ksimodo Posté(e) le 11 décembre 2024 Share Posté(e) le 11 décembre 2024 il y a 35 minutes, Rivelo a dit : ... et si tu déclares 0 euros, cela veut dire que tu as payé tes influenceurs et tes pubs sur TikTok avec de l'argent aux origines inavouables Pffffffffffffff...................... Tu vis dans un monde perfidie et d'intérêts financier, ou tout serait money money. Quelle tristesse L'influenceur peut aussi relayer et diffuser une info sans contre partie car il y croit. Je blague mais en fait à moitié, et c'est bien LA le problème. Tiens, un exemple au hasard ( mais pas tout à fait au hasard ). Un compte de footballeur FR récemment exilé à Madrid, un peu connu, un peu en chute de forme. Il a des followers en nb abyssaux ( bon, je transfigure à la France, oublions la Roumanie ). Quand il appelle un certain vote "barrage" en juin dernier, il est quoi ? il fait parler ses tripes gratos ? Les fins de mois de sont délicates, il est "payé" / financé par le "front républicain" ? Le pro du montage vidéo pour Calin Geogescu, il est bénévole et il y croit ou bien il est payé par Moscou ? Attention aux analyses trop rapides. On sait une chose, on ne sait pas grand chose. a part que le vote du 1er tout, il est probablement pas nettement éloigné de la vision du "peuple" Roumain. Encore moins de ceux qui y vivent, car les plus euro top méga fan, ce sont qui n'y vivent plus ( la diaspora qui vote ). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 11 décembre 2024 Share Posté(e) le 11 décembre 2024 il y a 9 minutes, ksimodo a dit : Pffffffffffffff...................... Tu vis dans un monde perfidie et d'intérêts financier, ou tout serait money money. Quelle tristesse L'influenceur peut aussi relayer et diffuser une info sans contre partie car il y croit. Je blague mais en fait à moitié, et c'est bien LA le problème. Tiens, un exemple au hasard ( mais pas tout à fait au hasard ). Un compte de footballeur FR récemment exilé à Madrid, un peu connu, un peu en chute de forme. Il a des followers en nb abyssaux ( bon, je transfigure à la France, oublions la Roumanie ). Quand il appelle un certain vote "barrage" en juin dernier, il est quoi ? il fait parler ses tripes gratos ? Les fins de mois de sont délicates, il est "payé" / financé par le "front républicain" ? Le pro du montage vidéo pour Calin Geogescu, il est bénévole et il y croit ou bien il est payé par Moscou ? Attention aux analyses trop rapides. On sait une chose, on ne sait pas grand chose. a part que le vote du 1er tout, il est probablement pas nettement éloigné de la vision du "peuple" Roumain. Encore moins de ceux qui y vivent, car les plus euro top méga fan, ce sont qui n'y vivent plus ( la diaspora qui vote ). C'est pas sur : Roumanie: les expatriés votent pour l’extrême droite https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-international/20241204-roumanie-les-expatriés-votent-pour-l-extrême-droite Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 11 décembre 2024 Share Posté(e) le 11 décembre 2024 @Benoitleg C'est une possibilité, et c'est un gros bordel de toute façon. Je l'étais reporté à des avis sondages, qui ont été battus en brêche. Les expat on pu voté trés tôt en novembre, Ton article correspond à la date de l'annulation ( à 1 jour prés, je sais plus en détail ) Le lien ci dessous parle de 50 000 votes anticipés ( genre en novembre ) quand ton lien parle d'une diaspora de 5 M.......... Pour ton lien, j'ai écouté le podcast ( je ne sais si'il y a un contenu "caché" en texte, mais je ne trouve AUCUN contenu ni résultat qui argumente le titre ..............). On entend beacuoup parler du soutien nouveau à AUR ( par les expat' ) , mais c'est un indep qui a gagné le 1er tout et AUR a finit 4eme......... https://www.courrierinternational.com/article/politique-coup-de-theatre-en-roumanie-le-premier-tour-de-l-election-presidentielle-est-annule_225397 Je n'ai pas trop cherché, mais j'aimerai connaitre les scores du 1er tour invalidé pour les expat'. Pas vu. A priori, le PS se fait laminer à l'étranger, mais dans la balance réelle centre droit / extrêmes droites ( il y en a bcp !!! ) ...ben je sais pas trop/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 décembre 2024 Share Posté(e) le 12 décembre 2024 (modifié) Il y a 15 heures, ksimodo a dit : Je n'ai pas trop cherché, mais j'aimerai connaitre les scores du 1er tour invalidé pour les expat'. Pas vu. - Le 05/12/2024 à 23:30, Wallaby a dit : https://www.liberation.fr/international/europe/dans-la-diaspora-roumaine-un-vote-dextreme-droite-antisysteme-tous-les-parlementaires-sont-des-voleurs-20241205_N6QAS4NEOJD3NKMXC7Q5FYOTRI/ Les électeurs de l’étranger, qui n’ont jamais été aussi nombreux à se rendre aux urnes, ont placé Calin Georgescu, un quasi-inconnu admirateur des fascistes de l’entre-deux-guerres, en tête avec 43 %. Soit près du double de son score en Roumanie même, où il est toutefois aussi arrivé premier. Même dynamique lors des législatives du 1er décembre, où 55 % des Roumains de l’étranger ont voté pour un parti d’extrême droite, contre moins de 32 % à l’intérieur du pays. Après un flot continu d’émigration depuis trente ans, la diaspora roumaine est la cinquième plus importante au monde, selon une étude de l’OCDE. Plus de 14 % des citoyens roumains vivent dans un autre pays de l’Union européenne. Dans toutes les bouches, le même message antisystème. «Tous les parlementaires sont des voleurs, ça fait trente-cinq ans qu’ils nous pillent. Eux, ils ont tout, une belle maison, une voiture de fonction. Nous, si on reste en Roumanie, on gagne à peine 400 euros. Il faut se débarrasser d’eux au plus