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Energies renouvelables : projets et conséquences


alexandreVBCI

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Il y a 1 heure, Bruno a dit :

Une centrale solaire (photovoltaïque) de 100 hectares de surface et 87 MW de puissance crête mise en service par ENI sur le terrain d'une ancienne base aérienne dans les Hauts-de-France (faut croire qu'ils ont fait des calculs indiquant qu'il y aurait un rendement valable, bien que ça soit pas la région rêvée pour l'énergie solaire...)  

https://energynews.fr/eni-inaugure-son-parc-solaire-de-875mw-en-france/?utm_source=Energynews+Newsletter&utm_campaign=c18263dd2b-EMAIL_CAMPAIGN_2021_10_20_03_12&utm_medium=email&utm_term=0_7b998c2873-c18263dd2b-459778307    

100 hectares pour 87 mw...

Quand on vois ce que pourrait donner deux réacteur nuward de 170 MW chacun sur l'équivalent d'un terrain de foot ...

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Le 22/10/2021 à 00:03, Snapcoke a dit :

100 hectares pour 87 mw...

Quand on vois ce que pourrait donner deux réacteur nuward de 170 MW chacun sur l'équivalent d'un terrain de foot ...

Oui, je sais, le gros inconvénient des énergies "renouvelables" par rapport aux énergies fossiles (et encore plus avec le nucléaire, qui n'est ni une énergie fossile, ni une énergie renouvelable) c'est leur faible rendement surfacique (production finale par hectare) en comparaison.

Après, l'avantage du solaire c'est sa facilité d'installation sur les toitures des particuliers, sans gêne pour le voisinage. Et là, du coup si on tient compte des millions de bâtiments (industriels + logements) dont la toiture pourrait être recouverte au moins à moitié de panneaux solaires ça fait une surface disponible potentielle faramineuse. Certains ont calculé que si toutes les maisons de particuliers avaient 3 ou 4 KW de panneaux PV, ça couvrirait sur l'année plus de la moitié de la conso électrique du pays...

Se pose ensuite le problème de la provenance des panneaux solaires, dans quelles conditions leurs matériaux sont extraits et comment ils sont fabriqués. Avec un bilan écologique global qui ne sera pas le même s'ils sont européens ou chinois... D'où les tentatives depuis quelques années de développer une filière de production de panneaux PV en Europe (notamment dans le sud-ouest de la France), à la fois par souci de non dépendance extérieure, et pour avoir un cycle global qui soit positif. Ceci dit, le calcul de l'énergie nécessaire à l'extraction de l'Uranium, puis à son enrichissement et son transport, puis à celle des autres matérieux necessaires pour une centrale Nuke (béton, métal. eau..) a t-il été fait de manière rigoureuse/non biaisée ?? Si oui, qu'en ressort-il ?? 

Relancer la filière nucléraire française me semble impératif malgré l'opposition systématique et braillarde d'une minorité de pseudo "écologistes" bourrés de grossiers parti-pris ; mais à mon sens les deux ne sont pas antinomiques et il faurait arrêter de raisonner en mode binaire : on veut opposer les énergies renouvelables et classiques, alors que le plus avisé serait de faire un "panachage vertueux" des 2 (en visant à la fois l'autonomie industrielle maximale, l'importation minimale de composants ou matériaux, et le meilleur bilan environemental global).  

Modifié par Bruno
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Il y a 2 heures, Bruno a dit :

Oui, je sais, le gros inconvénient des énergies "renouvelables" par rapport aux énergies fossiles (et encore plus avec le nucléaire, qui n'est ni une énergie fossile, ni une énergie renouvelable) c'est leur faible rendement surfacique (production finale par hectare) en comparaison.

Après, l'avantage du solaire c'est sa facilité d'installation sur les toitures des particuliers, sans gêne pour le voisinage. Et là, du coup si on tient compte des millions de bâtiments (industriels + logements) dont la toiture pourrait être recouverte au moins à moitié de panneaux solaires ça fait une surface disponible potentielle faramineuse. Certains ont calculé que si toutes les maisons de particuliers avaient 3 ou 4 KW de panneaux PV, ça couvrirait sur l'année plus de la moitié de la conso électrique du pays...

