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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre

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L'or est surévalué depuis un paquet de temps, si on s'en tenait à son usage dans la bijouterie et l'industrie, aux couts d'extraction, etc son cours devrait etre largement sous les 1000 l'once. Quant à l'argumentaire sur l'imminente débandade des euros dollars yens, vous savez ce que j'en pense... Le placement le plus sur et le plus liquide restent les obligations d'état. Et si vous n'arrivez pas à vous défaire de la paranoia hyperinflationniste, il faut comme le suggère Gally investir dans des entreprises (EDF, Carrouf, etc, leur prix augmenteront proportionnellement à l'inflation), c'est un "hedge" quasi parfait pour ceux qui craignent pour leur train de vie.

J'ai du mal à comprendre qu'on puisse se persuader que cette situation de bulle obligataire va durer ad vitam eternam.

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    Commission d'enquête Goodyear d'Amiens-Nord : M. Claude Gewerc, pdt du conseil régional de Picardie

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.4725.commission-d-enquete-goodyear-d-amiens-nord--m-claude-gewerc-pdt-du-conseil-regional-de-picardie-15-octobre-2013

Modifié par jérôme
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si on s'en tenait à son usage dans la bijouterie et l'industrie, aux couts d'extraction, etc son cours devrait etre largement sous les 1000 l'once.

 

"Si"

 

 

 

investir dans des entreprises (EDF, Carrouf, etc, leur prix augmenteront proportionnellement à l'inflation), c'est un "hedge" quasi parfait pour ceux qui craignent pour leur train de vie.

 

Proportionnellement ? Cela signifierait que leur PER moyen resterait aussi élevé qu'il l'est aujourd'hui. Rien n'est moins sûr.

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Proportionnellement ? Cela signifierait que leur PER moyen resterait aussi élevé qu'il l'est aujourd'hui. Rien n'est moins sûr.

On parle de valo par de revenu! on s'en fout que le revenu de l'action soit 0 comme celui de l'or tant que la valo suit "l'inflation". Et en général sauf a avoir un pricing power complétement a chier, les valo suivent a peu pres les prix pratiqués d'autant plus qu'on se concentre sur les bien de premiere nécessité sur lesdquels on ne peu pas rogner trop longtemps. La terre agricole par exemple ca a un revenu meme en pleine crise, parce que les gens foivent toujours bouffer et que c'est là qu'on plante les patates, donc t'aura toujours un paysan a lui louer pour qu'il produise des patates qui elle meme suivront l'inflation de la patate, ton loyer et la valo du foncier suivra d'autant voir plus.

Ton or par contre il risque d'etre indigeste a bouffer, et ne rapporte aucun revenu, que des charges - stockage, assurance etc. -

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Tu raisonnes en pur gestionnaire de portefeuille  ;) dans un contexte hyper spéculatif comme le nôtre parce que gavé de liquidités. Malgré ce raisonnement la terre agricole je crois pas que ça vaille grand chose aujourd'hui, et malgré la spéculation sur les matières premières, quant aux paysans à qui tu la lourais il y en a également de moins en moins.

L'or tel que je le vois aujourd'hui est une valeur refuge "long terme" je m'entends horizon 5-10 ans, c'est un actif spéculatif à la marge aujourd'hui, mais qui pourrait devenir un actif de placement de premier rang

Sans détailler toutes les théories d'évaluation des actifs, il manque à ces théories la base de leur fondement : l'actif sans risque, qui se veut un référent long terme, aujourd'hui ce repère n’existe plus et il en faudra bien un de substitution le jour ou la planche à billets commencera à s'enrayer.

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On parle de valo par de revenu! on s'en fout que le revenu de l'action soit 0 comme celui de l'or tant que la valo suit "l'inflation". Et en général sauf a avoir un pricing power complétement a chier, les valo suivent a peu pres les prix pratiqués d'autant plus qu'on se concentre sur les bien de premiere nécessité sur lesdquels on ne peu pas rogner trop longtemps. La terre agricole par exemple ca a un revenu meme en pleine crise, parce que les gens foivent toujours bouffer et que c'est là qu'on plante les patates, donc t'aura toujours un paysan a lui louer pour qu'il produise des patates qui elle meme suivront l'inflation de la patate, ton loyer et la valo du foncier suivra d'autant voir plus.

