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Guerre civile en Syrie


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Haaretz exclusive: Syria documents show Iran helping Assad to sidestep sanctions

Documents leaked following cyber-attack by hacker group Anonymous, show Tehran has given Assad more than $1b in effort to overcome oil embargo.

Iran has been helping Syria bypass the international sanctions imposed on it for massacring civilians, according to documents from the Syrian president's office obtained by Haaretz.

The documents show that Iran has given the Syrian regime more than $1 billion, which would help it overcome the oil embargo and other moves including restrictions on flights and sanctions against the central bank.

The documents were leaked following a cyber-attack by hackers known as Anonymous against the e-mail server of the Syrian president's office. Seventy-eight employees in President Bashar Assad's office had their e-mail hacked. One of these accounts belonged to the minister of presidential affairs, Mansour Azzam; it included two documents signed by him that dealt with relations between Syria and Iran.

The two documents were authored two months ago and detail discussions by senior Iranian delegations visiting Syria. The documents are written in ambiguous language and only in a number of places do they detail ways Syria would be aided to bypass sanctions. The document repeatedly refers to Syria's wish to "learn from the Iranian experience in this area."

The United States, Turkey, the European Union, the Arab League and other countries have imposed severe sanctions on Syria due to the regime's attacks on civilians. As part of the sanctions, all Arab League members have ceased contact with the Central Bank of Syria, and commercial flights from Arab countries to and from Syria have stopped. The European Union has imposed an oil embargo on Syria.

Around 20 percent of Syria's gross domestic product derives from oil sales, with 90 percent of Syrian oil being exported to the EU.

On December 8, Azzam sent Assad and other senior figures a document entitled "Memo on the visit of the Iranian delegation to Syria." The delegation included 10 senior members of the office of President Mahmoud Ahmadinejad, and representatives of the Central Bank of Iran and other Iranian ministries. The delegation met with Syrian Prime Minister Adel Safar, the head of the Syrian central bank, and the ministers of finance, trade and oil.

As a result of the disturbances around the country and the sanctions, the Syrian regime is undergoing an economic crisis. The regime needs revenue, in part to pay the armed forces and the gangs of thugs - the Shabiha - it uses against the demonstrators. It also needs to pay the salaries of the tens of thousands of officials whose loyalty is vital.

According to the document authored by Azzam, the Iranian delegation announced that it has allocated $1 billion so Iran could buy basic supplies from Syria. Most of the items are very basic and include meat, poultry, olive oil and fruit. It is unclear if Iran actually needs these items or if this is a way to pump up the Syrian economy.

In parallel, the Iranians agreed to export to Syria fertilizer and raw materials for the petrochemical industry; it would spread out payments over a long period.

The Iranian delegations also discussed ways the Syrians could bypass the embargo on oil exports. The Iranians, who have large petroleum deposits, promised to examine the purchase of 150,000 barrels of oil from Syria per day for a year "to use it domestically or resell it to others." This way Syria would be able to continue to export oil despite the sanctions.

In return, Iran would supply Syria spare parts for the petroleum industry that are hard to come by due to the sanctions.

The document also shows that the two countries discussed ways to bypass sanctions on flights and air cargo. Turkey, for example, has closed its airspace to aircraft traveling to or from Syria, and most Syrian flights cannot land in most airports in Europe and the Arab world.

One option discussed is the creation of a hub in Iran for Syrian aircraft, bypassing the current hub in the United Arab Emirates. The Iranians also offered to service Syrian Air's planes.

The Iranians also proposed the creation of an air-and-ground corridor for transferring goods to and from Iran. This would be done through Iraq, bypassing Turkey.

As for banking, they discussed setting up a joint bank for transferring money through Russia and China, which are not taking part in the international sanctions against Syria and Iran.

"Iran has promised to relay to Syria its know-how on ways for transferring funds from the country abroad and back, based on the experience Iran has accumulated in this field," it says.

The second document, dated December 14, 2011, states that "the central banks of Syria and Iran agreed to use banks in Russia and China to ease the transfer of funds between the two countries, in view of the current conditions in Syria and Iran."

Et dire qu'on disait l'economie iranienne affectee par les sanctions...

