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Obama va faire une annonce à la nation: Oussama est mort.


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On à parlé de 400 000 préventes, c'est beaucoup pour le marché littéraire nord américain ?

400 000 c'est le tirage, pas le nombre de préventes. (Je n'ai pas trouvé de stats pour les préventes, mais c'est le n°1 des livres commandés sur Amazon depuis deux semaines.)

Apparemment c'est un tirage réservé aux meilleurs best-sellers de l'année. L'éditeur a décidé d'augmenter la première édition en la portant à 575 000 exmplaires, sachant qu'il est en plus disponible en Kindle (eBook), audio, et qu'il y aura probablement une édition paperback (une sorte d'édition poche US) d'ici peu.

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Je viens juste de terminer le livre de Bissonnette. C'était une lecture qui en valait la peine car elle jette une lumière un peu différente sur les phases de l'opération dans lesquelles l'auteur a été directement implique, a savoir l'entrainement et l'assaut de la résidence de OBL. On n'y apprendra rien de neuf sur la façon dont la CIA a retrouve la trace de Bin Laden. Voici quelques points intéressants. Peut être qu’il ne faut pas lire la suite si vous projetez d’acheter le livre.

Après avoir lu le livre de Bissonnette (No Easy Day: The Firsthand Account of the Mission That Killed Osama Bin Laden) et celui de Bergen (Manhunt: The Ten-Year Search for Bin Laden--from 9/11 to Abbottabad), je trouve que le documentaire "targeting bin laden" produit par History channel relate très bien ce qui s'est passe de la traque par la CIA a l'exécution par les seals. Je suppose que tout le monde a vu ce documentaire de plus d'une heure dans lequel il y a des extraits d'interview de barack obama, et des acteurs qui ont joue différents intervenants comme leon panetta ou mac raven. Dans les premières minutes du document on voit obama qui dit ‘this is a big gamble’.

L’opération n’était pas aussi facile qu’on a pu avoir l’impression. D’après Bissonnette, quand l’hélico est tombe, ils ont vraiment cru que leur dernière heure était arrivée. Entrer dans la maison n’était pas facile, ils ont du utiliser des explosifs 4 ou 5 fois. La première porte qu’ils ont fait exploser menait à… un mur en brique. Pour aller du premier au second étage, il y avait une solide porte en fer qu’il a fallu faire exploser. Donc élément de surprise perdu a plusieurs reprises.

Jusqu'à la fin de l’opération, certains membres des seals qui se trouvaient dans le second hélico ne savaient pas que leurs collègues avaient crache dans l’autre hélico. Quand on a demande a l’un d’eux de faire exploser (‘’blow it’’ sous entendu l’hélico), il  a cru qu’il s’agissait de faire exploser toute la résidence, car cela faisait partie des ‘contingency plans’.

L’hélico n’était pas très endommage après le crash. Le pilote aurait voulu tenter de le faire redécoller, mais ils n’ont pas voulu prendre le risque.

Le courrier de OBL (al Kuwaiti) a été abattu a l’intérieur de sa petite bicoque (une seule pièce qu’il partageait avec son épouse et 3 enfants). C’est la seule personne qui s’est vraiment battu.

Le fils de OBL qui se trouvait au second étage et jouissait d’une position favorable et avait un fusil d’assaut aurait pu tuer ou blesser quelques seals. Il s’est fait avoir quand un seal a appelle son nom. La curiosité a été plus forte, il a voulu voir qui étaient ces gens qui connaissaient son nom, mal lui en a pris. Il a reçu plusieurs balles dans la figure. Comme quoi la ruse fait partie des techniques des seals…

D’après bissonnette la CIA a fait un bon travail, car les info qui leur ont été fournies comme le nombre de personnes dans la maison, leurs noms, et les endroits ou il etait probable de les trouver dans la demeure étaient toutes correctes.

Les seals n’ont pas eu suffisamment de temps pour emporter tout ce qu’ils auraient voulu emporter, car tout le temps qu’a dure l’opération, l’hélicoptère tournoyait au dessus, et n’avait plus suffisamment de carburant. Ils auraient laisse beaucoup d’autres choses derrière.

