Tactac Posté(e) le 18 septembre 2012 Share Posté(e) le 18 septembre 2012 Chaps, le marché US pour l'avoir il faut et il suffit de deux choses : des appuis politiques forts et une production locale suffisante.Des entreprises européennes ont des contrats aux états-unis (même dans la défense), elles produisent toutes une majeur partie des produits sur le sol US et ont des appuis d'élus.Ce n'est en rien un problème de nationalité de l'entreprise, sauf pour les parties sensibles, là il faut être US-friendly, voire cousins éloignés : GB. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 18 septembre 2012 Auteur Share Posté(e) le 18 septembre 2012 Le groupe EADS-BAE Systems s'appellera-t-il "Airbus"? gnarf ! gnarf ! :oops: premier truc qui fache, ils attrappent déjà des boutons en entendant le nom.http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120918trib000720020/le-groupe-eads-bae-systems-s-appellera-t-il-airbus-.htmlLe groupe né de la fusion d'EADS et BAE Systems pourrait être nommé Airbus, indique le "FT" ce lundi. Un choix risqué, estiment les Britanniques, car il pourrait lui nuire auprès des Américains en raison de la rivalité de la filiale d'EADS avec Boeing.Comment renommer l'entité née de la fusion du franco-allemand EADS et du britannique BAE system? Le nom d'Airbus aurait été avancé, indique ce lundi le Financial Times. Un choix apparemment plutôt mal reçu côté britannique. Ce nom serait un "anathème pour nombre d'Américains", a affirmé un cadre de BAE cité par le quotidien. La crainte? Que les officiels du Pentagone ne tiquent à l'idée d'acheter du matériel de guerre estampillé du nom du principal concurrent de Boeing.Or, la création de cette nouvelle entité pesant quelque 38 milliards de dollars renforce justement la position du constructeur aérien face à son grand rival. Raison de plus pour le dénommer "Airbus" estiment ses partisans. Le nom du nouveau groupe constituerait en outre un enjeu d'autant plus grand pour Tom Enders, l'actuel patron d'EADS qui brigue la direction de la nouvelle entité. Une combinaison des noms des deux groupes aurait également été envisagée, pour l'instant sans succès. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DAR Posté(e) le 18 septembre 2012 Share Posté(e) le 18 septembre 2012 ET je ne vois pas ce qui garantit que le nouvel ensemble UK-DE-FR ait automatiquement accès à ces budgets US en réduction juste par le miracle de la fusion. Tous ces nouveaux contrats devront être gagnés et avec un groupe BAE + France +Allemagne je doute fortement que BAE US en gagne beaucoup. Cela me semble clair également. De plus, connaissant le comportement habituel de nos amis anglais, ceux-ci vont mettre ce futur déclin des commandes US sur le dos des Français, alors que déclin il y aurait eu de toute façon pour BAE vu la réduction du marché/des dépenses militaires US (c'est d'ailleurs pour ça qu'ils essayent de nous impliquer dans son futur sauvetage, tant que ça rapportait financièrement et que les perspectives étaient bonnes, il n'était pas question d'alliance avec les froggies...). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ponto Combo Posté(e) le 18 septembre 2012 Share Posté(e) le 18 septembre 2012 Réticences allemande.. Un article du Spiegel qui donne un éclairage sur les discussions dans les coulisses gouvernementales allemandes... Des français aux abonnés absents... C'est plus fouillé que ce qu'on peut lire par ailleurs. The Germans quickly assembled a task force consisting of personnel from the Chancellery, the German state-owned development bank KfW, the Finance Ministry and the Economics Ministry. The most important member of the group is Lars-Hendrik Röller, Merkel's economic adviser and head of the Economic and Fiscal Policy department at the Chancellery. It is still unclear what the government will ultimately decide. Originally, the Chancellery planned to wait until November before wading into the takeover battle with a concrete negotiating strategy. What Merkel fears even more than losing power in relation to the company is the loss of valuable high-tech jobs, which could move to France or the United Kingdom as a result of the deal. That's because Enders is engaged in a bitter struggle with the political elite, as he tries to reduce the government's influence on EADS. Politicians, for their part, haven't forgotten the fact that Enders demonstratively