Pol Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre Bamako sous pression pour (notamment le carburant). Dans ce pays ou la capitale est le centre de tout, la priorité de tout, vous pouvez déjà être certain qu'ailleurs c'est pire. Le genre de situations que le pouvoir aimerait bien éviter car il touche une population qui jusque là baignait uniquement dans l'idéologie ou tout allait bien. Le mécontentement populaire est déjà en place, il s'agit désormais de le gérer au mieux (tout va bien et tout ira bien qu'ils disent...). L'impact économique risque de s'accroitre assez rapidement ne faisant qu'augmenter les problèmes. https://www.lepoint.fr/afrique/penurie-de-carburant-comment-le-jnim-asphyxie-le-mali-09-10-2025-2600606_3826.php 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 11 octobre Share Posté(e) le 11 octobre Il y a 1 heure, Pol a dit : Bamako sous pression pour (notamment le carburant). Dans ce pays ou la capitale est le centre de tout, la priorité de tout, vous pouvez déjà être certain qu'ailleurs c'est pire. Le genre de situations que le pouvoir aimerait bien éviter car il touche une population qui jusque là baignait uniquement dans l'idéologie ou tout allait bien. Le mécontentement populaire est déjà en place, il s'agit désormais de le gérer au mieux (tout va bien et tout ira bien qu'ils disent...). L'impact économique risque de s'accroitre assez rapidement ne faisant qu'augmenter les problèmes. https://www.lepoint.fr/afrique/penurie-de-carburant-comment-le-jnim-asphyxie-le-mali-09-10-2025-2600606_3826.php Oui et non. Y des phénomènes de trafics frontaliers et des réseaux d'alimentations parallèles (justement chez "ceux d'en face"). Mais dans l'immense majorité, oui tout à fait. Prochain putsch ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 12 octobre Share Posté(e) le 12 octobre La BBC fait un petit article sur les solutions de la junte par rapport à la pénurie de carburant : https://www.bbc.com/afrique/articles/cp98gk7er3ro "Un convoi de près de 300 camions-citernes en provenance de Côte d'Ivoire est arrivé à Bamako le 7 octobre sous escorte des Forces armées maliennes (FAMAs)." C'est rigolo quand on sait comment l'AES critique en permanence les ivoiriens pour être des homosexuels ("woubis") suppôts de la France... Par contre ça souligne un peu plus pourquoi le Golfe de Guinée reste un objectif djihadiste, et le côté stratégique de la Côte d'Ivoire. Cela montre aussi que pour l'heure, l'encerclement n'est pas encore complet. Cependant, ce convoi parait apporter le strict minimum pour la population : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20251011-mali-la-pénurie-d-essence-à-bamako-à-peine-allégée-par-l-arrivée-des-camions-citernes "Au Mali, les autorités de transition avaient promis que l'arrivée à Bamako d'un convoi de camions citernes sous escorte militaire, mardi 7 octobre, allait soulager les habitants de la capitale à leur tour victimes de la pénurie d'essence qui affecte le pays. Mais aujourd'hui, les Bamakois le ressentent à peine. Depuis le début du mois de septembre, les jihadistes du Jnim, liés à al-Qaïda, imposent un embargo sur les importations de carburant au Mali. " En attendant, la junte travaille sur des solutions de fond ! https://bambouguinee.com/2025/10/11/mali-la-revolution-francaise-bannie-des-salles-de-classe-un-choix-qui-fait-debat/ En vrai je comprend et c'est logique, mais le décalage, comment dire... 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 23:01 Share Posté(e) mardi à 23:01 https://responsiblestatecraft.org/mali-junta-militants/ (11 octobre 2025) Depuis début septembre, des membres de l'organisation terroriste Jama'at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM) attaquent et kidnappent des chauffeurs routiers transportant du carburant vers Bamako, la capitale malienne. Les effets de ce blocus semblent atteindre leur paroxysme, comme en témoignent les images diffusées cette semaine montrant des habitants faisant la queue dans les stations-service de la ville, où l'approvisionnement est limité. Cela fait suite à plusieurs jours pendant lesquels les coupures de carburant dues au blocus avaient contraint de nombreuses stations-service de la ville à fermer. Certaines des stations qui ont depuis rouvert ne peuvent vendre que du diesel aux habitants de la ville. Selon la BBC, au cours du premier semestre 2025, le JNIM a été responsable de 280 attentats, soit le double du nombre d'attentats perpétrés par l'organisation au cours de la même période de six mois l'année dernière. Alors que