pascal Posté(e) le 22 février 2008 Share Posté(e) le 22 février 2008 Sur les magnifique photo de lol (celle où il est sur le dos est mon fond d'écran en ce moment...) on voit bien cette peinture brillante.Cette peinture me rappelle celle vue en photo appliquée à titre expérimental sur un SUE et un F1C ce dernier au CEAM, peinture aux reflets brillants sensée à l'époque préfigurer celle à vocation stealth des futurs Rafales... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 22 février 2008 Share Posté(e) le 22 février 2008 J'aimerais avoir un avis des spécialistes. Je me viens de me rendre compte que le positionnement des entrées d'air du F22 présente quelques similitudes avec le positionnement des entrées du Rafale. On peut presque dire la même chose en comparant avec le nez du F35. Esthétique et carré / arrondi, mis à part dans les deuc cas....Il me semble que, si l'on place les 4 nez côte à côte : F22 / Rafale / Typhoon / F35, on dirait même que celles du Rafale sont celles qui semblent être les plus "masquées" .... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cvs Posté(e) le 22 février 2008 Share Posté(e) le 22 février 2008 Il me semble que la portée des missiles (style R-77) et radars russes est plus grande que celle des engins similaires US. Si j'ai bien compris, le F-22 doit compter sur sa furtivité et autres ECM pour éviter de se faire descendre sans compter le talent du pilote? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 22 février 2008 Share Posté(e) le 22 février 2008 @FusilierJe ne suis pas un spécialiste en aérodynamique loin de làMais je sais de source sûre que les entrées d'air du Rafale ont fait l'objet d'une réflexion considérable chez Dassault tant au niveau aérodynamique que concernant la SER générale de l'avion. Ils y ont mis vraiment tout leur savoir faire à ce niveau à ce niveau. A priori cet aspect de la cellule est un des éléments clef de la discrétion de l'avion.Les entrées d'air du Raptor offrent des angles que l'on retrouve un peu partout sur l'avion. Les dérives ont le même angle par exemple en vue de facePareil pour tous les bords de fuite... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 @Pascal:Tu aurais toujours ses photos du SUE et du F1 avec peinture brillante "furtive", ça m'intéresserais ?Pour la peinture du F-22, il y a toujours un bon paquet de questions qui circulent autour, certains imaginant que ses avantages en terme de SER ou de discrétion IR doivent être impressionnant pour accepter un tel gâchis en matière de discrétion visuelle (la brillance, à porté visuelle, c'est mal!!) :lol:@ cvs:Bien que donnée par le constructeur et les utilisateurs russes à 90km, la portée effective du R-77 serait vraisemblablement comprise entre 50 et 80km, guerre plus. En gros, il est de la même classe que le MICA ou l'AMRAAM, pas franchement supérieur, en tous cas pas dans toutes les configurations.Contre une cible furtive, si on prend en compte la distance de détection par l'avion tireur beaucoup plus faible (autour de 30/40km avec beaucoup de chance) mais aussi le cône de détection radar du missile lui-même (on à tendance à l'oublier lui!!) qui là tomberait plutôt autour de la centaine de mètre que de la dizaine de kilomètre, on a une probabilité de coup au but vraiment basse par rapport à un tir contre un F-15 ou un F-16. Sans compter que le F-22, lui, diposera d'une solution de tir à distance maximale et sans dégradation des performances de son missile, sauf s'il tire sur un avion furtif lui aussi (ce qui, étrangement, n'a pas été pris en compte dans sa conception initiale d'ailleurs!) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cvs Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 @ cvs: Bien que donnée par le constructeur et les utilisateurs russes à 90km, la portée effective du R-77 serait vraisemblablement comprise entre 50 et 80km, guerre plus. En gros, il est de la même classe que le MICA ou l'AMRAAM, pas franchement supérieur, en tous cas pas dans toutes les configurations. Contre une cible furtive, si on prend en compte la distance de détection par l'avion tireur beaucoup plus faible (autour de 30/40km avec beaucoup de chance) mais aussi le cône de détection radar du missile lui-même (on à tendance à l'oublier lui!!) qui là tomberait plutôt autour de la centaine de mètre que de la dizaine de kilomètre, on a une probabilité de coup au but vraiment basse par rapport à un tir contre un F-15 ou un F-16. Sans compter que le F-22, lui, diposera d'une solution de tir à distance maximale et sans dégradation des performances de son missile, sauf s'il tire sur un avion furtif lui aussi (ce qui, étrangement, n'a pas été pris en compte dans sa conception initiale d'ailleurs!) Merci pour la réponse. ;) J'ai pas très bien compris pour la distance de détection. A cause de la furtivité, l'ennemi détecte l'avion plus tard, c'est ça ? Pareil pour le cône de détection du missile, j'ai un peu de mal. Quand on tire le missile, il ne se dirige pas automatiquement sur la cible ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 PolluxPhotos publiées dans Air Fan...Le F1 était un petit numéro sans perche de rvt affecté au CEAMLe SEM était de mémoire le n° 2Tout çà c'est dans ma doc papier soit 25 ans de compilation (mon premier Air fan est le n° 61 de 1983...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 @Pascal: Tu aurais toujours ses photos du SUE et du F1 avec peinture brillante "furtive", ça m'intéresserais ? Pour la peinture du F-22, il y a toujours un bon paquet de questions qui circulent autour, certains imaginant que ses avantages en terme de SER ou de discrétion IR doivent être impressionnant pour accepter un tel gâchis en matière de discrétion visuelle (la brillance, à porté visuelle, c'est mal!!) :lol: Si c'est aussi brillant c'est probablement que c'est tres "lisse", j'ai du mal a imaginer qu'on puisse avoir une peinture optique ment matte très lisse/brillante pour les onde radar. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 Merci pour la réponse. ;) J'ai pas très bien compris pour la distance de détection. A cause de la furtivité, l'ennemi détecte l'avion plus tard, c'est ça ? Pareil pour le cône de détection du missile, j'ai un peu de mal. Quand on tire le missile, il ne se dirige pas automatiquement sur la cible ? Si, mais les avions ne sont pas forcement très collaboratifs, ils bougent entre le temps de départ et le temps d'arrivée =D Et si tu les illumines en permance (avec le radar) ils vont se douter que ce n'est pas pour leur demander un autographe... :lol: Donc : "tu lances le missile dans la direction générale de la cible" (il y a plusieurs modes) mais à l'arrivée il faut que le missile accroche l'avion avec son propre senseur, qui lui par la force des choses est "limité" Donc s'il y a "gourance" =D et que l'avion est décalé d'un km et que ton missile voit a 300m le coup tombe à l'eau... =D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cvs Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 Si, mais les avions ne sont pas forcement très collaboratifs, ils bougent entre le temps de départ et le temps d'arrivée =D Et si tu les illumines en permance (avec le radar) ils vont se douter que ce n'est pas pour leur demander un autographe... :lol: Donc : "tu lances le missile dans la direction générale de la cible" (il y a plusieurs modes) mais à l'arrivée il faut que le missile accroche l'avion avec son propre senseur, qui lui par la force des choses est "limité" Donc s'il y a "gourance" =D et que l'avion est décalé d'un km et que ton missile voit a 300m le coup tombe à l'eau... =D Mais dans ce cas ça sert à quoi des missiles avec une aussi longue portée ? Super je croyais commencer à comprendre le combat aérien, je suis loin du compte. :-[ Et la furtivité du F-22 marche sur les senseurs du missile ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
