Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Guerre civile en Syrie


Messages recommandés

suffit de voir le boulot des soldats soviets qui avaient devant les nazis et derrière les zampolits du fou furieux...

mais pour revenir à la Syrie, comme quelques autres pays dans le collimateurs, il faut se demander si ce genre d'information ne tient pas de notre propagande pour déshumaniser l'adversaire, afin qu'on ne verse même pas une larme de crocodile le jour où nous ouvrirons (enfin?) les vannes du feu du ciel :(

je remarque une chose tout de même : c'est que les soldats en OP ont accès à facebook  :O

On sait et on a toujours su que le régime syrien est un régime peu tendre avec la contestation politique, que les arrestations, détention extra judiciaire et torture pour la dissidence politique y est monnaie courante depuis les années 70 au moins avec la militarisation du pouvoir. On sait que lorsque le régime a été violemment contesté, il a répondu par une violence massive et aveugle dans les années 80. Tous ça est largement documenté par des gens qui par ailleurs s'opposent à la poltique americaine au Proche Orient (Fisk entre autre) et qui sont parois des anti israéliens primaires. Ce n'est pas parce qu'on parle de tortures et de repression en Syrie qu'on veut un Nimitz au large de Lattakieh et des B 2 au dessus de Damas.

Et personnellement, je fais partie de ceux qui comprennent la contestation du régime pour une raison simple, je n'aurais jamais supporté de vivre dans un régime pareils et tout en étant contre une attaque exterieure et  en étant conscient que quelque soit le prochain régime, il sera aussi hostile à mon pays que celui d'Assad et qu'à la limite, pour la sécurité de mon pays, mieux vaut vaut avoir un voisin stable et hostile qu'u chaos généralisé. Mais traiter systématiquement ceux qui s'opposent à ce régime de relais de la propagande otanienne, je crois qu'on y va fort. Et oui, on peut se connecter sur facebook en operation, il "suffit juste" de voler un laptop ou un smartphone aux civils et je suis bien placé pour le savoir, j'ai fait partie d'une armée ou ce genre de choses est déja arrivé et arrive. Et l'armée syrienne est dans le meme cas, dans certains coins du pays, c'est ni plus ni moins qu'une armée d'occupation hostile, et les pillages doivent etre courants.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

François Hollande s'est adressé, vendredi 13 juillet, "aux Russes et aux Chinois" après le massacre de Treimsa en Syrie. Le chef de l'Etat prévient que si Moscou et Pékin refusent toujours des sanctions contre le régime de Bachar al-Assad, "c'est le chaos et la guerre qui s'installer(aient) au détriment de leurs intérêts".

"Je dis aux Russes, aux Chinois : en ne faisant rien pour que nous puissions avancer plus directement vers des sanctions plus fortes (des Nations unies), c'est le chaos et la guerre qui s'installent en Syrie au détriment de (vos) intérêts mêmes", a déclaré le chef de l'Etat à BFM TV.

La communauté internationale a appelé vendredi l'ONU à agir contre une "escalade scandaleuse" de la violence en Syrie, après la mort d'au moins 150 personnes dans le centre du pays, l'opposition dénonçant un massacre tandis que le régime évoquait une opération antiterroriste.

L'émissaire international pour la Syrie, Kofi Annan, a estimé que Damas avait "bafoué" les résolutions de l'ONU en faisant usage d'armes lourdes à Treimsa, près de Hama (centre), et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a dénoncé "une escalade scandaleuse".

Il est désormais "impératif" que le Conseil de sécurité de l'ONU fasse pression pour que le plan de paix soit appliqué et qu'il "envoie un message à tous avertissant qu'il y aura des conséquences pour le non respect" de ce plan, a insisté M. Annan dans une note adressée au Conseil.

L'armée syrienne a affirmé de son côté avoir mené à Treimsa "une opération de qualité" qui s'est soldée par "la destruction des repaires des groupes terroristes, la mort d'un grande nombre de leurs membres, sans qu'aucune victime civile ne soit à déplorer".

