Shorr kan Posté(e) le 16 septembre 2018 Share Posté(e) le 16 septembre 2018 il y a 57 minutes, Benoitleg a dit : Tesla propose maintenant des panneaux solaires qui ne donneront pas à notre maison l'air d'une usine, RFI, 12/09/15, Marine Benoît La firme d'Elon Musk a dévoilé incognito sur son site un nouveau modèle de panneau solaire, destiné à être "posé" sur des tuiles préexistantes et à éviter les travaux d'ampleur. https://www.france24.com/fr/20170410-tesla-propose-maintenant-panneaux-solaires-donneront-pas-a-notre-maison-lair-dune-usine ça va faire un peu plus d'un an que l'offre existe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 17 septembre 2018 Share Posté(e) le 17 septembre 2018 Il y a 23 heures, Shorr kan a dit : ça va faire un peu plus d'un an que l'offre existe. 12/09/15 pour l'article, soit 3 ans, je lis 12 septembre et j'oublie l'année . Allez, je vais au dodo... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 16 octobre 2018 Share Posté(e) le 16 octobre 2018 L'hydrolienne de Sabella immergée prochainement à Ouessant Publié le 16/10/2018 par Caroline Britz Energies Marines Nouvelle immersion prévue pour l'hydrolienne D10 de Sabella. Le Far Superior est arrivé en fin de semaine dernière pour venir installer la machine dans le Fromveur, le courant entre les îles Molène et Ouessant. Initialement prévue hier, l'opération a dû être reportée en raison des conditions météo. Une fois immergée, l’hydrolienne devrait rester trois ans sous l’eau et produire, en continu, à 55 m de profondeur, de 10 % à 15 % des besoins de l’île en électricité. https://www.meretmarine.com/fr/content/lhydrolienne-de-sabella-immergee-prochainement-ouessant 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
StArDuSt Posté(e) le 25 novembre 2018 Share Posté(e) le 25 novembre 2018 La France a ajouté 528 MW de capacité éolienne et solaire au troisième trimestre 25/11/2018 Equipe du journalEnR, International La France a connecté 315 mégawatts (MW) d’énergie éolienne et 213 MW d’énergie solaire à son réseau électrique au troisième trimestre de l’année pour porter sa capacité d’énergie renouvelable installée, y compris l’hydroélectricité et la bioénergie, à plus de 50 gigawatts (GW)............ https://dzairakhbar.com/la-france-a-ajoute-528-mw-de-capacite-eolienne-et-solaire-au-troisieme-trimestre/ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 25 novembre 2018 Share Posté(e) le 25 novembre 2018 Il y a 3 heures, StArDuSt a dit : La France a ajouté 528 MW de capacité éolienne et solaire au troisième trimestre 25/11/2018 Equipe du journalEnR, International La France a connecté 315 mégawatts (MW) d’énergie éolienne et 213 MW d’énergie solaire à son réseau électrique au troisième trimestre de l’année pour porter sa capacité d’energie renouvelable installée, y compris l’hydroélectricité et la bioénergie, à plus de 50 gigawatts (GW)............ https://dzairakhbar.com/la-france-a-ajoute-528-mw-de-capacite-eolienne-et-solaire-au-troisieme-trimestre/ Objectif France 23% énergie renouvelable en 2020 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 25 novembre 2018 Share Posté(e) le 25 novembre 2018 Au passage le prix non subventionne de l’éolien terrestre et du solaire sont maintenant les plus faibles même face au charbon. https://cleantechnica.com/2018/11/21/solar-onshore-now-cheapest-source-of-new-bulk-power/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ippa Posté(e) le 25 novembre 2018 Share Posté(e) le 25 novembre 2018 26 minutes ago, seb24 said: Au passage le prix non subventionne de l’éolien terrestre et du solaire sont maintenant les plus faibles même face au charbon. https://cleantechnica.com/2018/11/21/solar-onshore-now-cheapest-source-of-new-bulk-power/ Et Bloomberg, derrière cette étude, va encore plus loin : “And combined with battery storage they are also now increasingly able to compete with fossil fuel alternatives for hours when the wind isn’t blowing and the sun isn’t shining. Batteries are also today the cheapest source of fast-response flexibility and peaking capacity everywhere except the US where cheap gas still has an edge. As technology costs continue to decline it’s a matter of when, not if, these new energy technologies will disrupt electricity systems all over the world.” => pour régler les problèmes d'intermittences les batteries sont également désormais la solution la moins chère de réaction rapide aux problèmes d'intermittences... Ca semble presque trop beau pour être vrai! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 25 novembre 2018 Share Posté(e) le 25 novembre 2018 il y a une heure, ippa a dit : Et Bloomberg, derrière cette étude, va encore plus loin : “And combined with battery storage they are also now increasingly able to compete with fossil fuel alternatives for hours when the wind isn’t blowing and the sun isn’t shining. Batteries are also today the cheapest source of fast-response flexibility and peaking capacity everywhere except the US where cheap gas still has an edge. As technology costs continue to decline it’s a matter of when, not if, these new energy technologies will disrupt electricity systems all over the world.” => pour régler les problèmes d'intermittences les batteries sont également désormais la solution la moins chère de réaction rapide aux problèmes d'intermittences... Ca semble presque trop beau pour être vrai! Yep ça reste encore assez limite en terme d'usage. Les batteries ont l'air de faire du bon boulot sur la stabilisation du réseau (La ou leur temps de réponse apporte beaucoup). Mais je pense qu'il faudra attendre de nouvelles technos pour du stockage pure (batteries a état solide ?) Sinon l'IEA a publie son nouveau rapport sur les énergies mais bon toujours un peu étrange leur volonté de complètement sous évaluer les énergies renouvelable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 (modifié) De toutes les façons, ce n'est pas sérieux de faire des comparaisons économiques de modes de productions d’énergies aussi différents ; en particulier en ne prenant pas en compte les surcoûts de renforcement du réseaux et de construction de centrales conventionnelles en renfort pour faire face à l’intermittence des énergies renouvelables. Modifié le 26 novembre 2018 par Shorr kan 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ippa Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 5 hours ago, Shorr kan said: De toutes les façons, ce n'est pas sérieux de faire des comparaisons économiques de modes de productions d’énergies aussi différents ; La question se pose également pour le nucléaire : quid du cout des déchets, quid du cout d'un accident, ou les énergies fossiles (quid du cout du réchauffement climatique). Du coup juste comparer les couts bruts est une première approche qui a le mérite d'exister... 5 hours ago, Shorr kan said: (...) surcoûts (...) de construction de centrales conventionnelles en renfort pour faire face à l’intermittence des énergies renouvelables. sur ce point précis je suis preneur de plus de détails. J'ai rapidement survolé le rapport de l'ademe pour 100% d'ENR en 2050 et de mémoire il n'évoque pas de nouvelles centrales "conventionelles". Le rapport parle d'augmenter les capacités de pompage dans les barrages, de biomasse et, une fois les 80% d'ENR atteints, de Power to Gas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 A écouter ou réécouter ... https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/speciale-cop-24-climat-etat-durgence Quote Spéciale Cop 24 : climat, état d’urgence ! Pour ouvrir cette semaine spéciale Cop 24 à Radio France, nous recevons un historien de l'environnement, Jean-Baptiste Fressoz, puis l'initiateur britannique du mouvement des "Villes en Transition", Rob Hopkins. A quelques jours de l’ouverture de la COP 24, à Katowice en Pologne du 3 au 14 décembre, Radio France lance toute cette semaine l’opération « Agir pour ma planète », et France Culture proposera des émissions spéciales consacrées au climat. Ce matin, nous recevons un historien spécialiste du climat au CNRS, Jean-Baptiste Fressoz, auteur notamment de L’Apocalypse joyeuse. Une histoire du risque technologique (Le Seuil, 2012) et de L’Événement anthropocène (Le Seuil, 2013, avec C. Bonneuil). A 8h20 nous diffuserons un entretien réalisé avec Rob Hopkins, professeur de permaculture en Grande Bretagne, qui a initié le mouvement des « Villes en Transition ». Jean-Baptiste Fressoz : L'Anthropocène c'est une proposition géologique pour dire qu'on est entrés dans une nouvelle époque qui marque la prédominance de l'Homme sur les grands paramètres du système Terre. Il faut considérer l'Histoire de la Terre sur un temps géologique. On comprend qu'on agit de manière extraordinaire sur la planète. L'interaction entre la guerre et le capitalisme a été le moteur de l'Anthropocène. Historiquement, il n'y a jamais eu de transition énergétique. On ne fait qu'additionner les sources d'énergie les unes sur les autres. La "transition" énergétique, au départ, ça n'est pas un truc d"écolo, c'est un terme créé pour contourner les angoisses [liées au pic de pétrole]. En Chine, on a eu une explosion de charbon, les efforts pour le réduire ne réussissent pas trop, et on est en pleine phase d'explosion du charbon : il y a 1200 projets de construction de centrales à charbon en cours. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 il y a une heure, g4lly a dit : En Chine, on a eu une explosion de charbon, les efforts pour le réduire ne réussissent pas trop, et on est en pleine phase d'explosion du charbon : il y a 1200 projets de construction de centrales à charbon en cours. Carrément pas. La Chine a passe son pique de consommation de charbon depuis 2 ans et a réduit de manière significative la part du charbon dans la génération d'électricité. Il partent de loin mais on est carrément pas en pleine explosion du charbon en Chine. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 5 minutes ago, seb24 said: Carrément pas. La Chine a passe son pique de consommation de charbon depuis 2 ans et a réduit de manière significative la part du charbon dans la génération d'électricité. Il partent de loin mais on est carrément pas en pleine explosion du charbon en Chine. Pas besoin de chercher longtemps pour éventer la fable https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-charbon-chine-construirait-cachette-dizaines-centrales-73041/ Quote Le groupe de recherche CoalSwarn dénonce aujourd'hui une manipulation concernant le climat. Selon l'organisation, la Chine prépare un tsunami de charbon, en construisant massivement des centrales en cachette. Quote Au total, la capacité cumulée de cette production cachée s'élèverait à 259 gigawatts (GW), soit « plus que la totalité des centrales à charbon aux États-Unis et une augmentation de près de 25 % par rapport aux capacités actuelles » avertit le rapport publié par CoalSwarn 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian McNewbie Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 (modifié) Il y a 2 heures, ippa a dit : Le rapport parle d'augmenter les capacités de pompage dans les barrages, de biomasse et, une fois les 80% d'ENR atteints, de Power to Gas. Et il parle également de diminution de 14% de la consommation par rapport à "aujourd'hui", de smartgrid indispensable à la gestion des sources intermittentes (et dont le coût est systématiquement compté hors ENR puisque responsabilité de RTE) et un passage de premier exportateur mondial d'électricité à une balance import/export nulle (en puissance, pas en € *) entre autres... Le rapport est ici :https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/mix-electrique-rapport-2015.pdf On se retrouve avec, dans le modèle qui tient compte d'une consommation réaliste et inspirée des prévisions de RTE avec smartgrid déployée (donc concernant smartgrid, dans le rapport on compte les bénéfices attendus mais pas les coûts, habile), donc consommation augmentée par rapport à "aujourd'hui", avec une électricité qui coûte deux fois plus cher à produire que maintenant, et des émissions directes de CO2 supérieures à maintenant de par la plus grande part attribuée au gaz / biogaz (ce dernier étant plus émetteur que le charbon d'après RTE qui récupère les valeurs de l'AIE). Si on considère le gain permis par le biogaz en valorisation d'énergie autrement non exploitée et perdue, ce qui fait tout son intérêt et son bilan global CO2 faible, les scenarii de l'ADEME sont légèrement moins émetteurs que la prod actuelle, mais la différence est faible devant les émissions globales du pays, toutes causes confondues. Si on veut decarboner le pays c'est le chauffage et les transports qu'il faut changer, on a déjà une électricité super propre. Mais bon, là c'est 100% renouvelable. *le prix de vente de l'électricité sur le marché européen et en général dépend principalement des besoins instantanés des acheteurs ; si on a besoin de vendre pile quand personne n'a besoin d'acheter, situation que les allemands commencent à bien connaître, on se retrouve à pratiquer des prix négatifs => on paie pour que les autres veuillent bien prendre notre électricité, dont on a payé la production il faut pas l'oublier. De fait, une balance import/export nulle en puissance ne signifie pas directement un coût global d'échanges nul, et ce potentiel coût n'est pas non plus estimé dans le rapport. Modifié le 26 novembre 2018 par Brian McNewbie des précisions 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 il y a 2 minutes, g4lly a dit : Tu peux aller voir ici la consommation de Charbon par pays (notamment la Chine): https://yearbook.enerdata.net/coal-lignite/coal-world-consumption-data.html Après il y a eu deux phase dans les annonces chinoises. Des premières mesures visant a fermer de nombreuses centrale au charbon (qui marque la baisse du la conso) suivit d'un rétropédalage pour un certains nombre de centrale qui au final ont été autorise a continuer a opérer ou ouvrir. Mais la tendance reste globalement la même: a la baisse. Les regards sont maintenant tourne plutôt vers l'Inde. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 (modifié) il y a une heure, g4lly a dit : La "transition" énergétique, au départ, ça n'est pas un truc d"écolo, c'est un terme créé pour contourner les angoisses [liées au pic de pétrole]. Hmmm... je me demande sur quoi il se base pour soutenir cela. Il me semble que le concept a pour la première fois été employé en 1980 par des chercheurs de l'Institut für angewandte Ökologie ou autrement dit l'Institut d'Ecologie Appliquée de Fribourg-en-Brisgau. En allemand, ils parlent plutôt de Energiewende ou autrement dit de changement/virage énergétique. Et la dimension environnementale, et notamment climatique, était déjà présente. Un autre aspect structurant était l'idée d'une production décentralisée de l'énergie, c'est-à-dire basée sur des petites unités de production réparties sur le territoire et si possible détenues par les consommateurs. Il y avait bien évidemment l'idée de gagner en indépendance vis-à-vis des producteurs de pétrole, mais plus largement des vastes systèmes de production énergétique. A ce titre on remettait déjà en cause la production nucléaire derrière le concept d'Energiewende. PS : Je prendrai donc le temps d'écouter. Modifié le 26 novembre 2018 par Skw Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 (modifié) Il y a 2 heures, seb24 a dit : Tu peux aller voir ici la consommation de Charbon par pays (notamment la Chine): https://yearbook.enerdata.net/coal-lignite/coal-world-consumption-data.html Après il y a eu deux phase dans les annonces chinoises. Des premières mesures visant a fermer de nombreuses centrale au charbon (qui marque la baisse du la conso) suivit d'un rétropédalage pour un certains nombre de centrale qui au final ont été autorise a continuer a opérer ou ouvrir. Mais la tendance reste globalement la même: a la baisse. Les regards sont maintenant tourne plutôt vers l'Inde. Je ne vois pas comment tu peux déjà conclure à la baisse de la consommation chinoise en charbon, vu que dans ton lien ils parlent d'une baisse sur seulement trois années suivi d'une reprise. C'est beaucoup trop tôt. Il y a 2 heures, g4lly a dit : Pas besoin de chercher longtemps pour éventer la fable https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-charbon-chine-construirait-cachette-dizaines-centrales-73041/ Les gouvernements régionaux -comme souvent- ne suivent pas les directives du gouvernement central en la matière et font la course avant l'entrée en vigueur de nouvelle normes en 2020. En tout cas ce foutage de gueule est assez extraordinaire ! Il y a 5 heures, ippa a dit : La question se pose également pour le nucléaire : quid du cout des déchets, quid du cout d'un accident, ou les énergies fossiles (quid du cout du réchauffement climatique). Du coup juste comparer les couts bruts est une première approche qui a le mérite d'exister... Même en chargeant à mort le nucléaire de toutes sorte de surcoûts son électricité dépasse difficilement les 80 euros les MWh ( la moitié c'est plus réaliste pour les installations existantes) pour un monde de production qui est disponible au minium 80% du temps. Après, si l'on n'en veut pas pour des raison écologiques, c'est tout à fait légitime. Il y a 5 heures, ippa a dit : ... sur ce point précis je suis preneur de plus de détails. J'ai rapidement survolé le rapport de l'ademe pour 100% d'ENR en 2050 et de mémoire il n'évoque pas de nouvelles centrales "conventionelles". Le rapport parle d'augmenter les capacités de pompage dans les barrages, de biomasse et, une fois les 80% d'ENR atteints, de Power to Gas. Un réseau peut supporter une petite proportion d’énergies renouvelables sans back up, mais ce n'est plus tenable au-delà sans construire de nouvelles centrales thermiques. C'est l’expérience concrète des pays qui se sont engagé à fond dans le renouvelable. Pour la question des coûts, c'est une question délicate - et hautement politisé- et en cherchant en se rend compte qu'il n'existe pas de coût absolument objectif qui permettrait de trancher de façon impartiale. Généralement on cherche à comparer des poires et des oranges, puis on fait un certain nombre de suppositions plus ou moins valables, enfin on mouline le tout pour en tirer des conclusions qui ne valent que ce que valent lesdites suppositions - qui ne sont qu'une forme hautement élaboré de préjugés... - et données de bases. Je post une page de l'éclairant Jean Marc Jancovici sur la question du coût: https://jancovici.com/transition-energetique/electricite/quel-est-le-vrai-cout-de-lelectricite/ C'est un peu long, mais ça en vaut la peine. Modifié le 26 novembre 2018 par Shorr kan 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 Pour revenir sur ce point : Il y a 4 heures, g4lly a dit : La "transition" énergétique, au départ, ça n'est pas un truc d"écolo, c'est un terme créé pour contourner les angoisses [liées au pic de pétrole]. J'ai trouvé ce lien, intéressant en effet : https://www.revue-ballast.fr/jean-baptiste-fressoz-desintellectualiser-la-critique-est-fondamental-pour-avancer/ >> Je n'avais pas connaissance de la mobilisation du concept en langue anglaise au milieu des années 1970, avant que ne se répande le concept d'Energiewende - avec un esprit bien différent - dans le milieu germanophone. Dommage que la/les référence(s) correspondante(s) ne soi(en)t pas donnée(s) dans l'article. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 Je colle le passage en question Quote Le terme de « transition énergétique » apparaît en anglais vers 1975, pour remplacer la notion de crise énergétique : c’est beaucoup plus rassurant et ça donne l’impression qu’il y a une sorte de rationalité gestionnaire. Ça vient des énergéticiens et des professionnels de l’énergie nucléaire. Ils disent que s’il n’y a pas assez de pétrole — on a passé le pic de pétrole conventionnel aux États-Unis —, on fera du nucléaire, du coal to fuel (liquéfaction du charbon pour en faire du pétrole), du pétrole de schiste. Cette notion de transition énergétique est ensuite réutilisée dans les années 1980, surtout en Allemagne (« tournant énergétique »), pour désigner la transition vers les énergies renouvelables avec le solaire, l’éolien — même si, derrière, c’est une idée très naïve de ce qu’est un système énergétique. C’est une notion qui a servi à apaiser les craintes. Le second problème est qu’historiquement il n’y jamais vraiment eu de « transition énergétique » mais surtout des « additions énergétiques ». On ne passe pas du bois au charbon, puis du charbon au pétrole, puis du pétrole à autre chose : on n’a fait qu’additionner ces sources d’énergies les unes aux autres. Le pic du charbon n’a pas eu lieu au XIXe, ni même au XXe, espérons qu’il aura lieu bientôt au XXIe siècle… Quand on parle un peu trop légèrement de « transition énergétique », il faut bien voir qu’il s’agit d’une transformation sans précédent. Reste la question de l’innovation : il ne faut pas être technophobe car il n’y a pas de raison de se méfier davantage d’une technique nouvelle que des vieilles techniques qui nous ont mis dans la situation que l’on connaît. Mais il ne faut pas être naïf non plus : étant donné l’inertie considérable des systèmes techniques, étant donnée une fois encore l’urgence (réduire de 75 % les émissions globales avant 2050), la probabilité que « l’innovation verte » nous sorte de la crise me paraît proche de zéro. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ippa Posté(e) le 26 novembre 2018 Share Posté(e) le 26 novembre 2018 12 hours ago, Brian McNewbie said: Et il parle également de diminution de 14% de la consommation par rapport à "aujourd'hui", de smartgrid indispensable à la gestion des sources intermittentes (et dont le coût est systématiquement compté hors ENR puisque responsabilité de RTE) et un passage de premier exportateur mondial d'électricité à une balance import/export nulle (en puissance, pas en € *) entre autres... Le rapport est ici :https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/mix-electrique-rapport-2015.pdf On se retrouve avec, dans le modèle qui tient compte d'une consommation réaliste et inspirée des prévisions de RTE avec smartgrid déployée (donc concernant smartgrid, dans le rapport on compte les bénéfices attendus mais pas les coûts, habile), donc consommation augmentée par rapport à "aujourd'hui", avec une électricité qui coûte deux fois plus cher à produire que maintenant, et des émissions directes de CO2 supérieures à maintenant de par la plus grande part attribuée au gaz / biogaz (ce dernier étant plus émetteur que le charbon d'après RTE qui récupère les valeurs de l'AIE). Si on considère le gain permis par le biogaz en valorisation d'énergie autrement non exploitée et perdue, ce qui fait tout son intérêt et son bilan global CO2 faible, les scenarii de l'ADEME sont légèrement moins émetteurs que la prod actuelle, mais la différence est faible devant les émissions globales du pays, toutes causes confondues. Si on veut decarboner le pays c'est le chauffage et les transports qu'il faut changer, on a déjà une électricité super propre. Mais bon, là c'est 100% renouvelable. *le prix de vente de l'électricité sur le marché européen et en général dépend principalement des besoins instantanés des acheteurs ; si on a besoin de vendre pile quand personne n'a besoin d'acheter, situation que les allemands commencent à bien connaître, on se retrouve à pratiquer des prix négatifs => on paie pour que les autres veuillent bien prendre notre électricité, dont on a payé la production il faut pas l'oublier. De fait, une balance import/export nulle en puissance ne signifie pas directement un coût global d'échanges nul, et ce potentiel coût n'est pas non plus estimé dans le rapport. Oui je connais le surcout et le reste, aucun souci. Je rebondissais surtout sur la phrase "centrales conventionnelles en renfort" : si on entend fuel, charbon ou gaz par centrale conventionnelle alors aucune de la sorte n'est envisagée dans le rapport de l'ademe. 