Ton or par contre il risque d'etre indigeste a bouffer, et ne rapporte aucun revenu, que des charges - stockage, assurance etc. -

 

Je parle bien de PER donc d'actions et non de terre agricole... Je n'ai rien à dire contre l'idée d'utiliser des terres agricoles ou des forêts comme protection anti-inflation et anti-crise, elle est tout-à-fait valable.

 

Concernant le PER, c'est bien de valorisation dont je parle. Sachant que sur des biens de première nécessité le revenu devrait continuer même en cas de crise puisque ce sont précisément les biens dont les achats seront rognés en dernier, la question est que devient la valorisation pour un revenu donné. Et c'est là que le PER intervient.

 

Le PER du CAC40 est actuellement aux alentours de 13. Voici son graphe dans les dernières années :

percac40_janv2011.gif

 

Voici le graphe normalisé du PER du Dow Jones depuis 1929 :

Dow%2BNormalized%2BPE%2BRatio.jpg

 

En temps de crise, un PER de 10 est commun. Un PER inférieur à 8 est possible.

 

Il est donc dangereux de négliger la possibilité que même les actions possédées en nominatif de sociétés solides dans le domaine des biens de nécessité subiraient de fortes dévalorisations en cas de nouvelle accélération de la crise.

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Le rythme des livraisons d'or physique par le Shanghai Gold Exchange a presque atteint durant les six premiers mois de l'année le niveau de la totalité de l'année 2012. Autrement dit, le rythme de livraison d'or physique à des acheteurs chinois a pratiquement doublé depuis que le prix de l'or a commencé à sérieusement baisser début 2013.

 

En Chine, on réagit à la baisse du cours de l'or comme à une opportunité d'acheter davantage d'or, puisque son prix est si bas.

L'or est vu comme ayant une valeur intrinsèque élevée.

 

En Occident, on réagit à la baisse du cours de l'or comme à l'indication que "l'or, c'est fini".

L'or est vu comme un instrument spéculatif.

 

Une chose est certaine : l'une de ces opinions est profondément erronée.

 

Je pense que ce sont les Chinois qui ont raison.

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@Alexis : le PER oui c'est un indicateur utile pour évaluer la chereté relative des actions (pour un secteur donné hein) mais c'est HS rapport à mon intervention, je parlais de couverture de risque d'inflation -toutes choses égales par ailleurs... 

 

@debonneguerre : il manque ce fondement de l'évalution des actifs (ton fameux actif sans risque), car il n'existe tout simplement pas. C'est un biais cognitif généralisé, une incompréhension/confusion de ce que sont l'argent et la richesse etc... C'est une pensée d'ailleurs très répandue chez les libertariens et autres picsous scotchés au XiXème siècle, on accumule on accumule de l'argent et on s'attend a ce que cette forme de richesse garde sa valeur DANS L'ABSOLU, ce qui n'a pas grand sens. Si un tremblement de terre gigantesque détruit tout aux Etats-Unis, ils ne pourront pas s'acheter un épi de mais avec une brouette de dollars (ou d'or !!!), l'argent (sous forme papier ou plus archaique "or") ne vaut que par rapport à la richesse et la prospérité de l'économie, c'est un moyen qui n'a pas de valeur intrinsèque (comme l'or). On peut finir ruiné si le systeme politico-economique s'effondre (cf. roubles à la chute de l'URSS), par un aléa géologique (on découvre un gigantesque gisement qui double la production d'or), tout comme on peut l'etre par des moyens légaux (taxation, confiscation, spoliation, etc).

Bref l'or c'est sympa dans Games Of Thrones, mais si t'es riche aujourd'hui tu dois slalomer et arbitrer entre les diverses classes d'actifs, aucune n'ayant de statut privilégié, avec priorité au papier des états les plus puissants économiquement et politiquement.

Modifié par amarito
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J'adore le pragmatisme anglo-saxon.

