Patrick Posté(e) le 13 août Share Posté(e) le 13 août Il y a 11 heures, OysterCultist a dit : https://www.theguardian.com/world/2025/aug/10/the-lethal-legacy-of-aukus-nuclear-submarines-will-remain-for-millennia-and-theres-no-plan-to-deal-with-it Sur la problématique des déchets nucléaires des sous-marins. Les Australiens étant généralement anti-nucléaire (lobby du charbon, absence de culture scientifique...), se retrouver a devoir stocker des réacteurs nucléaires représente une difficulté politique toute particulière. Et des pebble bed tournant au HEU c'est une autre paire de manche que des barres de combusible en zirconium remplies de pastilles de LEU... Je vais vraiment finir par croire qu'un peu partout ce sont de grands enfants qui sont aux affaires. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 13 août Share Posté(e) le 13 août 47 minutes ago, Patrick said: Et des pebble bed tournant au HEU c'est une autre paire de manche que des barres de combusible en zirconium remplies de pastilles de LEU... Je vais vraiment finir par croire qu'un peu partout ce sont de grands enfants qui sont aux affaires. Juste des gens ignorants, malgré leur position de pouvoir, sur certains sujets, et qui n'écoutent pas les experts quand leurs avis vont pas dans le sens de la décision qu'ils ont très, très envie de prendre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 13 août Share Posté(e) le 13 août Il y a 2 heures, Rivelo a dit : Juste des gens ignorants, malgré leur position de pouvoir, sur certains sujets, et qui n'écoutent pas les experts quand leurs avis vont pas dans le sens de la décision qu'ils ont très, très envie de prendre. Possible que l'abscence de certaines filières viennent avec l’absence de certains experts. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 31 août Share Posté(e) le 31 août (modifié) https://www.theguardian.com/australia-news/2025/aug/31/south-australia-bans-soy-sauce-fish-packets-in-world-first-to-cut-single-use-plastics L'Australie Méridionale (chef-lieu Adélaïde) bannit les flacons de sauce soja jetables de moins de 30 ml vendus avec les sushis. Le dispositif connu sous le nom de shoyu-tai (ou « daurade à sauce soja » en japonais) a été inventé en 1954 par Teruo Watanabe, fondateur de la société Asahi Sogyo [ https://www.asahi-so.co.jp/ ], basée à Osaka. Modifié le 31 août par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 5 septembre Share Posté(e) le 5 septembre https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Curtin John Joseph Curtin, né le 8 janvier 1885 et mort le 5 juillet 1945, est un homme d'État australien qui est le quatorzième Premier ministre d'Australie. Il est à la tête du pays quand celui-ci est sous la menace directe de l'armée japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Il est considéré par beaucoup comme l'un des plus grands Premiers ministres australiens[1]. https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/debate/aukus-stress-test-alliance-pressures-australia-s-strategic-choices#debatResponse_40162 (7 juillet 2025) L'article de Curtin [paru le 27 décembre 1941 dans le Melbourne Herald] demandait que l'Australie - et non le Royaume-Uni - soit le principal partenaire des États-Unis dans la guerre contre le Japon. Comme il l'écrivait, l'Australie refusait d'accepter « le statut subalterne » de la guerre du Pacifique et insistait pour que la formulation de la stratégie pour la guerre du Pacifique soit « avant tout une stratégie dans laquelle les États-Unis et l'Australie doivent avoir pleinement leur mot à dire », une revendication qui excluait notamment le Royaume-Uni. Il s'agissait d'une demande extrêmement ambitieuse, même si l'Australie est devenue plus importante pour les États-Unis à mesure que le Japon a conquis les possessions britanniques et néerlandaises en Asie. L'Australie est alors restée un allié américain utile dans le Pacifique Sud, tandis que le Royaume-Uni n'avait plus aucun rôle sérieux à jouer dans la guerre du Pacifique, si ce n'est celui de résister à tout détournement des forces de la guerre contre l'Allemagne. Faisant référence à Curtin, Albanese a déclaré dans son discours de samedi que les Australiens ont "la confiance et la détermination de penser et d'agir par eux-mêmes. De