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massacre du 17oct 1961


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La vérité est indivisible, "on" éclaire qu'une seule partie apparemment.

Ces histoires de "repentence" sont trop à sens unique et un appel d'air à la surenchère.

La repentance c'est de la morale ... la vérité sur ce qu'on fait les francais c'est au francais de l'assumer. La vérité de ce qu'on fait les algériens c'est au algériens de l'assumer. Y a pas de réciprocité dans, j'assume ce que j'ai fait si t'assume ce que ca m'arrnage que t'assume!!! Si les algériens veulent vivre dans leur déni du FLN libre a eux ... on voit ou ca les mene. Mais cela ne doit pas nous faire vivre dans le déni de nos propres actions pas forcément tres glorieuse, parce que pendant ce temps la on fait la morale au monde entier, en cassant les couille aux turcs a propos des arméniens, etc. etc.

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atention tomcat moi je ne parle pas de cette affaire il est tout a fait juste que l'on doit s'excusez pour les actes commis ce jour là.

par contre tomcat tu ne peut pas me dire d'un coté qu'il n'était pas considérez comme français et ensuite me dire que l'on ne devait pas faire sa sur des français.....

c'est dans l'absolue que la police a eu tort, pas au regarde de la lois mais au regard de la moral.

maintenant je trouve que l'on pourrait peut etre demandé quelques compte a l'algérie concernant les événnements immédiat poste indépendance.

car la repentance doit allez dans les deux  sens, car nous on a bien donné...

mais s'il vous plait ne soyont pas si dur avec nous même, car les communautariste en profite.

ps : pour Gally :

on peut assumé ce que l'on a fait, tout en invoquent ce que EUX on fait, c'est possible sa gally ? on peut dire que l'on a été des sal.... et précisez que l'on était deux, a en être ?

parce que actuellement tu compare un génocide sur les arméniens avec la colonisation de l'algérie, encore un peut et tu compare l'armée française a la Wermarcht en Pologne !!! ( on a tout de même le droit de demandé au turc de reconnaitre ce génocide, puisque nous on s'excuse pour le debordement d'une journée . )

restons raisonnable, car sa pourrait partir au clash et biensur tu ne risque pas de te bannir toi, la tu t'approche du point godwin et tu attent tranquillement qu'un de nous le franchise pour bannir.

je n'est aucun probleme avec la vérité ou avec la moral, j'estime juste qu'il faut un equilibre entre demandé pardon, et s'auto-flagellé  

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Il serait intéressant de se rappeler qu’avant d'être colonisé par les français, l'Algérie l'avait été notamment par les arabes, qui ont soumis les berbères et autres peuples "du coin".

Et l'Algérie fut prise par les Ottomans en 1515, et donc quand les français arrivent en 1830, le territoire déjà sous l'emprise d'un colonisateur.

En fait, le pays posait problème à l'époque car il servait de base à une très importante piraterie et à des bandes de pillards, qui faisaient des razzias dans toute la méditerranée, et les cotes européennes, les positions des villages de la cote espagnole, en retrait du bord de mer, et sur les hauteurs, sont la conséquence de ce besoin de se protéger des pirates et pillards venu notamment d'Algérie, protégés par le puissant empire ottoman.

On estime qu'environ 500.000 européens ont été mis en esclavage au 18ème siècle à la suite d'acte de piraterie et de razzias. On en trouve la trace dans la Candide de Voltaire, par exemple, il me semble.

Les états européens n’étaient pas alors assez puissants face à l'empire ottoman pour assurer la sécurité en mer méditerranée et le long des cotes.

La révolution scientifique et industrielle en Europe dans la deuxième moitié du 18ème ont changé la donne, et les pays européen reprennent la main après les guerres napoléoniennes, l’expédition d’Alger avait surtout pour but de détruire ce nid de pirates. Après les français, et d’autres ailleurs sont restés, et plus tard, des civils sont venus, c’est la colonisation.

Si on part dans la repentance, il faudra que tout le monde si mette, y compris les Algériens, pour le meurtre en masse de pieds noirs au moment et après le départ des français, pour la traite des européens durant plusieurs siècles, forte importante au 17 et encore 18ème siècle, et surtout la traite des noirs, « industrie » de masse dans tout le Maghreb depuis toujours, de mémoire, le dernier marché aux esclaves (noirs) a été fermé au début du 19ème à Alger par les français, idem au Maroc, qui jusque là avaient respecté cette tradition locale…

Estimations de la traite transsaharienne (traite des noirs) par les pays d'Afrique du Nord : 65 000 entrées en Algérie de 1700 à 1880, 100 000 en Tunisie, 400 000 en Libye, 515 000 au Maroc et 800 000 en Égypte. Le coran interdit la mise en esclavage des musulmans par des musulmans, mais pas des "autres groupes ethniques", au passage.

A quand la repentance des arabes pour la colonisation des terres des berbères… etc.

A noter aussi que le dernier marché aux esclaves en Europe était Turc, il existait encore à Istanbul vers 1880 et on y vendait des chrétiens circassiens réputés doux et dociles par les turcs.

"Manière dont les prisonniers chrétiens sont vendus comme esclaves au marché d'Alger". Gravure hollandaise de 1684

Image IPB

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merci max de remettre les choses dans sont contexte, alors on rajoute un autre bienfait de la colonisation ?

fin de la piraterie, fin de la traite des noirs et des blancs, fin de la vente au esclaves.

rien que sa...

sa vaut peut etre un peu d'humilité de la par de l'algérie non ?

parce que au final ils ne sont pas plus vertueux que nous pendant la même époque avec d'autres peuples.

a moins que gally puisse justifiez razzia et esclavage, comme fondement d'un pays ( ou groupe de tribu sous controle ottoman ) porteur d'universalisme que nous aurions détruit pour installé nos coutume barbares.

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La repentance c'est de la morale ... la vérité sur ce qu'on fait les francais c'est au francais de l'assumer. La vérité de ce qu'on fait les algériens c'est au algériens de l'assumer. Y a pas de réciprocité dans, j'assume ce que j'ai fait si t'assume ce que ca m'arrnage que t'assume!!! Si les algériens veulent vivre dans leur déni du FLN libre a eux ... on voit ou ca les mene. Mais cela ne doit pas nous faire vivre dans le déni de nos propres actions pas forcément tres glorieuse, parce que pendant ce temps la on fait la morale au monde entier, en cassant les couille aux turcs a propos des arméniens, etc. etc.

la majorité des algériens sont lucides sur les terribles agissements du fln trafiqué après l'indépendance ou les vraies patriotes se sont fait soit tués par l'armée française soit par les fossoyeurs du fln et ce parti aurait du être dissous en juillet 1962, mais que veux-tu c'est l'armée extérieure du fln politique qui a prit les rênes de ce pays en 1962....il y a un excellent livre à ce sujet: "l'indépendance confisquée".

http://fr.scribd.com/doc/15058337/LINDEPENDANCE-CONFISQUEE-Ferhat-Abbas-Extrait-

http://www.jijel-echo.com/Ferhat-Abbas-Extraits-de-son-livre,1164.html

maintenant qu'il sont indépendant on voie les fils des algériens qui sont venue en france nous crachez au visage

souvent je lis cet argument là faut juste préciser que l'algérie avant 1962 était un département français et aujourd'hui le gros de la populations d'origines de ce pays était en france métropolitaine et ce sont leur enfant aujourd'hui comme moi, qui souhaitent que la vérité soit dite pour tourner la page et enfin passer à autre chose et surtout en aucune façon pour faire plaisirs à ce fln d'aujourd'hui.

intéressant à ce sujet.

http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3349-c-le-grand-journal.html

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@Max,

La colonisation, avait une finalité économique (relire alexis de tocqueville ou meme Hugo, pour ceux qui ne craignent pas de lire des choses crûes sur cette époque). Ce n'etait nullement une réponse à la piraterie.

Si du reste la colonisation avait un caractère légitime, certains ici ne tenterait pas maladroitement de la justifier....

par ailleurs, j'ai l'impression que beaucoup se trompent simplement de débat. Ce que l'algerie demandait, c'est

la repentance sur les crimes commis durant la colonisation en Algérie

et non pas une repentance pour le fait colonial (qui est discuté ici.....)

Condamner les crimes n'est pas l'autoflagellation. Si donc meme la condamnation d'un crime semble poser problème....il n'est pas nécessaire de parler du fait colonial.

