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Guerre civile en Syrie


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Je plussoie, les 2000 milliards d'euros semblent être une erreur d'ordre de grandeur. Pour donner quelques éléments de comparaison dans ce genre de valeur, 2000 milliards c'est à peu près l'encours total des assurances-vie des français, c'est aussi les réserves de change dont dispose la Chine. Les réserves d'or des états unis valent moins de 300 milliards d'euros. La capitalisation boursière des entreprises du CAC40 est de quelques 1500 milliards d'euros. 

 

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Le coup du porte-avions est une fausse information. On l'a déjà signalé à plusieurs reprises.

Une source militaire syrienne vient d'annoncer que ce matin vers 10h locale, 02 f-16 appartenant à ce qu'ils ont appelé la coalition des usa, ont bombardé les 02 centrales électriques de Radhwaneya causant un blackout sur toute la région.

Bon la question, à qui appartient ces 02 f-16?

C'est dans la zone tenue par les gouvernementaux ?

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Le seul porte avions est dans le Pacifique. Il faut demander a Henri K. s'il y a toujours la flottille de frégates en Méditerranée. 

Non, la flottille 152 (la 20ème flottille d'escorte anti-piraterie) est en Pologne actuellement. La 21ème flottille est dans le Golfe d'Aden.

Henri K.

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Bonjour,

Comme soulevé plusieurs fois, si la Russie voulait établir une quelconque interdiction aérienne active en Syrie, elle n'aurait pas déployé simplement 4 chasseurs Su-30. Du point de vue moyens aériens et dans une théorie toute "wargame", la France serait plus en position de pouvoir contester le ciel de la Syrie à la Russie que l'inverse, mais ce ne serait plus pareil en prenant en compte les batteries de SAM, mais ca changerait si les appareils français attaquaient au sol, mais attention différent si l'aviation syrienne entre jeu, mais y a aussi l'aviation de la coalition ... etc ... L'acteur qui prendrait la décision d'ouvrir le feu sur quelqu'un ouvrirait la boîte de Pandore d'une baston généralisée, que personne ne veut, et qui ferait bien rigoler l'EI.

Le ciel syrien est plus un jeu de go, c'est le placement qui compte, le but n'est pas de combattre les autres avions mais de les gêner pour s'assurer un espace d'évolution tranquille pour ses propres opérations. Et éviter une éventuelle zone d'interdiction aérienne qui priverait Damas d'un de ses rares avantages réels.

Les annonces de "frictions" dans le ciel syrien sont en plus à relativiser. Il est certains qu'aux vitesses d'évolutions des différents jets, ceux-ci ne tournent pas avec le rayon de braquage d'une 2 CV, de même pour les distances de sécurité avec des inconnus. Mais à priori la plus courte distance entre un avion russe et un avion américain qu'il me semble avoir lue était d'une vingtaine de km, et de 2 km avec un drone, sans précision des altitudes d'évolution en plus. Dans l'imaginaire grand public, quand un communiqué évoque 2 avions qui se sont retrouvés proches, c'est les images à la "top gun" qui émergent souvent, avec des avions aussi rapprochés qu'une voltige de la patrouille de France, c'en est très très très loin. Idem pour l'accroche radar de tir, entre "top gun" ou "les chevaliers du ciel" l'imagination nourrie par le cinéma "voit" une scène avec des avions que se collent au cul et la visée qui passe du vert au rouge quand la cible est accrochée. (véridique, je l'ai entendu plusieurs fois cette semaine dans les transports en commun, surtout de jeunes gens). Les Mig-29 "anonymes" avaient plus de probabilité de se trouver à 50 km des appareils turcs, surtout qu'un vol de 8 ou 10 F-16 ne doit pas être un exploit à accrocher même pour un Mig-29 pas forcément rénové.

Quelle armée d'envergure déploierait des appareils d'attaque au sol sans un minimum de protection aérienne alors que le ciel ne comporte pas d'ennemis officiels mais quand même des voisins qui ne sont pas sûrs à 100 % ? Aucune. Si en plus on rajoute dans l'équation que rien ne garantit qu'un pilote d'une des forces du coin ne soit pas un infiltré islamiste décidé à faire un coup d'éclat en s'éclatant à faire un strike dans un raid d'avions russes, la plus élémentaire prudence conduit à disposer d'une couverture chasse à minima. Le risque reste certaiment très virtuel et infinitésimal, mais bon, mais vaut être parano et vivant que confiant et mort. Vu les video c'est un Su-30 ou 2 max en l'air à la fois, et sur la durée ce sera certainement plutôt un.