suivre notre propre voie et de façonner notre propre avenir". Dans cette déclaration, Albanese a également à l'esprit un contexte, lui aussi inexprimé. Il s'agit non seulement de l'imposition par les États-Unis de droits de douane sur les importations australiennes, en violation de l'accord bilatéral de libre-échange, mais aussi de ce qui a été interprété comme une demande américaine d'augmentation des dépenses de défense de la part de ses alliés militaires. De manière plus générale, cette administration laisse entendre que les amis de l'Amérique ne devraient pas être également des amis de la Chine et qu'ils devraient réduire leur engagement économique avec la Chine. Le gouvernement Albanese a montré peu d'intérêt pour ces propositions. Pas plus que le gouvernement Morrison qui l'a précédé. M. Albanese a également fait référence aux politiques de planification d'après-guerre des gouvernements Curtin et Chifley, axées, comme l'a proclamé le ministre des affaires étrangères Herbert V. Evatt, sur les droits des petites et moyennes puissances dans le cadre d'un ordre fondé sur des règles. Dans un monde où la concurrence entre les deux grandes puissances s'intensifie, le travail d'Evatt mérite d'être rappelé. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. OysterCultist Posté(e) le 9 septembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 septembre On 9/6/2025 at 3:29 AM, Wallaby said: https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/debate/aukus-stress-test-alliance-pressures-australia-s-strategic-choices#debatResponse_40162 (7 juillet 2025) Faisant référence à Curtin, Albanese a déclaré dans son discours de samedi que les Australiens ont "la confiance et la détermination de penser et d'agir par eux-mêmes. De suivre notre propre voie et de façonner notre propre avenir". Dans cette déclaration, Albanese a également à l'esprit un contexte, lui aussi inexprimé. Il s'agit non seulement de l'imposition par les États-Unis de droits de douane sur les importations australiennes, en violation de l'accord bilatéral de libre-échange, mais aussi de ce qui a été interprété comme une demande américaine d'augmentation des dépenses de défense de la part de ses alliés militaires. De manière plus générale, cette administration laisse entendre que les amis de l'Amérique ne devraient pas être également des amis de la Chine et qu'ils devraient réduire leur engagement économique avec la Chine. Le gouvernement Albanese a montré peu d'intérêt pour ces propositions. Pas plus que le gouvernement Morrison qui l'a précédé. Je trouve toujours un peu étrange et malsain ces parallèles entre le Japon de la seconde guerre mondiale et la Chine d'aujourd'hui. Même si l'analogie peut être tentante, la Chine de Xi Jiping n'a pas bombardé Pearl Harbor ou Darwin, massacré des milliers de Philippins ou envahi la Birmanie. La Chine est, de très loin, le principal partenaire économique de l'Australie. Je ne vois pas l'intérêt pour Albanese et pour l'Australie de tourner completement le dos aux Chinois pour faire plaisir aux américains. Une autre raison qui fait qu'AUKUS est une gigantesque erreur. 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 9 septembre Share Posté(e) le 9 septembre Il y a 1 heure, OysterCultist a dit : La Chine est, de très loin, le principal partenaire économique de l'Australie. Je ne vois pas l'intérêt pour Albanese et pour l'Australie de tourner completement le dos aux Chinois pour faire plaisir aux américains. Une autre raison qui fait qu'AUKUS est une gigantesque erreur. Plus que la Chine c'est l'Indonésie le grand point d'interrogation des Australiens Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) le 16 septembre Share Posté(e) le 16 septembre https://apnews.com/article/australia-papua-new-guinea-defense-china-0595a5907b013b9261ea7e85557daa5d https://www.abc.net.au/news/2025-09-14/australia-and-png-defence-treaty-to-integrate-military-forces/105770088 Accord de défense majeur entre l'Australie et la Papouasie Nouvelle-Guinée Alors que la Papouasie Nouvelle-Guinée va fêter les 50 ans de son indépendance de l'Australie, les deux pays les plus peuplés du Pacifique Sud vont signer un important accord de défense. - Défense mutuelle - Intégration des forces armées (pas une simple inter-opérabilité) - Les citoyens papouans pourront s'engager dans l'armée Australienne (autrefois réservé aux membres des Five Eyes) - L'inverse sera aussi possible (bien que probablement moins fréquent) - L'Australie va investir AUS$ 500 millions dans la base navale de Lombrum, située sur une ile au Nord-Est de la Nouvelle-Guinée - Le ministre de la défense papouan Billy Joseph indique que des "influences extérieures" ont essayé d'empêcher la signature de l'accord - Mr Joseph n'a pas clarifié si il s'agissait de la Chine ou des USA (ou les deux) - L'Australie poursuit aussi des accords similaires avec les Fijis et les Tongas 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
OysterCultist Posté(e) le 17 septembre Share Posté(e) le 17 septembre https://www.investing.com/news/world-news/australia-papua-new-guinea-sign-communique-after-mutual-defence-treaty-stalls-4241391 Coup dur pour l'Australie, la signature du traité mentionné ci-dessus a été repoussée a une date indéterminée. Une réunion du cabinet des ministres de Papouasie-Nouvelle-Guinée dimanche n'a pas réuni suffisamment de membres pour atteindre le quorum requis pour approuver le traité. Des doutes sont émis sur la capacité du premier ministre Papouan James Marape à convaincre son cabinet. Un revers similaire avait été subi par Albanese la semaine dernière lors d'une visite à Vanuatu, sur fond d'influence Chinoise. https://www.theguardian.com/australia-news/2025/sep/09/albanese-went-to-vanuatu-to-sign-a-500m-agreement-but-leaves-empty-handed-thanks-to-concerns-about-china 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 17 septembre Share Posté(e) le 17 septembre (modifié) Le bilan de 50 ans d'indépendance de la Papouasie-Nouvelle Guinée : Le 08/07/2025 à 10:30, Wallaby a dit : https://www.theguardian.com/world/2025/jul/07/png-independence-1975-50-years-anniversary-papua-new-guinea Alors que la Papouasie-Nouvelle-Guinée s'apprête à célébrer les 50 ans de son indépendance vis-à-vis de l'Australie, Taylor et d'autres personnalités réfléchissent à une nation qui n'a pas su tenir ses promesses. Le Guardian a interrogé des dizaines de personnes de toute la Papouasie-Nouvelle-Guinée - dont un ancien Premier ministre, un ancien commandant militaire et un architecte constitutionnel - et du Pacifique pour cette série sur la nation à 50 ans. Elles dressent le portrait d'un pays qui lutte pour maîtriser la violence et l'anarchie, et qui est divisé sur la voie à suivre. Les conversations ont révélé que l'ordre public, le leadership et l'accès aux services essentiels sont les plus grands défis auxquels est confronté ce pays de près de 12 millions d'habitants. Peter O'Neill, qui a dirigé la Papouasie-Nouvelle-Guinée de 2011 à 2019, a déclaré que les pères fondateurs n'approuveraient pas « la manière dont le pays a été géré ». « Je sais qu'ils auraient été très déçus de voir que nous nous sommes égarés », a déclaré M. O'Neill au Guardian. La Papouasie-Nouvelle-Guinée a été administrée par l'Australie en tant que territoire unique à partir de 1945. Ce territoire comprenait l'ancien protectorat britannique de Papouasie et l'ancienne colonie allemande de Nouvelle-Guinée [conquise par l'Australie en 1914]. Le 16 septembre 1975, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a obtenu son indépendance. Cinq décennies plus tard, la Papouasie-Nouvelle-Guinée est la plus grande nation du Pacifique après l'Australie, avec une population jeune et croissante. Environ 40 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et, dans certaines régions du pays, la criminalité et la violence sont endémiques. Nombreux sont ceux qui n'ont pas accès aux services de santé de base et à l'éducation. Les taux de mortalité infantile sont dix fois plus élevés qu'en Australie. M. O'Neill estime que l'indépendance a été accordée à la Papouasie-Nouvelle-Guinée « trop tôt ». Il estime que les administrateurs coloniaux australiens n'ont pas fait assez pour développer l'éducation et les infrastructures dans le pays avant leur départ. Le chef de l'opposition, Douglas Tomuriesa, a déclaré au Guardian que la sécurité intérieure avait pris le pas sur la santé et l'éducation en tant que défi le plus urgent pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Selon lui, l'effondrement général de la loi et de l'ordre reflète des problèmes structurels profonds, notamment le manque d'opportunités pour les jeunes, « la faible application de la justice et le manque de ressources des forces de police ». L'escalade de la violence dans les régions des hauts plateaux du centre et de l'ouest en est la manifestation la plus évidente. Ces dernières années, les combats entre tribus ont dévasté des familles et ruiné les économies locales. La police de la province d'Enga, dans la région des Highlands, a déclaré au Guardian que des centaines de personnes auraient été tuées dans des conflits cette année. Profondément enracinés dans des conflits historiques portant sur des terres, les différends sont régis par des coutumes et des croyances qui remontent à plusieurs générations. Pourtant, les combats sont devenus plus meurtriers depuis qu'un afflux d'armes à feu puissantes a transformé les conflits traditionnels en affrontements mortels. Le major général à la retraite Jerry Singirok, commandant des forces de défense de Papouasie-Nouvelle-Guinée dans les années 1990, a déclaré que la violence armée avait pris le pas sur tous les autres crimes. Il a ajouté que le gouvernement ne surveillait pas l'utilisation des armes illégales et que cela « paralysait la nation ». À l'extérieur de Porgera, dans la province d'Enga, le chef de village Tomaiti Hando a déclaré que sa communauté avait été dévastée par la violence. « Nous avons perdu des pères, des frères et des fils, et maintenant je vois mes petits-fils grandir dans cette même violence », a déclaré M. Hando. Il a appelé l'Australie à aider à mettre fin aux troubles dans les Highlands. Les femmes sont largement sous-représentées au parlement, ont moins accès à la santé et à l'éducation et sont exposées à un risque élevé de violence. Deux tiers des femmes de Papouasie-Nouvelle-Guinée seront victimes de violences au cours de leur vie. Nombreux sont ceux qui affirment que le manque d'opportunités pour la population jeune en pleine expansion a contribué à l'agitation et à la violence. Ils considèrent l'accès à l'éducation comme un élément essentiel du développement. Selon M. Taylor, sans éducation, « les gens n'auront pas d'espoir ». Selon un rapport publié par la Banque mondiale en 2024, 72 % des enfants de dix ans ne savent pas lire et seuls 18 % des jeunes de 20 à 24 ans ont terminé l'enseignement secondaire ou supérieur. Un investissement accru dans l'éducation est « essentiel » pour l'avenir économique de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et pourrait faire de sa jeune population un « moteur de croissance », selon le rapport. M. Singirok a également souligné la nécessité d'élever le niveau d'éducation des jeunes générations et a déclaré que la Papouasie-Nouvelle-Guinée devait investir pour « enseigner non seulement les matières principales, mais aussi l'éthique, la religion et tous les aspects de la vie, afin d'apprendre aux enfants à vivre en harmonie avec les autres ». John Momis est l'un des pères constitutionnels du pays et l'ancien président de Bougainville. Il estime que trop de pouvoir réside dans la capitale, Port Moresby, et non dans les villages et les villes où vivent tant de gens. Âgé de 83 ans, cet homme politique respecté a passé des décennies au parlement national. En 1972, il a été élu au parlement et M. Somare lui a demandé de participer à la direction du comité de planification constitutionnelle. "La Papouasie-Nouvelle-Guinée était si diversifiée qu'elle comptait 800 langues, soit le plus grand nombre de langues au monde. Le meilleur moyen d'unifier un pays très diversifié est de le décentraliser, en donnant le pouvoir aux différentes provinces", a déclaré Momis depuis son domicile à Bougainville. L'Australie reste le principal partenaire du pays en matière d'aide. En 2024-25, Canberra a fourni une aide publique au développement (APD) estimée à 637,4 millions de dollars. Au cours de la dernière décennie, l'Australie a fourni environ 6,2 milliards de dollars d'APD à la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Modifié le 17 septembre par Wallaby 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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