PGM

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le fait que le peuple algériens soit lucide sur le FLN je trouve sa vraiment bien, par contre je ne comprend pas la parti sur les français d'origine algerienne qui idéalise leurs pays et crache sur le notre alors qu'il doivent tout a notre pays puisqu'il non jamais vue le leurs autrement que pour les vacances et qu'il n'irait vivre pour rien au monde la bas, si tenté d'ailleurs que les algériens actuellement en algerie et envie de cotoyés des personnes qui ne font plus parti de leurs pays.

edit : PGM voyons personnes ici ne nie les crimes, ou prétend ne pas vouloir s'excusez, on dit qu'on nous rappelle trop souvent les monstres que l'on a été sans parlé des monstres que nous avions cotyé a l'epoque, quand la france colonise l'algérie ( qui n'existe pas je le rappelle a l'epoque ) on ne détruit pas une brillante civilisation, on m'est au pas les tributs, on arrete la piraterie, on commence a s'installé dans ce que nous considérons a l'epoque sur une terre barbare...

c'est ensuite que la perception change et qu'ils nous faut reconnaitre que les indigènes doivent avoir des droits, qu'il sont nos égaux.

on oublie trop souvent que l'algerie en 1960 c'est 11 % d'européens ( 1 070 000 "blanc" pour 10 200 000 habitant, ce n'est pas negligeable, c'est par exemple un ratio bien supérieur a la rhodésie, et même supérieur a l'afrique du sud ) donc qu'a cette époque nous avons une legimité a être la bas puisque 11 % au minimum soutenait notre cause, sans compté les algériens qui voulait resté français.

( on a des chiffre d'ailleurs des rapports de forces ? )

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A tous,

Un gros HS pour replacer ce débat dans le contexte où selon moi il devrait être envisagé...

Ce que je trouve grave dans cette affaire, ce n'est pas de reconnaître des faits qui eux sont avérés (quoique dans une proportion moindre que les chiffres du FLN), mais simplement qu'on en rajoute encore au fardeau des "péchés originels" des français...

Déjà, nos programmes d'histoire sont devenus complètement caducs aux yeux de tout historien qui se respecte; au train où vont les choses, d'ici dix ans il n'y aura plus que trois thématiques négatives: l'esclavage, la colonisation, Vichy...

Je suis petit fils de résistants gaullistes et socialistes, et arrière petit-fils d'une descendante d'esclaves guadeloupéenne... Et je ne reconnais aucune des valeurs françaises que ma famille m'a appris à aimer dans les programmes d'histoire de mes neveux... Tout simplement car tout le bilan civilisationnel de notre pays a été jeté à la trappe pour enseigner à nos jeunes les fautes commises par leurs ancêtres, dans un autre contexte, à une autre époque...

Rétablir l'Histoire devrait être une priorité des gouvernements, et pour cela il faudrait complètement refonder les programmes afin que ce qui est grand dans notre histoire y figure de manière raisonnable et équilibrée; quid aujourd'hui de la place d'Hugues Capet, de Louis IX, Louis XI, Louis XIV, Napoléon, Clemenceau, De Gaulle et la Résistance? Tout leur héritage disparaît au profit de l'apprentissage de nos trois fautes...

Au lieu du processus de création d'une Nation et d'une identité populaire, nous apprenons à nos enfants tout ce qui peut leur faire perdre foi en leur pays, et empêcher toute identification de ceux qui sont issus de l'immigration, jusqu'à favoriser chez eux une perte de repères historiques les amenant à considérer leurs pays d'origines comme un eldorado et la France comme un enfer...

Je ne sais si cette manipulation de l'histoire a un but ou si elle est seulement révélatrice d'un rejet de notre roman national par nos propres élites, mais j'y vois cependant des gagnants: ceux qui cherchent à imposer aux français un idéal "européen" (quoique contredisant tout ce qu'a été l'Europe ces trois derniers millénaires) de passivité contraire à la nature profonde de notre pays, et ceux qui continueront, sans proposition alternative de valeurs occidentales grâce à notre démission , d'écrire l'Histoire...

StRaph

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MaXlamenace, la colonisation turc en algérie comme dans tous le bassin méditerranéen fut une calamité c'est un fait mais ce n'est pas à l'algérie de porter ce chapeau quant à notre culture berbère mise à l'index c'est un autre vaste sujet au combien important.

Mais les pirates n'étaient pas que Turc, les turcs impossaient leur domination sur les différents "pouvoirs locaux", ne pas oublier que l'Algérie, in fine, est une création française, mais bien berbère, arabes ou autres, dont un peu de Turc.

