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Opérations au Mali


Messages recommandés

Tu réfléchis comme quelqu'un de censé Gibbs  ;) Ils n'ont pas les mêmes objectifs que nous ...

Je pense que prof.556 tient un élément de réponse intéressant : leurs revendications sont relativement terre à terre et ne mettent personne en danger. Dans ce cas, pas question de valises de caches ou de prisonniers à Guantanamo mais simplement des femmes et des enfants, c'est pas insurmontable.

merki  =) ;)

+1 aussi pour prof.556  =)

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Le président tchadien l'a clairement fait savoir: il veut qu'un général tchadien dirige les futures forces onusiennes déployées au Mali (MINUSMA). Sans ça, pas de Tchadiens!

Les exigences du président Déby ne se limitent pas au commandement de la mission onusienne: il entend aussi garder le contrôle sur la zone nord-est du Mali et y déployer son contigent.

Sa menace d'un retrait graduel s'inscrirait donc dans ce bras de fer pour le leadership de la future mission onusienne composée de quelque 11 000 hommes, principalement africains.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/04/19/idriss-deby-veut-que-le-tchad-dirige-la-mission-onusienne-au.html

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Je ne suis pas spécialement un fan de Deby mais sur ce point , il a TOTALEMENT raison.

Il faut un général Tchadien qui dirige tout ca vus que les seuls soldats aguerris de la coaltion sont les tchadiens.

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Je m'interroge juste de savoir s'il n'y a pas un double jeu derrière tout çà. A priori ça semble logique, mais ne cherche t-il pas à faire pression pour une contrepartie qui m'échapperait ?

Si ça n'était pas prévu ainsi, pourquoi exiger maintenant le commandement de cette force alors qu'il en est question depuis plusieurs mois.

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Je ne suis pas spécialement un fan de Deby mais sur ce point , il a TOTALEMENT raison.

Il faut un général Tchadien qui dirige tout ca vus que les seuls soldats aguerris de la coaltion sont les tchadiens.

Avec le peu que j'en sais, pour trois pays peuvent avoir vraiment la parole la France, les EU et le Tchad, mais pour le troisième il est peu trop gourmand (mais c'est aussi le jeux de la politique).

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Tu réfléchis comme quelqu'un de censé Gibbs  ;) Ils n'ont pas les mêmes objectifs que nous ...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Boko_Haram

Si ces infos sont valables, ça ressemble à un sacré marigot.

Boko Haram = Livre interdit. Un bel exemple de syncrétisme pas raccord avec la chariah.

L'Afrique, c'est vraiment pas pareil^^

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Pour rire un bon coup, bien grassement.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/04/21/m-hollande-ne-comprend-rien-aux-guerres-ideologiques-du-xxie-siecle_3163713_3232.html

Florilège :

Si d'aventure la France voulait vraiment faire des économies, elle proposerait, entre autres, une armée européenne qui mutualiserait les matériels, les savoir-faire, les troupes, la technologie, la compétence, les budgets, les commandements.

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Une série d'images sympas (enfin pas pour eux), nommées Progression du GTIA 2 : les aléas du terrain:

Image IPB

https://www.facebook.com/armeefrancaise

il y a un lien pour les photos sur nos soldats au Mali .

http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,20098.0.html

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Onfray me semble plus à l'aise pour évoquer le sexe et la philosophie solaire que les guerres du XXI siècle ...

Si d'aventure la France voulait vraiment faire des économies, elle proposerait, entre autres, une armée européenne qui mutualiserait les matériels, les savoir-faire, les troupes, la technologie, la compétence, les budgets, les commandements.

çà fait peut être rigoler certains d'entre vous mais je vous rappelle qu'au plus fort de Serval beaucoup ici pestaient contre le manque de soutien de la part de nos partenaires ...

Vu les budgets il va falloir en passer par là sinon la prochaine fois on restera chez nous

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Effectivement c'est collector, mais ça fait aussi rire jaune sur la qualité des journaux français. Ils ne doivent pourtant pas manquer de gens qui leur envoient des tribunes au Monde!
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J'ai pas vraiment compris le but de cette tribune et ou voulait en venir Onfray  :rolleyes:

Parce que lui non plus n'a pas l'air d'avoir comprit grand chose aux guerres d'aujourd'hui.

Au contraire, vu sa conclusion:

Pendant qu'elle fait la chasse aux Maliens en sandalettes, la France déroule le tapis rouge à des Etats qui rachètent petit à petit ce que la France en faillite brade aux émirs les plus offrants... Si la gauche voulait montrer sa différence, ce serait le moment !

