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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre

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Article de J. Sapir:

http://www.atlantico.fr/decryptage/jusqu-ou-ira-onde-choc-chypriote-jacques-sapir-672701.html

Le plus grave me semble être ceci:

Tard, dans la soirée, on apprenait d’une part que le gouvernement chypriote cherchait à renégocier l’accord avec Bruxelles devant l’ampleur des protestations que celui-ci avait provoqué, et que certaines sources, en Allemagne mais aussi à la BCE, envisageaient d’appliquer cette méthode de la confiscations des dépôts à l’Italie et à l’Espagne. La première proposition fait sens, à la condition qu’elle n’entraîne pas un taux de confiscation supérieur à 12% pour les tranches de dépôts les plus élevés. Compte tenu de la structure des dépôts dans les banques chypriotes, il est actuellement difficile de dire si une solution allant dans ce sens pourra être trouvée.

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C'est pas moi c'est lui !

A moins que ce ne soit la faute à ...personne... ?

.../...Or, selon le Financial Times daté de lundi, un haut responsable européen aurait confié au journal qu’initialement les bailleurs de fonds internationaux souhaitaient que seuls les dépôts supérieurs à 100.000 euros soient taxés, et ce, à hauteur de 15,6%. Des dépôts qui sont détenus en grande partie par des Russes, rappelle le quotidien britannique. "Avec le FMI, les Allemands ont voulu taxer les déposants à Chypre jusqu'à 40%", a de son côté précisé une source diplomatique européenne sous couvert d'anonymat. "Il y a eu des mises en garde mais ils n'ont pas voulu écouter. Le comble maintenant est qu'ils n'assument pas."

Deux jours à peine après avoir difficilement ficelé l'accord, l'Allemagne, la France et la Banque centrale européenne (BCE) affirmaient ainsi ne pas être à l'origine de la proposition de taxer l'ensemble des déposants. Et dès dimanche, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, avait affirmé que Berlin s'était prononcé en faveur d'une protection des petits épargnants. Le gouvernement allemand, tout comme le FMI, a proposé une solution qui "respecte la garantie des dépôts", a déclaré Wolfgang Schaüble. Tout comme l'a fait Pierre Moscovici de son côté, ce lundi. "J'ai plaidé l'exemption des dépôts sous 100.000 euros depuis le départ", a-t-il affirmé à la presse au lendemain d'une nouvelle réunion, téléphonique, avec ses homologues de la zone euro, pour rectifier le tir après l'accord très critiqué sur l'aide à Chypre.

La faute au gouvernement chypriote ?

Pour le ministre des Finances allemand, la faute revient au gouvernement chypriote, à la Commission européenne et à la BCE. Ce sont "eux qui ont choisi cette solution et ils doivent maintenant s'en expliquer auprès du peuple chypriote".

Selon lui, la responsabilité incombe au président chypriote qui ne souhaitait pas que les gros dépôts soient taxés à plus de 10%. D'après une source européenne proche du dossier citée par le Financial Times, "du coup, si vous faites le calcul, vous tombez sur 6,75% et 9,9%". "C'était la solution la moins douloureuse", a pour sa part plaidé dimanche le président Nicos Anastasiades face à la grogne générale. Or, depuis, Nicos Anastasiades a renvoyé la responsabilité à la troïka (BCE, UE, FMI). Selon lui c'est elle qui l'aurait poussé à instaurer des taux inférieurs à 10%.

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Le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, démissionne.

Nouveau ministre du budget, Bernard Cazeneuve remplace à ce poste particulièrement exposé Jérôme Cahuzac, contraint à la démission, mardi 19 mars, après l'ouverture d'une information judiciaire contre X, notamment pour blanchiment de fraude fiscale.

Porte-parole de François Hollande pendant la campagne présidentielle, Bernard Cazeneuve était depuis la victoire de la gauche en mai 2012 ministre délégué aux affaires européennes.