l'année dernière, la grande majorité des attaques du JNIM se concentraient dans le nord du pays (seuls 8 % des violences perpétrées par le JNIM avaient lieu dans le sud-ouest), cette année, près de 20 % des activités violentes du JNIM ont eu lieu dans le sud-ouest du Mali. https://www.reuters.com/world/africa/long-queues-form-mali-fuel-stations-militants-block-imports-2025-10-08/ « Nous demandons à tous les négociants qui importent du diesel et de l'essence au Mali, qu'ils viennent de Côte d'Ivoire, de Guinée, du Sénégal ou de Mauritanie, de cesser leurs activités jusqu'à nouvel ordre », avait déclaré un porte-parole du groupe militant Jama'at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM) dans une vidéo annonçant le blocus début septembre. Ces derniers jours, les stations Shell, Total et Star situées dans le centre de Bamako étaient hors service, seules quelques stations locales pouvant approvisionner les motocyclistes, ont déclaré des habitants et des témoins de Reuters. Mardi soir, les autorités maliennes ont annoncé l'arrivée d'un convoi de camions-citernes en provenance de la Côte d'Ivoire voisine, et mercredi, de nombreuses stations-service de la ville avaient rouvert leurs portes. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux semblaient montrer de longues files d'attente dans d'autres villes maliennes, notamment Ségou, Mopti et San. Les forces armées ont empêché des camions-citernes d'atteindre leur destination afin d'éviter de nouvelles attaques, notamment environ 70 camions à destination de la mine Sadiola d'Allied Gold, dans l'ouest du Mali. https://www.janes.com/osint-insights/defence-and-national-security-analysis/jnim-attacks-on-fuel-tanker-convoys-in-western-mali-underline-broader-risks-to-government-and-social-stability Les 5 et 6 septembre, le JNIM a attaqué des convois commerciaux transportant du carburant en provenance de Côte d'Ivoire près de Bougouni, dans la région de Sikasso, au sud du Mali. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) jeudi à 06:11 Share Posté(e) jeudi à 06:11 @Polybe Pas de cours sur la Révolution pour empêcher que la jeunesse s'en inspire ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) jeudi à 11:34 Share Posté(e) jeudi à 11:34 Non, plutôt juste une mesure anti-France. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Polybe Posté(e) jeudi à 16:34 C’est un message populaire. Share Posté(e) jeudi à 16:34 Il y a 10 heures, collectionneur a dit : @Polybe Pas de cours sur la Révolution pour empêcher que la jeunesse s'en inspire ? Lol. ^^ Ils ont "leurs" révolutionnaires panafricanistes, ne t'inquiètes pas. Non comme le dit @Fanch il s'agit plus de se distancer un peu plus de la France. Après, et je le comprend parfaitement, on peut effectivement se demander quel sens à la révolution française au fin fond du Mali...y a peut-être une autre Histoire à enseigner. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) jeudi à 18:21 Share Posté(e) jeudi à 18:21 (modifié) À propos de l'histoire de l'Afrique : https://www.theguardian.com/books/2024/apr/12/an-african-history-of-africa-by-zeinab-badawi-review-an-insiders-take (12 avril 2024) L'ouvrage An African History of Africa (Une histoire africaine de l'Afrique) de Zeinab Badawi vient corriger ces récits. Ambitieux dans sa portée et rafraîchissant dans sa perspective, ce livre couvre une période allant des origines de l'Homo sapiens en Afrique de l'Est jusqu'à la fin de l'apartheid en Afrique du Sud. Il s'appuie sur des entretiens menés par Zeinab Badawi avec des universitaires et des gardiens de la culture africains, dont l'expertise, les observations et la sagesse sont présentes tout au long de l'ouvrage. Badawi fait partie d'un cercle restreint de personnalités qui disposent des ressources, des réseaux et de la crédibilité nécessaires pour mener à bien un projet tel que celui-ci. Née au Soudan et élevée en Angleterre, elle est surtout connue comme journaliste pour Channel 4 News et la BBC. Son influence est telle qu'en 2009, elle a obtenu une interview exclusive avec le président soudanais de l'époque, Omar el-Béchir, lorsqu'il est devenu le premier chef d'État en exercice à être inculpé pour crimes de guerre présumés par la Cour pénale internationale. Depuis 2021, elle est présidente de la School of Oriental and African Studies (École des études orientales et africaines) de Londres. Ceci est son premier ouvrage, issu d'une série documentaire en neuf parties diffusée sur BBC World News. La stratégie initiale de Badawi – « Tout le monde est originaire d'Afrique, ce