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Scénario X : Kill Bin Laden


Rob1

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Allez, comme c'est un peu mort, je propose un petit exercice.

1998. Vous êtes affecté au Counterterrorism Center (CTC) de la CIA avec pour mission de mettre au point un ou plusieurs plans pour tuer ou capturer un agité du nom d'Usama bin Laden (UBL). Le but est de proposer des plans viables au Président des Etats-Unis, qui décidera pour ou contre en fonction de ses contraintes.

C'est un exercice de brainstorming plutôt que tactique ou stratégique. De nombreuses possibilités sont envisageables, d’action secrète, discrète, ou ouvertement, avec des moyens variés. A vous d'en faire un plan cohérent, en tenant compte des nécessités de l’action elle-même mais aussi de l’infiltration/exfiltration, et du problème de connaître la position de la cible.

Le cadre : UBL se planque en Afghanistan. Il est hébergé et protégé par les Talibans, pour le compte desquels il recrute des djihadistes étrangers (non-afghans) qui forment une unité intégrée à l'ordre de bataille taliban, la Brigade 055. L’essentiel de cette brigade est sur le front face aux troupes anti-talibanes de l’Alliance du Nord, au nord-est de Kaboul.

La politique : les USA ont des relations tendues avec les Talibans mais ne comptent pas influencer le déroulement du conflit. Toute action ne doit être orientée que contre UBL et éviter les Talibans. Cela n’empêche pas des contacts avec les belligérants afghans, mais empêche de les soutenir de manière détermine en échange de leur coopération.

Image IPB

Carte ethnique de l’Afghanistan : les Talibans tiennent grosso-modo les zones Pashtunes et le sud du pays.

En ce qui concerne les pays limitrophes, le Pakistan est un allié à la fiabilité moyenne mais les relations avec lui sont très complexes (opposition à son programme nucléaire militaire, tentative de baisser les tensions avec les Indiens, méfiance sur son soutien aux islamistes afghans et cachemiris). L’Ouzbékistan est pro-occidental et opposé aux islamistes, mais son président ne veut pas énerver la Russie. Le Tadjikistan est pro-russe. L’Iran n’est pas une option.

Les seuls endroits où les Américains peuvent évoluer en toute liberté sont les eaux internationales et leurs installations diplomatiques des pays limitrophes. (L’ambassade US de Kaboul est fermée depuis 1989.)

Renseignements : UBL s’est établi avec famille et entourage proche dans un grand complexe au sud de Kandahar appelé Tarnak Farms. Il bouge pas mal, et rend souvent visite à ses camps d’entraînement plus au nord, près de Khost (Zhawar Kili al-Badr) et Jalalabad (Darunta Camp).

Image IPB

Photo satellite de Tarnak Farms

UBL est très prudent et attentif à sa sécurité (il a notamment été cible d’une tentative d’assassinat par quelques homologues islamistes au Soudan en 1994, qu’il pense avoir été commandité par le pouvoir d’Arabie Saoudite ; il a également été l’objet d’une surveillance de la CIA à Khartoum à cette époque, ce qui a dû contribuer à le rendre méfiant). Depuis, il se balade toujours entouré d’un certain nombre de gardes du corps qui lui sont dévoués. Il vit généralement éloigné de zones peuplées. Il se balade dans un convoi de plusieurs Toyota Land Cruisers avec au moins une demi-douzaine de gardes du corps.

La CIA parvient à avoir vent des mouvements de ben Laden, mais généralement avec un délai de plusieurs jours. Son téléphone satellite est sur écoute, mais il est prudent et ne discute pas d’informations utiles avec – en fait, il l’utilise surtout pour téléphoner à sa maman qui vit en Arabie Saoudite. Il ne le transporte pas avec lui en déplacement, ce qui rend sans intérêt sa géolocalisation.