Selon un militant de Sham News Network, média favorable à la révolte contre le régime de Bachar al-Assad, la grande majorité des victimes étaient des membres de l'Armée syrienne libre (ASL) contre lesquels l'armée a riposté avec des renforts après une attaque contre un convoi.

Les vidéos de Treimsa diffusées jusqu'à présent par les militants ne montrent que des cadavres d'hommes. L'une de ces vidéos montre une centaine de véhicules militaires quittant Treimsa, salués par un petit groupe de partisans scandant "Dieu vous protège, Dieu protège l'armée".

La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a condamné une "violation flagrante" du plan Annan et appelé à ce que les responsables répondent "de leurs actes atroces".

Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a dénoncé un "acte terroriste et sauvage, contraire aux préceptes de l'islam", pressant le Conseil de sécurité de prendre des mesures contraignantes contre Damas.

Sur le terrain, comme chaque vendredi, l'opposition avait appelé à la mobilisation et des manifestations qualifiées de "massives" par des militants ont eu lieu dans de nombreuses villes, sous le slogan "Retirez Annan, valet d'Assad et de l'Iran".

(AFP)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On sait peu de choses de ce massacre, une fois de plus, et parmi les 150 tués, des dizaines de rebelles au moins.

A moins que toute la population civile du village ait été évacuée, c'est impossible de ne pas faire de victime civile. Des armées dotées d'infiniment plus de munitions de précisions, aux règles d'engagements pensées pour le combat urbain et des unités entrainées pour la guerre urbaine n'y arrivent pas alors l'armée syrienne...

Les media officiels syriens prétendent que toutes les victimes sont des "terroristes" et les rebelles prétendent qu'il y a des civils et des insurgés.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On bombarde à l'arme lourde, on envoie des Hind tirer sur tout ce qui se présente. Une fois l'appui-feu réalisé, on envoie des troupes dans la ville, et on massacre les survivants : grenades, baïonnettes, crosse, la totale.

Ensuite, on se retire en larguant de nouveau quelques obus, parce que bon, faut pas oublier que les rebelles contre-attaquent, ce qui a pour effet d'éliminer les rescapés sortis de leurs abris, tout en stigmatisant des brutes de rebelles qui tirent alors que l'armée est partie.

Et là, on fait venir les observateurs.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

François Hollande s'est adressé, vendredi 13 juillet, "aux Russes et aux Chinois" après le massacre de Treimsa en Syrie. Le chef de l'Etat prévient que si Moscou et Pékin refusent toujours des sanctions contre le régime de Bachar al-Assad, "c'est le chaos et la guerre qui s'installer(aient) au détriment de leurs intérêts".

C'est que si la guerre s'installe ,elle va surtout se prolonger vers l'Arabie seoudite , comme l'indiquent les signes avant coureur , et là tout le Monde sera perdant !

Autant calmer le jeu en offrant encore quelques années et à Bachar de regner et à Ghalioun de continuer à la Sorbone pour rectifier quelques idées pondues à la hàte en allant à la conquete du fauteuil de Bachar ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On bombarde à l'arme lourde, on envoie des Hind tirer sur tout ce qui se présente. Une fois l'appui-feu réalisé, on envoie des troupes dans la ville, et on massacre les survivants : grenades, baïonnettes, crosse, la totale.

Ensuite, on se retire en larguant de nouveau quelques obus, parce que bon, faut pas oublier que les rebelles contre-attaquent, ce qui a pour effet d'éliminer les rescapés sortis de leurs abris, tout en stigmatisant des brutes de rebelles qui tirent alors que l'armée est partie.

Et là, on fait venir les observateurs.

