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Le Japon va acheter des îles

Lefigaro.fr Publié le 05/09/2012

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Selon le Yomiuri Shimbun, le gouvernement doit bientôt signer avec une famille japonaise un contrat d'achat d'un montant de 2,05 milliards de yen (26 millions de dollars) pour les îles Senkaku, appelées Diaoyu par Pékin. Tokyo confirmera bientôt la nationalisation de ce mini-archipel, acheté sur des fonds de réserve prévu au budget de l'État, indique également l'Asahi Shimbun.

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  • 2 weeks later...

« Cela pourrait déboucher sur des violences et au bout du compte sur un conflit ». La déclaration est signée Leon Panetta, secrétaire américain à la Défense, qui s’est dit préoccupé par le regain de tensions entre la Chine et le Japon à propos d’un archipel dont les deux pays revendiquent la souveraineté.

(...) les Chinois ont dépêché plusieurs navires militaires dans la zone. Mais le conflit s’étend aussi à la société civile, le week-end ayant été marqué en Chine par des manifestations hostiles au Japon dans plusieurs villes, dont Pékin, où des milliers de manifestants ont fait le siège de l’ambassade nippone, protégée par des unités anti-émeute. Alors que les manifestants appellent au boycott des produits japonais et même à la guerre si les îles Diaoyu ne sont pas restituées, des débordements violents ont été signalés, comme le saccage de commerces ou de biens appartenant à des Japonais. Des concessions Toyota et plusieurs usines de groupes japonais, comme Panasonic, auraient également été attaquées.  Face à cette situation, le Japon a demandé à la Chine de garantir la sécurité de ses ressortissants et des entreprises nippones installées dans le pays. En visite à Tokyo, Leon Panetta a appelé les deux gouvernements à cesser les « provocations », craignant que, dans le cas contraire, le conflit puisse « s’étendre ».

http://www.meretmarine.com/fr/content/la-tension-monte-entre-la-chine-et-le-japon-autour-dun-archipel

Dimanche, la police chinoise est intervenue à l'aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser des milliers de mécontents installés sur une grande avenue de Shenzhen, près de Hong Kong, où les manifestants s'en sont pris aux forces de l'ordre et à un magasin japonais.

Des attaques semblables contre des commerces, des voitures et des restaurants japonais ont eu lieu dans au moins cinq villes chinoises.

Le groupe audiovisuel public nippon NHK a rapporté que des manifestants avaient pénétré samedi dans une dizaine d'usines japonaises à Qingdao, dans l'est de la Chine, et que les manifestations s'étaient étendues à 72 villes.

Egalement sur NHK, le Premier ministre japonais Yoshihiro Noda a pressé le gouvernement chinois de préserver "la sécurité des ressortissants japonais et des entreprises liées au Japon".

http://fr.news.yahoo.com/nouvelles-manifestations-anti-japonaises-en-chine-143628229.html

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Le jour ou le Japon, retirera ses billes de chines (ses industries installées en chine) pour les installer dans des pays moins hostiles, mais tout aussi proches, potentiellement compétents, voir avec lesquels ils pourrons mieux communiquer sur les bilans carbones ...

La chine va le sentir "passer" ... Je ne sais pas s'ils se rendent compte au niveau travail tout ce qu'ils doivent au Japon aujourd'hui, mais c'est assez colossal

Tant pis, le Japon peut très bien se tirer au vietnam par exemple (main d'oeuvre encore moins chère, et dont les qualités pro sont en progressions fulgurantes et conditions d'acceuil économiques par le gouvernement communistes et sa politique d'ouverture maximale au néo libéralisme pour justement commencer a sérieusement "pomper" dans le potentiel industriel chinois par concurrence : la seule différence étant moins de facilité de transports ect qui est le seul frein réel)

Les chinois pourraient se réveiller avec la gueule de bois, en commençant a sérieusement "chauffer" les intérets japonais chez eux ...

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Les chinois ont aussi leur barbus - quoique ce sera difficile de telles barbes pour les chinois - mais est ce spontané ou avec la bénédiction du pouvoir ? car si l'économie pietine la bas (un peu à cause de nous d'ailleurs) les Sengoku, les Spratley et les Paracels sont une bonne diversion à la façon des Malouines.