Se pose ensuite le problème de la provenance des panneaux solaires, dans quelles conditions leurs matériaux sont extraits et comment ils sont fabriqués. Avec un bilan écologique global qui ne sera pas le même s'ils sont européens ou chinois... D'où les tentatives depuis quelques années de développer une filière de production de panneaux PV en Europe (notamment dans le sud-ouest de la France), à la fois par souci de non dépendance extérieure, et pour avoir un cycle global qui soit positif. Ceci dit, le calcul de l'énergie nécessaire à l'extraction de l'Uranium, puis à son enrichissement et son transport, puis à celle des autres matérieux necessaires pour une centrale Nuke (béton, métal. eau..) a t-il été fait de manière rigoureuse/non biaisée ?? Si oui, qu'en ressort-il ?? 

Relancer la filière nucléraire française me semble impératif malgré l'opposition systématique et braillarde d'une minorité de pseudo "écologistes" bourrés de grossiers parti-pris ; mais à mon sens les deux ne sont pas antinomiques et il faurait arrêter de raisonner en mode binaire : on veut opposer les énergies renouvelables et classiques, alors que le plus avisé serait de faire un "panachage vertueux" des 2 (en visant à la fois l'autonomie industrielle maximale, l'importation minimale de composants ou matériaux, et le meilleur bilan environemental global).  

Merci, je suis parfaitement d'accord avec toi.

 

Je vois bien un panachage : voltaique sur les bâtiments, nucléaire ( EPR et mini réacteurs ) et barrage, et petit moulin générateur pour les lieux isolés.

La je serais d'accord, c'est un équilibre !

 

Par conviction personnel je suis contre les éoliennes.

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13 hours ago, Bruno said:

et encore plus avec le nucléaire, qui n'est ni une énergie fossile, ni une énergie renouvelable

Le solaire et l'éolien sont des énergie nucléaire ... ils sont directement la conséquence de l'insolation de la planete ... elle meme conséquence des réaction de fusion dans le soleil ... qui n'est pas renouvelable.

Avec ces raisonnements rien n'est "renouvelable".

Le nucléaire terrestre est dispo à grande échelle pour des centaines d'année au moins ... hors fusion ... ce qui le rend ni plus ni moins renouvelable que le reste.

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Le nucléaire est renouvelable. Il faut juste attendre la synthèse - appelée nucléosynthèse - des éléments lourds comme l'Uranium au sein d'une supernova, c'est à dire attendre la fin du cycle de vie d'une étoile.

Pareil pour le pétrole et autres hydrocarbures. Si vous avez 20 à 300 millions d'années devant vous, on peut dire que c'est une ressource renouvelable.

Modifié par Shorr kan
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Conclusion:

Révélation

le seul truc non-renouvelable ce sont les écologistes.

Surtout ceux qui ne font pas d'enfants "pour sauver la planète" et qui achètent un iphone 13 pour remplacer leur iphone 12 parce que le nouveau consomme moins d'électricité.

Pardon... :ph34r::blush:

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Point de vue du gouvernement français sur le rapport RTE :

Barbara Pompili : "Le rapport RTE permet de sortir des dogmes d'un côté comme de l'autre"

Le rapport RTE publié ce lundi 25 octobre "permet de sortir de ceux qui disent que le nucléaire est la solution à tout et de ceux qui disent que les renouvelables vont tout régler sans aucun problème. On voit que ce n'est pas le cas" explique la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. "L’objectif est se passer du gaz du pétrole, du charbon, des énergies fossiles qui émettent des gaz à effet de serre."

