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DIYARBAKIR — Treize soldats turcs et sept rebelles kurdes ont été tués jeudi lors des affrontements les plus meurtriers pour l'armée depuis trois ans dans le sud-est de la Turquie peuplé en majorité de Kurdes, faisant craindre un raidissement d'Ankara sur la question kurde.

Les combats sont survenus au cours d'une opération de l'armée dans une zone montagneuse connue pour être un bastion des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) près de la ville de Silvan, dans la province de Diyarbakir, les soldats étant tombés dans un guet-apens, ont indiqué des sources locales de sécurité.

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a convoqué une réunion extraordinaire à Ankara après l'attaque.

Ces combats sont les plus meurtriers pour l'armée turque depuis la mort en octobre 2008 de 17 soldats dans l'attaque d'un poste militaire par les rebelles près de la frontière irakienne.

Les Etats-Unis, qui considèrent le PKK comme une organisation terroriste ont condamné l'attaque, survenue alors que la secrétaire d'Etat Hillary Clinton était en route pour Istanbul, afin de participer à la réunion du groupe de contact sur la Libye et de s'entretenir avec les dirigeants turcs.

Les accrochages entre les forces de sécurité se sont multipliés depuis les élections de juin, dans un conflit qui a fait quelque 45.000 morts depuis le début de l'insurrection du PKK, en 1984.

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Hillary Clinton érige la Turquie en modèle pour le printemps arabe.

ISTANBUL — Hillary Clinton, chef de la diplomatie américaine, a érigé samedi la Turquie en modèle pour le monde arabe en mutation, reconnaissant son rôle croissant dans la région, mais déplorant des atteintes à la liberté de la presse.

"La région, et les peuples du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord en particulier, veulent retirer les leçons de l'expérience de la Turquie. Il est vital qu'ils apprennent les leçons que la Turquie a apprises et qu'elle met en pratique tous les jours", a déclaré la secrétaire d'Etat lors d'une conférence de presse à Istanbul avec son homologue Ahmet Davutoglu.

"L'histoire de la Turquie rappelle que le développement démocratique dépend de dirigeants responsables", a-t-elle ajouté: "Il est important que ces dirigeants responsables se fassent les mentors de la nouvelle génération de dirigeants dans ces pays".

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5is6eUC9hYJM2R4Hywhk9LMr1H9fQ?docId=CNG.01403ebd8da5cbd3d212d00fae8b88fa.471

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  • 2 weeks later...

Hillary Clinton érige la Turquie en modèle pour le printemps arabe.

ISTANBUL — Hillary Clinton, chef de la diplomatie américaine, a érigé samedi la Turquie en modèle pour le monde arabe en mutation, reconnaissant son rôle croissant dans la région, mais déplorant des atteintes à la liberté de la presse.

"La région, et les peuples du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord en particulier, veulent retirer les leçons de l'expérience de la Turquie. Il est vital qu'ils apprennent les leçons que la Turquie a apprises et qu'elle met en pratique tous les jours", a déclaré la secrétaire d'Etat lors d'une conférence de presse à Istanbul avec son homologue Ahmet Davutoglu.

"L'histoire de la Turquie rappelle que le développement démocratique dépend de dirigeants responsables", a-t-elle ajouté: "Il est important que ces dirigeants responsables se fassent les mentors de la nouvelle génération de dirigeants dans ces pays".

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5is6eUC9hYJM2R4Hywhk9LMr1H9fQ?docId=CNG.01403ebd8da5cbd3d212d00fae8b88fa.471

Le passé turc n'est pas aussi reluissant chez le monde arabe,c'est pourquoi le modele est peu recommandable,même si Mme Clinton l'ordonne.
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Et?

Les Kurdes ne sont pas les Bosniaques d'une Turquie Yougoslave, bien loin de là.

par ou j'habite ,les kurdes s'entendent pas avec les Turcs (sa cohabite sans plus ) ...

et il y a pas si longtemps sa s'est fritté entre Kurde (pas des jeunes ,mais des commerçants ) et policier dans une ville suite à une affaire entre Turc et Kurde qui s'était passé hors de France ...

certes rien çà voir avec la Yougoslavie ,mais ils ne s'aiment pas ,sa s'est sûr ...

quand je fais référence à des manifs pro Kurde ,s'est montré mon exaspération de voir leurs "affaires" s'étalé chez nous ...

