C’est un message populaire. Benoitleg Posté(e) le 26 décembre 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 décembre 2017 Il y a 11 heures, Ciders a dit : Un peuple pacifique, ça existe ça ? Il y a 11 heures, Conan le Barbare a dit : Les Maori ?... https://goo.gl/images/kdMgUe On dit un peuple du Pacifique 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian McNewbie Posté(e) le 24 janvier 2018 Share Posté(e) le 24 janvier 2018 Satyapal Singh, ministre indien de l'éducation, propose de retirer l'évolution des programmes scolaires car d'après lui "la théorie de Darwin (on passera sur le retard du bonhomme concernant la théorie synthétique de l'évolution) n'est pas scientifique" et "Personne, notamment parmi nos ancêtres, ni à l'écrit ni à l'oral, n'a dit avoir vu un singe se transformer en homme" :https://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/le-ministre-de-l-education-indien-doute-de-la-theorie-de-l-evolution_1978793.html Saillie non commentée par le PM Modi ou le reste du gouvernement, à l'exception de Prakash Javadekar, ministre du Développement des Ressources humaines de l'Union. Il n'y a pas de fil [Inde-Criailleries] donc je le poste ici, me disant que ce genre de déclaration n'est pas anodin. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MrGland Posté(e) le 24 janvier 2018 Share Posté(e) le 24 janvier 2018 Il y a 1 heure, Brian McNewbie a dit : "Personne, notamment parmi nos ancêtres, ni à l'écrit ni à l'oral, n'a dit avoir vu un singe se transformer en homme" : Ça tombe bien puisqu'aucune théorie n'a jamais prétendu cela. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 24 janvier 2018 Share Posté(e) le 24 janvier 2018 Est-ce que la théorie de monsieur Garrison est toujours valable ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 24 janvier 2018 Share Posté(e) le 24 janvier 2018 Pardon de poser une question naïve, mais pourquoi est-ce un problème, dans le pays du Ramayana, que l'homme descende du singe ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clemor Posté(e) le 25 janvier 2018 Share Posté(e) le 25 janvier 2018 (@ Admin : Je mets l'information là mais si ce n'est pas sa place, n'hésitez pas à la déplacer ailleurs) La sortie du film blockbuster sur la légende de Padmavati sème le trouble dans certaine région d'Inde : http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/11/30/03002-20171130ARTFIG00121--padmavati-une-actrice-de-bollywood-menacee-de-mort-par-la-droite-nationaliste.php J'irai bien le voir ce film. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 février 2018 Share Posté(e) le 13 février 2018 http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/13/l-inde-pays-crucial-pour-l-avenir-de-l-economie-mondiale_5256158_3232.html (13 février 2018) L’Inde deviendra cette année la cinquième économie mondiale en dollars courants, devant la France et le Royaume-Uni. https://www.lenouveleconomiste.fr/financial-times/linde-de-m-modi-est-bien-partie-pour-depasser-la-chine-62503/ (13 février 2018) [Une étude] relève en particulier des obstacles qui n’existaient pas par le passé, comme le rejet actuel de la mondialisation qui peut peser sur les exportations ; la tendance de l’industrie à atteindre son pic plus tôt dans l’arc du développement, ce que l’on appelle la “désindustrialisation précoce” ; le challenge de l’amélioration des ressources humaines ; et l’impact négatif du changement climatique sur la productivité de l’agriculture. Le nœud de l’affaire est ici l’éducation. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 22 février 2018 Share Posté(e) le 22 février 2018 Canada: le voyage indien de Trudeau se complique http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/02/22/97001-20180222FILWWW00184-canada-le-voyage-indien-de-trudeau-se-complique.php Le 25/01/2018 à 09:42, Clemor a dit : (@ Admin : Je mets l'information là mais si ce n'est pas sa place, n'hésitez pas à la déplacer ailleurs) La sortie du film blockbuster sur la légende de Padmavati sème le trouble dans certaine région d'Inde : http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/11/30/03002-20171130ARTFIG00121--padmavati-une-actrice-de-bollywood-menacee-de-mort-par-la-droite-nationaliste.php J'irai bien le voir ce film. j'avais entendu parler, il parait qu'il est pas mal fait, avec de gros moyens. mais ca fait des problèmes dans certaines castes qui ne l'ont pas vu d'ailleurs, certains essayent