desertfox Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 donc en gros sans démultiplicateur de force comme un awacs si le F22 vole sans allumé son radar ou très peu il aura alors peu de chance d'être détecté et son adversaire devra lui allumé son radar et sera donc detecté par le F22 qui pourra lui collé un amraam. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TMor Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 Mais dans ce cas ça sert à quoi des missiles avec une aussi longue portée ? Pour tirer du plus loin possible. Pour inciter l'autre à se mettre sur la défensive, et garde l'initiative dans l'attaque. En plus, si l'autre se met sur la défensive, il a plus de difficultés à t'inciter à abandonner le guidage du missile que tu lui tires dessus. Et la furtivité du F-22 marche sur les senseurs du missile ? Les senseurs des missiles sont les même qu'à bord de l'avion : IR ou EM. Donc, oui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cvs Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 OK.Donc si j'ai bien compris, on cherche aussi à rendre l'avion plus manoeuvrable pour que le missile se "gourre" avec son senseur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TMor Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 Ya de ça.Mais en fait, ne va pas croire que je comprends le combat aérien. C'est vraiment un problème de géométrie dynamique, et là, mon cerveau capote. :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cvs Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 Ya de ça. Mais en fait, ne va pas croire que je comprends le combat aérien. C'est vraiment un problème de géométrie dynamique, et là, mon cerveau capote. :lol: Mais on finira bien par comprendre un jour. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 Mais on finira bien par comprendre un jour. Tiens cvs amuse-toi... =D "Les principes des manoeuvres du combat aérien pour les nuls" :lol: http://avions.legendaires.free.fr/combat.php Te vexe pas, j'en suis à essayer de comprendre les titres des chapitres :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 J'ai pas très bien compris pour la distance de détection. A cause de la furtivité, l'ennemi détecte l'avion plus tard, c'est ça ? C'est en effet tout le but de la furtivité. Contrairement à ce que disent les médias, un avion furtif na pas pour but d'être "invisible", mais d'être difficilement détectable. Dans les faits, "difficilement détectable" veut dire que les radars ennemis (qu'ils soient dans des avions, sur des navires ou au sol) vont vous voir à une distance beaucoup plus réduite que d'habitude. Par exemple, si un radar détecte un F-16 à une distance de 200km par exemple, il ne pourra détecter un F-22 qu'à une dizaine de kilomètre, quelque chose comme ça (ça peut être un peu plus ou beaucoup moins, ça dépend de la fréquence du radar et du positionnement de la cible). Tout l'intérêt d'être "difficilement détectable" est donc de pouvoir détruire l'ennemi (avion, radar au sol, navire) avant que celui-ci ne vous détecte. Si tout se passe bien, vous serez effectivement resté invisible, puisque la cible aurait été détruite avant de pouvoir vous repérer!! Donc, pour le F-22 et en combat aérien, l'intérêt s'est de pouvoir "voir" et engager l'ennemi de loin, à une distance où l'on est soit-même indétectable, ou très difficilement détectable. Ainsi, un Su-30 armé de missile R-27 peut engager un F-15 à plus de 100km, autrement dit au delà de la portée de l'AMRAAM du F-15, s'il a de la chance. Mais face à un F-22, le Su-30 ne pourra pas le détecter à moins de quelques dizaines de kilomètres, alors que le F-22 pourra lui tirer sur le Su-30 à portée maximale d'AMRAAM (autour de 80km). Dans ce dernier cas, le missile du Su-30 à toujours la même portée de 100km!! Mais comme son avion porteur ne peut pas repérer sa cible à moins de 10-30km, sa portée effective est limitée d'autant. Pareil pour le cône de détection du missile, j'ai un peu de mal. Quand on tire le missile, il ne se dirige pas automatiquement sur la cible ? Pour les missiles à guidage radar d'ancienne génération, le radar de l'avion émettait des ondes qui se réfléchissaient sur la cible et étaient "récupérées" par l'antenne présente dans le nez du missile. Il fallait donc que l'avion illumine la cible durant tout le temps de l'engagement: c'étaient les missiles à guidage radar semi-actif Avec les missiles à guidage radar actif, l'autodirecteur du missile emporte un mini-radar. Il émet ses propres ondes qui seront réfléchies sur la cible et ensuite "récupérées", permettant de se guider de manière autonome. Seulement, on a tendance à croire qu'un missile à guidage radar actif est tout à fait autonome, mais ce n'est pas totalement vrai: le radar incorporé dans le nez du missile a une portée limitée, de l'ordre de 10-20km contre un chasseur non-furtif, alors que le missile lui-même peut voler sur une centaine de kilomètres. Il faut donc que le missile soit "guidé" sur les 60 ou 80 premiers kilomètres. Donc, soit les calculateurs du systèmes d'armes font une prévision de l'endroit ou se trouvera la cible au moment de l'impact en se basant sur son cap, sa vitesse etc... au moment du tir, soit l'avion tireur continue de transmettre des informations durant tout ou partie du vol du missile. Dans le premier cas, le risque est de voir la cible manœuvrer de telle manière qu'au moment où le missile arrive sur zone, la cible ne soit plus dans les 10-20km de portée de l'autodirecteur. L'avantage par contre c'est, pour l'avion tireur, de pouvoir foutre le camp très vite s'il est en mauvaise posture: dans le meilleur des cas, son ou ses missiles trouverons une cible, dans le pire des cas, ils auront forcé l'ennemi à manoeuvrer pour éviter la destruction, les empêchant d'accomplir leur mission ou de tirer à leur tour. Dans le deuxième cas, la Liaison Avion-Missile permet de transmettre des données sur la cible au missile pendant que celui-ci est en vol. ça peut être fait tout au long du vol, à mi-parcours, ou bien avant la phase d'attaque finale, peu importe. Face à une cible furtive, la difficulté réside dans le fait que les radars à bord d'un avion ne sont pas forcément capable de guider un missile à la dizaine de mètres près. C'est pour ça que normalement, la phase d'attaque finale est laissée à l'autodirecteur du missile, plus précis et mieux à même d'avoir une "image" précise de la cible, puisque se trouvant plus près. Mais avec un avion furtif, l'efficacité réelle de l'autodirecteur du missile passe d'une quinzaine de kilomètres à quelques centaines ou quelques dizaines de mètres! A moins d'un coup de chance ou de très bons équipements (radars, calculateurs...), il y a de fortes chances que le ou les missiles ratent leur cible... du moins si la furtivité est aussi efficace que prévue!! Précisons toutefois que certaines formes de discrétion radar sont optimisées pour certaines menaces. Par exemple, si la forme et l'envergure de l'U-2 lui assurait une bonne discrétion face à certains radars de veille soviétiques, il était aussi visible qu'un immeuble pour les radars de poursuite embarqués dans des chasseurs, par exemple! J'imagine que pour le F-22 et le B-2 aussi il doit y avoir des fréquences face auxquelles ils sont "moins" furtifs. Il y a donc une différence entre "se diriger vers la cible" et "trouver et détruire la cible". Les deux ne demandent pas les même moyens, même si les deux peuvent avoir un intérêt tactique. Donc oui, ça complique un peu les a priori que l'on peut avoir sur le combat aérien!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cvs Posté(e) le 24 février 2008 Share Posté(e) le 24 février 2008 Tiens cvs amuse-toi... =D "Les principes des manoeuvres du combat aérien pour les nuls" :lol: http://avions.legendaires.free.fr/combat.php Te vexe pas, j'en suis à essayer de comprendre les titres des chapitres :lol: Penses-tu, faut bien débuter un jour. ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
azaazel Posté(e) le 26 février 2008 Share Posté(e) le 26 février 2008 Arg je voulai posté et ca a foiré: L\'erreur ou les erreurs suivantes sont apparues durant la soumission de ce message : Votre session s'est terminée alors que vous postiez. Veuillez tenter de resoumettre votre message. Aucun titre de sujet n'a été indiqué. Le corps du message est vide. =( =( =( Bref je disais que la seule furtivité qui valais a mes yeux est active: ECM, annulation active. Que les reductions de ser qui passent par des baisses des capacités d'evolutions de l'appareil c'est bidon (f-117) c'est une méthode déjà perimé a mon avis. Ca dois marché pour penetrer terrictoire ou la