hadriel Posté(e) le 1 décembre 2013 Share Posté(e) le 1 décembre 2013 Avoir de gros intérêts et des économies imbriquées n'a jamais empêché la France et l’Allemagne de se foutre 3 fois sur la tronche (alors que c'était les plus gros débouchés pour l'une et l'autre). Pareil pour la majorité des pays d’Europe. Quel était le niveau de ces échanges rapportés au PIB à l'époque et quel est-il maintenant? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
amarito Posté(e) le 1 décembre 2013 Share Posté(e) le 1 décembre 2013 Tellement hasardeux que l'Allemagne et la France se sont fait la guerre 2 fois alors qu'ils étaient déja tout deux très interdépendant économiquement avec des échanges colossaux pour l'époque si on compare a l'état de l'économie mondiale ailleurs dans le monde sur certains bout de continent ... Les 2 guerres majeures du 20 ème siècle en sont la pure preuve contradictoire justement : Car l'issue militaire a été + que "facile" Et certains en Asie justement feraient bien de s'en souvenir ... Ben t'as pas compris mon objection, et tu te contredis manifestement puisque tu réduis dans le message que je cite la politique américaine vis-à-vis de la Chine à une lacheté dictée par des considérations économiques. Comme tu le rappelles la France et l'Allemagne ont fait deux guerres mondiales en dépit de leurs relations commerciales, alors que les USA et l'URSS ont soigneusement évité tout affrontement frontal meme si rien ne les liaient. Conclusion: on ne connait pas le raisonnement qui guide la politique des Etats-Unis (ou du Japon ou de la Chine), mais on imagine qu'il est solide et complexe et ne se résume pas à une histoire de fric. Il vaut mieux déjà agir en pensant qu'on a de bonnes chances de réussite et dans le monde d'aujourd'hui (bien plus que du temps de la 2GM) tous les bélligerents avec des sociétés développées ont énormément à perdre. Concernant les deux guerres mondiales, il y a certainement une part géopolitique inéluctable dans l'ascension allemande face aux anciennes puissances (France, GB) mais j'ai l'impression que l'irrationalité idéologique (religions, nationalismes, racismes, etc) a contribué encore plus grandement dans ces grandes catastrophes : le résultat était une nette perte pour tous les acteurs européens au profit de puissances hors du continent. Donc oui, chinois et japonais ont intéret à réflechir avant de céder aux sirènes nationalistes et militaristes. A contrario, et de manière assez surprenante, les américains auraient plutot intéret à semer (directement ou indirectement) le chaos en Asie, avant d'être rattrapés et dépassés par la puissance technologique, industrielle, militaire de ces concurrents O0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Drakene Posté(e) le 2 décembre 2013 Share Posté(e) le 2 décembre 2013 Quel était le niveau de ces échanges rapportés au PIB à l'époque et quel est-il maintenant? Comme aujourd'hui, premier partenaire commerciale. Petit rappel sur ce que l'on se disait avant la 1ére guerre mondiale histoire de se persuader que rien n'allait se passer... Depuis quarante années, le canon n’a pas tonné en Europe. De temps à autre, quelque alerte a secoué le continent, mais chaque fois le conflit s’est dénoué, l’orage s’est dissipé. Un état d’esprit s’est créé – tout au moins en France – qu’un guerre européenne était désormais impossible. Excepté les journaux militaristes qui annoncent 365 jours par an la guerre comme prochaine, tout le monde croit à la paix. Cette confiance dans la solidité de la paix est exagérée ; je dirai même que cette confiance ne me semble légitimée par rien. Nous nous trouvons à la veille d’un gigantesque conflit européen. Les nations y marchent à grands pas ; elles s’y préparent fiévreusement. Mais les Guillots de la presse chauvine ont si souvent crié : au loup ! que l’opinion publique ne croit plus au danger et marche les oreilles bouchées, les yeux clos dans un rêve de paix. Et pour la partie éco : [s'en suit une énumération détaillée, mais 100 ans plus tard qui ne parlent plus vraiment à personne. Sont évoquées la guerre de Cuba de 1897-1898, la guerre du Transvaal de 1901-1902, la guerre russo-japonaise de 1904-1905. Le point commun que l'auteur montre dans ses exemples est l'incompatibilité des visées économiques des protagonistes, avec comme seule débouchée possible la guerre. Afin de ne pas alourdir la lecture, j'ai choisi de ne pas recopier ici ces passages. Cependant ils sont disponibles si vous le souhaitez, il suffit de me contacter par