Raoul Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Oui....s'il réussissait en plus à échapper aux 300 policiers qui encerclent la zone... :lol:En même temps qui aurait parier qu'il aurait pu s'écahpper aux mecs donnant l'assaut ?? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seal33 Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Sans avoir la prétention de dire ce qu'ils auraient du faire, on peut chercher à comprendre ce qu'il s'est passé avec les éléments qu'on nous donne. Et il faut constater que c'est pas facile ;) +1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 ça voudrait dire que sans le sniper situé dehors, le mec aurait pû se faire la belle :O :P Ca veut surtout dire que la mission du sniper était de verrouiller la fenetre et de le tuer s'il la franchissait armé, je suppose que les gars a l'intérieur avec prévu de retenir le feu vers l'extérieur vu qu'il devait y a avoir pas mal de gars a l'extérieur, qui bloquait les fenetre avec des pistolets, mais de maniere a tirer une fois l'individu sorti au besoin - en gros eux collé au mur de l'immeuble pour pas prendre une balle perdu. Pour le reste faudrait connaitre le plan de l'appart, pour comprendre la distance en la SdB et cette fenetre, la position des gars dedans par rapport a la SdB et a cette fenetre. Ca se trouve la SdB était dans un couloir avec d'un coté le RAID de l'autre la fenetre, ca a tiré dans le couloir chacun bien abrité derriere un mur en béton, puis le gars a jailli et hop par la fenetre. Et s'il y avait pas de gars du RAID a l'autre bout du couloir c'est pour éviter de se tirer entre eux. De tout facon les appart doivent tous se ressembler suffit d'aller rendre visite a un voisin du dessus pour avoir le plan, et je doute qu'aucun journaliste y pense ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Raoul Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Il y a aussi quelque chose qui m'échappe. J'ai du mal à visualiser la scène. Plusieurs tireurs très expérimentés tirent plus de 300 balles en direction d'une petite salle de bains d'un petit appart d'HLM des années 60, aux cloisons sûrement plutôt fines. Et Merah n'est touché qu'une fois hors de l'appartement par un autre gars ?La seule explication que je trouve réaliste (avec les éléments dont on dispose en ce moment), c'est qu'un ordre formel a été donné de ne pas le tuer (les 300 coups tirés devaient donc viser exclusivement les jambes... ou être à blanc :P) sauf s'il se barre dehors. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Babou Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 on y étaient pas alors les commentaires dans le genre 300 balle tiré et pas une qui fait mouche moi j'fais mieux.. on s'en passera... ce mec était chez lui il connait son appart comme ça poche suffit que ses chiots soit au fond d'un couloir et qu'il se soit barricadés et c'est réglé!! n'oubliez pas que jusqu'au dernier moment ils avaient pour consigne de le récupérez vivant.. moi je trouve pas facile du tout de se faire canarder dessus par un mec bien planqués et en ne pouvant que riposter pour lui faire baissez la tête.. =| Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Ce sont des classes 4. Le dessin de base vient d'un gilet de chez Mar'Om Dolphin depuis 2007 environ. Actuellement, une version améliorée du même fabriquant. Pour plaques du pare balle et les bouclier certes, mais pas les visiere ni les opercule des bouclier ni le reste des corps. D'un coté contre du .45 meme les visière doivent supporter il me semble. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mat Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 on y étaient pas alors les commentaires dans le genre 300 balle tiré et pas une qui fait mouche moi j'fais mieux.. on s'en passera... ce mec était chez lui il connait son appart comme ça poche suffit que ses chiots soit au fond d'un couloir et qu'il se soit barricadés et c'est réglé!! n'oubliez pas que jusqu'au dernier moment ils avaient pour consigne de le récupérez vivant.. moi je trouve pas facile du tout de se faire canarder dessus par un mec bien planqués et en ne pouvant que riposter pour lui faire baissez la tête.. =| Mais je dis pas "j'fais mieux" !! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 ça voudrait dire que sans le sniper situé dehors, le mec aurait pû se faire la belle :O :P Apparement il était retranché dans la salle de bains, dans sa baignoire et il portait un parballe. Apparement, ils ont fouillé l'appartement, et c'est au moment où ils ont passé une caméra sous la porte de la salle de bain qu'il s'est mis à tirer à travers la porte. Je ne veux pas m'avancer, mais j'ai l'impression qu'ils ont essayé de l'abattre en tirant à travers les mures et la porte de la salle de bains. Lui devait répliquer de l'autre côté du mure peut-être dans un angle que le RAID n'arrivait pas à atteindre. Pas toujours évident d'abattre un adversaire que l'on ne voit pas. D'où la grande quantité de balles tirée. Par ailleurs, le RAID utilisait probablement du calibre léger 9mm comme des MP5 ou MP5K PDW ou encore de HK UMP45. Plus pratique en milieux clos, mais doté d'un taux de pénétration plus faible que les munitions militaire classique de 5.56. C'est d'ailleurs peut-être pour ces raisons que le forçonné à favorisé son 45 à sa AK47. Surtout si c'est une AK à crosse fixe et non télescopique, plus dure à manoeuvrer dans ce types d'environement. Par la suite, il a traversé l'apparte et a sauté par la fenêtre en tirant au 45, et là les sniper ne l'ont pas raté. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aviapics Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 On peut aussi imaginer que les tirs de police pouvaient aussi uniquement servir a lui faire baisser la tete, a le laisser gacher ses munitions, ou a le decourager afin de le ceuillir ensuite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seal33 Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Mais je dis pas "j'fais mieux" !! pareil! ne me faite pas dire ce que j'ai pas dis! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mat Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 On peut aussi imaginer que les tirs de police pouvaient aussi uniquement servir a lui faire baisser la tete, a le laisser gacher ses munitions, ou a le decourager afin de le ceuillir ensuite. Ah ben voilà, ça par exemple c'est plus plausible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Aucune balle à blanc n'est jamais utilisée en intervention réelle.Sinon, on ne connait pas la configuration des lieux, on ne sait pas s'il avait transformé sa salle de bains en bunker ou la largeur du couloir, etc... Le Raid n'a pas tiré pendant 7 minutes pour s'amuser, en face il devait vider chargeur sur chargeur pour les empêcher de manoeuvrer et de s'approcher... avant qu'il ne tente de sauter par la fenêtre.Un point à remarquer : il n'avait pas de grenade ni d'explosif a priori, juste du matos de délinquant (45 et AK47). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 On peut aussi imaginer que les tirs de police pouvaient aussi uniquement servir a lui faire baisser la tete, a le laisser gacher ses munitions, ou a le decourager afin de le ceuillir ensuite. Décourager, dans un échange pareil, j'en doute un peu, par contre baisser la tête, c'est très possible. On sait qu'au moment où il a tiré à travers la porte de la salle de bains, un ou deux policier du RAID ont été blessé. Ils se sont peut-être retrouvé dans le situation de devoir secourir un collègue blessé, et ont alors tiré pour couvrir ceux qui tentaient de lui venir en aide. Mais ça on ne le saura avec précision que plus tard. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 On peut aussi imaginer que les tirs de police pouvaient aussi uniquement servir a lui faire baisser la tete, a le laisser gacher ses munitions, ou a le decourager afin de le ceuillir ensuite. Il est meme possible qu'au début les gars n'ont pas compris tout de suite qu'il tirait depuis la baignoire ... qu'il a fallu couvrir le gars qui a fait sauté la porte de la SdB etc. Quel est la source de l'Ak47?! pas le RAID visiblement! http://delinquance.blog.lemonde.fr/2012/03/22/le-patron-du-raid-donne-sa-version-de-lassaut-contre-merah/ "Il attendait dans une posture de combattant, avec une détermination sans faille." Voilà comment Amaury de Hautecloque, le patron du RAID, décrit Mohamed Merah. L'unité d'intervention d'élite de la police nationale a mené le siège de l'auteur des tueries de Toulouse et Montauban trente-deux heures mercredi 21 et jeudi 22 mars. "On a essayé de le fatiguer toute la nuit avant d'opérer la reprise des lieux", explique-t-il. Pourtant, Merah les attendait, les pieds dans 30 cm d'eau, après que la colonne d'eau a été touché par un tir lors du premier assaut, dans la nuit de mardi à mercredi. Interrogé sur le choix du moment de l'intervention, M. de Hautecloque répond: "C'est moins nous que Mohamed Merah qui l'a choisi. Nous avons jusqu'au bout tenté de négocier la reddition. Il a annoncé mercredi à 22h45 qu'il voulait mourir les armes à la main, et c'est ce qu'il a fait." "C'est la première fois de ma vie que je vois quelqu'un, alors que nous lançons un assaut, venir mener l'assaut