livre s'adresse donc à tout le monde » – est suivie de près de 500 pages riches en détails historiques souvent fascinants. Elle retrace les lignées royales épiques et les rivalités dynastiques de l'Afrique du Nord, plusieurs siècles avant la naissance du Christ ; l'expansion difficile et l'intégration syncrétique des religions abrahamiques dans le tissu social de la Corne de l'Afrique ; l'essor des royaumes d'Afrique de l'Ouest qui ont alimenté l'économie mondiale alors que l'Europe était encore sous le choc de la peste noire à la fin du Moyen Âge ; les réalisations méconnues de la construction du monde africain, commémorées dans les majestueuses ruines de pierre de l'arrière-pays sud-africain. Elle accorde une attention particulière à la question du genre tout au long de l'ouvrage, soulignant souvent la manière dont les femmes ont façonné le monde qui les entoure, un aspect souvent négligé. Elle passe au présent lorsqu'elle aborde l'empreinte de l'esclavage et du colonialisme sur le développement de l'Afrique et les débats contemporains sur la manière dont nous assumons le passé. Cependant, malgré ses nombreuses réussites dans la transmission du dynamisme et de la diversité de la longue histoire de l'Afrique, cet ouvrage peut frustrer les lecteurs enclins à préférer des écrits plus savants ou plus littéraires. La vision historique panoramique du livre se fait au détriment d'un argument nouveau et original. La prose de Badawi est limpide sans être lyrique. Même sa présence sur la page est fugace. Nous apercevons des bribes de son expérience et de ses découvertes lors de ses recherches pour le livre, mais elle ne se livre pas à des révélations plus intimes sur elle-même. L'absence d'arc dramatique donne au livre l'impression d'être un compendium. Cela me rappelle néanmoins le récent roman de Teju Cole, Tremor, une réflexion sur la manière dont l'art, la culture, les ressources et les peuples africains ont façonné un monde occidental qui connaît si peu l'Afrique. Le narrateur pose la question suivante : « Comment vivre sans cannibaliser la vie des autres, sans les réduire à des mascottes, à des objets de fascination, à de simples termes dans la logique d'une culture dominante ? » Le livre de Badawi est une réponse à cette question. Le simple fait de raconter l'histoire de l'Afrique d'un point de vue africain et de la rendre accessible à un large public est une affirmation de dignité et une invitation à en apprendre davantage. Comme le dit Badawi : « J'espère avoir démontré que l'Afrique a une histoire, qu'elle est une partie fondamentale de notre histoire mondiale et qu'elle mérite plus d'attention et de respect qu'elle n'en a reçu jusqu'à présent. » Elle l'a très certainement fait. La série documentaire (que je n'ai pas regardée) est ici : https://www.youtube.com/playlist?list=PLajyiGz4JeyPq2lpEt2skZRhQsAspIQCp Modifié jeudi à 18:26 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) jeudi à 18:35 Share Posté(e) jeudi à 18:35 il y a 10 minutes, Wallaby a dit : À propos de l'histoire de l'Afrique : https://www.theguardian.com/books/2024/apr/12/an-african-history-of-africa-by-zeinab-badawi-review-an-insiders-take (12 avril 2024) L'ouvrage An African History of Africa (Une histoire africaine de l'Afrique) de Zeinab Badawi vient corriger ces récits. Ambitieux dans sa portée et rafraîchissant dans sa perspective, ce livre couvre une période allant des origines de l'Homo sapiens en Afrique de l'Est jusqu'à la fin de l'apartheid en Afrique du Sud. Il s'appuie sur des entretiens menés par Zeinab Badawi avec des universitaires et des gardiens de la culture africains, dont l'expertise, les observations et la sagesse sont présentes tout au long de l'ouvrage. Badawi fait partie d'un cercle restreint de personnalités qui disposent des ressources, des réseaux et de la crédibilité nécessaires pour mener à bien un projet tel que celui-ci. Née au Soudan et élevée en Angleterre, elle est surtout connue comme journaliste pour Channel 4 News et la BBC. Son influence est telle qu'en 2009, elle a obtenu une interview exclusive avec le président soudanais de l'époque, Omar el-Béchir, lorsqu'il est devenu le premier chef d'État en exercice à être inculpé pour crimes de guerre présumés par la Cour pénale internationale. Depuis 2021, elle est présidente de la School of Oriental and African Studies (École des études orientales et africaines) de Londres. Ceci est son premier ouvrage, issu d'une série documentaire en neuf parties diffusée sur BBC World News. La stratégie initiale de Badawi – « Tout le monde est originaire d'Afrique, ce livre s'adresse donc à tout le monde » – est suivie de près de 500 pages riches en détails historiques souvent fascinants. Elle retrace les lignées royales épiques et les rivalités dynastiques de l'Afrique du Nord, plusieurs siècles avant la naissance du Christ ; l'expansion difficile et l'intégration syncrétique des religions abrahamiques dans le tissu social de la Corne de l'Afrique ; l'essor des royaumes d'Afrique de l'Ouest qui ont alimenté l'économie mondiale alors que l'Europe était encore sous le choc de la peste noire à la fin du Moyen Âge ; les réalisations méconnues de la construction du monde africain, commémorées dans les majestueuses ruines de pierre de l'arrière-pays sud-africain. Elle accorde une attention particulière à la question du genre tout au long de l'ouvrage, soulignant souvent la manière dont les femmes ont façonné le monde qui les entoure, un aspect souvent négligé. Elle passe au présent lorsqu'elle aborde l'empreinte de l'esclavage et du colonialisme sur le développement de l'Afrique et les débats contemporains sur la manière dont nous assumons le passé. Cependant, malgré ses nombreuses réussites dans la transmission du dynamisme et de la diversité de la longue histoire de l'Afrique, cet ouvrage peut frustrer les lecteurs enclins à préférer des écrits plus savants ou plus littéraires. La vision historique panoramique du livre se fait au détriment d'un argument nouveau et original. La prose de Badawi est limpide sans être lyrique. Même sa présence sur la page est fugace. Nous apercevons des bribes de son expérience et de ses découvertes lors de ses recherches pour le livre, mais elle ne se livre pas à des révélations plus intimes sur elle-même. L'absence d'arc dramatique donne au livre l'impression d'être un compendium. Cela me rappelle néanmoins le récent roman de Teju Cole, Tremor, une réflexion sur la manière dont l'art, la culture, les ressources et les peuples africains ont façonné un monde occidental qui connaît si peu l'Afrique. Le narrateur pose la question suivante : « Comment vivre sans cannibaliser la vie des autres, sans les réduire à des mascottes, à des objets de fascination, à de simples termes dans la logique d'une culture dominante ? » Le livre de Badawi est une réponse à cette question. Le simple fait de raconter l'histoire de l'Afrique d'un point de vue africain et de la rendre accessible à un large public est une affirmation de dignité et une invitation à en apprendre davantage. Comme le dit Badawi : « J'espère avoir démontré que l'Afrique a une histoire, qu'elle est une partie fondamentale de notre histoire mondiale et qu'elle mérite plus d'attention et de respect qu'elle n'en a reçu jusqu'à présent. » Elle l'a très certainement fait. La série documentaire (que je n'ai pas regardée) est ici : https://www.youtube.com/playlist?list=PLajyiGz4JeyPq2lpEt2skZRhQsAspIQCp M'ouais... Disons que l'Histoire africaine est aujourd'hui surtout celle étudié et cherché par des occidentaux. La preuve avec l'idée que l'Homme vient d'Afrique qui est une idée très...française ! Le fait est aussi, et ça c'est moins assumé en Afrique, que globalement et dans le fond, ils s'en foutent de leur Histoire au sens scientifique (après ça peut s'entendre en priorité de financement). Dans l'ensemble, ils préfèrent largement des mythes tribaux/nationaux/panafricanistes. En attendant, au Mali puisqu'ici c'est de ça qu'on parle, je serai très curieux de voir ce qui remplacerait la révolution française dans les programmes. Je prédis un focus sur l'AES très récent, et une omission totale du pluralisme historique malien. Car si l'on y réfléchit, entre peuls et touaregs, ça fait pas mal de choses pour l'instant mal assimilé par Bamako. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures Petite pépite cet article : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20251017-mali-une-étude-pointe-le-détournement-d-armes-des-forces-maliennes-par-wagner 10 millions de dollars/mois les Russes au Mali. Pour le coup du "vol" des armes maliennes, je serai plus mesuré. J'y vois un peu de la mauvaise foi, ou une vision très malienne du troupier de base. On peut comprendre que l'Etat malien dote mieux les Russes. Par contre il est interessant de voir que ça tend les FAMA. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures Tiens, puisqu'on parlait d'Histoire africaine et malienne : Et pour le coup, c'est connu de certains maliens, qui en sont en général très très fiers. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant