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Roumanie - histoire, politique, armée


Messages recommandés

Il y a 11 heures, Zalmox a dit :

"Plus de 440 000 Roumains qui avaient déclaré leur dernière résidence à l'étranger sont rentrés dans le pays, selon les données du recensement de la population, consultées par HotNews.
Plus de la moitié d'entre eux sont des personnes âgées de 25 à 55 ans, un cinquième sont des enfants et le reste a plus de 55 ans, selon les données analysées par HotNews. La majorité d'entre eux sont des hommes et la plupart des rapatriés viennent de zones urbaines.
La plupart viennent d'Italie, d'Espagne et du Royaume-Uni, selon les données de l'INS, mais il y a aussi des Roumains qui viennent du Danemark, de Chypre, de Syrie et d'Israël."

https://economie.hotnews.ro/stiri-finante_banci-26571656-harta-romanii-intorsi-acasa-din-strainatate-cati-sunt-din-tari-venit-judele-care-stabilit.htm

Cela marque un relèvement du niveau et du confort de vie en Roumanie ?

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  • 1 year later...

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/union-europeenne/presidentielle-en-roumanie-le-premier-ministre-pro-europeen-en-tete-du-premier-tour-les-deux-candidats-d-extreme-droite-en-ballottage-defavorable_6916982.html

franceinfo avec AFP Publié le 24/11/2024 20:53

Présidentielle en Roumanie : le Premier ministre pro-européen en tête du premier tour, les deux candidats d'extrême droite en ballottage défavorable

Marcel Ciolacu devance nettement ses rivaux, selon les sondages réalisés à la sortie des urnes. George Simion, admirateur de Donald Trump, est potentiellement éliminé.

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/25/roumanie-percee-inattendue-de-l-extreme-droite-pro-russe-au-premier-tour-de-l-election-presidentielle_6413114_3210.html

Publié aujourd’hui à 10h29, modifié à 11h20

Roumanie : avec Calin Georgescu, la percée inattendue de l’extrême droite prorusse au premier tour de l’élection présidentielle

Admirateur de Vladimir Poutine et contempteur de l’OTAN et de l’Union européenne, Calin Georgescu, inconnu du grand public, est arrivé en tête du premier tour. Le premier ministre social-démocrate, Marcel Ciolacu, en troisième position, est éliminé.

Qui a raison ?

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Hier 24 novembre à 9h05, Călin Georgescu n'était pas dans le radar du journal Le Monde.

Le grand méchant, c'était George Simion, parce qu'il porte une casquette rouge pro-Trump

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/24/la-roumanie-elit-son-president-possible-percee-de-l-extreme-droite_6411541_3210.html

En troisième position dans les sondages, figure Elena Lasconi, 52 ans, ancienne journaliste et maire d’une petite ville à la tête d’un parti de centre droit, qui pourrait créer la surprise. « Notre meilleur espoir serait peut-être de nous réveiller avec elle au lendemain du premier tour, elle semble la candidate la plus honnête », confie Oana Diaconu, informaticienne de 36 ans.

https://www.ouest-france.fr/europe/roumanie/presidentielle-en-roumanie-qui-est-calin-georgescu-candidat-pro-russe-en-tete-au-premier-tour-93d47568-ab04-11ef-8248-4f6efd927e57

Selon son site officiel, Călin Georgescu est né le 26 mars 1962. Son père a été officier de cavalerie et ingénieur agronome et sa mère secrétaire du ministre de l’Agriculture. Il est diplômé de la faculté d’aménagement du territoire de l’Institut agronomique Nicolae Bălcescu de Bucarest, puis obtient un doctorat en pédagogie dans les sciences du sol en 1999.

Avant d’entrer en politique, en parallèle de sa thèse, Călin Georgescu occupe un poste d’ingénieur agronome dans une entreprise de Făgăraş, dans le centre du pays. Après la chute du bloc soviétique en 1991, il devient chef du bureau sénatorial de l’environnement au Parlement, décrit Digi24. En 1992, il devient conseiller du ministre de l’Environnement, Marcian Bleahu, membre du parti écologiste.

Entre 1993 et 1996, il dirige une ONG écologiste, la Tineretului Ecologist din România (TER), et devient secrétaire général du ministère de l’Environnement. Sa carrière politique progresse encore dans les années 2000, au milieu desquelles il prend la tête d’un département au sein du ministère des Affaires étrangères (MAE).

Il occupe pendant plusieurs années diverses fonctions à l’ONU, toujours dans le domaine de la conservation de l’environnement.