Il y avait une multitude de pouvoirs et d'autorité, dont le dey d'Alger, qui est le titre des régents d'Alger sous la domination de l'Empire ottoman ou les chefs de tribus.

Les français ont créé des frontières, ont donné à un territoire aux multiples populations une certaine unité par leur présence (la Lybie de même a été créé par les italiens), renforcée d'ailleurs par l'union et la lutte contre l'occupant, sans la colonisation française, l'Algérie existerait elle comme elle l'est maintenant ?

Pour mémoire, lors de la signature des accords d'Évian, après le signature, les algériens furent stupéfait de découvrir les immenses territoires du sud rattachés à leur pays, en gros la moitié de l'Algérie actuelle, qui n'avaient jamais été de près ou de loin dans la mouvance d'Alger, c'est là que l'on venait de découvrir le pétrole, ils n'aurait jamais osé demander ces territoires, mais quasiment à quelques jours de la signature du traité, quant il a fallut prévoir des cartes et des frontières, les français ont collé tous ces territoires au pays qu'ils créaient presque de toute pièce, l'Algérie, ils auraient pu tout aussi bien créer un Sahara central indépendant (voir ce qu'ne disent les rebelles du nord Mali actuellement), ou rattacher ces territoires à un ou des autres pays.

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@Max,

La colonisation, avait une finalité économique (relire alexis de tocqueville ou meme Hugo, pour ceux qui ne craignent pas de lire des choses crûes sur cette époque). Ce n'etait nullement une réponse à la piraterie.

Si du reste la colonisation avait un caractère légitime, certains ici ne tenterait pas maladroitement de la justifier....

par ailleurs, j'ai l'impression que beaucoup se trompent simplement de débat. Ce que l'algerie demandait, c'est

et non pas une repentance pour le fait colonial (qui est discuté ici.....)

Condamner les crimes n'est pas l'autoflagellation. Si donc meme la condamnation d'un crime semble poser problème....il n'est pas nécessaire de parler du fait colonial.

PGM

L'Algérie en 1830 c'est rien, rien de rien, quelques villes, quelques ports, pas bien riche ou intéressant, surtout basé sur la piraterie, et de multiples villages très très reculés dans la montagne. Rien à avoir avec les Amériques ou l'Afrique noire question tentation.

Il y a eu des crimes, que l'on doit condamner, mais très dans leur époque, le niveau de violence des états étaient assez importants, attention au anachronisme, c'est à dire juger de choses du passé avec nos valeurs d'aujourd'hui, et l'Algérie avant l'arrivé des français étaient tout aussi violente que les français, voir la traite des noirs, la piraterie, l'oppression des berbères par les arabes, des arabes et des berbères par les turcs.

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Image IPB Elie Arié - Chroniqueur associé.

Cardiologue, enseignant à la chaire d’Economie et de gestion des Services de santé au Conservatoire national des Arts et métiers, Elie Arié est également l’auteur de nombreuses fictions et d’ouvrages sur la santé.

17 octobre 1961 : encore un effort François!

Image IPB

Des milliers de personnes manifestent pour le 50e anniversaire de la répression sanglante de la manifestation à Paris en faveur de l'indépendance de l'Algerie, 17/10/2011 - SEVGI/SIPA)

Le 17 octobre 1961, le FLN décide d'organiser une manifestation contre l’interdiction, imposée à Paris, depuis le 5 octobre , aux « Français musulmans d’Algérie » de « circuler la nuit dans les rues » entre 20h30 et 5h30, d’utiliser des voitures et de paraître en « petits groupes ». Passant outre à l'interdiction de la manifestation par le préfet de police de Paris, Maurice Papon, des milliers d'Algériens se rassemblent. La répression est sauvage et aurait fait entre 30 et 200 victimes.

François Hollande a déclaré ce mercredi 17, par un communiqué : «Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes.»

Je me souviens très bien de ce drame (j’avais 23 ans), parce que, malgré le silence de la télévision (une seule chaîne à l’époque, évidemment étatique), ça s’était su très vite, même si on en ignorait (et on en ignore toujours) les proportions exactes.

Mais si François Hollande a eu raison de dire ce qu’il a dit, si Bertand Delanoë a eu raison de déposer le même jour  une gerbe de fleurs devant la plaque commémorative qu'il avait inaugurée en 2001 au pont Saint-Michel, cela ne suffit pas; je suis toujours très réservé sur les « repentances » (d’autant que le repentir, le regret et le remords sont trois processus psychologiquement très différents), qui m’évoquent trop les confessions à la messe dont on repart avec une bonne conscience refaite à neuf.

