collectionneur Posté(e) le 1 novembre 2021 Share Posté(e) le 1 novembre 2021 Le criminel a déclaré qu'il adorait le ''Joker''... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 1 novembre 2021 Share Posté(e) le 1 novembre 2021 (modifié) Ah les journalistes ... Enfin moi aussi je suis fan du Joker, ce n'est pour autant que je pourchasse des chauve-souris en criant à tue tête "Batou !". C'est ce genre de chose qui me font douter parfois de l'utilité des journalistes, car ils sont coutumiers à faire des erreurs d'attribution fondamentales. Modifié le 1 novembre 2021 par Rochambeau 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 4 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 novembre 2021 Puisque j'ai des retours favorables à la prose de Gavin McCormack dans le fil Australie, voyons ce qu'il a à dire sur son sujet de prédilection, à savoir le Japon : https://apjjf.org/2020/22/McCormack.html (15 novembre 2020) Le changement de poids relatif entre le Japon, les Etats-Unis et la Chine, et les preuves croissantes que les deux siècles d'hégémonie anglo-saxonne sur lesquels le Japon a misé son avenir pendant plus d'un demi-siècle pourraient toucher à leur fin, interpellent le Japon. Plus les États-Unis s'affaiblissent et vacillent, plus le doute s'installe au Japon quant à la sagesse de confier le destin national à un super-État du temps passé, aujourd'hui en déclin évident. Au fil du temps, le Japon, constitutionnellement pacifiste, est devenu le huitième pays du monde sur l'échelle de la puissance militaire, dépensant environ 50 milliards de dollars par an en armes et en systèmes d'armes.6 Son armée, forte de 247 000 hommes, est plus importante que celle du Royaume-Uni, de l'Allemagne ou de la France. Il subventionne également le Pentagone à hauteur de près de 7 milliards de dollars par an (en 2016), apportant un soutien financier généreux à une importante présence militaire américaine dans le monde (plus d'une centaine de bases), à partir de laquelle les troupes américaines peuvent être dépêchées à volonté sur les fronts de bataille de la Corée et du Vietnam dans les années 1950 et 1960, et au Moyen-Orient et en Afrique du Nord depuis lors. Il possède aujourd'hui des avions de chasse, des cuirassés et des sous-marins, et même deux porte-avions (timidement décrits comme des "porte-hélicoptères" puisqu'ils ne mesurent "que" 248 mètres de long). Et elle coopère avec les États-Unis non seulement dans le cadre de programmes militaires "conventionnels", mais aussi dans celui de programmes visant à établir un contrôle hégémonique de l'espace et du cyberespace (le ministère de la défense prévoit dans son budget une unité cybernétique de 540 personnes et une unité spatiale de 70 personnes à partir de 2021). Au cours de la dernière décennie, notamment sous le deuxième gouvernement Abe Shinzo (2012-2020), les achats d'armements américains se sont multipliés, l'interdiction des exportations d'armes a été assouplie et la limite de dépenses auto-imposée de 1 % du PIB a été abandonnée (en mars 2017). L'armée de l'air et la marine japonaises n'ont déjà rien à envier aux autres pays du Pacifique occidental (à l'exception des États-Unis eux-mêmes). Cette supériorité régionale s'est lentement érodée. Bien que le Japon ait régulièrement augmenté ses dépenses militaires sous le gouvernement Abe, celles-ci ne s'élevaient qu'à 5 688 milliards de yens en 2020, soit environ un quart de celles de la Chine (équivalent de 20 288 milliards de yens). Le parti libéral-démocrate au pouvoir au Japon appelle désormais le gouvernement à doubler les dépenses de défense pour atteindre le niveau (nominal) de l'OTAN, soit 2 % du PIB. Il ne peut y avoir de bonne issue si les deux grandes puissances d'Asie de l'Est continuent à rechercher l'avantage militaire. Le Japon d'Abe Shinzo a révisé de facto la constitution en adoptant en 2015 