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Energies renouvelables : projets et conséquences


alexandreVBCI

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    Je suis aussi de cet avis pour la filière bois, au meilleur des cas il y a parfois des potentiels locaux a améliorer comme certains exemples et bonnes idées dans le var ou ils ont exploité non pas de nouvelles surface forestière promise a la coupe : Mais simplement un bon usage des élagages d'entretien forestier et d'éclaircicement pour favoriser des espèces étouffées et un usage en direct pour du chauffage public : Ecoles, Mairies et une transformation en granulé-copeau au préalable avec juste une machine pour le secteur et quelques belles chaudières a bois

 

    La y a du potentiel mais du potentiel de centaines de petits projets pas une fillière de masse

 

   Pour moi les forêts françaises sont hélas trop pauvres en variétés d'essences pour qu'on se lance dans de la filière bois tout azimut malgré nos belles surfaces forestières soit disant enviées par certains voisins (italie ect) l'urgence pour les forêts françaises c'est un programme de revalorisation de bio-diversité :

 

    La mono-culture d'il y a 30-40 ans et les changements trop peu ambitieux a 4 essences entre temps ont fait qu'on a beaucoup de forêt mais caricaturale par rapport a ce que devrait être le biotope européen forestier qui est sensé taquiner 40 essences a l'hectare ... (Allemagne de l'est et Pologne possédant de vrais noyau forestier primaire) mais bon passer a 40 essences serait trop ambitieux et un travail de fou ... De nettes améliorations a ne serait ce que 15-20 essences a l'hectare en favorisant des espèces devenus trop  peu nombreuses en France au point qu'on se souvient même plus  que ça poussait chez nous a l'origine serait nécessaire d'autant que les français aspirent ces 10 dernières années a reprofiter des forêts en loisirs chose qu'ils faisaient peu auparavant (chasse trop intensive impliquant des cohabitations d'usage difficile voir qui ne se comprennent pas et ne comprendrons jamais ...)

 

    Ca peu paraitre très écolo-bobo ce que je dis, mais on est hélas dans une vérité qui fait mal pour moi ... Même problème avec la montagne ou le tout alpage a fait sévèrement reculer trop d'espèces devenus trop rares ... Au point que certaines communes alpines qui ont parié sur la montagne estivale appliquent des programmes de ré-ensemencement d'herbes qui ont été défavorisés a outrance par la sélection bovine & ovine qui eux ne favorisent que ce dont ils se nourrissent et préfèrent gustativement en gros, mais ces ré-ensemencement coutent très cher, symptome qu'on est allé bien trop loin : Mais bon quand tu vois les slogans locaux parfois tu comprends vite pourquoi nous en somme la      "la montagne est a nous, la nature c'est nous" qui fausse la donne

 

    Alors que la valorisation financière (par du travail lié au tourisme & loisir) des espaces pourrait allez + loin si on faisait quelques efforts et si certains pouvaient abandonner quelques idées reçues du "bon sens paysan" : Le bon sens paysan éradiquait nombre d'espèces utiles qu'ils considéraient nuisibles massivement il y a encore 30 ans, le problème de fond étant que souvent il est difficile de faire entendre raison a ces métiers traditionnels qui se cachent derrière leur difficulté = "la raison pour eux"

Le manque de diversité des essences vient peut être aussi du fait qu'à une époque, la forêt française a drastiquement régressé, pour ne finalement se regénérer que depuis peu. Faut voir à ne pas sacrifier les performances calorifiques sur l'autel de cette diversité : certaines éspèces, notamment des conifères, sont peu intéressantes à brûler, sans compter les risques sanitaires engendrés par leur combustion (créosote).

Modifié par Rémy
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Le manque de diversité des essences vient peut être aussi du fait qu'à une époque, la forêt française a drastiquement régressé, pour ne finalement se regénérer que depuis peu. Faut voir à ne pas sacrifier les performances calorifiques sur l'autel de cette diversité : certaines éspèces, notamment des conifères, sont peu intéressantes à brûler, sans compter les risques sanitaires engendrés par leur combustion (créosote).

 

   Ca n'empêche pas les conifères d'être très exploités car on est loin d'être sur un modèle forestier du bois de chauffage, on se fiche a la limite bien de savoir jusqu'ou la forêt française a été rasée jusqu'au trognon dans les grandes périodes de troubles notamment les 2 grandes guerres et les autres épisodes précédents :

 

   Mais il n'empêche que la re-extension a été une catastrophe par son modèle, en plaine trop fréquemment du taillis a gogo en veux tu en voila (monoculture sans avoir a replanter on laisse faire les souches en rhone alpes par exemple le modèle du taillis c'est le chataigner (un bois proche du chêne en qualité calorifique) après autant en Ardèche le modèle des grandes chataignerais pouvait se comprendre du fait que localement c'est leur "blé" a eux et que les chataigners remplacent avantageusement les champs de céréales en géographie semi-montagnarde a Eté très méridionale (très sec) mais de partout dans la région jusqu'a l'outrance ou il n'y a que ça en sous bois ça fait peine a voir ...

 

   La sylviculture pas utilisée pour le bois de chauffage reste intensivement exploitée pour meubles et industrie du papier (l'Italie est notre premier client a ce niveau d'ailleur)

 

   Et bon le modèle de la mono-culture a perduré jusque vers le milieu des années 90 et encore ils étaient pas nombreux je pense a commencer a suivre les premières recommandations de passage a 4 essences car nos forêts font un peu de peine a voir en l'état ... Surtout quand ça commence a poser problème sur les richesses mycologiques avec trop de champignons en recul voir devenu très rares ... Il me semble cela a commencé a devenir + généralisé que vers début 2000 ou on s'est vraiment mis a replanter du 4 essences mais ça reste insuffisant : Mais probablement qu'on veut pas contrarier les exploitants de "trop" ça me parait assez clair

 

     D'autant que la monoculture est potentiellement très dangereuse sur certains points notamment qu'elle facilite l'apparition des ravageurs proliférants dans des épisodes divers climatiques comme on l'a vu en Allemagne ou des forêts entières ont disparu avec le ravage de petits coléoptères + pluies acides il est vrai qui y ont aidé aussiv : Il a fallu attendre la mort totale de milliers de km² de couvert forestier pour enfin envisager de replanter sans risques (auparavant le peu replanté remettait a plus tard la fin des épisodes de ravageurs qui y trouvaient des foyers de maintiens)

 

   Il est sur qu'on a beaucoup déforesté a outrance en France, mais la raison était valable il fallait bien trouver alternative aux pénuries de guerre (d'ailleurs tout les grands gibiers y sont passés si on a des cerfs en France aujourd'hui il faut savoir qu'ils sont tous issus de souche allemande de repeuplement d'après guerre, bon il faut dire que certains allaient même jusqu'a bouffer les animaux des zoo c'est pas la joie quoi ...)

,

    Mais le modèle de reforestation digne d'un plan quinquenal soviétique de kolkoze a été totalement inique et pour moi c'est un fait ... Jamais on aurait du laisser faire ces reforestations mono-espèces mais on l'a probablement fait sur l'autel du productivisme des 30 glorieuses

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 certaines espèces, notamment des conifères, sont peu intéressantes à brûler, 

 

Dans une chaudière industriel ça ne pose aucun problème. La température du foyer permet de traite de la plaquette de résineux sans produire de sous produit indésirable. 

 

 La y a du potentiel mais du potentiel de centaines de petits projets pas une fillière de masse

 

Tu crois ça ? Ce n'est pas ce que dise les rapports officiels:

 

 

Dans les conditions économiques actuelles, la disponibilité supplémentaire, c'est-à-dire après déduction de la récolte actuelle, s’élève à :

  • 2,7 millions de tep de BIBE par an (soit 12 millions de m3 par an) ;
  • et 1,6 million de tep de MB par an (soit 7,2 millions de m3 par an). 

 

 La sylviculture pas utilisée pour le bois de chauffage reste intensivement exploitée pour meubles et industrie du papier

C'est faux nos forêt sont notoirement sous exploité.

 

La monoculture est la seule méthode viable pour produire du bois à bas cout, c'est ce que veux la marché. C'est ce que font nos concurrents qui nous écrasent. Ils étudient les stations et plante la meilleur espèce possible. C'est tout. 

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Même moi qui suis pro-européen, j'estime qu'il n'y a aucune chance d'avoir un accord européen à ce sujet, même après 20 ans de négociations technico-politico-financières.

 

Quand bien même, il y a suffisamment d'échange interne. De toute façon il suffira de taxer les camions non équipés qui passent la frontière. On en revient au problème de l'inutilité de l'UE. 

 

Autre remarque: les arbres couchés personnes n'en veut, c'est plus coûteux à ramasser que des arbres sur pied. D'autre part beaucoup de ces forêts non nettoyés sont des forêts privées non exploité, trop petite, trop enclave et souvent sans Plan Simple de Gestion. 

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On en revient au problème de l'inutilité de l'UE. 

 

 Inutile ?

 

Liste des projets uniquement "transports" soutenus par l'UE : http://ec.europa.eu/regional_policy/projects/stories/search.cfm?LAN=FR&pay=ALL&region=ALL&the=60&type=STOMAJ&per=2

 

Pour les projets "énergie", "environnement", etc.. sélectionnez dans la liste :

http://ec.europa.eu/regional_policy/projects/major_projects/index_fr.cfm

Modifié par alexandreVBCI
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Pourait on rendre les DOM TOM ,autosuffisant en energie verte ?

 

La Guyane peut être vu les ressources forestières et le faible nombre d'habitants, mais pas forcément pour longtemps au vue de la démographie. Les Antilles et la Réunion sont trop peuplés.

 

Liste des projets uniquement "transports" soutenus par l'UE

 

Donc on peut faire un projet transeuropéen d'autoroute électrique.

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Une équipe de recherche de la prestigieuse Université de Stanford, en Californie, a mis au point une technologie de recharge par induction haute performance qui permet le transfert de l’énergie au véhicule pendant son mouvement.

Le système fonctionne grâce à des aimants, placés à intervalles réguliers sur la route, qui entrent en résonnance avec la bobine située dans le véhicule et assurent ainsi la charge en continue d’un véhicule électrique conduit à vitesse autoroutière.

Selon les chercheurs, la technologie pourrai augmenter fortement l’autonomie des véhicules électriques.

« Notre vision est de pouvoir conduire sur autoroute tout en rechargeant le véhicule », commente le professeur Shanhui Fan. « Un déploiement à plus grande échelle impliquerait une réorganisation de l’ensemble du réseau autoroutier et pourrait même avoir des application au-delà des transports ».

« Ce qui rend ce concept si intéressant c’est que vous pouvez envisager de conduire pendant un temps illimité sans avoir à recharger. Vous pouvez ainsi avoir plus d’énergie stockée dans la batterie à la fin de votre trajet que lorsque vous l’avez commencé », commente le directeur du projet climat et énergie global de Stanford.

Ce système de recharge en mouvement permettra ainsi de dépasser les problématiques liées à l’autonomie et au temps de charge des véhicules électriques pour les longs trajets.

 

http://www.avem.fr/actualite-charge-par-induction-stanford-developpe-un-systeme-qui-recharge-le-vehicule-en-mouvement-2958.html

 

http://www.prostagespermis.fr/infos-pays-bas-les-autoroutes-du-futur-seront-fluorescentes

Modifié par alexandreVBCI
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Ahaha un japonnais avait inventé un moteur du genre ,une genre machine a presque mouvement perpétuelle !

 

 

La Guyane peut être vu les ressources forestières et le faible nombre d'habitants, mais pas forcément pour longtemps au vue de la démographie. Les Antilles et la Réunion sont trop peuplés.

 

Pourquoi la Guyane plus que les autre et comment surtout ?

Pour les Antilles ,des système d'éolienne côtière ou a certain endroit tactique dans les terre(autour des pythons....) couplé avec des hydrolienne ,des panneau solaire individuelle plus la géothermie ,il y a de quoi faire je trouve....

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Dans une chaudière industriel ça ne pose aucun problème. La température du foyer permet de traite de la plaquette de résineux sans produire de sous produit indésirable.

Est-ce aussi le cas avec la postcombustion engendree par un poêle de masse ? (pour un usage particulier donc)

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Est-ce aussi le cas avec la postcombustion engendree par un poêle de masse ? (pour un usage particulier donc)

 

Le problème des usages chauffage - ou même cuisson, voire ECS - individuel c'est la pollution que ça engendre ...

 

Pour avoir une combustion concurrentiellement polluante avec une bonne chaudière gaz par exemple il faut investir beaucoup, autant dans une chaudiere bois bardée d'électronique, que dans le stockage et le convoyage des pellets, que dans l'entretien etc.

 

Si on ajoute a cela la pollution produite par la production du bois de chauffage : débardage, traitement, conditionnemet, livraison ... je ne suis pas certain qu'on arrive a un bilan super positif par rapport a du gaz de ville.

 

Certes c'est très viable pour des installations collective, mais malheureusement le collectif ce n'est plus la mode depuis des lustres, du moins pour les particulières. On revoit par contre beaucoup de collectif, dans les zone d'activité, campus universitaire, certaine zone aménagement concertée a vocation commerciale...

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débardage, traitement, conditionnemet, livraison ... je ne suis pas certain qu'on arrive a un bilan super positif par rapport a du gaz de ville.

 

L'énergie grise dans du bois en plaquette c'est environ 5%. Après pour de pellet ça doit monter à 10%, sachant qu'une bonne partie provient du bois (énergie thermique pour fignoler le séchage). Au final le bilan est très largement en faveur du bois.

 

Est-ce aussi le cas avec la postcombustion engendree par un poêle de masse ? (pour un usage particulier donc)

 

Je ne peux pas te répondre, je ne suis pas du tout au fait des normes de pollutions de poelle indiv. D'ailleurs il n'y a pas de normes obligatoire pour le moment.

 

Pour les Antilles ,des système d'éolienne côtière ou a certain endroit tactique dans les terre(autour des pythons....) couplé avec des hydrolienne ,des panneau solaire individuelle plus la géothermie ,il y a de quoi faire je trouve....

 

Tout cela est hors de prix.

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Le problème des usages chauffage - ou même cuisson, voire ECS - individuel c'est la pollution que ça engendre ...

 

Pour avoir une combustion concurrentiellement polluante avec une bonne chaudière gaz par exemple il faut investir beaucoup, autant dans une chaudiere bois bardée d'électronique, que dans le stockage et le convoyage des pellets, que dans l'entretien etc.

 

Si on ajoute a cela la pollution produite par la production du bois de chauffage : débardage, traitement, conditionnemet, livraison ... je ne suis pas certain qu'on arrive a un bilan super positif par rapport a du gaz de ville.

 

Certes c'est très viable pour des installations collective, mais malheureusement le collectif ce n'est plus la mode depuis des lustres, du moins pour les particulières. On revoit par contre beaucoup de collectif, dans les zone d'activité, campus universitaire, certaine zone aménagement concertée a vocation commerciale...

Les inconvénients que vous citez, vous pouvez les retrouver aussi avec le gaz.(électronique, cuve dans le jardin, etc). L'investissement initial est peut être lourd (et encore, relativement) surtout si vous vous en servez comme appoint, interdit dans certaines situations citadines mais le gaz, ou va-t-on le chercher ? Alors que le bois se trouve un peu partout à côté de chez nous, dans chaque département se trouve des fournisseurs solides. Vous faites travailler des acteurs locaux, nettement plus qu'avec du gaz étranger.

Les installations collectives étaient la norme jusqu'à ce que le (et les autres) pays se développent et s'industrialisent, amenant à l'individualisation des besoins. Au Japon d'antan, les gens se lavaient ensemble dans des bains publics, sexes mélangés (avant que ne se pointent les occidentaux, chasteux et outrés de voir ça), puis aujourd'hui tout le monde dispose de sa baignoire, des établissements de ce genre fermant ainsi leurs portes chaque jour.

Avec la raréfaction des ressources énergétiques, il se pourrait que certaines personnes se posent la question de revenir en quelque sorte à ces façons de faire. Du bon sens. Par exemple, le bain à la louche japonais, le lavage obligé avant de pénétrer dans le bain parce que l'eau est récupérée pour la lessive. Le four banal-communal a chaleur tombante qui permet de profiter de toute la plage des températures pour nourrir toute une population. La marmite norvégienne (principe de la chaleur accumulée la aussi).

C'est vrai que ce n'est pas la mode. Mais ça a le mérite de réduire l'empreinte énergétique sans engloutir des sommes conséquentes (que pour le moment, on emprunte sur les marchés) dans des technologies qui permettent de maintenir cette consommation individuelle à un niveau dénué de bon sens souvent.

Entre faire la guerre à mon voisin pour des ressources basiques et pouvoir m'en passer en consommant et vivant différemment, je crois que mon choix est vite fait. Bon bien sur, il y aura guerre quand même parce que la majorité veut pas changer d'un iota (pis c'est pas la mode, pis ça arrange certains).

D'après ce que j'ai lu, la post combustion d'un poêle de masse bien construit brûle la créosote.

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C'est vrai que ce n'est pas la mode. Mais ça a le mérite de réduire l'empreinte énergétique sans engloutir des sommes conséquentes (que pour le moment, on emprunte sur les marchés) dans des technologies qui permettent de maintenir cette consommation individuelle à un niveau dénué de bon sens souvent.

 

C'est du blabla tous ça, les appareils modernes sont bien plus efficace que les anciens, compare le rendement d'une chaudière à plaquette avec une cheminé ouverte. Le problème de l'énergie c'est pas d'en consommer 10 ou 30% de moins, mais d'en produire 3 à 4 fois plus (au niveau mondial) pour assurer à tous un niveau de vie confortable. Les efforts de quelques riches occidentaux ne changeront pas la vie de ceux qui n'ont pas accès à l'eau potable, à la médecine et à de la nourriture saine.

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Je ne compare pas avec une cheminee ouverte, je me doute bien des performances.

Mais qu'est-ce qu'un niveau de vie confortable ?

On fait péter toutes les productions de brut et de gaz non conventionnel pour y arriver à ces 3/4 fois plus de produit ?

Et quand la médecine doit faire face à de nouvelles pathologies parce que la surproduction énergétique dans l'optique d'un niveau de vie confortable de tous à amené à des comportements/pratiques/situations sanitaires mauvaises, et a une Dame Nature de mauvais poil un jour ou l'autre, est-ce que ça ne devient pas le renard qui se mord la queue ?

Réduire l'empreinte des gens, c'est de l'éducation et du bon sens, je suis bien conscient que ce n'est pas pourvoyeur d'emplois mais tout de même. De la à dire que ca ne sert à rien.

Si tout le monde consommait comme des américains, la terre pourrait théoriquement supporter 500 millions d'individus de ce genre. Si tout le monde consommait comme des éthiopiens, on pourrait être 50 milliards. C'est un problème de consommation, pas de solutions. Les solutions, on les développe petit à petit, on améliore l'existant au fur et mesure, on essaie de faire ça vite à coup de milliards mais ce ne sont pas ceux qui n'ont déjà pas l'eau potable aujourd'hui, qui vont se payer une chaudière à plaquette demain (relativement à la notion de temps).

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C'est bien beau les énergies renouvelables ,mais dans l'état actuel, elles sont bien incapable de chauffer une maison l'hiver et il s'agit pas simplement de confort ,mais de survie. Ça sert a rien de vouloir imposées les idées actuelles , il faut trouver autre chose ...

Modifié par Divos
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C'est bien beau les énergies renouvelables ,mais dans l'état actuel, elles sont bien incapable de chauffer une maison l'hiver et il s'agit pas simplement de confort ,mais de survie. Ça sert a rien de vouloir imposées les idées actuelles , il faut trouver autre chose ...

 

 

   Tu devrais revoir la définition d'énergie renouvelable ... Le bois de chauffage est sensé l'être et a chauffé l'europe et ses chaumières pas isolées pendant près de 4-5000 ans même en étant peu efficace et a une époque ou on brulait tout est n'importe quoi et sans parvenir a déforester la masse de bois européenne ... Evidemment après rupture de production au 19 ème siècle ou l'efficacité de la coupe a changé la donne mais globalement pendant des milliers d'années le bois a été en équilibre en Europe avant l'arrivée du tout vapeur

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   Tu devrais revoir la définition d'énergie renouvelable ... Le bois de chauffage est sensé l'être et a chauffé l'europe et ses chaumières pas isolées pendant près de 4-5000 ans même en étant peu efficace et a une époque ou on brulait tout est n'importe quoi et sans parvenir a déforester la masse de bois européenne ... Evidemment après rupture de production au 19 ème siècle ou l'efficacité de la coupe a changé la donne mais globalement pendant des milliers d'années le bois a été en équilibre en Europe avant l'arrivée du tout vapeur

 

 

Ce n'est pas du au chauffage (bon le bois coupé a forcément du être récupéré là-dedans aussi) mais le Moyen-age, si mes souvenirs sont bons, particulièrement aux XIIième - XIVième siècles fut une époque de très vaste déforestation en Europe avec une prolongation du phénomène au XVIième pour des raisons agricoles et parfois liées à la construction navale. C'est une des raisons faisant de la France une puissance agricole précoce et assurant, d'une certaine façon, son envol.