Y aura certainement beaucoup de fantasmes humides de confrontation entre des appareils qui font rêver tous les amateurs d'aviation, alors que les derniers combats aériens doivent remonter à la guerre entre l'Ethiopie et l'Erythrée, et qu'aucun combat aérien réel d'égal à égal n'a eu lieu depuis mathusalem. Cela restera selon toute probabilité du domaine de la BD, du jeu video ou du cinéma. Et personne ne devrait trop s'en plaindre.

Les vols français au dessus de la Syrie sont certainement le cadet des soucis des Russes, entre la sécurisation des abords, de la base, des personnels, des circuits d'envol et d'atterrissage dans le ciel à proximité de la piste, sans compter que l'expérience du Kossovo montre que la routine des bombardements et des vols, surtout quand le champ d'intervention n'est pas très vaste, amène des mauvaises surprises. Même avec une 14,5 mm chinoise qui a tout connu depuis la plaine des joncs on peut donner des frayeurs à un avion ou hélicoptère qui passe un peu bas sur un trajectoire prévisible. 

Je suis globalement d'accord (par sur tout), mais je n'ai pas parlé d'avion abattu ni évoqué d'image à la "top gun". J'ai parlé de menace, de dissuasion.

Si un (ou des) chasseur russe menace des chasseurs français, que va faire la France ? En premier les chasseurs français vont rentrer à la maison. Après il y aura probablement une protestation de la France. Si en réponse la Syrie (et donc la Russie) dit que l'espace aérien syrien est interdit à la France, et en droit c'est le cas sans autorisation de la Syrie, à mon avis il y a 9 chances sur 10 pour que la France n'y aille plus (édit : le jeux n'en vaut pas la chandelle). Pour obtenir cet effet la Russie n'a pas à mettre 50 Su-30 en vol.

Modifié par web123
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Je suis globalement d'accord (par sur tout), mais je n'ai pas parlé d'avion abattu ni évoqué d'image à la "top gun". J'ai parlé de menace, de dissuasion.

Si un (ou des) chasseur russe menace des chasseurs français, que va faire la France ? En premier les chasseurs français vont rentrer à la maison. Après il y aura probablement une protestation de la France. Si en réponse la Syrie (et donc la Russie) dit que l'espace aérien syrien est interdit à la France, et en droit c'est le cas sans autorisation de la Syrie, à mon avis il y a 9 chances sur 10 pour que la France n'y aille plus (édit : le jeux n'en vaut pas la chandelle). Pour obtenir cet effet la Russie n'a pas à mettre 50 Su-30 en vol.

N'a même pas à  en mettre un seul en fait. Il suffit que le gouvernement syrien déclare son espace aérien interdit totalement pour ques les appareils européens et américians doivent soit dégager, soit enclencher des opérations offensives contre le régime. Et comme Washington ne veut pas y aller, ce sera plutot la première option.

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Avant que la Russie n'intervienne, la coalition cohabitait déjà sans heurts avec les avions syriens, tant que la coalition tape sur l'EI et Al Qaeda, je pense que ça ne devrait pas changer. En un sens même si l'EI n'est pas la priorité d'Assad, c'est toujours mieux si cette menace se prend des bombes qui l'empêche de se renforcer.

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http://www.lorientlejour.com/article/948805/les-rebelles-lancent-la-contre-attaque-autour-dalep.html 

Au onzième jour de son intervention en Syrie, l'armée russe a affirmé avoir effectué 64 sorties en 24 heures et frappé 55 cibles de l'Etat islamique (EI), poursuivant ainsi l'intensification de ses bombardements entamé la veille. Ces bombardements soutiennent l'armée syrienne qui, avec les milices pro-régime, s'est emparée de la localité d'Atchane dans la province de Hama, a annoncé la télévision officielle. Des combats faisaient rage pour la conquête des collines de Sukayk, mitoyennes au village, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Si l'armée réussissait à prendre ces hauteurs, cela lui ouvrirait la route vers Khan Cheikhoun, une ville aux mains des rebelles depuis mai 2014, sur la route internationale entre Damas et Alep.

Par ailleurs, selon l'OSDH, de violents accrochages opposaient l'Armée de la conquête, qui réunit les groupes islamistes et le Front Al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, soutenue par l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, aux forces du régime, pour le contrôle de hauteurs stratégiques dans le nord-est de la province de Lattaquié, fief du président Bachar el-Assad.
 