Dans les années 2010, son nom est proposé pour devenir Premier ministre à plusieurs reprises, notamment par le parti d’extrême droite Alliance pour l’unité des Roumains (AUR) fondé par George Simion, arrivé en 4e position du premier tour de la présidentielle 2024, selon les résultats de ce lundi. Celui-ci propose même à Călin Georgescu le poste de président d’honneur de son parti.

Éloge de leaders fascistes

Mais une rupture s’opère entre les deux hommes en 2022 après que Călin Georgescu fait l’objet d’une procédure pénale pour avoir notamment qualifié de « héros » Corneliu Zelea Codreanu et Ion Antonescu, deux membres du Mouvement Légionnaire, parti fasciste et antisémite créé dans l’Entre-deux-guerres, relate le média roumain G4media . « Tous ont fait de bonnes choses et des choses moins bonnes », avait-il affirmé, ajoutant que selon lui, « l’histoire a été mystifiée ».

Călin Georgescu reste alors à l’écart des médias traditionnels, mais est très présent sur le réseau social TikTok.

Lors de la campagne, le candidat sans étiquette politique multiplie les déclarations anti-Otan, affirmant que l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN n’offre pas les garanties de sécurité suffisante. En réaction au résultat du premier tour de la présidentielle ce lundi, le Kremlin a dit lundi « ne pas bien connaître » le candidat pro russe.

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https://www.theguardian.com/world/2024/nov/25/calin-georgescu-romania-election-hard-right-candidate

L'élection s'est largement concentrée sur la flambée du coût de la vie en Roumanie : ce pays de la mer Noire est celui qui compte le plus grand nombre de personnes menacées par la pauvreté dans l'UE, ainsi que le taux d'inflation le plus élevé et le déficit budgétaire le plus important de l'Union, qui représente 8 % des perspectives économiques.

Après avoir voté, M. Georgescu a déclaré sur Facebook qu'il se présentait « pour ceux qui ont l'impression de ne pas compter et qui, en réalité, comptent le plus ». Plus tard, il a déclaré que les résultats étaient « un réveil extraordinaire » du peuple.

Cristian Andrei, consultant politique, a déclaré que le score du populiste semblait être une « grande protestation ou une révolte contre l'establishment » et que les partis politiques traditionnels avaient « perdu le lien avec les Roumains ordinaires ».

M. Georgescu, qui a quitté l'Alliance pour l'Union des Roumains (AUR), parti d'extrême droite, après que celle-ci a critiqué ses positions pro-russes et anti-OTAN, a mené une campagne TikTok virale axée sur la réduction des besoins de la Roumanie en importations alimentaires et énergétiques et sur la fin de l'aide à l'Ukraine.

M. Georgescu, consultant en développement durable qui a travaillé pour plusieurs organes des Nations unies, a qualifié le bouclier de défense antimissile balistique de l'OTAN au-dessus de la Roumanie de « honte de la diplomatie » et a déclaré que l'alliance ne protégerait pas ses membres d'une attaque russe.

Dans d'autres interviews, M. Georgescu a déclaré que la Roumanie n'était pas prête à gérer de manière indépendante la diplomatie et la stratégie et que sa meilleure chance résidait dans la « sagesse russe ». Il a refusé de dire explicitement qu'il soutenait la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine.

Environ un tiers des électeurs ont voté dimanche pour des candidats d'extrême droite.

C'est la première fois dans l'histoire post-communiste de la Roumanie que le PSD n'a pas de candidat au second tour d'une course présidentielle.

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https://www.mdr.de/nachrichten/welt/osteuropa/politik/rumaenien-klaus-iohannis-enttaeuschung-wahl-100.html (24 novembre 2024)

Pourquoi les Roumains sont déçus par leur président d'origine allemande

Après deux mandats, l'Allemand d'origine roumaine Klaus Iohannis ne peut plus se représenter. Beaucoup de ceux qui avaient voté pour lui avec enthousiasme sont désormais déçus.

« Fiable, honnête et sans scandale », écrivait le journal “Bild” lorsque le Saxon de Transylvanie Klaus Iohannis a été élu président de la Roumanie il y a dix ans. Iohannis fait partie de la minorité germanophone du pays qui, avec 22.000 personnes, est certes devenue infime, mais dont la réputation n'a pas changé : On entend souvent dire en Roumanie que les Allemands sont travailleurs, disciplinés et ponctuels.