Partisan du 'non' au Traité constitutionnel européen en 2005, il s'était mué en avocat fervent du traité budgétaire européen, tentant de convaincre un par un les députés de la majorité d'adopter le texte au Parlement. Une méthode qui avait porté ses fruits, même auprès des plus réticents dans la majorité.

http://fr.news.yahoo.com/bernard-cazeneuve-ex-noniste-au-budget-185159044.html

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Le Parlement chypriote a rejeté mardi le plan de sauvetage européen pour l'île après le tollé provoqué par la taxe sans précédent sur les dépôts bancaires qui y est prévue.

Trente-six députés ont voté contre, 19 se sont abstenus – tous du parti Disy, du président conservateur Nicos Anastasiades. Le plan n'a obtenu aucun vote positif.

L'annonce du rejet a été accueillie par une énorme explosion de joie devant le Parlement où des milliers de manifestants s'étaient réunis pour dire "non" au texte. "Chypre appartient à son peuple", "Un peuple uni ne sera jamais vaincu", scandait la foule. Le gouvernement grec de coalition a été le premier à réagir en demandant que la zone euro "corrige" le plan de soutien à Chypre.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/19/chypre-le-projet-de-loi-exempte-les-depots-inferieurs-a-20-000-euros_1850329_3234.html

(AFP) Londres - Le Royaume-Uni a envoyé un avion militaire à Chypre avec un million d'euros en liquide pour venir en aide aux militaires stationnés sur cette île au bord de la faillite, a annoncé mardi le ministère britannique de la Défense.

Un avion de la Royal Air Force a décollé pour Chypre cet après-midi (mardi) avec un million d'euros à son bord dans le cadre d'une mesure exceptionnelle pour accorder des prêts d'urgence au personnel militaire et leur famille, a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère dans un communiqué.

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Le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, démissionne.

Nouveau ministre du budget, Bernard Cazeneuve remplace à ce poste particulièrement exposé Jérôme Cahuzac, contraint à la démission, mardi 19 mars, après l'ouverture d'une information judiciaire contre X, notamment pour blanchiment de fraude fiscale.

http://fr.news.yahoo.com/bernard-cazeneuve-ex-noniste-au-budget-185159044.html

Pour comprendre ce qui a fait tomber Jérôme Cahuzac

Soupçonné d'avoir détenu un compte dans une banque suisse, le ministre du Budget Jérôme Cahuzac, pièce maîtresse du gouvernement, a été contraint à la démission mardi, quelques heures après l'annonce par le parquet de Paris de l'ouverture d'une information judiciaire sur un présumé blanchiment de fraude fiscale. Retour sur une affaire qui a débuté le 4 décembre avec la publication par le site Médiapart d'une information faisant état de la détention passée par l'ancien chirugien esthétique d' un compte bancaire en Suisse.

Le couperet est tombé. Mardi, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour "blanchiment de fraude fiscale", considérant que l'interlocuteur de l'enregistrement téléphonique dévoilé par Mediapart était probablement Jérôme Cahuzac. Le parquet a par ailleurs considéré comme nécessaire d'enquêter en Suisse et à Singapour. La conséquence ne s'est pas fait attendre : l'Élysée a annoncé la démission du ministre délégué au Budget quelques heures après  la décision du parquet. Tour d'horizon des protagonistes, des enjeux et des questions en suspens dans cette affaire.

La suite :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20130319trib000754871/pour-comprendre-ce-qui-a-fait-tomber-jerome-cahuzac.html

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L'agence Fitch Ratings a annoncé, vendredi 22 mars, avoir placé la note souveraine AAA du Royaume-Uni sous surveillance avec implication négative, une décision qui implique une probabilité accrue de dégradation à court terme.

L'agence explique dans un communiqué que sa décision prend en compte les nouvelles prévisions économiques et budgétaires présentées mercredi par l'Office for Budget Responsibility (OBR), qui devraient se traduire par un pic d'endettement plus tardif et plus élevé que prévu. Elle précise prévoir d'achever sa revue de la note britannique avant la fin d'avril.

La crainte d'une troisième récession, conséquence indirecte d'une cure d'austérité drastique qui tarde à porter ses fruits, a déjà coûté au pays son triple A décerné par l'agence Moody's.

http://fr.news.yahoo.com/fitch-place-note-royaume-uni-surveillance-n%C3%A9gative-183722643.html

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Les ménages français sont plus riches que les allemands.

Les ménages allemands ont un patrimone net de 195 000 euros en moyenne, contre 229 000 euros en France, selon une étude réalisée par la Bundesbank....

Suite :

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-menages-francais-sont-plus-riches-que-les-allemands_377462.html

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Les ménages allemands ont un patrimone net de 195 000 euros en moyenne, contre 229 000 euros en France, selon une étude réalisée par la Bundesbank....

Suite :

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-menages-francais-sont-plus-riches-que-les-allemands_377462.html

Comme l'essentiel du patrimoine est immobilier - j'avais posté des stat c'est 83% il me semble - et que l'immobilier en France c'est legrand n'importe quoi, ça ne va pas beaucoup nous avancer. En pratique en partié pouvoir d'achat les allemands doivent rester largement devant, leur logement sont presque deux fois moins cher, et les prix du panier de la ménagère au moins 20% moins cher. Y a que l'énergie qui doit être plus cher.

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Au fait pourquoi Chypre s'est effondré comme ça ? Le pays paraissait fort pourtant.

Fort de quoi?! de la "monoculture" du blanchiment de l'argent sale? Visiblement les pertes des banque sont l'équivalent de plusieurs année de PIB!!! Les avoirs financier dans les banques chypriote représente plus de 800% du PIB ... forcément quand ca merde ca merde au prorata de l'importance de l'activité, en période de vache grasse on multiplie les profit en période de vache maigre on multiplie les pertes. Normalement dans toutes société capitaliste libérale idéale, on devrait laisser les banque en question faillir, et les déposants pleurer sur leur dépots évaporé, sauf que ici l'imbircation massive avec l'économie réelle du reste de l'Europe et pour des considérations politiques on ne souhaite pas une faillite, ou du moins pas complete.

http://www.romandie.com/news/n/Bientot_tous_chypriotes_250320131421.asp

Bientôt tous chypriotes !

Comment l’Union européenne a-t-elle pu tolérer en son sein – ou à son palier – des nations ayant favorisé de telles excroissances bancaires et financières ? Et pourquoi n’a-t-elle pas cherché à endiguer – quand il était encore temps – ce développement, d’autant plus morbide que les pays concernés étaient minuscules par la taille ? L’Islande, l’Irlande et Chypre n’ont effectivement dû leur prospérité fulgurante qu’au développement tentaculaire de leur « refuge » bancaire, qui devait réaliser tant de profits qu’il finit par devenir sans commune mesure par rapport à la taille de l’économie qui l’abritait. Trop massif pour pouvoir être sauvé ou « too big to save »…

C’est ainsi que les dépôts bancaires dans les établissements financiers islandais culminèrent à 980% du P.I.B. de cette petite île, soit proportionnellement dix fois les encours bancaires aux Etats-Unis. Tandis que l’Irlande affichait un système bancaire gros comme 440% son P.I.B. et Chypre 800% ! L’Islande fut pourtant en mesure de s’en tirer plus honorablement que l’Irlande qui souffre toujours d’avoir imposé à ses citoyens l’absorption des pertes de son système bancaire. Ayant effectivement décrété le défaut de paiement envers ses déposants étrangers et sur ses comptes offshores, l’Islande put en outre bénéficier d’une monnaie flexible dont la chute devait achever de dévaloriser les dépôts de ses épargnants. C’est donc uniquement à la faveur d’une répression financière en bonne et due forme – couplée à un contrôle des capitaux temporaire – que l’Islande put se redresser. Sachant que les pertes sur les dépôts en Islande furent nettement plus substantielles que celles qui devraient être imposées aux comptes bancaires chypriotes, qui bénéficieront d’un traitement plus clément.