de tirer profit de l'ignorance des gens 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 mars 2018 Share Posté(e) le 13 mars 2018 http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2018/03/12/les-ambiguites-de-la-visite-d-emmanuel-macron-en-inde_5269843_3216.html (12 mars 2018) Emmanuel Macron y a été accueilli [à Bénarès] par le premier ministre indien Narendra Modi, et par Yogi Adityanath, le dirigeant de l’Uttar Pradesh, l’Etat où se situe Bénarès. Ce chef d’une milice hindoue, emprisonné en 2007 pour avoir organisé des émeutes, est poursuivi pour tentative de meurtre, intimidation criminelle et incitation à la haine. http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20180311-frederic-landy-idole-indiens-modi-emergence-bjp-congres-minorite-democratie (11 mars 2018) Par ailleurs, en tant que géographe, je suis particulièrement frappé par l’absence de convergences régionales, entre les 29 Etats que compte le pays. La tendance au creusement des disparités entre les Etats riches de l’Ouest et du Sud avec les autres Etats se poursuit, contrairement à la situation de la Chine où les écarts entre les provinces littorales et les provinces intérieures se sont considérablement réduits. Plus inquiétant, je ne suis même pas sûr que ces écarts économiques soient considérés comme un problème par les gouvernants ou les entrepreneurs, étant donné qu’une bonne partie de la compétitivité de l’Inde au niveau international est fondée sur le maintien d’une certaine pauvreté. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
koojisensei Posté(e) le 15 mars 2018 Share Posté(e) le 15 mars 2018 Selon vous, pour quel raison l'Inde a accusé un retard aussi important économiquement comparé à la Chine d'aujourd'hui. L'inde avait tellement d'avantage au départ par rapport a la Chine dans les années 70 que la partie semblait être joué d'avance. L'inde avait une base pour le développement plus solide que ce que la Chine pouvais rêver. Le système ferroviere indienne était tres en avance sur celui des chinois et les infrastructures dans son ensemble était bien meilleurs, hérité du système colonial anglais. L'Inde disposait aussi d'outils de production plus moderne que la Chine. La richesse du pays était aussi supérieur avec en face, la Chine qui avait eu droit au grand bon en avant et la révolution culturel qui ont fait des dizaines de millions de morts et un pays au bord de guerre civil. Politiquement, la Chine est un pays communiste qui ne s'entendais plus avec son allié soviétique et est isolé sur la scène international. Au contraire, l'Inde était courtisé par les américains et les communistes. Geographiquement, l'Inde me semble aussi disposer de plus d'atout que la Chine. Contrairement à ce dernier où la grande majorité du territoire est pratiquement inexploitable à cause des montagnes, du desert ou de l'éloignement pour certains villess de xinjiang, l'Inde dispose d'une terre relativement plat, facilitant la construction d'infrastructure et de production. Pourtant 30 ans plus tard, le PIB Indien est 5 fois inférieur a son voisin tandis et l'écart ne fait que se creuser au court des dernières années. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 15 mars 2018 Share Posté(e) le 15 mars 2018 il y a 11 minutes, koojisensei a dit : Selon vous, pour quel raison l'Inde a accusé un retard aussi important économiquement comparé à la Chine d'aujourd'hui. Ben il y a beaucoup de différences. Les infrastructures héritées du colonialisme britannique, comme toutes les infrastructures coloniales, étaient conçus pour faciliter l'exportation des richesses à vil coût et permettre le transport de troupe rapide pour mater les rebellions ; pas pour développer l'économie locale. L'Inde britannique était simplement une périphérie d'un empire dont le centre est la Grande Bretagne, plus spécifiquement l'Angleterre. https://www.theguardian.com/world/2017/mar/08/india-britain-empire-railways-myths-gifts https://reconasia.csis.org/analysis/entries/how-britians-colonial-railways-transformed-india/ Donc l'avantage Indien était aussi un handicap. Les Indiens ont hérité d'un outil qu'ils ont du apprendre à maîtriser sur le tas (la puissance coloniale les ayant tenus à l'écart de sa gestion jusqu'à l'indépendance) et qui n'avait pas été conçu pour répondre aux besoins de l'économie indienne mais à ceux de l'économie anglaise. Les Chinois, eux, ont dû se débrouiller seuls mais c'est