left his party, Bavaria's conservative Christian Social Union (CSU), which is part of Merkel's coalition government, last year. It is also an open secret that Enders and Merkel's aviation coordinator, Peter Hintze, are not exactly fond of each other. The situation is everything but favorable as Merkel's advisers examine the pros and cons of the massive deal. There are a number of potential advantages to the proposed merger. Cassidian, EADS's defense subsidiary, is in poor shape. Its sales were artificially inflated in recent years through acquisitions of smaller companies. This is apparently one of the reasons why Enders fired Cassidian's CEO, Stefan Zoller, at the beginning of the month. The Chancellery is especially worried about its possible loss of power over the strategically important defense industry, especially in light of the billions in subsidies the government has spent on the sector. What happens if the new company's headquarters are permanently moved to Toulouse and London? The task force is already mapping out scenarios that would involve the closing or merging of plants, which are likely to alarm the Bavarian state government, in particular. As Enders noted in the spring, Bavarian plants in Manching, Donauwörth and Schrobenhausen are already suffering from a lack of orders. The Bavarians fear that high-tech jobs could slowly migrate to France and Great Britain. To prevent this from happening, the Chancellery is negotiating with the French especially, in the hope of achieving reliable guarantees that German plants will not be closed. Without these guarantees, say Chancellery officials, Berlin will not agree to the deal. Merkel has reportedly already discussed the issue with her French counterpart, President François Hollande. But the French have "practically disappeared" at the moment, says one insider. Lack of Patriotism But Merkel knows that there is one thing she cannot expect from executives like Enders: patriotic sentiments. Enders thinks in global terms, not in terms of Bavarian jobs. Defense Ministry officials also don't trust Enders. "The thought of being totally dependent on one vendor makes my hair stand on end," says a Defense Ministry weapons expert, who already sees military core capabilities disappearing across the English Channel. The fear is that Germany could be downgraded to nothing more than a supplier. Nothing But a Trap The government views Enders' maneuvers with suspicion. His offer of a golden share, say officials, is nothing but a "glue trap," because the influence Enders is promising the government appears to be extremely limited. But Enders doesn't have much leeway to offer further concessions to the government. He faces a dilemma. If he allows Paris and Berlin to retain too much influence over the mega-company, BAE's powerful shareholders won't agree to the merger. If that happens, the chancellor will be relieved -- because then she will no longer have to make a decision. http://www.spiegel.de/international/business/eads-bae-merger-plans-put-merkel-under-pressure-a-856446.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 18 septembre 2012 Share Posté(e) le 18 septembre 2012 Or, la création de cette nouvelle entité pesant quelque 38 100 milliards de dollars renforce justement la position du constructeur aérien face à son grand rival. 100 milliards. ça serait le premier groupe mondial d'Aéronautique / Spatial / Défense. 38 milliards c'est à peu près le CA de BAE en 2009 (qui a baissé depuis), soit environ 40 % du potentiel global (tiens, 40 %, comme ceux qui empêchent de dormir la moitié des contributeurs de ce topic ... :P :P ) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 18 septembre 2012 Share Posté(e) le 18 septembre 2012 C'est rassurant, des français aux abonnés absents pour défendre les intérêts de leur industrie nationale, face à des allemands qui se ménagent pour sauver Cassidian de la faillite. Des Anglais qui sentent la bonne affaire pour tirer un max de thunes de BAE...Excusez mon HS politique, mais l'activisme de l'ancien président n'aurait jamais toléré une telle situation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 septembre 2012 Share Posté(e) le 18 septembre 2012 Hurler n'est pas agir.Fin du HS pour ma part. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 18 septembre 2012 Share Posté(e) le 18 septembre 2012 Paris seen as possible stumbling block By James Boxell in Paris All eyes have been on Paris since merger talks between Franco-German EADS and the UK’s BAE Systems became public, with the British side claiming their French counterparts were the most likely block to a deal. But even though some French government officials remain deeply unconvinced by the deal’s merits – and the country’s potential loss of influence over EADS – there is a grudging admission that it is not necessarily doomed to failure. “I really don’t think it’s a good idea for industrial reasons, more than anything. I’m not sure about BAE’s US business,” says a senior French defence official. “But it is going to be difficult to oppose politically.” That chimes with the view of Tom Enders, the German EADS chief executive, who has gambled that the deal will be backed by his French and German stakeholders. Pierre Moscovici, France’s finance minister, has made public his need to be convinced about “the strategic interest of a merger, the industrial effect, possible synergies, the governance of the entity, the future of our defence industry and employment”. But public opinion has been suprisingly muted, suggesting the EADS executives have – so far at least – managed to make the right kind of noises about protecting tens of thousands of French jobs and Toulouse-headquarted Airbus, the jewel in France’s industrial crown. The merger has been largely ignored by the non-business press, or consigned to small slots on inside pages, in marked contrast to the high level of interest across the Channel. While French officials stress that they are not the only ones to meddle in EADS’s affairs, pointing to German protests about Mr Enders shifting its headquarters to Toulouse, they also accept that Paris is indeed the biggest potential stumbling block. Extracting a coherent view from the French is made more complicated by the fact that François Hollande, the Socialist president, exerts a far looser grip on his ministers than Nicolas Sarkozy, his hyperactive right-of centre predecessor. “Much more than during the time of Sarkozy, ministers will be able to have their say on this topic,” says the defence official. As several people close to EADS say, the deal would not have been allowed by Mr Sarkozy because of his ties to Dassault, the French domestic rival to EADS. Jean-Yves Le Drian, defence minister, is thought to be at least sympathetic to the logic of a deal. But Mr Moscovici has not shown great enthusiasm, while Arnaud Montebourg, the leftwing industry minister, is a protectionist wild card. Nevertheless, the feeling in Paris is that if German officials sign up then their French counterparts could follow. That said, there are mutters about whether Mr Enders is backed fully by Angela Merkel, the German chancellor. There is also the possibility of raising about €3bn from the sale of France’s diluted 9 per cent stake in a merged BAE-EADS, useful as it tries to find more than €30bn of austerity savings. Though people involved in the talks have indicated that Paris may want to keep the holding. In common with other state actors in the negotiations, Paris is reluctant to be seen as the one spoiling the party. But it could put an effective stop to the deal by dragging its feet and making excessive demands, “as we did when we wanted to stay out of Eurofighter”, the official says. http://www.ft.com/intl/cms/s/0/997e4da2-01b3-11e2-81ba-00144feabdc0.html#axzz26rHdPGTy Quelle horreur de lire ça... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 18 septembre 2012 Share Posté(e) le 18 septembre 2012 je retient la conclusion, " But it could put an effective stop to the deal by dragging its feet and making excessive demands, “as we did when we wanted to stay out of Eurofighter”, the official says." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 18 septembre 2012 Share Posté(e) le 18 septembre 2012 Excusez mon HS politique, mais l'activisme de l'ancien président n'aurait jamais toléré une telle situation. :lol: :lol: ça c'est la meilleur de la semaine ... l'activisme, ouais, ouais ... C'est plutôt la défense d'intérêts privés, de copinages, voir de liens quasi-familiaux qui ne l'aurait jamais fait toléré un tel rapprochement portant directement atteinte à la société d'un de ses sénateurs et ami proche. Son "activisme", on a vu ce que ça a donné pour le contrat Brésil, sans compter le bordel qu'il a mis dans toute l'industrie de défense ... Encore une fois, il n'y a pas 36 façons de grandir. ça fait bien 5 ans qu'EADS cherche une consolidation de ses activités défense et un potentiel de croissance à l'export. Après, on entend beaucoup de gens parler, notamment de la pseudo perte de souveraineté française, la part de la France sera conservée comme importante, surtout si Daimler sort de l'actionnariat et que l'état en reprend une partie. Après, ne pas avoir de droit de regard sur les programmes sensibles US, c'est normal. Voir les allemands et les anglais défendre leurs biftecks, c'est normal. Il faut juste nous-même être suffisamment clairvoyant et forts pour défendre le notre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
glitter Posté(e) le 19 septembre 2012 Share Posté(e) le 19 septembre 2012 Excusez mon HS politique, mais l'activisme de l'ancien président n'aurait jamais toléré une telle situation. Qui te dit qu'il n'aurait pas immediatement accepte ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ponto Combo Posté(e) le 19 septembre 2012 Share Posté(e) le 19 septembre 2012 La dernière de Giovanni de Briganti: Proposed Merger Saves BAE, Handicaps EADS C'est plutôt cinglant ... Sequestration, Pentagon defense cuts and the end of the wars in Afghanistan and Irak explain why access to the US defense market matters less today, and will matter even less tomorrow, and for the foreseeable future. In any case, BAE’s business in the United States is mostly focused on armored vehicles and artillery, areas in which EADS is not involved, so any alleged synergies are purely imaginary, if not outright hallucinatory. --- In the past decade, BAE’s strategy has been to focus on short-term profits instead of the long-term – the very opposite of what is needed for long-term success in aerospace and defense, where programs last 20 or 30 years. BAE says its strategy is primarily to “Drive shareholder value by improving financial performance,” which implies it must “Improve profit and cash generation” and “Drive value from our Platforms and Services positions.” R&D is not even mentioned in its strategic priorities document, and explains why the company is so dangerously unprepared for the next decade. --- So what does BAE bring to the party? The fact is that BAE brings to the party mostly mature technologies and metal-bashing businesses of which it is trying to dispose, like naval shipbuilding, or its US armored vehicle programs, that have little or no production future. Only the Swedish-designed CV90 continues to sell well, but there is nothing in the pipeline to succeed it. Again, that is, in a nutshell, BAE’s over-riding problem. Saudi Arabia has ensured BAE’s profitability for the past two decades thanks to the Tornado and Typhoon programs, but there are doubts about the future of this relationship, as Riyadh keeps deferring long-overdue follow-on contracts. --- Why merge now? The timing of the proposed merger is another minor mystery. ... One explanation for the merger is that the proposed arrangements would encourage, and ultimately oblige, the French and German governments to swap their shareholdings for free “golden shares” to protect their interests. Tom Enders, EADS’ new CEO, is known to want no interference from government shareholders, but is this realistic when the same governments are also the only customers? http://www.defense-aerospace.com/cgi-bin/client/modele.pl?shop=dae&modele=feature&prod=138553&cat=5 Il y a un peu d'exagération quand même, BAe ce n'est pas que du metal bashing. Il y a une activité de cyber-sécurité qui intéresse pas mal EADS. Il n'en reste pas moins que le partage 60/40 passe très mal. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 19 septembre 2012 Share Posté(e) le 19 septembre 2012 Les carnets de commandes respectifs et les ventes rapportés à un employé sont éclairants!!! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DAR Posté(e) le 19 septembre 2012 Share Posté(e) le 19 septembre 2012 Oui et, de plus : Another strange provision is that EADS has agreed to make a one-off payment of £200 million to its shareholders prior to the deal’s completion “to better align the parties' payout ratios.” Now, not only is £200 million chicken feed compared to the amounts in play, but this payment means EADS will adopt BAE’s dividend policies, rather than continuing with its own, cautious payout ratios. Given that dividend policies are a major management decision, BAE here scores yet another victory. In fact, overly generous dividends illustrate a major failing of BAE’s: a focus on short-term shareholder satisfaction that is unsustainable for a major defense contractor. BAE, for example, upped its dividend last year even as its sales dropped 14%, and slightly increased its interim dividend this year despite a 10% drop in H1 revenue. In the past decade, BAE’s strategy has been to focus on short-term profits instead of the long-term – the very opposite of what is needed for long-term success in aerospace and defense, where programs last 20 or 30 years. On peut en déduire que si l'affaire se fait dans les conditions annoncées, les seuls gagnants seront les actionnaires de BAE, bref ce serait une victoire supplémentaires de ces financiers anglo-saxons qui ont plongé nos économies dans une m...e noire ! Telle que présentée, j'espère que cette fusion ne se réalisera pas ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 19 septembre 2012 Share Posté(e) le 19 septembre 2012 On peut en déduire que si l'affaire se fait dans les conditions annoncées, les seuls gagnants seront les actionnaires de BAE, bref ce serait une victoire supplémentaires de ces financiers anglo-saxons qui ont plongé nos économies dans une m...e noire ! Telle que présentée, j'espère que cette fusion ne se réalisera pas ! Les actionnaires de BAE sont les méchants financiers qui ont provoqués la crise économique ou mieux qui ont fait que la France est endettée à hauteur de 1800 milliards d'euros ... Le niveau de l'argumentaire sur ce site tombe de plus en plus bas ... :P Les carnets de commandes respectifs et les ventes rapportés à un employé sont éclairants!!! Bof, la même comparaison sur d'autres années donnerait exactement l'inverse. On en a pas déduit à l'époque qu'il fallait arrêter Airbus. Une nouvelle fois, les jugements sur l’instantané (tels les cours de bourse) ne sont pas en relation avec les stratégies long terme et les cycles industriels. De plus, pour la plupart des partons, seul un chiffre compte réellement pour juger de la viabilité d'une entreprise et il est favorable à BAE ... Évidemment, dans le cas d'EADS, les 10 milliards de net dégagés chaque année (venant principalement d'Airbus) sont une puissance financière incomparable qui implique qu'EADS tienne presque le rôle d'une banque. Néanmoins, dans la stratégie d'entreprise il faut prévoir à provisionner pour le renouvellement des gammes d'Airbus et pour les temps de vaches maigres (qui viendront, question de cycles ...). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 19 septembre 2012 Share Posté(e) le 19 septembre 2012 Tom Enders communique: «Une union parfaite» « Faire partie d'un groupe plus international et financièrement plus robuste est évidemment un bonne chose pour Airbus ainsi que pour toutes les activités commerciales ». La réalité BB EADS, which is based in Toulouse in southern France, is rated A1 by Moody’s, the fifth-highest investment-grade rating on a 10-step scale. BAE, based in London, is rated Baa2 at Moody’s, which is the second-lowest investment grade Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mat Posté(e) le 19 septembre 2012 Share Posté(e) le 19 septembre 2012 Le niveau de l'argumentaire sur ce site tombe de plus en plus bas ... :P T'as surtout l'air complètement blasé depuis plusieurs semaines Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ponto Combo Posté(e) le 19 septembre 2012 Share Posté(e) le 19 septembre 2012 Bof, la même comparaison sur d'autres années donnerait exactement l'inverse. On en a pas déduit à l'époque qu'il fallait arrêter Airbus. Une nouvelle fois, les jugements sur l’instantané (tels les cours de bourse) ne sont pas en relation avec les stratégies long terme et les cycles industriels. De plus, pour la plupart des partons, seul un chiffre compte réellement pour juger de la viabilité d'une entreprise et il est favorable à BAE ... Évidemment, dans le cas d'EADS, les 10 milliards de net dégagés chaque année (venant principalement d'Airbus) sont une puissance financière incomparable qui implique qu'EADS tienne presque le rôle d'une banque. Néanmoins, dans la stratégie d'entreprise il faut prévoir à provisionner pour le renouvellement des gammes d'Airbus et pour les temps de vaches maigres (qui viendront, question de cycles ...). Tu peux très bien améliorer momentanément la rentabilité d'une entreprise en réduisant les investissements. Sur le long terme c'est la cata. Donc ce n'est certainement pas le seul chiffre qui compte (BAe est réputé pour sa capacité à vendre avec des marges élevées il est vrai). Ce qui est très parlant c'est le carnet de commande et la trésorerie et là, l'écart est très important. Cela reflète ce qui est dit dans l'article, à savoir que BAe est dans une phase de déclin. Pour le CA par employé, je suis d'accord c'est moins significatif, il suffit de beaucoup sous-traiter pour améliorer ce ratio. Je persiste à croire que c'est une mauvaise affaire avec les conditions annoncées. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 19 septembre 2012 Share Posté(e) le 19 septembre 2012 Je suis réservé pour ma part, BAE est quand même une créature anglo-saxonne, et je ne peux considérer qu'un business de matériel de défense soit purement déconnecté des intérêts et choix des états (premiers donneurs d'ordres en la matière).On vend pas des voitures ou des aspirateurs, on parle de systèmes d'armes au mieux.Alors ce deal devait se considérer au regard de ces bénéfices potentiels pour une industrie "européenne" de défense capable de satisfaire les besoins français, allemands, communs, autres, et..il faut le concéder briton également. argh :OLe reste c'est de l'anonisme libro-concurrentiel, pseudo taille critique, matrice BCG à la mord moi le bambou.Loin s'en faut les approches manageriales méritent leur audience, mais le rêve du libre échange et logique industrielle pure, dans ce business de la défense, n'ont pas leur place. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chimera Posté(e) le 19 septembre 2012 Share Posté(e) le 19 septembre 2012 Tu peux très bien améliorer momentanément la rentabilité d'une entreprise en réduisant les investissements. Sur le long terme c'est la cata. Donc ce n'est certainement pas le seul chiffre qui compte (BAe est réputé pour sa capacité à vendre avec des marges élevées il est vrai). Ce qui est très parlant c'est le carnet de commande et la trésorerie et là, l'écart est très important. Et jette donc un coup d'oeil au CAPEX/CA.... 1,87% en 2011 quand les entreprises du même secteur sont aux alentours des 6% de taux d'invest'. Ca fait peur pour une boite qui dit baser sa réussite sur la technologie. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DAR Posté(e) le 19 septembre 2012 Share Posté(e) le 19 septembre 2012 Cela reflète ce qui est dit dans l'article, à savoir que BAe est dans une phase de déclin. Oui, mais peut-être que Tactac va aussi contester ce point essentiel... Les perspectives d'avenir de BAe ne sont clairement pas bonnes. La société a mangé son pain blanc dans les années passées avec, en particulier, les guerres américaines en Afghanistan et en Irak, et en distribuant de gros dividendes à ses actionnaires au détriment du long terme. Maintenant, pour ces mêmes actionnaires anglo-saxons, continuer à gagner de l'argent avec BAe passe par une fusion avantageuse avec EADS... Cela rappelle un peu la formule française : "Privatiser les bénéfices et nationaliser les dettes". Dans quelques années, si cette fusion ne se fait pas à ces conditions scandaleuses, BAe ne vaudra plus grand chose et certainement pas 40% d'EADS... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fox49 Posté(e) le 20 septembre 2012 Share Posté(e) le 20 septembre 2012 L'argument de l'invasion du marché UE par les US en cas de non fusion est-il vraiment valide? (le seul valable à mes yeux)(pour ce qui est d'avoir de l'ambition et de créer un géant mondial, on peut faire mieux avec des entreprises plus "européennes") Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DAR Posté(e) le 20 septembre 2012 Share Posté(e) le 20 septembre 2012 Un point de vue britannique sur le sujet : même là-bas, on admet que BAe se trouve dans un cul-de-sac... et que s'allier à EADS s'annonce comme la meilleure affaire pour eux (mais pas pour les Français...) http://www.ft.com/cms/s/0/35238708-019c-11e2-83bb-00144feabdc0.html#axzz26zjbbQZN With the US, the UK and European countries implementing defence cuts after Iraq and Afghanistan, BAE is nastily exposed. “The reason BAE is looking at EADS is that the deals that it made in the 2000s took it into a strategic dead end: overexposure to defence in general, and US defence in particular,” says Sash Tusa, an analyst at Echelon. http://im.ft-static.com/content/images/af4a6cc4-0280-11e2-8cf8-00144feabdc0.img Donc, si l'on résume, la justification industrielle implicite donnée par la direction d'EADS à cette fusion est une ouverture vers le marché de la défense US, alors que celle de BAe est justement de s'extraire du marché de la défense US promis à des coupes sombres dans un proche avenir... Il est clair qu'il ne faut pas s'attendre pour les franco-allemands à de gros marchés militaires aux USA (celui des tankers est déjà perdu et clos pour des dizaines d'années) et, par ailleurs, cela ne créerait de toute façon pas d'emplois chez nous car les USA demanderont certainement un cloisonnement des activités en faveur du UK au cas où un tel marché serait remporté. Si tout cela se fait aux conditions annoncées, les dividendes en faveur des actionnaires vont augmenter, ce qui signifie qu'ils vont capter un maximum des richesses produites alors que EADS est en bonne santé et engrange les bénéfices, au détriment de son avenir industriel à plus long terme. Quand EADS ira de nouveau mal, car c'est cyclique, là ce sera à nouveau au tour des états de financer pour éviter que le mastodonte ne coule face aux nouveaux concurrents internationaux. Les actionnaires, qui se seront encore bien remplis les poches, quitteront alors le navire (il est d'ailleurs rappelé dans l'article que BAe a vendu ses parts dans EADS lorsque ce dernier connaissait des difficultés avec l'A380)... Bref, une logique financière tente de se camoufler derrière une logique industrielle boiteuse... - Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 20 septembre 2012 Share Posté(e) le 20 septembre 2012 http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120920trib000720414/la-fusion-eads-bae-systems-un-dossier-grave-selon-boeing.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 20 septembre 2012 Share Posté(e) le 20 septembre 2012 T'as surtout l'air complètement blasé depuis plusieurs semaines Si j'étais blasé, je ne posterais plus ... Mais enfin faire l’amalgame entre un actionnaire d'une entreprise industrielle et la finance folle juste pour monter un pseudo-argument contre cette possible opération, c'est bas. Par ailleurs, même si poster sur ce topic dans le sens de cette opération représente une tâche de Sysiphe, je ne suis pas du tout blasé, au contraire, je suis bien remonté, pour une fois qu'il se passe quelque chose allant de l'avant. Maintenant, j'ai clairement énoncé que le plus logique serait la fusion des activités aéro de BAE avec EADS (et non l'ensemble) et que le gros intérêt était la présence de BAE sur les marchés d'influence anglo-saxonne dont certains ont de très bonnes perspectives à long terme et dont EADS est exclus. Tu peux très bien améliorer momentanément la rentabilité d'une entreprise en réduisant les investissements. Sur le long terme c'est la cata. Donc ce n'est certainement pas le seul chiffre qui compte (BAe est réputé pour sa capacité à vendre avec des marges élevées il est vrai). Ce qui est très parlant c'est le carnet de commande et la trésorerie et là, l'écart est très important. Cela reflète ce qui est dit dans l'article, à savoir que BAe est dans une phase de déclin. Pour le CA par employé, je suis d'accord c'est moins significatif, il suffit de beaucoup sous-traiter pour améliorer ce ratio Je suis globalement d'accord mais il ne faut pas me citer partiellement. Je n'affirme bien évidemment pas que l'EBIT soit le seul chiffre qui compte mais beaucoup de patrons (et la finance) regarde ce chiffre en premier. Oui, mais peut-être que Tactac va aussi contester ce point essentiel... Je conteste la formulation. Dire que BAE est en déclin sous-entend que la boîte va fermer ... Je l'ai dis, il y a des cycles dans l'industrie, BAE a passé de bonnes années et est en perte de vitesse mais : - c'est arrivé à EADS et à d'autres entreprises, quand on fait les bons investissements et que le marché va mieux, les choses repartent, - le marché militaire US peut repartir sans problème si la situation géo-stratégique implique un nouvel engagement (c'est hypothétique mais toujours possible avec les US) - BAE est présent sur des marchés de pays en croissance et d'influence anglo-saxonne : Canada, Australie, RSA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant