christophe 38 Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 10 minutes, Ardachès a dit : … Oui, surtout quand il évoque l'absence de Caesar ! C'est certain que cela peut impressionner mais faire de la contre batterie à 6 km c'est moins sûr ! On va dire que le mort et les blessés ont été "vengé" et que les "GAT" viennent de perdre un 120 mm et quelques hommes ! Bref, c'est la guerre ! un peu pareil, mais dans un autre sens Imaginons la vie, normale dans le camp ; à 10h00, une roquette ou un pelot de mortier tombe. Il faut combien de temps, de secondes, de minutes, pour que l'équipe, les servants du canon aient l'info "azimuth distance" et puissent riposter ? et, est on prié de penser que les auteurs du tir vont rester dans les sandales sans bouger ?? on peut le faire dans l'autre sens ? vous avec comme objectif de balancer un obus, à l'aveugle, sur le camp fr. Comment faites vous ? combien de temps ça prend ? Pour ma part, si j'ai plusieurs coups à balancer, je tire depuis la ville, ce qui évitera une riposte artillerie et me permettra de me fondre dans la population et vous ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 (modifié) il y a 5 minutes, christophe 38 a dit : un peu pareil, mais dans un autre sens Imaginons la vie, normale dans le camp ; à 10h00, une roquette ou un pelot de mortier tombe. Il faut combien de temps, de secondes, de minutes, pour que l'équipe, les servants du canon aient l'info "azimuth distance" et puissent riposter ? et, est on prié de penser que les auteurs du tir vont rester dans les sandales sans bouger ?? on peut le faire dans l'autre sens ? vous avec comme objectif de balancer un obus, à l'aveugle, sur le camp fr. Comment faites vous ? combien de temps ça prend ? Pour ma part, si j'ai plusieurs coups à balancer, je tire depuis la ville, ce qui évitera une riposte artillerie et me permettra de me fondre dans la population et vous ? ...je me dis que les gens sont aussi dans la verte en dehors de la ville, et que les contraintes de contre-batterie/LEGAD sont les mêmes. Les déserts ne sont pas vide ! C'est là où la capacité 3D/AFTE est idéale : elle permet une déconfliction directe, que même un ballon/boule optronique ne peut pas permettre à 100%. Modifié le 28 janvier 2022 par Polybe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 … Merci @g4lly je pensais, naïvement, que la portée d'engagement était plus éloigné. Que le "Mamouth" évoquait plus le Caesar comme un super épouvantail ! Évidemment, si un Caesar avait été mobilisé et avait reçu les données pour riposter … la Gazelle n'aurait pas eu a décoller Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 1 minute, Ardachès a dit : … Merci @g4lly je pensais, naïvement, que la portée d'engagement était plus éloigné. Que le "Mamouth" évoquait plus le Caesar comme un super épouvantail ! Évidemment, si un Caesar avait été mobilisé et avait reçu les données pour riposter … la Gazelle n'aurait pas eu a décoller Si, justement... ...et elle était en vol, fortuitement (et heureusement). 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 (modifié) il y a 10 minutes, christophe 38 a dit : et, est on prié de penser que les auteurs du tir vont rester dans les sandales sans bouger ?? … D'après l'EMAT il semblerait qu'ils ont pensé (ceux en sandales) - a tord- que jamais on n'enverrai une Gazelle avec un TE ! Finalement on peut dire qu'il y a bien eu contre-batterie ! Modifié le 28 janvier 2022 par Ardachès Coquille corrigée Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 14 minutes ago, christophe 38 said: un peu pareil, mais dans un autre sens Imaginons la vie, normale dans le camp ; à 10h00, une roquette ou un pelot de mortier tombe. Il faut combien de temps, de secondes, de minutes, pour que l'équipe, les servants du canon aient l'info "azimuth distance" et puissent riposter ? et, est on prié de penser que les auteurs du tir vont rester dans les sandales sans bouger ?? on peut le faire dans l'autre sens ? vous avec comme objectif de balancer un obus, à l'aveugle, sur le camp fr. Comment faites vous ? combien de temps ça prend ? Pour ma part, si j'ai plusieurs coups à balancer, je tire depuis la ville, ce qui évitera une riposte artillerie et me permettra de me fondre dans la population et vous ? Les attaquants ont besoin d'observateurs ... qui ont une vue directe sur le camp et des communication radio pour indiquer les correction aux tireurs. On sait écouter la radio et observer avec des tours optronique par exemple. Il y en a une à Gao. Les attaquant sont assez facile à détecter au moment des départ de coup. Il existe de moyen assez simple, sismo et radar qui savent localiser les départ de coup. On donne l'alerte, les uns se mettent à l'abri les autres prépare leur pièce sur la position approximative initialement connue. Pour suivre les attaquant la solution de ballon captif était vraiment très utilisé en Afghanistan par exemple. Sur les information de la détection sismo et radar on sait ou doit chercher l'optronique ... et tout cela ce fait en quelques dizaine de seconde au pire. Une fois qu'on à la vue sur les méchant on sort les donnée topo en un instant. Entre temps l'équipe d'artillerie à préréglé sa pièce sur les infos sismo-radar ... affine le réglage avec les infos optro et feu ... l'observateur optro visualise le résultat et donne les corrections à effectué etc. Rien qu'on ne sache pas faire et que nous ne faisions pas en Afghanistan. Pour le tir depuis la ville ... peut être que les habitants ne sont pas si coopératif que ça. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 9 minutes, Ardachès a dit : … D'après l'EMAT il semblerait qu'ils ont pensé (ceux en sandales) - a tord- que jamais on n'enverrai une Gazelle avec un TE ! Finalement on peut dire qu'il y a bien eu contre-batterie ! non, ils n'ont pas eu de bol... parce qu'un hélico etait en vol avec un TE... et, les notres, ont eu du bol, de les tuer et de récuperer le mortier... il y a 10 minutes, g4lly a dit : Les attaquants ont besoin d'observateurs ... qui ont une vue directe sur le camp et des communication radio pour indiquer les correction aux tireurs. On sait écouter la radio et observer avec des tours optronique par exemple. Il y en a une à Gao. Les attaquant sont assez facile à détecter au moment des départ de coup. Il existe de moyen assez simple, sismo et radar qui savent localiser les départ de coup. On donne l'alerte, les uns se mettent à l'abri les autres prépare leur pièce sur la position approximative initialement connue. Pour suivre les attaquant la solution de ballon captif était vraiment très utilisé en Afghanistan par exemple. Sur les information de la détection sismo et radar on sait ou doit chercher l'optronique ... et tout cela ce fait en quelques dizaine de seconde au pire. Une fois qu'on à la vue sur les méchant on sort les donnée topo en un instant. Entre temps l'équipe d'artillerie à préréglé sa pièce sur les infos sismo-radar ... affine le réglage avec les infos optro et feu ... l'observateur optro visualise le résultat et donne les corrections à effectué etc. Rien qu'on ne sache pas faire et que nous ne faisions pas en Afghanistan. Pour le tir depuis la ville ... peut être que les habitants ne sont pas si coopératif que ça. communication radio, OK mais, si tu remplaces radio par téléphone... et, pour l'équipe "césar", elle doit etre d'alerte à combien de secondes ? 20 secondes ??? (je ne me moque pas ; j'imagine très bien une équipe, dans un abri, prêts à servir au déclenchement d'alerte) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 2 minutes, christophe 38 a dit : non, ils n'ont pas eu de bol... parce qu'un hélico etait en vol avec un TE... … J'avoue ne pas trop avoir compris ce que le sieur Tanguy voulait dire part : Citation l'équipe mortiers qui a tué ce WE un artilleur du 54e RA et en a blessé une dizaine d'autres a été neutralisée dans la foulée par une Gazelle du GTD-A et son sniper embarqué, probablement issu des GCP de la 11e BP qui forme la capacité de pointe de la TF Falco. Tout n'est pas utile dans cette TF Falco, mais cette capacité AFTE s'avère incontournable. Une telle situation est une première. A la fois pour les GCP formés tardivement à l'appui-feu tireur embarqué, car la priorité de l'armée de terre avait été donné historiquement aux GCM, qui avaient été décrétés partenaires prioritaires du GTD-A, sur des critères qui ne sont pas tous audibles. GCP vs GCM ? quelqu'un peut faire œuvre de vulgarisation, s'il vous plaît ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 14 minutes, Ardachès a dit : … D'après l'EMAT il semblerait qu'ils ont pensé (ceux en sandales) - a tord- que jamais on n'enverrai une Gazelle avec un TE ! Finalement on peut dire qu'il y a bien eu contre-batterie ! ...apriori le narratif nous dit que c'était fortuit : mission de retour au moment du tir... Jouez avec les mots si vous le souhaitez. il y a 14 minutes, g4lly a dit : Les attaquants ont besoin d'observateurs ... qui ont une vue directe sur le camp et des communication radio pour indiquer les correction aux tireurs. On sait écouter la radio et observer avec des tours optronique par exemple. Il y en a une à Gao. Les attaquant sont assez facile à détecter au moment des départ de coup. Il existe de moyen assez simple, sismo et radar qui savent localiser les départ de coup. On donne l'alerte, les uns se mettent à l'abri les autres prépare leur pièce sur la position approximative initialement connue. Pour suivre les attaquant la solution de ballon captif était vraiment très utilisé en Afghanistan par exemple. Sur les information de la détection sismo et radar on sait ou doit chercher l'optronique ... et tout cela ce fait en quelques dizaine de seconde au pire. Une fois qu'on à la vue sur les méchant on sort les donnée topo en un instant. Entre temps l'équipe d'artillerie à préréglé sa pièce sur les infos sismo-radar ... affine le réglage avec les infos optro et feu ... l'observateur optro visualise le résultat et donne les corrections à effectué etc. Rien qu'on ne sache pas faire et que nous ne faisions pas en Afghanistan. Pour le tir depuis la ville ... peut être que les habitants ne sont pas si coopératif que ça. Il n'y a pas forcément besoin d'observateur. Disons que c'est mieux. L'optro' ne permet pas forcément la levée de doute : elle ne vous dira jamais que derrière le buisson, il y a une famille qui est là, par hasard. il y a 6 minutes, christophe 38 a dit : non, ils n'ont pas eu de bol... parce qu'un hélico etait en vol avec un TE... et, les notres, ont eu du bol, de les tuer et de récuperer le mortier... communication radio, OK mais, si tu remplaces radio par téléphone... et, pour l'équipe "césar", elle doit etre d'alerte à combien de secondes ? 