Le ministère russe de la Défense a précisé que les 55 frappes avaient visé les provinces de Damas, Alep, Hama, Raqa et Idleb, détruisant 29 camps d'entraînement "des terroristes", 23 positions défensives, deux centres de commandement et un dépôt de munitions.
Dans le même temps, la coalition conduite par les Etats-Unis a annoncé avoir mené cinq frappes contre des positions de l'EI en Syrie et 20 autres en Irak.
 

Dizaines de morts

A proximité d'Alep, des groupes islamistes anti-EI, dont le puissant Ahrar al-Cham, ont repris dans la nuit le village de Tall Soussine et des combats se déroulaient pour le contrôle de Tall Qrah. Ces deux localités au nord d'Alep sont situées sur une route stratégique pour les rebelles car elle conduit vers la Turquie, l'un de leur principal allié.

L'EI avait réussi vendredi à avancer en quelques heures jusqu'à une dizaine de kilomètres de la périphérie nord de la grande ville et à 3km de la zone industrielle de Cheikh Najjar, aux mains du régime.
Les jihadistes du groupe ultra-radical ont profité des frappes russes qui ciblent en priorité la coalition regroupant le Front Al-Nosra et ses alliés islamistes. Des dizaines de jihadistes et de rebelles ont trouvé la mort au cours des combats, selon l'OSDH.

Dans la même province, l'ONG a fait état de violents combats entre les forces du régime et l'EI autour de l'aéroport militaire de Kweires, assiégé par les jihadistes depuis mai. Les soldats et miliciens pro-régime attaquaient le groupe jihadiste dans plusieurs villages autour de cette base pour desserrer l'étau.

Par ailleurs, un puissante explosion a détruit samedi dans la localité d'al-Bab, place forte de l'EI au nord d'Alep, un dépôt de munitions et une fabrique d'armes appartenant aux jihadistes. L'origine n'a pas encore été déterminée mais des avions survolaient la ville au moment de la déflagration, a précisé l'OSDH.
 

Eviter des incidents aériens

Des négociations pourraient se tenir ce week-end entre la Russie et les États-Unis pour garantir la sûreté des opérations militaires distinctes que mènent les deux pays dans l'espace aérien en Syrie, a affirmé vendredi le porte-parole du Pentagone Peter Cook.

Washington et Moscou veulent éviter tout incident entre leurs avions qui sont susceptibles de se croiser au cours de leurs raids depuis que la Russie est entrée dans le conflit le 30 septembre. Les Etats-Unis sont eux à la tête d'une coalition anti-jihadistes qui comprend plusieurs pays occidentaux comme le Royaume-Uni et la France, et qui mène des bombardements en Syrie depuis septembre 2014.

Au lendemain des premières frappes russes, de hauts responsables civils et militaires américains s'étaient entretenus par vidéo-conférence avec leurs homologues russes. Ils avaient évoqué des questions comme les fréquences radio qu'utiliseraient les avions pour communiquer "en cas de détresse", ou encore de la langue à utiliser pendant des échanges d'appareil à appareil.
Le Pentagone avait ensuite critiqué Moscou, affirmant que la Russie ne répondait pas assez rapidement aux propositions formulées par Washington à la suite de ces premiers échanges.

 


 

Poutine pourrait négocier une Kurdistan ... en échange du soutien kurdes dans le conflit ...

http://www.lorientlejour.com/article/948754/quand-assad-dit-non-aux-kurdes-poutine-pourrait-dire-oui-.html

Dans un article publié pour le Washington Institute, « Syria's Kurds Are Contemplating an Aleppo Alliance with Assad and Russia » (Les Kurdes de Syrie envisagent une alliance avec Assad et la Russie à Alep), Fabrice Balanche, spécialiste de la géographie politique de la Syrie, envisage le scénario d'une alliance entre les troupes loyalistes et les forces kurdes dans l'inéluctable bataille d'Alep.

Celle-ci est effectivement centrale dans la stratégie du régime de Damas de sécuriser et de stabiliser le « pays utile », c'est-à-dire l'axe Hama-Homs-Damas-Alep. Pour réaliser leur objectif, les troupes d'Assad et leurs alliés, confortés par la campagne russe en Syrie depuis le 30 septembre, viennent d'opérer une révision stratégique sur le terrain militaire. En attaquant sur plusieurs axes simultanément pour harceler les insurgés de l'Armée de la conquête, réduire leur mobilité et les empêcher d'acheminer leurs forces d'un front à l'autre, ils tentent de pallier les défaillances stratégiques et d'éviter une réédition du scénario d'Alep où une partie des forces de l'opposition armée engagées dans la bataille ont été ensuite transférées dans la province d'Idleb. Mardi, les forces progouvernementales ont lancé une offensive dans la province de Hama. Le lendemain, elles ont attaqué à Sahl el-Ghab puis à l'extrême-nord de Lattaquié. Ces offensives terrestres sont renforcées par les frappes russes sur les lignes d'approvisionnement des groupes armés d'opposition.

Ces évolutions par touches successives devraient donc naturellement conduire à la bataille d'Alep dans quelques mois, pour laquelle les forces kurdes pourraient être sollicitées. Or, si une coordination a minima existe déjà entre l'armée gouvernementale syrienne et les forces kurdes, particulièrement visible dans la bataille de Hassaké, ou dans la livraison d'armement et de munitions du gouvernement syrien aux forces kurdes (150 tonnes la semaine dernière), une coalition s'avérerait autrement plus coûteuse pour le régime de Damas.

Surenchère politique

Selon une source sécuritaire proche du régime, il y a quelques jours, une rencontre secrète s'est tenue entre trois responsables kurdes venus de Qamechli et le directeur du bureau de la Sécurité nationale, le général Ali Mamlouk, pour aborder les conditions de formation d'une coalition entre les forces progouvernementales et leurs alliés, ainsi que les Kurdes. Et elle s'est soldée par un échec. Les deux principales conditions posées par la partie kurde ont entraîné un refus catégorique de Ali Mamlouk, puisque Damas exclut toute livraison de chars d'assaut et d'armements lourds au parti de l'Union démocratique (PYD) et ne veut pas entendre parler d'un projet d'unification des trois cantons de Djazeera, de Kobané et, plus à l'ouest, de Afrin, soit la reconnaissance d'une zone autonome qui s'étendrait du nord-est de la Syrie jusqu'au nord-ouest de l'Irak et la région pétrolière de Kirkouk. Toujours selon la même source, le refus inexorable du régime syrien a conduit ces trois responsables à porter leurs revendications aux Russes au cours d'une rencontre séparée. Or, il n'est pas improbable que le PYD prenne place dans le schéma russe à l'avenir. Cette possibilité de rapprochement russo-kurde a essentiellement été favorisée par l'attitude des Américains qui s'enlisent dans l'immobilisme.

Selon Fabrice Balanche, les États-Unis n'ont aujourd'hui plus rien à offrir aux Kurdes. Alors que Washington attendait des forces kurdes qu'elles s'engagent dans une confrontation avec le groupe État islamique (EI) à Raqqa, ces dernières ont décliné, estimant que l'EI a pu renforcer ses défenses dans cette zone grâce à l'approvisionnement turc en armements et munitions, et que les Américains ne leur offraient aucune garantie de protection. En juin dernier, Saleh Moslem, la tête dirigeante du PYD kurde, a fait savoir qu'ils n'avaient pas l'intention d'engager la bataille de Raqqa. Pour M. Balanche, « les Kurdes se sentent aujourd'hui protégés par les Russes. Ils se sont rendus aux États-Unis pour faire monter les enchères, mais l'administration américaine n'a rien laissé entrevoir. Les Kurdes ont besoin d'un soutien américain qui neutraliserait Ankara, mais Washington ne semble pas en mesure de leur offrir la liaison entre Kobané et Afrin. Ils sont donc allés voir les Russes tout en sachant qu'Ankara ne va pas réagir face aux Russes », puisque les Kurdes restent une carte de dissuasion pour contraindre le président turc à cesser tout soutien à l'État islamique.

Que si le régime d'Assad reste faible...

Mais, en réalité, l'arrière-fond indispensable aujourd'hui pour analyser l'éventualité d'une coalition entre Damas, Moscou et les forces kurdes reste l'évolution des rapports de force sur le terrain dans les mois à venir. Les Kurdes posent des conditions inacceptables pour Damas, qui reste attaché au principe intangible de l'intégrité et de l'unité de l'ensemble du territoire syrien. Sur ce point, le président syrien Bachar el-Assad refuse toute évolution dans la perception du problème. Son équation reste la suivante : stabiliser « le pays utile » pour, dans un second temps, stabiliser l'ensemble du territoire, et, en ce sens, tout projet de partition et autonomiste est honni par le président syrien.