On a l’impression que les Pakistanais ne voulaient vraiment pas se pointer. Il y avait le crash de l’hélico, l’helico qui tournoyait constamment en l’air, les tirs de al kuwaiti (les seals utilisaient des silencieux), les charges explosives a 4 -5 reprises contre les portes), les curieux qui sont sortis pour voir, ainsi que le gars qui a twitté en direct…

Contrairement a ce qui est dit dans le documentaire sus mentionné de ‘’History’’, les seals ont su des le début des entrainements qu’il s’agissait de OBL comme objectif. Ils se sont entraines et sont rentres chez eux pour attendre la décision du président. Donc possibilité de fuite non négligeable. Quelqu’un aurait pu souffler à un journaliste, ou à son épouse qu’on a retrouve la trace de OBL.

Bissonnette ne croyait pas que obama (‘’les politiciens de Washington’’) allait autoriser l’opération.  Il signale que les USA n’ont pas un bon ‘track record’ pour ce genre d’opération, et que les politiciens étaient trop traumatisés par l’expérience de l’échec en iran et ce que cela a coute a Jimmy Carter. Dans son livre, bergen dit que gates et biden (les 2 membres du cabinet les plus expérimentés en politique étrangère) étaient résolument contre l’opération par les seals. A la rigueur ils auraient voulu un bombardement par B2.

Donc il a fallu du courage à Obama pour prendre cette décision. Il pouvait déjà voir en cas d’échec biden et gates lui dire ‘on t’avait pourtant averti’.

Bissonnette dit a un certain moment que les entrainement répétés qu’ils subissaient pour cette opération étaient plus destines a convaincre les gens de Washington qu’a autre chose, puisqu’ils y allaient de toute façon sans connaitre l’intérieur de la maison. Même quand on a les déplaces a Jalalabad, ils ne croyaient toujours pas que le président allait avoir le courage d’autoriser. Dans ce sens peut être cela peut servir a Obama pour les élections.

On notera que dans son discours d’acceptation à la convention obama s’est moque de romney pour avoir désigné la russie comme l’ennemi des USA, comme s’il était encore bloque à l’époque de la guerre froide.

OBL n’avait vraiment pas l’intention de se battre. Malgré tout le bruit fait par les seals et le temps passe avant d’atteindre sa chambre, il n’avait pas d’arme quand on l’a abattu. Les seals ont trouve dans sa chambre une arme de poing et un fusil d’assaut qui n’avaient pas de cartouches engages dans le canon. Il a été abattu d’une balle dans l’œil tiré alors qu’il regardait par la porte. Achevé ensuite de plusieurs balles dans la poitrine alors qu’il convulsait par terre. Dans l’helico, un seal s’est assis sur le cadavre de OBL par manque d’espace. Pratique courante il semble, ils le font même sur le cadavre de leur collègue mort en mission.

Les seals avaient fait le voyage en Afghanistan dans le même avion que des agents de la CIA. Quand bissonnette  a demande à l’une d’elle quel degré de certitude elle avait quant à la présence de OBL dans la maison visée, elle a répondu 100%.

Le chinook qui est venu prendre les seals qui étaient dans l’hélico crashé est venu après le départ du premier hélico et la destruction par explosif de l’hélico crashe. Étrange que avec le bruit de l’explosion il y avait encore des seals sur place.

Apres avoir lu plusieurs livres et vu plusieurs documentaires, il y a un point qui ne me parait pas clair, c'est comment la CIA a retrouve la trace du courrier de OBL, al kuwaiti. Le type était très prudent et pour cause, il semble qu'il ne réutilisait pas la carte sim de son cellulaire, ne téléphonait que rarement. C'est peut être que quelqu'un a décidé de trahir OBL.

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Apres avoir lu plusieurs livres et vu plusieurs documentaires, il y a un point qui ne me parait pas clair, c'est comment la CIA a retrouve la trace du courrier de OBL, al kuwaiti. Le type était très prudent et pour cause, il semble qu'il ne réutilisait pas la carte sim de son cellulaire, ne téléphonait que rarement. C'est peut être que quelqu'un a décidé de trahir OBL.

Eh bien, de mémoire, un médecin pakistanais a été condamné à une longue peine de prison par son pays pour avoir "donné" OBL aux ricains (OBL avait une maladie chronique, j'imagine que ce médecin a eu l'occasion de le soigner). Bissonnette n'en parle pas ?