La victoire électorale de cet Allemand de Roumanie en 2014 a néanmoins été une surprise. Certes, Iohannis jouissait de la réputation d'un maire efficace - sa ville natale, Sibiu, avait été élue capitale européenne de la culture sous sa direction, et elle est aujourd'hui encore considérée comme une ville attrayante pour les entrepreneurs et les touristes. En revanche, il y a dix ans, le Saxon de Transylvanie Iohannis était un outsider dans le monde politique de la capitale. C'est justement ce qui a permis au candidat du parti national-libéral PNL d'obtenir un nombre de voix considérable lors du second tour, surtout parmi les Roumains en exil, qui espéraient que Iohannis apporterait un vent de fraîcheur dans leur pays.

L'enthousiasme d'autrefois pour Iohannis est retombé, sa cote de popularité est en chute libre. Le sociologue de Bucarest Florin Poenaru n'est pas surpris par ce changement d'humeur : « Iohannis incarnait la nostalgie roumaine des vertus allemandes, d'une vie occidentale à laquelle nous aspirons toujours ici. Nous nous sommes laissés séduire par notre propre mythe ».

« Les principaux instruments d'un président roumain sont sa crédibilité et son autorité », estime l'experte juridique Laura Stefan du think tank “Expert Forum” de Bucarest. Selon elle, Iohannis les a surtout mis en avant durant les premières années de son mandat. C'est ce qui s'est passé début 2017. Sous la pression du président et de semaines de manifestations de rue, le PSD social-démocrate alors au pouvoir a retiré un décret urgent controversé qui prévoyait la grâce de nombreux politiciens corrompus. Par la suite, Iohannis est resté un adversaire infatigable des sociaux-démocrates au pouvoir, les stylisant en ennemis, ce qui a plu à nombre de ses partisans.

En Roumanie, un président en fonction ne doit pas être membre d'un parti politique et ne peut pas non plus mener de politique partisane. Depuis 1989, aucun chef d'Etat n'a respecté strictement cette règle, pas même Iohannis. Lors de son deuxième mandat à partir de 2019, il a eu son ancien parti national-libéral PNL au gouvernement - dans une coalition avec l'alliance libérale réformatrice USR. De quoi permettre au Saxon de Transylvanie de mettre en place ses projets d'Etat moderne. L'experte juridique Laura Stefan espérait alors que la lutte contre la corruption serait remise sur les rails, comme le chef de l'Etat l'avait promis avant son deuxième mandat. « Malheureusement, ce thème est resté lettre morte. Iohannis s'est retiré dans son palais présidentiel, comme s'il voulait avoir la paix ».

En effet, cet Allemand d'origine, qui parle couramment plusieurs langues, n'est pas considéré dans son pays comme un talent de communication. Il a l'air renfermé, beaucoup le trouvent arrogant et évite le tapage médiatique. Ces dernières années, il n'avait même plus d'attaché de presse à la présidence. « C'était un président taciturne et donc extrêmement absent », estime le sociologue Florin Poenaru. Plus Iohannis se montrait taciturne, plus la presse prenait le dessus dans l'interprétation de son silence. On pouvait lire dans les commentaires qu'il était probablement « inconscient », « confortable », « indifférent » ou un mélange de tout cela. Il a également été critiqué pour ses voyages coûteux à l'étranger. Le doyen des sciences politiques de l'université SNSPA de Bucarest est l'un des rares à faire l'éloge du chef d'État sortant ces jours-ci : « Klaus Iohannis a défendu l'État de droit et a assuré la stabilité sur fond de guerre en Ukraine ». Au plus tard l'année prochaine, estime Pirvulescu, ses compatriotes se rendront compte « de ce qu'ils avaient en Iohannis ».

En 2021, le Saxon de Transylvanie a causé beaucoup de déceptions avec ses médiations pour un nouveau gouvernement. La coalition PNL-USR s'était disloquée en plein milieu de la pandémie de Corona en raison de querelles de leadership. Les libéraux ont alors conclu une alliance gouvernementale avec leur principal adversaire politique, le PSD. Iohannis est considéré comme l'instigateur de cette coalition à deux. Beaucoup de ses partisans ont ressenti cela non seulement comme un manquement à la parole donnée, mais aussi comme une rupture de confiance, car le président a fait pendant des années campagne contre le PSD social-démocrate. La coalition mène désormais la Roumanie aux élections. Elle a tout de même tenu trois ans - même si elle a connu de nombreux conflits.

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https://www.zeit.de/politik/ausland/2024-11/rumaenien-praesidentschaftswahl-marcel-ciolau-vorne (25 novembre 2024)

Une situation similaire s'était produite lors des élections présidentielles de 2000 : A l'époque, le social-démocrate Ion Iliescu et l'extrémiste de droite Corneliu Vadim Tudor s'étaient affrontés au second tour. Les partis démocratiques se sont unis et ont réussi à empêcher un extrémiste d'accéder à la plus haute fonction de l'Etat, notamment grâce au soutien important d'alliés européens.

Banale ingérence étrangère dans les résultats électoraux d'un pays. Que ne dirait-on pas si un candidat était éliminé "notamment grâce au soutien important d'alliés russes" ?

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il y a 3 minutes, Wallaby a dit :

Banale ingérence étrangère dans les résultats électoraux d'un pays. Que ne dirait-on pas si un candidat était éliminé "notamment grâce au soutien important d'alliés russes" ?

L'assistance bienveillante c'est le bon chasseur, rien à voir avec l'ingérence, le mauvais chasseur.

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il y a 26 minutes, Wallaby a dit :

https://www.zeit.de/politik/ausland/2024-11/rumaenien-praesidentschaftswahl-marcel-ciolau-vorne (25 novembre 2024)

Une situation similaire s'était produite lors des élections présidentielles de 2000 : A l'époque, le social-démocrate Ion Iliescu et l'extrémiste de droite Corneliu Vadim Tudor s'étaient affrontés au second tour. Les partis démocratiques se sont unis et ont réussi à empêcher un extrémiste d'accéder à la plus haute fonction de l'Etat, notamment grâce au soutien important d'alliés européens.

Banale ingérence étrangère dans les résultats électoraux d'un pays. Que ne dirait-on pas si un candidat était éliminé "notamment grâce au soutien important d'alliés russes" ?

AUR est un parti ambivalent, qui a la particularité d'être OTAN-compatible (pro-Trump) et russo-compatible. Ils sont d'ailleurs moqués pour émarger à toutes les réceptions de l'ambassade de Russie (j'imagine que le trait est grossi).

L'article ci-dessous est d'ailleurs à lire à l'aune des événements récents en Moldavie (dont AUR voudrait récupérer une partie).

https://www.g4media.ro/russian-ambassador-to-romania-praises-far-right-party-aur-the-exception-in-parliament-that-opposes-the-us.html

Maintenant, de ce que j'en retiens, ils ont un ancrage populaire et territorial assez discutable. Par contre ils rassurent dans le côté conservateur.

 

Vu l'Histoire roumaine récente, je peux comprendre la méfiance/défiance vis-à-vis de l'Ouest (à mettre en parallèle avec la défiance de AUR à l'encontre des hongrois). La peur de se voir en première ligne d'un futur conflit Est/Ouest aussi (et ça fait vraiment peur là-bas).

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https://www.eurotopics.net/fr/330006/surprise-lors-de-la-presidentielle-en-roumanie

Spotmedia avance plusieurs explications à la victoire de Călin Georgescu :

« Il y a d'abord la frustration d'une grande partie de la population, qui se sent abandonnée par les partis établis avec ses problèmes, ses angoisses et ses attentes. Si les problèmes peuvent varier en fonction du niveau d'instruction et de la région, l'indifférence avec laquelle ils sont accueillis est la même. Et l'immense humiliation infligée par le mépris et le dédain du président Klaus Iohannis. ... Il y a enfin la mauvaise gouvernance et ses conséquences économiques énormes. On ne peut pas raconter à la population que le pays prospère alors que les gens vont de plus en plus mal. La Roumanie a l'un des taux d'inflation les plus élevés de l'UE, elle s'endette rapidement, elle se prive par incurie de fonds européens. En contrepartie, on sert aux électeurs des discours qui ne remplissent ni leurs poches, ni leurs ventres ».

Călin Georgescu a remporté les élections grâce aux réseaux sociaux, argumente Transtelex :

« Son équipe de campagne a utilisé de manière optimale le format visuel de Tiktok. Ses vidéos faisaient souvent intervenir des symboles nationaux forts, tels que le drapeau tricolore roumain et des héros historiques, insufflant à ses messages une force émotionnelle. Le format succinct et dynamique lui a permis de transmettre ses opinions radicales de façon rapide et brève. Les algorithmes de la plateforme préfèrent des contenus viraux, notamment lorsqu'ils suscitent des émotions fortes. Le style provocateur de Georgescu et ses messages politiques acerbes étaient parfaitement adaptés à ce schéma, et ses vidéos ont atteint des millions de spectateurs ».