Oui mais dans ce cas, il aurait des victimes déchiquetées, éventrées, en plusieurs morceaux comme quand Khadafi envoyait ses hélico et avions bombarder les civils de Benghazi mais là rien. Je ne dis pas que l'armée de Bachar n'a pas de responsabilité dans ce qui se passe, mais je remarque simplement que tous les massacres survenus en Syrie interviennent quand il y a un débat au CS pour une nouvelle résolution et que la version de l'OSDH différe souvent de la réalité du terrain (Le massacre de Hama était présenté comme un massacre à l'arme lourde au départ avant que les observateurs de l'ONU confirme l'exécution de certaines victimes à l'arme blanche ).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ils n'ont pas encore lâché Assad.

Et pour savoir qui mouillera le maillot, faudra évaluer au moment voulu les situations politiques internes aux US, en Europe, cette crise syrienne ne sera qu'un échappatoire opportuniste pour les politiciens occidentaux qui chercheront des diversions à la crise économique, faut pas être dupe.. O0

Un peu plus d'infos sur Tremsa :

http://www.latribune.fr/depeches/reuters/pour-les-observateurs-l-attaque-de-tremsa-visait-l-opposition.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a dénoncé un "acte terroriste et sauvage, contraire aux préceptes de l'islam", pressant le Conseil de sécurité de prendre des mesures contraignantes contre Damas."

Les enturbanes du golf ne doutent de rien et prennent bien soin d'oublier les "actes terroristes et sauvages" contraires aux preceptes de l'islam qu'ils encouragent aussi par ailleurs. Ce ne serait que justice si les monarchies du golf se reprenaient leur boomerang, et on comprend mieux la marche de l'Iran vers la bombe, en esperant qu'ils ne nous fassent pas une St Barthelemy fortement enrichie a l'U235...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mouais, un bon gros tas de miliciens amateurs avec de l'armement léger, lancés dans des combats de rue incertains.

J'ai beaucoup aimé le passage avec le lance roquette :

"Ou est le lance roquette ? pourquoi il n'a pas tiré ?"

"Il ne marche pas"

"Attend on a trouvé une roquette"

"N'oublie pas l'adhésif"

"Reste pas derrière le tireur !"

:lol:

C'est tragique de se dire qu'il y a des morts sur le terrain, mais comme en Lybie ce sont des miliciens qui se frottent à des troupes de seconde mains. Et ça donne cette drole de guerre qui peut durer longtemps. D'ailleurs en fait ce que tout le monde attend c'est que l'un des deux camps prenne l'avantage.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'OTAN renforce la surveillance de la Marine russe (Défense)

Image IPB

Le cargo Alaed

MOSCOU, 16 juillet

Les services de renseignement de l'OTAN ont renforcé la surveillance des navires de guerre russes qui effectuent des manœuvres dans la Méditerranée et l'Océan Atlantique, a annoncé lundi à RIA Novosti un responsable haut placé du ministère russe de la Défense.

"Le nombre des vols des avions de reconnaissance otaniens Lockheed P-3 Orion a considérablement augmenté dans les secteurs où se trouvent les bâtiments de guerre russes. Les marins russe notent également le renforcement du contrôle radioéléctronique", a indiqué le responsable.

La semaine dernière, un porte-parole du ministère russe de la Défense a annoncé que plusieurs navires des flottes russes  du Nord, de la mer Noire et de la Baltique mèneraient des exercices dans la mer Noire, la Méditerranée  et l'Atlantique. Dans le même temps, certains médias ont rapporté que les navires militaires russes transportaient des matériels de guerre syriens qui avaient subi des réparations en Russie.

Toutefois, l'agence russe d'exportation d'armements Rosoboronexport a catégoriquement démenti ces informations avant de noter que de tels matériels se trouvaient à bord du cargo Alaed affrété par l'armateur russe FEMCO.