une législation rendant possible le recours à la guerre pour soutenir un allié.11 L'une des initiatives les plus récentes du gouvernement Abe a été de lancer des démarches en vue d'acquérir des armes capables de frapper des sites de lancement de missiles en territoire ennemi "si une attaque semblait imminente".12 Il serait difficile d'imaginer une violation plus grossière de la clause de paix de l'article 9 de la constitution qu'une telle légitimation de l'attaque préventive. En 2020, le secrétaire d'État Mike Pompeo a présenté le projet américain visant à consolider les accords de coopération existants dans "un véritable cadre de sécurité", transformant l'alliance de facto à trois côtés d'aujourd'hui en une "quadrilatérale" ou "quad" à quatre côtés. L'Inde, qui avait abandonné le projet dans sa première version (2007), est revenue, en partie du moins sous l'impulsion des affrontements frontaliers avec la Chine plus tôt dans l'année. Le Quad s'opposerait à "l'exploitation, la corruption et la coercition ... dans le sud, en mer de Chine orientale, dans le Mékong, dans l'Himalaya et dans le détroit de Taïwan" du Parti communiste chinois. D'autres porte-parole du gouvernement américain ont fait référence à un deuxième niveau - des pays comme la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande et le Vietnam - qui pourraient constituer des partenaires juniors dans la compétition pour "l'âme du monde". Les perspectives de la Quadrilatérale semblent toutefois incertaines. L'inclusion de la Corée du Sud, qui est certainement un pays clé dans tout cadre de sécurité de l'Asie-Pacifique, seulement après coup et dans un rôle insultant de second rang sous l'égide du Japon et de l'Australie, était une faiblesse évidente. L'hostilité du Japon à l'égard du processus de paix dans la péninsule coréenne que le gouvernement Moon est réputé favoriser, ainsi que les querelles amères entre le Japon et la Corée sur des questions historiques et de mémoire de guerre, ont rendu toute coopération improbable. La ministre sud-coréenne des Affaires étrangères, Kang Kyung-hwa, a déclaré que son pays "n'avait aucun intérêt à participer à une alliance structurelle dirigée par les États-Unis dans la région indo-pacifique." Même si l'adhésion de l'Inde à la Quadrilatérale est sûrement de nature différente de celle des deux États clients des États-Unis que sont le Japon et l'Australie, et il reste à voir dans quelle mesure elle s'engagera dans une alliance militaire de type OTAN sous la direction des États-Unis. On peut s'attendre à ce que peu d'Australiens, par exemple, partagent l'engagement du côté japonais envers la vision du monde shintoïste (ou peut-être "néo-shintoïste"), même si quatorze des vingt membres du gouvernement Suga (et une proportion légèrement supérieure du gouvernement Abe qui l'a précédé) la professent. C'est la croyance shintoïste dans le caractère unique et supérieur du peuple japonais concentré dans l'empereur pour laquelle le Japon est entré en guerre contre le monde il y a juste deux générations, et ceux qui ont la mémoire longue ont observé avec inquiétude la fusion de la politique et de la religion dans les événements shintoïstes cultes entourant le passage de l'ère impériale Heisei à Reiwa en 2019. Ce que les shintoïstes engagés comme Abe et Suga semblent trouver de plus choquant dans l'État japonais d'après-guerre, c'est ses qualités démocratiques, citoyennes et antimilitaristes, ainsi que sa reconnaissance de la responsabilité de la guerre et des crimes de guerre par l'État d'avant-guerre et de guerre. L'incarnation des valeurs qu'Abe et ses pairs shintoïstes veulent restaurer est Kishi Nobusuke, son propre grand-père, un planificateur clé de l'empire japonais dans les années 1930, membre du cabinet de guerre de Tojo Hideki et pendant trois ans criminel de guerre de classe "A" non inculpé avant de devenir