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-mardi-26-octobre-2021

Modifié par Benoitleg
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Une réflexion assez intéressante sur le stockage de l'énergie

Citation

(...) Daniel Averbuch, responsable du programme stockage d'énergie à IFP Énergies nouvelles (Ifpen), Philippe Azaïs, responsable de programme au Commissariat à l'Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA) et les experts de Réseau de transport d'électricité (RTE) ont accepté de partager avec nous leur réflexion à ce sujet. (...)
 « En terme d'efficience, le stockage a ceci d'intéressant qu'il permet de ne pas perdre une énergie disponible », nous explique Daniel Averbuch, (...) en préambule. En effet, lorsque le soleil brille, les panneaux solaires photovoltaïques produisent de l'électricité. Or celle-ci risque d'être perdue si elle n'est pas immédiatement consommée. Ajouter des moyens de stockage permet de la mettre de côté pour l'utiliser plus tard. (...)
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/energie-renouvelable-stockage-energie-societe-plus-efficiente-94185/

Révélation


Toutefois, pour être réellement efficient en matière de stockage, il faut savoir peser les coûts énergétiques et les coûts environnementaux. « Chaque solution doit être utilisée à bon escient », martèle Philippe Azaïs. Le responsable (...) donne l'exemple de la célèbre batterie lithium-ion (Li-ion) que nous avons tous dans nos smartphones et qui équipe les véhicules électriques (VE).
« Le stockage électrochimique est intéressant. Mais, (...) il a ses limites. » Ses rendements sont élevés. De l'ordre de 80 % au moins. Mais il est gourmand en matériaux et stocke relativement peu d'énergie. Il est question de 10 kilowatts heure (kWh) stockées dans 1 kilogramme (kg) d'essence alors que la batterie d'un VE stocke aujourd'hui moins de 200 Wh/kg. (...)  Pour un usage sur des temps relativement courts, « compris entre quelques minutes et deux jours au maximum », le stockage électrochimique reste (...) intéressant.

Ce type de stockage est d'ailleurs déjà déployé sur notre territoire.  (...)  Car l'intérêt des ingénieurs pour le stockage de l'énergie  (...) a d'abord été stimulé par de réels besoins au niveau du réseau électrique. Le besoin de maintenir une fréquence constante à 50 Hertz, par exemple, en répondant à des variations entre la production et la consommation. Des situations de courts déséquilibres. (...)
La technologie pourrait même ne pas être adaptée à ces nouveaux besoins en stockage stationnaire. (...)  Les batteries embarquées à bord d'un véhicule électrique doivent notamment être denses et compactes. (...)  Les solutions stationnaires, elles, sont destinée à un stockage à plus longue échéance. « Cela laisse de la place pour d'autres technologies. Comme les batteries à flux et leurs électrolytes organiques plus respectueux de l'environnement. Ou encore le stockage par air comprimé », nous détaille l'expert de l'Ifpen.
L'Allemagne et les États-Unis testent actuellement la méthode pour une capacité attendue de plusieurs centaines de MW. L'air comprimé avec un surplus d'électricité est stocké dans des cavités salines. Celles qui sont déjà utilisées pour le stockage saisonnier du gaz naturel. Il est question ici de centaines de milliers de mètres cube en souterrain. Lorsque l'air est détendu, il active une turbine et produit ainsi de l'électricité. « Pour que les rendements soient bons,(...), il faut aussi récupérer la chaleur générée dans l'opération. Le bilan écologique est très bon.(...) », souligne Daniel Averbuch. (...)
Autre piste : donner une seconde vie aux batteries de nos voitures électriques. « Lorsque celles-(...) ne sont plus qu'à 80 % de leur capacité, elles peuvent encore avantageusement servir par ailleurs », (...) l'Ipfen. Depuis quelques années maintenant, des dizaines de batteries « en fin de vie » de Nissan Leaf aident ainsi à éclairer le stade de foot d’Amsterdam (Pays-Bas).(...)