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concernant la démission de l'Etat major je précise que les trois commandant des forces ( terre-air-mer) devait partir a la retraite fin août donc c'etait attendu, juste une petite anticipation, concernant le chef d'etat major il lui restait encore 2 ans, mais il a demandé à partir en retraite car ils protestent contre l'emprisonement de leurs confreres.

je considère cela comme une preuve que l'armee n'a plus d'emprise sur la politique en Turquie, il fut un temps ou au lieu de démissionner ils auraient fait un coup d'état, donc c'est officiel les civils démocratiquement élu dirigent la Turquie.

quand au soit disant modèle turque faut arréter de délirer , personne en turquie ne veut etre un modèle pour les arabes, nous partageons la même religion avec les arabes et cela s'arrête là, nous avons nos particularités comme la laicité (a laquelle les turques sont tres attachés) une longue tradition étatique, des élections pluralistes et démocratiques et libre, une économie qui booom, donc je pense que les américains devraient arrêter de chercher des modèles a droite ou à gauche et laisser les gens choisir la façon dont ils veulent etre diriger.

quand à la question kurde, je pense tout le monde à conscience en turquie que la solution ne peut etre que politique, et avec la purge des élements pure et dure du kémalisme dans l'armée, la solution politique devient inéluctable,je pense que la prochaine constitution civile devrait permettre de regler une grosse partie du problème.

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Erdogan veut une nouvelle constitution (Reuters)

Le premier ministre turc Tayyip Erdogan a affiché aujourd'hui son souhait de doter le pays d'une nouvelle constitution, sans faire allusion à la démission des quatre plus hauts responsables militaires hier.

"Je crois que notre plus grand devoir est de préparer une nouvelle constitution, démocratique et libérale, sans défauts et répondant aux nécessités d'aujourd'hui", a déclaré Edogan lors d'une allocution télévision pré-enregistrée, sans que l'on sache avec exactitude la date de son enregistrement.  "La Turquie ne peut pas continuer à faire son chemin, avec une constitution conçue dans des conditions extraordinaires, à une période où la démocratie était suspendue", a-t-il ajouté.

Erdogan mène depuis longtemps campagne pour une modification de la Loi fondamentale élaborée en 1982 à la suite du coup d'Etat militaire de 1980.

La majorité des partis politiques turcs reconnaissent la nécessité de rédiger une nouvelle constitution mais certains opposants redoutent qu'Erdogan n'en profite pour renforcer son emprise sur le pays.

Il est de notoriété publique que le chef du gouvernement turc, au pouvoir depuis 2002, a l'intention de donner plus de pouvoir à la fonction présidentielle, alors que beaucoup lui prêtent l'ambition de se hisser au poste de chef de l'Etat à la fin de son troisième et dernier mandat de Premier ministre.

Lors de son discours, Erdogan a abordé son projet de rédiger une nouvelle constitution et des thèmes économiques, mais il n'a pas commenté la démission vendredi de quatre généraux pour protester contre la mise en détention de 250 officiers accusés de complot contre son gouvernement.

Le président Abdullah Gül a assuré samedi que la Turquie ne traversait pas de crise malgré la démission de ses quatre plus hauts responsables militaires, mais il reconnu qu'il s'agissait d'une situation "extraordinaire".

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quand au soit disant modèle turque faut arréter de délirer , personne en turquie ne veut etre un modèle pour les arabes, nous partageons la même religion avec les arabes et cela s'arrête là, nous avons nos particularités comme la laicité (a laquelle les turques sont tres attachés) une longue tradition étatique, des élections pluralistes et démocratiques et libre, une économie qui booom, donc je pense que les américains devraient arrêter de chercher des modèles a droite ou à gauche et laisser les gens choisir la façon dont ils veulent etre diriger.

Il me semble que nous vivons une période où la "communication" non contente d'être un facilitateur est devenu une fin. Une des raisons (ou consequence?) est qu'à être trop porté sur la forme, on en oublie le fond. Ainsi, le partage de l'émotion avec ou à propos d'autrui est le sens au lieu de la connaissance d'autrui.

Même les diplomaties en deviennent superficielle dans leur lecture officielle (je ne doute pas qu'il reste des effets discrets à la racine de tout cela).

Aussi, on prend un chiffre et l'on bâti un château (de cartes).