Si notre pays avait une stratégie moins court-termiste (i.e. non tournée vers la prochaine élection), il se tournerait effectivement vers la cause première de l'agitation dans l'arc arabe-musulman et discréditerait les potentats locaux qui se servent d'une religion comme d'un manteau pour couvrir leur volonté de puissance.

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@ Pascal,

Vu les budgets il va falloir en passer par là sinon la prochaine fois on restera chez nous

L'opération au Mali a justement démontré que le seul rôle de l'UE est de lécher le c*** des américains, les euro béat français se font beaucoup d'illusion les autres nations européenne n'agissent et ne pensent qu'en fonction de l'attitude des américains. Il y a donc peu de chance qu'un pays membre participant à un regroupement d'armée européen envoie des troupes dans une région qui ne défend que les intérêts français ou autre pays tiers.(d'ailleurs la brigade franco-allemand n'a jamais été en opération) En sommes  comme dans la vie on ne peut compter que sur nous mêmes ... Enfin dans la perspective que les français veulent conserver leur autonomie et indépendance. Dans le cas contraire, alors oui cette option n'est plus à exclure à partir de là on pourra saper une bonne parie de nos dépenses notamment dans le nucléaire car les américains assure le parapluie, et la marine car se sont aussi les américains qui se chargeront du transport des troupes ou la protection des zones maritimes.(car ayant des flottes partout dans le monde)

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www.centre4s.org/index.php?option=com_content&view=article&id=122:quel-avenir-pour-la-lutte-contre-lislamisme-radical-et-le-terrorisme-&catid=45:articles&Itemid=63

Centre des Stratégies pour la Sécurité du Sahel Sahara,Nouakchott,Mauritanie

Quel avenir pour la lutte contre l’islamisme radical et le terrorisme ?

Écrit par William Assanvo, Analyse Ouest-africain 

Dimanche, 31 Mars 2013 12:18

La traque menée par les forces françaises et tchadiennes dans l’Extrême Nord malien a permis de neutraliser un grand nombre de combattants islamistes et terroristes. Toutefois, en l’absence d’évaluation précise de ce qu’était leur force initiale, il est difficile de déterminer l’exact impact de ces actions. De plus, les récentes opérations militaires ont permis de réduire leurs capacités opérationnelles, notamment leur logistique (dépôts de carburant et d’armes, repères et camps d’entraînement). Faut-il conclure à la fin de la menace ?

AQMI est-il mort ?

Une chose semble relativement sûre, les capacités d’action d’AQMI et de ces satellites, à savoir le MUJAO et Ansar Eddine ont, en tant qu’organisations, été significativement entamées. Il serait toutefois imprudent d’être aussi catégoriquement affirmatif quant à leur capacité de nuisance.

Il pourrait ainsi être précipité de croire à la disparition d’AQMI. A ce titre, la mort confirmée de l’un des leaders de ses katibas sahéliennes, à savoir Abdelhamid Abou Zeid, revêt un intérêt stratégique et tactique et aura un impact psychologique certain. Toutefois, avec la nomination annoncée, mais encore à confirmer de son successeur, l’Algérien de 34 ans Djamel Okacha, plus connu sous le nom de Yahia Abou el-Hammam, qui occupait déjà le poste d’Emir du Sahara, l’impact de la disparition d’Abou Zeid devrait être relativisé. De plus, certains combattants de ces groupes, bien que disposés à se battre jusqu’à la mort, n’en sont pas moins acculés ou alors en débandade. Toutefois, demeurent l’idéologie et le projet politique et religieux véhiculés et portés par cette mouvance, lesquels ne cesseront pas de trouver des adeptes.

Bien que les organisations de cette nature reposent largement sur leurs leaders, il n’est pas certain que la menace disparaitra à la suite de celle de leurs figures historiques. Il n’est par contre pas impossible que ces organisations tentent de se reconstituer et que de nouveaux leaders émergent avec le temps, reprenant le flambeau tombé dans les montagnes du Nord Mali sur le champ du "djihad". Cela pourrait prendre un certain temps, mais il est essentiel de ne pas baisser la garde.

A ce titre, les risques d’actes terroristes (type attentats-suicide notamment) par des individus ayant été envoyés ou mis en sommeil dans certaines villes du Nord du Mali, à Bamako ou encore dans les capitales de certains pays voisins restent présents. Le même risque vaut pour les apprentis djihadistes ayant réussi à regagner leurs pays respectifs en passant entre les mailles du filet sécuritaire et militaire qui s’est mis en place dans le Nord du Mali. Rappelons que l’"internationale djihadiste" qui avait commencé à se constituer comprenait des Algériens, Burkinabès, Ivoiriens, Maliens, Marocains, Mauritaniens, Nigérians, Nigériens, Tunisiens, etc. La plus grande vigilance doit par conséquent prévaloir.