Ce qui manque, c’est l’ouverture complète des archives aux historiens (ça fait tout de même 51 ans, De Gaulle ,Papon et presque  tous les responsables à tous les niveaux sont probablement morts!) et des ouvrages sur tout ce qu’on ignore encore: initiative spontanée de la police, ou décision préalable? prise par qui, à quel niveau? ordres outrepassés ou suivis à la lettre? combien de manifestants ont été tués, par quelles méthodes (noyade dans la seine, balles de revolver, coups de battes sur la tête), par quels corps de police ?quels étaient les ordres exacts? qui était au courant de quoi et qui ne l’était pas? qui a couvert qui? quelqu’un a-t-il protesté, au moins en interne? il y a-t-il eu des sanctions, et lesquelles ? etc.

Plutôt que de « rendre hommage » aux victimes, je préférerais qu’on leur « rende justice »: et il n’y a pas de justice sans enquête exhaustive, connaissance exacte des faits, détermination des responsabilités à tous les niveaux ; non pas la justice devant les tribunaux, c’est beaucoup trop tard : mais la justice de la levée du voile du secret et de l’ignorance volontaires,  sans laquelle toute repentance n’est pas totalement sincère.

Source: http://www.marianne.net/17-octobre-1961-encore-un-effort-Francois_a223523.html
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@Max,

La colonisation, avait une finalité économique (relire alexis de tocqueville ou meme Hugo, pour ceux qui ne craignent pas de lire des choses crûes sur cette époque). Ce n'etait nullement une réponse à la piraterie.

PGM

La piraterie au large de la Somalie pose de gros problème aujourd'hui comme elle devait en poser à l'époque, si elle n'avait pas été éradiqué en mer Méditerranée le canal de Suez aurait il vu le jour?

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sans compté les algériens qui voulait resté français.

( on a des chiffre d'ailleurs des rapports de forces ? )

faut peut être rappeler que ca voulait rien dire à l'époque que des algériens voulaient rester français puisque nous n'étions pas français!

et oui la joyeuseté de cette colonisation c'est que nous n'avions pas cette nationalité et encore moins en algérie d'alors pourtant département français alors comment voulais-tu qu'ils souhaitaient être ....rien!

à part le statu d’indigène.  

on oublie trop souvent que l'algerie en 1960 c'est 11 % d'européens ( 1 070 000 "blanc" pour 10 200 000 habitant, ce n'est pas negligeable, c'est par exemple un ratio bien supérieur a la rhodésie, et même supérieur a l'afrique du sud ) donc qu'a cette époque nous avons une legimité a être la bas puisque 11 % au minimum soutenait notre cause,

bien faut aller chercher du côté de de gaulle cet état de fait  que les européens soit parti, un livre : d'alain peyrefitte c'était de gaulle avec des passages  comme "colombey les deux mosquées" et "vous vous imaginez votre fille se marier avec eux"....etc.

ca aurait été plus facile pour tous que tous ce monde vivent en paix en algérie avec un homme une femme une voix mais non l'oas et le reste ont tout détruit pensant que l'algérie indépendante ne pourrait le rester, ben non pour notre plus grand bonheur et ce qu'elle que soit les difficultés rencontrées.  

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faut peut être rappeler que ca voulait rien dire à l'époque que des algériens voulaient rester français puisque nous n'étions pas français!

et oui la joyeuseté de cette colonisation c'est que nous n'avions pas cette nationalité et encore moins en algérie d'alors pourtant département français alors comment voulais-tu qu'ils souhaitaient être ....rien!

à part le statu d’indigène.  

Puisqu'on dérive vers le HS, au moins qu'on aille dans le HS de qualité! Donc, pour ne plus mélanger citoyenneté, nationalité et autres caractéristiques liées, je vous propose de lire Christian Bruschi, La nationalité dans le droit colonial, dans: Procès, Cahiers d’analyse politique et juridique n° 18, 1987/88.
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La piraterie au large de la Somalie pose de gros problème aujourd'hui comme elle devait en poser à l'époque, si elle n'avait pas été éradiqué en mer Méditerranée le canal de Suez aurait il vu le jour?