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Le ministre turc de l'Energie Taner Yildiz a annoncé mercredi à Ankara le retrait de la compagnie japonaise Tokyo Electric Power (Tepco) de pourparlers concernant la construction d'une centrale nucléaire dans le nord de la Turquie, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

Après avoir abandonné des tractations avec la Corée du Sud, la Turquie a signé en décembre 2010 avec le Japon un protocole d'accord sur la coopération dans le domaine du nucléaire civil, un premier pas non contraignant vers la construction d'une centrale à Sinop (nord). L'offre du Japon en Turquie reposait sur trois piliers: la construction avec ses technologies, le financement et la gestion du fonctionnement. Elle a annoncé en mars qu'elle ne renoncerait pas à ses projets de construire trois centrales nucléaires d'ici à cinq ans.

Ankara a conclu un accord en 2010 avec Moscou pour construire un réacteur à Akkuyu, dans la province de Mersin (sud).

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/08/03/97002-20110803FILWWW00386-tepco-renonce-a-une-centrale-en-turquie.php

Rétrospectivement, savoir que Tepco a faillit construire et gérer des centrales nucléaires en Turquie (en zone sismique ?) me fait froid dans le dos vu la "qualité" de leur travail au Japon !  :O

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Cela fait 10 ans qu'on nous ressort le risque d'islamisation, je descend peut etre de mon nuage mais aux dernières nouvelles la Turquie était un pays musulman, alors islamiser un pays à majorité musulmanne ???? :-).

la perception de ces évenements est foncièrement différente selon les pays, ainsi en Allemagne les journeaux estime que c'est un pas de plus vers la démocratisation, comme les anglais, en France on estime que c'est un pas vers l'islamisation :-)....

si j'ai bien compris l'analyse de cette dame il y a des risques que je me reveille un matin avec une barbe et un turban sur la tête devant mon mirroir OMFG...

bref c'est une bonne chose que les militaires restent dans leurs casernes, et que ce soit les élus qui dirigent un pays.

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J'avoue n'avoir pas lu l'article mais je pense qu'on parle de l'Islam politique. Culturellement c'est choquant pour la France où les derniers Chrétiens-démocrates sont relégués au rang de vieillerie folklorique. Cependant c'est tout à fait normal dans beaucoup de pays européens (Allemagne, Espagne ...)

Ce qui panique certains c'est le degré de sécularisation (c'est à dire la séparation du pouvoir religieux du pouvoir temporel) à l'intérieur des partis se réclamant de l'islam politique. Il y a le précédent algérien en toile de fond où les état occidentaux ont préférés soutenir une "bonne" dictature militaire à un "mauvais" gouvernement islamiste sorti des urnes.

Cependant le contexte social en Turquie est différent de l'Algérie et je ne vois pas Erdogan et l'AKP comme des intégristes avides de sang. Le jeu politique turc est beaucoup plus complexe.

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  • 2 weeks later...

L'artillerie et l'aviation turque bombardent l'Irak.

ISTANBUL (Reuters) - Des avions turcs ont bombardé soixante positions de la guérilla kurde lors d'une opération "réussie" dans le nord de l'Irak, a annoncé jeudi le chef d'Etat-major turc dans un communiqué.

L'artillerie turque a touché 168 cibles dans la région avant le lancement des frappes aériennes.

Ces opérations ont été réalisées après une embuscade attribuée mercredi au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) contre un convoi militaire dans le sud-est de la Turquie, attaque qui a causé la mort de douze militaires.

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J'avoue n'avoir pas lu l'article mais je pense qu'on parle de l'Islam politique. Culturellement c'est choquant pour la France où les derniers Chrétiens-démocrates sont relégués au rang de vieillerie folklorique. Cependant c'est tout à fait normal dans beaucoup de pays européens (Allemagne, Espagne ...)

Ce qui panique certains c'est le degré de sécularisation (c'est à dire la séparation du pouvoir religieux du pouvoir temporel) à l'intérieur des partis se réclamant de l'islam politique. Il y a le précédent algérien en toile de fond où les état occidentaux ont préférés soutenir une "bonne" dictature militaire à un "mauvais" gouvernement islamiste sorti des urnes.

Cependant le contexte social en Turquie est différent de l'Algérie et je ne vois pas Erdogan et l'AKP comme des intégristes avides de sang. Le jeu politique turc est beaucoup plus complexe.

Tu remarqueras une chose, les partis chrétiens démocrates en france et en europe (généralement de centre-droit)

N'ont en réalité aucun réel lien "religieux" avec les instances nationales chrétiennes, et font encore moins de prosélytisme religieux dans les discours politiques ...