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Eh bien, de mémoire, un médecin pakistanais a été condamné à une longue peine de prison par son pays pour avoir "donné" OBL aux ricains (OBL avait une maladie chronique, j'imagine que ce médecin a eu l'occasion de le soigner). Bissonnette n'en parle pas ?

Le médecin avait été chargé par la CIA de faire une campagne de vaccination dans le quartier d'Abottabbad, dans le but de récupérer l'ADN des occupants de la maison. A ce moment, les Américains avaient déjà la maison en ligne de mire. Il me semble que d'autres Pakis avaient été arrêtés, maisceux-là on n'en entend pas parler.

Sur le Wiki anglophone qui résume pas mal d'articles de journaux :

- en 2002 et 2004, les interrogatoires de prisonniers menés dans les conditions que l'ont sait permettent d'apprendre qu'un certain Abu Ahmed al-Kuwaiti serait un des messagers de ben Laden

- en 2007, ils auraient appris (on ne sait comment) le vrai nom du al-Kuwaiti

- en 2009/2010, ils écoutent des conversations de la famille d'al-Kuwaiti vers le Pakistan

- en 2010, l'interception des communications d'un autre suspect permet d'entendre une conversation avec al-Kuwaiti

- en août 2010, al-Kuwaiti est repéré (comment ?) à Peshawar par des agents de la CIA (probablement des Pakistanais) et suivi jusqu'à la maison d'Abbottabad.

Il manque donc encore un certain nombre de pièces du puzzle.

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J'ai regardé rapidement l'histoire du bouquin sur la page wiki, et la controverse dont il est l'objet m'interpelle, et apparemment des factions se sont vite composées (de fait ou des mots d'ordres ont-ils été passés?) sur diverses lignes de fractures qui se résument en fait à "pour ou contre le bouquin":

- l'auteur lui-même est pointé du doigt par un ancien Seal monté au créneau et surtout des officiers dans la hiérarchie des Seals, et en même temps soutenu par d'autres anciens Seals, des officiers et un avocat spécialisé dans ces questions, sur divers points: la rupture coutumière du silence exigé de cette petite communauté, la diffusion d'informations sensibles ou non ((apparemment c'est pas le cas, mais pourquoi des officiers sont-ils montés au créneau en ce sens?)....

- Obama a été pointé du doigt par des officiers pour la publicité -incluant le bouquin- autour de l'opération: le fait qu'ils parlent si haut semble quand même avant tout largement politique

- un autre ancien Seal semble mettre en question l'auteur qui se "vengerait" d'un traitement merdique par les Seals suite à l'opération

- une des organisations qui soutient les vétérans des Seals a dit qu'elle refuserait toute donation en lien avec le livre et l'argent qu'il génère directement ou indirectement :O.

Selon vous, c'est une division interne dans l'armée entre républicains et démocrates? Des républicains "durs"/anti-Obama qui veulent absolument foutre de la politique dans tout (notamment parce que le camp républicain digère mal d'avoir été montré comme ne foutant rien et ne réussissant pas grand-chose dans ce registre d'actions)? Peut-il vraiment s'agir d'une "querelle professionnelle" sur le respect d'un "devoir de réserve" culturellement propre à l'unité? Porteraient-ils si loin en place publique une chose comme ça (elle-même pas très discrète :lol:) plutôt que "laver le linge sale en famille"? La rumeur d'un type aigri, maltraité par sa hiérarchie et quittant l'armée, puis écrivant un bouquin (apparemment exempt de toute critique sur l'unité) pour "se venger", peut-elle avoir un fond de vérité (après tout, on sait que les héros sont souvent mal appréciés après leur acte d'héroïsme :-[)?

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Le médecin avait été chargé par la CIA de faire une campagne de vaccination dans le quartier d'Abottabbad, dans le but de récupérer l'ADN des occupants de la maison. A ce moment, les Américains avaient déjà la maison en ligne de mire. Il me semble que d'autres Pakis avaient été arrêtés, maisceux-là on n'en entend pas parler.