Premier ministre entre 1957 et 1960. En d'autres termes, tout en proclamant la démocratie, les droits de l'homme et l'État de droit comme des valeurs censées être partagées avec les États-Unis, l'Australie et l'Inde, Abe était simultanément attaché à des valeurs shintoïstes (néo-shintoïstes) uniques, en contradiction avec les droits de l'homme fondamentaux et l'État de droit. Mais à peine [Abe] avait-t-il démissionné de ses fonctions en septembre 2020 qu'il s'est rattrapé en se rendant deux fois de suite à Yasukuni, pour "informer les esprits de sa démission", selon ses propres termes. La servilité d'État client envers les États-Unis est bien sûr loin d'être propre au Japon. Ce qui est distinctif, cependant, c'est que le cadre fondamental de l'État japonais a été conçu et mis en place par les États-Unis à une époque où leurs forces d'occupation dirigeaient le Japon après la victoire dans la guerre (1945-1952). Tant que le peuple japonais n'aura pas recouvré sa souveraineté, le pays pourra difficilement prétendre à un engagement envers des valeurs "universelles". Des intellectuels et des militants éminents décrivent le Japon contemporain comme un pays "d'extrême droite "[Takahashi Tetsuya, philosophe de l'université de Tokyo], soumis à un "fascisme de l'indifférence" dans lequel les électeurs japonais sont comme des grenouilles dans l'eau fasciste qui se réchauffe lentement [Soda Kazuhiro, cinéaste et journaliste], qui n'est plus gouverné par la loi ni démocratique, mais qui est en passe de devenir "une société obscure et un État fasciste "[Kimura Akira, historien et politologue de l'université de Kagoshima], où une "corruption fondamentale de la politique" se répand dans tous les coins et recoins de la société japonaise[ Yamaguchi Izumi], alors qu'il entame le "déclin abrupt vers l'effondrement civilisationnel "[Yamaguchi Jiro, politologue de l'Université Hosei]. Malgré la rhétorique de l'engagement partagé envers les valeurs universelles, le suprémacisme hindou de l'Inde, le néo-shintoïsme du Japon ou le grossier "America First" des États-Unis trumpiens n'ont rien d'universel. En ce qui concerne le Japon, il est clair que les trois partenaires potentiels du Quad n'ont que peu ou pas d'intérêt pour le Japon pacifiste de sa constitution et l'encouragent plutôt à devenir une grande puissance militaire pleinement "normalisée" qui mettrait de côté ses inhibitions et adopterait une position militaire de premier plan au sein de l'alliance américaine et des coalitions multinationales ayant pour priorité l'endiguement de la Chine. Il y a quatorze ans, Desmond Ball a écrit l'admonition suivante sur les relations de sécurité. Elle reste aussi pertinente aujourd'hui, dans le contexte de l'émergence du Quad, qu'elle ne l'était alors : "Les relations de sécurité ont été créées dans le secret. Elles ont été entretenues et façonnées par des agences particulières, telles que les organisations de renseignement et les marines, et reflètent leurs intérêts et perspectives bureaucratiques spécifiques... Elles se sont développées par l'accumulation de réponses essentiellement ad hoc à différents développements mondiaux et régionaux. Elle n'a jamais fait l'objet d'un audit bureaucratique complet ou systématique ni d'un débat public éclairé ". Que cette "discussion publique informée" commence ! 