alpacks Posté(e) le 12 août 2011 Auteur Share Posté(e) le 12 août 2011 La stabilité de la fusion pour toi ce n'est pas important ? J’espère que tu sais tout de même que si l'on utilise pas ton systéme pour déclencher des bombes H c'est que l'on ne maitrise pas la réaction de fusion de manière stable. Si on ne maitrisait pas la réaction : il aurait été absolument impossible de simuler les étages H, des TNO-TNA ni de prévoir de façon sécurisante dans le réacteur, les rendements attendus des échantillons : Hors pourtant c'est le cas, au CEA ils ont embauché monsieur Spock de star treck pour résoudre le problème ? Ou bien tu t'inventes un faux problème ? Tu crois quoi ? Qu'un étage A Pu239/U238 de mélange fissile, dopé au deutérium : on est en mesure de prévoir avec précision et "stabilité" le flux X généré par la fission des U238 (qui sont la spécialement pour générer ce flash, le Pu239 n'étant pas assez performant a lui seul pour déclencher les étages H en cascade) via l'énorme taux de fission apporté par la production de neutron des fusions deutérium (ou D-T, la n'est pas le problème) Absolument pas ! Et encore moins en 1950 quand aux USA ils mettaient au point le procédé sans calculateur modélisateur informatique rien qui le permettraient aujourd'hui, et qui ont permis de connaitre le flash X de seuil de la TN75 quand la france a fait la campagne d'essais de 1995, spécialement pour réaliser le réacteur du CEA qui nous sert aujourd'hui a réaliser nos étages H sans essais nucléaires en bardant de capteurs les TN en question : ce qui prouve d'ailleurs : qu'il y avait de grandes inconnues a ce niveau ! Sinon il n'y aurait pas eu besoin de réaliser les 6 essais programmés exprès pour ! Miniaturisation des capteurs et thermocouples divers, qui ont permis de faire ces expériences nécessaires pour l'avenir de notre dissuasion spécialement pour réaliser le réacteur ! Si la théorie et le calcul tant sur papier ou ordinateur, pouvait permettre de connaitre avec précision, ce flash X alors cette campagne aurait été inutile, qui + est qu'elle a été désastreuse au niveau politique pour la France ! Ils l'ont pas fait pour rien C'est une des preuves, qu'il n'est pas question de stabilité comme tu le dis, sur ce flash X : basons nous déja sur des faits, ça sera déja pas mal ;) Il est aisé de comprendre que l'on ne peut utiliser un systéme qui risque de ne pas produire l’énergie attendu au moment voulu dans des engins qui doivent marcher dans 100% des situations avec des marges d'erreurs très faibles. Imagine si la réaction est plus forte que prévu, une simple ogive de 100kt finit en une méga bombe de 20Mt, impensable dans un domaine ou tout doit être réglé au millimètre près. Si ça serait le cas, alors on aurait des parcs nucléaires "fou" : tu vas quand même pas me dire, qu'on sait avec précision les flash X généré par les charges A dopée qui ont servi d'alumette aux milliers d'armes H depuis 1952 : alors qu'on avait aucun moyen informatique de calculer une telle chose, ni encore de le modéliser par informatique La vérité c'est que les armes H ont très bien fonctionées de 1952 a nos jours, sans qu'on est la moindre idée des flux X précis générés dans les charges A de ces armes ! Tout ce qu'on savait : c'est que sur le papier et avec l'aide de vieux calculateurs a ampoules 1000x moins efficace que le 1er PC dinosaure des années 80, on pouvait s'attendre a un flash suffisamment puissant pour amorcer une fusion de puissance : le reste c'était inch allah' hein Pourtant ça n'a jamais la moindre incidence sur un quelconque effet ultra aléatoire des rendements attendus, puis observés ! Ce qui veut dire que y a un petit soucis avec tes affirmations la ... Sinon je ne vois vraiment pas ou tu as vu que l'on savait stabiliser la fusion shocked Si on savait faire ça fait un bail que l'on aurait des réacteurs à fusion qui fonctions et pas des prototypes qui tiennent 10 secondes en conditions réel. Encore une fois la preuve que tu confonds avec réaction de fusion pour étude énergétique, et ce qu'on attend d'une arme H : qu'elle explose, et le flash X dure pas + de quelques millionième de seconde, et tu sais quoi ? Miracle ça marche très bien encore une fois, depuis 1952 sur des armes réalisées dans des conditions et avec des outils, qu'on considérerait bien + aléatoire que les conditions d'aujourd'hui ! Devaient surement avoir la poudre de perlinpimpim pour que ça marche ! je rappel que le record du monde de durée pour un réacteur à fusion, que ce soit du confinement inertiel ou magnétique, est détenu par Tore Supra qui a tenu 6min 30sec environ, donc vive la méga stabilité du systéme (il est vrai que les limites physiques des tokamaks sont vite atteintes aussi). Grand bien te fasse, mais je te rappel le sujet ici est l'ignition d'armes H avec uniquement des étages H, qui n'ont besoin que de flash X qui durent quelques millionièmes de seconde pour exploser, le reste encore une fois : inch' allah comme ils disent au moyen orient Pour les projets de fusion par confinement inertielle dans le monde il y a le LMJ et le NIF, d'égale ampleur, qui sont actuellement les plus gros et plus avancés et non ils ne servent pas seulement à fabriquer nos futures armes nucléaires mais aussi tester le confinement inertiel justement. Oui et ? On a pas besoin d'eux, et pourtant au fait, si : renseignes toi bien, le LMJ a été construit dans un but militaro-civil pour remplacer le 1er qui est au CEA tiens : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laser_M%C3%A9gajoule Paf, c'est la 1 ère chose qu'on connait du programme depuis le début Le Laser Mégajoule, ou LMJ, est un des principaux éléments du programme militaire français Simulation, destiné à assurer la pérennité de la dissuasion nucléaire de la France après l'arrêt définitif des essais nucléaires en conditions réelles. Y avait pas besoin d'aller bien loin pour ça ... Pour le reste hein ... Tu est bien venu aussi parler de l'arme antimatière : donc tu approuvais les autres déclarations plus haut, puisqu' apparement tu n'as pas eu besoin de les reprendre, et venir leur parler de : Ca manque de culture scientifique tout ça Oui oui ... Merci ... ;) mais je crois que j'ai eu bon exemple que ta déclaration ne vaut rien Une dernière chose : Si comme tu le disais, il faudrait une "stabilité" (alors qu'on demande en réalité qu'un flash d'un millionième de seconde) pour l'ignition des armes H et pour un aspect aléatoire de leurs rendements : Alors, les bombes H multi-étagées réalisées (3 étages dont 2 H) par les soviétiques (mais surement par les USA aussi d'une manière + discrêtes) pour les architectures de très fortes puissances auraient été impossible ! Pour la simple bonne raison, que les 3 ème étage H de ces armes, était enclenché par le flash X, non pas de l'arme A, mais de l'étage H de puissance n°1 qui était déja de rendement Mégatonique ! Idem : encore une fois, simple effet de seuil utilisé pour le reste, pas besoin d'avoir une quelconque idée de la précision de ce flash X, tout simplement parce qu'il est incalculable dans de tels conditions ! Ce qui est de bonnes preuves, que le principe que je propose, peut très bien fonctionner Des faits, seulement des faits ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 13 août 2011 Share Posté(e) le 13 août 2011 Écoutes je ne veux pas être trop cru seulement t'es connaissance sur le sujet sont vraiment bancales et faibles. Je n'est pas envie de partir sur un long débat ou je me heurte à un mur, si j'interviens c'est simplement que je juge mes connaissances suffisantes sur ce sujet (voila pour la précision). Je vais faire simple. La stabilité ou plutôt la non stabilité de la fusion que nous "maitrisons" nous permet de faire des gros boum point barre. Nos bombes H ne sont pas "très complexe", certes il faut avoir les connaissances et la technologie m'enfin si demain on croise une race alien y vont bien rire quand y vont voir que le seul truc qu'on sait faire avec la fusion c'est un gros boum (même le soleil est plus doué que nous). Dans nos bombe il s'agit de mettre la bonne quantité de matière au bonne endroit et pour le déclencheur atomique il en vas de même, finale ça revient au même que pour faire une bombe conventionnelle, si tu veux une bombe de 250k tu vas pas mettre 300kilo d'explosifs, c'est un peu le même principe la. Donc justement nos bombes H sont l'ultime exemple que l'on ne maitrise pas la stabilité de la fusion, on sait juste faire réagir la quantité de matière qu'il faut pour raser une ville rien de plus, mais c'est normal c'est humain on sait tout faire péter mais par contre pour comprendre et maitriser c'est une autre histoire (j'savais pas s'que c'était dans l'doute j'ai tout fait péter). Oui et ? On a pas besoin d'eux, et pourtant au fait, si : renseignes toi bien, le LMJ a été construit dans un but militaro-civil pour remplacer le 1er qui est au CEA tiens : http://fr.wikipedia.org/wiki/Laser_M%C3%A9gajoule Paf, c'est la 1 ère chose qu'on connait du programme depuis le début C'est surtout la preuve que tu ne connais de ces projets que les grandes lignes le LMJ comme le NIF vont au-delà du simple simulateur de militaire. Au LMJ on attend justement pas une réaction de flash mais on espère entretenir une réaction de fusion stable comme celle qui se produit dans les étoiles. Imagines 5 secondes que le soleil est la stabilité d'une bombe H :O Ton principe de déclenchement est instable fragile etc. (mais je l'ai déjà dit) ces gros bombes avait des rendements bien trop aléatoires qui pouvait varié de 25 à 50% or quand tu fais une bombe de plusieurs Mt ces chiffres ne sont pas anodins. Et comme tu le dis : Pour la simple bonne raison, que les 3 ème étage H de ces armes, était enclenché par le flash X, non pas de l'arme A, mais de l'étage H de puissance n°1 qui était déja de rendement Mégatonique ! Idem : encore une fois, simple effet de seuil utilisé pour le reste, pas besoin d'avoir une quelconque idée de la précision de ce flash X, tout simplement parce qu'il est incalculable dans de tels conditions ! On ne sait et on ne peut maitriser ce flash dans ces conditions or pour le nucléaire il vaut mieux tout maitriser donc exit cette théorie à moitié pratique ;) Du coup toutes les recherches se tournent de nos jours vers l’antimatière (propre facile à utiliser et à éliminer en cas de problème). Enfin bon ce que tu racontes me fait bondir et je ne peut rester de marbre devant ces propos. Il faut dire que j'ai les connaissances et les informations nécessaire sur ces sujets c'est pour ça que je me permet d'intervenir. Je ne bosse pas au CEA, au LMJ, à la FOST, à astrium,à AREVA, à EDF, ou au CEL, seulement j'habite à 5min du LMJ, j'ai aussi vécu à coté du CEL, pas mal de mes voisins/amis sont des cadres, ingénieurs, scientifiques qui bossent au LMJ donc au CEA, j'ai des connaissances qui ont bosser à la Fost, de la famille/des amis à EDF qui ont ou bossent encore en étroite collaboration avec AREVA, tout ça tout ça... Du coup moi qui suis très intéressé par la science, la haut-technologie et le domaine de la défense, qui fais mes études dans ce sens, qui ai donc les connaissances et les retours de mes nombreuses connaissances, je me permet d'intervenir lorsque cela me semble utile. Je n'ai pas voulu être agressif ou condescendant dans mes différents posts et m’excuse si cela à été pris comme tel :-[ Mais il est vrai que je n'ai pas entièrement le droit de trop m’épancher sur ces divers sujets (par respect pour mes connaissances qui me font confiance et me racontes certaines choses pour ma propre culture), du coup je m’arrête là. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 13 août 2011 Share Posté(e) le 13 août 2011 Imagine si la réaction est plus forte que prévu, une simple ogive de 100kt finit en une méga bombe de 20Mt, impensable dans un domaine ou tout doit être réglé au millimètre près. Et alors ? j'ai l'impression que quand on passe au nucléaire "stratégique", ce qui compte c'est de faire beaucoup de dégâts et on néglige complètement les dommages collatéraux. Tant que la bombe atteint le minimum souhaité, c'est suffisant. Si elle pète plus fort, bah tant mieux. Normalement il n'y a pas de troupes alliés à proximité. Bon ce ne serrait pas vraiment valable pour du nucléaire tactique, mais les lance roquette à tête nucléaire ont été retiré du service depuis longtemps et je ne crois qu'on ferra du CAS avec nos armes nucléaires tactiques (ou préstratégiques) D'ailleurs sur nos futurs TNO, je me demande si elles font vraiment 100KT ou si elles font au moins 100 KT. L'approximation se justifiant par l'absence d'essais (et en plus on s'en fout un peu) ce qui expliquerait pourquoi elles sont officiellement moins puissantes que les TN75 qu'elles remplacent. j'écris cela car si théorisé un bombe A est maintemant a la portée d'un bon million de physiciens, faire des bombes H ne serait a la porter que de quelques milliers de personnes.Je serrais beaucoup moins catégorique. Pour une équipe qui dispose de la matière première (qu'on trouve partout mais en très petite quantité) et de quelques spécialistes (ce n'est pas ce qui manque avec presque 500 centrales nucléaire en activité dans plus de 30 pays) c'est assez facile de construire un bombe H de plus de XX KT. Pour la production en série de bombe furtive de petite taille pouvant être embarqué dans une fusée ou dans un avion et supporter beaucoup de G, ce serra une autre histoire. Mais juste produire une ou deux bombe H pouvant être livré en camion ou navire kamikaze, c'est à la portée de beaucoup de pays. J'avoue que je viens de lire "La somme de toute les peurs" de Tom Clancy ou des terroristes sont presque arrivé à faire une bombe H ce qui est assez inquiétant vu le peu de moyens qu'ils ont par rapport à un état pas trop pressé (même s'ils étaient aidés par un ancien allemand de l'Est directeur de l'ancien programme secret de fabrication d'arme nucléaire qui apporte miraculeusement du tritium et les machines outils ce qui permet de transformer une vielle bombe A non explosée) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 13 août 2011 Auteur Share Posté(e) le 13 août 2011 Écoutes je ne veux pas être trop cru seulement t'es connaissance sur le sujet sont vraiment bancales et faibles. Je n'est pas envie de partir sur un long débat ou je me heurte à un mur, si j'interviens c'est simplement que je juge mes connaissances suffisantes sur ce sujet (voila pour la précision). Je vais faire simple. La stabilité ou plutôt la non stabilité de la fusion que nous "maitrisons" nous permet de faire des gros boum point barre. Nos bombes H ne sont pas "très complexe", certes il faut avoir les connaissances et la technologie m'enfin si demain on croise une race alien y vont bien rire quand y vont voir que le seul truc qu'on sait faire avec la fusion c'est un gros boum (même le soleil est plus doué que nous). Dans nos bombe il s'agit de mettre la bonne quantité de matière au bonne endroit et pour le déclencheur atomique il en vas de même, finale ça revient au même que pour faire une bombe conventionnelle, si tu veux une bombe de 250k tu vas pas mettre 300kilo d'explosifs, c'est un peu le même principe la. Donc justement nos bombes H sont l'ultime exemple que l'on ne maitrise pas la stabilité de la fusion, on sait juste faire réagir la quantité de matière qu'il faut pour raser une ville rien de plus, mais c'est normal c'est humain on sait tout faire péter mais par contre pour comprendre et maitriser c'est une autre histoire (j'savais pas s'que c'était dans l'doute j'ai tout fait péter). C'est surtout la preuve que tu ne connais de ces projets que les grandes lignes le LMJ comme le NIF vont au-delà du simple simulateur de militaire. Au LMJ on attend justement pas une réaction de flash mais on espère entretenir une réaction de fusion stable comme celle qui se produit dans les étoiles. Imagines 5 secondes que le soleil est la stabilité d'une bombe H :O Ton principe de déclenchement est instable fragile etc. (mais je l'ai déjà dit) ces gros bombes avait des rendements bien trop aléatoires qui pouvait varié de 25 à 50% or quand tu fais une bombe de plusieurs Mt ces chiffres ne sont pas anodins. Et comme tu le dis : On ne sait et on ne peut maitriser ce flash dans ces conditions or pour le nucléaire il vaut mieux tout maitriser donc exit cette théorie à moitié pratique ;) Du coup toutes les recherches se tournent de nos jours vers l’antimatière (propre facile à utiliser et à éliminer en cas de problème). Enfin bon ce que tu racontes me fait bondir et je ne peut rester de marbre devant ces propos. Il faut dire que j'ai les connaissances et les informations nécessaire sur ces sujets c'est pour ça que je me permet d'intervenir. Je ne bosse pas au CEA, au LMJ, à la FOST, à astrium,à AREVA, à EDF, ou au CEL, seulement j'habite à 5min du LMJ, j'ai aussi vécu à coté du CEL, pas mal de mes voisins/amis sont des cadres, ingénieurs, scientifiques qui bossent au LMJ donc au CEA, j'ai des connaissances qui ont bosser à la Fost, de la famille/des amis à EDF qui ont ou bossent encore en étroite collaboration avec AREVA, tout ça tout ça... Du coup moi qui suis très intéressé par la science, la haut-technologie et le domaine de la défense, qui fais mes études dans ce sens, qui ai donc les connaissances et les retours de mes nombreuses connaissances, je me permet d'intervenir lorsque cela me semble utile. Je n'ai pas voulu être agressif ou condescendant dans mes différents posts et m’excuse si cela à été pris comme tel :-[ Mais il est vrai que je n'ai pas entièrement le droit de trop m’épancher sur ces divers sujets (par respect pour mes connaissances qui me font confiance et me racontes certaines choses pour ma propre culture), du coup je m’arrête là. T'apportes strictement rien, a part l'affirmation "moi j'y connais mieux que toi" ... Sans faits, sans que dalle ... Tu crois