Sur le Wiki anglophone qui résume pas mal d'articles de journaux :

- en 2002 et 2004, les interrogatoires de prisonniers menés dans les conditions que l'ont sait permettent d'apprendre qu'un certain Abu Ahmed al-Kuwaiti serait un des messagers de ben Laden

- en 2007, ils auraient appris (on ne sait comment) le vrai nom du al-Kuwaiti

- en 2009/2010, ils écoutent des conversations de la famille d'al-Kuwaiti vers le Pakistan

- en 2010, l'interception des communications d'un autre suspect permet d'entendre une conversation avec al-Kuwaiti

- en août 2010, al-Kuwaiti est repéré (comment ?) à Peshawar par des agents de la CIA (probablement des Pakistanais) et suivi jusqu'à la maison d'Abbottabad.

Il manque donc encore un certain nombre de pièces du puzzle.

Effectivement il semble que ce seraient les affirmations de certains prisonniers qui ont permis d'apprendre qu'il existait un messager en qui ben laden avait toute confiance et qui s'appelait al kuwaiti. Cela aurait été encore confirmé par le fait qu'en interrogeant d'autres prisonniers qui par leur position au sein d'al qaeda devaient connaitre al-kuwaiti, ceux-ci ont fermement nié son existence, comme pour le protéger. Dans le documentaire de "history channel" que j'ai déjà mentionné, le général hayden qui a dirigé la CIA de 2006 a 2009 dit "dans ce milieu, un non peut avoir plus de signification qu'un oui"

En 2009 ou 2010, les américains sont a l'écoute quand un membre d'al qaeda qui était sous surveillance téléphone à quelqu'un qui n'était alors pas connu des américains et lui demande "où étais tu passé toutes ces années?", la personne aurait répondu "je suis de nouveau avec les gens avec qui j'étais avant". Cela aurait permis aux américains de suspecter qu'il pourrait s'agir d'al-kuwaiti, et de le localiser. En le suivant, il les aurait conduit dans la maison d'abotabad. C'est la qu'on sent qu'il y a une pièce du puzzle qui manque.

Dans le document video déjà mentionne, un ancien des services de renseignement pakistanais affirme que c'est eux qui ont fourni a la CIA une liste de numéros de téléphones utilises par des messagers de bin laden, et ce serait en écoutant ces numéros que les américains ont retrouve al-kuwaiti. Je doute fort que al-kuwaiti soit imprudent a ce point, lui qui après tout a échappé a toutes les recherches pendant aussi longtemps. Personnellement je continue a penser qu'il y a eu trahison quelque part. Quand bissonnette dit qu'une analyste de la CIA lui a dit qu'elle était sure a 100% que OBL était dans la résidence d'abotabad, c'est peut être la le secret que le pentagone ne voulait pas voir divulguer.

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Selon vous, c'est une division interne dans l'armée entre républicains et démocrates? Des républicains "durs"/anti-Obama qui veulent absolument foutre de la politique dans tout (notamment parce que le camp républicain digère mal d'avoir été montré comme ne foutant rien et ne réussissant pas grand-chose dans ce registre d'actions)? Peut-il vraiment s'agir d'une "querelle professionnelle" sur le respect d'un "devoir de réserve" culturellement propre à l'unité? Porteraient-ils si loin en place publique une chose comme ça (elle-même pas très discrète :lol:) plutôt que "laver le linge sale en famille"? La rumeur d'un type aigri, maltraité par sa hiérarchie et quittant l'armée, puis écrivant un bouquin (apparemment exempt de toute critique sur l'unité) pour "se venger", peut-elle avoir un fond de vérité (après tout, on sait que les héros sont souvent mal appréciés après leur acte d'héroïsme :-[)?

Personnellement je pense qu'il s'agit d'une réaction des autres seals suite a la rupture du devoir de réserve par bissonnette, ce qui je crois est une première pour leur unité. Dans la mesure ou le livre est déjà sorti, ils ne peuvent plus laver les linges sales en famille avec bissonnette.

Bissonnette explique dans son livre qu'il a décidé de quitter parce qu'il avait déjà servi plusieurs années (8 ou 10 ans je crois), qu'il ne s'imaginait pas quitter le service action pour devenir instructeur ou s'asseoir derrière un bureau, et qu'après avoir eu la chance de participer a "l'opération du siècle", il estimait qu'il pouvait quitter l'armée. En lisant son livre on n'a pas l'impression qu'il ait eu le moindre problème avec sa hiérarchie ou ses camarades de combat.