Le cargo Alaed, qui transportait des missiles sol-air et des hélicoptères Mi-25 réparés en Russie vers la Syrie, a été arrêté par les autorités britanniques près des côtes écossaises en juin dernier. Il a dû retourner dans la baie de Kola (mer de Barents). La compagnie d'assurances britannique Standard Club a rompu le contrat avec FEMCO. Londres a déclaré qu'il était impossible de laisser passer un tel chargement en raison de l'embargo sur les fournitures militaires contre le régime syrien de Bachar d'el-Assad.

La Russie a nié toutes les accusations et a souligné que l'Alaed transportait des hélicoptères achetés par la Syrie à l'URSS et que mes spécialistes russes n'avaient fait que l'entretien prévu de ce matériel, conformément au contrat conclu bien avant le début du conflit syrien.

http://fr.rian.ru/defense/20120716/195374708.html

Syrie, les options de la guerre

"Guerre et Paix" par Jean-Dominique Merchet"

15.000 morts en quinze mois de violences. La Syrie est désormais le théâtre d’une épouvantable guerre civile dont rien n’annonce la fin, tant s’en faut. Tout avait commencé, en mars 2011, dans le sillage du « printemps arabe » par l’opposition pacifique à la dictature du président al-Assad. Au fil des mois et des tueries, l’affaire a basculé dans une guerre entre Syriens.

Quels que soient les responsables de cette évolution tragique – et le régime baasiste n’est pas le dernier à avoir opté pour la politique du pire, ce qui se passe désormais dans ce pays n’est plus l’insurrection d’une population contre le pouvoir, mais l’affrontement de Syriens (dont ceux du régime) contre d’autres Syriens, séparés qu’ils sont par leurs origines ethnico-religieuses, leurs intérêts familiaux et leurs choix politiques.

Faut-il alors intervenir militairement pour faire cesser ces violences, comme le réclament les partisans du droit d’ingérence, rebaptisé «responsabilité de protéger » ? « Si on peut, on doit » : c’est la nouvelle morale pratique appliquée, par exemple, lors de l’affaire libyenne en 2011. Puisqu’il était alors possible d’intervenir militairement contre les forces de Kadhafi, il y avait une obligation morale à le faire, expliquent, de manière assez convaincante, les partisans de cette solution. C’est l’idée suivante : Si je suis au bord de la plage et que je vois quelqu’un se noyer, je dois entrer dans l’eau pour le secourir. Mais si je suis en haut d’une falaise, on ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir plongé, au risque de me fracasser sur les rochers.

Pour la Syrie, la question est donc la suivante : peut-on intervenir militairement ? Et la réponse est plutôt non…

Ecoutons le chef d’état-major des armées français, l’amiral Edouard Guillaud. Alors que ses services travaillent depuis des mois sur des scénarios d’intervention, il juge une telle opération « extrêmement compliquée ». « Pour tenir la bande côtière, il faudrait 100.000 hommes… », explique-t-il. Or, personne, au sein de l’Otan et dans le monde arabe, n’a 100.000 hommes sous la main. C’est aussi simple que cela. A titre d’exemple, le « contrat opérationnel » de l’armée de terre française est de pouvoir déployer au maximum 30.000 hommes dans une opération extérieure, à condition qu’elle ait six mois pour le faire et que la mission ne dépasse pas un an. L’époque des gros bataillons est vraiment derrière nous !  Imagine-t-on les Américains s’engager au sol dans un pays arabo-musulman à la veille des élections présidentielles, alors qu’Obama essaie, tant bien que mal, d’en finir avec l’Afghanistan après avoir « soldé » l’Irak ? Poser la question est y répondre. Donc, pas d’intervention au sol.

Peut-on alors rejouer le scénario libyen ? Il s’agirait alors d’une double intervention extérieure : frappes aériennes et actions des forces spéciales clandestines en soutien de l’opposition armée. On est là dans le champ du militairement possible. Depuis des bases dans la région (Chypre, Turquie…) et des porte-avions, l’aviation de l’Otan pourrait frapper des cibles en Syrie, par exemple des batteries d’artillerie, des camps militaires, des véhicules blindés ou des postes de commandement. Pour obtenir un effet stratégique, une telle campagne durerait des mois et l’on entendrait vite les criailleries habituelles sur les « risques d’enlisement » et les inévitables  « bavures », bien que réduites à portion congrue.

