defensenews.com/space/2018/08/02/one-possible-job-for-spacexs-bfr-taking-the-air-forces-cargo-in-and-out-of-space/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 9 août 2018 Share Posté(e) le 9 août 2018 (modifié) Il y a 3 heures, The mouse a dit : Launch & Landing of SpaceX Falcon 9 ( block 5) with Telkom 4 / Merah Putih (5800 kg) Deuxième vol pour le premier étage (N°1046?) Orbite High Elliptical Orbit dont le satellite doit aller chercher l'orbite final GTO Ce Block 5 est important à plus d’un titre : d’abord parce que c’est celui qui sert aux qualifications pour les futurs vols habités selon les critères de la Nasa, ensuite parce qu’il est sensé n’avoir besoin que de 24h pour être reconditionné entre 2 vols. SpaceX considère que dans un premier temps, le block 5 pourra enchaîner une dizaine de vols avant retour au hangar pour maintenance approfondie, espérant à terme pouvoir aller bien au-delà (une centaine de sorties sont annoncées, mais cela reste très spéculatif pour le moment). Celui-ci en est à son second vol. Entre les 2, le block 5 a fait l’objet d’une visite poussée pour valider la bonne tenue de l’ensemble des éléments. C’est donc maintenant que ça devient intéressant, puisque l’on va vite savoir combien de temps ils vont passer à reconditionner celui-là avant son troisième vol. Modifié le 9 août 2018 par TarpTent 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
leclercs Posté(e) le 9 août 2018 Share Posté(e) le 9 août 2018 http://www.opex360.com/2018/08/08/lespace-pourrait-revolutionner-transport-aerien-militaire/ Si le concept du BFR tient ses promesses, ce serait une révolution... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 9 août 2018 Share Posté(e) le 9 août 2018 Il y a 1 heure, leclercs a dit : http://www.opex360.com/2018/08/08/lespace-pourrait-revolutionner-transport-aerien-militaire/ Si le concept du BFR tient ses promesses, ce serait une révolution... Perso je me ferais pas trop d'illusions sur le sujet. Déjà si ils arrivent rentabiliser leur BFR ce sera déjà beaucoup. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 9 août 2018 Share Posté(e) le 9 août 2018 (modifié) Le 03/08/2018 à 11:23, zx a dit : One possible job for SpaceX’s BFR rocket? Taking the Air Force’s cargo in and out of space. https://www.defensenews.com/space/2018/08/02/one-possible-job-for-spacexs-bfr-taking-the-air-forces-cargo-in-and-out-of-space/ Il y a 12 heures, leclercs a dit : http://www.opex360.com/2018/08/08/lespace-pourrait-revolutionner-transport-aerien-militaire/ Si le concept du BFR tient ses promesses, ce serait une révolution... L'idée est presque une copie "d'Ithacus". Idée avancé par Philip Bono, ici sur la photo. L'engin aurait du être capable de transporter un régiment d'infanterie partout sur terre ! http://www.astronautix.com/i/ithacus.html Dans le même genre, Hyperion Penseur original et productif, Il est le père de nombreux concepts aérospatiaux et l'inlassable promoteur du décollage et de l'atterrissage vertical des fusées, et donc en quelque sorte le grand père du 1er étage de la Falcon 9, de New Shepard, Delta Kliper et bien sur de la BFR. Modifié le 10 août 2018 par Shorr kan 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 @Shorr kan il doit manquer la dernière lettre au lien sur Astronautix. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 Il y a 2 heures, collectionneur a dit : @Shorr kan il doit manquer la dernière lettre au lien sur Astronautix. Corrigé 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 Il y a 16 heures, leclercs a dit : http://www.opex360.com/2018/08/08/lespace-pourrait-revolutionner-transport-aerien-militaire/ Si le concept du BFR tient ses promesses, ce serait une révolution... Si... Il y a 14 heures, seb24 a dit : Perso je me ferais pas trop d'illusions sur le sujet. Déjà si ils arrivent rentabiliser leur BFR ce sera déjà beaucoup. J'irai même plus loin : si ils arrivent à le construire, ce sera déjà une surprise. BFR peut aussi se comprendre comme besoin en fond de roulement... le cash, baby, le cash ! Elon Musk parviendra t il à intéresser suffisamment de gogos d'investisseurs pour financer ce projet ? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 (modifié) Un des clés de la BFR c'est le moteur raptor, si il tient ses promesses comme l'a fait le merlin, alors on peut considérer déjà la BFR en orbite. ca titille déjà le pentagone pour donner un coup de pouce. Modifié le 10 août 2018 par zx Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 10 août 2018 Share Posté(e) le 10 août 2018 Il y a 4 heures, zx a dit : Un des clés de la BFR c'est le moteur raptor, si il tient ses promesses comme l'a fait le merlin, alors on peut considérer déjà la BFR en orbite. ca titille déjà le pentagone pour donner un coup de pouce. Pour pouvoir offrir des coûts compétitifs ils vont devoir lancer régulièrement. Et déjà, entre ce qui était annonce en terme de rythme de lancement pour la F9 et la réalité la différence commence a se faire sentir. Pour la FH c'est pire, du coup difficile d'imaginer voir une BFR qui soit rentable. Pour moi la seule option qui me semble envisageable c'est qu'ils arrivent a saborder le programme SLS de la NASA et proposer la BFR a la place. Cote USAF pour l'instant c'est plus du fantasme que des projets concret. Et comme on sait bien qu'il y a souvent un gouffre entre les annonces d'Elon et la réalité le mieux reste d'attendre. Mais encore une fois je ferais pas trop de plan sur la comète. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 11 août 2018 Share Posté(e) le 11 août 2018 (modifié) le SLS est pour moi un programme éphémère, ca sera comme apollo (compète avec les russes), ils vont construire en série quelques fusées, faire des missions, on sait pas encore trop quoi. et ensuite ca sera fini, SLS existe pour donner une activité aux sociétés qui travaillaient sur la navette. après l'abandon de constellation, il sera difficile d'expliquer aux contribuables pourquoi SLS serait abandonné, ils sont coincés. constellation avait le mérite de poser des objectifs clair, SLS a été une excuse pour Obama de repousser à plus tard, on fait d'abord une grosse fusée après on verra, reste à savoir le business modèle que E. Musk a en tête. Atteindre n'importe quel point du globe en 30 minutes, ca peut intéresser du monde, militaire, super VIP, cargaison urgente, etc... en clair, il veut varier au max l'utilisation de la BFR, on peut imaginer un séjour de 24h dans un hôtel type bigelow en orbite. Modifié le 11 août 2018 par zx 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 11 août 2018 Share Posté(e) le 11 août 2018 (modifié) Je profite du fait que le sujet tourne autour de la BFR et ses utilisations pour poster un texte de Robert Zubrin, l'homme qui a relancé l’intérêt de missions humaines vers Mars en leur donnant une perspective réaliste en proposant l'architecture Mars Direct et qui depuis a fait des émules. Il y analyse surtout le choix fait par Elon Musk pour ses projets martiens et en pointe le caractère sous optimal. Presque en fin d'article il parle un peu de cette idée de voyage à tout endroit de la Terre avec une fusée et explique qu'il serait dors et déjà possible d’utiliser la Falcon 9 pour une capacité équivalente au DC-3 ! De quoi transporter des VIP ou une troupe de forces spéciales (on les appellera les Spaces Marines?). https://www.thenewatlantis.com/publications/colonizing-mars Citation Dawn of the Spaceplanes Toward the end of his presentation, Musk briefly suggested that one way to fund the development of the ITS might be to use it as a system for rapid, long-distance, point-to-point travel on Earth. This is actually a very exciting possibility, although I would add the qualifier that such a system would not be the ITS as described, but a scaled-down related system, one adapted to the terrestrial travel application. The point is worthy of emphasis. For three thousand years or more, people have derived income from the sea, for example by fishing — but far more by using the sea as a favorable comparatively low-drag medium for transport. Similarly, while there is money to be made by human activities in space, there is potentially much more to be made by human travel across space, taking advantage of the drag-free quality of space for rapid travel. It has long been known that a rocketplane taking off with a high suborbital velocity could travel halfway around the Earth (that is, reaching anywhere else on the planet) in less than an hour. The potential market for such a capability is enormous. Yet it has remained untouched. Why? The reason is simply this: Up till now, such vehicles have been impractical. For a rocketplane to travel halfway around the world would require a DV of about 7 km/s (6 km/s in physical velocity, and 1 km/s in liftoff gravity and drag losses). Assuming methane/oxygen propellant with an exhaust velocity of 3.4 km/s (it would be lower for a rocketplane than for a space vehicle, because exhaust velocity is reduced by surrounding air), such a vehicle, if designed as a single stage, would need to have a mass ratio of about 8, which means that only 12 percent of its takeoff mass could be solid material, accounting for all structures, while the rest would be propellant. On the other hand, if the rocketplane were boosted toward space by a reusable first stage that accomplished the first 3 km/s of the required DV, the flight vehicle would only need a mass ratio of about 3, allowing 34 percent of it to be structure. This reduction of the propellant-to-structure ratio from 7:1 down to 2:1 is the difference