être valable la ? Ou d'avoir besoin de retourner le truc 36 ans pour t'être lancée dans une chose ou tu ne suivres sans poser des faits ... Les seuls faits qu'on connait : dans une arme nucléaire, on connait le niveau énergétique d'une réaction : et c'est tout On ne connais absolument pas la quantité d'énergie X générée pour la simple bonne raison : impossible de connaitre avec précision le taux de fusion des deutérium, de la production exacte de neutron induit de cette réaction la ! Donc on ne peut connaitre a l'avance combien d'U238 par mole vont fissionner et produire le flash X fatidique ! On ne connait uniquement le niveau énergétique d'1 rayonnement pour 1 fission, 1 fusion, 1 fission ect Personne n'a jamais pu connaitre le niveau d'ensemble, pour la simple bonne raison que c'est incalculable : théorie du chaos venant y mettre son grain de sel : Apportes des faits, parce que tu commences sérieusement a pas avoir la moindre crédibilité la Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 15 août 2011 Share Posté(e) le 15 août 2011 Et alors ? j'ai l'impression que quand on passe au nucléaire "stratégique", ce qui compte c'est de faire beaucoup de dégâts et on néglige complètement les dommages collatéraux. Tant que la bombe atteint le minimum souhaité, c'est suffisant. Si elle pète plus fort, bah tant mieux. Normalement il n'y a pas de troupes alliés à proximité. Bon ce ne serrait pas vraiment valable pour du nucléaire tactique, mais les lance roquette à tête nucléaire ont été retiré du service depuis longtemps et je ne crois qu'on ferra du CAS avec nos armes nucléaires tactiques (ou préstratégiques) D'ailleurs sur nos futurs TNO, je me demande si elles font vraiment 100KT ou si elles font au moins 100 KT. L'approximation se justifiant par l'absence d'essais (et en plus on s'en fout un peu) ce qui expliquerait pourquoi elles sont officiellement moins puissantes que les TN75 qu'elles remplacent. Je serrais beaucoup moins catégorique. Pour une équipe qui dispose de la matière première (qu'on trouve partout mais en très petite quantité) et de quelques spécialistes (ce n'est pas ce qui manque avec presque 500 centrales nucléaire en activité dans plus de 30 pays) c'est assez facile de construire un bombe H de plus de XX KT. Pour la production en série de bombe furtive de petite taille pouvant être embarqué dans une fusée ou dans un avion et supporter beaucoup de G, ce serra une autre histoire. Mais juste produire une ou deux bombe H pouvant être livré en camion ou navire kamikaze, c'est à la portée de beaucoup de pays. J'avoue que je viens de lire "La somme de toute les peurs" de Tom Clancy ou des terroristes sont presque arrivé à faire une bombe H ce qui est assez inquiétant vu le peu de moyens qu'ils ont par rapport à un état pas trop pressé (même s'ils étaient aidés par un ancien allemand de l'Est directeur de l'ancien programme secret de fabrication d'arme nucléaire qui apporte miraculeusement du tritium et les machines outils ce qui permet de transformer une vielle bombe A non explosée) Oui enfin faire le plus de dégâts c'est bien beau mais pourquoi a t-on limité la puissance de toutes nos têtes en dessous du Mt dans ce cas là ? Si tu ne peux pas utiliser l'ASMP (trop loin, plus d'avions, que sais-je encore) et que du coup tu passes au M-51 juste pour raser une base militaire et mettre en garde ton adversaire mais que la bombe foire et annihile aussi la ville qui se trouve à quelques kilomètres ça fait un peu tache comme dissuasion pré-stratégique. Ou même en stratégique si tu veux raser une ville justement et que ton ogive fait l'effet d'un pétard mouillé t'as pas l'air bête (si ça peut péter plus fort ça peut aussi marcher dans l'autre sens, instabilité oblige). Pour ce qui est de fabriquer une bombe H c'est difficile de savoir, il faut du temps, de l'argent, beaucoup de connaissances et surtout de la matière 1ére comme le plutonium qui est difficile à produire en quantité suffisante. Ce que l'on sait c'est que la Chine par exemple à une nombre de têtes restreint car justement ils manquaient (manquent ?) de plutonium de qualité militaire. Le Soviet avaient paré au problème en utilisant des réacteurs civiles pour produire du plutonium (RBMK notamment pour les plus célèbres) Les USA ont fait un peu pareil de leurs cote (j'ai oublié le modèle de réacteur navré). En France on à pas beaucoup de tête et nos réacteurs militaire ont produit assez de plutonium pour notre parc (ils sont en cours de démantèlement aujourd'hui). Même si le cela fait plus de 50ans que les technologies existent et sont connus ça reste un travail de longue haleine, comme le savent si bien les Nord-coréens ou les iraniens, puis sans essais on ne peut pas savoir si cela marche réellement. alpacks tout ce que je peux te dire (en plus du reste) c'est que ta proposition pour une bombe H sans étage A est erroné aux vus des recherches actuelles qui se tournent toutes vers l’antimatière, que se soit par "stockage" dans la bombe, ou par création "innée" grâce à différent systéme embarqué. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 août 2011 Share Posté(e) le 15 août 2011 On a "limité" la puissance de nos tete pour des contraintes de masse et de volume ... plus la tete et legere et petite, plus il reste de place pour le reste ... carburant, leurre, guidage etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raoul Posté(e) le 16 août 2011 Share Posté(e) le 16 août 2011 la tête de l'asmp a une puissance "variable" (100-300kt) paraît-il.Comment ça marche ?Est-ce que c'est 100kt (on ne fait pêter que l'étage A) ou 300kt (A+H)Ou est-ce que toutes les nuances entre 100kt et 300kt sont possibles ? dans ce cas comment ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 16 août 2011 Share Posté(e) le 16 août 2011 On a "limité" la puissance de nos tete pour des contraintes de masse et de volume ... plus la tete et legere et petite, plus il reste de place pour le reste ... carburant, leurre, guidage etc. Et aussi (et surtout) pour faire plus de dégât. =) Un M20 avec une tête de 1,2 MT ferra moins de dégats qu'un M45 avec 6 têtes de 150 KT (donc 0,9 MT) ou même avec 6 TNO de 100KT (donc 0,6 MT) la tête de l'asmp a une puissance "variable" (100-300kt) paraît-il. Comment ça marche ? Est-ce que c'est 100kt (on ne fait pêter que l'étage A) ou 300kt (A+H) Ou est-ce que toutes les nuances entre 100kt et 300kt sont possibles ? dans ce cas comment ?Bon je ne garanti rien, je n'y connais pas grand chose ça se limite aux explications fournises dans le livre de Tom Clancy. Mais en apparence s'il y a une quantité "suffisante" de matière plutonium et uranium, c'est la quantité (et/ou la qualité) de tritium qui permet de booster la bombe pour passer de quelques KT à plusieurs centaines. Les têtes des SNLE ne sont pas accessibles par l’équipage donc il n’est pas question de modifier le réglage des têtes (et en plus je soupçonne qu’elles soient à la puissance maximale) Pour les ASMP, c’est un peu plus envisageable et on a peut-être moins de problèmes de place ou de poids que sur les missiles balistiques (ou on veut stocker le maximum de têtes et de leurres tout en diminuant la masse embarquée). Sinon le tritium se dégraderait assez vite donc une bombe de 300 KT pourrait devenir une bombe de 100KT en quelques années si le tritium n’est pas changé (ou au moins purifié pour enlever les atomes qui ont réagit) Peut-être que nos bombes ont une puissance qui dépend de leur dernière maintenance. Et nos SNLE serrait plus précis avec une maintenance systématique tous les 3 mois à chaque retour et une surdose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 17 août 2011 Share Posté(e) le 17 août 2011 Les différents modes de réglage des têtes nucléaire http://en.wikipedia.org/wiki/Variable_yield Les têtes des SNLE ne sont pas accessibles par l’équipage donc il n’est pas question de modifier le réglage des têtes (et en plus je soupçonne qu’elles soient à la puissance maximale) Les tête non accessible? pourquoi donc ... Par contre 100kt ca doit etre le maxi de la TNO, vu la contrainte importante de taille et de masse y a pas interet a ne pas faire le plus compact possible ... et étant donné la posture purement stratégique des M51 je suis pas convaincu de l'interet d'ajouter un dispositif de réglage de puissance. Meme un tir M51 a une seule tete nucléaire aurait un role stratégique, ou on serait pas a quelques kt pres, pour reduire les effet a long terme "suffirait" de faire péter assez en altitude. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 17 août 2011 Auteur Share Posté(e) le 17 août 2011 Les différents modes de réglage des têtes nucléaire http://en.wikipedia.org/wiki/Variable_yield Les tête non accessible? pourquoi donc ... Par contre 100kt ca doit etre le maxi de la TNO, vu la contrainte importante de taille et de masse y a pas interet a ne pas faire le plus compact possible ... et étant donné la posture purement stratégique des M51 je suis pas convaincu de l'interet d'ajouter un dispositif de réglage de puissance. Meme un tir M51 a une seule tete nucléaire aurait un role stratégique, ou on serait pas a quelques kt pres, pour reduire les effet a long terme "suffirait" de faire péter assez en altitude. Oui ça parait assez évident de ce coté ... Les réglages puissances de toute façon étaient surtout utiles a l'époque des proliférations des armes tactiques petites et moyennes puissances : car on pouvait alors avoir un intérêt dans le rendement de l'arme diminué : enfin intérêt limité, car a rendement diminué = encore + de pollution au plutonium dans les retombées :O (si on fait baisser par exemple, le taux de production de neutron a l'ignition A par le niveau de tritium/deutérium dopant : ça fait augmenter sensiblement la pollution finale de plutonium non fissionné : a cause des captures fertiles notamment) Sur une arme de dissuasion dont l'ennemie doit estimer qu'elle est fixe : pour gagner de la place, il faut impérativement je pense ne surtout pas s'emmerder avec un système de réglage avant détonation pour obtenir un rendement demandé , mais oui au contraire construire une arme miniaturisée sur son potentiel max et point a la ligne ... Bon je ne garanti rien, je n'y connais pas grand chose ça se limite aux explications fournises dans le livre de Tom Clancy. Mais en apparence s'il y a une quantité "suffisante" de matière plutonium et uranium, c'est la quantité (et/ou la qualité) de tritium qui permet de booster la bombe pour passer de quelques KT à plusieurs centaines. Les têtes des SNLE ne sont pas accessibles par l’équipage donc il n’est pas question de modifier le réglage des têtes (et en plus je soupçonne qu’elles soient à la puissance maximale) Pour les ASMP, c’est un peu plus envisageable et on a peut-être moins de problèmes de place ou de poids que sur les missiles balistiques (ou on veut stocker le maximum de têtes et de leurres tout en diminuant la masse embarquée). Sinon le tritium se dégraderait assez vite donc une bombe de 300 KT pourrait devenir une bombe de 100KT en quelques années si le tritium n’est pas changé (ou au moins purifié pour enlever les atomes qui ont réagit) Peut-être que nos bombes ont une puissance qui dépend de leur dernière maintenance. Et nos SNLE serrait plus précis avec une maintenance systématique tous les 3 mois à chaque retour et une surdose. C'est bien ça ... Bien qu'il y a d'autres méthodes On fait varier le tritium, pour une production de neutrons a un taux recherché, les rendements finaux en seront modifiés notamment sur les captures fertiles des U238 (qui deviennent plutonium en fait par fertilisation) puis fission de ceux ci : On peut arriver a une grande quantité de différence d'U238 fertilisés, notamment ceux du tampon (eux qui participent au retour au rendement final H par fission, bien qu'au départ ils servent a filtrer les neutrons pour que ceux ci ne polluent pas l'étage H) et donc qui vont fissionner au retour : a la fusion de puissance par sa production de neutron propre Mais par ces méthodes la, on obtient que des variations de l'ordre 50-100% du potentiel Surtout certaines armes, ou le potentiel peut varier jusqu'a du 1000% il faut encore d'autres méthodes réunies (initiateur de neutron, ou carrément en annulant l'ignition H de puissance : considérant qu'on a pas besoin : l'arme peu fonctionner sans) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 17 août 2011 Share Posté(e) le 17 août 2011 Pour faire plus propre, il est conseillé pour la tête de l’enchâssé dans un corps composé d'uranium pur ou approchant. Ça ne boost en aucun cas l'explosion, ça rajoute plus de stabilité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raoul Posté(e) le 17 août 2011 Share Posté(e) le 17 août 2011 Les différents modes de réglage des têtes nucléaire http://en.wikipedia.org/wiki/Variable_yield OK, merci. Toutes les nuances sont possibles donc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 17 août 2011 Auteur Share Posté(e) le 17 août 2011 Pour faire plus propre, il est conseillé pour la tête de l’enchâssé dans un corps composé d'uranium pur ou approchant. Ça ne boost en aucun cas l'explosion, ça rajoute plus de stabilité. Non, tu confonds avec les tampons de plombs : Les armes H, utilisent des tampons en uranium (en général de l'U238 + U235 a divers taux d'enrichissement, bien que l'U238 seul est possible : c'est juste une question de rendement variable qui en est issu) depuis le tout début de l'histoire H en 1952 Et se sont toujours servi de tampon en uranium : sous des taux divers d'enrichissement en U235, tout en veillant a avoir une quantité d'U238 correcte pour avoir une filtration suffisante des neutrons de la réaction "aller" de l'étage A (poison pour l'étage H : il ne lui faut que le rayonnement X et seulement celui la, pour subir une ignition correcte) Au retour cet étage H, produit a son tour beaucoup de neutrons : on se sert alors de cette grande quantité de neutron pour que les U235 fissionnent a grand taux dans le tampon, et pour que les U238 fertilisé (en Pu239 en vrai) fissionnent aussi : Le procédé existe dès le départ, et est celui qui s'est toujours généralisé partout dans les arsenaux H Il existe des variantes au plomb : le tampon ne participe alors plus au rendement de l'arme, filtre les neutrons, et fait sensiblement diminuer la quantité de radionucléides produit (notamment produits de fission et poussières de combustible non fissionnées qui sont radicalement moins nombreux) Le problème, c'est qu'il n'y avait pas de solution pour les étages A (plutonium/U238) dopé (avec du tritium deutérium pour une fusion qui n'est pas de puissance, mais la spécialement pour doper les fissions du combustible de la charge A pour augmenter tant son rendement que la quantité de rayons X produit : techniquement nécessaire a l'ignition de l'étage H de puissance) ceux ci continuaient malgré le tampon de plomb, et la fission dopée d'ignition de l'arme : de produire encore trop de retombées qui en sont directement issue (de l'étage A) Pour que les tampon en plomb servent a quoi que se soit dans ces conditions, par contre dans le principe de départ que j'émet : si on parviendrait a se passer de l'étage A dopé : alors le tampon de plomb pourrait devenir très intéressant ! (il restera nécessaire pour le principe d'ignition en cascade de plusieurs charges de diverses puissances montantes : car les fusion produisent beaucoup de neutrons "poisons" pour la prochaine ignition dans la cascade) La oui on obtiendrait une arme nucléaire "presque" propre : les retombées seraient malgré tout toujours en présence de césium 137 mais ça, on peu jouer sur les matériaux globaux du corps de l'arme : éviter le + possible le fer par exemple (qui est un fort générateur de césium 137 dans le flux de neutron par capture) Et dans tout les cas, même d'autres parties encore en U235 ou U238 resteraient ultra polluante : l'uranium dans une bombe H c'est l'une des pires saloperies qui soit dans le processus, avec le plutonium qui en est issu Il me semble que dans les bombes a neutrons : on réalisait des tampons a très fort taux de U235 : pour avoir un flux de neutrons externe a la bombe maximal : mais idem c'est hyper polluant comme principe, et faut toujours de l'U238 dans une certaine quantité minimal malgré tout : sinon le tampon filtre rien : et la réaction H se fait pas (L'U235 "pure" ne pouvant filtrer par capture : ou il fissionne ou il laisse passer : donc l'étage H se retrouve dans un dilemme de poison de neutron) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 17 août 2011 Share Posté(e) le 17 août 2011 Je parle d'une bombe au cobalt, l'explosion nucléaire va engendré quantité de neutron qui casserons cette l'uranium. Cette réaction ne participe pas à l'explosion mais va engendré une grande quantité de sous produit radiologique telle que le cobalt.....Testé mais désapprouvé..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
stormshadow Posté(e) le 17 août 2011 Share Posté(e) le 17 août 2011 Je parle d'une bombe au cobalt, l'explosion nucléaire va engendré quantité de neutron qui casserons cette l'uranium. Cette réaction ne participe pas à l'explosion mais va engendré une grande quantité de sous produit radiologique telle que le cobalt..... Testé mais désapprouvé..... Non tu confond tout , une bombe au cobalt est une bombe qu'on dit "salée" c'est à dire qu'au lieu de mettre de l'uranium ou du plomb , on met du cobalt 59 non radioactif , sous l'effet des neutrons issus des fusions , le cobalt 59 devient du cobalt 60 fortement radioactif en absorbant un neutron . En gros dans une bombe salée , les neutrons issus de la fusion servent à rendre radioactif un tampon non radioactif pour maximiser les retombées radioactives sans accroitre le puissance de l'explosion . http://en.wikipedia.org/wiki/Salted_bomb Et se sont toujours servi de tampon en uranium : sous des taux divers d'enrichissement en U235, tout en veillant a avoir une quantité d'U238 correcte pour avoir une filtration suffisante des neutrons de la réaction "aller" de l'étage A (poison pour l'étage H : il ne lui faut que le rayonnement X et seulement celui la, pour subir une ignition correcte) Les neutrons ne sont pas un poison pour l'étage H , au contraire ils sont indispensable pour fissionner le lithium pour produire du tritium et provoquer la fission du Pu 239 au centre de l'étage H qui sert à chauffer celui-ci à la bonne température afin de garantir un taux maximum de fusion . On peut mettre que de l'U235 en tampon mais vu les quantités mise en jeu , on atteindrait rapidement la masse critique donc on met de l'U238 au dépend de l'U235 pour limiter cela . Mais tant qu'on atteint pas la masse critique , on peut se contenter uniquement d'U235 en tampon qui fissionnent beaucoup mieux que l'U238 (car réaction en chaîne). http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombe_H http://en.wikipedia.org/wiki/Hydrogen_bomb http://membres.multimania.fr/jsavari/abomb/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 17 août 2011 Share Posté(e) le 17 août 2011 Les différents modes de réglage des têtes nucléaire http://en.wikipedia.org/wiki/Variable_yield Les tête non accessible? pourquoi donc ... Par contre 100kt ca doit etre le maxi de la TNO, vu la contrainte importante de taille et de masse y a pas interet a ne pas faire le plus compact possible ... et étant donné la posture purement stratégique des M51 je suis pas convaincu de l'interet d'ajouter un dispositif de réglage de puissance. Meme un tir M51 a une seule tete nucléaire aurait un role stratégique, ou on serait pas a quelques kt pres, pour reduire les effet a long terme "suffirait" de faire péter assez en altitude. Dans le liens il est dit que toutes les têtes anglaises sont réglables. Il me semble que pour la France c'est un peu pareil. Pour régler la puissance de nos ogives il me semble qu'on "visse" ou dévisse le tampon pour qu'il soit plus ou moins soumis au rayonnement et donc influe sur la réaction. Cette conversation n'a jamais eu lieu bien entendu :oops: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 17 août 2011 Auteur Share Posté(e) le 17 août 2011 Non tu confond tout , une bombe au cobalt est une bombe qu'on dit "salée" c'est à dire qu'au lieu de mettre de l'uranium ou du plomb , on met du cobalt 59 non radioactif , sous l'effet des neutrons issus des fusions , le cobalt 59 devient du cobalt 60 fortement radioactif en absorbant un neutron . En gros dans une bombe salée , les neutrons issus de la fusion servent à rendre radioactif un tampon non radioactif pour maximiser les retombées radioactives sans accroitre le puissance de l'explosion . http://en.wikipedia.org/wiki/Salted_bomb Les neutrons ne sont pas un poison pour l'étage H , au contraire ils sont indispensable pour fissionner le lithium pour produire du tritium et provoquer la fission du Pu 239 au centre de l'étage H qui sert à chauffer celui-ci à la bonne température afin de garantir un taux maximum de fusion . On peut mettre que de l'U235 en tampon mais vu les quantités mise en jeu , on atteindrait rapidement la masse critique donc on met de l'U238 au dépend de l'U235 pour limiter cela . Mais tant qu'on atteint pas la masse critique , on peut se contenter uniquement d'U235 en tampon qui fissionnent beaucoup mieux que l'U238 (car réaction en chaîne). http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombe_H http://en.wikipedia.org/wiki/Hydrogen_bomb http://membres.multimania.fr/jsavari/abomb/ Lit bien la réaction : D + T ---> 4He + n + 17.6 MeV D + D ---->3He + n + 3.3 MeV D + D ----> T + p + 4.0 MeV T + T ---->4He + 2n He3 + D ----> 4He + p Li6 + n ----> T + ^4He Li7 + n ----> T + ^4He + n Dans la réaction exemple, on voit clairement ou puisent les lithiums les neutrons qu'ils ont besoin ... Après l'ignition H ;) les lithiums n'y sont d'ailleurs qu'un rajout éventuel optionnel : ils se nourrissent des neutrons produits par l'étage H pour nourrir cette fusion de tritium en +, mais d'autres architectures sont possibles d'ailleurs, ou ils apportent des tritiums absent au départ ... Dans la réaction on voit clairement qu'ils ont tout les neutrons qu'il leur faut juste après l'ignition de l'étage H : c'est bien de ceux la, dont ils se nourrissent Les neutrons ont toujours été un poison de fusion : pour l'ignition de celle ci C'est pour cela, que des essais au plomb ont eu lieu dans les armes H : parce que quoi qu'il arrive, il faut un tampon filtrant les neutrons de l'étage A primaire ... L'U235 pur, n'existant pas ... Il y a toujours forcément une part d'U238 fertile, on joue uniquement sur ces taux pour des questions de rendement : tant qu'il y a de l'U238 fertile qui filtre ... Mais aussi de ce qu'on attend de l'arme en effet radiatif d'environnement (bombe a neutron) La filtration quoi qu'il arrive des neutrons de l'étage A, est impératif : d'ou pourquoi, il y a eu déja des tentatives de le remplacer par du plomb ou d'autres métal lourd capable de filtrer les neutrons Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 18 août 2011 Share Posté(e) le 18 août 2011 http://nuclearweaponarchive.org/Nwfaq/Nfaq1.htmlCe n'est pas du wikki donc à prendre avec précaution.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fonctionZ2 Posté(e) le 18 août 2011 Share Posté(e) le 18 août 2011 Pour en revenir au sujet initial, pour que cela puisse marcher, il faudrait que l'energie libereepar la capsule de produits "fusibles" soit tres superieure a celle injectee par les lasers avec un facteur suffisant pour qu'il n soit pas necessaire de multiplier les etages (disons 1000 pour avoir un facteur de 1 milliard avec 3 etages). Pour que cela soit possible, il faudrait que la capsule contiennent suffisament de matiere "fusible" et que celle-ci absorbe suffisament bien l'energie des lasers pour avoir le rendement necessaire (lasers UV). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 21 août 2011 Share Posté(e) le 21 août 2011 Sur Google News, on tombe sur ceci : http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/08/21/l-uranium-enrichi-au-laser-nouvelle-peur-nucleaire_1561893_3244.html ...General Electric prévoit de relancer à grande échelle aux Etats-Unis un procédé d'enrichissement de l'uranium au laser,... En ordonnant en février 2010 la production d'uranium enrichi à 20%, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait affirmé que son pays était désormais capable d'enrichir de l'uranium en utilisant le laser. Par rapport au précédé actuels, quels sont les avantages de ce système ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 21 août 2011 Share Posté(e) le 21 août 2011 Le procédé n'occuperait qu'un quart de l'espace nécessité par les procédés actuels, et consommerait peu d'énergie ("pas plus qu'une douzaine de maisons") selon ABC News. Pour la conso, j'attends voir quand même, le laser est un truc au rendement énergétique pas très élevé à cause du principe fondamental des niveaux d'énergie... (rendement au sens énergie lumineuse produite/énergie électrique consommée). Peut-être qu'ils compensent par une très bonne efficacité du processus ? (laser pile à la longueur d'onde qui va bien pour exciter les atomes) Mais ca reste étonnant pour un processus neuf et pas encore industriel. La techno SILEX est classifiée top-secret par le gouvernement US (logique pour une techno de WMD) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 21 août 2011 Share Posté(e) le 21 août 2011 D'après ce que j'ai lu, ce n'est vraiment un technologie novatrice, des chercheurs y ont travaillé depuis des décennies, donc les bases doivent être relativement publique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fonctionZ2 Posté(e) le 22 août 2011 Share Posté(e) le 22 août 2011 C'est une technologie delicate qui a ete etudiee en particulier par la France et les USA dans es annees 80 et 90. Les recherches n'ont pas abouti, la separation se fait dans des conditions physiques tres severes (hautes temperatures, ultravide). La France en particulier a fait l'impasse sur la technologie des centrifugeuses qui s'est revelee fiable et economique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 22 août 2011 Auteur Share Posté(e) le 22 août 2011 Sur Google News, on tombe sur ceci : http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/08/21/l-uranium-enrichi-au-laser-nouvelle-peur-nucleaire_1561893_3244.html ...General Electric prévoit de relancer à grande échelle aux Etats-Unis un procédé d'enrichissement de l'uranium au laser,... En ordonnant en février 2010 la production d'uranium enrichi à 20%, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait affirmé que son pays était désormais capable d'enrichir de l'uranium en utilisant le laser. Par rapport au précédé actuels, quels sont les avantages de ce système ? Je pense, efficacité énergétique sur le bilan total de la masse d'uranium utilisé dans un parc électro-nucléaire ... Car bon, il faut bien compter 6% de l'énergie équivalente qu'on va produire avec l'uranium enrichi final, pour l'enrichir a 4-5% ... Un exemple simple et marquant : l'usine eurodif en france sur le site tricastin, consommait une très grande partie du réacteur nucléaire CNPE du site nucléaire du tricastin (4 réacteurs pour un total de 3600 MW) environ 60% de la production d'électricité de la centrale totale (les 4 réacteurs hein) sont destinés a la production d'uranium enrichi pour une parti de la filière européenne de besoin en U235 de 3 a 5% selon les réacteurs fournis La centrale produit 25 terawatt/heure par an, l'usine en consomme 15 TW/h par an !!! Mais bon, la en fait : une nouvelle usine sur le même site, est en montée de puissance de production, car l'usine original "george Besse" doit fermer car trop vieille (construite normalement pour 25 ans de production) La capacité d'eurodif a tricastin, fourni environ 90 réacteurs de par le monde, dont les 58 français Bon on va pas faire le calcul, mais ça montre quand même l'énorme gourmandise en énergie que demande les filières classiques (enrichissement par diffusion gazeuse) d'enrichissement : mais pour alimenter 90 réacteurs, l'usine utilise a besoin de la puissance de 2.5 réacteurs de 900 MW environ pour tourner soit environ 2000 MW : ce qui est ENORME ! et représente donc en gros 6% du potentiel énergétique de l'uranium fissile produit ... Les techniques par Laser, devrait logiquement être bien moins gourmande en énergie, si reportée a la même échelle de production : bien que, normalement elle utilise un principe de vaporisation du métal, le laser excite via une longueur d'onde spécifique choisie les U235 pour les séparer aisément des U238 que le laser n'excite pas dans la vapeur de métal Ensuite, ben normalement, les U235 se déposent tout seul sur une plaque de récupération, électro-négative : pour les attirer Faut disons voir dans le procédé avec quoi, ils "vaporisent" l'uranium métalique ... Car ça parait malgré tout gourmand en électricité, mais a la limite, si on utilise un laser pour ça (pour le vaporiser) alors la oui de bonnes économies d'énergie par rapport aux anciens procédés peuvent être espérer (vu qu'on obtient de grande puissance thermique/photonique avec les Lasers en utilisant peu d'électricité) Enfin j'imagine ils doivent tabler la dessus, après y a plein d'autres moyens de vaporiser de l'uranium métallique : mais va y les consommations d'énergie de fou (d'ou pourquoi je pense c'est aussi par laser) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 23 août 2011 Share Posté(e) le 23 août 2011 Donc, à terme, une meilleure ''rentabilité'' du secteur nucléaire civil (et militaire) avec ce procédé. Je ne pensait pas que l'enrichissement d'uranium était si ''gourmand'' en énergie Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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