stormshadow Posté(e) le 19 décembre 2011 Share Posté(e) le 19 décembre 2011 Si on ne suis pas le missile au radar du tout comment on connait la trajectoire - et les autres infos, accroche auto-directeur, déclenchement fusée de proximité etc. - ? juste avec les infos de la LAM missile -> tireur? Avec la LAM et le SNA doit être capable de connaitre parfaitement sans LAM la trajectoire du missile en fonction du temps vu que c'est lui qui définit l'itinéraire à suivre pour le missile et tout le reste (accroche autodirecteur/fusée/ect...). De toute façon , vu la taille du missile , un radar même surpuissant ne pourra plus détecter un missile au delà de 20-30km. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 19 décembre 2011 Share Posté(e) le 19 décembre 2011 Si on ne suis pas le missile au radar du tout comment on connait la trajectoire - et les autres infos, accroche auto-directeur, déclenchement fusée de proximité etc. - ? juste avec les infos de la LAM missile -> tireur? Justement, on ne connait rien de tout ça. Une fois le missile tiré, il reçoit éventuellement des corrections sur les paramètres de sa cible (position, vecteur vitesse) pour qu'il puisse adapter sa trajectoire et l'accrocher plus facilement. L'idée derrière les LAM bi-directionnelle est bel et bien d'avoir un retour sur l'efficacité du missile (damage assesment) afin de savoir rapidement et avec une quasi-certitude s'il faut doubler le tir ou si la cible est détruite. Cette information peut être obtenue par d'autres moyens : radar (modification des caractéristiques de la cible ou de sa trajectoire), ou optique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 19 décembre 2011 Share Posté(e) le 19 décembre 2011 donc peut-on envisager dans certaines conditions l'utilisation de l'OSF pour "gaver" un Mica avant le tir en vue d'une interception passive dans l'hypothèse où il s'agit d'un missile IR , Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 20 décembre 2011 Auteur Share Posté(e) le 20 décembre 2011 Si on ne suis pas le missile au radar du tout comment on connait la trajectoire - et les autres infos, accroche auto-directeur, déclenchement fusée de proximité etc. - ? juste avec les infos de la LAM missile -> tireur?Il n'est pas indispensable de connaitre ces parametres. Ce qui compte pour le succes de l'interception, c'est de mettre a jour la position et le vecteur vitesse de la cible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 20 décembre 2011 Share Posté(e) le 20 décembre 2011 Il n'est pas indispensable de connaitre ces parametres. Ce qui compte pour le succes de l'interception, c'est de mettre a jour la position et le vecteur vitesse de la cible. Sauf que si le missile lui ne t'informe de rien tu n'es sur de rien - ni qu'il ai recu et intégré tes infos - ni qu'il soit encore en état de voler avec de bonne chance de toucher - ni si l’auto-directeur a accroché quelques chose - ni si la fusée de proximité a été activé - ... Si tu ne sais rien de ce qu'il se passe ... tu peux très bien te retrouver avec une conscience de la situation faussé. Une partie de la réponse c'est de suivre l'ennemi au radar pour voir s'il ressemble toujours a un machin qui vole ou pas. L'autre idée c'est de poursuivre l'ennemi en optique pour voir s'il ressemble encore a un truc qui vole ou pas. Diffuser vers le missile les dernières infos connues sur les évolution de la cible c'est bien ... avoir des infos de première main sur son statut c'est mieux. Dans le cas contraire on risque de doubler les tir de missile par précaution, de se retrouver avec un ennemi qu'on crois mis hors combat et qui ne l'est pas etc. On parle ici d'un missile fox 3 en mode interception ... @♣DEFA Pour alimenter le missile en infos sur l'ennemi on utilise généralement le radar, or quand celui ci est allumé il fournit "forcément" des infos sur le missile qui vole sous son nez non? Et donc n'a t on pas intérêt a ce que le système d'arme suive le missile pour avoir de l'info dessus? Ça permettrait par exemple de définir en temps réel les chance de toucher en fonction de l'évolution du contexte tactique, et d'anticiper la nécessité d'un second tir. donc peut-on envisager dans certaines conditions l'utilisation de l'OSF pour "gaver" un Mica avant le tir en vue d'une interception passive dans l'hypothèse où il s'agit d'un missile IR , Bien sur, mais c'est pas nouveau ca ... en pratique OSF ou Damo serait un outil de plus pour produire de l'infos sur la cible, infos qui sera diffusé au missile en vol. La question c'est pas de savoir si c'est possible mais dans quelle circonstance ca l'est avec une bonne probabilité de toucher. En gros est ce que OSF sans la télémétrie laser permet d'avoir une bonne idée de la distance et du vecteur vitesse de la cible. Le laser risquant d'alerter la cible rendant l'attaque plus vraiment passive. Est que la télémétrie laser peut etre faite discrètement. Dans un cas sol surface on peut par exemple pointé a coté de la cible pour moins l'alerter tout en ayant quand même une bonne information distance, c'est difficile en l'air, sauf si' l'ennemi croise une mouette :) Meme question a propos de Spectra ... dans quel condition, distance évolution durée d'émission durée d'écoute, permet il d'avoir de l'infos suffisante pour envoyer un missile sans gacher. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 20 décembre 2011 Share Posté(e) le 20 décembre 2011 Pour alimenter le missile en infos sur l'ennemi on utilise généralement le radar, or quand celui ci est allumé il fournit "forcément" des infos sur le missile qui vole sous son nez non? Non, pour deux raisons : - La SER du missile est très faible, rien ne dit que le radar peut le suivre. - Le missile n'est jamais sur l'axe tireur-cible, et il se trouve donc hors de la zone surveillée au radar. Et donc n'a t on pas intérêt a ce que le système d'arme suive le missile pour avoir de l'info dessus? Ça permettrait par exemple de définir en temps réel les chance de toucher en fonction de l'évolution du contexte tactique, et d'anticiper la nécessité d'un second tir. Suivre le missile suppose : - Que la SER du missile soit suffisamment grande. - Qu'il reste dans le cône radar du tireur, en même temps que la cible, ce qui limite nécessairement les évolutions post-tir. Par ailleurs, la situation évoluant très vite, un tir manqué est immédiatement synonyme de "merge" et la phase suivante se situe donc en WVR. En clair soit le tir est doublé d'entrée de jeu, soit ça n'aura plus aucun intérêt de le faire si le premier tir rate sa cible. C'est grossièrement valable pour les missiles de la classe AMRAAM/MICA. Avec les Meteor c'est différent puisqu'après un tir manqué on est encore en BVR. C'est pourquoi une LAM bi-directionnelle est envisagée pour ce missile, mais il reste à démontrer que c'est indispensable. Par exemple si le Meteor est tiré en limite de domaine, un tir manqué peut très bien amener la cible au coeur du domaine MRAAM (AIM-120/MICA and Co.) alors que la zone reste vierge si le tir réussi. On voit donc que la doctrine d'emploi et/ou les tactiques ont leur importance. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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