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"et d'inviter le Conseil de sécurité à adopter une résolution formant des forces de maintien de la paix arabo-onusienne conjointe"."

Des généreux donateurs, en soldats et en matos??

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"et d'inviter le Conseil de sécurité à adopter une résolution formant des forces de maintien de la paix arabo-onusienne conjointe"."

Des généreux donateurs, en soldats et en matos??

J'oubliais

Le même texte indique que la Ligue va entrer en contact avec l'opposition syrienne pour la soutenir et que la mission de ses observateurs est terminée.

Pas trés neutre... hors une force de casque bleu se doit de rester neutre non? De ne pas aider (militairement) l'une ou l'autre partie

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"et d'inviter le Conseil de sécurité à adopter une résolution formant des forces de maintien de la paix arabo-onusienne conjointe"."

Des généreux donateurs, en soldats et en matos??

Je me cite juste pour répondre à ma question :

Une piste :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/13/97001-20120213FILWWW00398-syriecasques-bleus-la-russie-reflechit.php

Les russes..

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bachar rigolera moins quand il finira comme khadafi =(

Aucune chance, la grand frère russe veille !

Déjà qu'on a fait perdre à la Russie près de 5 milliards de $ de contrat d'armement avec l'aventure lybienne, ca m'étonnerai qu'il laisse tomber Bachar sachant que les Russes ont un base navale en syrie.

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Déjà qu'on a fait perdre à la Russie près de 5 milliards de $ de contrat d'armement avec l'aventure lybienne, ca m'étonnerai qu'il laisse tomber Bachar sachant que les Russes ont un base navale en Syrie.

+1

C'est le dernier grand allié stable de Moscou dans le coin. Pour les contrats d'armements la Chine espère sûrement aussi une part du gâteau.

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Les contrats d'armemebt c'est pas ca qui fait orienter la politique étrangère d'un pays,enfin de la France peut etre  :P mais pas de la Russie ni de la Chine qui ont bcp bcp d'autres marchés bien plus important que le marché Syrien.

La base navale de Tartus n'est de plus constituée que de 2 ou 3 docks et quasi aucune installation permanente. Ca aussi c'est pas une raison

La raison c'est que il s'agit du dernier pays "allié" de la Russie donnant sur la Méditerrannée et présent dans une region d'importance stratégique (avec une proximité sur Suez d'un coté et le Golfe de l'autre). Faut penser grand les gars. Le reste c'est de la gnognotte et ca peut facilement etre passé par la case perte et profits. L'important c'est la geostratégie de l'endroit pas qques Mds de $ de contrats d'armement.

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faut aussi comprendre les russes et les chinois , les pays occidentaux se sont foutue de leurs gueule dans le dossier libyen , ils ont donnée leurs accord pour une zone d'interdiction aérienne dans le ciel libyen , mais ça a fini avec des attaque au sol massif contre l'armée Libyenne, des largage d'armement et autre forces spéciales au sol pour encadré la rébellion .

du coup ces pas demain la veille que les russes laisseront un de leurs allie subir des résolution contraignante au conseil de sécurité de l'ONU .

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non BHL va annonce sont départ pour la planète PANDORA pour soutenir la révolution du peuple Na'avi , il parait qu'il est déja envoyer un SMS a Sarkozy pour lui metre a ça disposition une navette Ariane 5 :lol:

par contre je ne pense pas que le rafale est était conçue pour le combat spatial  :O

J'ai du mal a imaginer que russes et chinois ne se doutaient pas de ce que la resolution allait causer, quoique c'est possible, ils imaginaient peut etre des NFZ a l'irakienne.

personne n'avait parlait de bombardement terrestre avant sont adoption au conseil de sécurité de l'onu , le ministre de la défense anglais  avait méme parlait du cas irakien comme exemple de zone d'interdiction aérienne  .

on ne peut qu'imagine la réaction des russes lorsqu'ils ont compris qu'ils se sont fait berné ! a mon avis même les résolution contre l'iran ou méme la Corée du nord vont se retrouvé bloquer au conseil de sécurité de l'ONU

d'un autre coté les russes n'ont pas de leçon a recevoir sur leurs utilisation du veto , les américains ont utilisé plus de 60 fois leurs droit de veto pour protéger israel au conseil de sécurité de l'onu , sans le veto US israel serait aujourd'hui sous sanction international pour son occupation illégale et non reconnue par l'onu des plateau du golan  syrien , Les fermes de Chebaa libanaise et les territoire palestinien de  1967 , sans parlait de nombreuse résolution accusant Israël de crime de guerre qui ont était bloquer par le Veto US au conseil de sécurité de l'onu toujours .