Or, pour Fabrice Balanche, les développements sur le terrain dans les 3 à 6 mois à venir avant le lancement de la bataille d'Alep seront déterminants dans la décision russe de faire appel aux forces kurdes. Selon lui, Assad pourrait se retrouver acculé devant le choix d'accepter un deal avec les Kurdes. « Nous sommes encore dans cette phase de négociations où chaque acteur tente de savoir quels sont les moyens à la disposition de l'autre. Tout dépendra de l'avancée de l'armée syrienne dans les mois à venir, mais surtout de sa capacité à maintenir son contrôle dans les zones reconquises. Les Kurdes sont conscients qu'ils ne pourront concrétiser leur projet que si le régime d'Assad reste faible. Et ils savent également que Poutine peut leur donner ce qu'Assad ne leur donnerait pas », conclut Fabrice Balanche.

Modifié par g4lly
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Intéressant l'article de galli :p

150 tonnes livrées aux kurdes par le régime + les explications d'une éventuelle alliance russie-kurde-régime. 

Si la russie peut garantir un kurdistan face aux turcs alors ils sont vraiment devenus des acteurs qui comptent  dans la région.  

Poutine a une carte de plus et assez intéressante pour  qu'on vienne moins l’embêter avec le donbass, le kurdistan ?

Modifié par gerole
modif
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Images de guerre :

Ça fait pas dans la dentelle.

Vu que je connais pas l'arabe, je sais pas grand chose de ces vidéos.

Les 02 parlent d'un bombardement BASM par l'aviation russe.

 

 

#Breaking: Al-Mansoura village has been liberated, Zyara is next target for #SAA and allies #Russia #Hezbollah #NDF

Permalien de l'image intégrée
 
 
 
Modifié par Yakovlev
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J'ai vu cette info sur d'autres sites, j'ai l'impression qu'ils  se sont tous trompés sur le nombre de zéros. Quand on additionne les différents revenus possibles de l'EI, on arrive à quelques milliards, et d'un seul coup, en un épisode inflationnaire comparable à celui du big bang, on en arrive à des milliers de milliards de dollars.

Le pire c'est que tout le monde  a repris l'info...

 

 

 

Bonsoir

Si vous lisez bien l'article du Parisien et celui de Challenges, vous pourrez constater que l'évaluation que vous donnez est exactement dans la même fourchette : Challenges précise 2,6 milliards de revenus en 2015 contre une estimation de 2.9 milliards en 2014. De votre côté vous dites "quelques milliards" : où est l'erreur sur le nombre de zéro ? D'ailleurs si vous allez lire la précédente analyse pour 2014 du think tank, vous pourrez constater que toutes leurs évaluations de revenus sont argumentées. J'avoue qu'il est toujours étrange de lire qu'une évaluation documentée et chiffrée est fausse sans avancer d'autre élément que du ressenti. Leurs analyses peuvent certainement être débattues, notamment parce qu'en absence de données précises et complètes il y a recours à des pondérations par rapport à des situations théoriques de production et de vente.

Le chiffre de 2200 milliards est associé à la "fortune" de l'EI. Si vous allez voir par exemple le document du think tank pour les revenus de l'EI en 2014, cela recouvre la valeur des biens dont l'EI s'est emparé, et non ce que l'EI perçoit chaque année. Biens détenus dans les banques contrôlées par l'EI, champs pétroliers, installations et productions agricoles ou autres, etc ... Rien que pour le pétrole, il est évoqué 90% des puits syriens et 10 des puits irakiens. Et ce n'est qu'une partie de ce que l'EI contrôle.

Dans le document du think tank vous pourrez d'ailleurs trouver l'évaluation des dons issus des pays du Golfe et leur évolution.

 

 

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bonsoir,

dans les video du jour, les classiques paf le TOW. Un exemple de 2 videos liées au même poste de tir :

En secteur dégagé, les forces loyalistes rament encore pour faire face à ce type de menace.

 

Sinon, côté artillerie et fantassin, un fesival du mortier, mais l'organisation et la pratique de cette arme restent, quelque soit le camp ... particulières :

C'est étonnant qu'on ne les voit pas tout se faire pèter à la g...