Justement P4,

S'il nous prenait l'envie d'aller civiliser ce non pays qu'est la somalie, se serait bien pour sécuriser une route maritime essentielle, avec donc une finalité économique et non pour apporter une quelconque "lumière" a ce pays. Le discours en vogue à l'époque etait la mission civilisatrice, le volet bassement matériel etait nié. On habillait ces aventures d'un joli costume "civilisationnel" pour mieux cacher les oripeaux du business.

il n'y a qu'a voir en afrique ou se concentre les "infrastructures" baties par les colons : ports, mines, routes commerciales (ligne nouakchott/zouerate pour le minerai, port d'abidjan pour le cacao, divers comptoires commerciaux...) pour augurer de la finalité de la colonisation.

Entendons-nous, je ne juge pas le passé avec les outils d'aujourd'hui, a cet égard nous sommes tous logés à la même enseigne, simplement lire que la colonisation c'etait surtout pour extirper les indigènes de la misère et de l'obscurité, me dérange. On y etait pour du business, point. Ce n'est ni plus ni moins noble qu'autre chose.Et ce qui a été bati la bàs, l'a été pour faciliter le business (et nullement pour améliorer le confort des locaux). Et tous les colonisateurs à travers l'histoire ont agit de la meme manière.

A titres perso, je suis egalement contre ces repentances et concurrences mémorielles. je préfère le pare brise au retroviseur, bien qu'un petit coup de retro de temps en temps ne fait pas de mal.

PGM

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...

La journée du 17 octobre est à coup sûr une tache sanglante dans nos annales. Encore faudrait-il se rappeler, et rappeler, si on l’évoque, qu’elle s’est inscrite dans le contexte d’une guerre atroce qui, pour être sans nom, n’en a pas moins fait des centaines de milliers de morts et dans le contexte d’une capitale où, entre janvier et octobre, menant un combat sans merci contre les forces de l’ « ordre colonial », les tueurs du F. L. N. avaient abattu vingt-deux policiers.

Par quelque bout qu’on la prenne, la manifestation du 17 octobre, « pacifique » en effet mais intégralement organisée et encadrée par le F. L. N., était une provocation délibérée. Astreints pour des raisons évidentes (le faciès !) à un couvre-feu discriminatoire, les 25 000 manifestants qui déferlèrent ce jour-là sur les beaux quartiers de Paris ne se contentaient pas de défier un arrêté préfectoral. Ils bravaient sciemment la France.

Car, de deux choses l’une : ou bien, Français, comme ils l’étaient encore juridiquement, ils suivaient les consignes d’une organisation terroriste interdite ou bien, Algériens comme ils y prétendaient, ils obéissaient sur le sol français aux ordres d’un gouvernement étranger qui nous avait déclaré la guerre.

Autorisée à rendre coup pour coup, et même incitée à en rendre dix pour un, la police parisienne fit en effet preuve d’une brutalité inouïe, comme l’aurait fait n’importe quelle police dans n’importe quel pays, y compris les plus démocratiques…

Imagine-t-on comment auraient réagi les autorités françaises si, pendant l’offensive allemande sur Verdun, en 1916, quelques dizaines de milliers de ressortissants allemands étaient venus dire sur les Champs-Elysées leur soutien au Kaiser ? Imagine-t-on ce qu’auraient été les réactions de la police new yorkaise, du peuple et du gouvernement américains si, le 12 septembre 2001, un cortège de zélateurs d’Oussama ben Laden était venu acclamer celui-ci sur les décombres du World Trade Center ? On ne peut que déplorer les dizaines de morts du 17 octobre 1961, mais qui en porte la responsabilité ?

Certes, depuis les années 90, il est de mode, et bien commode, de faire du jeune Maurice Papon, secrétaire général de la préfecture de la Gironde en 1944, puis du plus mûr Maurice Papon, à l’apogée de sa carrière, inamovible préfet de police de Paris entre 1958 et 1966, une sorte de démiurge tout-puissant, bouc émissaire des horreurs de l’Occupation, puis des crimes commis en relation avec les événements d’Algérie. Faut-il rappeler, et d’abord au président Hollande, que Maurice Papon, en 1961, n’était qu’un haut fonctionnaire qui n’agissait pas sans l’accord de supérieurs auxquels il devait naturellement rendre compte, à savoir Roger Frey, ministre de l’Intérieur, Michel Debré, Premier ministre, et un certain Charles de Gaulle, président de la République française ? Avant d’ouvrir la bouche, François Hollande aurait pu se demander pour quelles raisons et dans quelles circonstances un homme comme le général de Gaulle a pu couvrir les actes commis par la police de Maurice Papon. Mais peut-être François Hollande médite-t-il de rebaptiser la place de l’Étoile et l’aéroport de Roissy — pour commencer.