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Oui mais bon, il faut avoir un niveau bilingue pour suivre ces vidéos (ou alors il faut avoir l'habitude de regarder les films ou les séries en VO depuis des années sans lire les sous titres : ;) )

Dommage car ça doit être super intéressant..

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  • 1 month later...
  • 4 weeks later...

Révélations de l'US Navy sur les funérailles de ben Laden

Le corps d'Oussama ben Laden n'a pas été incinéré, mais enterré en mer selon les traditions musulmanes, a annoncé jeudi l'agence Associated Press, citant des documents mis à sa disposition par le commandement des forces navales américaines.

Le chef de la nébuleuse terroriste Al-Qaïda a été abattu par balles en mai 2011 en banlieue d'Abbottabad (Pakistan), lors d'une opération effectuée par un commando américain. Le corps du terroriste numéro un a été jeté à la mer après avoir subi des expertises médico-légales. Le lieu de l'enterrement n'a jamais été révélé.

"Le corps du défunt a été lavé et enveloppé d'un drap blanc… Un officier a donné lecture d'un discours funèbre qui a, par la suite, été traduit en arabe… Une fois le discours achevé, le cadavre a été posé sur une planche… Puis, il a glissé en mer", rapporte l'agence, citant l'une des lettres ayant subi un contrôle rigoureux de la censure militaire avant d'être remises aux journalistes.

Selon les lettres, seuls quelques officiers supérieurs de l'équipage étaient au courant de cette cérémonie.

Plus d'un an s'est écoulé depuis le décès de ben Laden, mais l'histoire de sa vie et de sa mort retient toujours l'attention du public et des journalistes. L'intérêt pour ce thème a récemment été relancé par le livre dû à la plume d'un ex-commando qui avait personnellement participé à l'élimination du terroriste. L'auteur réfute de nombreuses allégations avancées par les médias. Il affirme notamment que ben Laden a été abattu dans sa chambre à coucher.

Le Pentagone a déclaré que le livre contenait des informations secrètes et a menacé d'engager des "procédures judiciaires" contre son auteur.

http://fr.rian.ru/world/20121122/196697373.html

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  • 4 weeks later...

Apres "seal team six: the raid on osama bin laden" sorti il y a quelques semaines, il y a un nouveau film sur la traque et l'exécution de bin laden qui sort aujourd'hui aux USA. Ce film s'intitule "zéro dark thirty" et suscite la polémique car il attribue la découverte de l'existence du messager de ben laden a la torture des prisonniers. Autrement, ceux qui l'ont vu disent que c'est le film qui intègre dans le détail toutes les informations disponibles a ce jour sur l'opération contre bin laden, y compris l'équipement utilise par les seals, notamment leur équipement de vision nocturne qui est différent de ce que les autres utilisent. Même les fameux hélicoptères furtifs sont reproduits. Comme dans "seal team six: the raid on osama bin laden", ce nouveau film souligne le rôle joue par une femme qui travaille pour la CIA et qui a été au centre de cette traque.

Dans son livre, l'ex navy seal bissonnette parle de cette femme qui a voyage avec eux dans le même avion en route pour l'afgha, et qui lui a dit qu'elle était sure a 100% que bin laden était dans la maison d'abbotabad. La bande annonce est disponible, et la sortie au canada et en Europe est prévue pour début janvier.

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  • 1 month later...

le soldat des forces spéciales américaines qui a tué Oussama Ben Laden raconte, dans un entretien au magazine Esquire, l'opération commando menée contre le chef d'al-Qaïda à Abbottabad (Pakistan) dans la nuit du 1er au 2 mai 2011 :

http://www.directmatin.fr/monde/2013-02-11/les-confessions-du-soldat-qui-tue-ben-laden-380905