Alors qu'en France, islamophiles et islamophobes, prisonniers de leur idéologie, n'en finissent plus de se chamailler, au Royaume-uni, on se base sur du concret dans un projet "gagnant-gagnant".

http://www.challenges.fr/economie/20131029.CHA6259/pourquoi-londres-veut-etre-la-capitale-de-la-finance-islamique.html

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@debonneguerre : il manque ce fondement de l'évalution des actifs (ton fameux actif sans risque), car il n'existe tout simplement pas. C'est un biais cognitif généralisé, une incompréhension/confusion de ce que sont l'argent et la richesse etc... C'est une pensée d'ailleurs très répandue chez les libertariens et autres picsous scotchés au XiXème siècle, on accumule on accumule de l'argent et on s'attend a ce que cette forme de richesse garde sa valeur DANS L'ABSOLU, ce qui n'a pas grand sens. Si un tremblement de terre gigantesque détruit tout aux Etats-Unis, ils ne pourront pas s'acheter un épi de mais avec une brouette de dollars (ou d'or !!!), l'argent (sous forme papier ou plus archaique "or") ne vaut que par rapport à la richesse et la prospérité de l'économie, c'est un moyen qui n'a pas de valeur intrinsèque (comme l'or). On peut finir ruiné si le systeme politico-economique s'effondre (cf. roubles à la chute de l'URSS), par un aléa géologique (on découvre un gigantesque gisement qui double la production d'or), tout comme on peut l'etre par des moyens légaux (taxation, confiscation, spoliation, etc).

Bref l'or c'est sympa dans Games Of Thrones, mais si t'es riche aujourd'hui tu dois slalomer et arbitrer entre les diverses classes d'actifs, aucune n'ayant de statut privilégié, avec priorité au papier des états les plus puissants économiquement et politiquement.

Et tu oublies l'attaque des Klingons aussi.

C'est quand tout s'effondre que l'or reprend le dessus car il a la particularité d'être autonome comme moyen d'echange.

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@Amarito : dans les théories traditionnelles d'évaluation des actifs l'actif sans risque sert de référent pour pricer le risque des autres actifs, c'est pas complètement un fantasme de picsou, quand bien même la nature de cet actif changerait rapidement, mais parler d'actif sans risques en parlant d'OAT ca me parait un peu téméraire.

Mais je suis d'accord avec toi pour les riches il faut slalomer vite entre les autres classes d'actifs, et slalomer même très vite vu le bouleversement des repères. Alors pour toi je ne sais pas mais moi je ne suis pas riche et je raisonne pour ma pomme.... ;)

Modifié par debonneguerre
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@debonneguerre : oui tu as raison pour l'évaluation (en général d'ailleurs c'est les bons US qui jouent ce role dans cet exercice). Mais parlons des OAT si tu veux bien. Tu as n dizaines de millions d'euros à placer dans le contexte actuel :

1-Tu ne peux pas ou tu ne veux pas tout placer dans l'or.

2-Secteur privé en mode "deleveraging", pas ou peu de perspectives de reprise éco robuste (surtout quand on demande aux états de réduire en nominal et en % leur contribution au PIB)

3-Chomage important, surcapacité industrielle. Aucune raison donc d'entrer dans une cycle inflationniste (augmentation général des prix ET des SALAIRES)

4-Contexte général déflationniste (progres technologiques et vieillissement population)

5-Tu n'escomptes pas un effondrement de l'état francais dans les dix prochaines années.

=> les OAT apparaissent alors comme étant l'investissement le moins risqué, tu vas récupérer ton capital et un petit pourcentage en plus. Alors que vu l'état de l'économie, les banques centrales devraient théoriquement appliquer des TAUX NEGATIFS.

 

Quant au point 5 évoqué par Serge, oui si on imagine la guerre civile en Europe ou aux US, que l'état de droit sera bafoué, que des immeubles seront détruits, pillés, et qu'on a les moyens de s'enfuir avec un coucou et ses lingots, alors oui GOLD is THE WAY TO GO :) Mais plus simple et moins risqué de répartir son argent dans différentes devises hébergées aux quatre coins du monde, tout les pays ne vont pas s'effondrer en meme temps hein. Enfin je dis ca, mais moi j'ai pas une thune, c'est juste un conseil que je donne ici, personne n'a réellement jamais fait fortune avec l'or, et si cette fortune devait se faire un jour, ca serait une victoire à la Pyrrhus.