Pour le renseignement humain, c’est encore pire. L’Agence dispose d’un seul réseau en zone pachtoune, un groupe tribal afghan qu’elle connaît depuis la guerre soviéto-afghane et qu’elle a réactivé depuis. Ces gars forment une bande de guérilla de bonne qualité par rapport aux bandes de Moudj’ habituelles : ils ont eu un entraînement militaire, savent faire des plans et utiliser des cartes. Ils savent repérer des zones d’atterrissages possibles, faire des relevés GPS et placer des balises.

Pour le moment, ils sont utilisés comme unité de surveillance pour essayer d’obtenir des renseignements sur UBL. Ils ne peuvent le traquer en permanence pour ne pas se faire repérer, mais en vivant dans la même zone que lui et près des routes, ils voient fréquemment passer son convoi de voitures, ou en entendent parler des locaux, mais sans jamais connaître sa destination ou ses horaires. En gros, nous savons quand il est parti de quelque-part, nous savons où il dormait il y a trois jours, mais nous ne savons pas avec certitude où il va passer la nuit prochaine.

Les moyens : vous pouvez utiliser tous les moyens des USA existants. La CIA a son groupe tribal, peut former des groupes irréguliers type guérilla et dispose de moyens aériens légers civils (avions ADAC, hélicos). Les forces spéciales militaires peuvent être utilisées directement, sous couverture ou en uniforme. Pour l’infiltration, les frontières là-bas sont assez poreuses, et des pistes pour avions peuvent se trouver dans le désert du sud de l’Afghanistan, suffisantes pour poser des C-130 Hercules.

Les moyens plus conséquents de l’armée sont bien évidemment disponibles mais il faut quand même ne pas oublier que le but n’est pas d’entrer en guerre contre les Talibans. Des frappes aériennes ou par missiles de croisière sont possibles.

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je me lance , je rectifierai certains aspect en fonction de tes remarques.

je vais me servir de ta grille pour chaque aspect:

1/ le cadre opérationnel :

a/ déjà j'établis que la cible sera éliminé directement et que la phase d'enlèvement est exclue (c'est un choix)

b/ politiquement aucun partenaire ne sera informé de l'opération sauf le groupe de soutien tribal que j'appellerai "Kilo1"

c/ le département d'état lancera parallèlement une offre généreuse de discussion en utilisant le Pakistan, histoire d'endormir les différents intervenant (proposition d'un dialogue, d'un calendrier et demande officiel au Pakistan de nommer un partenaire neutre pour le dialogue)...bien entendu cette approche est totalement bidon.

d/ choix d'une schéma extrêmement simple pour éviter toute complication pour l'évacuation des agents ou soldats.

2/ mise en place de la cellule d'observation:

a/ infiltration par parachutage haute altitude avec 3 jours de vivre et un armement ultra compact , et silencieux . disons 6 groupes de 3 seals. aucun véhicules.

les 6 groupes auront tous une lunette type télescope avec la possibilité d'y connecté une caméra vidéo muni d'un relai aérien par le satellite des comm.

b/ le positionnement de chaque groupe aura été discuté et simulé en 3D pour avoir des vues plongeantes sans être sur des crêtes, les positions seront aménager chaque nuit un peu mieux. donc chaque groupe est en position statique.l'enterrement semble une bonne méthode (attention aux chèvres ! une vrai plaie).

c/ chaque groupe de trois aura un baudrier pour les évacuations d'urgence par Hélico si besoin et des batteries pour le camescope , etc.

d/ une fois que les 6 télescopes sont installés, on les cammouffle avec des décors type pierre et on travail l'effet des ombres. depuis les trous les hommes veillent en permanence pour chercher à comprendre le ou les complexes visés.

le ravitaillement se fera par le groupe kilo1 qui est le plus à même de se déplacer sans trop attirer l'attention. il positionnera l'eau et la nourriture à des points environnant des 6 groupes sur coordonnées fournis par des intermédiaires et dont certains points seront des parcours de sortie possible sans lien direct avec les "observatoires qu'on appellera Echo1 jusqu'a 6.

ainsi nos 6 groupes seront inertes au maximum.