La Syrie serait-elle capable de se défendre contre de telles frappes aériennes ?  Son aviation ne représente aucune menace sérieuse pour des forces modernes et elle serait éliminée en quelques jours. Sa défense aérienne (DCA) pose un tout autre problème. On vient de la voir avec le F-4 Phantom turc qui a été abattu alors qu’il menait une mission de reconnaissance dans l’espace aérien syrien. Si les systèmes centralisés de défense aérienne seraient très vite rendus impuissants par des frappes « décapitantes » et la guerre électronique, il n’en va pas de même des systèmes autonomes – extrêmement nombreux. Difficile d’imaginer que les avions (ou les hélicoptères) se risquent à basse altitude, en dessous de 15.000 pieds.

Autre outil dans l’arsenal d’une intervention extérieure : les forces spéciales clandestines. Certains pays sont sans doute déjà présents sur le terrain. On n’imagine guère les Turcs ou certains pays arabes, comme le Qatar, ne pas avoir quelques éléments insérés dans certains groupes de l’Armée syrienne libre (ASL), l’opposition armée. Comme on l’a vu en Libye ou ailleurs, ces forces spéciales sont moins là pour combattre que pour former et armer les « insurgés ». Et surtout pour servir de liaison entre le terrain et les états-majors « alliés ».

Reste une question politique essentielle : quel mandat pour quelle mission ? On a vu, en 1999, l’Otan se passer de mandat des Nations Unies pour intervenir contre la Serbie au Kosovo, mais le monde et la Russie ne sont plus les mêmes qu’à l’époque... Reste que l’on sait aujourd’hui qu’en 2011, Nicolas Sarkozy a sérieusement considéré l’hypothèse de se passer d’un tel mandat… Et la mission ? « Protéger les populations » ?  Cela signifie-t-il aussi protéger les deux millions d’alaouites, soutiens du régime et dont l’existence même est menacée par la victoire de l’opposition sunnite ?  Renverser le régime, comme ce fut le cas en Libye… en sur-interprétant le mandat confié par la communauté internationale ? Beaucoup y pense, au risque d’ouvrir la boîte de Pandore, en installant un pouvoir islamiste à Damas.

Dernier élément : la réaction du régime syrien et de ses amis. Comme le disait le général De Gaulle, « la différence entre la chasse et la guerre, c’est qu’à la guerre, le lapin tire ! » Le régime a le dos au mur : ses deux grands voisins, la Turquie (l’ancienne puissance coloniale)) et Israël (l’ennemi de toujours) souhaitent ouvertement sa chute, comme les islamistes sunnites. Il se défendra donc, avec l’aide de l’Iran et du Hezbollah chiite libanais. La France a, par exemple, un millier de militaires au Sud-Liban, sous le casque bleu. En plein fief du Hezbollah…

* Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialisé dans les affaires de Défense. Auteur du blog français le plus lu sur ces questions, créé en 2007. Ancien de l’Institut des hautes études de défense nationale. Auteur de nombreux ouvrages dont : « Mourir pour l’Afghanistan » (2008), « Défense européenne : la grande illusion » (2009), « Une histoire des forces spéciales » (2010), « La mort de Ben Laden » (2012).

http://fr.rian.ru/tribune/20120625/195147754.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

100 000 soldats ? Perso pour moi un chiffre qui sort du chapeau du gars qui objectivement : n'a pas envie d'y aller et sortira les chiffres pour dissuader d'y aller ...