between a feasible system and an infeasible one. In short, what Musk has done by making reusable first stages a reality is to make rocketplanes possible. But there is no need to wait for 500-ton-to-orbit transports. In fact, his Falcon 9 reusable first stage, which is already in operation, could enable globe-spanning rocketplanes with capacities comparable to the DC-3, while the planned Falcon Heavy (or New Glenn) launch vehicles could make possible rocketplanes with the capacity of a Boeing 737. Such flight systems could change the world. Modifié le 11 août 2018 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 11 août 2018 Share Posté(e) le 11 août 2018 Il y a 13 heures, zx a dit : le SLS est pour moi un programme éphémère, ca sera comme apollo (compète avec les russes), ils vont construire en série quelques fusées, faire des missions, on sait pas encore trop quoi. et ensuite ca sera fini, SLS existe pour donner une activité aux sociétés qui travaillaient sur la navette. après l'abandon de constellation, il sera difficile d'expliquer aux contribuables pourquoi SLS serait abandonné, ils sont coincés. constellation avait le mérite de poser des objectifs clair, SLS a été une excuse pour Obama de repousser à plus tard, on fait d'abord une grosse fusée après on verra, reste à savoir le business modèle que E. Musk a en tête. Atteindre n'importe quel point du globe en 30 minutes, ca peut intéresser du monde, militaire, super VIP, cargaison urgente, etc... en clair, il veut varier au max l'utilisation de la BFR, on peut imaginer un séjour de 24h dans un hôtel type bigelow en orbite. Avec la station qu'ils veulent faire autour de la Lune ça devrait donner du boulot pour le SLS. Plus sûrement quelques missions scientifique. Mais oui après ça reste aussi a mon avis un cache miséré de l'absence totale de vision a long terme pour la NASA de la part des politiques. Pour les options du BFR on reste dans l'imaginaire. Pour moi le fait qu'il propose avant tout d'aller sur mars avec montre l'absence complet de Business modèle autour de la fusée. Les voyages en30 minute me paraissent la aussi fantaisistes (rien qu'au niveau réglementation ils vont devoir s'accrocher). Et j'attends de voir les prix réels de la fusée. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 11 août 2018 Share Posté(e) le 11 août 2018 (modifié) Ce qui limite l'exploration spatiale c'est la masse des charges utiles qui peuvent êtres employé. Avoir un lanceur surdimensionné, c'est ce qui a donné aux soviétiques leur avance dans les 1er temps de la conquête spatiale. La BFR est dans la même logique. On pourrait faire mieux - notamment en terme de consommation énergétique - mais ce serait plus complexe alors que juste lancer une grosse fusée est un raccourcis très valable : la masse, la variété des charges utiles et les options exploses : il est plus facile, rapide et sure d'assembler et faire du contrôle qualité d'objets complexes sur Terre et les envoyer d'un bloc plutôt que de faire ça en orbite. Il sera possible de placer les infrastructures spatiales capable de pérenniser la présence des humains dans l'espace. Le seul inconvénient est qu'on risque pas d'en avoir besoin souvent une fois passé la phase initiale des grandes missions d'explorations, mais ce sera un outil précieux pour avoir un pied solide dans l’espace. Modifié le 11 août 2018 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 11 août 2018 Share Posté(e) le 11 août 2018 (modifié) Il y a 2 heures, seb24 a dit : Avec la station qu'ils veulent faire autour de la Lune ça devrait donner du boulot pour le SLS. Plus sûrement quelques missions scientifique. Mais oui après ça reste aussi a mon avis un cache miséré de l'absence totale de vision a long terme pour la NASA de la part des politiques. Pour les options du BFR on reste dans l'imaginaire. Pour moi le fait qu'il propose avant tout d'aller sur mars avec montre l'absence complet de Business modèle autour de la fusée. Les voyages en30 minute me paraissent la aussi fantaisistes (rien qu'au niveau réglementation ils vont devoir s'accrocher). Et j'attends de voir les prix réels de la fusée. Son business model c'est d'envoyer une fusée vers Mars et s'y poser, et d'y emmener tout ceux qui auront les moyens de payer. Il a Mars dans son collimateur, il ne s'en cache pas. Modifié le 11 août 2018 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 12 août 2018 Share Posté(e) le 12 août 2018 Il y a 19 heures, Shorr kan a dit : Son business model c'est d'envoyer une fusée vers Mars et s'y poser, et d'y emmener tout ceux qui auront les moyens de payer. Il a Mars dans son collimateur, il ne s'en cache pas. C'est pas un business model c'est plus un rêve ou une lubie. Il perdra énormément d'argent si il se lance dans ce genre de projet. Je doute que quelqu'un