20 secondes ??? (je ne me moque pas ; j'imagine très bien une équipe, dans un abri, prêts à servir au déclenchement d'alerte) En Irak il y a eu des alertes sur délai très court. Mais là concrètement, ça n'aurait pas d'intérêt... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 4 minutes ago, christophe 38 said: mais, si tu remplaces radio par téléphone... On sait intercepté toutes les communications ... c'est peut etre un peu la merde avec les trucs crypté de bout en bout genre Telegram mais en dehors de ca on sait faire. 4 minutes ago, christophe 38 said: et, pour l'équipe "césar", elle doit etre d'alerte à combien de secondes ? 20 secondes ??? (je ne me moque pas ; j'imagine très bien une équipe, dans un abri, prêts à servir au déclenchement d'alerte) Ca dépend du mec qui commande ... moi je leur demanderai de pas quitter la pièce, de dormir dans la cabine du camion et de chier dans un pot ... un Caesar préparé ça nécessite pas plus de 3 personnel pour tirer "normalement" - un pour les obus, un pour les charge, un tapote sur l'ordinateur. Pas besoin de faire lever tout le monde. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 3 minutes, Ardachès a dit : … J'avoue ne pas trop avoir compris ce que le sieur Tanguy voulait dire part : GCP vs GCM ? quelqu'un peut faire œuvre de vulgarisation, s'il vous plaît ? Gcp groupement commando parachutiste. Gcm : groupement commando montagne 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 2 minutes, Ardachès a dit : … J'avoue ne pas trop avoir compris ce que le sieur Tanguy voulait dire part : GCP vs GCM ? quelqu'un peut faire œuvre de vulgarisation, s'il vous plaît ? Historiquement (en Afghanistant) le GCM a trusté les places de combattants embarqués dans les hélicos (grignotant les places du CPA 30). Du coup quand la capacité AFTE c'est démocratisé, et la nécessité est apparu avec les colonnes de chasses, ben ils étaient là. Guerre de service oblige, le GCP s'est réveillé un peu tard... à l’instant, g4lly a dit : On sait intercepté toutes les communications ... c'est peut etre un peu la merde avec les trucs crypté de bout en bout genre Telegram mais en dehors de ca on sait faire. Ca dépend du mec qui commande ... moi je leur demanderai de pas quitter la pièce, de dormir dans la cabine du camion et de chier dans un pot ... un Caesar préparé ça nécessite pas plus de 3 personnel pour tirer "normalement" - un pour les obus, un pour les charge, un tapote sur l'ordinateur. Pas besoin de faire lever tout le monde. @g4lly faut pas survendre. On peut pas tout écouter, tout le temps. C'est une ville à côté en plus...la discrimination doit pas être simple. Caesar qui ne pourrait apriori pas tirer...ça vire à l'obsession... Je note qu'en plus, avec des appareils en vol ou risquant de décoller, la déconfliction 3D va demander un arbitrage ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 4 minutes ago, Polybe said: Il n'y a pas forcément besoin d'observateur. Disons que c'est mieux. Les mecs aiment bien filmer leur exploit pour la propagande il y a souvent des "spectateurs". 4 minutes ago, Polybe said: L'optro' ne permet pas forcément la levée de doute : elle ne vous dira jamais que derrière le buisson, il y a une famille qui est là, par hasard. Oui ... mais à ce moment la en cas de doute raisonnable sur du collatéral civil tu peux toujours envoyer du fumigène pour faire un écran ... même si ça n’empêche pas de tirer qu'il sache que tu sais qu'ils sont là et que tu es capable de leur tirer dessus. Tu peux aussi envoyer un peu plus court avec la fusée retard au maximum et allonger à mesure etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 2 minutes, Polybe a dit : Guerre de service oblige Mais quand cessera t-on avec "les guerres de service" ? Le mal du siècle dans les services sensible … Franchement, la perte d'efficacité lié a ces types d'agissement … comment dire ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 à l’instant, g4lly a dit : Les mecs aiment bien filmer leur exploit pour la propagande il y a souvent des "spectateurs". Oui ... mais à ce moment la en cas de doute raisonnable sur du collatéral civil tu peux toujours envoyer du fumigène pour faire un écran ... même si ça n’empêche pas de tirer qu'il sache que tu sais qu'ils sont là et que tu es capable de leur tirer dessus. Tu peux aussi envoyer un peu plus court avec la fusée retard au maximum et allonger à mesure etc. Certes, mais ça n'est pas une règle immuable. Et filmer n'est pas téléphoner. On voit d'ailleurs plus souvent des vidéos des tirs que des impacts (enfin il me semble). M'oui...c'est vrai...je suis pas si certain mais bon... à l’instant, Ardachès a dit : Mais quand cessera t-on avec "les guerres de service" ? Le mal du siècle dans les services sensible … Franchement, la perte d'efficacité lié a ces types d'agissement … comment dire ! Jamais. Ce sont des humains... 