« La chaleur aussi, au-delà de vouloir la stocker, on peut déjà essayer de ne pas trop la perdre », remarque Daniel Averbuch. (...) « Ce n'est pas très rentable. Aujourd'hui, produire de la chaleur nouvelle coûte toujours moins cher que de la récupérer. En revanche, des applications à base de solaire thermique pourraient devenir intéressantes. »
Philippe Azaïs est du même avis. « Ce qu'il y a d'intéressant avec la chaleur, c'est son inertie. Elle peut tout simplement être stockée avec de l'eau comme c'est le cas (...) au Danemark. » Le pays, pourtant, n'est pas réputé pour son ensoleillement. L'été, le soleil parvient tout de même à chauffer, (...) un bassin de 200.000 mètres cubes d'eau jusqu'à 80 °C. Une eau chaude destinée à être restituée vers le réseau de chaleur de la ville de Voiens pendant l'hiver.(...)
La solution proposée par la société Eco-Tech Ceram (Pyrénées-Orientales), et labellisée par la Fondation Solar Impulse, quant à elle, semble tout de même en mesure d'offrir une piste de solution (...) Elle se résume en un accumulateur de chaleur conçu à partir de céramiques réfractaires issues de l'économie circulaire. Il permet de stocker 2 MWh à 600 °C. Il se charge simplement à partir de l'air chaud aspiré des cheminées des usines. Un système Plug and Play permet ensuite de valoriser cette chaleur sur place ou de la transporter vers un autre site. (...)
Décarboner l'industrie, « cela pourrait aussi se faire grâce la production d'hydrogène (H2) par électrolyse. Car l'hydrogène est stockable », avancent les experts de RTE. « Ce n'est pas si simple, modère Philippe Azaïs. D'un point de vue énergétique, le H2, c'est le top. Mais dans la pratique, il n'est pas facile à stocker. La molécule est petite. Elle passe partout. » (...)

« Les modèles économiques ne sont pas non plus encore tout à fait au point. Notamment parce que le rendement de la chaîne de conversion n'est pas bon », reprend Daniel Averbuch. Le rendement du cycle de production de l'hydrogène par électrolyse à partir d'une électricité renouvelable avant de la stocker puis de produire à nouveau de l'électricité dans une pile à combustible ne dépasse en effet pas les 30 % ! (...)
L'hydrogène, en revanche, pourrait bien participer à la décarbonation de l'industrie. « C'est certainement là l'usage (...)  qu'il faut imaginer à court terme », confirme Daniel Averbuch. Aux Pays-Bas, le projet CrossWind (...)  repose sur plus de 750 MW d'éolien offshore et quelque 200 MW d'électrolyseurs. De quoi assurer (...)  une production d'hydrogène presque en continu et ainsi, un hydrogène qui ne coûtera pas trop cher pour intéresser l'industrie.  (...)  

« C'est peut-être difficile à accepter, mais il faut garder en tête qu'une solution peut avoir de l'intérêt pour les uns et pas pour les autres », nous confie Philippe Azaïs. « Installer de l'éolien du côté de Nice, cela n'aurait aucun sens. Alors que cela peut être très intéressant en mer du Nord. »
« En Allemagne, où l'électricité coûte extrêmement cher, il est déjà à peu près rentable pour les particuliers qui ont installé des panneaux solaires photovoltaïques, d'y adjoindre une batterie. Ce n'est pas le cas en France », approuve Daniel Averbuch. « Nous allons devoir envisager les situations au cas par cas. Si l'électricité devient gratuite - avec une production solaire largement excédentaire comme elle pourrait l'être en Australie ou au Moyen-Orient par exemple -, même si les rendements ne sont pas bons, il devient possible de produire un hydrogène bon marché.  (...)   Les turbines qui produisent aujourd'hui à partir de gaz fossile pourraient, demain, compter sur une part de H2 vert sans qu'il n'y ait nécessité d'invertir. » Quoi qu'il en soit, « il n'y aura pas de miracle », conclut Philippe Azaïs. Pour construire une société plus efficiente, « nous devrons faire cohabiter plusieurs solutions » https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/energie-renouvelable-stockage-energie-societe-plus-efficiente-94185/ 

  A court-moyen terme ce sont quand même les batteries qui me semblent la solution la plus pratique. Et dans ce domaine, il existe des créneaux intéressants : 