Pour autant, Chypre se retrouve aujourd’hui à la croisée des chemins, et face à un choix fondamental. Se tourner entièrement et définitivement vers l’Europe, ou continuer à entretenir un système bancaire abritant des fortunes plus que douteuses. Si ses excès bancaires du passé – et ses quelques 20 milliards d’euros de fonds russes déposés chez elle – ont pu jusqu’à présent lui permettre de moins taxer ses citoyens et d’éviter d’investir dans une économie durable. Il devient à présent intolérable – après bientôt six ans de crises financières – qu’une nation laisse ainsi métastaser ses banques, sans être en mesure de les soutenir en cas de besoin, encore moins de corriger leurs abus. Mais ne stigmatisons pas seulement la petite Chypre. La masse sous gestion à Singapour n’atteint-elle pas 7.7 fois son P.I.B. ? Les seuls bilans de l’UBS et du Crédit Suisse ne se montent-ils pas à 3 fois le P.I.B. helvétique, dont les avoirs en banque sont de 6.8 fois le P.I.B. ?

Autant de statistiques qui achèvent de démontrer qu’il y a décidément quelque chose de pourri au royaume de l’architecture financière globale. La liberté absolue de circulation des capitaux, instaurée dans les années 1970, n’a-t-elle pas inauguré du même coup une ère de crises financières et de bulles spéculatives à répétition ? Les crises successives en Amérique latine et en Asie – qui constituèrent le prélude à la grande implosion des pays occidentaux démarrée en 2007 -  ne sont-elles pas directement imputables à un abus de levier découlant de la libre circulation des capitaux. Tous deux rendus possibles du fait d’une règlementation bancaire et financière déficiente ? S’il va de soi aujourd’hui que le rétablissement – au moins d’une certaine forme – de contrôle des flux internationaux des capitaux ne serait efficace que s’il était adopté à l’échelle planétaire, ou à tout le moins des pays du G 20 pour commencer. L’épisode chypriote confronte à une réalité qui devrait enfin permettre de poser les bonnes questions : la libéralisation intégrale de circulation des capitaux ne devrait-elle pas être amendée ?

Si la globalisation était – en théorie – porteuse d’espoirs et de prospérité pour certaines nations et régions de ce monde, elle s’est également révélée catastrophique pour les pays n’ayant pu ou su réguler un système bancaire dès lors devenu tentaculaire et incontrôlable, pour avoir réalisé des bénéfices à l’échelle mondiale. Idem pour la construction européenne : projet et idéal formidable sur le point de sombrer faute de centralisation, de régulateur bancaire commun et de fiscalité partagée. Déficiences congénitales ayant pour conséquence immédiate qu’un euro chypriote ne vaut pas un euro luxembourgeois, par manque de garantie commune sur les dépôts, laquelle ne saurait être consentie sans organisme commun de règlementation des banques. Comme chaque membre de l’Union dispose en réalité d’une monnaie qualitativement différente, en dépit d’un euro cosmétique ou synthétique qui ne trompe plus personne. Cette union monétaire européenne censée stabiliser le confort matériel promouvoir la concorde entre les peuples se transforme dès lors en fabrique de précarité.

Tout espoir, pourtant, ne semble pas perdu et, à cet égard, faire payer les déposants – donc les créditeurs – constitue un pas de géant et un effort intellectuel notoire dans la bonne direction. S’il est foncièrement injuste et inacceptable de faire contribuer les petits épargnants. S’il est aberrant de mettre en place une telle taxe dans le seul but d’équilibrer des comptes publics afin de rentrer dans les clous d’une orthodoxie débile. Taxer la richesse – voire en prélever une certaine partie – représente pour les Etats une voie alternative qu’ils ne peuvent se permettre de négliger dans un contexte européen où la BCE refuse catégoriquement de faire appel à sa planche à billets. Dès la fin de l’année 2011, le très influent Boston Consulting Group avait prédit que près de 30% de la richesse mondiale serait progressivement absorbée par les Etats, eux-mêmes mis sous pression de résorber leurs déficits par les marchés financiers et par l’orthodoxie exigeant l’équilibre des comptes publics. Selon cet institut, c’est en effet pas moins de 21 trillions de dollars de dettes que nos pays occidentaux devraient éponger et, ce, en monopolisant 28.7% des richesses des classes aisées occidentales, lesquelles se montent à 74 trillions de dollars !