Car c'est sous estimer déja MASSIVEMENT les défections qu'il y aura dans les armées d'assad après un assault aérien qui réduira a néant ses infrastructures militaires ... Ce sera l'occasion attendu par surement BEAUCOUP DE SOLDATS pour enfin passer dans l'autre camp car de la ... La surveillance sous laquelle ils sont par les fana du régime s'écroulera pour se recentrer en tant que dernière bulle d'homme autour du président

Evidemment ça n'empêchera pas beaucoup de soldats qui sont de la "bonne origine" communautaire de rester "objectivement" aussi, de la même manière qu'un nombre sensible de kadhafistes n'ont pas laché le morceau non plus ...

Mais si déja les lapins sans défections sérieuses dans les rangs d'assad (car on sait qu'il terrorise aussi ses propres armées) sont capables de mettre un tel bordel dans le pays, si près de la moitié font défection ... En sortant de gros stock d'armement (ce qui arrivera aussi)

La réalité sera tout autre quand a un dispositif terrestre, s'il s'avérait absulement nécessaire après une opération massivement aérienne

25 000/35 000 hommes maxi + tout leur matos moderne, si en + ça se passe dans une optique d'affrontement quasi symétrique a réaliser (artillerie vs artillerie ect) seront nécessaires guère + et dont les contingents risques fort d'être massivement turcs (puisqu'apparemment ils avaient l'air chaud avant que le reste de l'OTAN leur intime "du calme" avec l'affaire du zing abattu)

Par contre, oui c'est sur au liban il faudra naturellement renforcer la finul si ça se faisait en sirye c'est certain

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'essentiel  ,c'est de savoir si les russes sont encore capables d'avaler une autres mise à l'ecart du moyen orient semblable à celle de 1967 ,car c'est dans cette optique qu'il faut estimer les capacités d' Assad  a mener ou pas  la guerre civile dejà rampante .A mon avis les russes se sont trop engagés...dans la bataille  pour esperer qu'ils se dessaisient facilement comme les us en Iran .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Car c'est sous estimer déja MASSIVEMENT les défections qu'il y aura dans les armées d'assad après un assault aérien qui réduira a néant ses infrastructures militaires ...

C'est un sujet très débattu sur ce forum. Il n'y a jamais eu de bombardement qui ait brisé la volonté de combattre de l'adversaire. Au contraire ça aurait plutôt tendance à souder entre elles les cibles.

Quant à déployer un corps de 30 000 hommes ... Quant tu vois l'effet d'Usbeen sur l'opinion publique j'ai de très gros doute sur le désir du décideur politique d'y engager ne serait ce que le bout du petit doigt du pied.

Pour finir je ne vois pas l'intérêt d'aller risquer toute notre armée dans une OP qui nous rapportera peanuts à la fin.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est un sujet très débattu sur ce forum. Il n'y a jamais eu de bombardement qui ait brisé la volonté de combattre de l'adversaire. Au contraire ça aurait plutôt tendance à souder entre elles les cibles.

Quant à déployer un corps de 30 000 hommes ... Quant tu vois l'effet d'Usbeen sur l'opinion publique j'ai de très gros doute sur le désir du décideur politique d'y engager ne serait ce que le bout du petit doigt du pied.

Pour finir je ne vois pas l'intérêt d'aller risquer toute notre armée dans une OP qui nous rapportera peanuts à la fin.

Tu voudrais dire, que le bombardement sur les routes des colonnes kadhafistes, n'aurait jamais eu quelconque effet sur ses troupes ? (qui ont été forcé pour le coup de se barrer en arrière sur des dizaines, voir centaines de km ...)

Allons, une telle chose ne peut qu'être dévastateur ... D'autant + que cela a mis les kadhafistes dans une position globale de moyens a disposition qui devenait quasi symétrique avec les rebelles : la raison pourquoi ils se sont lancé après cela, a une assault global le long de l'axe qui n'aura plus de pause quasiement jusqu'a Tripoli et quelques retours en arrière ... (un village conqui ou perdu étant la plupart du temps 50-100 km conquis ou perdu d'un coup)

  Avant ce bombardement : tout le monde parlait d'un éventuel statu quo entre kadhafistes et rebelles, et une situation qui engrangerait une séparation durable du pays en 2 ... Après les bombardements sur les colonnes sur les routes : tout le monde ne parlait plus que d'avancée vers Tripoli de la rebelion

Si ça, ça n'a pas eu d'impact majeur chez les kadhafistes ...