Les américains ne serait pas contre un affaiblissement de la sorte de l'économie chinoise, j'en suis persuadé, ni même aucun des voisins de la Chine. Toutefois c'est à double tranchant :

- soit, le gouvernenement chinois use de cette diversion pour espérer tenir le pays et envahit ces iles quitte à faire entrer le Monde en guerre,

- soit il se retient, jugeant l'entreprise trop risqué et la Chine reste affaibli durablement... et tombe un peu dans l'austérité.... avec tous ses dangers interieurs.

A moins que l'attention des USA soit préalablement retenue ailleurs - en Iran par exemple.

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La Chine se déchaîne contre ses Japonais

Le rachat par Tokyo d’îles revendiquées par Pékin a déclenché de violentes manifestations ce week-end.

De notre correspondant à Pékin Philippe Grangereau

En attisant la semaine dernière l’animosité de sa population à l’égard du Japon, le gouvernement chinois jouait avec le feu. En conséquence, Pékin a aujourd’hui beaucoup de mal à maîtriser cette hostilité très ancrée dans la conscience nationale. «Il n’y a plus qu’une solution : la guerre ! Si les chiens de Japonais ne nous rendent pas les îles Diaoyu [que se disputent les deux pays, ndlr], il faudra mettre le Japon à feu et à sang, prône Zheng Luogang, un militant nationaliste de 28 ans qui manifeste devant l’ambassade du Japon à Pékin. Des millions de jeunes sont prêts à prendre les armes contre le Japon. Et, si c’est nécessaire, on pourrait lâcher une bombe atomique sur Tokyo !»

Samedi, des centaines d’excités ont attaqué le bâtiment diplomatique, dont la façade grise a été la cible de pierres, d’œufs et de bouteilles en plastique. Hier, l’ambassade était de nouveau assiégée par des milliers de personnes qui ont défilé toute la journée pour crier leur haine de ce pays qui administre l’archipel des Diaoyu (Senkaku en japonais) revendiqué par la Chine.

«Viol». La semaine dernière, Tokyo a racheté ces îles à leurs propriétaires privés, semble-t-il pour empêcher l’extrême droite nippone, très antichinoise, d’acquérir elle-même ces îlots inhabités. Croyant calmer le jeu, Tokyo a au contraire déclenché une réaction outrée de Pékin contre ce «viol de souveraineté». Dans la foulée, une véritable campagne contre les Japonais a été lancée dans les médias officiels et, chose exceptionnelle, Pékin a donné le feu vert à la population pour manifester. Les rassemblements ont très vite dégénéré.

Ce week-end, des magasins et restaurants japonais ont été mis à sac dans cinq villes, des voitures de marque japonaise ont été retournées et une douzaine d’usines japonaises ont été dévastées par des foules incontrôlables. A Pékin, les nombreux restaurants nippons de la ville ont, jusqu’à hier, échappé aux vandales en se barricadant et en collant sur leurs enseignes cette affiche salutaire : «Les Diaoyu appartiennent à la Chine.» A Chongqing (centre), les vitres du consulat japonais ont été brisées.

Les résidents japonais (rien qu’à Shanghai, on en compte 60 000) vivent terrés chez eux et Tokyo a instamment demandé hier aux autorités chinoises d’assurer leur protection. Hier à Pékin, les jets de projectiles ont continué, sous les regards bienveillants d’escadrons antiémeutes. Des mots d’ordres singulièrement hostiles ont fusé. A côté d’un calicot pour le boycott des produits japonais, on pouvait lire : «Anéantissons Tokyo !» ou «donnez-nous des armes !» Une adolescente en robe légère agite une pancarte : «Baisons à mort les nains japonais.»

«Dette de sang». La féroce occupation japonaise de la Chine (1931-1945) est plus que jamais présente dans les mémoires. «Il faut venger la dette de sang historique. Coupons les têtes de ces chiens de Japonais pour assouvir la colère des Chinois», lit-on sur un placard accroché aux épaules d’un octogénaire.

Mais ce fanatisme est aussi dirigé contre les autorités chinoises. «Le problème, dit Zheng, le jeune nationaliste, c’est que notre gouvernement n’aura jamais le courage d’attaquer ces salauds de Nippons.» De-ci de-là, le cortège brandi des portraits, de prime abord incongrus, de l’ancien «Grand Timonier» Mao Zedong. «Vous savez pourquoi on agite son effigie ? demande l’un de ces «maoïstes». C’est que lui, c’est sûr, il n’hésiterait pas à déclarer la guerre au Japon! Hu Jintao [le président chinois, ndlr] n’est qu’un poltron !»