Tous les pays ne seront évidemment pas logés à la même enseigne. LeHandelsblatt cite ainsi le cas de l’Italie où la richesse moyenne des privés est de 164’000 euros, par rapport à l’Autriche où elle est de 76’000, pour en déduire que – sur papier – ce pays ne souffre d’aucune crise de la dette. En effet, alors que les avoirs individuels italiens (toujours selon le BBG) atteignent 173% du P.I.B. de ce pays (contre 124% en Allemagne), ne serait-il pas tentant (et compréhensible) pour les autorités italiennes de prélever 15% de cette richesse afin de faire passer leur dette publique en-dessous du palier de 100% du P.I.B. ?

Dans un contexte où l’austérité et où le manque de compétitivité endémique plombent la majorité des pays européens. Alors qu’il est très délicat de restructurer les dettes du fait d’un secteur bancaire très fragile. Et comme il est impossible de convaincre l’Allemagne et la BCE de réduire davantage les taux réels, via les baisses de taux quantitatives. La seule et unique bouée de sauvetage à disposition des Etats, la seule piste leur permettant d’investir dans leur économie et d’augmenter leur masse monétaire afin de relancer les anticipations inflationnistes – donc de promouvoir la croissance – sera de confisquer, ou d’emprunter par la contrainte, les liquidités disponibles sur les comptes bancaires.

Quelle qu’en soit l’issue, le cas chypriote est à cet égard un signal sans équivoque  de ce changement de paradigme.

Article rédigé par Michel Santi, économiste (http://www.gestionsuisse.com)

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Déficiences congénitales ayant pour conséquence immédiate qu’un euro chypriote ne vaut pas un euro luxembourgeois...

Tout le problème de l'euro semble être là, non ?

Pour Chypre je comprends mieux pourquoi la Russie était prête à voler à son secours.  =)

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L'agence de notation Fitch Ratings a confirmé mardi le "AAA" de l'Union européenne, qui jouit ainsi toujours de la meilleure note possible dans sa classification et devrait continuer à en profiter sur la durée puisque sa perspective d'évolution reste "stable".

Dans un communiqué, Fitch explique sa décision par le "fort soutien" dont bénéficie l'UE de la part de ses 27 Etats membres, dont neuf, parmi les plus importants, sont toujours notés "AAA" par l'agence.

http://fr.news.yahoo.com/fitch-confirme-aaa-lunion-europ%C3%A9enne-maintient-perspective-stable-214521916--finance.html

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Il y a de l'eau dans le gaz (Chypriote...) :

Philippe Béchade pour la Chronique Agora :

L’Eurogroupe consacré à la résolution de la crise chypriote a débuté avec quatre heures de retard dimanche soir à Bruxelles, à l’issue d’un véritable psychodrame qui a vu le président Nicos Anastasiades menacer de démissionner devant le rejet de toutes les propositions élaborées par son gouvernement depuis vendredi (le “plan B”, de facto mort-né).

Le FMI et le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schaüble, se montrent totalement opposés à la nationalisation de certains fonds de retraite par Chypre. De plus, ils ne lâchent rien quant au projet de ponction sur les comptes de dépôts supérieurs à 100 000 euros (il est question d’une taxe de 20% sur les dépôts de la première banque du pays, la Bank of Cyprus), sachant pertinemment que cela va affecter principalement des détenteurs non-résidents et majoritairement russes.

Ce sont ces derniers qui ont le plus profité des taux de rémunération canons proposés du temps où Chypre refinançait Athènes avec des capitaux étrangers, dans l’espoir que la Grèce bénéficie d’un plan de sauvetage à l’Irlandaise (ce qui aurait évité une décote de 70% sur la valeur de sa dette et la ruine de nombreux créanciers… chypriotes).

▪ La solution “gaz” est-elle viable ?

Il est beaucoup question depuis une semaine de la vente par anticipation de réserves gazières détectées en offshore profond. Elles sont situées à mi-chemin entre Chypre et Israël, et de ce fait codétenues par ces deux pays.

Il ne faut pas trop compter là-dessus pour renflouer les caisses de l’île. En effet, le gisement présumé ne pourrait pas être mis en exploitation avant sept ans — et cela à condition que le différent au sujet de la souveraineté maritime sur les eaux occidentales avec la Turquie soit réglé. Or rien n’est moins sûr… ou alors il faudra partager les recettes gazières avec Ankara.

En imaginant le scénario le plus favorable (difficultés techniques et politiques résolues), il ne faudrait pas que le prix du gaz soit inférieur à 13 $ par MMBtu (unité la plus couramment retenue par les spécialistes), sinon la mise en exploitation ne sera pas rentable.

Or le prix du gaz a déjà fait de nombreuses incursions sous les 10 $ depuis 2011. Par ailleurs, la production mondiale risque de devenir très excédentaire avec le gaz de schiste, beaucoup plus facile à mettre en oeuvre sur la terre ferme (techniquement, cela ne prend que quelques mois) et qui s’avère très abondant dans les anciens bassins houillers du nord de l’Europe.

▪ Le mal est fait

Non, l’avenir de l’île ne se situe pas au large de ses côtes… mais bien à Francfort, où la BCE a brandi la menace ultime d’une suspension de son soutien au système bancaire chypriote dès ce lundi. Que la coupure du robinet des liquidités européennes entre en vigueur ou non au cours des prochaines heures, le mal est fait !

Le maintien de Chypre au sein de l’Eurozone ne semble plus envisageable car la banqueroute du pays est avérée. Les Européens et la BCE devraient se donner le temps de gérer sa sortie en évitant le chaos… ce que les marchés pensent possible puisque l’échec des négociations en milieu de nuit ne les empêchait pas de grimper en préouverture.

C’est comme s’il ne se passait rien… Comme si les relations entre Berlin et Moscou étaient au beau fixe… Comme si les populations ne se rendaient pas compte que la BCE vient de faire comprendre qu’elle s’arrogeait dans certaines “circonstances exceptionnelles” — qui deviennent de plus en plus nombreuses — le droit de vie et de mort sur un des 17 pays dont elle supervise le financement.

Mario Draghi s’abritant derrière le verdict auto-réalisateur de l’arrêt du financement des banques en situation de défaut de paiement… c’est exactement le cas de figure qui s’est présenté en l’Irlande début 2013 et en Espagne l’été dernier.

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Bonne question. Conflit territorial entre les Chypriotes "Grecs" et "Turcs", entre Russes et Européens et par dessus le partenariat énergétique avec Israël qui perturbe les Turcs. Plaque tournante pour des fonds sales ou propres. Système bancaire hypertrophié représentant un poids trop lourd dans le PIB de l'état...

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BRUXELLES (Reuters) - La Grande-Bretagne a subi mercredi un revers politique anticipé de longue date lorsque l'Union européenne a décidé de plafonner les primes des banquiers au niveau du salaire de base.

Une porte-parole de la présidence de l'UE, occupée actuellement par l'Irlande, a dit que les ambassadeurs des Etats membres avaient atteint une majorité qualifiée sur ce dossier.

Dans les faits, 26 pays sur les 27 -Grande-Bretagne exceptée- que compte l'UE ont approuvé le principe du plafonnement.

Ce plafonnement des primes s'inscrit dans le cadre du renforcement de la réglementation des banques destinée à éviter une répétition de la crise financière de 2007-2008 et dont les nouvelles règles prudentielles dites de Bâle III constituent la pierre angulaire.

Suite : http://fr.news.yahoo.com/londres-essuie-un-revers-attendu-lue-sur-les-171731163--sector.html

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