Ils se contentent (rarement) de rappeler dans des résumés d'inspiration, de quel influence sociétal ils sont c'est tout

Et il y a même fort a parier que nombre d'entre eux, ne soient même pas pratiquant ...

Tu remarqueras, que des gens comme bayrou (je lui fais pas de pub c'est juste un exemple, pas ma tasse de thé ainsi que les lignes de ces types de partis) se revendique chrétien démocrate : t'as déja vu bayrou parler une fois de dieu ect dans un discours politique ?

C'est juste pour illustrer les réalités autour de ce qu'on appelle en france les chrétiens démocrates, et y a des chances ce soit a peu près pareil partout en europe ou ce nom est utilisé pour des partis de centre droit

Ce n'est qu'un rappel de valeur a la base d'ou ils viennent dans la société, dans leur nom rien de +

Et vieillerie de la politique : je suis pas sur ... Les divers centre de type CD aux dernières élections en france réunis ont du faire autour de 25% je crois (dont bayrou 18%)

On est en réalité très très loin de l'islamisme politique présent dans les pays arabo-musulmans, ou la le liens religieux lui est clair et net et ou la politique a un but religieux sociétal

C'est quand même pas la même chose ! A l'inverse aux USA, ce type de dénomination n'existent pas, pourtant tout ce qui est a droite aux USA : prononcera le mot "god" au moins 30 a 40x par discours médiatique ...

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Les kurdes coincés entre le marteau turc et l'enclume iranienne.

Pour la troisième nuit consécutive, dix avions de guerre turcs ont décollé d'une base du sud-est du pays pour bombarder des maquisards du PKK installés dans le Kurdistan irakien, rapporte un journaliste de l'agence Reuters.

Les raids de l'aviation turque, les premiers depuis des mois contre les rebelles retranchés dans les montagnes du nord de l'Irak, marquent une nette escalade dans le conflit opposant depuis 27 ans le pouvoir central turc aux maquisards du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit).

En même temps, le conflit entre la rébellion kurde et Téhéran déborde en Irak, où l'augmentation du nombre de réfugiés inquiète les autorités locales. L'Iran reproche aux autorités irakiennes leur incapacité à maîtriser cette partie de leur frontière commune. L'intensification des bombardements iraniens est perçue par certains comme un avertissement. Selon un diplomate européen à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, ces tirs d'artillerie lourde reflètent une tentative d'intimidation des autorités iraniennes. «Le problème entre Téhéran et la rébellion kurde ne date pas d'hier. Les Kurdes restent les principaux alliés des États-Unis en Irak, et ont déclaré à plusieurs reprises être en faveur d'une extension de la présence des troupes américaines. Un scénario qui dérange les Iraniens, dont l'influence prospère dans la partie arabe de l'Irak», analyse-t-il.

Depuis plusieurs semaines, les militaires iraniens n'hésitent pas à franchir la frontière irakienne pour traquer des militants kurdes. Une offensive passée inaperçue mais qui a déjà fait plusieurs morts. Des affrontements armés opposent les Gardiens de la Révolution islamique [armée parallèle du régime islamique] au groupe kurde du PJAK (Parti pour une vie libre au Kurdistan). D'importants bombardements ont également lieu. La région est le théâtre d'une guerre non déclarée.

Guerre secrète au Kurdistan : http://www.courrierinternational.com/article/2011/08/12/une-guerre-secrete-au-kurdistan

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On se dirige sans conteste vers une montée des tensions dans la région. Ce dernier mois une trentaine de membres des forces de l’ordre turc ont péri. Déjà le 16, le PM avait déclaré que « leur patience avait atteint la limite et qu’une réponse appropriée sera donné après le mois de Ramadan » Le lendemain une embuscade sur un convoi faisait neuf victimes supplémentaires. Actuellement la crédibilité d’Erdogan est fortement ébranlée et on peut d’ores et déjà supposer que l’ouverture démocratique prônée par le gouvernement ces dernières années sera enterrée. C’est très frappant, jusqu’à il y a quelques jours, il était de bon ton d’affirmer qu’une réponse militaire ne suffit pas et qu’il faut aussi une solution politique au conflit. Actuellement, le discours s’est inversé, et tout le monde s’accorde pour dire qu’une démarche politique est insuffisante et qu’il faut aussi une action militaire.

Ceci dit plusieurs questions se posent. En politique intérieur, le PM aura besoin de l’armée s’il choisi la force pour lutter contre le Pkk. Et cela alors même que l’offensive judiciaire contre les militaires continue avec de nouvelles accusations et arrestations (Un quart des généraux et amiraux sont actuellement sous les verrous ou mises en examen) Il faut souligner que ces dernières années, un effort visant à évincer l’armée du conflit a été mené. Décision a été pris de créer un corps de gardes-frontière dépendant du Ministère de l’Intérieur, celui de renforcer et de doter les forces spéciales de la police d’armes et moyens lourds équivalent à ceux des militaires, renforcement du rôle et pouvoir des préfets…

En politique externe, le rôle de l’Iran sera primordial. Les deux pays connaissent des points de divergences et de convergences. Les deux sont d’accord pour éliminer le Pkk/Pjak du Nord de l’Irak. Selon certaines rumeurs, les avions turcs auraient utilisés l’espace aérienne iranienne pour frapper les camps de terroristes en Irak. A l’inverse, les Turcs auraient remis des informations recueillies via la surveillance aérienne (et peut être même obtenu auprès des Américains) aux Iraniens pour faciliter leur offensive actuelle.

Mais les deux pays sont aussi fortement en désaccord au sujet de la Syrie. L’Iran soutient le gouvernement syrien actuel (Son seul allié dans la région) alors que la Turquie a appelé au départ de Bachar al Saddat.

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ISTANBUL (Reuters) - L'armée turque a annoncé lundi avoir tué entre 145 et 160 séparatistes kurdes lors de bombardements aériens et d'artillerie menées à partir de la mi-août dans le nord de l'Irak.

L'offensive militaire contre des bases présumées du Parti des travailleurs du Kurdistan, sans précédent depuis plus d'un an, a fait suite à des attaques du PKK qui ont fait plus de 40 morts dans les rangs des forces de sécurité turques au cours du mois de juillet.

Le bilan n'a pu être confirmé. Le PKK dit de son côté avoir perdu trois combattants dans les raids.

Dans un communiqué, l'état-major de l'armée turque dit également avoir blessé plus de 100 séparatistes lors de ces opérations qui ont attisé les tensions entre la Turquie et les autorités du Kurdistan irakien, semi-autonome.

Vendredi, les députés kurdes d'Irak ont exigé des excuses de la part d'Ankara, dénonçant notamment la mort de sept civils dans un raid aérien mené la semaine dernière et réclamant la fermeture des bases militaires turques établies sur le sol irakien.

Selon l'Irak, l'armée turque compte toujours 1.300 militaires sur le territoire irakien, répartis dans des petits postes d'observation créés dans les années 1990 avec l'accord de l'ancien régime.

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  • 2 weeks later...

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan se rendra la semaine prochaine en Egypte, Tunisie et Libye, trois pays du printemps arabe, afin d’évoquer la relance de la coopération après les mouvements de révolte qui les ont bouleversés, a annoncé son service de presse.

La première étape de ce périple sera l’Egypte où M. Erdogan est attendu le lundi 12 septembre pour un séjour de deux jours, précise un communiqué. Accompagné de plusieurs ministres, de haut responsables et des chefs d’entreprises, M. Erdogan s’entretiendra au Caire avec le maréchal Hussein Tantaoui, le chef d’Etat de facto de l’Egypte.

Une série d’accords de coopération dans les domaines de l’économie, culture, enseignement et de l’encouragement des investissements réciproques notamment seront signés.

Le chef du gouvernement turc doit en outre prononcer un discours lors d’une réunion ministérielle de la Ligue arabe dans la capitale égyptienne et rencontrer le secrétaire général de cette organisation, Nabil al-Arabi, souligne le document.

M. Erdogan et sa délégation seront le 14 septembre en Tunisie pour rencontrer les dirigeants de ce pays dont le Premier ministre Béji Caïd Essebsi.

Le Premier ministre turc se rendra le 15 septembre en Libye, dernière étape de son voyage, pour évoquer la contribution que peu apporter la Turquie à la reconstruction de ce pays, indique le texte. Il y rencontrera Moustapha Abdeljalil, le président du Conseil national de transition (CNT), les autorités de transition libyennes, qui siège à Benghazi (est).

Mardi, M. Erdogan a annoncé qu’il pourrait se rendre à Gaza, en marge de son déplacement en Egypte, mais qu’une décision finale n’avait pas encore été prise.

Un article du Monde sur la diplomatie turque : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/08/pour-la-turquie-aller-au-clash-avec-israel-est-la-solution-la-plus-simple_1568958_3218.html

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