contre nous", assure-t-il. Amaury de Hautecloque, petit-neveu du maréchal Leclerc, dirige le RAID depuis 2007. "Nous avions une idée très précise de l'endroit où il était, mais cette idée devait être corroborée, précise-t-il. C'est la raison pour laquelle nous avons progressé très prudemment dans l'appartement. Mais il est venu à l'engagement contre nous avec trois Colt 45 de calibre 11.43 [le même modèle que celui utilisé lors des meurtres] alors que nous avions alors engagé uniquement des armes non-létales. J'avais donné l'ordre de ne riposter qu'avec des grenades susceptibles de le choquer. Mais il a progressé dans l'appartement, et il a tenté d'abattre mes hommes qui étaient placés en protection sur le balcon." Son petit trois-pièces, Mohamed Merah en avait fait sa "zone de combat": "Tout était barricadé. Il avait aménagé des recoins et des tanières." Quinze hommes ont participé à l'attaque de l'appartement lui-même, et soixante à toute l'opération. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Faut pas raisonner comme à Counter-Strike, sur une map que vous connaissez par-coeur !A la limite, si l'on devait comparer l'assaut de ce matin à Counter-Strike, c'est un peu similaire à la toute première partie que chacun d'entre nous a pu faire : "Putain, ou je suis ?", "Et lui, il est où ?" "Avance !", "Ca tire !", "Ca vient d'où ?", "Pousse toi ?", etc.Le peloton d'assaut est expert en maniement des armes (normal, c'est les même touches dans tous les FPS), mais noob total sur la map. ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seal33 Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 On peut aussi imaginer que les tirs de police pouvaient aussi uniquement servir a lui faire baisser la tete, a le laisser gacher ses munitions, ou a le decourager afin de le ceuillir ensuite. ça paraît plausible en effet Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mat Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Faut pas raisonner comme à Counter-Strike, sur une map que vous connaissez par-coeur ! A la limite, si l'on devait comparer l'assaut de ce matin à Counter-Strike, c'est un peu similaire à la toute première partie que chacun d'entre nous a pu faire : "Putain, ou je suis ?", "Et lui, il est où ?" "Avance !", "Ca tire !", "Ca vient d'où ?", "Pousse toi ?", etc. Le peloton d'assaut est expert en maniement des armes (normal, c'est les même touches dans tous les FPS), mais noob total sur la map. ;) J'ai arrêté CS il y a 5 ans :lol: Blague à part je cherche juste à me représenter ce que peuvent être 4 min et 330 cartouches dans un couloir d'appart. Ce à quoi la scène ressemblait, d'après les éléments donnés. Peut on imaginer que l'usage d'un chien aurait été utile dans ce cas de figure ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DAR Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Apparemment, pas très difficile de se procurer dans nos banlieues toutes sortes d'armes : 17h15: le procureur de Paris, François Molins, a expliqué que le «tueur au scooter» avait pu acheter ses armes grâce à l'argent de «casses», de «cambriolages». Et ce magistrat de préciser que, dans une «Mégane qu'il avait louée», «ont pu être retrouvées un pistolet mitrailleur Sten, un revolver Python, un fusil à pompe et un fusil mitrailleur Uzi». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Voila une autre explication du procureur, qui irait dans le sens d'aviapics : "Le procureur a aussi rendu hommage aux hommes du Raid. Lors de la réunion de préparation de l'assaut, à 8 heures, ils avaient reçu pour consigne de «tout faire pour interpeller Merah vivant» et de ne «tirer qu'en légitime défense»." source : http://www.liberation.fr/societe/01012397647-le-parquet-a-examine-les-videos-des-tueries-filmees-par-merah Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Non, le chien aurait été tué je pense. On ne sais pas quand la porte a été ouverte. Et il est aussi possible qu'un élément de la salle de bain ait bloqué une partie des munition tirées. Les cartouches tirées par le RAID en grande quantité tendent à prouver qu'il y a eu un besoin de lui faire baisser la tête, comme dit aviapics.Après, est ce que c'est lui faire baisser la tête pour secourir un camarade ou couvrir un déplacement dans l'apparte ?Il faut aussi ajouter qu'ils ont lancé au moins 2 flashbang dans l'apparte au moment où ils ont forcé la porte. Mais sans effets, car la gars était retranché dans la salle de bains porte fermée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lord Aevy Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Fake. Merci de ne pas poster