Quelles leçons tirer et quel avenir pour la lutte contre l’islamisme radical et le terroriste ?

Bien qu’il soit encore trop tôt pour tirer un bilan des actions entreprises contre les islamistes radicaux et terroristes ayant occupé le Nord du Mali pendant près de neuf mois, la confrontation étant toujours en cours, on peut d’ores et déjà tirer certains enseignements susceptibles de guider la lutte contre cette menace dans l’avenir.

Appréhender l’islamisme radical et le terrorisme dans ses dynamiques.

Les récents revers subis par la mouvance islamiste radicale et terroriste dans le Nord du Mali ont mis au jour leur projet politique et idéologique et les stratégies conçues; lesquels avaient commencé à être mis en œuvre. Certains des moyens à leur disposition et leurs connaissances et tactiques militaires se sont aussi révélés particulièrement dangereux et élaborés.

L’islamisme radical repose sur une logique expansionniste, proactive, adaptative, évolutive et se caractérise par une rationalité qui va au-delà de l’irrationalité souvent prêtée à des fanatiques ou "fous de Dieu".

Par ailleurs, les liens étroits entre cette menace et des activités criminelles (trafics de drogue, d’armes, de carburant, d’êtres humains, etc.) ne devraient pas être négligés. Il est ainsi impératif que la menace posée par des groupes d’extrémistes radicaux, les dynamiques internes qui les caractérisent et les interactions qu’ils entretiennent avec leur environnement soit appréhendées et pris en compte dans leur complexité.

Eviter ou réduire tout risque de pourrissement.

Il est essentiel d’éviter le pourrissement des situations qui verraient l’émergence et le développement d’un islamisme radical en y apportant les réponses les plus appropriées comme s’il constituait déjà une menace imminente. Ces réponses doivent être sécuritaires, politiques et socio-économiques. Elles doivent également être déterminées, effectives et collectives.

Il parait nécessaire de réduire cette menace et de la tuer dans l’œuf, tout en évitant de l’attiser et de donner à ses adeptes des raisons de se radicaliser. Une vigilance de tous les instants et une évaluation appropriée et constante de sa nature, de son ampleur et de sa dangerosité s’imposent par conséquent.

Lutter contre le radicalisme et l’extrémisme violent.

Il est également important de s’attaquer aux germes du radicalisme, du fondamentalisme ou de l’extrémisme violent qui servent souvent de ferment au fanatisme qui va plus tard nourrir les combattants les plus déterminés. Cela passera également par des réponses socioéconomiques, politiques, éducatives et religieuses qui pourront contribuer à réduire ces phénomènes et idéologies, ainsi que l’attrait qu’ils représentent pour certaines personnes, souvent socialement et économiquement marginalisées et vulnérables.

Investir dans la sécurité et la défense.

Pour éviter que la menace islamiste radicale ne prenne de l’ampleur, les Etats les plus vulnérables et exposés se doivent d’investir de manière résolue dans leurs systèmes judiciaire, de sécurité et de défense. La sécurité en plus d’être une préoccupation et une responsabilité vitale des Etats, représente aussi un besoin vital pour les populations.

La mise sur pied effective des dispositifs sécuritaires prévus au niveau des sous-régions du continent, à savoir les brigades de la Force africaine en attente, devrait être accélérée. Les partenaires internationaux devraient également revoir les différentes politiques d’assistance qui ont jusqu’à présent été mises en œuvre en Afrique et les renforcer à la lumière des défis et déficits sécuritaires qui persistent et de la menace qui pourrait ré-émerger ou changer de nature et de forme.

Effectivement mises en œuvre à la fois par chaque pays et collectivement, les efforts qui auraient du être fournis pour se prémunir contre le péril terroriste auraient sans doute eu un coût inférieur à celui de l’intervention actuelle.

www.centre4s.org/index.php?option=com_content&view=article&id=122:quel-avenir-pour-la-lutte-contre-lislamisme-radical-et-le-terrorisme-&catid=45:articles&Itemid=63

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www.centre4s.org/index.php?option=com_content&view=article&id=115&catid=45&Itemid=63&tmpl=component

Un défi majeur : la sécurisation des frontières du Sahel Sahara

Écrit par Ahmedou ould Abdallah, President du Centre 4S 

Mardi, 25 Décembre 2012 22:32

Trafics divers, y compris de drogue, d’armes et de personnes, les frontières sont elles des espaces de coopération ou au contraire des zones de non droit? Depuis l’occupation brutale du nord du Mali par les radicaux islamistes et les réseaux de trafiquants et la fermeture par la Libye de ses frontières avec ses voisins méridionaux, la question des frontières est désormais incontournable. Dans le Sahel, l’intégrité territoriale des pays et la sécurisation des frontières représentent à la fois une fonction étatique vitale, mais aussi un défi majeur.

