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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre

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Il y a intérêt à ne pas rester secret trop longtemps quand même. Si le débiteur de bonne foi paie le subrogeant après la subrogation qu'il ignore il aura bien payé. Bref par sécurité il y a tout intérêt à ce que le débiteur soit au courant au plus vite de l'opération qu'il ignore.

 

Illustration dans le lien de Tomcat :

 

Il faut savoir que la subrogation est opposable aux tiers de plein droit, sans notifications à opérer. Par principe, la subrogation est opposable au jour où elle s’opère. Il est tout de même recommandé d’informer le débiteur de la subrogation. En effet si le débiteur paie le subrogeant alors qu’il n’était pas informé de l’existence de la subrogation, ce paiement aura été opéré de bonne foi, et il sera libératoire pour le débiteur.  è art. 1240 C.Civ.

 

Modifié par Chronos
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Pas du tout ma démarche. Je comprends les arguments mis en avant, mais surtout les craintes exprimées. Et je ne dis pas qu'il n'y a rien à craindre car la situation est critique depuis un moment, mais qu'il ne faut pas se tromper d'ennemi ou de probleme. 

La dette publique en est un, mais ce n'est pas le plus important à mes yeux. Les trillions de $ de dette US sont avant tout des $ que les américains doivent à eux memes. Les trillions de $ de dette US ne sont jamais que la richesse du secteur privé. Ne pas oublier que les billets sont l'équivalent de bons du trésor (sans intéret!). Si on va au bout du fantasme de la purge de la dette US, qu'on rembourse tout, ca voudra dire que tout le monde aura été dépouillé de ses derniers dollars, c'est absurde. L'argent, la masse monétaire, etc ne sont que des moyens pour servir les échanges économiques, la production de richesses matérielles et immatérielles, pas l'inverse. Les problèmes les plus urgents sont de relancer la croissance économique et les emplois. 

Mais quand les LTRO, OMT ne servent qu'à racheter de la dette d'état pour soulager les taux...c'est pas un peu le serpent qui se mord la queue.

Cet argent ne retourne pas dans l'économie réelle pour stimuler la croissance, c'est bien qu'il y a un problème de fond : de modèle économique, de confiance, de défiance vis à vis de l'état qui lui de son côté augmente la pression fiscale. Non ya rien qui tourne rond là-dedans.

Modifié par debonneguerre
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Le plus paradoxal, c'est que la BCE chercherait à stimuler un peu l'inflation, du moins ca serait le signe tangible qu'il y aurait un rebond de croissance.

Mais on se retrouve en quasi déflation.

La déflation la condamnant à accentuer sa politique de baisse de taux et de QE.

Et on risque une hyper-inflation qui n'a rien à voir avec la croissance, mais un effondrement de la valeur des monnaies perte de confiance dans le système monétaire, autrement plus dangereux.

Dans les 2 cas, no escape.

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La désinflation n'est pas que négative. Elle s'accompagne en fait d'un changement profond de paradigme dans la décision de dépense des acteurs économiques. On quitte l'économie d'endettement pour une économie de capitalisation ce qui est plus stable sur le long terme.

H16 en parle dans l'un de ses derniers billets sarcastiques :

http://h16free.com/2013/11/04/27013-quelle-horreur-la-deflation-continue

Or, vu que cette désinflation a lieu en parallèle d'une hausse artificielle de la masse monétaire, cela va être explosif quand la vitesse de circulation de la monnaie va augmenter.

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LEAP 2020 - GEAB.

 

La désaméricanisation du monde a commencé – émergence de solutions vers un monde multipolaire d’ici 2015
 

 

Il est des instants où l’histoire s’accélère. Quelle que soit l’issue des négociations sur le shutdown et le plafond de la dette, octobre 2013 est de ceux-là. C’est le blocage de trop qui a ouvert les yeux de ceux qui soutenaient encore les États-Unis. Un leader est suivi quand il est craint, non quand il est ridicule.

« Construire un monde désaméricanisé » : il y a quelques années, l’affirmation aurait prêté à sourire. Tout au plus eût-elle passé pour une provocation d’Hugo Chavez. Mais quand on assiste en direct à la faillite des États-Unis et que c’est une agence de presse chinoise officielle qui le dit, l’impact n’est pas le même. En réalité elle décrit tout haut un processus déjà largement entamé : simplement, il est maintenant toléré d’en parler publiquement. Le blocage du gouvernement américain a au moins le mérite de délier les langues. Qu’on ne s’y trompe pas, cette analyse n’est pas parue dans un média chinois par hasard, elle reflète le durcissement de ton opéré par Pékin.

En effet, si le monde entier retient son souffle devant le jeu pathétique des élites US, ce n’est pas par compassion, c’est pour éviter d’être emporté dans la chute de la première puissance mondiale. Chacun tente de se découpler de l’emprise américaine et lâche des États-Unis discrédités définitivement par les récents épisodes sur la Syrie, le tapering, le shutdown et maintenant le plafond de la dette. Le pouvoir légendaire des États-Unis n’est plus qu’un pouvoir de nuisance et le monde a compris qu’il était temps de se désaméricaniser.

Cette perspective et la verbalisation de ce non-dit  libèrent enfin tout un ensemble de solutions qui étaient jusque-là à l’état de prémices, voire encore refoulées par certains. Ces solutions accélèrent la construction du monde-d’après et ouvrent sur un monde multipolaire organisé autour des grands blocs régionaux. Après un examen des déboires américains, notre équipe analyse dans ce numéro du GEAB les forces qui façonnent ce monde en mutation. Nous revenons également dans la partie « Télescope » sur l’état réel de la société US qui, derrière le mirage de la bourse et de la finance, explique la faillite de l’american way of life et participe à cette prise de distance avec le modèle américain. Nous donnons enfin la mise à jour de notre évaluation annuelle des risques-pays pour compléter ce panorama mondial, ainsi bien sûr que les traditionnels recommandations et GlobalEuromètre.

 

 

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Mais quand les LTRO, OMT ne servent qu'à racheter de la dette d'état pour soulager les taux...c'est pas un peu le serpent qui se mord la queue.

Cet argent ne retourne pas dans l'économie réelle pour stimuler la croissance, c'est bien qu'il y a un problème de fond : de modèle économique, de confiance, de défiance vis à vis de l'état qui lui de son côté augmente la pression fiscale. Non ya rien qui tourne rond là-dedans.

Il faut bien dissocier les choses, LTRO et OMT sont des opérations non-conventionnelles de la BCE pour éviter la crise financière (ou plutot un cataclysme).

La crise économique elle est toujours là. Elle est mondiale et face à elle, la réponse politique européenne est des plus inappropriées : on a la banque centrale la plus "hawkish" du monde (enfin Draghi est bien meilleur que Trichet) et les gouvernements les plus "austériens" du monde.

 

Ce qui est assez étrange, c'est l'argument de la purge de la dette américaine qui ferait disparaître la monnaie. C'est assez amusant.

Si ca t'amuse c'est toujours ca de pris. Mais cette affirmation est aussi vraie que 1+1=2. Les euros que tu as dans ta poche ne valent rien en soi (ou alors le prix de la feraille), c'est de la dette émise par les banques centrales européennes.

 

 

Le plus paradoxal, c'est que la BCE chercherait à stimuler un peu l'inflation, du moins ca serait le signe tangible qu'il y aurait un rebond de croissance.

Mais on se retrouve en quasi déflation.

La déflation la condamnant à accentuer sa politique de baisse de taux et de QE.

Et on risque une hyper-inflation qui n'a rien à voir avec la croissance, mais un effondrement de la valeur des monnaies perte de confiance dans le système monétaire, autrement plus dangereux.

Dans les 2 cas, no escape.

La BCE n'est pas assez active pour stimuler l'inflation, c'est pour ca qu'elle échoue à en créer on est en quasi-déflation. M3 croit à peine et encore c'est grace aux afflux de capitaux, mais on n'arrive pas à faire croire la masse monétaire de facon "endogène". 

 

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131105trib000794237/devaluer-l-euro-facile-a-dire-quasiment-impossible-a-faire.html

 

La désinflation n'est pas que négative. Elle s'accompagne en fait d'un changement profond de paradigme dans la décision de dépense des acteurs économiques. On quitte l'économie d'endettement pour une économie de capitalisation ce qui est plus stable sur le long terme.

H16 en parle dans l'un de ses derniers billets sarcastiques :

http://h16free.com/2013/11/04/27013-quelle-horreur-la-deflation-continue

Or, vu que cette désinflation a lieu en parallèle d'une hausse artificielle de la masse monétaire, cela va être explosif quand la vitesse de circulation de la monnaie va augmenter.

Logique imparable. Comme démontré depuis 5-6 ans....

Au passage j'aimerais ton avis sur la politique de la banque centrale suisse vu que ces derniers doivent representer pour toi le summum de la "vertu" économique doit, qui imprime du FS plus vite que son ombre, impose des taux négatifs pour lutter contre les risques déflationnistes.

 

Ce que tu ne comprends pas, c'est que ton économie de capitalisation, elle est intenable, on est en circuit fermé. Pour devenir pays "créditeur" il faut qu'il y ait des pays "débiteurs", c'est mathématique. Souhaiter que toute l'Europe prenne le chemin allemand est d'une imbécilité finie, parce que c'est impossible mathématiquement à l'échelle européenne, et que c'est fortement déflationniste et récessionniste globalement.

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La BCE n'est pas assez active pour stimuler l'inflation, c'est pour ca qu'elle échoue à en créer on est en quasi-déflation. M3 croit à peine et encore c'est grace aux afflux de capitaux, mais on n'arrive pas à faire croire la masse monétaire de facon "endogène". 

 

Ca me parait être comme une fuite en avant, et il faudrait un sacré leadership politique pour transformer cette stratégie en succés, chose qui nous fait singulièrement défaut.

Et d'un autre côté, je me dis que quoi qu'on fasse on est serré de toute part, alors finalement peut-être pourquoi pas..

 

Sur l'inflation/déflation, article de la tribune pas mal :

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20131106trib000794376/l-europe-et-les-etats-unis-vont-finir-par-entrer-en-deflation.html

 

Extrait :

La mondialisation et l'inflation

Il serait cependant faux de dire que seule la politique d'austérité joue un rôle dans la mise en place de la déflation: le surplus d'offre sur la demande dû à la mise en concurrence mondiale de tous les salariés en est aussi responsable ; elle gêne la hausse de la demande car elle empêche les salaires d'augmenter aux Etats-Unis comme on le voit sur ce graphique.

inflation-04.png

Du coup, l'offre de produit par les entreprises n'est pas absorbée par une demande croissant facilement par le biais de la hausse des salaires. Il y a donc surplus de l'offre sur la demande.

Ce surplus n'est pas cantonné aux Etats-Unis, la Zone Euro est aussi touchée par ce phénomène lent mais constant. La Zone Euro a, de plus, prôné une baisse des salaires dans le Sud de l'Europe pour « retrouver de la compétitivité » ce qui a amplifié le phénomène.

 

Le « remède » : l'injection d'argent dans les marchés financiers

Pour contrer ces mouvements, les Banques Centrales américaines et européennes impriment de grandes quantités de monnaie qu'elles injectent sur les Marchés Financiers (mécanisme du Quantitative Easing aux USA et du LTRO en Europe).

Mais cet argent ne trouve jamais le chemin de l'économie réelle, il reste coincé dans les marchés financiers et alimente un début de bulle spéculative. Le Marché du Nasdaq, du Dow Jones, du Cac 40 flambent malgré la croissance faible et des bénéfices des entreprises bons mais sans être suffisants pour justifier la hausse des cours.

 

Les prix de l'immobilier flambent aux États-Unis : +30% à Las Vegas, +22% sur Miami, +24% à San Francisco sur un an … La bulle se regonfle doucement mais sûrement. Cette hausse des actifs a un effet positif pour la minorité de la population qui a un gros patrimoine, mais elle nourrit de moins en moins l'économie réelle et de plus en plus ce qu'on pourrait appeler une bulle des actifs financiers.

Une inflation des actifs de moins en moins utile à l'économie

Elle devient ainsi de moins en moins utile à l'économie. Un peu comme un drogué ressent de moins en moins d'effet de la drogue injectée, l'économie réagit de moins en moins aux injections de liquidités.

Ceci est inquiétant. Lorsque le cycle de « croissance » mondiale aura atteint 5 à 6 ans de maturité entre fin 2014 et début 2015, le monde risque fort de basculer de la croissance à la récession ; les actifs financiers, trop chers baisseront alors très fortement et les Etats-Unis et l'Europe rentreront alors en déflation : croissance négative et inflation très négative.