aussi ça qui leur a donné la force économique qu'ils ont maintenant. La dictature du PCC a pu investir des moyens immenses pour rattraper leur retard à marche forcée, malgré le coût humain élevé. il y a 53 minutes, koojisensei a dit : Pourtant 30 ans plus tard, le PIB Indien est 5 fois inférieur a son voisin tandis et l'écart ne fait que se creuser au court des dernières années. J'aime pas le PIB, c'est pas un bon indicateur. Il ne prend en compte que les transactions monétaires et donc ignore tout ce qui n'est pas directement monétaire. Si j'achète 100 000 litres de mazout pour les déverser dans le musée du Louvre, ça va être bon pour le PIB alors que c'est complètement stupide, du gaspillage et une destruction de richesses réelles. Je préfère de loin l'Indicateur de Progrès Véritable. Cet aparté passé, je pense que l'écart va se réduire maintenant. La croissance du PIB chinois est en train de ralentir. (C'est d'ailleurs parfaitement normal ; la croissance d'un pays pauvre en train de se développer sera toujours très largement supérieure à la croissance d'un pays riche déjà développé ; dit autrement si vous avez 100 € et que vous en gagnez 50, c'est une croissance de %; mais si vous en avez 10 000 000 et que vous en gagnez 50 000, ce n'est qu'une croissance de 0,5%. Un pays pauvre a donc une réserve de croissance beaucoup plus importante qu'un pays riche tout simplement parce que des investissements même modestes auront un effet nettement plus voyant.) De longues années de croissance soutenue ont permis à la Chine de développer une classe moyenne importante, qui permet à la Chine de passer du statut de société de production et d'exportation vers celui d'une société de consommation et d'importation. La demande intérieure chinoise grandit très vite, ce qui montre qu'ils sont en train de rattraper l'Occident et donc qu'ils n'ont plus beaucoup de marge de croissance. D'ailleurs, les sociétés chinoises ont commencé à délocaliser, notamment vers l'Afrique. (C'est d'ailleurs une autre raison pour laquelle la Chine cherche à gagner la capacité de contrôler les flux marchands dans l'Océan Indien et la Mer de Chine Méridionale. Ils sont devenus trop dépendants à ces flux marchands pour prendre le risque de permettre à d'autres pays, tels que l'Inde, de les couper trop facilement en cas de conflit.) L'Inde, au contraire, reste un pays très pauvre dans l'ensemble. Les écarts de richesses entre les régions de l'Inde restent très fort. http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20180311-frederic-landy-idole-indiens-modi-emergence-bjp-congres-minorite-democratie Par ailleurs, en tant que géographe, je suis particulièrement frappé par l’absence de convergences régionales, entre les 29 Etats que compte le pays. La tendance au creusement des disparités entre les Etats riches de l’Ouest et du Sud avec les autres Etats se poursuit, contrairement à la situation de la Chine où les écarts entre les provinces littorales et les provinces intérieures se sont considérablement réduits. Plus inquiétant, je ne suis même pas sûr que ces écarts économiques soient considérés comme un problème par les gouvernants ou les entrepreneurs, étant donné qu’une bonne partie de la compétitivité de l’Inde au niveau international est fondée sur le maintien d’une certaine pauvreté. Cela permet de proposer aux investisseurs potentiels un coût de production vraiment très faible, qui rend l’Inde compétitive sur les marchés internationaux. Du point de vue des décideurs, ce n’est pas forcément l’intérêt du pays, à moyen terme en tout cas, de faire baisser la pauvreté, ou de réduire les contrastes sociaux et régionaux, parce que ce serait risquer de scier la branche économique sur laquelle la prospérité indienne est assise. Pour en revenir à la comparaison des croissances chinoise et indienne: https://fr.tradingeconomics.com/china/gdp-growth-annual https://fr.tradingeconomics.com/india/gdp-growth-annual Les prévisions sont un peu au dessous de 7% pour la Chine, un peu au dessus pour l'Inde. Bien sûr, l'Inde ayant un PIB nominal autour de 3 billions tandis que la Chine a autour de 14 billions, même 5% de croissance pour la Chine représente un plus grand accroissement dans l'absolu que même 10% pour l'Inde. Donc oui, à court terme, l'écart va continuer à se creuser pendant un certain temps, mais mécaniquement ça ne va pas durer à moyen terme. Ainsi, différentes prévisions pense que le PIB indien nominal attendra voire dépassera la moitié de la taille du PIB nominal chinois vers 2050 ; et ce bien que le PIB chinois continue à croitre à belle vitesse dans ces prévisions. Donc, l'Inde n'est pas près de dépasser la Chine, mais elle va réduire l'écart dans les décennies à venir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