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The United States State Department has released a series of satellite images it says show the kinds of weaponry Syrian President Bashar Assad's regime is using against his own people and the Free Syrian army fighters.

The United States State Department says satellite imagery of Syria shows escalating violence between government and rebel forces as the regime deploys armored divisions and artillery against major cities.

These satellite images show artillery positions of the Syrian army around several cities in the country, mainly in the north-east of Damascus and around the city of Homs.

[...]

The satellite images show also mobile rocket launchers BM-21 and artillery vehicle 2S1, 2S3 and towed howitzer M-46 and D30 on the outskirts of Homs and Az Zabadani, Halbun and Rankus, cities near the Syrian capital of Damascus.

Interactive map at source

But here are a couple of the released images:

Image IPB

Image IPB

Image IPB

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Tout le monde veut la peau de Bachar, mais pas pour les mêmes raisons ni pour le même but....

(AFP) L'ONU évoque des 'crimes contre l'humanité' en Syrie.

La Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Navi Pillay a estimé lundi 13 février que les forces syriennes ont 'vraisemblablement' commis des crimes contre l'humanité au cours de leur répression de la révolte en Syrie. 'La nature et l'étendue des exactions perpétrées par les forces syriennes indiquent que des crimes contre l'humanité ont vraisemblablement été commis depuis mars 2011', a déclaré Mme Pillay devant l'Assemblée générale de l'ONU.

Elle a par ailleurs estimé que plus de 300 personnes étaient mortes en une dizaine de jours dans la ville de Homs, au centre de la Syrie, lors de bombardements aveugles de zones résidentielles.

'Selon des informations crédibles, l'armée syrienne a bombardé des quartiers de Homs densément peuplés au cours de ce qui apparaît comme une attaque sans discernement contre des zones civiles', a indiqué Mme Pillay. 'Plus de 300 morts ont été signalées dans la ville depuis le début de cette attaque il y a dix jours, la majorité victimes du bombardement'.

Le ministre des affaires étrangères français, Alain Juppé, a mis en garde, lundi 13 février, à Bordeaux, contre 'toute intervention, à caractère militaire, extérieure', après la proposition de la Ligue arabe de déployer une force conjointe avec l'ONU en Syrie.

Interrogé lors d'un point-presse sur la possibilité que la France envoie des casques bleus en Syrie, M. Juppé a répondu : 'Nous pensons qu'aujourd'hui toute intervention, à caractère militaire, extérieure ne ferait qu'aggraver la situation, d'autant qu'il n'y aura pas de décision du Conseil de sécurité, qui est la seule instance à même d'autoriser une intervention militaire'.

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Une analyse de Courrier International :

Il n’y a plus aucun doute sur le fait que le régime syrien va vers sa chute. Le point de rupture qui marque l’effondrement total se rapproche. Le régime perd confiance dans son armée régulière qui ne parvient pas à maîtriser la dynamique de son délitement. Un nouvel équilibre commence à s’imposer entre les militaires de l’Armée syrienne libre (ASL) et les troupes du régime, forces armées ou milices, dans certaines régions.

Simultanément, la détérioration de la situation économique s’accélère et le gouvernement ne parvient plus à maîtriser le taux de change de la livre syrienne, qui a perdu plus de 50 % de sa valeur par rapport au dollar depuis mars 2011. Cette chute s’est accélérée ces dernières semaines et l’inflation atteint son taux le plus élevé depuis 1986. Il semble en outre difficile pour l’Iran et l’Irak du Premier ministre Maliki de continuer à soutenir un régime qui tente d’acheter le soutien de la bourgeoisie en lui fournissant aide financière et carburant. La discrimination est évidente à Damas, où les coupures d’électricité ne touchent les quartiers riches que quelques heures par jour. Malgré cela, la bourgeoisie bascule dans l’opposition au régime alors qu’elle était jusque-là hostile à la révolution. Tout indique que le pouvoir n’arrive plus à reprendre le contrôle du pays.