n'importe quoi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mat Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Heu je crois que tu t'es fait avoir Lord Aevy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Perry Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Il peut y avoir aussi un quiproquo dans le compte-rendu. Si la "source policière" d'I-télé dit "On a compté 300 cartouches... ", il veut peut-être dire que Momo-Terro avait 300 cartouches sous le bras. Le journaliste aura compris "On a compté 300 coups de feu". Les infos sortiront de toutes manières. Une question qui me trotte dans la tête :- Qu'est-ce qu'on va faire du maccabée ? Je vaux dire, après son passage en médecine légale. Sera t-il rendu à sa famille (pour être enterré selon le rite - voire en terre consacrée - avec le risque que la sépulture serve d'autel à tous les timbrés) ou bien sera t'il "traité" à l'américaine ? Incinéré et inhumé en fosse commune de manière anonyme sans information donnée aux proches et à la famille... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
S-37 Berkut Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 Il peut y avoir aussi un quiproquo dans le compte-rendu. Si la "source policière" d'I-télé dit "On a compté 300 cartouches... ", il veut peut-être dire que Momo-Terro avait 300 cartouches sous le bras. Le journaliste aura compris "On a compté 300 coups de feu". Les infos sortiront de toutes manières. On sait , et ça ce n'ai pas remis en doute car tout le monde l'a constaté, que la fusillade nourie a durée 5 minutes (4mn50 ou 55). Et les bandes son des caméras ont enregistrées une multitude de détonations durant ces 5 minutes. Il n'y a pas eu d'acalmie. Donc l'hypothèse des 330 cartouches tirées de part et d'autre et très plausible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mat Posté(e) le 22 mars 2012 Share Posté(e) le 22 mars 2012 http://delinquance.blog.lemonde.fr/2012/03/22/le-patron-du-raid-donne-sa-version-de-lassaut-contre-merah/ Récit du patron du RAID "Il attendait dans une posture de combattant, avec une détermination sans faille." Voilà comment Amaury de Hautecloque, le patron du RAID, décrit Mohamed Merah. L'unité d'intervention d'élite de la police nationale a mené le siège de l'auteur des tueries de Toulouse et Montauban trente-deux heures durant, mercredi 21 et jeudi 22 mars. "On a essayé de le fatiguer toute la nuit avant d'opérer la reprise des lieux", explique le chef du RAID. Pourtant, Merah les attendait, les pieds dans 30 cm d'eau, après que la colonne d'eau a été touché par un tir lors du premier assaut, dans la nuit de mardi à mercredi. Interrogé sur le choix du moment de l'intervention, M. de Hautecloque répond: "C'est moins nous que Mohamed Merah qui l'a choisi. Nous avons jusqu'au bout tenté de négocier la reddition. Il a annoncé mercredi à 22h45 qu'il voulait mourir les armes à la main, et c'est ce qu'il a fait." "C'est la première fois de ma vie que je vois quelqu'un, alors que nous lançons un assaut, venir mener l'assaut contre nous", assure-t-il. Amaury de Hautecloque, petit-neveu du maréchal Leclerc, dirige le RAID depuis 2007. "Nous avions une idée très précise de l'endroit où il était, mais cette idée devait être corroborée, précise-t-il. C'est la raison pour laquelle nous avons progressé très prudemment dans l'appartement. Mais il est venu à l'engagement contre nous avec trois Colt 45 de calibre 11.43 [le même modèle que celui utilisé lors des meurtres] alors que nous avions alors engagé uniquement des armes non-létales. J'avais donné l'ordre de ne riposter qu'avec des grenades susceptibles de le choquer. Mais il a progressé dans l'appartement, et il a tenté d'abattre mes hommes qui étaient placés en protection sur le balcon. C'est probablement l'un des snipers qui l'a alors touché." Son petit trois-pièces, Mohamed Merah en avait fait sa "zone de combat": "Tout était barricadé. Il avait aménagé des recoins et des tanières." Quinze hommes ont participé à l'attaque de l'appartement lui-même, et soixante à toute l'opération. Mercredi soir, pourtant, "un protocole de confiance mutuelle" semblait exister. Mohamed Merah devait se rendre avant 23 heures. En fait, "il ne souhaitait que se reposer pour mieux nous affronter", estime le patron du RAID. Avant la rupture, à 22h45, les négociations ont été quasiment "ininterrompues", le forcené donnant aux hommes du RAID un luxe de détails sur ses actes: "C'était comme un testament, avant de partir", conclut Amaury de Hautecloque. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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