Le contrôle frontalier: une responsabilité lourde

La gestion étatique des espaces territoriaux a fatalement une influence sécuritaire et économique determinante. De cette gestion dépendra la stabilité des régions concernées et leur transformation en aires de développement ou en espaces de risques et menaces graves pour tous.

La plupart des pays, même les plus développés, rencontrent des difficultés face à cette entreprise touchant au cœur le caractère souverain d’un État. Il s’agit de la capacité d’un gouvernement à assurer l’intégrité de son territoire, à travers une présence administrative, économique, sociale et sécuritaire effective sur l’étendue de son espace national. Rares sont en effet les pays à même de protéger l’inviolabilité de leurs frontières (terrestres, maritimes et aériennes). Le défi est encore plus grand quand il s’agit de frontières terrestres, s’étendant sur plusieurs centaines de kilomètres, non clairement délimitées ou matérialisées, comme l’est par exemple la frontière entre la Libye et le Niger.

Cette difficulté s’observe même en présence de dispositifs de sécurisation modernes : murs entre états et / ou recours à de moyens technologiques avancés tels que détecteurs de mouvements, radars, caméras infrarouges, etc.

Le défi du contrôle du territoire national et de la protection de frontières, longues et difficiles, l’est encore plus sur le continent africain et en particulier dans une région vaste et à la géographie particulière comme l’est le Sahel Sahara. Quelques chiffres illustrent cette réalité: Algérie - Mali 1300 km; Algérie - Tunisie 900 km; Algérie - Libye 980 km; Algérie – Maroc 1600 km; Mali - Mauritanie 2200 km; Niger-Nigéria 1500 km.

L’absence, ou le faible contrôle des États sur leurs frontières, notamment sur les mouvements des personnes et des biens, licites ou illicites, est à l’origine, ou tout au moins contribue au développement d’activités, dans le meilleur des cas informelles, privant au passage l’État de ressources, et dans le pire des cas criminelles. Par ailleurs, cette défaillance facilite l’ancrage géographique et le développement de réseaux criminels transfrontaliers. A son tour, cette criminalité participe à la déstabilisation de régions entières, comme on l’observe actuellement dans le Sahel.

Minimiser la porosité des frontières

La coopération transfrontalière et régionale reste à mettre concrètement en œuvre pour appuyer l’action effective de chacun des pays concernés tant au niveau local que national. Elle constituera la base de l’édifice multi-strates d’échanges légitimes et aussi de sécurisation qui devrait se mettre en place pour minimiser la porosité des frontières.

Une réelle prise de conscience des risques liés à cette porosité des frontières, du rôle qu’elle joue dans le développement de certains fléaux tels que le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée, est essentielle. Elle permet de renforcer les capacités opérationnelles des acteurs nationaux en charge de la gestion administrative, douanière et sécuritaire des espaces vitaux particulièrement sensibles. A ce titre, une assistance technique des partenaires internationaux est plus que nécessaire.

Nombreux sont en effet les déficits capacitaires observés dans les secteurs de sécurité de la région: armées, polices, douanes, impôts, banques, etc. Ces secteurs manquent de moyens techniques - infrastructures, matériels roulants et de communication - et humains - personnel qualifié en nombre insuffisant, etc.

Par ailleurs, comme plusieurs autres services étatiques et pans des sociétés dans le Sahel Sahara, la gestion des frontières pâtit également de maux tels que la corruption endémique ou la mauvaise gouvernance des systèmes de défense et de sécurité. Des maux qui sont de nature à amoindrir l’effectivité de toute action significative de contrôle. Il est fréquent de retrouver certains éléments de ces forces impliqués dans des activités illégales et complices de criminels et autres hors-la-loi qui s’assurent leur loyauté. Certains membres des communautés vivant dans les zones frontalières, en particulier des jeunes désœuvrés ou marginalisés, se retrouvent également impliqués dans ces activités, offrant aux groupes criminels leur connaissance du terrain, notamment pour déjouer les dispositifs de contrôle frontalier quand ils existent.

Au niveau régional, il est nécessaire de rendre véritablement effective la coopération. Bilatérale ou inter étatique, celle ci dépasse difficilement et rarement, la simple logique des conférences diplomatiques et des déclarations politiques ou signatures d’accords qui, restent très souvent lettres mortes. Tels les nombreux accords signés au lendemain des indépendances en 1960.

A cet effet, les mesures décidées lors de récentes rencontres régionales, telles la conférence ministérielle ayant réuni en mars 2012 à Tripoli, Libye, des pays du Sahel et les dynamiques diplomatiques et sécuritaires initiées au niveau bilatéral (entre l’Algérie et la Tunisie, l’Algérie et le Niger, la Libye et le Niger, la Libye et le Tchad, ou encore entre le Niger et le Nigéria) ou multilatéral (entre le Niger, la Libye, le Soudan et le Tchad notamment) sont à encourager et, plus important, à concrétiser par des actions sur le terrain. Toutefois, la déclaration du gouvernement libyen, le 15 décembre 2012, annonçant la fermeture de ses frontières avec l’Algérie, le Niger, le Soudan et le Tchad et déclarant tout le sud libyen zone militaire, illustre les comportements contradictoires dont souffrent d’abord les populations frontalières.

Investir dans les régions

A elles seules, les actions sécuritaires ne suffisent pas pour assurer la paix. Elles doivent être accompagnées par le retour, pacifique, de l’Etat dans les régions frontalières et l’intégration des minorités qui y vivent marginalisées. Des mesures économiques visant à désenclaver et à développer ces zones doivent y être entreprises.

Ces efforts sont nécessaires afin que la porosité des frontières et l’insécurité, qui lui est inhérente, ne prennent une dimension encore plus dramatique, échappant davantage à tout contrôle public et que l’on en soit réduit, par la suite, à avoir à réagir dans l’urgence.

Artificielles par définition, les frontières font partie du projet de bâtir un état nation. Elles peuvent devenir soit des zones de développement et d’intégration et se pérenniser soit des aires de violence et d’économie criminelle et se fragmenter. En définitive, le choix dépend du pouvoir central comme naguère en Yougoslavie ou encore au Soudan.

www.centre4s.org/index.php?option=com_content&view=article&id=115&catid=45&Itemid=63&tmpl=component

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Au contraire, vu sa conclusion:

Pendant qu'elle fait la chasse aux Maliens en sandalettes, la France déroule le tapis rouge à des Etats qui rachètent petit à petit ce que la France en faillite brade aux émirs les plus offrants... Si la gauche voulait montrer sa différence, ce serait le moment !

Si notre pays avait une stratégie moins court-termiste (i.e. non tournée vers la prochaine élection), il se tournerait effectivement vers la cause première de l'agitation dans l'arc arabe-musulman et discréditerait les potentats locaux qui se servent d'une religion comme d'un manteau pour couvrir leur volonté de puissance.

Mouais, ou comment abattre une foret pour trouver l'arbre qui la cache :P

On ne peut pas non plus ignorer une partie du monde sous prétexte qu'une partie (infime/petite) de ça population soutient ouvertement le terrorisme islamique.

Puis je ne vois pas bien ce que l'on brade non plus (hormis le PSG  :oops:)

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Onfray me semble plus à l'aise pour évoquer le sexe et la philosophie solaire que les guerres du XXI siècle ...

çà fait peut être rigoler certains d'entre vous mais je vous rappelle qu'au plus fort de Serval beaucoup ici pestaient contre le manque de soutien de la part de nos partenaires ...

Vu les budgets il va falloir en passer par là sinon la prochaine fois on restera chez nous

Me fous pas en rogne Pascal, déjà que j'ai lu l'article jusqu'à la fin... >:(

Et je ne suis pas facile à mettre en rogne...

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Voilà qui ne va pas simplifier les choses au Nord-Mali. Le 21 avril, le Mouvement des Arabes de l’Azawad (MAA), qui s’était fait discret depuis sa création, il y a un peu plus d’un an, a indiqué avoir pris le contrôle du village de Ber, situé à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Tombouctou.

“Le MAA contrôle actuellement la ville de Ber après avoir chassé un groupe armé local, non identifié pour le moment”, a ainsi indiqué une source militaire, d’après l’AFP. “Dimanche soir, un avion militaire français survolait la localité”, a-t-elle précisé.

Suite : http://www.opex360.com/2013/04/22/mali-un-groupe-arme-sempare-dune-localite-pres-de-tombouctou/

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