'faut pas rêver : chaque fois que la régulière tape dans la gamelle du COS, ça en gratte aussi. Idem pour les SAED vs les GC-X (M ou P). Etc. Un exemple :https://www.facebook.com/photo/?fbid=10227773091978593&set=a.10200898086800260 Les commentaires de ce qui serait, apriori, un ancien officier FS ne dénotent pas d'une grande ouverture d'esprit... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 25 minutes ago, Polybe said: Je note qu'en plus, avec des appareils en vol ou risquant de décoller, la déconfliction 3D va demander un arbitrage ! Il y a tant de mouvement d'appareil que ca à Gao? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 2 minutes, g4lly a dit : Il y a tant de mouvement d'appareil que ca à Gao? Je sais pas, mais là visiblement il y en avait. Reste qu'entre le LEGAD, la 3D, la détection, la population civile, la confirmation...ça me parait un peu du yakafocon... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 4 minutes ago, Polybe said: Reste qu'entre le LEGAD, la 3D, la détection, la population civile, la confirmation...ça me parait un peu du yakafocon... ... je suis pas d'accord ... on sait faire. On a fait auparavant ... que ça marche à chaque fois probable que non mais si on essaie pas. Ici juste l'alert simo du départ de coup, et la détection radar - les deux moyens sont présent - suffisent à orienter les moyens optro qui sont présent. Il y a une grande tour optro d'au moins 30m sur place. D'ailleurs à priori ca a bien fonctionner puisque ces moyens ont permis de rallier la Gazelle sur les tireurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 Mais je n'ai jamais dit qu'on ne sait pas localiser. Je dis qu'il est illusoire de tirer à l'emporte pièce... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 49 minutes, Polybe a dit : Historiquement (en Afghanistant) le GCM a trusté les places de combattants embarqués dans les hélicos (grignotant les places du CPA 30). C'est pas du tout ça entre 2005 et 2011 chaque mandat Hiver en Afghanistan était assurer par la 27 BIM En 2006 avec la montée en puissance des troupes francaise sur place Les URH 27 (Unités de recherche humaine) sont devenu GCM. Et donc les GCM habitués aux operations en montagne aux techniques de cordages etc.. se sont vite révelé être des pions essensiel pour ALAT. Ils ont aussi dévlopper avec l' ALAT la maneuvre dite Extraction imediate IMEX avec le conflit en Libye https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/l-alat-peut-compter-sur-le-gcm Avant les URH ne s'occuper que des missions de renseignement au profil de la brigade . Les GCM font des missions de renseignement et en plus des missions offensives de combat. Le CPA 30 qui est devenu FS EN 2020 lui s'occupe de la RESCO ( Recherche et de sauvetage au combat )Extractions des pilotes de l'armée de l'air et de la Marine en zone de combats c'est pas du tout la même mission. Avec des procedures bien particuliere avec les pilotes pour la recuperation + du CAS Close Air Support pour appuer l'extraction. Ne pas oublier aussi que les GCM GCP GAEA etc.. ne sont pas des FS ils travaillent tous au profil des unités deployés sur le terrain sous les odres du commandant du GTIA. Ou des GTIA dans leur zone d'intervention. Les FS Travaillent elles au profil du COS. Sous l'autorité du CEMA et souvent sans aucun appui. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 10 minutes, Scarabé a dit : C'est pas du tout ça entre 2005 et 2011 chaque mandat Hiver en Afghanistan était assurer par la 27 BIM En 2006 avec la montée en puissance des troupes francaise sur place Les URH 27 (Unités de recherche humaine) sont devenu GCM. Et donc les GCM habitués aux operations en montagne aux techniques de cordages etc.. se sont vite révelé être des pions essensiel pour ALAT. Ils ont aussi dévlopper avec l' ALAT la maneuvre dite Extraction imediate IMEX avec le conflit en Libye https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/l-alat-peut-compter-sur-le-gcm Avant les URH ne s'occuper que des missions de renseignement au profil de la brigade . Les GCM font des missions de renseignement et en plus des missions offensives de combat. Le CPA 30 qui est devenu FS EN 2020 lui s'occupe de la RESCO ( Recherche et de sauvetage au combat )Extractions des pilotes de l'armée de l'air et de la Marine en zone de combats c'est pas du tout la même mission. Avec des procedures bien particuliere avec les pilotes pour la recuperation + du CAS Close Air Support pour appuer l'extraction. Ne pas oublier aussi que les GCM GCP GAEA etc.. ne sont pas des FS ils travaillent tous au profil des unités deployés sur le terrain sous les odres du commandant du GTIA. Ou des GTIA dans leur zone d'intervention. Les FS Travaillent elles au profil du COS. Sous l'autorité du CEMA et souvent sans aucun appui. Alors...nos versions ne s'excluent pas... Je note que dans ta version, le GCP aurait pu se prévaloir des mêmes savoirs. Cela ne les a pas intéressé à l'époque. En revanche le GCM lui est monté d'un clic grâce à cette phase. On a vu à quoi cela a mené une fois au Sahel. Aucune confusion entre FS et conventionnelle pour ma part. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 Il y a 1 heure, christophe 38 a dit : et, pour l'équipe "césar", elle doit etre d'alerte à combien de secondes ? 20 secondes ??? (je ne me moque pas ; j'imagine très bien une équipe, dans un abri, prêts à servir au déclenchement d'alerte) Déja le camps de Gao fait 2.5 Km2 alors pour taper dedans ça doit pas etre bien dur . Le systeme de depart de coup déclanche la siréne pour que tout le monde se mette dans les abris disséminer dans toute la FOB. Ceux en charge de riposter rejoinnent leur postes de combats ( Comme notre artilleur) Mais qui n'a pas eu le temps d'arriver vue qu'un obus de 120 lui a coupé la route. RIP. Ensuite si pas de Cesar il y a des mortiers de 120 en mode defense de FOB et les artilleurs de garde doivent vite être capable de riposter sur les coordonnés une fois l'orgine géographique du tir identifier. Mais je pense qu'il faut bien 5 minutes voir plus pour avoir les guss prés aux tirs. il y a 13 minutes, Polybe a dit : On a vu à quoi cela a mené une fois au Sahel. Tu veux dire quoi par mené que les paras se sont retrouvé en VLRA et les alpins en hélico ( c'est normal ils savent decendre au bout d'une corde les autres savent juste sauter en parachute ) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 10 minutes, Scarabé a dit : Déja le camps de Gao fait 2.5 Km2 alors pour taper dedans ça doit pas etre bien dur . Le systeme de depart de coup déclanche la siréne pour que tout le monde se mette dans les abris disséminer dans toute la FOB. Ceux en charge de riposter rejoinnent leur postes de combats ( Comme notre artilleur) Mais qui n'a pas eu le temps d'arriver vue qu'un obus de 120 lui a coupé la route. RIP. Ensuite si pas de Cesar il y a des mortiers de 120 en mode defense de FOB et les artilleurs de garde doivent vite être capable de riposter sur les coordonnés une fois l'orgine géographique du tir identifier. Mais je pense qu'il faut bien 5 minutes voir plus pour avoir les guss prés aux tirs. Tu veux dire quoi par mené que les paras se sont retrouvé en VLRA et les alpins en hélico ( c'est normal ils savent decendre au bout d'une corde les autres savent juste sauter en parachute ) Les GCP sont qualifiés aérocordage depuis belle lurette... Bref...tout le monde veut faire du sexy qui rapporte des points. ...en multicam...ça fait plus FS... ^^ Pour donner une idée des contraintes de ripostes, il me revient une anecdote (à vérifier) : il me semble qu'en Afghanistan, fut une époque, le tir des MILAN était soumis à l'autorisation du Chef de Corps. Encore une fois si ma mémoire ne me trahis pas, ça fait suite à un tir (au but...) sur des combattants, mais à la mort de civils non-détectés dans la Green Zone juste à côté. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 28 janvier 2022 Share Posté(e) le 28 janvier 2022 il y a 8 minutes, Polybe a dit : Bref...tout le monde veut faire du sexy qui rapporte des points. ...en multicam...ça fait plus FS... ^^ Même en OM du sexy pour un GCM en vacances https://www.tntv.pf/tntvnews/polynesie/societe/rimap-p-mission-dinfiltration-a-moorea/?fbclid=IwAR14AlxAqGj4o1Urlr75qJQkemKKOP8hQfi5NVX6xJ5glEnjrJJL0xWR9qI Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Non inultus premor Posté(e) le 28 janvier 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 janvier 2022 Interview du ministre des affaires étrangères malien pour RFI : Citation RFI/France 24 : Monsieur le ministre, à la suite de l’annonce par le Danemark du retrait de ses troupes spéciales du Mali, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a dénoncé « des mesures irresponsables » prises par une junte « illégitime ». Quelle est votre réaction ? Abdoulaye Diop : Ma réaction est d’abord que c’est surprenant de la part d’un diplomate de la trempe de Monsieur Le Drian qui parle au nom d’un grand pays, la France. Ce sont des propos empreints de mépris. Ce sont des propos que je condamne, qui sont inacceptables. Et je crois que les insultes ne sont pas une preuve de grandeur. Nous devons tous nous respecter. Il est bon que Monsieur Le Drian comprenne que ce ne sont pas les insultes qui règlent les problèmes entre nations, que ce que nous attendons de la France, grande nation, est qu’elle puisse avoir une attitude constructive, moins agressive, moins hostile et moins empreinte de mépris vis-à-vis des autorités maliennes qui incarnent aujourd’hui la souveraineté de notre pays. On va revenir sur Takuba. Mais tout d’abord, sur Paris. Vous parlez de « mépris », vous parlez d'« insultes ». Alors, plusieurs questions simples : est-ce que vous allez exiger des excuses de Paris ? Est-ce que vous songez, par exemple, à prendre des mesures telles que le rappel de votre ambassadeur en France ou convoquer l’ambassadeur de France à Bamako ? Le Mali n’exclut rien de la table si la souveraineté et le peuple malien ne sont pas respectés. Nous ne demandons pas des excuses à Paris. Nous demandons que Paris nous respecte en tant que pays. Nous respectons la France, nous respectons le peuple français. Il n’y a pas de problème entre le peuple français et le peuple malien. Mais l’attitude des autorités françaises doit changer pour prendre en compte cet élément qu’il y a des autorités responsables au niveau du Mali et que seul un engagement avec ces autorités permet de gérer leur présence au Mali et cette présence doit répondre aux intérêts supérieurs du Mali. Et nous sommes en train de revoir plusieurs accords et traités de défense pour nous assurer que ces traités ne violent pas nos dispositions constitutionnelles, ne violent pas la souveraineté du Mali, et prennent en compte l’intérêt des Maliens. Si ce n’est pas le cas, le Mali n’hésitera pas soit à dénoncer, soit à demander un réajustement de ces différents traités. Nous sommes conscients que certains de ces arrangements ont été conclus par le gouvernement précédent. Il y a la continuité de l‘État, mais rien ne pourra être au-dessus de l’intérêt supérieur des Maliens, que le président Goïta et le gouvernement sont disposés désormais à assumer et à s’assumer pleinement, et nous souhaitons que le France et d’autres partenaires inscrivent aussi leur action par rapport à cela. Et je salue d’ailleurs la décision sage des autorités danoises de retirer leurs forces sans plus d’acrimonie. Et nous sommes disposés à continuer le dialogue avec l’ensemble de nos partenaires pour la sécurisation du Mali et la stabilité de l’ensemble de la région. Alors ce vendredi, monsieur le ministre, c’était chez nos confrères de RTL, le ministre français Jean-Yves Le Drian est revenu à la charge, si j’ose dire, en disant que désormais, c’était la « rupture du cadre politique et du cadre militaire ». « Nous ne pouvons pas rester en l’état. On va voir comment on peut adapter notre dispositif en fonction de la nouvelle situation », a-t-il dit… Je crois que monsieur Le Drian doit comprendre que l’engagement avec le Mali ne doit pas se faire à travers les médias et que si ce type de questions est en discussion, nous sommes tous des diplomates et il y a d’autres canaux pour pouvoir discuter de ces questions. Le Mali non plus n’exclut rien par rapport à ces questions si ça ne prend pas en compte nos intérêts. Donc, les menaces, les insultes, les invectives doivent cesser pour donner la place à un engagement réaliste, un engagement constructif entre responsables pour pouvoir voir ensemble comment surmonter ces difficultés, comment surtout faire face aux défis que nous avons qui sont des défis sécuritaires. Donc, pour l’instant, vous ne vous parlez pas entre vous, ministres des Affaires étrangères du Mali et de la France ? Les ponts sont coupés pour l’instant ? Le Mali est et reste toujours ouvert au dialogue. Vieille nation de tolérance et de dialogue, nous maintenons cette posture. La dernière fois que j’ai rencontré monsieur Le Drian, c’était à New York [en septembre 2021, NDLR]. On a eu un entretien franc et direct et nous restons toujours ouverts. Je m’entretiens régulièrement avec d’autres autorités françaises. Malheureusement, monsieur Le Drian ou d’autres responsables français, on les entend plus sur les médias parlant du Mali. Il faut avoir vraiment un engagement constructif au lieu de soulever le monde entier aujourd’hui contre le Mali. Je le rappelle. Cette attitude agressive, hostile à l’endroit du Mali n’a rien à voir avec les raisons qui sont mises en avant liées au respect de la démocratie, au respect des droits de l‘homme, à des coups d’État. Non. Le Mali est puni parce que le choix politique des autorités du Mali ne convient pas à certains. Je crois que nous devons pouvoir sortir de ça parce que même les coups d’État dont on parle, la France applaudit des coups d’État quand cela va dans le sens de ses intérêts. Elle condamne quand ça va dans le sens contraire de ses intérêts. Non. Cette politique de deux poids deux mesures aussi doit cesser. Vous pensez au Tchad ? Je ne pense absolument à rien et il y a eu beaucoup de pays où il y a eu des situations, il y a eu des politiques de deux poids, deux mesures, de la part de la France et même de nos organisations africaines. Monsieur le ministre, concrètement, vous avez demandé il y a peu de temps la révision de l’accord de défense avec Paris. Est-ce que vous avez reçu une réponse ? Et si cette réponse n’est pas satisfaisante, est-ce que vous êtes prêt, comme vous semblez l’indiquer, à dénoncer cet accord de défense avec la France ? Absolument. Nous sommes absolument très clair là-dessus. Nous avons demandé dans un cadre diplomatique, nous avons soumis un protocole amendé avec l’ensemble de nos amendements que vous me permettrez de ne pas détailler ici parce que [concernant] les dispositions de l’actuel traité en matière de défense, certaines dispositions sont contraires à la Constitution et à la souveraineté du Mali. Nous avons décidé à le revoir. Nous attendons une réponse rapide de Paris. À défaut de réponse, assurez-vous que le Mali s’assumera par rapport à cela. Est-ce que donc le Mali songe à demander le départ des soldats français de son sol ? Cette question n’est pas pour le moment sur la table. Mais elle le sera visiblement, vu la situation et vu votre ton et les rapports avec Paris qui se tendent. C’est quand même une possibilité que vous disiez : « En effet, ça ne marche pas depuis des années, les soldats français ne font le « job » ; il faut qu’ils partent » ? Ce qui est sûr, c’est que pour le Mali, si une présence à un moment donné est jugée contraire aux intérêts du Mali, nous n’hésiterons pas à nous assumer. Mais, nous n’en sommes pas là. Qu’est-ce que vous répondez à Jean-Yves Le Drian qui dit qu’il faut rester digne au regard des 53 soldats français tombés au Mali ? Je demanderai à monsieur Le Drian de rester digne aussi, parce que nous reconnaissons les sacrifices des soldats français. L’intervention française qui a été décidée au Mali a été faite dans un bon état d’esprit, dans notre pays nous apprécions cela. Nous apprécions tous les concours qui ont été faits dans ce cadre-là. Mais aussi, on doit comprendre que, avant que la France ne vole au secours du Mali, le Mali et les Africains aussi sont venus mourir ici en Europe pour la libération et la liberté de ce pays. Donc, nous avons tous des dettes de sang les uns envers les autres. Mais essayons de dépasser cela et de bâtir des cadres qui nous permettent vraiment de répondre aux solutions. Et pas à travers des diktats, des menaces, des invectives. Je crois que ça se fera seulement dans le cadre de nos intérêts mutuels, dans le cadre du respect dû à chacun. Mais qu’on arrête cette mobilisation, toute cette campagne de dénigrement contre les autorités maliennes. Nous ne sommes pas impressionnés par cela. Monsieur le ministre, vous nous avez parlé de la Russie parmi les partenaires du Mali. Il y a quelques jours le général américain Stephen Townsend qui commande Africom a affirmé : « Le groupe Wagner [c’est-à-dire les paramilitaires et les mercenaires russes, NDLR] est au Mali. Ils sont plusieurs centaines. Le monde entier le voit et cela nous préoccupe ». Est-ce que vous confirmez ? Encore une fois, je ne suis pas plus impressionné. Vous savez, c’est la même Amérique, notamment à travers le général Colin Powell, qui, au Conseil de sécurité des Nations unies, a montré des photos satellites et des preuves au monde entier, qui nous ont tous convaincus que l’Irak possédait des armes de destruction massive. La suite de l’histoire, vous la connaissez. Elle était totalement fausse. Donc, ce sont des mensonges ? Absolument. Et pourtant, le commandant américain d’Africom ajoute que Wagner bénéficie du soutien d’avions de l’armée russe pour son déploiement… Ce que je peux vous dire et que nous avons dit de façon constante, le gouvernement du Mali a fait un communiqué absolument très clair sur la question : la coopération avec la Russie est une coopération historique. Notre coopération avec la Russie est une coopération d’État à État. Le Mali ne s’adresse qu’au gouvernement russe qui répond à nos sollicitations avec une grande célérité, avec une grande efficacité. Ces 7 derniers mois, les équipements et les fournitures qui ont été acquis via cette coopération, ce type d’investissements n’a jamais été fait au cours des 15 ou 20 dernières années. Le problème du Mali n’est pas Wagner. Le problème du Mali, c’est d’apporter la sécurité aux Maliennes et aux Maliens. C’est notre responsabilité. Et nous ferons tout ce qui est nécessaire conformément à nos lois pour pouvoir répondre à cela. Nous souhaitons que les autres, qui sont en train maintenant de faire toute cette campagne autour de Wagner, prennent un peu de recul, qu’ils viennent voir avec le Mali quel problème sécuritaire il y a et quel problème notre contribution va pouvoir résoudre. Je pense que c’est ce dialogue que nous attendons de nos partenaires. Depuis le 9 janvier, monsieur le ministre, votre pays est lourdement sanctionné par vos voisins de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Mais dans un communiqué hier, la Cédéao dit attendre de vous un calendrier raisonnable et réaliste pour la tenue des élections. Elle ajoute que les sanctions seront levées progressivement sur la base de ce chronogramme et de sa mise en œuvre. Est-ce pour vous une petite ouverture ? De cette politique de sanctions, il faut qu’on sorte de cela. Au Mali, ce dont nous avons besoin, c’est l’accompagnement, c’est l’écoute, c’est le dialogue, c’est la compréhension. Aujourd’hui, si les sanctions contre le Mali, qui sont des actions au-delà de la normale, étaient efficaces, il ne se serait pas passé ce qui est en train de se passer au Burkina Faso. Monsieur le ministre, on comprend en effet qu’il y a un dialogue sur ce fameux chronogramme. Vous aviez proposé initialement 5 ans, puis 4 ans. Le président algérien, monsieur Abdelmadjid Tebboune, lui, propose une transition qui dure 16 mois au maximum. Est-ce que, pour vous, c’est une option viable, c’est un compromis possible de façon très concrète ? Pour nous, toutes les options restent sur la table. Y compris celle-là ? La durée est une donnée importante, mais il ne faut pas faire de fétichisme. Ce qui nous semble important, c’est de regarder, dans le chronogramme que nous avons soumis, ce qui est prévu comme activité, comme réforme que nous sommes disposés à regarder avec nos amis et partenaires pour pouvoir évaluer : est-ce que le temps que nous avons demandé et le temps dont nous avons besoin, est-ce qu’il y a d’autres alternatives pour nous pour aller à un compromis. Pour nous, le plus important, c’est de regarder. Il y a quelques réformes clé aujourd’hui comme la mise en place d’un organe unique indépendant, chargé de l’organisation d’élections transparentes et crédibles ou comme l’écriture d’une nouvelle Constitution, qui sont des données aujourd’hui indispensables parce que, si elles ne sont pas faites aujourd’hui, elles ne se feront jamais. Dans ce cadre-là, je pense que nous restons ouverts pour pouvoir convenir de la période la plus appropriée qui prenne en compte l’intérêt supérieur du Mali, mais aussi qui prenne en compte les exigences… Mais 16 mois, c’est possible ? Je dis que, pour toutes les options, nous sommes ouverts à examiner tout ça. Je ne peux pas à votre micro répondre à cette question. C’est l’objet de consultations qui sont en cours. Ne nous focalisons pas sur une durée de 16 mois, deux ans ou trois ans à ce stade, mais nous voulons qu’on regarde ensemble qu’est-ce qui est prévu, qui est important pour le Mali, qui est important pour le peuple malien qui est sorti, qui a montré qu’aujourd’hui, on ne peut pas juste faire des élections et tourner le dos. Si l’on est d’accord sur cela, nous sommes ouverts. Si le temps que le Mali propose est trop long, si les partenaires dans la discussion arrivent à nous convaincre d’une durée moindre, il faut qu’on regarde quelle part les partenaires doivent faire pour aider le Mali à pouvoir faire les choses dans une durée relativement plus courte que ce qui a été demandé. Donc, nous sommes ouverts, l’ensemble de ces données sont sur la table. Bon, nous n’allons pas par médias interposés répondre. Nous saluons l’effort de l’Algérie au niveau du Conseil de paix et de sécurité [de l’Union africaine, NDLR], c’est un pays voisin. Nous le remercions pour la solidarité exprimée au Mali en refusant de se joindre à des décisions injustes pour fermer les frontières. Mais nous continuons le dialogue et souhaitons que l’Algérie reste fortement impliquée dans le cadre de tout mécanisme qui sera mis en place pour pouvoir trouver un compromis. Vous dites, monsieur le ministre, que le coup d’État au Burkina Faso prouve « l’inefficacité » des mesures Cédéao contre votre pays. Est-ce à dire que, quand vous avez appris ce coup d’État lundi dernier, vous avez applaudi. Vous vous êtes senti moins seul ? Nous n’avons pas applaudi. Vous savez, toute rupture de l’ordre constitutionnel n’est pas normale et ce sont des situations qui d’abord créent de l’inquiétude et de l’incertitude, par rapport à l’avenir de ce pays, mais en même temps, il faut comprendre que les coups d’État eux-mêmes viennent souvent des problèmes de gouvernance qui n’ont pas été traités ou qui n’ont pas été bien traités. Dans le cas particulier du Burkina, comme dans celui du Mali qui est aussi emblématique de la situation de l’ensemble du Sahel, le traitement des questions sécuritaires et les réponses qui ont été apportées sont aujourd’hui des questions qui préoccupent nos populations. Nos populations sont exaspérées par cette insécurité qui ne fait que grandir et demandent des résultats aux pouvoirs politiques, demandent des résultats aux militaires. Je ne suis pas fondé de donner une appréciation sur ce qui se passe au Burkina. Je fais confiance au génie du peuple burkinabè pour pouvoir apporter des réponses. Nous sommes voisins. Nous demeurons solidaires du combat du peuple burkinabè. Mais, notre préoccupation, c’est de répondre aux besoins des Maliens. Nous restons ouverts pour cheminer avec l’ensemble des peuples de la région, de l’ensemble des peuples africains qui partagent notre vision. https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invité-afrique/20220128-abdoulaye-diop-nous-demandons-que-paris-nous-respecte-en-tant-que-pays 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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