9 hours ago, Shorr kan said: Même en chargeant à mort le nucléaire de toutes sorte de surcoûts son électricité dépasse difficilement les 80 euros les MWh ( la moitié c'est plus réaliste pour les installations existantes) pour un monde de production qui est disponible au minium 80% du temps. Pour la question des coûts, c'est une question délicate - et hautement politisé- et en cherchant en se rend compte qu'il n'existe pas de coût absolument objectif qui permettrait de trancher de façon impartiale. Généralement on cherche à comparer des poires et des oranges, puis on fait un certain nombre de suppositions plus ou moins valables, enfin on mouline le tout pour en tirer des conclusions qui ne valent que ce que valent lesdites suppositions - qui ne sont qu'une forme hautement élaboré de préjugés... - et données de bases. Je post une page de l'éclairant Jean Marc Jancovici sur la question du coût: https://jancovici.com/transition-energetique/electricite/quel-est-le-vrai-cout-de-lelectricite/ C'est un peu long, mais ça en vaut la peine. je connaissais déjà ce site, mais son ancienneté, article rédigé en 2012 et revu en 2013, me fait douter de la pertinence des chiffres. Rien qu'en 2014 Les échos disaient (https://www.lesechos.fr/11/04/2014/LesEchos/21667-035-ECH_le-solaire--une-energie-deja-rentable.htm) : Les prix des panneaux photovoltaïques ont fondu de 80 % depuis 2008. La liste va inéluctablement s'allonger. « Les coûts de production des panneaux vont encore baisser de 35 % dans les toutes prochaines années », avance Bernard Clément. D'autant que le marché mondial a recommencé à croître : les experts estiment qu'il passera de moins de 40 gigawatts (GW) installés en 2013, à environ 45 GW cette année, et 60 GW d'ici à quelques années. « Nous sommes entrés dans une phase d'industrialisation à grande échelle. Les efforts de productivité vont se poursuivre. Il ne restera ensuite plus qu'une étape à franchir : la gestion de l'intermittence ",poursuit le dirigeant. Un obstacle qui pourrait être surmonté, grâce aux recherches sur le stockage de l'électricité et les réseaux intelligents, au cours de la prochaine décennie. En cherchant plus avant je suis tombé sur ce rapport de l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (http://www.irena.org/-/media/Files/IRENA/Agency/Publication/2018/Jan/IRENA_2017_Power_Costs_2018.pdf ) En page 42 on lit dans la Figure 2.4 "Global weighted average total installed costs, capacity factors and LCOE for solar PV, 2010-2017" que le Levelised cost of electricity est passé de 0.36 en 2010, 0.18 en 2013 à 0.10 en 2017 Donc pour le Coût (€ par kW efficace) donné sur https://jancovici.com/transition-energetique/electricite/quel-est-le-vrai-cout-de-lelectricite/ à 13 000€ (article rédigé en 2012 et revu en 2013) passe probablement à quelque chose comme 8000€. Le rapport de Bloomberg va aussi dans le sens de prix toujours plus faibles pour le PV (pour des rendements qui augmentent toujours un peu plus dixit la littérature). A l'inverse, les estimations de cout de Jancovici pour le nucléaire ne doivent pas inclure les augmentations post Fukushima ni les déboires de l'EPR. Par exemple en 2014 : https://www.lemonde.fr/economie/article/2014/05/27/facture-du-nucleaire-l-alerte-de-la-cour-des-comptes_4426678_3234.html "Premier constat : le coût de production de l'électricité nucléaire s'envole. Entre 2010 et 2013, la facture a connu une forte hausse, passant de 49,6 euros par mégawattheure (MWh) à 59,8 euros/MWh. C'est une augmentation de 20,6 % en euros courants (+16 % en euros constants, c'est-à-dire en tenant compte de l'inflation)." pour plus récent je vous laisse lire https://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/10/centrales-nucleaires-des-couts-de-maintenance-estimes-a-100-milliards-d-euros_4862575_3234.html Il y a également l'effet falaise (https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/11/21/l-effet-falaise-ou-pourquoi-il-faut-preparer-des-fermetures-de-centrales_5386293_3234.html) du fait des périodes de construction resserrées des centrales Fr qui les amènent toutes à arriver en fin de vie ensemble. Au final j'ai l'impression que : - d'un côté la la marge ne me parait plus si grande entre nucléaire et PV, - les tendances sont à la hausse pour le nucléaire et à la baisse pour le PV. 9 hours ago, Shorr kan said: Après, si l'on n'en veut pas pour des raison écologiques, c'est tout à fait légitime. Perso dans un 1er temps éviter +2°C me parait la priorité. Mais même là l'avantage du nucléaire dans le cas français (cf ci dessus). 