vite», dit George Moldovan, d’une voix douce et dans un français hésitant. Les seuls à trouver grâce à ses yeux sont Calin Georgescu et le parti d’extrême droite SOS Romania, porté par la complotiste pro-russe Diana Sosoaca. En Roumanie, l’extrême droite a poussé mais n’a pas renversé la table lors de ces législatives. A la Courneuve par contre, les trois partis extrémistes – l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), SOS Romania et le Parti des jeunes gens (POT) – ont remporté 78 % des voix. Dorin, 24 ans, a voté pour la première fois lors de ce cycle électoral, «parce que cette fois, il y a un candidat différent». «C’est un patriote, quelqu’un qui pense plus aux autres qu’à lui, alors que le Parlement est rempli de gens prêts à vendre leur pays s’ils en tirent un bénéfice. Georgescu comprend ce qu’on ressent, notre envie de rentrer à la maison mais dans un pays qui fonctionne», explique-t-il, très convaincu par le candidat après avoir regardé ses discours sur YouTube. [Noemi, 25 ans] : « Depuis une semaine, j’essaie de montrer à ma mère que c’est un discours aux inspirations dictatoriales, que ce Georgescu veut entraîner notre pays vers la Russie, mais elle me répète tout le temps, “au moins, il est différent. En bien ou en mal je ne sais pas, mais différent”.» «Quand on veut acheter à manger, on va dans des Kaufland [une chaîne de supermarchés d’origine allemande, ndlr] qui nous vendent cher des produits étrangers. Alors qu’on a de la bonne terre, qui produit des bonnes choses mais on vend tout», peste Vasile, la cinquantaine. Modifié le 12 décembre 2024 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 Le 11/12/2024 à 18:37, Wallaby a dit : La Roumanie mérite-t-elle d'organiser une élection qui pourrait porter au pouvoir un candidat de Moscou ? Qu'on puisse écrire cela me fait frémir... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 13 décembre 2024 Share Posté(e) le 13 décembre 2024 Le 11/12/2024 à 23:58, ksimodo a dit : @Benoitleg C'est une possibilité, et c'est un gros bordel de toute façon. Je l'étais reporté à des avis sondages, qui ont été battus en brêche. Les expat on pu voté trés tôt en novembre, Ton article correspond à la date de l'annulation ( à 1 jour prés, je sais plus en détail ) Le lien ci dessous parle de 50 000 votes anticipés ( genre en novembre ) quand ton lien parle d'une diaspora de 5 M.......... Pour ton lien, j'ai écouté le podcast ( je ne sais si'il y a un contenu "caché" en texte, mais je ne trouve AUCUN contenu ni résultat qui argumente le titre ..............). On entend beacuoup parler du soutien nouveau à AUR ( par les expat' ) , mais c'est un indep qui a gagné le 1er tout et AUR a finit 4eme......... https://www.courrierinternational.com/article/politique-coup-de-theatre-en-roumanie-le-premier-tour-de-l-election-presidentielle-est-annule_225397 Je n'ai pas trop cherché, mais j'aimerai connaitre les scores du 1er tour invalidé pour les expat'. Pas vu. A priori, le PS se fait laminer à l'étranger, mais dans la balance réelle centre droit / extrêmes droites ( il y en a bcp !!! ) ...ben je sais pas trop/ Le vainqueur du premier tour est un ancien AUR dont le programme est peu différent. C'est pour ça qu'il y a eu pas mal de report SOS et AUR vers le vainqueur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 14 décembre 2024 Share Posté(e) le 14 décembre 2024 Le 12/12/2024 à 15:50, Wallaby a dit : - L'article Libé fait du cherry picking, mais on ne lui voudra pas de pratiquer comme les autres. Le type arrivé en tête, sans compter les totalités de voix est. droite, ça ne renseigne pas beaucoup sur la question des reports, comme mentionné juste au dessus par Gally, ni les votes sur les autres candidats. La tendance est forte sur le vote ext. droite, le pays en a un paquet de partis. Dans les grandes largeur pour faire simple, il y a qq chose comme 50 % de sensibilité extrême droite, et 50 % de sensibilité pour tous le reste, de la gauche à la droite modérée. Je suppose que les partis dits "historiques" s'imagine le pays tel qu'aux élections de 2020, et quand tu perds ( tu recules ) c'est parfois délicat de se dire que le monde change à tes dépends. Il y aussi le fait que les taux de participation sont parfois trés bas ( 68 % d'abstention législative 2020 ). Pas besoin de manipuler quoi que ce soit quand ça vote aussi peu, et avoir des résultats surprenants et non représentatifs. 52 % participation pour l'élection annulée d'ailleurs, c'est moins pire mais c'est pas flamboyant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 14 décembre 2024 Share Posté(e) le 14 décembre 2024 Cela ne m'étonnerait pas qu'une grande partie des Roumains émigrés votent à l'extrême droite, puisqu'une grande partie de la classe populaire dont ils font partie dans leurs pays d'adoption, France, Italie, Allemagne, etc..., est également attirée par l'extrême droite. Cela dit c'est une spéculation de ma part. Il faudrait une sociologie de la répartition de ces votes en fonction du revenu pour en être sûr. Mais c'est l'impression qui découle de tous ces témoignages et analyses, de Libération à Thejournal.ie etc... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 décembre 2024 Share Posté(e) le 14 décembre 2024 Il y a 7 heures, Wallaby a dit : Cela ne m'étonnerait pas qu'une grande partie des Roumains émigrés votent à l'extrême droite, puisqu'une grande partie de la classe populaire dont ils font partie dans leurs pays d'adoption, France, Italie, Allemagne, etc..., est également attirée par l'extrême droite. Cela dit c'est une spéculation de ma part. Il faudrait une sociologie de la répartition de ces votes en fonction du revenu pour en être sûr. Mais c'est l'impression qui découle de tous ces témoignages et analyses, de Libération à Thejournal.ie etc... Pourquoi l'immigration roumaine intra-européenne ferait partie de la classe populaire ?! Du moins ceux qui votent. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 janvier Share Posté(e) le 10 janvier https://brusselssignal.eu/2025/01/zero-evidence-the-bogus-intelligence-behind-romanias-cancelled-election/ (9 janvier 2025) Vous trouverez ci-dessous une analyse détaillée et complète des renseignements déclassifiés sur la supposée « ingérence électorale russe » qui est au cœur du scandale des élections roumaines. Résumé Les documents ne fournissent aucune preuve concrète de l'ingérence de l'État russe dans les élections présidentielles roumaines ou de liens entre le candidat à la présidence Calin Georgescu et la Russie. Le terme le plus important et le plus explosif utilisé dans ces documents [par le SRI Service de renseignement intérieur de la Roumanie (équivalent du MI5/FBI)] est celui d'« acteur étatique ». Les documents n'offrent aucune preuve ou explication analytique de l'utilisation de ce terme, ce qui en fait une affirmation non étayée. Au contraire, pour autant qu'ils éclairent quelque chose, les documents indiquent que la campagne de Georgescu a simplement utilisé des techniques de marketing numérique très efficaces, lui donnant un avantage « exponentiel comparatif » (selon le SRI). Les documents n'offrent que des informations disparates, circonstancielles et souvent insignifiantes, présentées d'une manière qui laisse une large place aux interprétations les plus diverses. Leur ton et leur terminologie semblent conçus pour alimenter un récit anti-Georgescu dans la sphère publique. En tant que produits du renseignement, les documents sont peu soignés et de très mauvaise qualité par rapport aux normes alliées. Ils contiennent des contradictions, des erreurs et des inexactitudes flagrantes. Le langage est souvent vague et des termes clés restent indéfinis (par exemple, les différentes utilisations du mot « réseau »). Pour l'essentiel, les documents ne contiennent que des platitudes inutiles, la majorité des informations ayant déjà circulé dans le domaine public dans les jours qui ont suivi le 24 novembre (date du premier tour de scrutin). Les documents ne sont que des « notes d'information » (note informative, en roumain), et non des évaluations - ils ne contiennent donc pas de conclusions analytiques ou d'interprétations claires et définitives. Ils contiennent des affirmations isolées (la plupart du temps non étayées), sans aucune discussion sur les sources ou les preuves. Il s'agit probablement d'une méthode utilisée par les services de renseignement pour se protéger politiquement. Les interprétations ultérieures de ces documents par les médias ne sont donc pas fondées sur les conclusions de l'État roumain. Les documents sont également expurgés de certaines parties importantes. Il est donc important de comprendre que les informations contenues dans ces documents n'ont été que partiellement déclassifiées, alors que les médias ont laissé entendre que les documents avaient été déclassifiés dans leur intégralité. Il est également important de comprendre que les passages expurgés peuvent altérer le sens du texte. La note d'information du SIE [Service de renseignement extérieur de la Roumanie (équivalent du MI6/CIA)] n'a pas été déclassifiée. Le président n'en a publié qu'un « extrait non classifié ». La note du SIE elle-même reste classifiée, probablement parce qu'elle contredit les notes soumises par les autres agences. Les documents font état d'irrégularités potentielles dans les déclarations de financement de la campagne de M. Georgescu. Cependant, de tels problèmes sont courants dans les campagnes électorales du monde entier et, en outre, devraient être examinés de la même manière pour tous les autres candidats. En tout état de cause, les documents ne font aucune allusion à un financement étranger, et encore moins à un financement en provenance de Russie. Les seuls éléments concrets relevés dans les documents comme étant spécifiquement identifiés au 24 novembre (jour du vote au premier tour) sont les suivants : 100 comptes d'influenceurs TikTok payés pour diffuser du contenu en utilisant 3 (trois) hashtags qui ne mentionnent même pas Calin Georgescu ; 797 comptes créés avant ( !) le lancement de TikTok lui-même, sous ce nom de marque ; 1 088 utilisateurs dans un groupe de « coordination » sur Telegram (ce qui, encore une fois, est la norme dans toutes les campagnes politiques) ; et 381 000 $ versés à certains « influenceurs ». Conclusion : Les documents du CSAT déclassifiés par le président ne fournissent absolument aucune base réelle et concrète pour les récits publics concernant une « attaque russe » sur la Roumanie ou des liens entre la campagne de Georgescu et la Russie. Ces documents, en eux-mêmes, ne peuvent pas être rationnellement utilisés comme arguments contre ce candidat car ils ne prouvent rien. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 10 janvier Share Posté(e) le 10 janvier (modifié) Il y a 5 heures, Wallaby a dit : La note du SIE elle-même reste classifiée, probablement parce qu'elle contredit les notes soumises par les autres agences. Arrivé là on peut jeter tout le reste. Depuis le début l'article est à charge sur ce qui est déclassifié en mode ça s'appuie sur rien, il n'y a pas de preuve de ce qu'ils disent. Et sur ce qui est resté classifié, c'est forcément parce que sinon ça servirait leur discours Le journalisme c'est de dire quand on en sait rien puisqu'on n'a pas eu accès à des documents restés classifiés : "on n'en sait rien, c'est classifié". Pas on n'en sait rien mais ça va probablement dans notre sens. Ça c'est du café du commerce. Next ! Modifié le 10 janvier par Teenytoon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 10 janvier Auteur Share Posté(e) le 10 janvier il y a 14 minutes, Teenytoon a dit : Arrivé là on peut jeter tout le reste. Depuis le début l'article est à charge sur ce qui est déclassifié en mode ça s'appuie sur rien, il n'y a pas de preuve de ce qu'ils disent. Conclusion hâtive. Je me suis farci tout l'article et il est long. Il y a une analyse très détaillée sur ce qui a été déclassifié. Et pertinente de surcroît ! 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 10 janvier Share Posté(e) le 10 janvier (modifié) il y a 1 minute, Zalmox a dit : Conclusion hâtive. Je me suis farci tout l'article et il est long. Il y a une analyse très détaillée sur ce qui a été déclassifié. Et pertinente de surcroît ! Donc l'élection était parfaitement valide ? Modifié le 10 janvier par Teenytoon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 10 janvier Auteur Share Posté(e) le 10 janvier il y a 7 minutes, Teenytoon a dit : Donc l'élection était parfaitement valide ? Oui ! 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 10 janvier Share Posté(e) le 10 janvier il y a 53 minutes, Teenytoon a dit : Arrivé là on peut jeter tout le reste. Depuis le début l'article est à charge sur ce qui est déclassifié en mode ça s'appuie sur rien, il n'y a pas de preuve de ce qu'ils disent. Et sur ce qui est resté classifié, c'est forcément parce que sinon ça servirait leur discours Le journalisme c'est de dire quand on en sait rien puisqu'on n'a pas eu accès à des documents restés classifiés : "on n'en sait rien, c'est classifié". Pas on n'en sait rien mais ça va probablement dans notre sens. Ça c'est du café du commerce. Next ! Oui j'avoue...en fait y a rien, mais on le dit de la part d'un document que l'on juge de mauvaise qualité, et on a pas toute l'information...bah heu comment dire...barre toi de là, tu ne me sers à rien quoi ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 10 janvier Share Posté(e) le 10 janvier il y a 38 minutes, Zalmox a dit : Conclusion hâtive. Je me suis farci tout l'article et il est long. Il y a une analyse très détaillée sur ce qui a été déclassifié. Et pertinente de surcroît ! L'extrait de @Wallaby ne laisse pas cette impression alors. Une synthèse peut-être @Zalmox ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 10 janvier Share Posté(e) le 10 janvier Il y a 6 heures, Zalmox a dit : Oui ! Ok, merci pour ton retour d'insider, j'avoue que le papier ne donne pas franchement une impression d'objectivité. Ca donne quoi l'opinion public à ce sujet en Roumanie @Zalmox ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 janvier Share Posté(e) le 10 janvier https://brusselssignal.eu/2025/01/zero-evidence-the-bogus-intelligence-behind-romanias-cancelled-election/ Analyse du document du MAI - Points clés 1. Le MAI (ministère roumain de l'Intérieur) parle dès le départ d'une « campagne électorale sans étiquette » sur TikTok, précisant « 100 influenceurs » qui ont été impliqués dans la promotion de M. Georgescu. Plus loin dans le document, l'AMI déclare avoir trouvé « environ 130 comptes TikTok » qui diffusaient les 3 (trois) hashtags associés à Calin Georgescu : #echilibrusiverticalitate (équilibre et intégrité) #prezidentiale2024 (Présidentielles2024) #unliderpotrivitpentrumine (unBonLeaderPourMoi) En langage profane, le MAI se concentre sur 100-130 comptes spécifiques qui ont poussé ces hashtags. Toute la discussion sur la campagne de Georgescu porte essentiellement sur cette tactique de médias sociaux (une approche marketing standard) qui a généré des vues et a ensuite été qualifiée par les médias d'« opération d'influence russe ». 2. Le MAI indique également que « la majorité des messages de ce type » (c'est-à-dire le contenu portant ces hashtags) n'ont pas été « marqués comme des publicités payées ». Il précise ensuite que « la plupart des influenceurs ne savaient pas qu'ils faisaient la promotion d'un candidat spécifique ». Par conséquent, le MAI lui-même admet effectivement que ces messages (c'est-à-dire la majeure partie de la campagne en ligne de Georgescu) n'étaient pas des messages promotionnels pour un candidat particulier et n'avaient pas besoin d'être étiquetés comme de la publicité politique. Bien qu'il s'agisse d'une tactique intelligente pour « jouer » avec l'algorithme de TikTok, elle reste conforme aux règles de la plateforme. 3. Le MAI indique que « durant la période du 13 au 26 novembre, »... « les tendances en matière de promotion de contenu vidéo associé à de multiples hashtags » utilisés dans la campagne de Georgescu « ont atteint la 9e place au niveau mondial ». Cependant, la formulation n'est pas claire : Si ce classement regroupe différents hashtags ; Lesquels de ces hashtags comprenaient le nom de Georgescu, et Comment ce classement a été établi. Le même paragraphe indique qu'« aucune amplification artificielle » n'a été identifiée avant le 24 novembre (c'est-à-dire la date du vote) et précise que l'« explosion du nombre de vues, dans les centaines de millions », s'est produite après le 25 novembre, à l'issue du premier tour de scrutin. Une lecture plus attentive permet de comprendre que la « 9e place mondiale » se réfère à l'effet post-vote (25-26 novembre), lorsque tout le monde a commencé à chercher Georgescu sur TikTok. Le MAI ne fournit aucune pièce à conviction sur l'évolution de la campagne avant le jour du scrutin, déclarant explicitement qu'il n'y a pas eu d'« amplification artificielle » (par exemple, des bots). 4. Le MAI fait un bref parallèle avec des « situations similaires » lors des récentes élections d'octobre en Moldavie. Il fait référence au même modus operandi sur les médias sociaux, impliquant un contenu « neutre » distribué par des influenceurs, qui est ensuite repris et commenté par d'autres comptes.La même tactique de marketing a également été observée en Moldavie, mais ne signifie rien en soi. Cette tactique est probablement courante dans divers pays et contextes, y compris la promotion commerciale de produits. Il est également possible que d'autres candidats en Roumanie aient utilisé cette approche au cours de la même campagne présidentielle. Toutefois, le MAI ne clarifie pas ce point et ne fournit pas de preuves suggérant une intention malveillante. Une tactique de marketing accessible à tous n'est pas intrinsèquement malveillante, sauf si elle est liée à des acteurs ou à des intentions spécifiques, ce que le MAI ne suggère pas. 5. Dans une section séparée, le MAI fait des observations sur quelques individus. Cette section est fortement expurgée, ce qui entraîne des incertitudes. Par exemple : Un individu a participé à la collecte de signatures pour Georgescu (une obligation légale) et aurait eu des sympathies néo-légionnaires (en référence à la Légion de l'Archange Michel, une organisation fasciste roumaine de l'entre-deux-guerres). D'autres individus sont décrits comme des figures de la pègre ou de la criminalité qui ont « mené une campagne de promotion » sur TikTok et « soutenu financièrement la campagne électorale de Calin Georgescu ». Commentaire : Le MAI devrait également enquêter sur les personnes qui recueillent des signatures pour d'autres partis, afin de vérifier si elles ont des sympathies communistes. En ce qui concerne les figures de la pègre, de telles révélations sont courantes dans les campagnes du monde entier, qui reçoivent souvent un soutien (financier ou autre) de sources douteuses. Cette situation n'est ni unique ni spécifique à Georgescu. En outre, l'expression « a soutenu financièrement la campagne électorale de Calin Georgescu » est vague. Le MAI admet implicitement que les hashtags n'étaient pas strictement « électoraux », puisque même les influenceurs qui les diffusaient n'étaient pas conscients de leur lien avec Georgescu. 6. Le MAI établit un parallèle entre la « campagne d'information » de Georgescu, appelée « Équilibre et intégrité » (#EchilibrușiVerticalitate), et la campagne « Frère à côté de frère » menée par les Russes en Ukraine en 2022 avant l'invasion. Les éléments communs relevés sont notamment : « Manipulation de micro-influenceurs légitimes ». Coordination des influenceurs via Telegram. Commentaire : Ces techniques sont standard pour toute campagne de diffusion de contenu. La comparaison avec les méthodes russes en Ukraine n'a pas de contexte significatif, car ces techniques sont probablement très répandues. La coordination par Telegram n'est pas intrinsèquement suspecte et est largement utilisée dans de nombreuses campagnes à travers le monde. Remarque complémentaire : le 20 décembre, après l'annulation des élections, l'ANAF, l'agence fiscale roumaine, a découvert que l'un des hashtags (#EchilibrușiVerticalitate) avait été financé par le Parti national libéral (PNL), un parti de la coalition au pouvoir et adversaire de M. Georgescu. Les suggestions du MAI concernant un acte criminel se sont avérées fausses, car cette campagne de hashtags était une tactique du PNL pour augmenter la visibilité de Georgescu [???], au profit de leur candidat. Cette stratégie s'est retournée contre elle, révélant les arrière-pensées qui se cachaient derrière ces accusations. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 janvier Share Posté(e) le 10 janvier https://snoop.ro/anaf-a-descoperit-ca-pnl-a-platit-o-campanie-care-l-a-promovat-masiv-pe-calin-georgescu-pe-tiktok/ (20 décembre 2024) L'ANAF a constaté que PNL a payé une campagne qui a massivement promu Callin Georgescu à TikTok Il s'agit de la campagne #EchilibrușiVerticalitate, menée avec des influenceurs sur TikTok, dont un document déclassifié du CSAT affirme qu'elle « est identique à la campagne Brother for Brother menée par la Fédération de Russie en Ukraine », que la Russie a menée juste avant l'invasion. Snoop a appris que l'ANAF a récemment découvert que « la campagne “Equilibre et verticalité” sur TikTok a été payée avec de l'argent du Parti national libéral », selon une source confidentielle au courant de l'enquête de l'ANAF. Cette information a été confirmée à Snoop par des discussions et une correspondance avec la société même engagée par le PNL, Kensington Communication, qui a conçu la campagne. Cette société a payé 130 influenceurs cooptés sur la plateforme FameUp, mais affirme que « le formulaire généré par Kensington Communication a subi quelques modifications, qui ne sont pas le fait de notre équipe et qui, à notre connaissance, n'ont pas été demandées par les représentants des partis ». Kensington affirme que « le hashtag choisi par notre entreprise était #echilibrusiseriozitate, qui a été changé dans la plateforme FameUp, sans notre implication, en #echilibrusiverticality ». Sauf que, dans son intégralité, la campagne #EquilibrușiVerticality a été créée pour Călin Georgescu, affirment un document déclassifié du CSAT et un rapport du Forum d'experts. La campagne a recueilli 2,4 millions de vues, « où les influenceurs décrivent Călin Georgescu selon un script copié-collé, sans le nommer, mais en utilisant les caractérisations qu'il fait lui-même », indique Expert Forum. De même, une analyse de Snoop, effectuée sur le briefing même envoyé à la rédaction par la société engagée par les libéraux, montre que les influenceurs ont respecté les indications prédéterminées par le PNL. La même plateforme a été utilisée pour la campagne TikTok pour le livre du président du PNL de l'époque, Nicolae Ciucă. 130 influenceurs cooptés par Kensington Communication, une société engagée par le PNL et qui a utilisé la plateforme FameUp, ont lancé en novembre 2024, en amont des élections présidentielles, une campagne intitulée #EquilibriumandVerticality. Les influenceurs ont reçu un script et ont transmis au public les qualités d'un futur président dans une vidéo, sans le nommer. Certains influenceurs ont écrit « Călin Georgescu » dans les commentaires de la vidéo. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 22 janvier Share Posté(e) le 22 janvier https://www.compactmag.com/article/a-judicial-coup-in-romania/ (11 décembre 2024) Coup d'État judiciaire en Roumanie C'est la première fois qu'un tribunal européen annule le résultat d'une élection, ce qui marque une escalade inquiétante dans la guerre de plus en plus ouverte que l'establishment de l'UE et de l'OTAN mène contre la démocratie. C'est la première fois depuis la chute du régime soutenu par l'Union soviétique en 1989 que les deux partis qui ont dominé la politique roumaine depuis lors - le parti social-démocrate et le parti national libéral de centre-droit, qui sont unis dans leur engagement envers l'Union européenne et l'OTAN - n'ont pas réussi à franchir le premier tour d'une élection présidentielle. La réponse de l'establishment à la victoire de Georgescu au premier tour a été rapide et agressive. La première étape a consisté à lancer un blitz médiatique - tant en Roumanie qu'à l'étranger - pour le dépeindre comme un « extrémiste d'extrême droite pro-russe », un cinglé en tout genre et un agent du Kremlin. C'est devenu la réaction habituelle des institutions libérales face à des résultats électoraux qui s'écartent du consensus euro-atlantique, en particulier dans les pays post-soviétiques, comme on l'a vu récemment en Géorgie et en Moldavie. Comme dans d'autres cas, les preuves de ces affirmations sont plutôt maigres. La première chose qui saute aux yeux, c'est que Georgescu n'a pas le CV d'un populiste typique. Pendant la plus grande partie de sa carrière, M. Georgescu, agronome, a été un membre de l'establishment employé dans un domaine qui n'est pas connu pour sa propension au populisme : le développement durable. Il a notamment été rapporteur spécial pour le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, président du Centre de recherche européen du Club de Rome et directeur exécutif de l'Institut mondial des Nations unies pour le développement durable. Sa vision politique reflète, semble-t-il, l'importance qu'il accorde depuis longtemps à l'autosuffisance économique et surtout agricole. Il est vrai que Georgescu a fait quelques déclarations controversées dans le passé, notamment en exprimant son soutien aux dirigeants pro-nazis du pays pendant la Seconde Guerre mondiale, en qualifiant la crise du Covid-19 de « plandémie » et en parlant de l'existence d'une cabale pédophile transhumaniste. Mais sa campagne s'est surtout concentrée sur des questions concrètes telles que l'économie et la position géopolitique de la Roumanie. Georgescu met l'accent sur la souveraineté nationale et la réduction de la dépendance de la Roumanie à l'égard des puissances étrangères et critique souvent l'influence d'organismes internationaux tels que l'Union européenne et l'OTAN sur les affaires nationales. Son programme prévoit de réduire la dépendance de la Roumanie à l'égard des importations, de soutenir les agriculteurs locaux et d'accroître la production nationale de denrées alimentaires et d'énergie. Mais ce qui a vraiment mis l'establishment en ébullition, c'est la position de M. Georgescu sur la guerre en Ukraine. Il a critiqué le rôle de l'OTAN dans le conflit et a exprimé le souhait que la Roumanie s'engage dans le dialogue plutôt que dans la confrontation. Il refuse que cette position soit qualifiée de « pro-russe », affirmant qu'elle est simplement pro-roumaine. Son argument se résume au fait que la guerre n'est pas dans l'intérêt de la Roumanie. Comme il l'a déclaré lors d'un talk-show, l'Ukraine « n'est pas notre affaire » : L'Ukraine « ne nous concerne pas. Nous ne devrions nous préoccuper que de la Roumanie. Comme l'a fait remarquer la journaliste roumaine Teodora Munteanu : « Georgescu s'est concentré sur l'appel à la paix et sur la crainte des gens que [les autres candidats] ne nous entraînent dans la guerre. Il a également abordé des questions de base, comme les gens qui ont des toilettes dans leur jardin, les bas salaires, des problèmes réels que tout le monde comprend ». Il est difficile de conclure qu'il s'agit d'autre chose que d'un « coup d'État institutionnel », comme l'a dit Georgescu. Même la candidate pro-UE qui a perdu contre Georgescu a déclaré que la décision « écrase l'essence même de la démocratie, le vote ». Cette décision crée un précédent terrifiant. Si de vagues accusations d'ingérence étrangère peuvent annuler des résultats électoraux, tout résultat électoral futur menaçant les élites en place pourrait être annulé de la même manière. Malheureusement, ce qui s'est passé en Roumanie n'est pas un cas isolé. Aux États-Unis, l'appareil de sécurité et ses alliés médiatiques ont passé la quasi-totalité du premier mandat de Donald Trump à tenter d'annuler le résultat de l'élection de 2016 par le biais du canular #Russiagate. Ce n'est pas une coïncidence si ces mesures sont appliquées de la manière la plus agressive dans les pays qui ont une valeur stratégique particulière pour l'OTAN. La Roumanie en est un bon exemple. Ce pays a joué un rôle déterminant dans la fourniture d'une aide militaire à l'Ukraine. En outre, c'est sur la 86e base aérienne roumaine que les pilotes ukrainiens s'entraînent sur des avions de chasse F-16. Cette installation sert de plaque tournante régionale pour les alliés et les partenaires de l'OTAN. De plus, la base aérienne Mihail Kogălniceanu, sur la côte de la mer Noire, fait l'objet d'un développement important pour devenir la plus grande base de l'OTAN en Europe. Cette expansion vise à soutenir les opérations de l'OTAN et à renforcer la présence de l'Alliance dans la région de la mer Noire et son contrôle de l'« étranger proche » de la Russie. L'Alliance occidentale ne peut manifestement pas se permettre de laisser la simple souveraineté populaire mettre en péril le rôle de la Roumanie en tant que garnison de l'OTAN. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 22 janvier Share Posté(e) le 22 janvier il y a 2 minutes, Wallaby a dit : les preuves de ces affirmations sont plutôt maigres Mais pas inexistantes ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rivelo Posté(e) le 22 janvier C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 janvier Comme je ne connaissais pas ce site, j'ai vérifier de quoi il s'agissait. Il a un homonyme en Allemagne qui est un magazine classé à l'extrême droite (interdit pendant une période...) mais le site américain (https://en.wikipedia.org/wiki/Compact_(American_magazine)) est différent d'après Wikipedia : Quote Compact is an American online magazine that began operating in March 2022.[1][2] The magazine was co-founded by Edwin Aponte, a populist and founder of the online magazine The Bellows; Matthew Schmitz, previously an editor of the ecumenical religious journal First Things; and conservative Catholic opinion journalist Sohrab Ahmari.[1] When Compact was launched, its listed contributors and contributing editors were described by The New York Times as ideologically diverse, including religiously conservative Catholics, populists, and dissident Marxist feminists.[1] The magazine's editorial line is critical of liberalism from both the left and the right.[2][3] La liste d'article de l'auteur italien (https://www.compactmag.com/contributor/thomas-fazi/) est aussi édifiante (par exemple : "Russia's rationale invasion of Ukraine", "How America control Europe", "Europeanism facist underside") : comment en prenant un point de vue de gauche (lutte des classes, anti-élite...) on en vient à devenir réactionnaire, voir justifier le Trumpiste (voir en particulier son article "What is MAGA communisme ?" opportunément laissé en accès libre)... 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) vendredi à 15:19 Share Posté(e) vendredi à 15:19 (modifié) Le 22/01/2025 à 19:29, Rivelo a dit : mais le site américain (https://en.wikipedia.org/wiki/Compact_(American_magazine)) est différent d'après Wikipedia : Tu me fais découvrir cette page de Wikipédia que je n'avais pas lue : Selon Matt McManus, qui écrit dans Jacobin, il s'agit d'un « exutoire idéologiquement syncrétique dans l'esprit de Christopher Lasch ». Qui est Christopher Lasch ? Le 18/12/2018 à 21:46, Wallaby a dit : http://www.slate.fr/story/137267/montee-populisme-lire-christopher-lasch (19 février 2017) La révolte des élites et la trahison de la démocratie de Christopher Lasch, paru en 1994 : Le résultat de cette scission du haut de l’échelle est que « personne n’a de solution vraisemblable à apporter à ces problèmes inextricables » et qu’on « assiste à des batailles idéologiques furieuses sur des questions annexes ». Dans le même temps, « ceux qui fabriquent l’opinion cultivée » perçoivent les « gens ordinaires » comme « désespérément minables, ringards et provinciaux, […] peu au fait des évolutions du goût ou des modes intellectuelles, […] obnubilés par la littérature de gare, les romans d’amour ou d’action, et abrutis par une surdose de télévision ». C’est pour cela que le repli des élites sur elles-mêmes finit par provoquer son symétrique dans les classes populaires, à commencer par la classe moyenne déclassée, qui est « devenue l’élément le plus patriote, pour ne pas dire chauvin et militariste, de la société ». Il estime que « si nous pouvons surmonter les fausses polarisations que suscite aujourd’hui la politique dominée par les questions de sexe et de race, peut-être découvrirons-nous que les divisions réelles restent celles de classes ». « Une société démocratique ne peut autoriser une accumulation illimitée du capital » [écrit-il dans Le seul et vrai paradis, 1991]. Pour cela, il faut « limiter le champ du marché et le pouvoir des grandes compagnies sans les remplacer pour une bureaucratie étatique centralisée » et rétablir des institutions permettant un vrai débat pluraliste. Lasch perçoit dans ces solutions un moyen de mettre fin à la nostalgie d’un passé idéalisé, au ressentiment et à l’individualisme qui gangrènent notre société. https://www.philomag.com/articles/christopher-lasch-un-penseur-iconoclaste-redecouvrir (29 février 2024) Le 14 février 1994 disparaissait Christopher Lasch. Foudroyé par une leucémie à l’âge de 61 ans, le sociologue et historien américain venait d’achever La Révolte des élites et la trahison de la démocratie, l’ouvrage qui est à ce jour resté comme son grand-œuvre (disponible en français ici, et préfacé par Jean-Claude Michéa). Publié en 1979, La Culture du narcissisme est certainement l’ouvrage le plus abouti du penseur américain. C’est, semble-t-il, une banalité que de dire que les élites sont déconnectées. On doit cependant à Christopher Lasch d’avoir éclairé, dans La Révolte des élites et la trahison de la démocratie, son ultime ouvrage achevé dix jours seulement avant son décès le 14 février 1994, la nature singulière prise par cette déconnexion dans la seconde moitié du XXe siècle. Les conclusions du sociologue sont sans appel : « Les classes intellectuelles (sic) se sont séparées non seulement du monde commun qui les entoure, mais aussi de la réalité elle-même. » Elles « ont perdu tout contact avec le peuple » et ses préoccupations concrètes, ce qui pose un problème radical à la vie démocratique. Car ce sont tout de même ces élites, pourtant dé-nationalisées, qui contrôlent la vie culturelle et configurent, à leur avantage, le débat politique. Ce sont elles qui dilapident, de l’intérieur, les structures et les institutions de la res publica qui entravent le grand mouvement d’ouverture, de fluidification générale, de déterritorialisation qui leur servent d’idéal. La lutte des classes a changé de visage, mais elle est loin d’être finie. Modifié vendredi à 15:38 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 11:54 Share Posté(e) mardi à 11:54 https://www.eurotopics.net/fr/333055/tresor-antique-derobe-aux-pays-bas-la-roumanie-en-emoi (28 janvier 2025) Des artefacts archéologiques roumains ont été dérobés dans le musée néerlandais de Drenthe, à Assen, dans la nuit de vendredi à samedi. Parmi les pièces disparues, qui avaient été prêtées par la Roumanie pour une exposition sur le royaume des Daces, se trouvent le casque en or de Coțofenești, un heaume de cérémonie vieux de 2 500 ans, ainsi que trois bracelets en or. Pour les commentateurs, ce vol est bien plus que la perte d'objets en or et en argent. Cette affaire jouera un rôle majeur dans la présidentielle roumaine, juge l'auteur Vasile Ernu dans Libertatea. Spotmedia affirme que la Russie pourrait être la commanditaire de ce vol. https://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_régional_de_Drenthe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 12:08 Share Posté(e) mardi à 12:08 https://www.ad.nl/binnenland/roemenie-gaat-ongekende-schadevergoeding-eisen-na-kunstroof-schuld-van-nederlandse-staat~a95150fd/ (28 janvier 2025) La Roumanie va demander une « indemnisation sans précédent » après un vol d'œuvres d'art : « La faute de l'État néerlandais ». Le premier ministre roumain se demande pourquoi le patrimoine national a été exposé dans un musée provincial à Assen, sans surveillance permanente. Le Drents Museum n'a pas encore de réponse. Le vol, dont le préjudice est estimé à près de 6 millions d'euros, est un véritable choc pour la Roumanie. Après avoir déclenché un engin explosif, des criminels ont pénétré dans le musée dans la nuit de vendredi à samedi et se sont emparés de chefs-d'œuvre archéologiques empruntés au Musée national d'histoire de Roumanie à Bucarest. La loi roumaine stipule que des objets patrimoniaux peuvent être prêtés à des musées étrangers tels que le Musée de Drenthe, mais seulement avec l'accord formel du gouvernement pour le transport. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a annoncé lundi qu'aucune licence n'avait été délivrée pour l'exportation d'objets daces en vue de l'exposition aux Pays-Bas. Pour les expositions précédentes dans des villes comme Rome et Lisbonne, de telles autorisations avaient été délivrées. Le Premier ministre Dick Schoof prend la situation très au sérieux. Lors d'un entretien avec la ministre roumaine de la culture, Natalia Intotero, il a réaffirmé que les Pays-Bas trouvaient « terrible » que les œuvres d'art aient été volées, et que tout était mis en œuvre pour les retrouver et arrêter les coupables. Le premier ministre et le ministre roumain ont convenu qu'il était important d'agir ensemble. Les services d'enquête des deux pays travaillent en étroite collaboration, a déclaré M. Schoof. Malgré cette coopération, la Roumanie ne se laisse pas abattre. « Je suis indigné que des objets précieux du trésor roumain aient été volés dans un musée aux Pays-Bas où il n'y avait pas de gardiens », a déclaré le Premier ministre Ciolacu, selon le célèbre média roumain news.ro. « Nous ne pouvons pas accepter une telle chose. Si cela s'était produit en Roumanie, nous en aurions bien sûr fait les frais ». Le Premier ministre roumain va demander à son ministre d'analyser en profondeur le contrat de prêt avec le musée de Drenthe, puis de présenter une « indemnisation sans précédent ». Le ministère néerlandais de l'éducation, de la culture et des sciences (OCW) n'a pas pu être joint pour un commentaire mardi matin. Le musée de Drenthe n'a pas souhaité répondre aux questions et s'en tient à la déclaration figurant sur son site. Entre-temps, le premier ministre roumain a annoncé des mesures sévères à l'encontre des personnes qui ont établi le contrat avec le Drents Museum. Il fait référence au Musée national d'histoire de Roumanie, qui a prêté les objets volés. Un parti politique a déjà demandé hier la démission du président de ce musée. Dans son discours, le premier ministre roumain semble également y faire allusion. Enfin, il souhaite éviter, à l'avenir, de « sortir du pays des objets d'une telle valeur si un musée régional européen le demande », en faisant référence au musée de Drenthe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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