Citation

(...) Le savoir-faire de la jeune entreprise française Phenix Batteries, filiale du collecteur et recycleur de batteries SNAM groupe, permet de réutiliser des batteries de véhicule électrique en fin de vie pour des applications stationnaires à des fins d'autoconsommation ou de soutien au réseau. (...) grâce à un outil de diagnostic innovant co-développé avec le CEA.
« (...) Pour l’instant ce sont notamment des rappels constructeurs, mais nous attendons des volumes vraiment significatifs dès 2023 », a pointé Jérôme Bersano, directeur commercial de SNAM groupe  (...)
« En 2013 chez SNAM, nous avons remarqué le potentiel des batteries qui nous arrivaient (...) Nous offrons ainsi une seconde vie aux batteries de véhicules électriques, ce qui décale de 10 à 15 ans leur recyclage, puisque nous garantissons à nos systèmes 3 650 cycles », s'est-il enthousiasmé. (...)
Pour l’instant, Phenix Batteries a vendu 1,5 MW de modules (...) pour optimiser l’autoconsommation d’industriels, d’enseignes ou de particuliers.
Le prochain marché visé, « dès l’année prochaine », est plus ambitieux : le soutien réseau. « Nous voulons installer dans des containers des batteries de seconde vie pour qu’elles compensent les fluctuations dues à l’injection dans le réseau électrique de plus en plus de sources d’énergies renouvelables. (...) », a détaillé Jérôme Bersano.
Des commandes sont passées auprès des syndicats d’énergie du Tarn et de l’Aveyron. « Nous allons mettre en place des solutions d’appui au réseau pour leur parc de recharge pour véhicules électriques (...) », a-t-il développé.
Ce secteur essentiel fait l’objet d’expérimentations par le gestionnaire du réseau de transport français d’électricité haute tension (RTE), (...) dans le cadre du projet RINGO. Des constructeurs automobiles développent également ce filon, à l’instar de Renault qui a d’ores-et-déjà installé deux sites de démonstration (4,7 MWh et 15 MWh) dans ses usines de Douai et Flin en collaboration avec Nidec ASI pour la partie pilotage.
https://www.industrie-techno.com/article/salon-pollutec-phenix-batteries-ambitionne-de-soutenir-le-reseau-electrique-avec-des-batteries-de-voiture-en-fin-de-vie.67027 

Concernant le soutien réseau, je ne vois pas pourquoi, tout devrait passer par RTE. D'après l'article de Futura-Science, c'est le prix de l'électricité en Allemagne qui rend intéressante pour un particulier l'ajout de batteries à des panneaux solaires photovoltaïques. A priori, il s'agit d'un prix moyen. Or la demande en électricité, et donc son coût instantané, varie au cours de la journée.
En conséquence, je me demande si il n'y aurait pas un modèle économique intéressant avec un équipement photovoltaïque + batterie, qui consisterait à ne déverser qu'aux heures de pointe l'électricité préalablement stockée? Si les batteries utilisent des cellules de récupération elles coûtent moins cher, ce qui abaisse le point d'équilibre financier.
Le plus gros problème consisterait pour le gestionnaire de réseau à intégrer les données concernant l'énergie stockée dans des milliers de batteries pour décider auxquelles faire appel, et ce en temps réel. A mon avis, c'est dans la résolution de cette difficulté que se situe le vrai défi, et donc le savoir-faire à acquérir et à monnayer pour une entreprise. :dry:

 


 

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Il faut comprendre avant tout que le réseau est hiérarchisé ... Une boucle locale n'alimente pas l'autre bout du pays.

Donc le stockage domestique dans une région où il fait beau ne peut pas alimenter sérieusement une région où il fait froid.

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Le 26/10/2021 à 21:23, g4lly a dit :

Il faut comprendre avant tout que le réseau est hiérarchisé ... Une boucle locale n'alimente pas l'autre bout du pays.

Donc le stockage domestique dans une région où il fait beau ne peut pas alimenter sérieusement une région où il fait froid.

OK, mais dans ce cas, je ne comprend pas comment EDF s'y prend pour acheter l'électricité produite par des particuliers qui installent des panneaux solaires sur leur toit ???

https://www.edf-oa.fr/content/contrats-photovoltaïque 

Parce que ces panneaux renvoient directement l'énergie qu'ils captent dans un réseau hiérarchisé avec des boucles locales qui n'alimentent pas l'autre bout du pays. Dans mon idée, installer une batterie chez le particulier permettait de donner de la lisibilité au gestionnaire du réseau afin qu'il fasse d'avantage appel à l'électricité quand il en a besoin et plus seulement quand le ciel est dégagé.

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Il y a 8 heures, g4lly a dit :

C'est possible parce que les volumes injecté sont très faibles et que donc ça ne destabilise pas la boucle locale.

Même dans une boucle locale, il doit y avoir des pics de consommation. Et dans ce ces, un ensemble photovoltaïque + batterie présenterait quand même l'intérêt de fournir quand elle est nécessaire et non quand il y a du soleil.

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1 hour ago, Desty-N said:

Même dans une boucle locale, il doit y avoir des pics de consommation. Et dans ce ces, un ensemble photovoltaïque + batterie présenterait quand même l'intérêt de fournir quand elle est nécessaire et non quand il y a du soleil.

A quel prix!!! Alors qu'il existe tout un tas de solution super bon marché.

Pour l'ECS tu as le ballon d'eau chaude qui stocke ton eau chaude gratuitement ...

Pour le besoin en chauffage, tu as l'isolation, l'inertie thermique des bâtiments etc. Et de toute façon en période de grand froid ou de forte chaleur  la demande de puissance pour chauffer ou climatiser dépasse largement ce que peut fournir aussi bien le PV qu'un batterie pack raisonnable. Le moindre climatiseur c'est 2000W par pièce - 10kW mini pour un appart' - et une simple chaudière gaz ça sort 20kW ...

  • En gros il faut un grand soleil ... 40 panneau solaire pour fournir la clim' le jour ... plus 40 pour charger les batterie ... plus un batterie pack d'au moins 120kWh utilisable ... rien que pour le besoin de clim' 24h.
  • Pour le besoin de chauffage ça va être encore plus délirant même sur PAC geo. Sur PAC air on en parle meme pas ... par grand froid ca ne marche meme pas.

Plus simple encore les réseaux de chaleur communaux ... rien que l'inertie du réseau peut te permettre de passer la nuit.

Ce genre d'autoconsommation et stockage ça peut avoir du sens si tes en total remote ... mais la aussi tu auras souvent plus vite fait de mettre en place des solutions des solutions de microturbinage que de t’emmerder à stocker quantité d'électricité dans des batterie ... En général en total remote on réserve l'électricité aux besoin non compressible ... éclairage, communication, besoin médicaux ... et aux diverses pompes si c'est nécessaire ... pas grand chose de plus.

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@g4lly , je crois qu'on s'est mal compris. Mon propos de départ, repose sur un constat : du fait d'incitations gouvernementales (et européennes :tongue:) EDF propose des contrats pour racheter le courant produits par des panneaux photovoltaïques que des particuliers installent sur leur toit

Citation

'électricité produite par des particuliers qui installent des panneaux solaires sur leur toit ???

https://www.edf-oa.fr/content/contrats-photovoltaïque 

Je reste extrêmement réservé sur ce choix, mais il a été fait et il faut en tenir compte. Mon idée d'adjonction de batteries visait juste à donner un minimum de pertinence à ce genre de contrats. Parce que pour le moment, de mon point de vue ça ressemble plutôt à du greenwashing pour bobos bien pensants.

Et sur le reste on est plutôt d'accord: le solaire thermique est beaucoup plus intéressant que le photovoltaïque, ne serait-ce que parce que la chaleur se stocke facilement. (personnellement je garde un œil sur les hybrides thermique - électricité qui devraient pouvoir exploiter une part bien plus importante du spectre solaire ainsi que sur la climatisation solaire ).

Il n'en demeure pas moins qu'avec la montée en production des voitures électriques, le volume de batteries produites va augmenter, ce qui va en abaisser les coûts. Dans un second temps, la quantité de batteries à recycler va également augmenter, ce qui ouvrira un second marché, que j'ai déjà mentionné ( https://www.industrie-techno.com/article/salon-pollutec-phenix-batteries-ambitionne-de-soutenir-le-reseau-electrique-avec-des-batteries-de-voiture-en-fin-de-vie.67027 )
Avec cette baisse des prix, les paramètres financiers changent et de nouveaux modèles économiques vont sûrement apparaître. On peut le regretter, mais ça me semble inéluctable.

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L'obligation de rachat subventionné vient de l'Europe et a été imposé en partie par l'Allemagne et certains pays du Nord. La marché de l'électricité est censé être libre mais ne l'est pas du tout car ses acteurs ne sont en réalité pas libres de leur choix d'investissement. Ne cherche donc pas de logique financière, technique et industriel dans tout cela. Les acteurs de la filière font ce que la loi leur impose, pas ce qui serait intelligent. Dans cet univers, ajouter des batteries ou du stockage de chaleur est contre-productif car cela augmente ton investissement sans pour autant augmenter tes ventes au tarif subventionné, le seul rentable. D'ailleurs les gens revendent leur électricité plus cher qu'ils ne l(achètent et il y a déjà eu des arnaques où le système revendait de l'électricité qu'il prenait tout simplement sur le réseau. La cogénération qui devrait être un must-have est aussi un échec en France car les lois ne les favorisait pas assez par rapport à d'autres systèmes renouvelables.

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Le 24/10/2021 à 10:48, g4lly a dit :

Le solaire et l'éolien sont des énergie nucléaire ... ils sont directement la conséquence de l'insolation de la planete ... elle meme conséquence des réaction de fusion dans le soleil ... qui n'est pas renouvelable.

Avec ces raisonnements rien n'est "renouvelable".

Dans l'absolu, c'est vrai, disons qu'on pourrait qualifier l'énergie nucléaire à fission (la seule que l'on sait déclencher et maîtriser, et probablement jusqu'en 2060 au moins) d'énergie semi-renouvelable, dans la mesure ou le combustible de base (Uranium ou Plutonium) est disponible sur Terre pour plusieurs siècle et que sa fission n'engendre pas de rejets polluants. Par contre, le renouvellement de cette ressource dans le sous-sol est très très lent, on est sur une échelle de plusieurs dizaines ou centaines de millénaires pour qu'un nouveau filon d'Uranium se forme (comme pour le pétrole ou le charbon). 

Le solaire, l'éolien, l'hydraulique, la biomasse, le biogaz, méritent d'être qualifiés d'énergies renouvelables tout court, dans la mesure où la ressource de base (soleil, vent, eau, bois/matières organiques, gazs générés par les organismes vivants) se renouvelle constamment dans un délais court, et que ce sera le cas pour des dizaines ou centaines de millions d'années. 

Après, c'est un débat qui tout en étant interessant est finalement très secondaire une vision globale pragmatique/sensée ne peut que privilégier un panachage de nouvelles centrales Nuke et d'énergies renouvelables (en privilégiant selon moi le solaire, l'hydraulique, ou la biomasse au détriment des éoliennes, et en développant une filière de production de panneaux solaires à bon rendement chez nous). 

Sachant que tant pour réduire les émissions nodives que pour l'aspect géo-politique, il faudrait réduire fortement notre dépendance aux fournisseurs de pétrole (et de gaz, cf le jeu de la Russie avec l'Europe sur le gaz )...     

Modifié par Bruno
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il y a 55 minutes, Bruno a dit :

Dans l'absolu, c'est vrai, disons qu'on pourrait qualifier l'énergie nucléaire à fission (la seule que l'on sait déclencher et maîtriser, et probablement jusqu'en 2060 au moins) d'énergie semi-renouvelable, dans la mesure ou le combustible de base (Uranium ou Plutonium) est disponible sur Terre pour plusieurs siècle et que sa fission n'engendre pas de rejets polluants. Par contre, le renouvellement de cette ressource dans le sous-sol est très très lent, on est sur une échelle de plusieurs dizaines ou centaines de millénaires pour qu'un nouveau filon d'Uranium se forme (comme pour le pétrole ou le charbon). 

Le solaire, l'éolien, l'hydraulique, la biomasse, le biogaz, méritent d'être qualifiés d'énergies renouvelables tout court, dans la mesure où la ressource de base (soleil, vent, eau, bois/matières organiques, gazs générés par les organismes vivants) se renouvelle constamment dans un délais court, et que ce sera le cas pour des dizaines ou centaines de millions d'années. 