9 hours ago, Shorr kan said: Un réseau peut supporter une petite proportion d’énergies renouvelables sans back up, mais ce n'est plus tenable au-delà sans construire de nouvelles centrales thermiques. C'est l’expérience concrète des pays qui se sont engagé à fond dans le renouvelable. On est d'accord que cela ne figure pas dans le rapport de l'ademe? Après clairement il n'est pas parole d'évangile :D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ippa Posté(e) le 27 novembre 2018 Share Posté(e) le 27 novembre 2018 Dans la journée je suis tombé sur cet article à propos du CO2 émis par le nucléaire : https://www.terraeco.net/Oui-le-nucleaire-emet-bien-du-CO2,16535.html : "Les étapes les plus émettrices seraient la fabrication du combustible nucléaire, puis le démantèlement de la centrale suivi de la gestion des déchets radioactifs calculée pour une période de 100 ans jusqu’à leur enfouissement, qui est supposé durer beaucoup plus longtemps." "Un chercheur de l’université nationale de Singapour, Benjamin Sovacool, s’est attaché à identifier les études les plus à jour et les plus transparentes. Publiée en 2008 dans la revue « Energy Policy », son étude a compilé 103 analyses de cycle de vie portant sur les émissions des centrales nucléaires. Pour faire son étude, le chercheur a écarté les centrales les plus anciennes (antérieures à 1997), celles peu accessibles et celles qui suivaient une méthodologie impossible à comparer avec le reste du panel, ou qui généraient des doutes. Au final, il a conservé 19 études exploitables [1], avec une fourchette de résultats assez large : entre 1,4 et 288 grammes de CO2/kWh. A partir de tous ces travaux, le chercheur de Singapour a estimé l’empreinte carbone moyenne d’une centrale nucléaire à 66g de CO2/kWh, soit une empreinte supérieure à celle des énergies renouvelables, mais bien inférieure à celle du gaz ou du charbon. « Ces 66 g de CO2/kWh sont une moyenne, mais de nombreuses centrales, notamment en Asie, obtiennent de plus mauvais résultats, proches des émissions d’une centrale électrique au gaz », assure le chercheur. Il impute cela à la faible qualité du minerai d’uranium, utilisé comme combustible dans ces centrales." ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 28 novembre 2018 Share Posté(e) le 28 novembre 2018 Le problème des énergies renouvelables est la période nocturne... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 28 novembre 2018 Share Posté(e) le 28 novembre 2018 (modifié) Il y a 4 heures, kotai a dit : Le problème des énergies renouvelables est la période nocturne… Euh .. Tu veux dire l'intermittence peut-être ? Parce que l'éolien n'est pas particulièrement perturbable par la nuit pour la production … Il y a 12 heures, ippa a dit : A partir de tous ces travaux, le chercheur de Singapour a estimé l’empreinte carbone moyenne d’une centrale nucléaire à 66g de CO2/kWh, soit une empreinte supérieure à celle des énergies renouvelables, mais bien inférieure à celle du gaz ou du charbon. « Ces 66 g de CO2/kWh sont une moyenne, mais de nombreuses centrales, notamment en Asie, obtiennent de plus mauvais résultats, proches des émissions d’une centrale électrique au gaz », assure le chercheur. Il impute cela à la faible qualité du minerai d’uranium, utilisé comme combustible dans ces centrales." Il va falloir que je regarde ton étude mais le paramètre qu'il faut vraiment avoir en tête c'est quelle durée de vie pour les centrales et le nombre d'heures de fonctionnement par an il a pris en compte. Pour la durée de vie 40 ans serait le minimum mais 60 ans c'est ce que le US font pour beaucoup de leur centrales donc ça peut tout changer dans les chiffres. Quant au nombre d'heure de fonctionnement par an il faut avoir en tête le chiffre de 6000 heures pour les réacteurs français. A comparer à une durée de vie de 20 ans pour l'éolien et une durée de fonctionnement annuelle de 2000 heures … D'autre part le chercheur impute le taux de CO2 dégagé à la faible qualité de l'uranium utilisé depuis la mine mais …. comment prend-il en compte le combustible MOX ?? C'est du recyclage de combustible, et l'article ne dit pas en quoi ça change le calcul … D'autre part il supprime toute les centrales fabriquées avant 1997, donc toutes les Françaises comment pourquoi on ne sait pas. Autre variable qu'il aurait pu prendre en compte ou en tous cas expliciter : comment joue dans le calcul le fait que le réacteur soit aéroréfrigéré (Cruas par exemple) ou hydroréfrigéré (Paluel par exemple), la quantité de béton impliqué n'est pas la même. Pour une étude scientifique je trouve qu'elle comporte énormément de biais et de manque d'explication. Le 25/11/2018 à 14:34, StArDuSt a dit : La France a connecté 315 mégawatts (MW) d’énergie éolienne et 213 MW d’énergie solaire à son réseau électrique au troisième trimestre de l’année pour porter sa capacité d’énergie renouvelable installée, y compris l’hydroélectricité et la bioénergie, à plus de 50 gigawatts (GW).........