couverture aérienne n'est pas optimale. Et je me posais la question: est ce que le f-22 est aussi furtif face a plusieurs RADAR ? cadeau: Prowler ! =) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 27 février 2008 Share Posté(e) le 27 février 2008 On ne peut tout simplement pas parler de furtivité sans réduction passive de la RCS. Les moyens actifs, si tant est qu'ils fonctionnent efficacement un jour, ne pourraient intervenir que comme un complément. Je m'explique:Le but premier de la furtivité n'est pas de rendre invisible mais de réduire la portée de détection des senseurs ennemis (radars de veille fixes). Concrètement, on rend un système de veille radar auparavant impénétrable complètement poreux, en créant des "trous" dans les réseaux de défense. Le second but est de réduire la distance de létalité des systèmes de défense des points stratégiques (batteries de SAM). Concrètement, on s'arrange pour pouvoir s'approcher assez près de la cible sans être détecté histoire de balancer quelques armements stand-off et de foutre le camps.Tous les appareils "furtifs" développés jusqu'à aujourd'hui (B-2, F-117, l'abandonné Dark Star, même le F-35, dans une moindre mesure) l'ont été dans ce sens, y compris le F-22, qui était sensé pouvoir opérer derrière les lignes ennemis AVANT que la destruction systématique des radars et AWACS ennemis soit achevée. C'est également le cas des appareils réellement discrets (Rafale et B-1B surtout), optimisés d'ailleurs pour les missions de pénétration.Tous les autres avantages tactiques de la furtivité (combat entre chasseurs notamment) ne sont que des "bonus".La conséquence c'est que les revêtements furtifs "passifs" et la forme des appareils furtifs est optimisée pour réduire/absorber/disperser les ondes émanant des radars de veille longue portée (grande longueur d'onde il me semble). Et là, le grand avantage des systèmes "passifs", c'est qu'il est pratiquement impossible de les contourner! Utiliser d'autres longueurs d'onde réduirait la portée des radars (ce qui pour l'avion furtif aurait le même intérêt tactique, sauf que cet intérêt ne se limiterais pas qu'aux avions furtifs) ou au contraire la limiterais aux trop grandes distances (le radar Nostradamus Français peut suivre les B-2 au dessus de l'océan mais les "perd" lorsqu'ils s'approche trop de l'Europe) et quelle que soit la technique utilisée, le "furtif" a toujours l'avantage sur l'avion "classique" sur un plan strictement tactique.Il y a bien sur l'option des radars à récepteurs déportés ou à antenne multiple qui se sont avérée efficace contre les futrifs de première génération (F-117) qui ne faisaient que "disperser" les ondes. Normalement, les avions plus récents voient les ondes "glisser" sur eux ou encore être "absorbées" par leur revêtement.Bien sur, on peut imaginer qu'une partie de ses ondes serait dispersée quelque part, mais en quantité si infime qu'il serait non seulement techniquement difficile d'en tirer quoi que ce soit, mais en plus tactiquement très complexe à utiliser opérationnellement. Et encore une fois, l'avion avec furtivité passive garde un avantage sur celui sans.N'oublions pas en plus que même si quelques systèmes anti-furtifs existent (y compris des veilles infra-rouge) déjà aujourd'hui, le but d'un avion furtif n'est pas d'être invincible mais de disposer d'un avantage tactique sur des appareils équivalents mais non-furtif. Il n'a pas pour but de se cacher de tous les senseurs ennemis, mais s'il peut le faire de 75 ou 90% d'entre eux, c'est déjà largement mieux que ce que ces prédécesseurs pouvaient faire.Donc oui, la technique utilisée sur le F-117 est périmée. En réalité, elle l'était déjà lors de sa conception, et les ingénieurs savaient déjà théoriquement comment passer à la seconde génération, celle du B-2. C'est juste que techniquement, ils leur fallait une puissance de calcul impossible à obtenir alors, et ils se sont contenté de la technique de dispersion.Cela dit, pourquoi la furtivité "active" ne saurait être (à mon avis en tout cas) la seule furtivité réellement valable?Et bien déjà, comme son nom l'indique, parce qu'elle est active. A partir du moment ou il y a émission d'onde, il est difficile de parler de furtivité. Bien sur, on cherche à "annuler" une onde par une autre, mais avec les questions d'agilité de fréquence, etc, c'est loin d'être aussi évident.De plus, il faut prendre en compte la question des longueurs d'ondes. La technologie active demande à émettre (= antennes émettrices) sur la même fréquence que celle du radar qui illumine. Si on cumule les radar de veille, les radars de détection aéroportés, les radars maritimes, les radars de track, ceux de lock etc... et même en se limitant aux seules fréquences les plus courantes, on tombe sur quoi? 25? 100 fréquences? Allant du décimétrique au décamétrique.Alors si on est actuellement capable de recouvrir tout un avion de matériaux RAM sur plusieurs épaisseurs avec une forme adaptée pour faire "glisser" les grandes longueurs d'ondes, on est toujours pas capable de recouvrir tout un avion d'antennes émettrices, qui plus est multifréquences.Pareil pour les ECM: une ECM n'accentue pas la discrétion, elle ne fait que tromper l'ennemi sur la nature de la menace (combien de cibles et de quelle taille) et la situation de la menace (quelle configuration de vol, quelle disposition spatiale). A partir du moment où on allume ses ECM, on est aussi visible qu'un phare en phare en pleine nuit!Pour se faufiler au travers des défenses ennemi pour une attaque surprise, c'est rapé!L'annulation active, c'est bien pour la furtivité "ponctuelle" contre quelques fréquences précises. Par exemple pour "éliminer" la SER des tuyères ou des canards (grands réflecteurs) face aux radars de track de certains avions.Les ECM, ça a un rôle tactique essentiel, comme je le disais, pour embrouiller l'ennemi, mais pas pour cacher sa présence.J'aurais donc tendance à dire que les trois techniques sont complémentaires. En tous cas, en l'état actuel des connaissances technologiques.Si demain on arrive à concevoir une technologie d'annulation active efficace et "légère", j'imagine que tout cela changera très vite Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité ZedroS Posté(e) le 27 février 2008 Share Posté(e) le 27 février 2008 enfin, faut un peu nuancer cette belle théorie sur la chose. Les avions furtifs au dessus de la Serbie ne sortaient pas sans une tonne d'avions chargés de faire de la guerre électronique, ça montre déjà pas mal les limites de la chose... Même si les autres pays s'y mettent dans une certaine mesure (drones), je me suis toujours demandé dans quelle mesure ce n'était pas une mode. On parle de pénétration pour justifier du furtif, mais pourquoi des missiles de croisières ne seraient pas suffisant pour cette fameuse première frappe ? Ca couterait bien moins cher et serait bien moins risqué en vie humaine. Bref, j'ai vraiment du mal perso... Après, il y a peut etre la chasse, mais bon ça limite déjà l'intérêt au F22, remettant en cause les B2... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
azaazel Posté(e) le 27 février 2008 Share Posté(e) le 27 février 2008 On ne peut tout simplement pas parler de furtivité sans réduction passive de la RCS. Les moyens actifs, si tant est qu'ils fonctionnent efficacement un jour, ne pourraient intervenir que comme un complément. Moi c'est l'inverse ^-^ Je suis d'accord sur le fait que les techniques sont complementaires, mais dans le cas du F-22 ou du F-35 a ce qu'il a parait sur le net - :'( - la furtivité s'acquière au prix d'une baisse de manoeuvrabilité (compensé ou non par des TV). Je pense que la solution retenu par Dassault pour le Rafale est meilleure car: - elle sacrifie moins/pas les capacité de l'avion: emport, soute etc... - elle coute moins cher. - elle est plus évolutive, le revetement des fighters US absorbe tres bien en bande X mais peut etre pas en L ou K, même si le Rafale aussi a des materiaux RAM il mise moins dessus. - Le SPECTRA ne permet pas que de gérer la signature RADAR de l'avion mais aussi d'avoir "conscience" de l'environement EM ce qui tactiquement permet d'avoir une vue sur les trous de la DA adverse. Puis a choisir faire, un stike en lo-lo-lo avec un Rafi doit