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Tu as n dizaines de millions d'euros à placer dans le contexte actuel :

1-Tu ne peux pas ou tu ne veux pas tout placer dans l'or.

2-Secteur privé en mode "deleveraging", pas ou peu de perspectives de reprise éco robuste (surtout quand on demande aux états de réduire en nominal et en % leur contribution au PIB)

3-Chomage important, surcapacité industrielle. Aucune raison donc d'entrer dans une cycle inflationniste (augmentation général des prix ET des SALAIRES)

4-Contexte général déflationniste (progres technologiques et vieillissement population)

5-Tu n'escomptes pas un effondrement de l'état francais dans les dix prochaines années.

=> les OAT apparaissent alors comme étant l'investissement le moins risqué, tu vas récupérer ton capital et un petit pourcentage en plus. Alors que vu l'état de l'économie, les banques centrales devraient théoriquement appliquer des TAUX NEGATIFS.

 

 

Crying-baby3-150x150.jpg

Je les ai paaaas !

 

 

Cela dit, pour l'exercice :

 

- Le principe "Si tu n'arrives pas à voir qui est le gogo, ça veut dire que c'est toi" s'applique. Or les obligations d'Etat sont un placement réputé sans risque alors même que banques centrales continuent d'en monétiser une partie et que leur taux d'intérêt est au plus bas ce qui revient à dire qu'elles sont fortement valorisées. Tout le monde est content : les acheteurs récupéreront leur mise plus quelque chose, les Etats peuvent se financer facilement à prix d'ami voire même monétiser... on obtient quelque chose en échange de rien, ça ressemble au mouvement perpétuel, lequel est impossible. Donc il y a un gogo, et l'acheteur ne voit pas qui cela pourrait bien être. Donc c'est probablement lui.

 

- La valorisation des entreprises est actuellement élevée eu égard à leurs perspectives de croissance -au mieux limitées. Donc acheter des actions "père de famille" c'est probablement se préparer une perte. Cependant, pas de risque de perte totale. De plus, des technologies innovantes continuent d'être inventées, des entreprises nouvelles d'être créées, et certaines d'entre elles connaîtront le succès.

 

- Les profonds déséquilibres de la finance et de l'économie mondiales risquent fort de déboucher tôt ou tard sur de nouvelles crises au moins aussi dévastatrices que celle de 2008, ce qui milite en faveur de la sécurité des valeurs réelles telles que métaux précieux, terres agricoles, mines ou forêts. De plus, nous nous dirigeons progressivement vers le "pic du pétrole" voire à terme le "pic de tout" au fur et à mesure où les ressources naturelles se raréfient tandis que l'appétit humain pour ces ressources augmente. Il est à noter par exemple que la quantité de terres arables disponibles diminue chaque année... Les valeurs réelles sont donc non seulement un moyen de sécurisation mais probablement une source de valorisation supplémentaire à moyen/long terme.

 

Ma solution serait une application de la stratégie de la haltère de Nassim Taleb : une partie du patrimoine sur de l'ultra-sécurisé, une partie sur du très risqué mais dispersé sur de nombreux projets / valeurs différents et non liés entre eux de façon à maximiser ses chances de tomber sur une pépite. En pratique :

- Ultra-sécurisé : de l'or physique pour la liquidité, des terres / mines / forêts pour diversification et un certain rendement même petit

- Très risqué : essentiellement des participations au tour de table de nombreuses startups technologiques dans des domaines très variés

 

Pondération à ajuster suivant le tempérament entre les profils extrêmes "pépère en charentaises et bretelles" 90% sécurité + 10% risqué et le profil "Bob Morane l'aventurier" 30% + 70%.

 

Naturellement, aucune obligation d'Etat ni d'action de grande société établie. Bob Morane est peut-être casse-cou, mais pas suicidaire quand même  ;) !

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Je les ai paaaas !

 

 

Cela dit, pour l'exercice :

 

- Le principe "Si tu n'arrives pas à voir qui est le gogo, ça veut dire que c'est toi" s'applique. Or les obligations d'Etat sont un placement réputé sans risque alors même que banques centrales continuent d'en monétiser une partie et que leur taux d'intérêt est au plus bas ce qui revient à dire qu'elles sont fortement valorisées. Tout le monde est content : les acheteurs récupéreront leur mise plus quelque chose, les Etats peuvent se financer facilement à prix d'ami voire même monétiser... on obtient quelque chose en échange de rien, ça ressemble au mouvement perpétuel, lequel est impossible. Donc il y a un gogo, et l'acheteur ne voit pas qui cela pourrait bien être. Donc c'est probablement lui.

Bon d'abord, tu le sais, mais faut arreter d'utiliser le terme "monétisation" à tout bout de champ. Toutes les opérations "exceptionnelles" de la FED, BoE, ECB sont avant tout des swaps, les BC rachetent des obligations de maturités diverses sur le marché secondaire en échange de cash ou équivalent. Les BC récupèrent du risque "temps"/"liquidité". Ca tombe bien elles ont -par construction- les reins assez solides pour attendre le temps qu'il faut pour qu'un actif illiquide récupère sa valeur totale. Donc pas de monétisation pure et simple (même si perso je n'y verrais pas d'inconvénient).

 

Secundo, l'impact des actions de Bernanke a été mesuré, on estime la baisse des taux longs suite au QE à quelques dizaines de bp, bref sympa mais peanuts, en fait on s'en fout un peu, en tout cas ton argument selon lequel les oblig sont survalorisées à cause des actions des BC est completement faux. C'est le contexte macro qui fondamentalement pousse la valorisation des obligations.

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Bon d'abord, tu le sais, mais faut arreter d'utiliser le terme "monétisation" à tout bout de champ. Toutes les opérations "exceptionnelles" de la FED, BoE, ECB sont avant tout des swaps, les BC rachetent des obligations de maturités diverses sur le marché secondaire en échange de cash ou équivalent. Les BC récupèrent du risque "temps"/"liquidité". Ca tombe bien elles ont -par construction- les reins assez solides pour attendre le temps qu'il faut pour qu'un actif illiquide récupère sa valeur totale. Donc pas de monétisation pure et simple (même si perso je n'y verrais pas d'inconvénient).

 

Achats sur le marché secondaire ou non... question secondaire elle aussi. L'important est qu'une partie non négligeable et croissante du bilan de la banque centrale se retrouve consister en obligations de l'Etat. Par exemple 12% soit 2 trillions de dollars dans le cas des Etats-Unis. Si ce n'est pas de la monétisation... alors qu'est-ce que c'est que la monétisation  :) ?

 

Les banques centrales sont supposées en effet attendre "le temps qu'il faut" pour que des actifs "illiquides" retrouvent leur "valeur totale"... ceci dans le cas par exemple d'obligations dont la valeur a diminué. Mais il y a là une hypothèse sous-jacente... que ces actifs retrouvent un jour la valeur qu'on leur souhaite.

 

 

Secundo, l'impact des actions de Bernanke a été mesuré, on estime la baisse des taux longs suite au QE à quelques dizaines de bp, bref sympa mais peanuts, en fait on s'en fout un peu, en tout cas ton argument selon lequel les oblig sont survalorisées à cause des actions des BC est completement faux. C'est le contexte macro qui fondamentalement pousse la valorisation des obligations.

 

Voici comment a évolué le taux des obligations américaines à 10 ans lorsque la US Fed a simplement envisagé de commencer à baisser le rythme de la planche à billets par rapport aux mille milliards de dollars par an qui sont le rythme actuel :

T-Bond_rate_10y_Oct_12_-_Oct_13.JPG

 

La simple anticipation d'une diminution des achats d'obligations par la banque centrale pousse le marché à anticiper une baisse de la valeur du T-Bond suffisante pour augmenter son taux à 10 ans de nettement plus de 1%... Qu'en serait-il si la Fed l'avait vraiment fait plutôt que de se rétracter un peu plus tard ? Et si elle avait réduit ce rythme à zéro ???
 
Si la simple possibilité que "bientôt" on va ne serait-ce que diminuer l'impression monétaire suffit à faire prendre 120+ points de base aux taux longs, m'est avis que l'existence de cet "assouplissement quantitatif" contribue pour un peu plus que "quelques dizaines de points de base" à la valorisation des obligations !
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Ma solution serait une application de la stratégie de la haltère de Nassim Taleb : une partie du patrimoine sur de l'ultra-sécurisé, une partie sur du très risqué mais dispersé sur de nombreux projets / valeurs différents et non liés entre eux de façon à maximiser ses chances de tomber sur une pépite. En pratique :

- Ultra-sécurisé : de l'or physique pour la liquidité, des terres / mines / forêts pour diversification et un certain rendement même petit

- Très risqué : essentiellement des participations au tour de table de nombreuses startups technologiques dans des domaines très variés

 

Pondération à ajuster suivant le tempérament entre les profils extrêmes "pépère en charentaises et bretelles" 90% sécurité + 10% risqué et le profil "Bob Morane l'aventurier" 30% + 70%.

 

Naturellement, aucune obligation d'Etat ni d'action de grande société établie. Bob Morane est peut-être casse-cou, mais pas suicidaire quand même  ;) !

Un bon ratio risque : 100 - âge.

La part du risque diminue car avec le temps, on ne peut se refaire.

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Alexis, si tu veux vraiment comprendre comment fonctionne un systeme monétaire moderne

 

Je te remercie pour ta volonté éducative répétée - tu m'avais déjà "fait ce coup-là" dans la discussion "USA".

Mais je ne suis pas intéressé : comme déjà dit je pense que prendre de haut son interlocuteur n'apporte rien.

 

En revanche, si tu es partant pour plutôt continuer la discussion, c'est-à-dire essayer de contrer mes arguments plutôt que de lâcher un nuage de références théoriques aussi épais que l'encre d'un poulpe en fuite, je suis preneur  ;)

Modifié par Alexis
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Un bon ratio risque : 100 - âge.

La part du risque diminue car avec le temps, on ne peut se refaire.

 

"Bob Morane" a donc trente ans, et "Pépé en charentaises" quatre-vingt-dix.

 

Je ne connaissais pas ce mode de calcul, mais on dirait que ça correspond bien ! :lol:

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Je ne sais pas si vous le savez mais aux Etats-Unis ils ont une sorte de "guide" du chômage qui détaille tous les chiffres du chômage, notamment par catégorie (couleurs de peau, lieu de résidence, origine ethnique...). Ce guide est mis à jour tous les mois.

Modifié par Kiriyama
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Je te remercie pour ta volonté éducative répétée - tu m'avais déjà "fait ce coup-là" dans la discussion "USA".

Mais je ne suis pas intéressé : comme déjà dit je pense que prendre de haut son interlocuteur n'apporte rien.

 

En revanche, si tu es partant pour plutôt continuer la discussion, c'est-à-dire essayer de contrer mes arguments plutôt que de lâcher un nuage de références théoriques aussi épais que l'encre d'un poulpe en fuite, je suis preneur  ;)

Pas du tout ma démarche. Je comprends les arguments mis en avant, mais surtout les craintes exprimées. Et je ne dis pas qu'il n'y a rien à craindre car la situation est critique depuis un moment, mais qu'il ne faut pas se tromper d'ennemi ou de probleme. 

La dette publique en est un, mais ce n'est pas le plus important à mes yeux. Les trillions de $ de dette US sont avant tout des $ que les américains doivent à eux memes. Les trillions de $ de dette US ne sont jamais que la richesse du secteur privé. Ne pas oublier que les billets sont l'équivalent de bons du trésor (sans intéret!). Si on va au bout du fantasme de la purge de la dette US, qu'on rembourse tout, ca voudra dire que tout le monde aura été dépouillé de ses derniers dollars, c'est absurde. L'argent, la masse monétaire, etc ne sont que des moyens pour servir les échanges économiques, la production de richesses matérielles et immatérielles, pas l'inverse. Les problèmes les plus urgents sont de relancer la croissance économique et les emplois. 

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