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Energies renouvelables : projets et conséquences


alexandreVBCI

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Merci @g4lly. Les scenario d'evolutions de la demande, et surtout de l'evolution de l'efficacité énérgétique apparaissent en effet tres volontaristes. On notera toutefois qu'il y a recouvrement entre l'estimation haute RTE (figure 3.8, 755 TWh) et l'estimation basse de l'academie des science (700 TWh) (pas de chiffres dispo pour estimation de conso electrique par Philippe Charlez)

Dans le premier lien, il est mentionné: "L’extrapolation asymptotique des tendances historiques de l’intensité énergétique(10)" . Je n'ai pas accés a la ref (10), donc je ne peux qu'accepter cet ennoncé. 

Finalement, si la conso necessaire (ou désirable) est plus élevé que prevu, nous n'avons pas bcp de choix:

    1) il sera difficile de produire plus d'elec nucléaire que ce quie st prevu dans le scenario N03
    2) il sera difficile d'integrer plus de renouvelables que dans les scenarii N1, N2 N3. Les scenarii 100% renouvelables sont je trouves tres risquées et volontariste. Si on realise les N1, N2 ou N03, on pourra déjà s'estimer heureu

==> la seule sortie sera probablement de garder une partie d'energie de type thermique, si possible a combiner avec une augmentation des "puits de carbonne" pour consommer (stockage C02, reforestation, etc). Risque majeur sur les prix par contre, continuation de la dependance exterieure a l'UE, contrainte diplomatique, perte de credibilité au niveau diplomatique potentielel, etc.

Dans tous les cas, l'investissement important dans le nucléaire ET le renouvelable apparait ineluctable pour garder un prix de l'energie acceptable.

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11 hours ago, Alzoc said:

Les véhicules électriques vont se heurter au problème de la disponibilité des matières premières utilisées pour fabriquer les batteries. Pour le Lithium on va probablement se heurter à un manque de disponibilité à court terme. La demande augmente beaucoup trop vite par rapport à la vitesse de prospection et à l'augmentation des capacités de production. On ne manquera a priori pas de Lithium sur le long terme, mais ça sera tendu dans les prochaines décennies si on essaye de développer les voitures électriques à grande échelle (principalement pour des considérations politiques et industrielles). Certes il existe d'autres technologies mais on ne pourra pas physiquement faire mieux que le Lithium. Le potentiel standard du couple RedOx Li+/Li est littéralement a un des extrêmes de l'échelle (-3,04 V vs SHE). On peut essayer différentes solutions technologiques pour grappiller un peu plus de densité de puissance mais on ne pourra pas dépasser un maximum théorique.

La densité énergétique des batteries va atteindre un plateau, et on risque de manquer de matières premières (au moins pendant un temps). Résultats si on essaye d'introduire une quantité significative de véhicules électriques fonctionnant sur batterie, on ne pourra pas mettre des batteries Lithium de partout et il faudra probablement se rabattre sur des technologies moins performantes.

Dans tous les cas, le véhicule électrique a batterie est une impasse (sans même parler de la production de CO2 sur son cycle de vie qui est souvent pire que des véhicules thermique dans la situation actuelle). Les batteries (toutes technologies confondues) ont une densité énergétique qui est trop faible pour remplacer complètement l'essence et le restera. Ce n'est pas la solution la plus adaptée pour la mobilité et encore moins pour le stockage sur le réseau électrique à grande échelle. Franchement les batteries, on en aura besoin ailleurs que pour la mobilité donc autant conserver ces ressources pour des applications portatives (les piles on a besoin que ce soit petit et léger) plutôt que sur des applications demandant de fortes puissances (mobilité, stockage).

La mobilité électrique du futur sera soit à base de piles à combustibles (avec tous les problèmes de densité énergétique et les risques explosivité et haute pression liés à l'hydrogène) ou tout simplement basée sur des véhicules directement reliés au réseau électrique (train, tram, métro, trolleybus) avec potentiellement en complément des véhicules thermiques à faibles émissions. En gros beaucoup moins de véhicules personnels et une réduction de la longueur moyenne des trajets qui va de pair avec une augmentation de la densité de population. Des villes plus denses (où ne se déplace qu'en transports en communs) avec des campagnes relativement vides autour (qui servent uniquement à alimenter les villes en nourriture) et des trajets et échanges commerciaux entre villes qui se font uniquement en trains. D'un côté ça va laisser de vastes pans de territoire vidés de leur population (ce qui est un plus pour la biodiversité) d'un autre ça créé des problèmes sanitaires liés à des villes ultradenses qui seront encore plus dépendantes de l'extérieur que de nos jours.

La vrai réponse c'est que le véhicule personnel va redevenir un luxe quelle que soit la technologie choisie (thermique, batteries, PAC, hybrides, etc) ce qui va poser de gros problèmes sociétaux (cf gilets jaunes), en particulier dans les zones à faible densité de population. Il ne faudra donc proablement pas compter sur les batteries des voitures électriques (qui seront rares) pour servir d'outils de lissage et de stockage pour le réseau électrique. Il faut rappeler les bases, si en France (et probablement en Europe en général) on veut réduire notre consommation d'énergie (et donc notre production de CO2) c'est sur l'isolation des bâtiments puis sur le transport qu'il faut agir :

consommation-finale-energie-par-secteur-

Donc retirer les crédits investis dans le renouvelable (remplacer du nucléaire par des intermittentes ça ne gagne rien en terme de CO2 et ça ne fait que gaspiller de l'argent du temps et des ressources) et les rediriger vers l'isolation. Une fois que ce sera fait, il faudra limiter et électrifier les déplacements à l'échelle du pays. Sachant qu'on va prioriser les déplacements vitaux (industrie, agriculture, import/export de matières premières, services d'urgence) les déplacement à titre personnels vont se raréfier et ceux qui se feront encore utiliseront les transports en commun (donc le train et tous ses dérivés) avec ce que ça implique en terme d'urbanisme et de conséquences sociétales.

Quid des batteries au graphène ? (je sais bien qu'on le met à toutes les sauces, c'est une vraie question). Potentiel Redox oulah ca date pour moi ! 

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il y a 24 minutes, prof.566 a dit :

Quid des batteries au graphène ? (je sais bien qu'on le met à toutes les sauces, c'est une vraie question). Potentiel Redox oulah ca date pour moi ! 

Sans certitudes et en parlant juste en terme de généralités, mais de mémoire l'avantage principal du graphène est sa très forte conductivité. Donc sur des batteries il pourrait faire une excellente cathode où aura lieu la réaction de réduction. En gros ça veut dire que le courant maximal pouvant être débité par la pile ne sera pas limité par la cathode, ce qui permet une puissance maximale plus élevée :

P = U.I

  • où I est le courant débité par la pile,
  • U est la différence de potentiel entre les deux bornes (électrodes) de la pile/batterie. La différence de potentiel (U) dépendra en partie de la différence entre les potentiels standard des deux couples utilisés dans la pile (d'où l'avantage du couple Li+/Li qui a un potentiel standard extrême).

Donc le graphène ne permettrai pas en soit de faire de meilleures batteries (en terme de densité énergétique) mais surtout des batteries plus puissantes (capable de délivrer plus d'énergie dans un court laps de temps).

Pour ce qui est des inconvénients, d'un part il est très difficile d'obtenir des morceaux de graphènes de grande dimension (j'avais un collègue au labo dont une grande partie de sa thèse avait été passée à chercher à obtenir un maximum de flocons de graphènes dans une solution pour ensuite les intégrer dans un revêtement). D'autre part le graphène est très friable et va être sensibles aux chocs mécaniques (pour avoir travaillé avec des électrodes de graphite, je peux te dire que tu retrouve des dépôts de carbone de partout dans la cellule électrochimique). Cela étant dis, la sensibilité a des déformations mécaniques n'est pas l’apanage du graphène. Les batteries Lithium-Souffre (qui représentent une technologie prometteuse pour de futures batteries) y sont également très sensibles et leurs performances vont dépendre des modifications de structure qu'elles ont subis (si je ne me trompe pas, à force de les charger-décharger des fissures se créent qui diminuent les performances).

Modifié par Alzoc
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5 minutes ago, Alzoc said:

Sans certitudes et en parlant juste en terme de généralités, mais de mémoire l'avantage principal du graphène est sa très forte conductivité. Donc sur des batteries il pourrait faire une excellente cathode où aura lieu la réaction de réduction. En gros ça veut dire que le courant maximal pouvant être débité par la pile ne sera pas limité par la cathode, ce qui permet une puissance maximale plus élevée :

P = U.I

  • où I est le courant débité par la pile,
  • U est la différence de potentiel entre les deux bornes (électrodes) de la pile/batterie. La différence de potentiel (U) dépendra en partie de la différence entre les potentiels standard des deux couples utilisés dans la pile (d'où l'avantage du couple Li+/Li qui a un potentiel standard extrême).

Donc le graphène ne permettrai pas en soit de faire de meilleures batteries (en terme de densité énergétique) mais surtout des batteries plus puissantes (capable de délivrer plus d'énergie dans un court laps de temps).

Pour ce qui est des inconvénients, d'un part le graphène est très difficile à obtenir dans des dimensions importantes (j'avais un collègue au labo dont une grande partie de sa thèse avait été passée à chercher à obtenir un maximum de flocons de graphènes dans une solution pour ensuite les intégrer dans un revêtement). D'autre part le graphène est très friable et va être sensibles aux chocs mécaniques (pour avoir travaillé avec des électrodes de graphite, je peux te dire que tu retrouve des dépôts de carbone de partout dans la cellule électrochimique). Cela étant dis, la sensibilité a des déformations mécaniques n'est pas l’apanage du graphène. Les batteries Lithium-Souffre (qui représentent une technologie prometteuse pour de futures batteries) y sont également très sensibles et leurs performances vont dépendre des modifications de structure qu'elles ont subis (si je ne me trompe pas, à force de les charger-décharger des fissures se créent qui diminuent les performances).

Il me semblait que cette hyper conductivité avait été utilisée par des chinois pour accélérer le temps de chargement. Ce qui n'est pas incompatible... 

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Il y a 2 heures, prof.566 a dit :

Il me semblait que cette hyper conductivité avait été utilisée par des chinois pour accélérer le temps de chargement. Ce qui n'est pas incompatible... 

Non ce n'est pas incompatible, ça correspond bien à ce que j'ai dit.

Un courant maximum plus important veut dire une puissance plus importante. La batterie se déchargera plus vite mais se rechargera également plus vite. Elle aura une forte réactivité pour passer rapidement de cycle de charge à décharge et pourra soit fournir, soit absorber une puissance importante. Par contre une puissance importante ne veut pas dire une quantité d'énergie stockée (E) importante : E =P.t (où P est la puissance reçue ou fournie et t le temps de chargement ou de déchargement).

C'est bien pour faire du lissage de variations de puissance rapides (ou recharger rapidement une batterie), ça ne permet pas en soit de stocker de grandes quantités d'énergie (lissage long terme) mais ce n'est pas incompatible.

Modifié par Alzoc
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4 hours ago, prof.566 said:

Il me semblait que cette hyper conductivité avait été utilisée par des chinois pour accélérer le temps de chargement. Ce qui n'est pas incompatible... 

Pour le moment le souci des batterie de VE c'est plus le coût qu'autre chose. Certes la masse n'aide pas mais c'est moindre probleme pour un engin terrestre roulant sur une bonne route ... le poids étant conservatif, une bonne partie de l'énergie consommé pour mettre en vitesse est récupérable.

L'autre souci c'est la distribution. En ville sauf à avoir un parking individuel - et encore c'est un joyeux bordel en copro - tu ne peux pas recharger de manière avantageuse au tarif particulier et à vitesse lente.

Graphène ou pas tant que la chimie ne supportera pas des charge rapide sans s'user ... la charge "rapide" restera un problème. On aura beau augmenter les tension continue pour limiter l'échauffement des différents conducteurs ... on but sur la chimie et la capacité de refroidissement.

Exemple bête ... mais sur une charge simple à 7kW ... batterie trop chaude ... le refroidissement de la batterie bouffe 3.5kW ... ajoute les pertes de conversion AC/DC ... et les autres pertes de la ligne ... tu retrouves un rendement de chargement ridicule. Donc au niveau des usages il y a encore beaucoup de progrès à faire pour optimiser la recharge de manière automatisé. Que ce soit pas au client de vérifier la température de ci ou de là ... de programmer la recharge en se disant que peut être ça serait mieux comme ci ou comme ça.

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Il y a 16 heures, christophe 38 a dit :

millions de voitures thermiques

Selon le parti écologique Suisse, il n'est pas questions de remplacer toutes les voitures individuelles thermiques par des électriques mais d'en réduire sensiblement le nombre. Dans ce qui semble être leur logique le but serait de réduire la mobilité individuelle pour passer au collectif. Pour le comment??? 

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6 minutes ago, jagouille said:

Selon le parti écologique Suisse, il n'est pas questions de remplacer toutes les voitures individuelles thermiques par des électriques mais d'en réduire sensiblement le nombre. Dans ce qui semble être leur logique le but serait de réduire la mobilité individuelle pour passer au collectif. Pour le comment??? 

La fin de l'automobile c'est le nouveau bouc des écolos après le nucléaire ... ne cherche pas pourquoi ... visiblement c'est leur coté écolo pastèque.

J'imagine que leur nouveau mantra c'est reste chez toi ... pour rendre l'espace public résiduel au oiseaux.

Pendant ce temps là les proposition de nouvelle mobilité ne fait qu'augmenter le parc de véhicule à moteur.

Avant les gamins allaient au collège à pied, en vélo, ou au pire en scooter ... aujourd'hui il y vont en VSP ou en Ami.

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Il y a 7 heures, jagouille a dit :

Selon le parti écologique Suisse, il n'est pas questions de remplacer toutes les voitures individuelles thermiques par des électriques mais d'en réduire sensiblement le nombre. Dans ce qui semble être leur logique le but serait de réduire la mobilité individuelle pour passer au collectif. Pour le comment??? 

faudra leur dire qu'en 2035, l'UE arrete la fabrication des thermiques... donc, vers 2045-2050, les thermiques fabriquées en 35 auront 15 ans.... et que le changement passera par ce qui reste... l'electrique.

donc, prévoir, avec le réchauffement climatique, des aléas plus intenses, moins de pluie (donc moins d'eau dans les barrages), une température plus elevée (moins de neige, donc moins d'eau dans les barrages), une population plus nombreuse (donc plus de besoins), vos centrales nukes arretées...

 

ça ne va pas etre simple

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Il y a 14 heures, jagouille a dit :

Selon le parti écologique Suisse, il n'est pas questions de remplacer toutes les voitures individuelles thermiques par des électriques mais d'en réduire sensiblement le nombre. Dans ce qui semble être leur logique le but serait de réduire la mobilité individuelle pour passer au collectif. Pour le comment??? 

J'ai une solution:

Révélation

On reconverti les écolos en tireurs de pousse-pousse.

pousse-pousse-kyoto-1.jpg

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J'avais déjà lu un article sur cette technologie d'energie osmotique et j'étais surpris des rendements annoncés. Un nouvel article dans les echos ce jour.

Si qqun en sait un peu plus, notamment sur la crédibilité de cette techno ? Les promesses semblent très optimistes.

https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/sweetch-energy-cette-start-up-bretonne-a-laube-dune-nouvelle-revolution-energetique-1410901

 

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47 minutes ago, Julien said:

J'avais déjà lu un article sur cette technologie d'energie osmotique et j'étais surpris des rendements annoncés. Un nouvel article dans les echos ce jour.

Si qqun en sait un peu plus, notamment sur la crédibilité de cette techno ? Les promesses semblent très optimistes.

https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/sweetch-energy-cette-start-up-bretonne-a-laube-dune-nouvelle-revolution-energetique-1410901

 

Comment ca marche ... https://www.linfodurable.fr/technomedias/quest-ce-que-lenergie-osmotique-definition-avantages-et-inconvenients-31505

Visiblement le petit souci c'est que ça consomme de l'eau douce et produit de l'eau salée ... Évidement c'est une moindre mal si ca se passe juste avant que la rivière se jette dans la mer.

Plus de détail sur l'électrodialyse inverse https://fr.wikipedia.org/wiki/Électrodialyse_inverse il s'agit "bêtement" de l'inverse de la dessalinisation de l'eau de mer ...

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il y a 49 minutes, g4lly a dit :

Comment ca marche ... https://www.linfodurable.fr/technomedias/quest-ce-que-lenergie-osmotique-definition-avantages-et-inconvenients-31505

Visiblement le petit souci c'est que ça consomme de l'eau douce et produit de l'eau salée ... Évidement c'est une moindre mal si ca se passe juste avant que la rivière se jette dans la mer.

Plus de détail sur l'électrodialyse inverse https://fr.wikipedia.org/wiki/Électrodialyse_inverse il s'agit "bêtement" de l'inverse de la dessalinisation de l'eau de mer ...

J'ai retrouvé un article qui donne des chiffres. Ca semble trop beau pour être vrai.

https://madeinmarseille.net/110571-centrale-osmotique-delta-rhone-camargue-sweetch-energy/

 

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Sans connaître énormément de détails sur cette techno, ce qui va probablement couter cher ce sont les membranes et le filtres qui vont être nécessaire (probablement consommables) ainsi que l'énergie nécessaire à la filtration, la pressurisation et le pompage de l'eau de mer et de l'eau douce. Plus toutes les difficultés à travailler dans des milieux marins (corrosion et fouling qui ne sont pas des sujets simples).

Bref ce qui fait probablement obstacle au déploiement de cette techno ce sont les frais de fonctionnement et de maintenance. Ça semble être une excellente techno sur le principe, mais il y a manifestement des difficultés à passer au niveau industriel et faire en sorte que l'énergie récupérée soit compétitive.

Je ne sais pas exactement ce que cette start-up propose (probablement une technologie de membrane permettant un meilleur rendement), mais si il y arrivent c'est typiquement le genre d'énergie renouvelable qu'il faudrait déployer. C'est pilotable (ou a minima prédictible). Reste à voir l'empreinte territoriale nécessaire, l'impact en terme de consommation d'eau douce qui va se saliniser un peu au travers des membranes (mais vu qu'on serait au niveau des estuaires, est-ce que c'est grave?) et enfin les coûts de l'électricité ainsi obtenue (tant qu'on a pas un peu d'expérience à l'échelle industrielle, ça va être dur de se prononcer).

Un autre type de renouvelables qui ne reçoit pas beaucoup d'attention et de financement qu'il faudrait pourtant développer c'est l'hydrolien sous toutes ses formes (cours d'eau à faible profondeur, usines marémotrices, hydroliennes posées sur le fond marin). Il y a quand même pas loin de 3 GW de potentiel en France (grosso modo trois réacteurs) et ce rien que pour les hydroliennes sous-marines. Sur le coup ça ne me dérangerais pas si les subventions de l'éolien off-shore étaient redirigés vers l'hydrolien dans la Manche.

tactac.png?height=291&width=400

Modifié par Alzoc
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Le 01/06/2022 à 12:31, prof.566 a dit :

Quid des batteries au graphène ? (je sais bien qu'on le met à toutes les sauces, c'est une vraie question). Potentiel Redox oulah ca date pour moi ! 

Comme le dit la blague, le graphène semble avoir une infinité d'application et être capable de faire n'importe quoi, à part sortir d'un laboratoire :chirolp_iei:

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Le 31/05/2022 à 23:20, Shorr kan a dit :

La nuit ça manque un peu de soleil quand même. 

 

Ils semblent en effet confiant dans leur capacité à lisser la production électrique malgré l'accentuation des événements extrêmes avec le réchauffement climatique.

Mais j'avoue que ça me laisse dubitatif.

Je vais essayer de poster demain de la documentation sur le sujet pour essayer d'étayer mon scepticisme à ce propos.

 

....

 

Chose promise, chose due !....avec un peu de retard certes

Mémoire d'Hubert Flocard sur le réalisme du foisonnement appliqué à l'éolienne : https://www.sauvonsleclimat.org/images/articles/pdf_files/etudes/131120_Flocard_FoisonnementEolienTexte-modif-note-7.pdf

Certes aussi l'auteur, chercheur au CNRS, est pro-nucléaire. Mais en ce qui me concerne c'est plutôt un gage de probité intellectuelle. 

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Le 02/06/2022 à 19:23, Alzoc a dit :

Un autre type de renouvelables qui ne reçoit pas beaucoup d'attention et de financement qu'il faudrait pourtant développer c'est l'hydrolien sous toutes ses formes (cours d'eau à faible profondeur, usines marémotrices, hydroliennes posées sur le fond marin).

Pour l'usine maréemotrice ça a pas l'air d'être une sinécure. Vous verriez le temps qu'ils passent y faire des travaux. Certes il y a une 2x2 voies qui y passe. Mais il me semble qu'il a quand même fallu 40 ans pour la rentabiliser.

Et puis niveau nuisance pour les employés ça à l'air d'être un délire...

Sans parler de différents problèmes comme l'enlisement de la Rance.

Il me semble qu'il existe une certaine résistance au maintien de se projet dû aux problèmes engendré. Mais ça reste très marginal, j'en ai pas côtoyé en tout cas.

Modifié par Nec temere
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@Alzoc travailler dans l'eau de mer c'est une purge. Même DCNS à abandonné les hydroliennes. Les pâles se salissent beaucoup trop vite et trop fort pour pas que le rendement ne s'effondre. Et comme les solutions d'antifouling chimique sont à proscrire il n'y a pas beaucoup d'issues triviales.

C'est plus ou moins la même chose pour tout ce qui barbote dans l'eau de mer.

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Je sais, j'ai bossé chez DCNS en plein dans la période où ils avaient racheté OpenHydro et je suis ensuite passé par un labo qui bosse sur la corrosion (entre autres). Ce n'est pas ma spécialité, mais j'ai côtoyé suffisamment d'experts dans le domaine pour savoir que les problèmes de corrosion et de fouling c'est tout sauf trivial.

Dès qu'on rentre dans des applications navales c'est cher et DCNS avait abandonné non seulement à cause des difficultés techniques mais également parce que les coûts fixes (raccordement à la Terre, installation des hydroliennes, etc) étaient trop important au regard des budgets/subventions alloués et de la durée de vie attendue des installations. C'est pour ça que j'avais dis que quitte a subventionner du renouvelable autant que ce soit de l'hydrolien plutôt que de l'éolien en mer qui fait face (quasiment) aux même problèmes mais arrive pourtant a trouver des financements.

Modifié par Alzoc
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1 hour ago, g4lly said:

@Alzoc travailler dans l'eau de mer c'est une purge. Même DCNS à abandonné les hydroliennes. Les pâles se salissent beaucoup trop vite et trop fort pour pas que le rendement ne s'effondre. Et comme les solutions d'antifouling chimique sont à proscrire il n'y a pas beaucoup d'issues triviales.

C'est plus ou moins la même chose pour tout ce qui barbote dans l'eau de mer.

Il y a pas mal de travaux en cours sur les interactions matrice./biofilm en cours non ? 

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Le 01/06/2022 à 22:47, jagouille a dit :

Selon le parti écologique Suisse, il n'est pas questions de remplacer toutes les voitures individuelles thermiques par des électriques mais d'en réduire sensiblement le nombre. Dans ce qui semble être leur logique le but serait de réduire la mobilité individuelle pour passer au collectif. Pour le comment??? 

Nous allons aller habiter dans un petit village d'ici 2 ou 3 ans maintenant. Il y a beaucoup de personnes âgées et beaucoup de véhicules qui dorment la plupart du temps. 

J'ai une idée qui me trotte dans la tête (parmi tant d'autres). Qui serait de créer une association qui rachèterai quelques véhicules pour en faire un pool de partage. Via un abonnement annuel fixe pour le maintien de la structure et un forfait mensuel ajusté à l'utilisation en fonction du kilométrage réalisé, économiquement ça pourrait être intéressant pour tout le monde. Surtout, ça serait adapté aux usages locaux. Le remplacement des véhicules pourra se faire dans la durée avec une partie de petits véhicules électriques et quelques véhicules thermiques pour les plus grands trajets. 

Les personnes âgées ont surtout besoin d'aller faire des courses, ça aussi ça peut se faire partager pour réduire à la fois le nombre de véhicules possédés, mais par un mécanisme d'entraide, l'usage également. En plus ça créera du lien. 

Voilà comment on pourrait améliorer le quotidien de tout le monde tout en consommant moins. C'est ça aussi la décroissance

 

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3 minutes ago, bubzy said:

Nous allons aller habiter dans un petit village d'ici 2 ou 3 ans maintenant. Il y a beaucoup de personnes âgées et beaucoup de véhicules qui dorment la plupart du temps. 

J'ai une idée qui me trotte dans la tête (parmi tant d'autres). Qui serait de créer une association qui rachèterai quelques véhicules pour en faire un pool de partage. Via un abonnement annuel fixe pour le maintien de la structure et un forfait mensuel ajusté à l'utilisation en fonction du kilométrage réalisé, économiquement ça pourrait être intéressant pour tout le monde. Surtout, ça serait adapté aux usages locaux. Le remplacement des véhicules pourra se faire dans la durée avec une partie de petits véhicules électriques et quelques véhicules thermiques pour les plus grands trajets. 

Les personnes âgées ont surtout besoin d'aller faire des courses, ça aussi ça peut se faire partager pour réduire à la fois le nombre de véhicules possédés, mais par un mécanisme d'entraide, l'usage également. En plus ça créera du lien. 

Voilà comment on pourrait améliorer le quotidien de tout le monde tout en consommant moins. C'est ça aussi la décroissance

 

Quid de la légalité de ton idée d'autopartage? (Niveaux assurantiels etc.)

 

Modifié par prof.566
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il y a 5 minutes, prof.566 a dit :

Quid de la légalité de ton idée d'autopartage? (Niveaux assurantiels etc.)

 

je vais attendre d'être là bas pour le faire, mais ça c'est pas un soucis. Si tu peux le faire pour une entreprise tu peux aussi le faire pour une association. Une association peut déjà posséder un parc de véhicules et n'importe quel membre peut la conduire, ça dépend des conditions de l'assurance. Donc y'a juste quelques lignes à bouger je pense. 

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1 hour ago, bubzy said:

je vais attendre d'être là bas pour le faire, mais ça c'est pas un soucis. Si tu peux le faire pour une entreprise tu peux aussi le faire pour une association. Une association peut déjà posséder un parc de véhicules et n'importe quel membre peut la conduire, ça dépend des conditions de l'assurance. Donc y'a juste quelques lignes à bouger je pense. 

Pour être dirigeants d'association je peux de dire que ce n'est pas si simple que ça ... En tant que titulaire du certificat de circulation et de la police d'assurance tu t'engage personnellement sur tout un tas de choses. Au niveau assuranciel c'est pareil tout un tas de contrôle de validité des clauses t'incombe.

C'est pas comme si tu pretais ta voiture une fois de temps en temps a un pote.

Rien que le système des bonus/malus ne marche plus ... Donc tu te retrouves avec de grosses prime d'assurance - un peu comme un loueur -.

En cas de dommage c'est aussi le bordel à cause de la perte de jouissance.

Quand c'est un de tes employés dans le cadre de l'activité de l'association ça passe par perte et profit. Mais pas dans le cas de la location.

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