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Pékin brandit la menace de sanctions contre Tokyo

http://www.challenges.fr/monde/20120917.REU6066/pekin-brandit-la-menace-de-sanctions-contre-tokyo.html

Dans son édition internationale, le Quotidien du peuple prévient lundi que le Japon risquait d'être confronté à une nouvelle "décennie perdue" de stagnation économique, et pourrait même "devoir se préparer à revenir vingt ans en arrière" si la Chine recourait à des sanctions économiques.

"La Chine est toujours extrêmement prudente quand il s'agit de jouer la carte économique", poursuit le journal dans un éditorial en première page. "Mais dans les luttes qui touchent à la souveraineté territoriale, si le Japon continue ses provocations, la Chine mènera bataille."

La Chine estime que ses frontières maritimes sont définies par son plateau continental alors que le Japon juge que la séparation entre les zones économiques exclusives des deux pays est déterminée par la médiane entre leurs côtes respectives.

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Le mode d'action de la dipomatie chinoise a toujours été de "lancer des sondes", de tester, d'asticoter et de voir jusqu'où ça marche (prenant tout ce qu'ils peuvent au passage) avant de reculer, et le degré auquel il poussent l'exercice dépend autant de la faiblesse (réelle et perçue) de la position du pays "testé" que de l'état de la politique intérieure chinoise et de la sensibilité de la scène politique intérieure à la problématique extérieure concernée. Avec le Japon, c'est vite épidermique.

Ces manifs vont quelques crans plus loin, ce qui reflète avant tout la faiblesse actuelle de la position du gouvernement chinois par rapport à sa propre situation économique (ce qui entraîne un besoin d'exutoire, de bouc émissaire) et intérieure (violences en tous genre à grande échelle sur le territoire). On n'est agressif que quand on a de réels problèmes. Et là, c'est une agressivité et une gesticulation qui peut leur coûter, étant donné la position d'investisseur du Japon qui a l'avantage de ses problèmes par rapport à la Chine: le déficit commercial. Comme investisseur, comme il a été dit plus haut, il peut faire mal à la Chine, et le gouvernement chinois le sait fort bien. Pour que la Chine laisse les choses aller ainsi dans ses rues (qui ne sont que rarement spontanées et pas aidées à un niveau ou à un autre par les autorités), c'est que le gouvernement a besoin d'exutoires de court terme pour focaliser l'attention.

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Le mode d'action de la dipomatie chinoise a toujours été de "lancer des sondes", de tester, d'asticoter et de voir jusqu'où ça marche (prenant tout ce qu'ils peuvent au passage) avant de reculer, et le degré auquel il poussent l'exercice dépend autant de la faiblesse (réelle et perçue) de la position du pays "testé" que de l'état de la politique intérieure chinoise et de la sensibilité de la scène politique intérieure à la problématique extérieure concernée. Avec le Japon, c'est vite épidermique.

Ces manifs vont quelques crans plus loin, ce qui reflète avant tout la faiblesse actuelle de la position du gouvernement chinois par rapport à sa propre situation économique (ce qui entraîne un besoin d'exutoire, de bouc émissaire) et intérieure (violences en tous genre à grande échelle sur le territoire). On n'est agressif que quand on a de réels problèmes. Et là, c'est une agressivité et une gesticulation qui peut leur coûter, étant donné la position d'investisseur du Japon qui a l'avantage de ses problèmes par rapport à la Chine: le déficit commercial. Comme investisseur, comme il a été dit plus haut, il peut faire mal à la Chine, et le gouvernement chinois le sait fort bien. Pour que la Chine laisse les choses aller ainsi dans ses rues (qui ne sont que rarement spontanées et pas aidées à un niveau ou à un autre par les autorités), c'est que le gouvernement a besoin d'exutoires de court terme pour focaliser l'attention.

oui mais là je crois bien que ça va trop loin

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  • 3 weeks later...

Après avoir renoncé au nucléaire, le Japon construit de nouveaux réacteurs

Après la catastrophe de Fukushima en mars 2011, le Japon a pris une décision inattendue.  En effet, le pays du Soleil levant reprend la construction de centrales nucléaires : la compagnie J-Power a annoncé mardi la relance de son projet de construction à Oma, dans la préfecture d'Aomori au nord du pays, abandonné à mi-chemin l'année dernière.