1 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 4 novembre 2021 Share Posté(e) le 4 novembre 2021 https://apjjf.org/2021/20/McCormack.html (15 octobre 2021) L'éminent intellectuel public Terashima Jitsuro, en appelant à une injection de réalisme dans le débat politique japonais, souligne que le commerce entre les États-Unis et la Chine en 2020 (559 milliards de dollars) était plus de trois fois supérieur au commerce entre les États-Unis et le Japon (183 milliards de dollars)15 et que le Japon, qui représentait 17,9 % du PIB mondial en 1994, n'en représentait plus que 6 % en 2020. Le Japon, qui représentait 17,9 % du PIB mondial en 1994, n'en représentait plus que 6 % en 2020, tandis que la Chine avait déjà dépassé 18 % en 2016 et se dirigeait (selon l'OCDE) vers un probable 27 % dans les années 203016. Terashima considère que la conception du système d'alliance visant à freiner cette trajectoire et à "découpler" la Chine du système régional et mondial est incongrue et probablement futile ou désastreuse. Il reste à voir si un tel réalisme peut pénétrer les cercles de décideurs à Tokyo. Kishida est maintenant à la tête de ce qui équivaut à la troisième phase du gouvernement Abe qui a débuté en décembre 2012 et s'est poursuivi en 2020-21 sous Suga. Au cœur de ce gouvernement se trouve le "Triple A" d'Abe et de ses plus proches collaborateurs, l'ancien vice-premier ministre Aso Taro et Amari Akira, le secrétaire général du LDP, rejoints par le frère d'Abe, Kishi Nobuo, au poste de secrétaire à la défense et son disciple, l'extrémiste de droite Takaichi Sanae, à la présidence du Conseil de recherche politique. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Kelkin Posté(e) le 4 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 novembre 2021 Il y a 4 heures, Wallaby a dit : tandis que la Chine avait déjà dépassé 18 % en 2016 et se dirigeait (selon l'OCDE) vers un probable 27 % dans les années 203016. On a le temps de voir venir ! 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 6 novembre 2021 Share Posté(e) le 6 novembre 2021 Le mot choisi est... ils l'ont fait exprès ? http://www.opex360.com/2021/11/06/lallemagne-et-le-japon-vont-intensifier-leur-cooperation-militaire-pour-defendre-leurs-valeurs-communes/?fbclid=IwAR2mJ6dXMG4_h4NCglVbT3mWOSWEQBFWUmTkqUHitJR-sMZtOYpq3KJgDww Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 6 novembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 novembre 2021 il y a 17 minutes, Ciders a dit : ils l'ont fait exprès ? retour du pacte anti komintern ? 1 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 6 novembre 2021 Share Posté(e) le 6 novembre 2021 Il y a 1 heure, pascal a dit : retour du pacte anti komintern ? Vu que le komintern n'existe plus... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 6 novembre 2021 Share Posté(e) le 6 novembre 2021 C'était du second degré je le précise au cas où ... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 6 novembre 2021 Share Posté(e) le 6 novembre 2021 Il y a 5 heures, Ciders a dit : Le mot choisi est... ils l'ont fait exprès ? http://www.opex360.com/2021/11/06/lallemagne-et-le-japon-vont-intensifier-leur-cooperation-militaire-pour-defendre-leurs-valeurs-communes/?fbclid=IwAR2mJ6dXMG4_h4NCglVbT3mWOSWEQBFWUmTkqUHitJR-sMZtOYpq3KJgDww Quel mot choisi ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 6 novembre 2021 Share Posté(e) le 6 novembre 2021 "Valeurs communes". Allemagne et Japon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 6 novembre 2021 Share Posté(e) le 6 novembre 2021 à l’instant, Ciders a dit : "Valeurs communes". Allemagne et Japon. C'est toujours piquant ce genre de coïncidence !! Et cela nous ramène toujours à de mauvais souvenir.... Faut tout de même avouer que c'est pas très malin !! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 6 novembre 2021 Share Posté(e) le 6 novembre 2021 il y a 14 minutes, Ciders a dit : "Valeurs communes". Allemagne et Japon. Ils ont clairement exprimé en quoi ces valeurs consistaient dans leur communiqué... Ils auraient évoqué un axe démocratique ou une sphère de coprospérité germano-nippone que j'aurais encore compris, mais là, c'est chercher la bête là où elle n'est pas. Ce qui me semble intéressant, c'est la réalisation graduelle à Berlin que sacrifier les voisins proches au profit d'exportations chinoises n'est plus une stratégie rentable et qu'il convient de rééquilibrer certaines choses. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 7 novembre 2021 Share Posté(e) le 7 novembre 2021 Il y a 8 heures, Chronos a dit : Ils ont clairement exprimé en quoi ces valeurs consistaient dans leur communiqué... Ils auraient évoqué un axe démocratique ou une sphère de coprospérité germano-nippone que j'aurais encore compris, mais là, c'est chercher la bête là où elle n'est pas. Ce qui me semble intéressant, c'est la réalisation graduelle à Berlin que sacrifier les voisins proches au profit d'exportations chinoises n'est plus une stratégie rentable et qu'il convient de rééquilibrer certaines choses. Tss. On fait de l'humour hein ? Bon par contre, Berlin qui réévalue ses valeurs, j'y crois très peu. Pas le genre de la maison à prendre des risques. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 7 novembre 2021 Share Posté(e) le 7 novembre 2021 Il y a 9 heures, Chronos a dit : Ce qui me semble intéressant, c'est la réalisation graduelle à Berlin que sacrifier les voisins proches au profit d'exportations chinoises n'est plus une stratégie rentable et qu'il convient de rééquilibrer certaines choses. Je vais faire mon Saint Thomas à ce sujet, parce que l'Allemagne m'a habitué aux belles déclarations suivies d'un retour brutal au status quo. Par exemple : Merkel : "Il est temps que l'Europe prenne le contrôle de son destin." AKK : "Nous serons toujours les carpettes serviles de l'Oncle Sam." Après, sur l'état de la démocratie au Japon, je renvoie au texte de Gavin McCormack cité par Wallaby un peu plus haut... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 7 novembre 2021 Share Posté(e) le 7 novembre 2021 Bien sur que les Allemands ne vont pas s'impliquer dans le conflit dans cette partie du monde, ils ont déjà du mal à assurer leur défense en Europe, ils ne font que suivre les Etats-uniens. C'est aussi une bonne occasion pour les Allemands de prospecter le marché de l'armement au Japon car son budget de la défense va augmenter, tout en ne froissant pas les anglo-saxons. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 7 novembre 2021 Share Posté(e) le 7 novembre 2021 Il y a 1 heure, Ciders a dit : Tss. On fait de l'humour hein ? Bon par contre, Berlin qui réévalue ses valeurs, j'y crois très peu. Pas le genre de la maison à prendre des risques. Aucun humour, c'est toi qui essaies de brocarder les Allemands en nazis sur des bases fragiles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 7 novembre 2021 Share Posté(e) le 7 novembre 2021 il y a 1 minute, Chronos a dit : Aucun humour, c'est toi qui essaies de brocarder les Allemands en nazis sur des bases fragiles. La team premier degré est de sortie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 7 novembre 2021 Share Posté(e) le 7 novembre 2021 il y a 18 minutes, Chronos a dit : Aucun humour, c'est toi qui essaies de brocarder les Allemands en nazis sur des bases fragiles. Ça va c'était drôle... En plus si tu regarde bien, ils sont peut être plus nazis, mais ils sont restés bien dominateurs tout de même !! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yorys Posté(e) le 7 novembre 2021 Share Posté(e) le 7 novembre 2021 Le 04/11/2021 à 10:08, Wallaby a dit : Puisque j'ai des retours favorables à la prose de Gavin McCormack dans le fil Australie, voyons ce qu'il a à dire sur son sujet de prédilection, à savoir le Japon : ... Il possède aujourd'hui des avions de chasse, des cuirassés et des sous-marins, et même deux porte-avions (timidement décrits comme des "porte-hélicoptères" puisqu'ils ne mesurent "que" 248 mètres de long). Et elle coopère avec les États-Unis non seulement dans le cadre de programmes militaires "conventionnels", mais aussi dans celui de programmes visant à établir un contrôle hégémonique de l'espace et du cyberespace (le ministère de la défense prévoit dans son budget une unité cybernétique de 540 