… C'est quand même incroyable qu'on en soit toujours à cumuler des chiffres qui ne sont pas comparables entre eux. les 315 MW d'énergie solaire et éolienne connecté sont en fait des production d'énergies max annuel (calculé sur quel base ? On ne sait pas !) qui ne peuvent pas se comparer à l'hydroélectricité ou la bioénergie qui sont elle des énergies appelables plus ou moins facilement. En fait la première est intermittente et non stockable pour la majeure partie, la seconde provient de stock qui sont soit les quantités d'eau accumulée dans les barrages soit la biomasse. Modifié le 28 novembre 2018 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 28 novembre 2018 Share Posté(e) le 28 novembre 2018 Energie éolienne : « les coûts de production augmenteront sous les effets de la guerre commerciale… » www.enerzine.com/energie-eolienne-les-couts-de-production-augmenteront-sous-les-effets-de-la-guerre-commerciale/25892-2018-11 La guerre commerciale et la fin du financement « bon marché » mettront sous pression l’industrie éolienne en 2019. Les fabricants européens d’éoliennes devraient conserver leur position de leaders pour les dix prochaines années a précisé la Coface dans un communiqué. A l’instar des autres énergies renouvelables, l’énergie éolienne a connu une forte croissance depuis le milieu des années 2000 dans le monde entier, grâce au fort soutien des gouvernements, à sa « compétitivité-coût » avantageuse (par rapport aux centrales nucléaires ou au charbon) et à un moindre impact environnemental. Contrairement à l’industrie solaire, la Chine n’a pas été en mesure de surpasser l’Europe dans le domaine de l’énergie éolienne car les fabricants chinois sont très dépendants du marché local et donc des changements dans le soutien public. La qualité réputée des fabricants européens repose sur un vaste écosystème où l’innovation et la concurrence sont encouragées ainsi que sur un développement global des ventes. Coface s’attend à ce que l’Europe continue à dominer au cours de la prochaine décennie, en raison de son avance technique et du fort soutien financier national et européen. L’énergie éolienne connaît une croissance rapide du fait de la baisse des prix de vente des éoliennes, mais cet avantage s’avère être un problème pour les fabricants car cela réduit leur rentabilité et peut impacter les investissements potentiels. De plus, les prix des matières premières sont orientés à la hausse et les coûts de production augmenteront en conséquence, car l’industrie est confrontée à de nombreux autres défis: La guerre commerciale en cours Les éoliennes étant principalement fabriquées en acier, l’industrie souffrira des mesures protectionnistes mises en œuvre depuis juin 2018. Les coûts supplémentaires induits par la guerre commerciale en cours ne se feront pas sentir cette année, grâce notamment aux contrats de couverture des risques et ceux négociés préalablement avec les fournisseurs, mais en 2019, les prix des matières premières devraient augmenter. Les coûts plus élevés ne se traduiront pas dans les prix de vente, mais auront une incidence sur les résultats nets des fabricants. Le financement bon marché semble terminé Jusqu’à présent, le développement des parcs éoliens a reposé sur des subventions publiques et un accès facile au financement. Compte tenu du durcissement de la politique monétaire américaine, de la fin de l’assouplissement quantitatif de la BCE prévue pour la fin de l’année et de l’arrêt des subventions par certains gouvernements, l’accès aux liquidités devrait devenir plus difficile. Cette situation intensifierait la concurrence entre les fabricants d’éoliennes, ce qui entraînerait une nouvelle baisse des prix. Coface prévoit plusieurs fusions au sein de l’industrie qui permettraient aux industriels d’atteindre une taille suffisante pour faire baisser les coûts des matières premières et des équipements 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 novembre 2018 Share Posté(e) le 28 novembre 2018 2 hours ago, herciv said: A comparer à une durée de vie de 20 ans pour l'éolien et une durée de fonctionnement annuelle de 2000 heures … Même pas en rêve 20 ans ... rien que l'usure des pales avec l'érosion du vent ça suffit a obliger de les changer au bout de 8 à 10 ans ... Les nacelles non plus ne tiennent pas 20 ans. Pire encore au bout de 20 ans le cout d'exploitation des "petites" éoliennes anciennes aura explosé et elle auront été démonté - a supposer que le propriétaire l'ai budgété ... parce que c'est cher - depuis longtemps. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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