D’autres dynamiques sont désormais à l’œuvre. Près de onze mois de violences ont provoqué une crispation dans les esprits. Nombre de Syriens ont rompu tout lien avec le régime et se sont radicalisés, tandis que les signes d’hostilité se multiplient. Les slogans dans les manifestations et les graffitis sur les murs désignent le régime comme une force d’occupation. Les forces de répression sont appelées “brigades d’Assad”, les appels à “exécuter le président” ou à “maudire l’âme de son père” s’élèvent tandis que l’ancien drapeau de l’époque de l’indépendance est de plus en plus souvent hissé en place du drapeau actuel.

Une rupture idéologique, morale et psychologique avec le régime s’est opérée chez la majorité des Syriens, devenus plus lucides quant à leur situation. Le phénomène est sans précédent depuis l’indépendance. Après la chute du “mur de la peur” ou l’écroulement d’un régime sécuritaire réputé invincible, de plus en plus de Syriens commencent à ressentir leur supériorité face au régime ainsi qu’un mépris profond pour ses dirigeants.

Les deux signes les plus manifestes de la rupture et de la radicalisation sont le recours croissant aux expressions religieuses islamiques, mais surtout à la confrontation armée. Celle-ci ne se limite pas aux membres de l’Armée syrienne libre, déserteurs des troupes régulières. Des civils ont pris les armes en plusieurs endroits. Une telle évolution peut sembler regrettable sur un plan légal mais, d’un point de vue structurel, la violence reste le seul moyen de s’imposer contre le régime sur son propre terrain, et cela s’accompagne d’une religiosité revendiquée comme base de l’indépendance intellectuelle [par rapport au discours nationaliste arabe utilisé par le parti Baas]. Cette évolution est toutefois coûteuse. L’islamisation grandissante dans certains des foyers de la révolte soulève des inquiétudes pour la Syrie de demain, où une domination communautaire [sunnite] pourrait en remplacer une autre [alaouite]. En outre, quand la violence est pratiquée par des civils, elle peut conduire au chaos et aux règlements de compte.

Le comportement de certains insurgés armés locaux est dénoncé par des militants des droits de l’homme et des intellectuels mais, dans le même temps, certaines initiatives et formations apparaissent, parmi les jeunes en particulier, indiquant l’existence de forces vives longtemps réprimées. Un nouveau sens de la politique et de l’action publique se révèle parallèlement aux tendances violentes et religieuses. Il marque aussi une rupture avec une opposition traditionnelle lente à comprendre et à agir.

Voilà qui est vital pour l’avenir du pays. Car si la radicalisation est bonne pour mener à bien une révolution, la Syrie de demain aura besoin de forces modérées capables de réconcilier la société. Il est de l’intérêt général que le régime tombe le plus vite possible, avant que le radicalisme accapare cette révolution.

http://www.courrierinternational.com/article/2012/02/09/le-regime-de-bachar-el-assadpeut-il-tomber-bientot

On se bat partout en syrie :

BEYROUTH (AP) — Les rebelles syriens ont repoussé lundi une attaque de l'armée à Rastan, ville du centre du pays sous le contrôle de l'opposition, alors que les forces de Bachar el-Assad poursuivaient également leur offensive à Homs. Sur le plan diplomatique, la Russie a annoncé son intention d'examiner la demande de la Ligue arabe de créer une force de maintien de la paix pour la Syrie. A Homs, l'armée a bombardé Baba Amr, un quartier sous contrôle rebelle assiégé depuis plus d'une semaine.

Des affrontements ont également opposé soldats et déserteurs à Bousra el-Harir, un village de la province de Deraa (sud).

45 véhicules, dont des chars, ont été expédiés à Jisr el-Choughour, ville de la province d'Idlib (nord-ouest) frontalière avec la Turquie.

(AP)

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