3/Renseignement "direct":

en surveillant au plus près les complexes, ils finiront par repérer la cible (justement par certains détail comme le cheval , les 4x4 , etc)

ensuite ils fourniront juste des angles de visée (azimut) qui collectés en direct par satellite seront immédiatement modélisé et le recoupement des point de visée fournira le point d'impact supposé.

parallèlement les Echos recevront chaque jour par satellite les images hautes définition des zones sous surveillances et pourront les visualiser sur tablette graphique.

l'avantage sera d'avoir des vues latérales statiques et aériennes par satellite.

4/ le top action sera décidé une fois que le positionnement sera établi de manière sûr (visuel confirmé) :

là les groupes écho n'ont plus qu'a regarder. des bombardiers basés en Turquie pénètreront.au dessus des cibles pour des bombardements type GPS.pour que la cible soit touché au plus près (acte1) , 5 minutes plus tard des raids très massif sur coordonnées de cible arriveront sous formes de missiles de croisière ( acte2) réduisant au maximum les glands qui viendront voir ce qui reste de la cible OBL. et pour finir un raid de B52 arrivera plusieurs heures après en deux vagues pour remuer la poussière et permettre au gars des groupes Echo de démonter les téléscopes et d'enterrer tout sur place ( on ramène rien !) le but de cette saturation et de faire croire qu'il n'y a aucune action terrestre et que tout vient des maudit satellites.

5/ extraction :

a/ de nuit

b/ sur des axes proches des abris ( par exemple 3 hélicos pour 2 groupes chacun + 1 secours en cas de soucis servant de leurre éventuellement.

c/ arrivée sur coordonnées gps , sans marquage.

d/ retour sur une base afghane et prise d'une bonne bière.... :lol:

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Un raid de B-52 pour un simple ''raids'' ? A l'époque, on les a utiliser contre l'Irak dans ''Desert Fox'' (?) mais pas lors d'opérations clandestines. Survoler le Pakistan qui à cette date faisaient les préparatifs pour ses essais nucléaires risque de faire un clash et même une tentative d'interception (Désolé, on à cru que c'était des Mirage Indiens  :P...).

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Un raid de B-52 pour un simple ''raids'' ? A l'époque, on les a utiliser contre l'Irak dans ''Desert Fox'' (?) mais pas lors d'opérations clandestines. Survoler le Pakistan qui à cette date faisaient les préparatifs pour ses essais nucléaires risque de faire un clash et même une tentative d'interception (Désolé, on à cru que c'était des Mirage Indiens  :P...).

sur l'opération qui vient d'avoir lieu contre OBL au Pakistan même , on a pas demandé à genou l'autorisation de survol ...de toute manière dans le plan général les B.52 ne sont là que pour saturer la zone...une sorte de "mad minute ".la lutte anti terroriste permet certains détours et le Pakistan couine toujours de toute manière. mais il fait dans son froc quand il s'agit d'appareils aériens.

il me semble toute fois que les b.52 on servis en Afghanistan ! non?

par contre ta remarque est très intéressante et démontre une lacune du plan concernant ce survol ( après tout il s'agit bien entendu de précider que ses appareils opéraient des missions en Afghanistan ! sauf que le OBL devait avoir des antennes dans l'armée de l'air Pakistanaise. d'où l'intérêt d'un vol non déclaré.

à ton avis si l'on replace les b.52 par des bombardiers type B2 est-ce que cela fonctionnerai mieux?

Image IPBimagik.fr

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Il faut se replacer dans le contexte, déja que des cruise missile lancé en 1998 ont étaient ''limite''...

Au fait, il s'agit d'une opération en lieu et place justement des attaques du 20 aout 1998 ou d'un plan préparé après l'échec relatif de ceux ci ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Infinite_Reach

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Pas mal pour l'idée Slider69.

A vue de nez (plus précisément de Google Maps), le relief dans le coin est vaaachement plat, pas sûr qu'on puisse trouver un endroit où mettre des postes d'observation.