Selon les anciens plans, datant du milieu des années 2000, ce réacteur devait être mis en service en novembre 2014. Ces délais seront évidemment repoussés.

Que se passe-t-il ? Pourquoi un pays qui voulait renoncer complètement au nucléaire civil à l'horizon 2030 relance-t-il aujourd'hui la construction de centrales nucléaires ?

Le fait est que le réacteur d'Oma est très spécial. Il est conçu pour abriter un combustible spécifique, le MOX (mixed oxide fuel), un mélange d'oxyde d'uranium et de plutonium, contrairement au combustible classique - du dioxyde d'uranium enrichi en isotope uranium-235.

Quelle est la particularité du réacteur d'Oma ? Il est appelé à devenir l'un des éléments du plan pluthermal (plutonium-thermique) – projet central du programme nucléaire civil du Japon -, qui devrait mener à la mise en service des réacteurs fonctionnant au plutonium "renouvelable" – un mélange d'isotopes qui s'accumule dans le combustible nucléaire "classique" usé.

De cette façon, les Japonais tentent de fermer partiellement le cycle de combustion nucléaire en arrêtant de faire de l'uranium déficitaire un déchet. Même s'il est incorrect de qualifier cette substance de déchet : elle contient en effet beaucoup de matières fissiles utiles, qui peuvent être réutilisées. C'est la raison pour laquelle le combustible nucléaire usé est plus souvent qualifié d'"irradié".

Les experts considèrent le projet japonais comme une transition vers de nouvelles technologies d'énergie nucléaire, caractérisées par l'utilisation de réacteurs à neutrons rapides et la fermeture du cycle de combustion – qui permet d'élargir la base de ressources grâce au combustible usé.

Alors, qu'avons-nous en fin de compte ? En dépit des discussions sur l'abandon de l'énergie nucléaire pour 2030, le Japon poursuit habilement sa transition vers un nouvel ordre technologique dans le domaine du nucléaire civil.

Car, à moyen comme à long terme, il n'existe aujourd'hui aucune alternative à l'énergie nucléaire - et ce malgré toute les passions pour le combustible "vert". Ce dernier coûte relativement cher et, en prévision d'une longue stagnation de l'économie mondiale, on assistera justement à une véritable bataille pour la réduction des frais de production industrielle.

De plus, l'économie du Japon est, en termes d'énergie, essentiellement orientée vers les exportations. Ce pays ne disposant d'aucune source d'hydrocarbures, la seule chose qui pourrait sauver le bien-être fragile des verts japonais serait une division par 3 ou 4 des tarifs pétroliers à long terme – comme pendant l'époque bénie de 1985-2000. Peut-être que ce scénario se réalisera grâce au marché du gaz naturel liquéfié (GNL), en cours de formation, mais il serait très imprudent, pour le pays, de reposer sur cette issue indépendante de sa propre volonté.

Par conséquent, Tokyo n'a pas le choix : tous les autres acteurs importants préparent déjà leurs plans de passage à la nouvelle technologie. Et il ne s'agit pas seulement des puissances nucléaires de premier rang mais également de pays tels que l'Inde et la Chine. Ce sont les affaires - et la compétitivité nationale. Rien de personnel ou d'écologique.

http://fr.rian.ru/discussion/20121003/196213148.html

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Faut quand même avoir bu pas mal de Vodka pour parler de nouveautés avec le MOX ....

Mercredi 5 mars 1997

La Belgonucléaire produit du MOX, faute de mieux.

Le ministre fédéral de l'Economie, Elio Di Rupo, a concédé, mardi, que la production de MOX faisait augmenter la montagne de plutonium, mais il a assuré que la technologie de Belgonucléaire, producteur de MOX, intéressait à la fois les Etats-Unis et la Russie.

Le ministre était interpellé par le député écologiste Hugo Van Dienderen dans le cadre d'un contrat belgo-japonais sur la production de MOX. La Belgique et le Japon ont conclu en février dernier un contrat sur la production par Belgonucléaire de MOX à partir de 483 kg de plutonium. Le Japon utilisera cette matière comme combustible pour ses centrales nucléaires, un réacteur nucléaire étant à même de fonctionner à l'aide de 20 % de MOX, et de 80 % de combustible en provenance d'uranium enrichi. Hugo Van Dienderen a fait observer que le transport extrêmement dangereux de matières nucléaires serait en augmentation par le fait même de la signature de ce nouveau contrat. (Belga.)