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Le journaliste ayant mené cette interview a opéré un travail plus large à partir de cet exemple, qui commence à faire tache dans les médias: à travers ce soldat, il étend l'étude à la Seal Team Six et aux FS en général, puis aux forces armées, montrant la réalité de ce qui arrive aux soldats, y compris d'élite, pendant et après la vie militaire, loin des clichés avec lesquels certains se rassurent et la bonne conscience dans laquelle on peut se draper: un taux de divorce terriblement plus élevé que la moyenne, une reconversion professionnelle incroyablement difficile pour ne pas dire impossible, des problèmes particuliers pour les familles (surtout dans les FS qui, sans processus analogue au Witness Protection Program, peuvent faire face à diverses conséquences des missions menées; le problème se pose déjà pour le soldat en question dont le nom risque de devenir public), de terribles niveaux de stress post traumatique débouchant sur des problèmes dangereux (niveau très élevé d'alcoolisme, surconsommation d'antidépresseurs, taux de suicide très important, violences familiales, comportements borderline divers....).

Là, la particularité de l'article est de pointer ces phénomènes connus et l'habituelle quasi absence de prise en charge sérieuse par les armées, et de montrer qu'ils touchent les unités spéciales encore plus que les unités régulières, loin des idées qu'on peut se faire sur ces soldats particuliers (plus "solides", plus "matures"....): s'ils sont à la pointe des qualités et avantages dans le domaine militaire, il semble qu'ils soient aussi les premiers à souffrir des inconvénients, défauts et problèmes. Y compris dans le traitement qu'ils reçoivent à la sortie.

Passage édifiant sur le traitement que reçoit ce soldat, en termes purement matériel:

But the Shooter will discover soon enough that when he leaves after sixteen years in the Navy, his body filled with scar tissue, arthritis, tendonitis, eye damage, and blown disks, here is what he gets from his employer and a grateful nation:

Nothing. No pension, no health care, and no protection for himself or his family.

Ou encore ce commentaire d'un des camarades du soldat:

The Shooter's friend is also looking for a viable exit from the Navy. As he prepared to deploy again, he agreed to talk with me on the condition that I not identify him.

"My wife doesn't want me to stay in one more minute than I have to," he says. But he's several years away from official retirement. "I agree that civilian life is scary. And I've got a family to take care of. Most of us have nothing to offer the public. We can track down and kill the enemy really well, but that's it.

"If I get killed on this next deployment, I know my family will be taken care of." (The Navy does offer decent life-insurance policies at low rates.) "College will be paid for, they'll be fine.

"But if I come back alive and retire, I won't have a pot to piss in or a window to throw it out for the rest of my life. Sad to say, it's better if I get killed."

Sur la vie de famille et le "soutien psychologique" dans les forces:

But his wife's concerns, and her own narrative, convey a faithfulness that extends beyond marital fidelity.

She holds his priorities partially responsible: SEAL first, father second, husband third.

She has comforted him when he was "inconsolable" after a mission in which he shot the parents of a boy in a crossfire. "He was reliving it, as a dad himself, when he was telling me." Not long after, she tended to him when she found him heavily sedated with an open bottle of Ambien and his pistol nearby.

The command had mandatory psych evaluations. During one of those, the Shooter told the psychologist, "I was having suicidal thoughts and drinking too much." The doctor's response? "He told me this was normal for SEALs after combat deployment. He told me I should just drink less and not hurt anybody."

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One of the snipers who'd seen the disabled helo approached just before they went into the main building. He said, "Hey, dude, they've got an awesome mock-up of our helo in their yard." I said, "No, dude. They shot one of ours down." He said, "Okay, that makes more sense than the shit I was saying."

« Un des tireurs d’élite qui avait vu l’hélico détruit s’approcha juste avant d’entrer dans le bâtiment principal. Il dit « hé mec, ils ont une incroyable maquette de notre hélico dans leur cour ». Je dis « Non, mec. Ils ont abattu l’un des nôtres. » Il dit « Okay, c’est plus logique que les conneries que je disais. »

J'adore  :lol:
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Un film d'animation choc, produit par le Center for Investigative Reporting, retrace le parcours du Navy Seal qui a abattu le chef d'Al-Qaida lors du raid du 1er mai 2011 sur Abottabad.

Courrier international a sous-titré cette vidéo en français :

http://www.courrierinternational.com/article/2013/02/21/j-ai-tue-ben-laden-la-video-en-francais-0

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