Pour les mouvements aériens, il faut déterminer d'où les appareils partent, par quel chemin et selon quel timing. Les bombardiers et les missiles de croisière demandent pas mal de temps avant d'atteindre la cible, avec le risque que celle-ci soit "perdue" dans l'intervalle.

@collectionneur : je pensais à cela comme une opération qui peut avoir lieu avant "Infinite Reach" où à la place, après, ca risque d'être encore plus compliqué.

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pourrais tu envoyer les fichiers KLM de google earth de manière qu'on se face un idée des montagnes les plus proche . pour les temps arrivée de la première vague d'avions la plus "impactante " il faut que je regarde les timing depuis la Turquie...

sur les postes d'observations je me suis basé sur des téléscopes type spatial. ils sont courts. on peut y connecter des  caméras numériques et ils sont motorisé

j'ai pu voir avec ce type d'appareil des montagnes de la lune comme si j'étais tout près. donc la position des spots à surveiller devra ce faire depuis des montagnes lointaines , a voir à partie des positions google.

http://www.questar-corp.com/QuestarPDF/Questar%20intro.pdf

on est dans un contexte où les usa n'ont pas encore envahi l'Afghanistan et donc OBL n'est pas encore sur ses gardes maximum...d'où l'importance de l'offre de négociations pour l'endormir.

j'ai entendu lors du film souvenir sur le 11 septembre que les usa avait vu directement en vidéo au USA OBL dans ses camps ! faut il penser que des opérations d'observateurs ont réellement exister.

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On est bien en 1998 ?

Si oui Slider je pense que tu peux modifier un peu ton plan car on devait être au tout début des tablettes graphiques. Quant aux connexions satellitaires, à voir si elles étaient facilement transportables.

De même, pour la base en Afghanistan en retour de mission, est-ce vraiment crédible ?

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j'ai commencé à reprendre la partie géo. en effet, en 3d google en ce mettant au sol, et en faisant un 360° on se rend compte que les reliefs sont éloignés. au moins 3 ont une vue sur le camp, mais chaque spot est à 15/20km env.

de plus il y a des mauvaises nouvelles car l'axe d'une piste aérienne majeur est tout près de la cible a observer , ce qui augmente les risques de repérages et éventuellement des détections radar depuis cette base aérienne ( phase infiltration et phase d'exfiltration) faut que je regarde de plus près ma proposition de scénario.

de plus il faudra potentiellement traiter cette base aérienne sur la phase d'attaque des avions).

je prends en compte en effet l'histoire des tablettes graphiques ( elle m'arrangeaient bien  =D) par contre les liaisons satellites ne devaient pas poser de problème.

plus au sud il y a un désert impressionnant !

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L'axe de la piste ne me semble pas trop gênant, les pilotes des quelques avions qui en décollent ont autre chose à faire au décollage qu'admirer le paysage.

Si le terrain n'est pas assez favorable à Tarnak Farms, on peut se rabattre sur les camps d'entraînement. Ce sont des cibles plus militaires alors que la baraque de ben Laden a un côté plus civil : si on fait des dommages collatéraux, mieux vaut que ce soient des jeunes djihadistes que les femmes et enfants d'Oussama et ses gardes du corps. En outre c'est en milieux montagneux et à deux pas de la frontière pakistanaise.

Quelques photos satellites du camp de Darunta :

http://www.globalsecurity.org/military/world/afghanistan/darunta.htm

Et d'autres des camps de Zhawar Kili al-Badr :

http://www.globalsecurity.org/intell/library/imint/afghan.htm

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autant rester sur la base initiale et prolonger les recherches du meilleur scenario possible.

sur ma première proposition que je vais remodeler il y avait 4 massifs moyens permettant d'être en hauteur

tous distant de 12 à 15km de la cible mais avec seulement un dénivelé positif de 100 à 400mètres pour le plus haut. cela entraine un observation trop proche de l'horizon pour être valable.c'est super plat le coin.

pour les remplacer les tablettes tactiles , nos gars emmèneront des photos du site quadrillées et numérotées pour les contacts radio. je pense qu'a cette période les liaisons satellites existaient en modèle transportable.