Selon Index (Hongrie, 25 novembre 2024), Călin Georgescu semble avoir su convaincre des électeurs au-delà de l'électorat d'extrême-droite :

« Georgescu est surtout connu pour sa position farouchement anti-OTAN, anti-UE et prorusse et sa défense du mouvement fasciste Garde de fer actif entre les deux guerres mondiales. ... Mais Georgescu n'a sans doute pas été élu exclusivement grâce à des votes d'extrême droite, et ce, parce que sa communication est bien plus prudente, moins excentrique que celle de ses concurrents George Simion ou Diana Șoșoacă [situés comme lui bien à droite sur l'échiquier politique], par exemple. Son expérience à l'ONU semble avoir été un atout précieux pour convaincre de son profil de leader ».

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L'addition des 3 premiers candidats "anti soutien Ukr" ( soit le 1er, le 4eme et le 5eme ), ça fait 45 % du premier tout exprimé, ce qui n'est pas rien.

Et donc 40 % pour le second et le 3eme, du coté plus pro UE ( sans toutefois être sur que celà soit pro Ukr à fond - là je n'ai pas gratté ).

La percée de Calin Georgescu, qui passait complètement en dehors des têtes visibles en sondage, ça pose une vraie question par contre. Comme se gaufrer à ce point ?

Un vote "honteux" qu'on met dans l'isoloir, mais qu'on n'annonce pas au sondeur ?

 

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il y a 36 minutes, ksimodo a dit :

L'addition des 3 premiers candidats "anti soutien Ukr" ( soit le 1er, le 4eme et le 5eme ), ça fait 45 % du premier tout exprimé, ce qui n'est pas rien.

Et donc 40 % pour le second et le 3eme, du coté plus pro UE ( sans toutefois être sur que celà soit pro Ukr à fond - là je n'ai pas gratté ).

La percée de Calin Georgescu, qui passait complètement en dehors des têtes visibles en sondage, ça pose une vraie question par contre. Comme se gaufrer à ce point ?

Un vote "honteux" qu'on met dans l'isoloir, mais qu'on n'annonce pas au sondeur ?

 

Après je pense que le côté anti soutien à l'Ukraine est accessoire, pas la motivation du vote.

Calin Georcescu est peut-être plus crédible que AUR ?

 

@Wallaby l'a souligné plus haut, l'ouverture à l'Ouest amène des difficultés pour une partie de la population. Je ne sais plus si je l'ai déjà raconté ici, mais je me rappelle d'une conversation avec un vigile d'un aéroport roumain qui se plaignait de tout le mal que l'UE amenait avec elle. Assez étonnant pour quelqu'un qui travaillait dans un aéroport développé sur fonds européens... Le vigile soulignait qu'il ne pouvait plus acheter de légumes roumains, vendus ailleurs à meilleurs prix, mais que des trucs importés ailleurs d'Europe et hors de prix. Je peux comprendre sa position. Il y a d'autres exemple du genre.

Je note aussi une disparité énorme entre les campagnes roumaines et certaines villes.

 

@ksimodo sans être pro-ukrainien, l'ouverture à l'Ouest est aussi l'idée que la Roumanie est un carrefour avec l'Est. Y a des affaires à faire. Je dois dire qu'à part quelques modestes (pas dans la nature des roumains...) manifestations d'agriculteurs, ça n'a pas l'air de déranger grand monde.

 

@Zalmox un avis ?

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il y a 17 minutes, Polybe a dit :

Après je pense que le côté anti soutien à l'Ukraine est accessoire, pas la motivation du vote.

Oui sans doute.

De manière globale ( idem chez nous sur les derniers votes ) il doit y avoir l'idée de penser d'abord à soi ( son pays ) en priorité, avant d'aider les "autres" ( qu'ils soient ukr ou autres ).

 

La Roumanie est quand un bénéficiaire économique net sans discussion d'être en UE ( bien au delà des aides directes je veux dire ). Certes, l'export peut se suivre de montée des prix locaux, mais l'export mieux valorisée bénéficie à la richesse nationale. Aprés, il y a peut être des soucis de distribution / égalité sur ces richesses. Je suppose que le campagne perdue ne vote pas comme Bucarest ( j'aimerai voir une "carte" des votes mais j'ai pas vu ). Et ceci concerne un peu tout l'arc de l'Est UE, d'ailleurs.

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il y a 3 minutes, ksimodo a dit :

Oui sans doute.

De manière globale ( idem chez nous sur les derniers votes ) il doit y avoir l'idée de penser d'abord à soi ( son pays ) en priorité, avant d'aider les "autres" ( qu'ils soient ukr ou autres ).

 

La Roumanie est quand un bénéficiaire économique net sans discussion d'être en UE ( bien au delà des aides directes je veux dire ). Certes, l'export peut se suivre de montée des prix locaux, mais l'export mieux valorisée bénéficie à la richesse nationale. Aprés, il y a peut être des soucis de distribution / égalité sur ces richesses. Je suppose que le campagne perdue ne vote pas comme Bucarest ( j'aimerai voir une "carte" des votes mais j'ai pas vu ). Et ceci concerne un peu tout l'arc de l'Est UE, d'ailleurs.

Oui c'est tout à fait comme ça que je le ressens.

 

Bucarest c'est un îlot de richesse clinquante totalement déconnecté du reste du pays. Enfin c'est l'impression que ça laisse.

Je note d'ailleurs que son immobilier parait totalement inaccessible à la plupart des roumains. Même si c'est un peu particulier : là aussi on m'a expliqué que les gens préféraient du neuf moderne que du vieux à mettre à jour (et hors de prix).

D'ailleurs ça me fait penser...les roumains me semblent assez peu portés sur leur Histoire et leur patrimoine. Ce qui fait relativiser la portée conservatrice de leur extrême-droite.

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Il y a 5 heures, Polybe a dit :

D'ailleurs ça me fait penser...les roumains me semblent assez peu portés sur leur Histoire et leur patrimoine. Ce qui fait relativiser la portée conservatrice de leur extrême-droite.

Ouais...

L'histoire et les ancêtres sont bien importants en Roumanie, beaucoup plus que dans la France contemporaine.

Le nationalisme "sain" a des beaux jours devant lui. Le folklore, sous tous ces formes, est très vivant.

Quant au patrimoine, là aussi il y a la fierté et le souci de protection.

Pour l'anecdote, les Roumains sont sur la première place en U.E. quant à la propriété de leur logement (94,8 % - données 2022 - des habitants habitent dans un logement leur appartenant.) Je dirais que le patrimoine, ça compte.

 

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Il y a 4 heures, ksimodo a dit :

@Zalmox

Tu as une analyse sur les élections ? L'immense raté des sondages ?

Le gouvernement à constituer qui peut suivre ?

autres remarques ?

et @Polybe

Désolé !

J'ai eu énormément de boulot ces derniers mois, travaillant même les WE.

Je n'ai pas suivi et je ne connaissais aucun de ces candidats, résidant en France.

Je ne suis même pas allé voter au consulat. J'essaierai d'y remédier avant le deuxième tour et aller aussi voter.

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J'ai lu un peu sur Madame Elena Lasconi que je ne connaissais pas du tout.

L'opinion la plus répandue est de la qualifier "sincère".

Et, pour les lecteurs d'AD, une information "spéciale". Sa fille est résidente en France et a l'oreille de sa mère en ce qui concerne la politique extérieure:

elena-lasconi-fiica-video-1000x600.jpg

Et, comme anecdote, les contributeurs du forum militaire roumain auquel je participe ne se sont trompés que partialement sur les résultats. Au sondage d'opinion de vote, 53% ont répondu Lasconi, mais ils ont mis Georgescu sur la 7e place avec 2% des votes.

Modifié par Zalmox
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Il y a 7 heures, Zalmox a dit :

Ouais...

L'histoire et les ancêtres sont bien importants en Roumanie, beaucoup plus que dans la France contemporaine.

Le nationalisme "sain" a des beaux jours devant lui. Le folklore, sous tous ces formes, est très vivant.

Quant au patrimoine, là aussi il y a la fierté et le souci de protection.

Pour l'anecdote, les Roumains sont sur la première place en U.E. quant à la propriété de leur logement (94,8 % - données 2022 - des habitants habitent dans un logement leur appartenant.) Je dirais que le patrimoine, ça compte.

 

Pourtant les musées sont déserts, la préservation du patrimoine une catastrophe...j'ai raté quelque chose ?

Je passe sur la prise en compte des minorités hongroises ou tsiganes.

Pour le patrimoine, là encore j'ai du rater un truc. Ce sont des maisons de familles à la campagne ?

Il y a 3 heures, Zalmox a dit :

et @Polybe

Désolé !

J'ai eu énormément de boulot ces derniers mois, travaillant même les WE.

Je n'ai pas suivi et je ne connaissais aucun de ces candidats, résidant en France.

Je ne suis même pas allé voter au consulat. J'essaierai d'y remédier avant le deuxième tour et aller aussi voter.

Y a pas de mal. Disons que t'as a priori une vue plus fine que la notre ! :wink:

 

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Il y a 5 heures, Zalmox a dit :

Et, pour les lecteurs d'AD, une information "spéciale". Sa fille est résidente en France et a l'oreille de sa mère en ce qui concerne la politique extérieure:

https://hotnews.ro/reactia-oanei-lasconi-dupa-prestatia-mamei-sale-de-la-dezbaterea-prezidentiala-va-spun-sincer-atac-dur-la-adresa-domnul-prostanac-papusica-nato-1839327

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https://www.lemonde.fr/international/article/2024/11/25/election-presidentielle-en-roumanie-le-premier-ministre-pro-europeen-marcel-ciolacu-admet-sa-defaite_6412458_3211.html

Election présidentielle en Roumanie : le premier ministre pro-européen, Marcel Ciolacu, admet sa défaite

Favori des sondages, il est arrivé dimanche troisième du premier tour avec 19,15 % des voix, contre 19,17 % pour la centriste Elena Lasconi, le candidat prorusse Calin Georgescu se plaçant premier (22,94 %), selon les résultats finaux.

La surprise est totale en Roumanie : le candidat indépendant prorusse, Calin Georgescu, est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle du dimanche 24 novembre. Selon les résultats finaux, Calin Georgescu, 62 ans, opposé à l’aide à l’Ukraine, voisine, et pourfendeur de l’OTAN, a recueilli 22,94 % des suffrages exprimés, devant Elena Lasconi, 52 ans, maire (centre droit) d’une petite ville (19,17 %).

Le premier ministre pro-européen, Marcel Ciolacu, qui faisait figure de favori, n’arrive qu’en troisième position, à un millier de voix de la deuxième (19,15 %). Il a promis lundi de ne pas contester les résultats, « même si la différence est faible », a-t-il déclaré, et a annoncé sa démission de la tête du parti social-démocrate.

Calin Georgescu a créé la surprise après une campagne sur TikTok devenue virale durant les derniers jours, focalisée sur l’arrêt du soutien à Kiev. « Ce soir, le peuple roumain a crié pour la paix. Et il a crié très fort, extrêmement fort », avait-il réagi dimanche soir.

C’est un autre candidat d’extrême droite qui était attendu au second tour : George Simion, chef du parti AUR (Alliance pour l’unité des Roumains). Le responsable de 38 ans doit finalement se contenter de la quatrième place (13,87 %). Il a félicité son adversaire, se réjouissant qu’un « souverainiste » se retrouve au second tour. Ce grand fan de Donald Trump, a d’ores et déjà promis « deux autres batailles », lors des législatives du 1er décembre et une semaine plus tard, le 8 décembre, pour le second tour de la présidentielle.

La percée de Calin Georgescu est un bouleversement pour ce pays de 19 millions d’habitants qui a jusqu’ici résisté aux postures nationalistes, se démarquant de la Hongrie ou de la Slovaquie. En Roumanie, le président de la République occupe une fonction essentiellement protocolaire mais il exerce un magistère moral important.

Montée historique de l’extrême droite

Les sociaux-démocrates, héritiers de l’ex-parti communiste structurant la vie politique du pays depuis trois décennies, gouvernent actuellement en coalition avec les libéraux du PNL.

A la fermeture des bureaux de vote, dimanche en début de soirée, les sondages donnaient le chef du gouvernement social-démocrate en tête devant Elena Lasconi. « Les scores sont très serrés, il n’est pas encore temps de célébrer », avait mis en garde cette ancienne journaliste reconvertie en politique. Appelant aussi à la prudence, Marcel Ciolacu, 56 ans, avait demandé d’attendre le dépouillement complet pour savoir qui il affronterait le 8 décembre.

Après dix ans au pouvoir de Klaus Iohannis, fervent soutien de Kiev devenu très impopulaire à cause notamment de ses coûteux voyages à l’étranger financés avec l’argent public, les Roumains ont donc porté leur dévolu sur les candidats antisystèmes, sur fond de montée des mouvements ultraconservateurs en Europe.

Selon les experts, ces candidats ont profité d’un climat social et géopolitique tendu dans cet Etat membre de l’UE et de l’OTAN, situé aux portes de l’Ukraine et dont le rôle stratégique est devenu vital depuis le début de la guerre. Tant pour l’OTAN, dont elle abrite plus de 5 000 soldats, que pour le transit des céréales ukrainiennes.

Le Kremlin a réagi lundi, par la voix de son porte-parole, Dmitri Peskov, aux questions relatives à Calin Georgescu, affirmant « ne pas bien connaître » le candidat prorusse.

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Il y a 18 heures, Zalmox a dit :

Ouais...

L'histoire et les ancêtres sont bien importants en Roumanie, beaucoup plus que dans la France contemporaine.

Le nationalisme "sain" a des beaux jours devant lui. Le folklore, sous tous ces formes, est très vivant.

Quant au patrimoine, là aussi il y a la fierté et le souci de protection.

Pour l'anecdote, les Roumains sont sur la première place en U.E. quant à la propriété de leur logement (94,8 % - données 2022 - des habitants habitent dans un logement leur appartenant.) Je dirais que le patrimoine, ça compte.

S'ils deviennent russes il va donc falloir que ça change, et fissa.
Après-tout, qui les a autorisés a vivre aussi bien?

 

Il y a 13 heures, Zalmox a dit :

J'ai lu un peu sur Madame Elena Lasconi que je ne connaissais pas du tout.

L'opinion la plus répandue est de la qualifier "sincère".

Et, pour les lecteurs d'AD, une information "spéciale". Sa fille est résidente en France et a l'oreille de sa mère en ce qui concerne la politique extérieure:

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Et, comme anecdote, les contributeurs du forum militaire roumain auquel je participe ne se sont trompés que partialement sur les résultats. Au sondage d'opinion de vote, 53% ont répondu Lasconi, mais ils ont mis Georgescu sur la 7e place avec 2% des votes.

Ah, voyons le bon côté des choses alors! Si la Roumanie veut à la fois être proche de trump ET de la russie, elle ne pourra pas avoir de F-35... mais elle pourrait avoir des Rafale! :biggrin:

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Il y a 14 heures, Zalmox a dit :

Et, pour les lecteurs d'AD, une information "spéciale". Sa fille est résidente en France et a l'oreille de sa mère en ce qui concerne la politique extérieure:

Ce ne sera pas une insulte que de dire que les préoccupations de la fille sont franchement "wokistes", puisque ses priorités sont les droits LGBT+++ et Gaza, anticapitaliste, antisioniste, . Certains pourront dire qu'elle est juste trés progressiste, il y aurait débat. Et c'est sans doute une attitude plus facile en vivant à Paris ( est ce possible en étant d'anticapitaliste ? ) que dans une campagne roumaine. 

Je ne crois pas que celà corresponde au programme d'in inconnu hier qui est passé de "inconnu" à premier du premier tour.

Je ne crois pas non plus que celà corresponde à l'image de sa mère, de centre droit dit équilibré. 

En gros, Fifille est l'incarnation même de ce qui est absolument sans importance pour les roumains, et certainement pas des préoccupations. 

Si la mère est élue, alors les prises de position de la fille seraient vite un "boulet". Voir même avant pendant la campagne entre 2 tours.

Aprés, avec une position plus centriste, on pourrai dire aussi que la mère peu capitaliser un max de voies anti l'autre ( à défaut d'avoir de l'adhésion ). 

Dans tous les cas, le prochain mandat s'annonce sportif quel que soit le président. Et en fait, c'est juste dans la lignée de ce qui passe un peu partout en UE. 

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https://www.eurotopics.net/fr/330246/vers-une-annulation-de-la-presidentielle-roumaine

Après la victoire surprise du candidat d'extrême droite Călin Georgescu au premier tour de la présidentielle roumaine, la Cour constitutionnelle examine ce jeudi l'éventualité d'une invalidation du scrutin. Une plainte pour financement illégal de campagne a notamment été déposée. La presse entrevoit une situation à haut risque, et ce juste avant les législatives de dimanche.

G4media.ro s'inquiète des conséquences d'une invalidation du scrutin :

«L'annulation de la présidentielle et une possible exclusion de Călin Georgescu serait la deuxième intervention brutale de l'Etat, des grands partis et des services de renseignement, après l'exclusion de [la candidate ultranationaliste] Diana Șoșoacă de la présidentielle prononcée par la Cour constitutionnelle. Des décisions aussi arbitraires ne font pas avancer la démocratie. Ces candidats doivent être vaincus dans les urnes, pas par le biais de manœuvres dissimulées. C'est l'unique façon de garantir que le prochain président aura une quelconque légitimité, et qu'il ne passera pas pour être une simple marionnette.»

https://www.euronews.com/my-europe/2024/11/28/romanias-tiktok-famous-georgescu-faces-voter-fraud-allegations

La Cour constitutionnelle de Roumanie a demandé à l'autorité électorale centrale du pays de recompter et de vérifier les bulletins de vote du premier tour de l'élection présidentielle de dimanche.

La haute juridiction a également décidé de reporter à vendredi une demande d'annulation des résultats de l'élection, ce qui signifie que les deux candidats ne peuvent pas commencer leur campagne.

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