mail : korrigan@gmail.com] Existe-t-il un antagonisme franco-allemand ? L’expansion commerciale de la France est-elle une menace pour l’Allemagne ? Il serait ridicule de le prétendre tant est grande l’infériorité de notre outillage national. Commercialement, le voyageur allemand l’emporte partout, dans toutes les nations, sur le voyageur français. A lui seul le port d’Hambourg a un trafic supérieur au commerce français, importations et exportations réunies. L’Allemagne n’a rien à craindre de notre côté. Nulle part la France n’est sa rivale. Le commerce entre les deux nations justifierait-il une guerre ? Non ! Le rapport de M. A. Picard, président de la commission permanente des valeurs des douanes pour 1909, le prouve. En 1900, la France achetait à l’Allemagne pour 427 millions de francs de marchandises et l’Allemagne achetait à la France pour 465 millions de produits. En 1909 nos achats de produits allemands sont montés à 661.100.000 francs, ceux des Allemands à la France à 725.900.000 francs. Ainsi les échanges entre les deux pays augmentent avec la même vitesse et se balancent à peu de chose près. Nous vendons aux Allemands principalement des produits de luxe. eux nous envoie surtout de la camelote et des articles à bon marché. On voit qu’il n’y a pas de rivalité commerciale entre les deux pays. Au point de vue industriel, que voyons nous ? Un phénomène identique. Les industriels allemands s’associent, de plus en plus, avec les industriels français.[s'en suit de nouveau une énumération détaillée évoquant de grandes firmes allemandes investissant massivement en France, tout en laissant la direction aux Français, et réciproquement. Là aussi, ces passages sont disponibles par mail (korrigan@gmail.com). Parti pris ou non de l'auteur, l'Alsace Lorraine n'est pas évoquée.] http://deja-vu.blogue.fr/lapproche-de-la-guerre-4-mars-1911/ Voilà l'argument économique était déjà utilisé à l'époque par ceux qui croyaient à la paix et rebelote en 39. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 2 décembre 2013 Share Posté(e) le 2 décembre 2013 (modifié) U.S. airlines give China flight plans for defense zone http://www.reuters.com/article/2013/12/01/us-japan-china-idUSBRE9AT02K20131201 http://www.reuters.com/article/2013/12/01/japan-china-idUSL2N0JF0MF20131201 Henri K. Modifié le 2 décembre 2013 par Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 2 décembre 2013 Share Posté(e) le 2 décembre 2013 Un peu de droit dans ce monde de brutes. http://www.sentinelle-droit-international.fr/bulletins/a2013/20131201_bull_368/bulletin_sentinelle_368.php#643 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 3 décembre 2013 Share Posté(e) le 3 décembre 2013 Je ne connaissait pas ce dernier site. Merci. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cricrisius Posté(e) le 3 décembre 2013 Share Posté(e) le 3 décembre 2013 (modifié) http://www.sentinelle-droit-international.fr/bulletins/a2013/20131201_bull_368/bulletin_sentinelle_368.php#643 A propos de ce lien, petit précision qui a son importance, le recif (submergé) de Ieodo, alias Socotra Rock, revendiqué (notamment) par la Corée, ne donne pas droit à une quelquonque souverainté ou ZEE supplémentaire (même en y construisant une plateforme artificielle dessus), selon la convention des droits maritime de l'ONU. Recif d'Ieodo: Dans le même esprit, l'atoll d'Okinotori, dorénavant submergé (à marée haute), à cause du réchauffement climatique et de la montée des eaux, ne donnerait plus droit à une souveraineté japonaise et donc à sa ZEE autour (malgré les effort japonais de constructions artificielles dessus). La Chine, qui lorgne sur les riches ressources halieutiques du lieu, ne reconnait plus cette ZEE japonaise, depuis quelques années déjà. Cet atoll constitut un autre point "chaud" dans les relations sino-japonaises. Atoll d'Okinotori: Modifié le 3 décembre 2013 par Cricrisius Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 3 décembre 2013 Share Posté(e) le 3 décembre 2013 En effet seul une terre émergée en permanence effectivement administrée peut faire l'objet de revendication. Les îlots en questions relèvent plus de la notion de haut-fonds découvrants. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 3 décembre 2013 Share Posté(e) le 3 décembre 2013 Un doctorant en droit de l'Université de Georgetown et sa collègue parlent de la Déclaration du Caire. http://youtu.be/kZcCM6_XS4Q Taux de soutien du gouvernement d'Abe est tombé en dessous de 50% http://youtu.be/9csS2Cs88Pw Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 4 décembre 2013 Share Posté(e) le 4 décembre 2013 Dans le même esprit, l'atoll d'Okinotori, dorénavant submergé (à marée haute), à cause du réchauffement climatique et de la montée des eaux, ne donnerait plus droit à une souveraineté japonaise et donc à sa ZEE autour (malgré les effort japonais de constructions artificielles dessus). La Chine, qui lorgne sur les riches ressources halieutiques du lieu, ne reconnait plus cette ZEE japonaise, depuis quelques années déjà. Cet atoll constitut un autre point "chaud" dans les relations sino-japonaises. C'est bizzare parce que on a un cas de figure assez similaire bien que non construit lui dans le canal du mozambique qui appartient a la France, l'atoll de Bassas da India http://fr.wikipedia.org/wiki/Bassas_da_India Qui lui aussi est totalement recouvert a marée haute, sauf quelques petits rochers qui affleurent encore, pas de construction me semble ... Et pourtant l'Onu ne nous le nie absolument pas en tant que ZEE ... Bassas da India offre 123 000 km² de ZEE a la France dans le canal du moz' ... Assez étonné de cette situation japonaise alors que eux ils ont une belle construction émergeante Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aviapics Posté(e) le 4 décembre 2013 Share Posté(e) le 4 décembre 2013 Bassas da India emmerge, mais est recouvert lors des grandes marees. Cependant c'est l'altitude au dessus du niveau moyen des mers qui compte. C'est donc une terre emergée parfois recouverte alors que dans le cas d'Okinotori c'est l'inverse c'est une terre immergee qui peut parfois decouvrir lors de grandes marees basses (en fait il semble que 3 rochers emmergent). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cricrisius Posté(e) le 4 décembre 2013 Share Posté(e) le 4 décembre 2013 (modifié) Assez étonné de cette situation japonaise alors que eux ils ont une belle construction émergeante C'est la terre émergée qui est prise en compte, pas les constructions qui sont dessus. Définition de l'ONU: Pour une île: « une étendue naturelle de terre entourée d’eau qui reste découverte à marée haute ». Pour un rocher; Les rochers qui ne se prêtent pas à l'habitation humaine ou à une vie économique propre, n'ont pas de zone économique exclusive ni de plateau continental. Ainsi, pour Bassas da India, les quelques "petits" patés de sable et rochers (pour le plus grand, haut de 2,5m maxi), et qui, à priori, ne sont jamais totalement recouvert d'eau, nous sauvent la ZEE (pour le moment). Pour Okinotori, les élévations émergents en permanence sont 100 % artificielles. La "vrai" terre ne sortent de l'eau qu'à marée basse (et plus pour très longtemps, vu le réchauffement climatique). Convention des nations unis sur le droit à la mer: https://www.un.org/french/law/los/unclos/part1.htm https://www.un.org/french/law/los/unclos/part2.htm etc... Article 4 Limite extérieure de la mer territoriale La limite extérieure de la mer territoriale est constituée par la ligne dont chaque point est à une distance égale à la largeur de la mer territoriale du point le plus proche de la ligne de base. Article 5 Ligne de base normale Sauf disposition contraire de la Convention, la ligne de base normale à partir de laquelle est mesurée la largeur de la mer territoriale est la laisse de basse mer le long de la côte, telle qu'elle est indiquée sur les cartes marines à grande échelle reconnues officiellement par l'Etat côtier. Article 6 Récifs Lorsqu'il s'agit de parties insulaires d'une formation atollienne ou d'îles bordées de récifs frangeants, la ligne de base à partir de laquelle est mesurée la largeur de la mer territoriale est la laisse de basse mer sur le récif, côté large, telle qu'elle est indiquée sur les cartes marines reconnues officiellement par l'Etat côtier. Article 13 Hauts-fonds découvrants 1. Par « hauts-fonds découvrants », on entend les élévations naturelles de terrain qui sont entourées par la mer, découvertes à marée basse et recouvertes à marée haute. Lorsque des hauts-fonds découvrants se trouvent, entièrement ou en partie, à une distance du continent ou d'une île ne dépassant pas la largeur de la mer territoriale, la laisse de basse mer sur ces hauts-fonds peut être prise comme ligne de base pour mesurer la largeur de la mer territoriale. 2. Lorsque des hauts-fonds découvrants se trouvent entièrement à une distance du continent ou d'une île qui dépasse la largeur de la mer territoriale, ils n'ont pas de mer territoriale qui leur soit propre. Article 60 Îles artificielles, installations et ouvrages dans la zone économique exclusive (...) 8. Les îles artificielles, installations et ouvrages n'ont pas le statut d'îles. Ils n'ont pas de mer territoriale qui leur soit propre et leur présence n'a pas d'incidence sur la délimitation de la mer territoriale, de la zone économique exclusive ou du plateau continental. Modifié le 4 décembre 2013 par Cricrisius Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 4 décembre 2013 Share Posté(e) le 4 décembre 2013 China air defense zone points to a long game http://www.airforcetimes.com/apps/pbcs.dll/article?AID=2013311260007 WASHINGTON — Two U.S. B-52 bombers flew over disputed islands in the East China Sea during a training mission Tuesday, defying new territorial claims laid out by Beijing over the weekend, according to several U.S. officials. The two unarmed bombers took off from Guam and were in the zone for less than an hour, thundering across the Pacific skies during midday there, the officials said, adding that the aircraft encountered no problems. While the U.S. insisted the training mission was long-planned and was not in reaction to China’s latest declaration, it came just days after China issued a map and a new set of rules governing the zone, which includes a cluster of islands that are controlled by Japan but also claimed by Beijing. China said on Saturday that all aircraft entering the new air defense zone must notify Chinese authorities and are subject to emergency military measures if they do not identify themselves or obey Beijing’s orders. U.S. officials, however, said they have received no reaction to the bomber flights from the Chinese. The bomber mission underscores Washington’s immediate rejection of China’s new rules. The U.S., which has hundreds of military aircraft based in the region, has said it has zero intention of complying. Japan likewise has called the zone invalid, unenforceable and dangerous, while Taiwan and South Korea, both close to the U.S., also rejected it. The U.S. mission took place between about midnight Monday and 3 a.m. EST, said the officials, who requested anonymity because they were not authorized to speak publicly about the flights. China’s move to further assert its territorial claims over the islands is not expected to immediately spark confrontations with foreign aircraft. Yet the move fits a pattern of putting teeth behind China’s claims and could potentially lead to dangerous encounters depending on how vigorously China enforces it — and how cautious it is when intercepting aircraft from Japan, the U.S. and other countries. While enforcement is expected to start slowly, Beijing has a record of playing the long game, and analysts say they anticipate a gradual scaling-up of activity. The declaration seems to have flopped as a foreign policy gambit. Analysts say Beijing may have miscalculated the forcefulness and speed with which its neighbors rejected its demands. At least in the short term, the move undermines Beijing’s drive for regional influence, said Bonnie Glaser, an Asia expert at the Center for Strategic and International Studies in Washington, D.C. “It doesn’t serve Chinese interests to have tensions with so many neighbors simultaneously,” she said. Denny Roy, a security expert at the East-West Center in Hawaii, said China’s enforcement will likely be mostly rhetorical at first. “The Chinese can now start counting and reporting what they call Japanese violations, while arguing that the Chinese side has shown great restraint by not exercising what they will call China’s right to shoot, and arguing further that China cannot be so patient indefinitely,” Roy said. China also faces practical difficulties deriving from gaps in its air-to-air refueling and early warning and control capabilities, presenting challenges in both detecting foreign aircraft and keeping its planes in the air, according to Greg Waldron, Asia Managing Editor at Flightglobal magazine in Singapore. Despite that, Beijing has shown no sign of backing down, just as it has continued to aggressively enforce its island claims in the South China Sea over the strong protests from its neighbors. Tensions remain high with Tokyo over islands in the East China Sea called Senkaku by Japan and Daioyu by China. Beijing was incensed by Japan’s September 2012 move to nationalize the chain, and Diaoyutai by Taiwan, which also claims them. Since then, Chinese and Japanese coast guard ships have regularly confronted each other in surrounding waters. Japan further angered Beijing last month by threatening to shoot down unmanned Chinese drones that Beijing says it plans to send on surveillance missions over the islands. Beijing’s move was greeted rapturously by hardline Chinese nationalists, underscoring Beijing’s need to assuage the most vocal facet of domestic public opinion. Strategically, it also serves to keep the island controversy alive in service of Beijing’s goal of forcing Tokyo to accept that the islands are in dispute — a possible first step to joint administration or unilateral Chinese control over them. Beijing was also responding in kind to Japan’s strict enforcement of its own air defense zone in the East China Sea, said Dennis Blasko, an Asia analyst at think tank CNA’s China Security Affairs Group and a former Army attache in Beijing. The Japanese zone, in place since the 1960s, overlaps extensively with the newly announced Chinese zone. Japan, which keeps a public record of all foreign incursions into its zone, actually extended it westward by 22 kilometers (14 miles) in May. Blasko and others say much still depends on China’s plans for implementation, but cite as a frightening precedent the 2001 collision between a U.S. surveillance plane and an overly-aggressive Chinese fighter over the South China Sea that killed the Chinese pilot and sparked a major diplomatic crisis. June Teufel Dreyer, a China expert at the University of Miami, said she would expect Beijing to pause until overseas criticisms die down, then engineer a diplomatic incident by warning off Japanese military aircraft without physically confronting them. China further complicated matters by not consulting others on the protocols it expects them to follow, or the rules of engagement for Chinese pilots, said Ross Babbage, chair of Australia’s Kokoda Foundation, a security think tank. “This is the kind of situation that clearly has the potential to escalate,” Babbage said. Bodeen reported from Beijing. Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 5 décembre 2013 Share Posté(e) le 5 décembre 2013 (modifié) C'est la terre émergée qui est prise en compte, pas les constructions qui sont dessus. Définition de l'ONU: Pour une île: « une étendue naturelle de terre entourée d’eau qui reste découverte à marée haute ». Pour un rocher; Les rochers qui ne se prêtent pas à l'habitation humaine ou à une vie économique propre, n'ont pas de zone économique exclusive ni de plateau continental. Ainsi, pour Bassas da India, les quelques "petits" patés de sable et rochers (pour le plus grand, haut de 2,5m maxi), et qui, à priori, ne sont jamais totalement recouvert d'eau, nous sauvent la ZEE (pour le moment). Pour Okinotori, les élévations émergents en permanence sont 100 % artificielles. La "vrai" terre ne sortent de l'eau qu'à marée basse (et plus pour très longtemps, vu le réchauffement climatique). Convention des nations unis sur le droit à la mer: https://www.un.org/french/law/los/unclos/part1.htm https://www.un.org/french/law/los/unclos/part2.htm etc... Ok dans ce cas on a un peti souci avec la ZEE néo-calédonienne ... présentée comme monobloc de l'est des iles Chesterfield (elles ne posent pas de problème avec de nombreux motus dépassant de bien 3m) jusqu'a la grande Terre et au de la vu qu'on a aussi les iles loyautés comprises dedans ... Mais il y a le problème du banc de Lansdowne qui lui ne ressort pas de l'eau (un banc de sable/lagon de 80m de fond mais très vaste) ou on comprend vite fait au vu des distances avec grande Terre et les iles chesterfield qu'il est considéré comme une terre émergeante pour oser présenter la ZEE calédonienne en plein des iles chesterfield jusqu'au loyauté ... Si on était conforme a la définition on devrait non pas a voir 1 grande ZEE mais 2 ZEE séparées : _ Une pour les iles chesterfield + récifs de Bellona compris et isolée _ Une pour grande Terre et iles de loyautés Pourtant la ZEE de Calédonie est il me semble bel et bien présentée en monobloc en forme de rectangle a l'Ouest et qui fini en trapèze a l'Est, globalement le banc de Lansdowne devrait être en eau internationale et il ne l'est pas ... Les bords du banc de Lansdowne sont a + de 200 km des 2 cotés de grande Terre et les Chesterfield de l'autre Comme quoi on a probablement une législation a l'Onu qui a l'air ma foi a la tête du client ... Il y a aussi la fosse des nouvelles hébrides largement a + de 200 km de Maré ou de l'ile des Pins qui est étrangement dans notre ZEE et même en tenant compte que le récif de Walpole émergerait ça n'expliquerait pas cette appartenance bien étrange a la France de cette grande fosse Tout est la : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1f/New_Caledonia_and_Vanuatu_bathymetric_and_topographic_map-fr.jpg Enfin du coup j'ai peut être la réponse pour la fosse pourquoi elle est dans notre ZEE : Apperemment les 2 micro ilots Matthew et Hunter émergent et nous appartiennent (sinon je vois vraiment pas ce qui le justifierait) mais pour Lansdowne on est dans l'arbitraire bien que c'est pas moi qui vais m'en plaindre ... Une telle ZEE en pleine mer de Corail et nous donnant la responsabilité environnementale du 2 ème + grand ensemble de récifs coralien de la planète après la grande barrière c'est sympa ... Car vu les activités de pêches quasi inexistantes c'est un réservoir bien chapeauté pour une préservation nécessaire surtout quand on voit a la vitesse est en train de mourir la grande barrière a cause de la pollution agricole Australienne (on sait aujourd'hui qu'au moins 60% de la destruction de la grande barrière est du aux rejets azotés agricoles qui ruissèlent dans les fleuves du nord est de l'Australie, ça a fait des articles y a pas longtemps le démontrant auparavant on était pas sur de cibler la cause exact du déclin de la grande barrière maintenant on sait ... Il suffit juste soit qu'ils arrête d'épandre soit qu'ils aménagent des canaux de drainage pour traiter en lagune avant rejet en mer pour rêgler le souci, ou mieux encore ils peuvent après réalisation de canaux de drainage y détourner non plus direction mer mais direction désert pour y faire des oasis lagune artificiel au milieu du continent la ou c'est le + aride en cuvette mais ça va couter mais ça en vaut le cout ... Laisser crever la grande barrière juste pour du blé & maïs ça serait con, mais l'existence de notre ZEE a faible activité garanti un capacité de repeuplement si la grande barrière s'effondrait totalement chose qui est envisagée si l'Australie ne fait rien) Modifié le 5 décembre 2013 par alpacks Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 5 décembre 2013 Share Posté(e) le 5 décembre 2013 (modifié) L'extension du plateau continental y est peut être pour quelque chose dans le cas de la Nouvelle Calédonie. 200 miles, poussés à 350 sous condition, ça fait 370 à 560 km, soit une distance comparable à la longueur de Grande Terre ... Modifié le 5 décembre 2013 par FATac Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cricrisius Posté(e) le 5 décembre 2013 Share Posté(e) le 5 décembre 2013 (modifié) _ Une pour les iles chesterfield + récifs de Bellona compris et isolée _ Une pour grande Terre et iles de loyautés Pourtant la ZEE de Calédonie est il me semble bel et bien présentée en monobloc en forme de rectangle a l'Ouest et qui fini en trapèze a l'Est, globalement le banc de Lansdowne devrait être en eau internationale et il ne l'est pas ... Tout est la : http://upload.wikime...phic_map-fr.jpg Il me semble que cette carte de ZEE calédonienne ne soit pas exact. Celle-ci semble plus proche de la réalité: Pour les Chersterfields, il y a de vrai îles (ou plutôt îlots), rien à voir avec Okinotori: Pour Bellona (ou Bellone), on est assez proche du paté de sable emmergeant. Les ZEE dans le Pacifique: Modifié le 5 décembre 2013 par Cricrisius Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 5 décembre 2013 Share Posté(e) le 5 décembre 2013 Tu as mal compris le poste ... Ou est je dénié qu'il n'y avait pas d'iles faisant surface aux chesterfields ... Le problème c'est le banc de Lansdowne pile au centre entre grande Terre et les chesterfields sans aucune terre qui émergent alors que Chesterfield et GT sont séparées de bien 600 km environ ... La ZEE aurait du être tranchée en 2 a hauteur du Lansdowne (un banc de sable de très grande surface qui n'émerge pas) La ZEE est dessinée de sorte comme si il était justifié qu'il n'y ait aucune coupure entre GT et les chesterfield hors rien ne le justifie pourtant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cricrisius Posté(e) le 5 décembre 2013 Share Posté(e) le 5 décembre 2013 Ah, en effet, j'aivais pas compris comme ça. Sur la carte, entre les récifs sud de Bellone et Grande terre, il doit y avoir 300 milles, or une ZEE c'est 200 milles, comme Lansdowne est au milieu, je pense qu'il n'influence pas sur la ZEE général de Nlle Calédonie Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ben-Jyh Posté(e) le 5 décembre 2013 Share Posté(e) le 5 décembre 2013 La ZEE c'est pas 200 Miles Nautiques soit grosso merdo 370 km ? Cf : http://espacepolitique.revues.org/732 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 5 décembre 2013 Share Posté(e) le 5 décembre 2013 Bah si ... 