l'observation montre un lit de rivière traversant au sud de la cible d'Est en Ouest , il fournira l'eau !

donc on garde le même objectif et on rapproche 3 groupes de deux qui vont s'enterrer dans une zone très chahutée et avec peu de village environnants ( voir carte que je vais joindre) on oublie les télescopes et les 3 groupes opéreront des approches d'observation de nuit pour l'essentiel donc l'objectif est de repérer le bâtiment où dort OBL. chaque nuit un gars fera de l'approche et de la recherche d'info et l'autre creusera plus profond le terrier ! pas de changement dans l'insertion , ni dans le profil de la mission purement d'observation "douce". je laisse une base à l'écart pour de la gestion et les contact avec le groupe de liaison local Kilo1.

une fois le bâtiment parfaitement identifié , la phase aérienne peut se produire , faudra regarder les temps d'arrivée des vagues d'avions pour qu'il y ai aucune minute de perdu entre le top et la frappe. éventuellement les groupes de contact pourront jusqu'à la dernière minute balancer sur les ondes une indication ! la dernière en tout cas.

les groupes 1 à 3 seront des observateurs ( je les ai mis à proximités des deux routes qui mènent au complexe.le groupe 4 sera le groupe isolé en contact avec les Afghans amis K1.

sur la carte vous verrez l'airport (bleu) , target (rouge) , spot d'observation 1 à 4 ( vert) , cheminement hors des zones de villages à pratiquer de nuit pour rejoindre les positions ( jaune) , les points A et B sont les deux accès routiers au complexe (orange)

notion des distances :

du point 1 à 2 = 4km

du point 2 à 3 = 7km

du point 3 à 4 = 8km

du spot le proche à la cible il y a 2 km

je vais affiner certains points , hésiter pas à faire des remarques critiques ...

carte:

http://imagik.fr/view-rl/496997

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Pour les satcom pas de problèmes, la radio avec une antenne parapluie et parfaitement disponible.

Pour les cartes, va falloir attendre que la Defense Mapping Agency (DMA) sorte des cartes potables, car elle n'en n'a pas en stock. (Au début d'Enduring Freedom, les SOF devaient faire avec un mix de cartes au 1:100 000 pas récentes, de cartes russes au 1:50 000, et des solutions commerciales comme FalconView.)

donc on garde le même objectif et on rapproche 3 groupes de deux qui vont s'enterrer dans une zone très chahutée et avec peu de village environnants ( voir carte que je vais joindre) on oublie les télescopes et les 3 groupes opéreront des approches d'observation de nuit pour l'essentiel donc l'objectif est de repérer le bâtiment où dort OBL. chaque nuit un gars fera de l'approche et de la recherche d'info et l'autre creusera plus profond le terrier !

Le problème c'est comment recueillir des informations de cette manière ? Les postes d'observations ne verront pas grand-chose, et le gars faisant la reconnaissance rapprochée aura du mal à franchir le mur d'enceinte du complexe. Et s'il le passe sans se faire repérer, il fouille chaque barraque pour voir si Oussama y dort ?

Heu, sinon, ca n'accroche personne d'autre ce scénario ? Qu'est-ce qui dissuade, le thème trop black ops ? l'absence de force amie définie à commander ? Le cadre de mission très large, avec trop de possibilités ?

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Pour les satcom pas de problèmes, la radio avec une antenne parapluie et parfaitement disponible.

Pour les cartes, va falloir attendre que la Defense Mapping Agency (DMA) sorte des cartes potables, car elle n'en n'a pas en stock. (Au début d'Enduring Freedom, les SOF devaient faire avec un mix de cartes au 1:100 000 pas récentes, de cartes russes au 1:50 000, et des solutions commerciales comme FalconView.)

Le problème c'est comment recueillir des informations de cette manière ? Les postes d'observations ne verront pas grand-chose, et le gars faisant la reconnaissance rapprochée aura du mal à franchir le mur d'enceinte du complexe. Et s'il le passe sans se faire repérer, il fouille chaque barraque pour voir si Oussama y dort ?