Un des réacteurs de Fukushima fonctionnait au MOX.

J'ai mal lu ou je n'ai pas compris ce qu'il y avait de nouveau dans cet article.

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  • 3 weeks later...

L'armée américaine a imposé vendredi un couvre-feu à ses 47.000 soldats stationnés au Japon, pour une durée indéterminée, après le viol présumé d'une Japonaise sur l'île d'Okinawa par deux militaires.

"J'émets ici un ordre de couvre-feu à effet immédiat pour l'ensemble du personnel militaire stationné au Japon, qu'il y soit à demeure ou de façon temporaire", a déclaré le chef des forces armées américaines au Japon, le général Sam Angelella.

Il a ajouté que des "formations sur les valeurs fondamentales" seraient données aux militaires et au personnel civil de l'armée présents dans l'archipel.

Deux soldats américains, âgés de 23 ans, ont été arrêtés mardi pour le viol présumé d'une jeune Japonaise, qu'ils auraient aussi blessée au cou, dans la nuit de lundi à mardi.

Quelque 22.000 des 47.000 soldats américains stationnés au Japon sont installés à Okinawa, une petite île de l'extrême sud de l'archipel, dont la population se plaint régulièrement des nuisances et de l'insécurité entraînées par cette présence militaire massive.

L'ordre émis par le général Angelella impose aux soldats de rester, entre 23h00 et 05h00, soit sur leur base, soit dans leur maison s'ils en ont une en dehors de leur base, soit dans le logement temporaire (comme une chambre d'hôtel) qu'ils pourraient occuper dans le cadre d'une mission ou d'un transfert.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1520160/2012/10/19/Viol-presume-a-Okinawa-Couvre-feu-pour-tous-les-soldats-americains-au-Japon.dhtml

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Faut quand même avoir bu pas mal de Vodka pour parler de nouveautés avec le MOX ....

Un des réacteurs de Fukushima fonctionnait au MOX.

J'ai mal lu ou je n'ai pas compris ce qu'il y avait de nouveau dans cet article.

Feraient mieux de mettre de coté ce plutonium, qui aura une valeur industrielle nettement + accrcu dans le cadre du nucléaire de 4 gen pour amorcer par exemple des réacteurs a uranium appauvri (qui ne peuvent pas s'amorcer seuls ...) d'autant + que ça fera de l'électricité a bien moins cher qu'avec la filière actuelle (adieu filière minière et enrichissement U235)

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  • 2 weeks later...

Heureusement... les choses s'arrangent au Japon...  :lol:

Tsunami + Fukushima = Un quart du budget de reconstruction a été dépensé dans des projets sans relation avec la catastrophe, selon une série d'audits indépendants.

La réfection d'un stade à Tokyo pour 3,15 millions d'euros, 4,8 millions d'euros pour entretenir des routes à Okinawa, à 1600 km des lieux du désastre, 22 millions pour la protection de la flotte baleinière japonaise contre les militants écologistes : ce ne sont que quelques exemples de l'emploi des quelque 184 milliards d'euros votés pour la reconstruction des zones dévastées par le tsunami, qui avait fait 19.000 morts.

Selon une série d'audits indépendants, dénoncés avec véhémence par la presse japonaise, un quart du budget de reconstruction a été dépensé dans des domaines n'ayant rien à voir avec la catastrophe.

La colère des victimes est d'autant plus grande que les villes et villages dévastés n'ont pratiquement pas été reconstruits. Selon le correspondant à Tokyo du Times britannique, les débris s'entassent toujours le long des côtes touchées, et les 325.000 déplacés ne retrouveront sans doute pas leurs maisons.

La presse japonaise révèle chaque jour de nouveaux détails ahurissants. Des milliards de yens ont été affectés à la construction d'une tour de télécommunication à Tokyo. L'argent a également permis de subventionner l'édification d'une fabrique de lentilles de contact au centre du pays, ou encore de payer l'entraînement aux États-Unis de pilotes de l'armée de l'air japonaise et l'achat de six avions de transport.../

  Malgré la colère que ça peut susciter chez les victimes japonaises :  reconstruire des petites villes qui seront toujours massivement exposées aux mega-tsunami sur cette cote : est ce seulement une chose raisonnable ? Alors qu'il faudrait toutes les protéger après reconstruction par des endiguements anti-tsunami de + de 10 a 20 m de haut selon contexte cotier (et cote de montée des eaux enregistrées localement pendant la cata)

  Ils peuvent toujours brandir dans l'indignation d'éventuelles futures sanctions électorales contre les démocrates nippon au pouvoir (qui n'y sont pas souvent d'ailleurs)  je doute malgré tout que de toute façon l'opposition habituée du pouvoir conservatrice qu'elle n'aurait pas fait pareil !

Je ne sais pas après ou est parti ce pognon, mais il y a quand même eu sur le Japon tout entier des successions d'effets qui ont très certainement nécessité de remettre du fric dans les engrenages pour éviter que le Japon dégringole littéralement en niveau économique et limiter la casse !

Parce que les effets sur l'industrie japonaise (qui a même débordé sur l'industrie occidentale en non livraison de produits nécessaires a certains produits industriels européens & américains) ont eux bel et bien été clairement ressenti : avec arrêt de production dans plein de secteurs pour cause de non livraison de matières premières, pas d'énergie disponible ... Ect

Il fallait impérativement mettre de l'argent sur les effets collatéraux qui touchent l'intégralité de l'industrie japonaise mise a mal par le tsunami et la catastrophe de fukushima (et mise a l'arrêt de 95% des réacteurs nucléaires japonais ! Puis même 100% + tard) Et en + survivre énergétiquement, exclusivement sur le seul secteur capable d'alimenter le Japon en électricité : celui des hydrocarbures/centrales thermiques (je connais peu le contexte hydro-élec japonais)

Et en + : de nombreuses installations de traitements, logistique des hydrocarbures a Sendaï ont littéralement été détruites pendant le tsunami ! Touchant encore + le Japon ...

De la, ça peu vraiment se comprendre : les dégats du tsunami ne s'arrêtent pas a la cote est (nord et sud de Sendaï) + fukushima ... C'est tout le Japon qui subit et qui a du vivre au ralenti a cause de ça, il était logique de mettre du pognon ailleurs car l'urgence était aussi de faire cesser tout ce que le Japon était en train de perdre en niveau économique en conséquence en cascade

Et puis bon, lorsque Kobé fut frappée du seisme, ça peu paraitre cynique de le dire, mais y a une réalité, pour le cas de Kobé qui avait énormément souffert du seisme a son époque : il était normal pour une telle métropole au sein du Japon de reconstruire intégralement les destructions pour que Kobé retrouve l'intégralité de sa vie économique d'avant !

Pour des petites villes et villages de pécheurs, sur une cote vouée a être frappée encore par d'autres tsunami aussi monstrueux, on peu comprendre que le Japon et sa gouvernance soit moins chaud a se lancer dans la reconstruction !

L'idéal serait plutot d'abandonner littéralement nombre de localité ravagées de A a Z, qui si reconstruites couteraient en + un pognon fou supplémentaire pour les protéger par de nouveaux endiguement prenant en compte les cotes de montées d'eau du fameux tsunami (des cotes a + de 10 m en général)

Se concentrer sur la reconstruction d'une ville moyenne, une seule : et la, correctement la protéger par une digue d'au moins 20m, en prenant attention que le tsunami n'a pas dépassé 10m a cet endroit la ... (car y a des lieux avec la configuration du terrain, et de la cote maritime : la cote de niveau d'eau a monté jusqu'a 36m : il serait insensé d'y reconstruire, car ça veut dire que même avec des tsunamis + petits : il faudra envisager des raz de marée a 20m en ces lieux, c'est pas raisonnable !)

C'est un problème entre attachement a des lieux, et savoir aussi être raisonnable face a la réalité ...

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  Malgré la colère que ça peut susciter chez les victimes japonaises :  reconstruire des petites villes qui seront toujours massivement exposées aux mega-tsunami sur cette cote : est ce seulement une chose raisonnable ? Alors qu'il faudrait toutes les protéger après reconstruction par des endiguements anti-tsunami de + de 10 a 20 m de haut selon contexte cotier (et cote de montée des eaux enregistrées localement pendant la cata)

  Ils peuvent toujours brandir dans l'indignation d'éventuelles futures sanctions électorales contre les démocrates nippon au pouvoir (qui n'y sont pas souvent d'ailleurs)  je doute malgré tout que de toute façon l'opposition habituée du pouvoir conservatrice qu'elle n'aurait pas fait pareil !