370 km au départ de Grande Terre, ça se chevauche avec les 370 km au départ de Chesterfield. Lansdowne est donc couvert par l'un comme par l'autre si c'est à mi-chemin des deux côtes espacées de 600 km. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 8 décembre 2013 Share Posté(e) le 8 décembre 2013 La Corée du sud s'invite à la fête... SEOUL (Reuters) - La Corée du Sud a annoncé dimanche l'extension de sa zone de défense aérienne qui désormais empiète sur une zone récemment imposée par la Chine à l'origine de tensions en Asie et avec les Etats-Unis. La zone aérienne d'identification et de défense instaurée le 23 novembre par Pékin en mer de Chine orientale, au-dessus de l'archipel Diaoyu-Senkaku, revendiqué à la fois par Pékin et Tokyo, a suscité le mécontentement des Etats-Unis et de ses alliés japonais et sud-coréen. Washington a clairement fait savoir qu'il ne reconnaissait pas cette zone. Le porte-parole de la Maison blanche, Jay Carney, a qualifié sa création de mesure dangereuse et provocatrice. En annonçant l'expansion de sa propre zone, qui recouvre désormais deux îles situées au sud de la Corée du Sud ainsi qu'un rocher immergé revendiqués par Pékin, Séoul a estimé que cette décision ne portait pas atteinte à la souveraineté des pays voisins. "Nous pensons que cela n'aura pas de conséquences significatives sur nos relations avec la Chine et avec le Japon alors que nous essayons de travailler pour la paix et la coopération en Asie du Nord-Est", a déclaré le chef de la politique du ministère de la Défense, Jang Hyuk, lors d'un point de presse. http://fr.news.yahoo.com/la-cor%C3%A9e-du-sud-%C3%A9tend-sa-zone-d%C3%A9fense-114126301.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
almanae Posté(e) le 14 décembre 2013 Share Posté(e) le 14 décembre 2013 Senkaku/Diaoyu : incident naval sino-américain http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/12/14/senkaku-diaoyu-incident-entre-navires-americains-et-chinois_4334366_3216.html Chinese warship nearly collided with USS Cowpens http://www.stripes.com/news/pacific/chinese-warship-nearly-collided-with-uss-cowpens-1.257478 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
almanae Posté(e) le 14 décembre 2013 Share Posté(e) le 14 décembre 2013 (modifié) Senkaku/Diaoyu : incident naval sino-américain http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/12/14/senkaku-diaoyu-incident-entre-navires-americains-et-chinois_4334366_3216.html Chinese warship nearly collided with USS Cowpens http://www.stripes.com/news/pacific/chinese-warship-nearly-collided-with-uss-cowpens-1.257478 Qui est allé chatouiller l'autre. même si je ne suis pas et de loin pro-chinois. je vois deja les titres, le méchant bateau chinois qui coupe la route au gentil bateau US. Il fait mention du porte avion chinois dans l'article du monde? j'aimerais bien savoir ou cela s'est produit. Modifier Modifié le 14 décembre 2013 par almanae Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alpacks Posté(e) le 14 décembre 2013 Share Posté(e) le 14 décembre 2013 On va donc bien vers une nette multiplication des incidents ... Parfait pour l'escalade Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 14 décembre 2013 Share Posté(e) le 14 décembre 2013 Le Japon n'est pas la Corée du Sud. Si les Japonais considèrent que les Chinois dépassent les bornes, ils montreront les crocs. Ils ont de quoi faire hurler les Chinois, et ils le savent. Et peu importe que les dirigeants chinois souhaitent que les Japonais montrent les crocs ou pas. Un Japon militarisé, ça va vite devenir un cauchemar pour tout le monde. Et nul doute que les Japonais sauront gratter les Chinois là où ça fait mal si le besoin s'en fait sentir : du genre, un SSK japonais qui fait surface de manière ostensible devant l'une des bases sous-marines de l'île de Haïnan... Surtout dans toute cette affaire il ne faut pas forcement voir chaque entité comme une unité précise et monolithique. Chine, Japon, Coree, etc. Chaque pays contient aussi des groupes avec des intérêts différents et des objectifs différents. On est par exemple pas a l’abri qu'un responsable trop nationaliste/extrémiste présent a un poste profite d'une montée en pression pour faire dégénérer la situation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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