Dès qu'on passe à des armements plus lourds, avantage aux loyalistes et aux opérateurs spécialisés :

 

Modifié par jeansaisrien
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bonsoir,

changement dans les méthodes, une attaque de nuit coordonnée entre troupes au sol loyalistes et aviation russe sur Kafar Nabodah

Le camp loyaliste mutiplie les video de ses attaques et de ses conquêtes, là une video dont un élément certainement volontaire permet de montrer que l'armée officielle ne partagent pas les mêmes valeurs que les rebelles islamistes

 

Modifié par jeansaisrien
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Bonsoir,

info qui n'est pas confirmée mais présente sur la version online du mail : 

http://www.dailymail.co.uk/news/article-3267595/Russian-jet-shot-Turkish-forces-flew-country-s-airspace.html

Russian jet 'shot down by Turkish forces after planes violated country's airspace on Syrian bombing run' 


 

Turkish forces are said to have shot down a Russian jet after it flew into the country's airspace, according to unconfirmed reports on social media.

It has been claimed by eyewitnesses that there was a large explosion in Huraytan, northern Syria, while three fighter planes were seen overhead.


Si ls forces turques ont fait une déclaration cela devrait apparaître quelque part à un moment où à un autre, comme les témoins.

autre extrait de l'article :

"But neither side has yet said whether rumours of another of Russia's planes was shot down in a separate confrontation. According to the Daily Express, one journalist tweeted that three Turkish planes had been responding to 'mysterious' lock-ons from MIG-29 jets, which are used by Putin's forces.MailOnline has approached both the Russian and Turkish authorities for a comment.A spokesman for Nato said it had so far received no reports of a plane being shot down"

Donc :

- les Turcs ont dit mais aucun lien ni source sur cette déclaration.

- un journaliste a twitté, mais qui, mystère

- Aucune info des 2 côtés.

- L'otan n'a aucune info ni élément.

Avec autant d'incertitudes un petit conditionnel dans le titre eût été approprié ? Y aurait peut être moins de clic aussi ...

 



 

Modifié par jeansaisrien
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En effet, ...

Encore un coup de Lady X ?

 

Une compilation assez conséquente de l'activité du jour en Syrie (la désignation des victimes indique assez facilement dans quel camp se place le rédacteur) :

https://yallasouriya.wordpress.com/2015/10/10/syria-news-as-reported-by-the-lccsy-for-10112015/

 

Un article intéressant sur Vice :

https://news.vice.com/article/is-syria-about-to-become-irans-vietnam?utm_source=vicenewstwitter

Is Syria About to Become Iran's Vietnam?

le début de l'article :

Iran has invested heavily in Syria's civil war. Having already spilled much blood and spent much treasure to shore up President Bashar al-Assad against opposition forces, Tehran appears to be doubling down with yet more commitments of resources and manpower. But will Iran's efforts make a difference? Assad's side is now faltering, even publicly admittingthis summer that it faces a severe manpower shortage thanks to death and defection.

Because of Iran's ever-deepening involvement in the fighting, analysts have speculated about the possibility that Syria could be Iran's Vietnam. The parallel may be imperfect, but the comparison has become political shorthand for a more basic question: has Iran stuck itself in a quagmire?

Modifié par jeansaisrien
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bonsoir

décidément à Londres il doit circuler une nouvelle colombienne aux effets assez hallucinants :

http://linkis.com/thesundaytimes.co.uk/1y7uo

le sunday times quand même

RAF ready to shoot down Russian aircraft over Syria

avec le fleuron de la RAF, le Typ... ah non avec  ...

01_NH11JET_1183976k.jpg

"AF Tornados bombing Isis targets in Iraq are to be armed with air-to-air missiles to protect them from attack by Russian aircraft — as a senior cabinet minister warned that Britain was prepared to shoot down Vladimir Putin’s jets.Combat aircraft involved in Operation Shader over Iraq will be fitted with Asraam heat-seeking missiles, which can destroy any military aircraft flying today.A senior defence source said: “Up till now RAF Tornados have been equipped with 500lb satellite-guided bombs — there has been no or little air-to-air threat. But in the last week the situation has changed. We need to respond accordingly.”

J'ai une énorme tendresse depuis des décennies pour le Tornado, mais bon, il y a sur le fil du Tornado une video d'un pilote français evoquant un souvenir d'exercice avec des Tornado, et encore la version ADV.

La presse anglaise semble impatiente que cela fritte. Ca devrait faire péter les vente il est vrai.

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