...

Dominique Jamet, sur le blog de Ménard.

http://www.bvoltaire.fr/dominiquejamet/17-octobre-1961-parlons-en,2059

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Si les "indigènes" en 1830 ont eu un statut différent des français, c'est parce qu'ils l'ont demandé et obtenu, çà aussi faut pas l'oublier.

Dès 1830, et après, les envahisseurs et colonissateurs français ont acceptés que toutes les cultures et traditions locales soient mainteanues, ou presque toute, dans le traité signé avec le dey d'Alger par exemple. Il y est déjà écrit que les français s'interdisent d'entrer dans les mosqués. Les chefs indigènes restent en place, comme déjà écrit on garde même l'esclavagisme, ou les règles de succession traditionnelles, etc.

Attention aux anachronismes, le statut différent entre français et locaux est à l'époque une demande des locaux, acceptée par les français, c'est donc dans le contexte de l'époque et du temps un élément positif.

qq infos en passant :

De 1802 à 1821, le pays est en proie à la violente dissidence des tribus de l'arrière-pays et à la rébellion des populations qui affichent ouvertement leur désir de se débarrasser de la Régence (Révolte de Belahrach). Bref, si la domination ottamane pèse comme un couvercle sur une marmitte, en dessous, çà bouillonne, normal, le territoire que l'on nomme aujourd'hui Algérie est en fait un territoire composé d'une multitude de peuples, aux chefs différents, aux cultures différentes, qui ne s'aiment pas forcément beaucoup entre aux !

L’Algérie de 1830 est limitée à la zone d’influence du dey d’Alger, encore une fois, l’Algérie n’existe pas, c’est une construction des français, les beys du Titteri, d’Oran et de Constantine, et la régence de Tunis sont d’autre pouvoir, toujours sous tutelle ottomane, contrôlant d’autres zones territoriales.

On pourrait dire que les algériens -ceux qui habite alger et sa région - devraient s'excuser pour la colonisation de la constantine ou la région d'Oran réalisée avec l'aide des français ;).

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Et un témoignage d'un certain Manuel Gomez-brufal, journaliste à l'Aurore, qui peut être d'un parti pris (Français d'Algérie), mais qui donne des renseignements précis qui peuvent être éventuellement réfutés:

...À l’époque j’appartenais à la rédaction du quotidien « L’Aurore » et j’ai enquêté dès le lendemain auprès de la morgue et des services hospitaliers, également auprès des établissements et des riverains qui longeaient la Seine. J’ai accompagné le colonel Raymond Montaner, commandant de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris, dont le rôle principal était la protection des Algériens de la région parisienne contre les exactions du FLN, qui a enquêté en compagnie de ses deux adjoints le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin et voici le résultat absolument vérifiable de ses conclusions :

Il n’y eut cette nuit du 17 octobre aucune intervention anormale des pompiers parisiens, ni de police secours, ni de la croix rouge, ni d’aucun service d’ambulance.

-Aucun service d’urgence des hôpitaux de Paris et de la banlieue n’a reçu un afflux anormal de blessés.

-2300 blessés en une seule nuit cela laisse pourtant des traces, non ? Toutes les urgences et même les cliniques privées auraient dû être totalement débordées. Où sont donc passés ces 2300 blessés ? Disparus comme par magie ! Il paraîtrait qu’ils auraient été jetés dans la Seine en même temps que les 300 morts ! L’enquête auprès des barrages en aval de Paris n’a révélé aucune découverte de noyés. Pourtant 300 corps ne se dissolvent pas dans l’eau de la Seine. Les berges sur des kilomètres auraient dû être parsemées de cadavres mais aucun riverain n’en a signalé !!

Peut-on d’un coup de baguette magique escamoter plus de 200 cadavres ?

La vérité est tout autre. En réalité  il n’y eut au cours de cette nuit du 17 octobre que 7 morts, dont 2 seulement sont imputés aux forces de l’ordre, Achour Belkacem et Amar Malek, tous deux agents du FLN. Les 5 autres morts sont 4 Algériens et un Français, Guy Chevalier.