etre plus comfortable qu'avec un fer a repasser ^^ J'ai l'impression que les US avec la furtivité ne voit que du BVR comme engagement futur. PS: j'avais lu que le prowler fesait disparaitre ses co-equiper^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 28 février 2008 Share Posté(e) le 28 février 2008 enfin, faut un peu nuancer cette belle théorie sur la chose. Les avions furtifs au dessus de la Serbie ne sortaient pas sans une tonne d'avions chargés de faire de la guerre électronique, ça montre déjà pas mal les limites de la chose... Même si les autres pays s'y mettent dans une certaine mesure (drones), je me suis toujours demandé dans quelle mesure ce n'était pas une mode. On parle de pénétration pour justifier du furtif, mais pourquoi des missiles de croisières ne seraient pas suffisant pour cette fameuse première frappe ? Ca couterait bien moins cher et serait bien moins risqué en vie humaine. Bref, j'ai vraiment du mal perso... Après, il y a peut etre la chasse, mais bon ça limite déjà l'intérêt au F22, remettant en cause les B2... Le probléme du cruse missile est sa pénétration contre des objectifs durcie ou mobile. De plus avec des brouilleurs GPS, il peut perdre de la précision. En Serbie, tu protéges comment les A10, F15 et F16, tu les protéges en créant une zone permanente de brouillage. Moi c'est l'inverse ^-^ Je suis d'accord sur le fait que les techniques sont complementaires, mais dans le cas du F-22 ou du F-35 a ce qu'il a parait sur le net - :'( - la furtivité s'acquière au prix d'une baisse de manoeuvrabilité (compensé ou non par des TV). Je pense que la solution retenu par Dassault pour le Rafale est meilleure car: - elle sacrifie moins/pas les capacité de l'avion: emport, soute etc... - elle coute moins cher. - elle est plus évolutive, le revetement des fighters US absorbe tres bien en bande X mais peut etre pas en L ou K, même si le Rafale aussi a des materiaux RAM il mise moins dessus. - Le SPECTRA ne permet pas que de gérer la signature RADAR de l'avion mais aussi d'avoir "conscience" de l'environement EM ce qui tactiquement permet d'avoir une vue sur les trous de la DA adverse. Puis a choisir faire, un stike en lo-lo-lo avec un Rafi doit etre plus comfortable qu'avec un fer a repasser ^^ J'ai l'impression que les US avec la furtivité ne voit que du BVR comme engagement futur. PS: j'avais lu que le prowler fesait disparaitre ses co-equiper^^ Tu comptes envoyer les rafies en dog-fight contre des SU-35 terminator? Le F22 est un appareil assez complet, la surface allaire a été optimiser et n'est plus un fer à repasser qu'est le F117. Apparement tu dois étre aux courant des caractéristiques des plaques RAM, Tu savais que les US en posséde deux type, l'un contre les Bandes X et l'autre contre des fréquences bien moins élevées et cela date de 10 ans, tu penses qu'il y a du progrés. En plus tu oublies qu'il y la forme de l'avion. Le but du prowler est justement de faire disapraitre ses coéquipier puisque c'est un avion de guerre électronique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Darkjmfr Posté(e) le 28 février 2008 Share Posté(e) le 28 février 2008 Tu comptes envoyer les rafies en dog-fight contre des SU-35 terminator? Il m'avait pourtant semblé qu'il était fait pour ça... tiens c'est pareil, on a jamais eu les résultats des exercices garuda avec les indiens. (sauf quand c'est les 2000C qui s'y collent) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 28 février 2008 Share Posté(e) le 28 février 2008 Cà m'a fait réfléchir quand j'ai lu qu'en bosnie les f 117 opéraient avec des EA 6B ...Regardez bien de très près le revêtement d'un Rafale comparé à celui d'un Typhie regardez les arrêtes des trappes les entrées d'air c'est assez édifiant...Pour ce qui est du dog fight entre chasseurs de la 4+ génération ce n'est pas d'actualité ou au mieux le cas de figure le plus certain. Car ces avions se tueront avant de se voir dans la plupart des cas ou retourneront à la maison sans avoir pu s'engager çà aussi c'est à prévoir... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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