Je ne sais pas après ou est parti ce pognon, mais il y a quand même eu sur le Japon tout entier des successions d'effets qui ont très certainement nécessité de remettre du fric dans les engrenages pour éviter que le Japon dégringole littéralement en niveau économique et limiter la casse !

Je dirais que si sur le fond, tu as raison, on ne peut pas faire comme si de rien n'etait. Par contre, sur la forme, si tu n'est pas choque que les fonds de "reconstruction" vont pour financer la flotte des baleiniers, c'est qu'il y a vraiment un probleme.

Je connais tres mal la vie politique japonaise, donc je ne sais pas si ce genre d'arrangements entre amis est courant, mais a partir du moment ou l'on appel plus un chat, un chat, c'est le debut des problemes.

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  • 1 month later...

(AFP) Les conservateurs du PLD sont de retour en force au Japon: ils ont remporté dimanche la majorité absolue à la chambre des députés lors des législatives et reviennent au pouvoir pour relancer une économie en récession et tenir tête à la Chine.

Déçus par trois ans de pouvoir du centre-gauche, les Japonais ont plébiscité le Parti Libéral-Démocrate de Shinzo Abe, probable futur Premier ministre, qui souhaite voir redémarrer des réacteurs nucléaires malgré le traumatisme causé par l'accident de Fukushima de mars 2011.

Le PLD pourrait même décrocher la majorité qualifiée des deux-tiers avec son allié centriste du Nouveau Komeito (27 à 35 sièges) ce qui faciliterait la tâche de la future coalition pour gouverner face à un Sénat sans majorité claire.

Face à une Chine en plein boom qui conteste au Japon la souveraineté sur des îles de mer de Chine orientale, les conservateurs ont accusé de mollesse les dirigeants du PDJ et promis plus de fermeté, ainsi qu'un renforcement de l'alliance avec les Etats-Unis.

Avant même la victoire annoncée de Shinzo Abe, l'agence officielle Chine nouvelle a dit s'inquiéter de "messages troublants" de formations plaidant pour l'intransigeance à l'égard de Pékin.

"Ces politiques, si elles étaient mises en oeuvre, dégraderaient davantage les relations du Japon avec ses voisins et aiguiseraient les risques politiques et militaires dans la région", a-t-elle averti.

Le PLD prévoit par ailleurs des budgets de relance pour doper la troisième puissance économique mondiale et une pression accrue sur la Banque du Japon pour qu'elle ouvre les vannes.

Les relations japon-chine ne vont pas se réchauffer !

Et une poussée nationaliste :

http://www.slate.fr/story/66189/poussee-popu-chez-les-nippons

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Non, car sa Constitution le lui interdisait. Ce qui avait pour conséquence que les programmes d'armement japonais coûtaient plus cher que leurs équivalents étrangers, car il n'y avait pas la soupape de l'exportation.

Cependant, on parle de plus en plus ouvertement d'un assouplissement des règles dans ce domaine, car les Japonais ont pris conscience que leurs matériels peuvent intéresser des acheteurs étrangers, et parce qu'ils souhaitent assouplir certaines limites imposées dans l'après-guerre. Les Japonais disposent ainsi d'excellents automoteurs d'artillerie, et de bons chars de combat, qui pourraient susciter un intérêt.

On parlait aussi de permettre des coopérations avec des entreprises étrangères de l'armement.

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Super ! >:(

Le Japon va se réarmer à outrance ! >:(

Le retour de la Marine impériale est en marche  >:(

Et que l'on supprime une bonne fois pour toute ce qualifiatif peu glorieux de "Force d'auto-défense Japonaise".

Je préfèrerais le retour des Samouraïs, mais bon.

Concrètement c'est quoi la différence entre force d'auto-défense, armée de défense ?

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La force d'auto défense, en cas de problème, ne peut actuellement que se défendre face à une attaque effective, et selon un article : ''un chercheur déclare qu'en cas d'attaque par la Chine, il ne faudrait pas moins de trois jours pour que soit prise la décision de mobiliser les forces japonaises en raison de la lenteur des étapes politiques nécessaires au respect de la Constitution''...

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