Heu, sinon, ca n'accroche personne d'autre ce scénario ? Qu'est-ce qui dissuade, le thème trop black ops ? l'absence de force amie définie à commander ? Le cadre de mission très large, avec trop de possibilités ?

je trouve sa très intéressant ,mais vous avez tellement de donné technique de qualité (recherche du détail pour rendre plausible se scénario ) que je ne voudrais pas pourrir se scénario avec mes idées "d'amateur" (j'aime bien le sujet sur les FS ,mais je suis une guiche en se qui concerne le matos technologique pour le rens ,etc .. ).

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Heu, sinon, ca n'accroche personne d'autre ce scénario ? Qu'est-ce qui dissuade, le thème trop black ops ? l'absence de force amie définie à commander ? Le cadre de mission très large, avec trop de possibilités ?

faut le temps d'y reflechir et de pondre un truc potable .....pas faisable dans la semaine  ;)

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alors en attendant d'autres hypothèses de travail je vais prolonger mon scénario ! c'est bien d'organiser ce type de recherche...çà permet de discuter transversalement de différentes technologies.

disons que pour l'infiltration des groupes c'est ok, les communication satellite aussi. pour la question des cartes , je pense qu'a l'époque il devait être possible de les remplacer par des photos satellites hautes définitions ( les ombres au sol permettant notamment d'avoir les hauteurs des ouvrages (le mur d'enceinte ne me parait pas insurmontable je proposerai des méthodes pour le passer) , je décrirai çà plus tard.

parlons que des cartes pour l'instant .

il est possible de créer des cartes rapidement à partir de photos, çà c'est du travail de bureau. il est même possible de :

d'avoir la superposition des dessins , indications sur la photos. la question fondamentale est de savoir si le satellite pouvait à cette époque réaliser des photos de qualité , je pense que oui.

d'ailleurs de nos jours, on organise des randos à partir de photos aériennes. donc nous pouvons estimer que ce type de documents étaient à disposition des groupes opérants à cette époque.

sur ta photo plus précise on note qu'il y a une grande distance entre le mur périphérique et les bâtiments intérieurs.seul le grand bâtiment blanc est le long de la "clôture". ce bâtiment est au sud du complexe qui mesure 800 x 400m environ, l'intérieur comporte de nombreux reliefs (murs, etc).et les espaces latéraux sont assez vides ce qui permet de voir venir.

il faut envisager uniquement des déplacement de nuit, éventuellement en tenue local pour moins attirer l'attention et de garantir la surprise en cas de rencontre imprévue. ces déplacement vont permettent de préparer , de visualiser les points d'observations intéressant et de découvrir les conditions de surveillance du complexe ( problème des chiens , et des animaux notamment). comme il y a 3 groupes de 2 , il y aura donc 3 gus tout les soir venant découvrir au plus près et analyser les points d'insertion , pendant que 3 autres garderons et renforceront les 3 spots enterrés- les carrés verts de la carte.j'ai estimé au pif que 3 gus devaient suffire pour de l'insertion discrète.

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Je ne saurais expliquer pourquoi, mais le coup du manque de cartes est un classique qui s'est bien produit en Afghanistan, j'ai vu plusieurs alusions à ce problème (Tora Bora décembre 2001 : un bombardement sur de mauvaises coordonnées cause carte erronnée ; Anaconda février 2002 : absence de cartes précises pour les recos).

De mémoire, le mur d'enceinte de Tarnak Farms fait environ 3 m de haut quand même. Pour les animaux, c'est une inconnue, mais je crois que les chiens ne sont pas trop aimés dans ce pays.

Et je viens de penser qu'en 1998, la JDAM faisait tout juste son apparition, d'abord câblée sur les bombardiers.

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Je ne saurais expliquer pourquoi, mais le coup du manque de cartes est un classique qui s'est bien produit en Afghanistan, j'ai vu plusieurs alusions à ce problème (Tora Bora décembre 2001 : un bombardement sur de mauvaises coordonnées cause carte erronnée ; Anaconda février 2002 : absence de cartes précises pour les recos).