koojisensei Posté(e) le 15 mars 2018 Share Posté(e) le 15 mars 2018 Il faut dire aussi que la population d'actif se penchera très largement en faveur de l'Inde à partir de maintenant. Pendant que le nombre d'actif diminue à vitesse grand V en Chine, la population indienne est bien plus jeune avec un taux de fécondité bien supérieur. Le nombre d'actif a toujours été un élément primordial sur la croissance et la Chine avec sa baisse d'actif n'échappera pas à son effet néfaste sur la croissance. Je m’interroge quand même sur la pérennité de la croissance indienne avec une pollution encore plus importante qu'en Chine avec pourtant une économie qui est loin d'avoir atteint celui de son voisin. Pendant que la Chine arrive a maintenir une croissance supérieur à 10% pendant trois décennie avec un population qui a pris 50%, l'Inde a eu une croissance bien plus faible avec une population a presque doublé. Donc théoriquement, la croissance par habitant de la Chine est encore plus rapide que la croissance par habitant de l'Inde. Même concernant la croissance actuel, j'ai l'impression que la Chine freine dans un sens sa croissance dans certain domaine pour combattre la pollution comme les usines au alentour de pekin qui sont fermé en masse. Après que le PIB indienne atteingne 50% de celui de la Chine en 2050, pourquoi pas. Après tous, ça nous laisse encore au moins trente ans et l'Inde a encore beaucoup de potentiel qui ne sont pas exploité. Ne serai ce concernant sa population qui devrait dépasser la Chine très bientôt, si ce n'est pas déjà fait, l'Inde devrait monter en régime. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 15 mars 2018 Share Posté(e) le 15 mars 2018 il y a une heure, koojisensei a dit : j'ai l'impression que la Chine freine dans un sens sa croissance dans certain domaine pour combattre la pollution Et oui, comme je l'ai dit, le PIB est un très mauvais indicateur, et il vaudrait mieux se concentrer sur la progression véritable plutôt que sur un simple indicateur de transactions qui ne fait pas la différence entre création et destruction, enrichissement et appauvrissement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 15 mars 2018 Share Posté(e) le 15 mars 2018 Le problème est que c'est très difficile de mesurer la richesse véritable. D'autant plus que le prix d'un bien n'existe en réalité qu'au moment de l'échange de ce bien. Le PIB en tant que fraction échangé réellement de cette richesse est sa croissance donc un indicateur très intéressant et représentatif de la croissance de la richesse globale. Après, ce n'est qu'un indicateur et personne n'oblige personne à utiliser seulement celui-là. Pour la Chine, certain font plus confiance à la consommation électrique par exemple qu'au chiffres officiels. Le problème des indicateurs composite est que souvent ils ont une connotation politique que n'a pas le PIB. Y ajouter des valeurs sociales ou écologique n'est pas du tout neutre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 15 mars 2018 Share Posté(e) le 15 mars 2018 il y a 53 minutes, Deres a dit : ils ont une connotation politique que n'a pas le PIB. Bien sûr que si, le PIB a une connotation politique... Il est impossible de ne pas faire de politique quand on veut parler du fonctionnement des sociétés humaines ! Par ce qu'il mesure et ne mesure pas, le PIB dicte un modèle de société comme étant supérieur aux autres. Il encourage la surconsommation, le gaspillage, et décourage les services gratuits et le bénévolat. il y a une heure, Deres a dit : Y ajouter des valeurs sociales ou écologique n'est pas du tout neutre. En retirer les valeurs sociales ou écologiques serait neutre ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 16 mars 2018 Share Posté(e) le 16 mars 2018 Il y a 11 heures, Kelkin a dit : Bien sûr que si, le PIB a une connotation politique... Il est impossible de ne pas faire de politique quand on veut parler du fonctionnement des sociétés humaines ! Par ce qu'il mesure et ne mesure pas, le PIB dicte un modèle de société comme étant supérieur aux autres. Il encourage la surconsommation, le gaspillage, et décourage les services gratuits et le bénévolat. En retirer les valeurs sociales ou écologiques serait neutre ? Le PIB est un indicateur brut, pas un panier sélectionné de valeurs à mesurer. Il est donc beaucoup plus neutre que la plupart des autres indicateurs, construits sélectivement à partir d'un set de donnée. (du hand picking) D'ailleurs, les grands chantres de ces indicateurs alternatifs veulent généralement prouver que même si la croissance du PIB est mauvaise, "LEUR INDICATEUR" magique lui est en forte croissance. Ce n'est pas pour rien que cela intéressait beaucoup un escroc comme Ségolène Royal ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 16 mars 2018 Share Posté(e) le 16 mars 2018 Il y a 2 heures, Deres a dit : Le PIB est un indicateur brut, pas un panier sélectionné de valeurs à mesurer. Ah bon ? https://www.latribune.fr/economie/france/le-trafic-de-drogue-mais-pas-la-prostitution-bientot-integre-dans-le-calcul-du-pib-francais-766723.html Même son inventeur avait mis en garde que ce n'était pas un outil très utile : qu'il n'était pas assez précis, ne permettais pas de juger véritablement de la santé d'une nation, ne différenciait pas entre court et long terme, et caetera. Comme indicateur pour regarder l'évolution d'une économie donnée, ça peut marcher, mais comme moyen de comparer des économies différentes, non. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian McNewbie Posté(e) le 16 mars 2018 Share Posté(e) le 16 mars 2018 La notion de "neutralité" n'est pas très pertinente pour un indicateur. Un indicateur est un outil qu'on construit pour évaluer l'évolution de paramètres de notre choix. En fonction des choix que l'on fera, on emploiera différents indicateurs, il n'y a pas de neutre ou pas neutre là dedans. On choisira les indicateurs que l'on exploite en fonction de ce qu'on veut observer. S'il semble pertinent de tenir compte de la richesse culturelle, on prendra un indicateur qui la prend en compte. S'il semble pertinent de se limiter aux échanges de liquidités on prendra un indicateur qui se limite à ces derniers. La discussion que l'on veut avoir ici à mon avis, n'est pas "quel serait un indicateur neutre" mais "de quel genre d'indicateur avons nous besoin maintenant, pour évaluer ce qu'on souhaite évaluer". Note : tout indicateur a un effet pervers quasi-immédiat - on a tendance à modifier notre comportement pour affecter artificiellement l'indicateur, rendant ce dernier souvent biaisé à moyen terme. Si vous mesurez le temps que passent vos employés au bureau ils viendront plus tôt mais prendront leur premier café pendant 30 minutes en arrivant, etc. Il faut donc toujours être prudent et connaître en profondeur la manière dont a été construit l'indicateur pour savoir ce qu'on est vraiment en train de mesurer. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 16 mars 2018 Share Posté(e) le 16 mars 2018 Oui, le PIB est le mal incarné. Changer d'indicateur nous sauvera de l'enfer éternel. C'est toujours les mêmes débats moisis qui permettent de s'intéresser à des points annexes pour éviter généralement de faire de vrais réformes. "Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt". Quand la croissance est faible, on dénonce donc le PIB, plutôt que de réformer pour avoir une croissance plus grande. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 16 mars 2018 Share Posté(e) le 16 mars 2018 Il y a 2 heures, Deres a dit : Oui, le PIB est le mal incarné. Changer d'indicateur nous sauvera de l'enfer éternel. C'est toujours les mêmes débats moisis qui permettent de s'intéresser à des points annexes pour éviter généralement de faire de vrais réformes. "Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt". Quand la croissance est faible, on dénonce donc le PIB, plutôt que de réformer pour avoir une croissance plus grande. Et caricaturer le discours de son interlocuteur pour éviter la discussion tu le qualifies comment? C'est interdit de critiquer le PIB en disant que c'est un mauvais indicateur pour comparer deux pays? Sous prétexte de neutralité promouvoir un outil qui en réalité ne mesure pas ce que l'on prétend est en réalité éminemment politique et n'a rien de neutre. Si je te dis que pour te peser tu devrais utiliser un pése personne plutôt qu'un thermomètre tu va m'accuser de diaboliser les thermomètres? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
koojisensei Posté(e) le 17 mars 2018 Share Posté(e) le 17 mars 2018 Le PIB est pas fiable, ça je pense qu'on peut tous etre d'accord la dessus. Le problème est qu'il y a pas d'alternative qui soit plus pertinent. La consommation en électrique est juste une blague. Cela ne reflète absolument pas la production d'un pays par exemple la monté en gamme de l'industrie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 mars 2018 Share Posté(e) le 23 mars 2018 Il y a 18 heures, Papi Pépite a dit : Désolé pour le doublon mais là le début de l'article c'est extra :"Pour Williamson, le Grande-Bretagne peut être fière de son histoire militaire, en tout cas celle du XXeme siècle qui a vu les Britanniques, contre la tyrannie, dans le camp de vainqueurs des deux guerres mondiales ainsi que de la guerre Froide. Elle a protégé les plus faibles, au Kosovo ou en Sierre Leone et a exporté les valeurs de démocratie, de justice et de tolérance à travers le monde." http://forcesoperations.com/la-grande-bretagne-a-plus-que-jamais-besoin-de-son-armee-de-classe-mondiale/ Je viens de lire le texte suivant d'Amartya Sen, écrit à l'occasion des 60 ans de l'indépendance (et les 250 ans de la colonisation) de l'Inde : https://newrepublic.com/article/61784/imperial-illusions (31 décembre 2007) Dans la puissante mise en accusation par Tagore de la domination britannique de l'Inde en 1941, dans une conférence à l'occasion de ce qui s'est avéré être son dernier anniversaire (publié sous forme de brochure sous le titre Crisis in Civilization), il a maintenu cette distinction. S'il a décrit l'Inde comme ayant été "étouffée sous le poids mort de l'administration britannique" (et "une autre grande et ancienne civilisation dont les Britanniques ne peuvent nier d'avoir la responsabilité de l'histoire tragique récente, est la Chine"), il a également souligné ce que l'Inde avait gagné, par exemple, "des discussions centrées sur le drame de Shakespeare et la poésie de Byron et surtout... le libéralisme au grand cœur de la politique anglaise du XIXe siècle." La tragédie, comme Tagore le concevait, vient du fait que "ce qu'il y a de mieux dans leur propre civilisation, le maintien de la dignité de la relation humaine, n'a pas sa place dans l'administration britannique de ce pays". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 mars 2018 Share Posté(e) le 26 mars 2018 http://www.scmp.com/week-asia/politics/article/2138246/indias-assam-rohingya-refugee-crisis-making (24 mars 2018) Dans l'État d'Assam, de nombreux musulmans d'origine bengalie seraient déboutés de la nationalité indienne dans le cadre d'une nouvelle procédure d'enregistrement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 mars 2018 Share Posté(e) le 27 mars 2018 Le 14/3/2018 à 13:07, Shorr kan a dit : Stephen Hawking est mort https://www.sciencesetavenir.fr/espace/univers/mort-de-stephen-hawking-britannique-genie-de-l-astrophysique_122013 Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a estimé que le chercheur britannique avait "rendu le monde meilleur". C'est assez étrange d'aller chercher Modi comme professeur de morale. Le 4/5/2016 à 23:42, Wallaby a dit : https://newrepublic.com/article/133014/new-face-india-anti-gandhi (3 mai 2016) Article anti-Modi, qui s'étonne de l'arrivée de cet homme au pouvoir alors qu'il y a de très sérieux doutes sur son attitude face aux violences interethniques et que le fameux modèle Gujarati, tant vanté, serait en réalité beaucoup de poudre aux yeux pour pas grand chose. L'article revient aussi sur le refus de visa opposé par l'administration Bush à Modi en 2005 lorsqu'il projetait de faire un voyage aux Etats-Unis, et le positionnement des divers groupes de la diaspora indienne aux Etats-Unis. On en apprend aussi sur les méthodes d'intimidation des opposants et des ONG défavorables au régime. Sa machine de communication est très puissante, mais pas jusqu'à l'avoir immunisé contre les défaites électorales comme le prouve la défaite du BJP aux élections du Bihar en novembre 2015. Narendra Modi est membre, depuis l'âge de huit ans, du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), l'organisation paramilitaire et sectaire hindoue qui a eu pour chef l'admirateur d'Hitler M. S. Golwalkar, et parmi ses membres l'assassin de Gandhi. Lorsqu'il était secrétaire général du RSS, Modi a organisé la campagne pour la reconstruction d'un temple de Rama sur le site de la mosquée d'Ayodhya. Le 6 décembre 1992, des émeutiers hindous abattent la mosquée d'Ayodhya. La violence qui s'ensuit fait 2000 morts. En février 2002, 59 pélerins hindous de retour de l'anniversaire des 20 ans de la destruction de la mosquée d'Ayodhya sont victimes d'un incendie, probablement accidentel, du train qui les ramène, mais la droite hindoue accuse des musulmans d'avoir attaqué le train. Modi, gouverneur de la province de Gudjarat se rend sur les lieux. Des ordres sont donnés de rapatrier les corps à Ahmedabad, suivant une procédure qui expose les corps aux yeux de tous. Cela déclenche un énorme pogrome anti-musulman causant 1000 morts, 150.000 déplacés, des habitations et des boutiques brûlées, des viols et des mutilations. En 2005 l'administration américaine de George W. Bush refuse à Narendra Modi un visa pour se rendre aux États-Unis sur la base de ce qu'elle considère comme une "sévère violation de la liberté religieuse". Maya Kodnani, ministre du gouvernement Modi au Gujarat de 2007 à 2009, a été condamnée en 2012 à 28 ans de prison pour avoir dirigé une émeute en 2002 tuant 95 personnes dont 33 enfants. Elle a été libérée en 2014 pour "raison de santé". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 avril 2018 Share Posté(e) le 9 avril 2018 http://www.nybooks.com/articles/2018/04/19/narendra-modi-mighty-wind/ (19 avril 2018) Le charisme légendaire de Modi, par exemple, s'avère être moins le fruit d'une capacité visionnaire d'homme d'État que d'avantages politiques tels que des origines modestes et l'absence de charges familiales (il a abandonné une première épouse au début de sa carrière et reste sans enfant et sans attaches), combinés aux compétences d'un acteur : une maîtrise de l'assurance et de l'éloquence, un sens professionnel pour les couleurs, la lumière favorable et l'angle de la caméra, et une capacité de sentir, d'incarner et de canaliser les sentiments du public, en particulier le ressentiment. En observant un discours de Modi dans la campagne de l'Uttar Pradesh de l'année dernière, Jha écrit : Il se projette comme l'homme qui combat la bonne bataille, du côté du peuple, victime des méchants. Mais tout en étant prêt à se battre, il se positionne aussi comme un leader qui peut se jeter corps et âme dans la bataille, car il n'a pas d'intérêts acquis, rien à perdre. Il reconnaît aussi la douleur, mais il puise dans le sens de la droiture, le sens du sacrifice et fait sentir aux citoyens qu'ils participent à une grande mission nationale, distincte du prosaïque et du banal. Étendu à toute l'Inde, l'effort de recrutement [d'Amit] Shah a rapidement porté les registres du BJP à plus de 100 millions de membres, ce qui en fait le plus grand parti politique du monde. Sur les 285 nouveaux parlementaires du BJP en 2014, observe Vaishnav, un tiers avait été inculpé dans des affaires pénales en cours et un cinquième faisait face à des poursuites pour des délits passibles de prison, y compris le viol et le meurtre. Plus choquant encore, une base de données décennale des élections fédérales et d'États compilée par Vaishnav indique que les candidats ayant des affaires pénales avaient trois fois plus de chances de gagner que les autres. Cela suggère qu'ils sont plus habiles pour acheter ou intimider les électeurs ou les persuader qu'ils sont mieux placés pour "faire les choses" que leurs rivaux respectueux des lois. Une étude de 2013 citée par Vaishnav indique que la fortune déclarée par un député en exercice augmente en moyenne de 222 % au bout d'un seul mandat. Fait révélateur, ils [le BJP et le parti du Congrès] ont récemment collaboré à l'insertion d'une clause discrète dans le dernier budget annuel qui a pour effet d'exonérer les deux parties de toute violation antérieure des règles limitant les dons politiques étrangers. Après avoir promis de nettoyer le système, le gouvernement de Modi a également fait adopter des " réformes " de financement de campagne qui facilitent l'anonymat des donateurs indiens. Vaishnav cite une étude qui évalue le coût global des élections nationales de 2014 en Inde à 5 milliards de dollars, soit environ le même montant que les 6,5 milliards de dollars que les États-Unis - un pays dont le PIB est presque dix fois plus élevé que celui de l'Inde - a dépensé pour les élections présidentielles et législatives en 2016. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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