 

C'est au XVIIième que les choses changent lorsque les grands États d'Europe, France en tête, se mettent à réglementer la coupe et la culture du bois en masse. En France cela passe par une Ordonnance de Colbert afin, selon le préambule, de permettre à Sa Majesté de disposer de bois pour sa marine jusqu'en... l'an 2000.

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Pour le chauffage dans la France d'autrefois, les gens utilisaient beaucoup les feuillages sec (et les branches) qui étaient de bonne alternatives pour économiser le plus de bois possible. Du moins c'est ce qui est écrit dans le livre de Fernand Braudel "l'Identité de la France", ou il survole le sujet sur l’exploitation des forêts durant les siècles. D'ailleurs, avec le peu qu'il nous raconte sur le sujet il y a malgré tout de quoi faire une série genre "western" à la française. (sauf que les shérifs étaient d'habillés en dentelle) Je me souviens aussi que dans un épisode des "Le dessous des cartes", qui date de l'année dernière, ou on parle justement de la sous-exploitation des forêts françaises.

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les gens utilisaient beaucoup les feuillages sec (et les branches) qui étaient de bonne alternatives pour économiser le plus de bois possible.

 

Et une méthode très efficace pour appauvrir les sols forestiers.

 

fut une époque de très vaste déforestation en Europe avec une prolongation du phénomène au XVIième pour des raisons agricoles et parfois liées à la construction navale

 

Tu oublie un élément très important, la production d'acier. Les forges et bas fourneaux consommé du charbon de bois en quantité. La Bretagne par exemple a détruit ces forêts pour la forge, c'était une région industriel au Moyen Age.

 

On fait péter toutes les productions de brut et de gaz non conventionnel pour y arriver à ces 3/4 fois plus de produit ?

 

Réacteurs nucléaires à sel fondus. Il n'y a pas 36 solutions pour résoudre la problématique actuelle.

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Est-ce une bonne solution quand on veut en même temps restreindre l'accès à ces technologies par peur de faciliter l'acces a du matériel potentiellement militaire ?

Certaines technologie nucléaire ne sont pas proliférante. Si déjà l'Occident, l'Inde et la Chine arrêtez de consommer du charbon, ça serait un grand pas.

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Sous le vocable "réacteurs à sels fondus" on regroupe tellement de technologies et de filières de combustibles différentes qu'il est impossible de faire des généralisations:

...filière uranium naturel, enrichi, graine fertile en U233, filière thorium, filière plutonium, combustion d'actinides, cuve commune, sous-ensembles, séparation chimique continue ou pas, échangeur thermique au sodium, plomb, bismuth, eau, air, etc...

Une chose semble cependant certaine, c'est la très grande difficulté d'exploiter ça militairement hors de la classique "bombe sale".

 

Pour ce qui concerne l'exploitation du bois comme source énergétique, je ne sais pas si les gens mesurent à quel point les combustibles dits fossiles (charbon, gaz, pétrole) ont été importants pour sauver les forêts et la faune. Ils sont en quelque sorte les premiers "combustibles écologiques".

Sans eux la majorité de la planète se retrouverait dans la situation d’Haïti: 800px-Haiti_deforestation.jpg

 

(frontière Haïti-Dominique. Un pays utilise des "ressources renouvelables" (sic), l'autre subventionne l'importation de "ressources fossiles")

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Sous le vocable "réacteurs à sels fondus" on regroupe tellement de technologies et de filières de combustibles différentes qu'il est impossible de faire des généralisations:

...filière uranium naturel, enrichi, graine fertile en U233, filière thorium, filière plutonium, combustion d'actinides, cuve commune, sous-ensembles, séparation chimique continue ou pas, échangeur thermique au sodium, plomb, bismuth, eau, air, etc...

 

Non, cela désigne uniquement les réacteurs utilisant un combustible liquide dans un sel de fluor (avec de lithium et de bérylium) avec comme combustible de l'U235 , P239 ou U233, voir des déchets TRU. Pas d'uranium naturel, pas de plomb, pas de sodium, pas d'eau (en cas de cycle Brayton ouvert. Après les variantes, en plus des variations de combustible, c'est le spectre neutronique (modéré ou pas), la température (700 à 1000°C) et le retraitement (presque journalier en spectre modéré très régénérateur, tous les six mois en spectre non modéré et faible régénération).

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