Voilà le bilan exact de ce « massacre » du 17 octobre 1961.

...

http://francaisdalgerie.unblog.fr

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@ MaXlamenace

Si les "indigènes" en 1830 ont eu un statut différent des français, c'est parce qu'ils l'ont demandé et obtenu, çà aussi faut pas l'oublier.

Un article du Décret Crémieux (qui a accordé la citoyenneté française (sous conditions, mais acceptées) aux Juifs d'Algérie)

À l'article II on peut lire: « Titre III, article 11 : L'indigène musulman qui veut être admis à jouir des droits de citoyen français doit se présenter en personne devant le chef du bureau arabe de la circonscription dans laquelle il réside, à l'effet de former sa demande et de déclarer qu'il entend être régi par les lois civiles et politiques de la France. »

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Tout a fait, zalmox, les français n'ont pas obligé les locaux à vivre sous les lois françaises, plus que colonisation il y a eu cohabitation.

autre infos : ne pas oublier que les tensions entre populations locales furent présentent jusqu'à l'indépendance, par exemple, le FNL, avant de tuer des français, s'occupaient des algériens, non pieds noirs, indépendantiste en luttre contre les français, mais qui n'étaient pas FLN. Tout un village d'une autre mouvence de resistants, 300 à 400 personnes, a ainsi été liquidé, pas de concurence. Je me souviens d'une interview d'un ministre FLN dans les années 1990, qui avait participé à le prise de décision de liquider à l'époque de la lutte contre les français ce village de résistant contre les français mais pas FLN. J'insiste un peu, histoire de bien me faire comprendre, le FLN liquidait d'abord la concurence politique, et après les français ou les pieds noir et sympathisants à la cause françaises, c'est pas forcément très connu.

J'en profite pour dire o combien après la seconde guerre mondiale la France a loupé le temps de la décolonisation,  que de morts, d'argent, et de souffrances pour rien, mieux aurrait valu un "commonweal" à la française...

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Et un témoignage d'un certain Manuel Gomez-brufal, journaliste à l'Aurore, qui peut être d'un parti pris (Français d'Algérie), mais qui donne des renseignements précis qui peuvent être éventuellement réfutés:

L'article omets - sciement? - les disparus. Sur les millier d'algériens détenu suite a la manif, tout un tas un disparu. Certain ont été expulsé en Algérie, mais une partie n'a jamais réapparu la bas?! J'ai plus les chiffres en tete mais on parle d'envirton 2000 disparus, autour de 75% on réapparu en Algérie mais il y a un flou total sur les autres 25%.

Autre chose qui fait qu'il y a un flou sur ces événement c'est les luttes internes aux FLN. La branche francaise tres active pour lever des fond et orgnaiser des manifestations d'ampleur, n'était pas en odeur de sainteté du coté des combattant FLN sur place, il y avait pas mal de divergence d'interet, et d'idéologie, et pas mal de liquidation des uns et des autres. Ca se trouve une partie des disparus a pu effectivement etre explusé puis disparaitre la bas ... De la même manière qu'une partie des mort de franco musulmans recensés en France on pu l'étre par d'autre fait que la répression d'état. Sauf que les quelques preuves qu'apportent le peu d'archive qu'on a ne colle pas du tout avec les disparitions inexpliqué revendiqués encore aujourd'hui - on parle souvent de 3 a 400 disparus en plus des morts "enregistrés" -.

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@ MaXlamenace

Si les "indigènes" en 1830 ont eu un statut différent des français, c'est parce qu'ils l'ont demandé et obtenu, çà aussi faut pas l'oublier.

Un article du Décret Crémieux (qui a accordé la citoyenneté française (sous conditions, mais acceptées) aux Juifs d'Algérie)

C'est pas si simple, le decret donnait le choix entre etre citoyen et vivre selon le code civil français ou etre sujet et vivre selon le code coranique (les musulmans d'Algérie avait par exemple légalement le droit d'etre polygame ou de répudier son épouse). Les musulmans l'ont interprété comme une demande d'apostasie.

Mais le pire, c'est que meme lorsque des musulmans se sont convertis au christianisme, on leur a refusé la citoyenneté parce que pas assez "assimilés". Et je ne parle pas de cas des années 1870, mais dans les années 20 ou des tribunaux ont refusé la naturalisation à des convertis pour "défaut d'assimilation". L'Algérie française était plus une république bannanière qu'un état de droit.

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