De mémoire, le mur d'enceinte de Tarnak Farms fait environ 3 m de haut quand même. Pour les animaux, c'est une inconnue, mais je crois que les chiens ne sont pas trop aimés dans ce pays.

Et je viens de penser qu'en 1998, la JDAM faisait tout juste son apparition, d'abord câblée sur les bombardiers.

en effet pour les JDAM , et en plus il me semble difficile d'utiliser les désigneurs laser compte tenu du relief environnant. j'ignore d'ailleurs la portée de ces machins , mais il me semble me souvenir avoir vu sur un F16, que le guidage pouvait s'opérer depuis un pod sous l'avion...par contre le B2 Spirit étaient au début de leur carrière on va pouvoir les utiliser pour "faire la poussière" de la dernière vague.

pour les 3 groupes :

donc installation des 3 binômes et collecte d'info dans l'ordre suivant

1/ visite du périmètre extérieur large et repérage de tous fossés , tête d'acqueduc, tuyau dans le sol proche du mur et permettant de placer le point d'accès menant au mur. on part sur 3 mètres ok + vérif qu'il n'y est pas de "patous" dans le coin et création de cachette enterré sur différents endroit pour planquer du matériel et éviter de ramener les mêmes choses à chaque visite+ marquage des waypoints sur GPS pour transmission radio ultérieur. il faut que les gars des satellites soit les yeux des gars pour chaque axe de progression.

2/ visite le long du mur pour repérer le meilleur endroit pour tenter l'escalade du mur ( le plus dans l'ombre et le moins exposé) on reviendra sur la méthode après.

3/ visite étude de la tenue du mur ( béton , torchi, pierres )

4/ sachant que les radios fourniront des points journaliers des observations satellites , nos gars auront une foule d'indications de ce qui est visible et change chaque jours et ce qui reste fixe jour après jour et donc l'endroit où l'insertion aura lieu de préférences.je pense que gars verront arriver les véhicules en journée au moins sur la base du bruit , et qu'ils sauront grosso merdo par quel axe les véhicules entre et sorte ( tu as présisé que la cible bougeait en convoi et on peut supposer aussi que la surveillance et moins sensible le jour où OBL est en visite chez des "oncles" (puisqu'il bouge. malgré çà on mise tout sur la ferme.

j'ai des idées précises pour l'explo intérieur de la ferme , sachant qu'on à une seul chose à voir , c'est l'emplacement à 50m près du terroriste et avoir le moyen sûr qu'il ne bougera pas de la nuit.

pour la première frappe , je pense qu'elle interviendra vers 2h00 du matin de manière que nos gars puisse avoir un peu de nuit pour prendre du champ. quoi qu'il en soit ils se retireront en ordre sur l'axe jaune en passant par le point 3 et 4. je pense qu'ils arriveront à se planquer vers le point 4 et qu'ils attendront quelques jours pour évoluer vers un point de récupération...la limite de crédit de cette opération est "open bar" et on laisse tout le merdier enterré sur place.

je reviens une seconde sur les photos / carte . sachant que la mission intervient sur un objectif unique, il sera rapide et facile de préparer ses documents et de les assimiler ( chaque bâtiment aura un numéro par exemple) il s'agit pas d'avoir une carte complète de l'afghanistan car le but de la manoeuvre est de bouger que sur un espace limité. ensuite le reste n'est que des "route" gps ( la jaune) et des waypoints.

une question aux spécialistes ! est-il possible de coder un gps militaire avec un code pour que les ennemis ne puissent pas aller lire les waypoints et routes, traces enregistrées en cas de prise ?

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J'ai beau reflechir, slider a couvert pas mal des options dite standard

Si on passe à du moins classqie cela signifie

infiltration ou retournement d'un membre proche d'OBL (garde du corps, chauffeur, assistant) pour que celui soit piège le vieux (une petite charge dans la bonne voiture) ou indique ou et quand frapper (par missile de croisière)

L'option à la russe me plait bien aussi (à savoir exploser le téléphone satellite). Ca necessite soit un appareil en loitering constant (peut etre un drone mais on est en 98 c'est pas encore ça du point de vue technique et doctrine)

Soit on le piège en faisant courir le bruit que sa moman a un problème de santé et on assaissonne l'extremité du faisceau à la bombe guidée

Ca a marché contre Dudaiev, ca pourrait marcher vs Benny

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je reviens sur la méthode pour franchir le mur discrètement , rapidement et en allant jusqu'à une hauteur de franchissement de 15m env..

le truc me vient d'une technique utilisé par les groupes spéléo et depuis longtemps ( une technique en perte de vitesse toutefois depuis quelques année et qui est utilisé surtout pour les "premières"

en effet en grotte contrairement à se que l'on croit on monte autant qu'on descend. du coup il faut un système simple, facilement transportable et qui du coup, va convenir pour passer les obstacles de nuit bien sûr et tout ce fait rapido. je mettrais les photos à la suite !

donc nos trois gars ce pointe le soir au pied du mur, qu'ils ont reconnu et auprès duquel ils ont entreposé le matos les nuits précédentes,et qui comprend donc :

le mât d'escalade en éléments ( celui ci peut aussi servir à bout de bras à des vues photos ou caméra si besoin )

les échelles en rouleaux

les jumars (çà je connais bien pour avoir remonté un puits spéléo de 40mètres avec !) et les cordes statiques.

le principe consiste à assembler des tubes les uns aux autres sur le sol (jusqu'a 15m) ensuite on accroche à un bout toujours au sol l'échelle ou les échelles (possible), ou encore une corde pour ascension Jumar  , ensuite à 3 on redresse le tube que l'on cale contre le bord supérieur du mur sans le faire dépasser . ce mât peut avoir les haubans qui sont deux cordes qui permette de l'empêcher de ripé de gauche ou de droite si besoin . en pied on réalise un mini trou pour éviter le déplacement du bas du tube (le calage) !

donc une fois le tube dressé et maintenu par les deux autres gus le premier n'a plus qu'a utiliser l'échelle (on peut en mettre deux pour le va et vient de l'autre coté )déployer devant le mur ( c'est rapide et çà permet de tenir la tête en dessous du mur le temps de vérifier que tout est clean de l'autre coté .ensuite le gars en haut n'a plus qu'a passer le mur et jeter l'échelle ou une corde ma (préférence pour glisser à l'intérieur de l'enceinte.

de la même manière les autres arriveront derrière et le dernier basculera l'échelle derrière en la faisant descendre une fois le dernier passé car l'échelle peut être remonté et descendu avec une corde .

sur le même profil , on fera passer le mât à l'intérieur et il sera possible de monté sur le bâtiment blanc (intérieur à l'enceinte) le plus haut qui servira de planque pour un des gars pour une observation en journée.

en planquant une journée au point le plus haut personne n'aura l'idée d'allée le vérifier à priori...(le scénario m'autorise d'inventer certains aspect)

bien entendu le gars montera au jumar ( rapide ) et quand il devra descend il le fera en rappel avec une corde en double attaché autour des acrotères du bâtiment . le mât aura été évacuer par les deux autres.

de là il verra dans l'hypothése du scénario le "fameux" OBL et aura l'assurance de sa présence dans le camp. vers 11h0 / 0h00 , il lançera le "TOP action" des avions en donnant le n° du bâtiment où est OBL. ensuite il se casse ( il aura 1h30 / 2h00 pour cela.

je vais laisser digérer cette phase opérationnelle pour passer ensuite à la planification aérienne des 3 vagues d'attaques aériennes.

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(sur cette photo ci-dessus : de passage sous cascade, la hauteur de l'assemblage des tubes est de 15m, vous voyez le raccordement de chaque tube, et surtout le tube se cintre nettement mais c'est normal vu que le tube est haut.elle permet de bien montrer qu'on grimpe sur l'échelle et non pas sur le tube...)

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