personnes et une unité spatiale de 70 personnes à partir de 2021). ... Ils ont finalement renfloué le Yamato ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 7 novembre 2021 Share Posté(e) le 7 novembre 2021 https://www.ias.u-psud.fr/fr/content/mmx-mars-moon-explorer (2018?) MMX (Mars Moon eXplorer) est une mission de la JAXA (agence spatiale japonaise), en phase d'étude, pour une approbation par le gouvernement japonais fin 2018, et un lancement en 2024. Son objectif premier est de caractériser les deux satellites de Mars, Phobos et Deimos, pour en déterminer l'origine, dont deux possibilités extrêmes ont été proposées : capture d'astéroides, ou accrétion en orbite martienne, à partir du matériau éjecté lors d'un impact géant que Mars aurait subi, peu après sa formation, comme ce fut le cas de la Lune de la Terre. Quatre instruments ont été sélectionnés pour effectuer la caractérisation globale : deux sous responsabilité japonaise (l'ensemble de caméras optiques, et un LIDAR), un sous responsabilité de la NASA (un spectromètre gamma), un sous responsabilité française : un imageur hyperspectral dans le proche infrarouge (MacrOmega), dont l'IAS assume la responsabilité scientifique et technique. MMX embarquera donc des systèmes et des instruments de toute nouvelle génération, et se développe dans un cadre de coopération offrant à la France une place privilégiée : le CNES est impliqué par le soutien au développement de MacrOmega et les analyses de dynamique spatiale, et étudie la possibilité de diriger le développement du rover. https://www.mmx.jaxa.jp/en/science/ MIRS est l'abréviation de "MMX InfraRed Spectrometer". Il s'agit d'un instrument d'observation dans le proche infrarouge destiné à préciser les caractéristiques des minéraux constituant la lune martienne. Grâce à des mesures spectroscopiques dans le proche infrarouge dans la bande spectrale 0,9 - 3,6 microns, MIRS peut mesurer la distribution des minéraux hydratés, des substances liées à l'eau et de toute matière organique sur toute la surface et être utilisé pour la sélection des lieux d'échantillonnage. MIRS est développé à l'Observatoire du LESIA-Paris en collaboration avec quatre autres laboratoires français (LAB, LATMOS, LAM, IRAP-OMP) et en partenariat avec l'agence spatiale française, le Centre National d'Etudes Spatiales (CNES). Lorsque le vaisseau spatial MMX quittera la Terre en 2024 JFY*, il transportera un compagnon : un rover destiné à explorer la surface de Phobos. Ce véhicule de la taille d'un micro-ondes est conçu par les agences spatiales allemande et française, le DLR et le CNES. Le rover MMX n'est pas le premier projet de collaboration entre la JAXA, le DLR et le CNES. L'atterrisseur MASCOT sur Hayabusa2 a été conçu par la même équipe, et a atterri avec succès sur l'astéroïde Ryugu en octobre 2018 pour examiner de près la surface de l'astéroïde. Le petit laboratoire a analysé son environnement pendant plus de 17 heures, dépassant les attentes pour sa batterie alimentée au lithium. https://mmx-news.isas.jaxa.jp/?p=1271&lang=en https://www.mmx.jaxa.jp/en/mission/ Environ un an après son lancement, le vaisseau spatial MMX arrivera sur Mars. Ensuite, MMX entrera en orbite (orbite quasi-stationnaire : QSO) autour de la lune martienne, Phobos, et effectuera une série d'observations. La période de séjour à proximité de la lune martienne sera décidée au cours des études en cours, comme la planification des observations. Après les observations et la collecte d'échantillons, MMX reviendra sur Terre après un voyage d'environ un an et livrera les échantillons collectés à la maison. La mission MMX a les objectifs suivants définis sur la base de deux aspects différents : la science et l'ingénierie. Science Clarification de l'origine des lunes martiennes et du processus de formation des planètes dans le système solaire. Clarification du processus d'évolution de la sphère martienne (Mars, Phobos, Deimos). Ingénierie Établir la technologie requise pour le voyage aller-retour entre la Terre et Mars. Établir des techniques avancées d'échantillonnage sur les corps célestes. Établir des technologies de communication optimales en utilisant une station terrestre nouvellement développée. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 9 novembre 2021 Share Posté(e) le 9 novembre 2021 (modifié) Le Japon vient de lancer sa fusée de faible coût Epsilon-5 du centre spatiale d'Uchinoura de la préfecture de Kagoshima, l'engin transportait neuf satellites dont l'un est fabriqué par Kawasaki Heavy Ltd. qui est un prototype dédié au ramassage des débris spatiaux, et, un autre qui a été développé conjointement par 10 instituts techniques japonais permettant d'étudier les ondes radio naturelles émises par Jupiter. La fusée Epsilon-5 faisait 26 mètres de longueur pour 2,6 mètres de diamètre et un poids 96 tonnes. Selon la JAXA, elle utilise un carburant solide plus facile à maitriser que le propergol liquide, elle utilise aussi une intelligence artificiel réduisant les coûts de main-oeuvre et de lancement. Les coûts de développement de l'Epsilon-5 se sont élevés à 5,8 milliards de yens (un peu plus de 44,3 millions d'euros). Modifié le 11 novembre 2021 par Rochambeau 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 novembre 2021 Share Posté(e) le 12 novembre 2021 https://www.japantimes.co.jp/news/2021/10/02/national/media-national/netflix-drama-prompts-new-look-sdf-bullying/ (2 octobre 2021) Le 17 septembre, le site web Boei Nippo a publié une étude sur la santé mentale dans les forces d'autodéfense japonaises, en réponse aux taux de suicide inhabituellement élevés parmi les recrues. Bien que les brimades ne soient pas la seule cause du problème, il existe suffisamment de preuves anecdotiques pour suggérer qu'elles sont endémiques. Le 16 septembre, TBS a diffusé un reportage sur un ancien soldat des SDF qui a enregistré un supérieur menaçant de lui "briser le crâne" et de le tuer. L'enquête de TBS a révélé une relation embrouillée entre les deux hommes, qui pourrait avoir commencé par une farce alcoolisée qui a mal tourné. Dans tous les cas, il semble y avoir une différence de sensibilité générationnelle. Lorsque TBS a interviewé un officier plus âgé au sujet de l'incident, il a rejeté l'allégation comme étant non pertinente. Si la jeune recrue n'aimait pas ça, il n'avait qu'à démissionner, ce qu'il a d'ailleurs fait. Un avocat a déclaré à TBS qu'il n'existe pas de véritable fonction d'enquête au sein des SDF comme c'est le cas dans les forces armées d'autres pays. Au Japon, la même culture martiale a été transmise depuis avant la Seconde Guerre mondiale, et selon cette culture, dit-il, infliger de la violence à une recrue qui désobéit ou fait une erreur est considéré comme naturel. Cette culture était au centre d'un appel entendu par la Haute Cour de Fukuoka en décembre dernier, dans lequel un ancien élève de l'Académie de défense nationale poursuivait le gouvernement pour les abus physiques et mentaux qu'il avait subis dans le cadre du programme de l'école consistant à ce que les élèves de la classe supérieure enseignent aux élèves de la classe inférieure. L'académie forme des officiers pour le SDF, et le défendeur [sic] a affirmé que l'instruction a entraîné un trouble de stress post-traumatique pour lequel il est toujours traité. Le tribunal lui a donné raison. Dans un essai publié dans JB Press en août dernier, le critique Koji Seko a décrit deux cas d'intimidation au sein des SDF qui ont entraîné la mort. Il affirme que les SDF couvrent régulièrement ces violences tout en insistant sur le fait qu'elles traitent le problème en interne, mais que les seuls recours possibles semblent être les tribunaux civils et pénaux. La couverture médiatique du problème est fragmentaire, en raison non seulement de l'insularité du SDF, mais aussi de la complaisance du public. La situation ne peut être comparée à celle de la Corée du Sud, mais ce n'est pas seulement parce que le service militaire y touche la vie de presque tout le monde. La culture populaire coréenne met en lumière les problèmes sociaux de manière souvent sensationnelle. Après tout, "D.P." est une série télévisée d'action, remplie de poursuites et de combats minutieusement mis en scène. Une telle émission sur un tel sujet semble impensable ici. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 19 novembre 2021 Share Posté(e) le 19 novembre 2021 (modifié) Le mois dernier TMSC et l'Etat Japonais se sont mis d'accord pour l'installation d'usine. Le gouvernement Japonais a promis de prendre en charge 400 milliards de yens (environs 3,08 milliards d'euros), soit la moitié de la somme du coût d'installation de l'usine. La structure sera implantée dans la préfecture de Kumamoto et peut compter sur le partenariat avec certains industriels Japonais tels que Sony Group Corp et Denso Corp. Il est aussi prévu d'installer un centre de recherche dans la ville de Tsukuba dans la préfecture d'Ibaraki. Petite précision, cette usine ne produira que des puces de 22 à 28 nanomètres qui sont dédiées avant tout à l'industrie de l'automobile, secteur stratégique pour le Japon et qui explique le partenariat avec Denso. La société Taïwanaise se garde l'exclusivité de produire des semi-conducteurs de 5 à 7 nanomètres car ils représentent plus de la moitié de son chiffre d'affaire, tandis que la vente des 22 et 28 nanomètres ne représentaient que 10 % de ce dernier. Modifié le 20 novembre 2021 par Rochambeau 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rochambeau Posté(e) le 27 novembre 2021 Share Posté(e) le 27 novembre 2021 Les Japonais et les Etats-uniens se sont mis d'accord sur une augmentation du "omoiyari yosan" comme l'appellent les Japonais, mettant ainsi fin à d'âpres négociations qui ont commencées sous l'ère Trump car il avait demandé une forte augmentation. Qu'est ce que le "omoiyari yosan" me diriez vous ? Eh bien, on pourrait le traduire comme ''budget sympathique" ou comme je l'aime le traduire "l'étrenne de l'amitié", c'est le nom que les Japonais ont donné à la contribution annuelle pour la présence des troupes Etats-Uniennes dans le pays. Elle existe depuis les années soixante par la signature de US-Japan Status Forces of Agreement, qui codifie les relations politico-militaire entre les deux pays, notamment l'apport financier dont la sommes est renégociée tout les cinq ans. Donc ce tribut passe 201,7 milliards de yens (environ un peu plus 1,57 milliards d'euros) à une sommes comprise entre 250 à 299 milliards de yens (soit entre 1,95 et 2,33 milliards d'euros). Le Japon et le Vietnam viennent de conclure un accord sur la cybersécurité, Nobuo Kishi, ministre japonais de la défense, parle même qu'un renforcement significatif de la coopération des deux pays face à la monté en puissance de la Chine. L'accord prévoit aussi que le Japon fournit des équipements et technologie de défense au Vietnam, comme des navires de guerre. Ce n'est pas la première fois que le Japon fait ce genre d'accord, les japonais ont déjà fait ce même type de négociation avec les Etats-Unis, Australie, Grande-Bretagne, l'Indonésie et Singapour. Dans l'initiative initié par l'administration Biden, le gouvernement japonais vient lui aussi de libérer ses réserves de pétrole pour endiguer la hausse du pétrole dans le pays. Le Japon rejoint ainsi les Etats-Unis, la Chine, l'Inde, la Corée du Sud et la Grande-Bretagne dans cette tentative de réguler la monté globale du brut. Bien que les experts pensent que cela n'aura que peu d'impact ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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