Pour le reste, je n'ai jamais parlé d'un dispositif "français" ... Même si ça doit se faire : il faudra bien participer un peu et envoyer 3-4000 hommes

A quel moment j'ai dis qu'on devait envoyer ce que prévoit notre dispositif d'armée de terre mobilisable a l'étranger de 30 000 hommes ? D'autant + que quand il est évoqué dans le texte 100 000 hommes : il parait évident qu'il s'agit d'une coalition Otan non ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/idf-intelligence-chief-fall-of-assad-regime-in-syria-only-a-matter-of-time-1.451730

IDF intelligence chief: Fall of Assad regime in Syria only a matter of time

Maj. Gen. Aviv Kochavi tells Knesset committee that Golan Heights region could become like the Sinai Peninsula, due to growing presence of global Jihadists in Syria.

The regime of Bashar Assad in Syria will not overcome the uprising against it, although it might survive for anywhere between another two months and a little more than two years, Military Intelligence Chief Major General Aviv Kochavi told the Knesset Foreign Affairs and Defense Committee on Tuesday.

Kochavi said that the Golan Heights region could turn into a theater of anti-Israel operations, similar to the Sinai Peninsula region, due the growing presence of global Jihadists in Syria.

Kochavi showed the committee satellite photographs of Syrian artillery batteries firing indiscriminately into urban populated areas. Kochavi said that the Syrian military is acting in a "brutal" manner, indicating the Syrian military's despair over the fact that it can't find an effective way to suppress the riots.

Kochavi said that the clashes in Syria are worsening on a daily basis, with 500 to 700 people being killed every week, and that the country is experiencing an accelerated process of Iraqization.

The chances of a war between Israel and Syria are low, even as a last resort for Assad, Kochavi said. Assad has moved many of his forces from the Golan region to Damascus because he is not concerned about a conflict with Israel.

Kochavi said that Iran and Hezbollah are preparing for the day after Assad's fall from power.

"In Lebanon, there are today between 70,000-80,000 rockets that could hit Israel," he said. "The smuggling of rockets from Iran to Lebanon continues."

According to Syrian activists, Syrian government forces used helicopter gunships to battle rebels in the capital Damascus overnight.

UN leader Ban Ki-moon was headed to China on Tuesday amid alarm over the spiraling violence in Syria and a diplomatic push to get Russia and China to back a tougher response to attacks by the Assad regime.

Ban's trip comes ahead of a UN Security Council vote this week on whether to allow sanctions and military intervention in Syria if Assad's regime or insurgent forces fail to comply with a UN peace plan. Russia and China have blocked previous efforts to sanction Syria.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu voudrais dire, que le bombardement sur les routes des colonnes kadhafistes, n'aurait jamais eu quelconque effet sur ses troupes ? (qui ont été forcé pour le coup de se barrer en arrière sur des dizaines, voir centaines de km ...)

Pendant les premiers mois, ca n'a pas eu d'effet. Il n'y avait pas de colonnes de tanks kadafistes sur les routes, mais des combats imbriqués où il était impossible de faire du CAS. La situation ne s'est débloquée qu'avec l'amélioration de la qualité des combattans libyens et de la coopération air-sol.

C'est d'ailleurs les mêmes enseignements que ceux qui ont été tirés de la chute des Talibans fin 2001 (cf l'étude Afghanistan and the Future of Warfare) : la puissance aérienne n'a pas d'efficacité tant qu'il n'y a pas au sol une force aussi compétente que son adversaire, et capable de coordonner efficacement ses opérations avec l'appui aérien.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 003
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    pandateau
    Membre le plus récent
    pandateau
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...