Après, c'est un débat qui tout en étant interessant est finalement très secondaire une vision globale pragmatique/sensée ne peut que privilégier un panachage de nouvelles centrales Nuke et d'énergies renouvelables (en privilégiant selon moi le solaire, l'hydraulique, ou la biomasse au détriment des éoliennes, et en développant une filière de production de panneaux solaires à bon rendement chez nous). 

Sachant que tant pour réduire les émissions nodives que pour l'aspect géo-politique, il faudrait réduire fortement notre dépendance aux fournisseurs de pétrole (et de gaz, cf le jeu de la Russie avec l'Europe sur le gaz )...     

ce que j'attends avec impatience, c'est la reaction des gilets jaunes, au sens large, quand les écolos nous auront expliqué que le transport aerien, pour partir en vacances, cémal, à cause de la pollution et du réchauffement climatique, que la voiture thermique, c'est sale, polluant et qu'il faut les détruire. Pour les maisons individuelles, ce serait des passoires thermiques (donc, tout le monde en immeuble).

Bien sur, les centrales nucléaires seront stoppées... (comme les elevages de bovins qui relachent des pets qui contribuent, parait il, au rechauffement, également)

 

Nous partirons en vacances en voiture à pédales, quand au reste, le chauffage, la production d'electricité, tout cela pour 7 milliards et demi d'habitants, sur terre, je ne sais pas ce qu'ils ont au programme.

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11 hours ago, christophe 38 said:

ce que j'attends avec impatience, c'est la reaction des gilets jaunes, au sens large, quand les écolos nous auront expliqué que le transport aerien, pour partir en vacances, cémal, à cause de la pollution et du réchauffement climatique, que la voiture thermique, c'est sale, polluant et qu'il faut les détruire. Pour les maisons individuelles, ce serait des passoires thermiques (donc, tout le monde en immeuble).

Bien sur, les centrales nucléaires seront stoppées... (comme les elevages de bovins qui relachent des pets qui contribuent, parait il, au rechauffement, également)

 

Nous partirons en vacances en voiture à pédales, quand au reste, le chauffage, la production d'electricité, tout cela pour 7 milliards et demi d'habitants, sur terre, je ne sais pas ce qu'ils ont au programme.

Visiblement ça fait un moment qu'ils ont capitulé les GJ ...

Dans quelques années la moitié de la population n'aura plus le droit de se rendre en voiture en ville ça émeut quelqu'un ?

Et tout le reste est à l'avenant ...

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Il y a 3 heures, g4lly a dit :

Visiblement ça fait un moment qu'ils ont capitulé les GJ ...

Dans quelques années la moitié de la population n'aura plus le droit de se rendre en voiture en ville ça émeut quelqu'un ?

Et tout le reste est à l'avenant ...

Je pense qu'on est pas loin d'une nouvelle révolte populaire, quand je vois l'état d'esprit des gens....

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Il y a 6 heures, Snapcoke a dit :

Je pense qu'on est pas loin d'une nouvelle révolte populaire, quand je vois l'état d'esprit des gens....

Du haut de ma petite collines c'est aussi cette impression que ca donne. Un schisme entre deux populations incapable de s'écouter et surtout de se parler...

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Il y a 23 heures, g4lly a dit :

Dans quelques années la moitié de la population n'aura plus le droit de se rendre en voiture en ville ça émeut quelqu'un ?

 

Et ? Le mode de vie actuel n'est pas soutenable en terme d'émission de CO2 atmosphèrique ET en terme de consommation d'énergie fossiles.
Il va falloir revoir à la baisse nos prétentions (notamment - charettes de 1200-1600 kg fossiles pour tous dès l'entrée dans la 20aine...) et se concentrer sur ce dont nous avons réellement, fonctionnellement besoin pour pouvoir mettre en place des solutions de continuité plus frugales.
Et moins flatteuses que ce que nous vendent les pubs aujourd'hui.

Il y a aussi des questions épineuses qui vont être mise en évidence au fur et à mesure que la ceinture va se serrer... notamment la répartition inter-générationnelles des richesses ...

 

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