avec du fric souhaite perdre son argent et son confort pour aller sur une planète ou il aura de grande chance de mourir. Car mars ce n'est pas simplement une question logistique, il y a tout un tas de chose a prendre en compte une fois sur place et encore beaucoup de chose qu'on ne connaît pas, ou pas suffisamment. Par exemple une implantation sur place va demander l'acheminement de réacteur nucléaire. Ce genre de matos ne court pas les rue et coûte extrêmement cher. Il y a 20 heures, Shorr kan a dit : Ce qui limite l'exploration spatiale c'est la masse des charges utiles qui peuvent êtres employé. Avoir un lanceur surdimensionné, c'est ce qui a donné aux soviétiques leur avance dans les 1er temps de la conquête spatiale. La BFR est dans la même logique. On pourrait faire mieux - notamment en terme de consommation énergétique - mais ce serait plus complexe alors que juste lancer une grosse fusée est un raccourcis très valable : la masse, la variété des charges utiles et les options exploses : il est plus facile, rapide et sure d'assembler et faire du contrôle qualité d'objets complexes sur Terre et les envoyer d'un bloc plutôt que de faire ça en orbite. Il sera possible de placer les infrastructures spatiales capable de pérenniser la présence des humains dans l'espace. Le seul inconvénient est qu'on risque pas d'en avoir besoin souvent une fois passé la phase initiale des grandes missions d'explorations, mais ce sera un outil précieux pour avoir un pied solide dans l’espace. C'est pratique pour envoyer des sondes et du matos scientifique et l'USAF trouvera peut être quelques idées ponctuelles. Mais il n'y a pas de gros besoins. Ça ne sert a rien d'avoir quelque chose de surdimensionne, ça peut même être contre-productif. Ici il n'y pas vraiment de plans a court ou moyen terme pour envoyer ce genre de charge utile. Et l'absence de projet long terme a la NASA n'aide pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 12 août 2018 Share Posté(e) le 12 août 2018 (modifié) il y a une heure, seb24 a dit : C'est pas un business model c'est plus un rêve ou une lubie. Il perdra énormément d'argent si il se lance dans ce genre de projet. Je doute que quelqu'un avec du fric souhaite perdre son argent et son confort pour aller sur une planète ou il aura de grande chance de mourir. ... Le point focal d'Elon Musk c'est aller sur Mars - si possible en personne- mais il n'en a pas les moyens par lui même. L'astuce consiste justement à se faire payer son projet par quelqu'un d'autre, des agences spatiales ou des privés, entreprises ou "colons". Et pour ça il se propose de se faire affréteur de charges utiles et personnes. C'est rudimentaire comme concept, mais Mc Donald vend bien de la viande et des condiments entre deux tranches de pains, et en vie très bien. Il y a donc bien - et c'est mon point- un model économique derrière . Maintenant est-ce que c'est viable ou pas ? est-ce qu'il y a un marché pour ça ? C'est une autre affaire. C'est la cas de le dire. il y a une heure, seb24 a dit : ... Car mars ce n'est pas simplement une question logistique, il y a tout un tas de chose a prendre en compte une fois sur place et encore beaucoup de chose qu'on ne connaît pas, ou pas suffisamment. Par exemple une implantation sur place va demander l'acheminement de réacteur nucléaire. Ce genre de matos ne court pas les rue et coûte extrêmement cher. ... Et c'est toute sa ruse. En mettant en oeuvre un super-lanceur il règle la moitié du problème, mais la moitié facile !* Celle du transport. Il se décharge complètement de l'élaboration des missions sur ses éventuels clients. L'essentiel de l'idée peut se résumer à proposer un moyen de transport qui suscitera une demande. C'est un peu comme le début de la micro-informatique: il n'y avait pas grand chose à faire sur les PC au début, mais la technologie à ouvert des possibilités qui n'avait d'ailleurs pas été anticipé. C'est son pari. * Facile, il faut le dire vite. On ne sait toujours pas faire d'atterrissage en douceur d’engins très lourds sur Mars. il y a une heure, seb24 a dit : ... C'est pratique pour envoyer des sondes et du matos scientifique et l'USAF trouvera peut être quelques idées ponctuelles. Mais il n'y a pas de gros besoins. Ça ne sert a rien d'avoir quelque chose de surdimensionne, ça peut même être contre-productif. Ici il n'y pas vraiment de plans a court ou moyen terme pour envoyer ce genre de charge utile. Et l'absence de projet long terme a la NASA n'aide pas. C'est pour ça que j'ai précisé dans mon post que le concept a l'avantage de son inconvénient, c'est à dire une utilisation rare et épisodique, généralement en début de mission/programme. Modifié le 12 août 2018 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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