Des politiques monétaires classiques inopérantes

Les politiques actuelles de relance par l'achat d'actifs dans les marchés financiers par les Banques Centrales seront alors inopérantes car le choc sera trop fort, la déflation sera difficile à contenir par les solutions habituelles. A moins que la FED cesse d'acheter de la dette de l'Etat américain et prennent des mesures encore plus osées comme acheter des actions américaines !

Cela paraît fou mais on ne voit pas comment les politiques publiques néolibérales classiques pourront sortir les pays occidentaux de la prochaine crise (à moins de changer totalement de modèle économique et de s'inspirer par exemple d'un modèle plus keynésien avec le « new deal » de Roosevelt dans les années 30).

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Au passage j'aimerais ton avis sur la politique de la banque centrale suisse vu que ces derniers doivent representer pour toi le summum de la "vertu" économique doit, qui imprime du FS plus vite que son ombre, impose des taux négatifs pour lutter contre les risques déflationnistes.

 

Je n'avais pas encore regardé le bilan de la banque nationale suisse... il est vrai que ça se passe de commentaires !

 

SNB-Balance-Sheet.jpg

 

 

Multiplication pratiquement par 5 du bilan depuis le début de la crise financière, davantage que la Fed même avec son x 4

 

Création de presque 400 milliards de Francs, pour un PIB d'environ 590 milliards, soit 66% du PIB. A côté, la Banque d'Angleterre fait petit joueur avec ses 25% du PIB sortis de la planche à billets, ou encore la Fed avec son petit 20%.

 

Pas de doute, si imprimer de l'argent est la voie vers la prospérité, l'avenir économique de la Confédération est assuré !

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La baisse du taux directeur annoncée aujourd'hui vise, en partie, à répondre à ce problème (l'argent moins cher étant de nature à favoriser l'augmentation des prix).

Sauf que d'évidence ca ne marche pas bien ... et qu'a 0.25 on est pas loin des taux négatifs.

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L'exemple américain ne plaide pas pour ce genre de tactique, mais que peut faire d'autre la BCE? c'est son seul moyen d'agir.

Ca veut juste dire que la solution n'est pas du côté de la BCE mais des politiques.

 

Exactement.

 

Ni la "rigueur version terre brûlée" imposée par les instances européennes, ni l'assouplissement quantitatif et l'argent gratuit ne sont une réponse à la situation.

 

Voir par exemple France-Allemagne un dialogue de sourds et une conclusion sur le Noeud Gordien.

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Le curieux prix Nobel d'économie. Il a été attribué à une personne dont les travaux ont plutôt conduit dans le mur.

Ce qui est amusant dans l'article de Santi, c'est qu'il dénonce la notion de marché libre en s'appuyant sur une situation qui est tout sauf un marché libre. En gros un torchon. Dans lequel, on trouve une citation limpide de Malkiel :

« la vraie valeur des marchés triomphera en finalité car la bourse est un mécanisme de précision sur le long terme ».

Et oui, sur le temps long le marché triomphe toujours et c'est ce qui se passe actuellement. Nous vivons une phase de correction qui n'en est qu'à ses débuts. Correction dont l'empleur et la violence est simplement du niveau des fraudes qui ont été autorisées par les gouvernements occidentaux depuis plusieurs décennies.

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Ce qui est amusant dans l'article de Santi, c'est qu'il dénonce la notion de marché libre en s'appuyant sur une situation qui est tout sauf un marché libre. En gros un torchon. Dans lequel, on trouve une citation limpide de Malkiel :

« la vraie valeur des marchés triomphera en finalité car la bourse est un mécanisme de précision sur le long terme ».

Et oui, sur le temps long le marché triomphe toujours et c'est ce qui se passe actuellement. Nous vivons une phase de correction qui n'en est qu'à ses débuts. Correction dont l'empleur et la violence est simplement du niveau des fraudes qui ont été autorisées par les gouvernements occidentaux depuis plusieurs décennies.

Moi qui croyait béatement que dieu triomphait a la fin des temps, voilà qu'on me dit que c'est pas lui mais le "marché" on m'aurait menti ou dieu et le marché ne font qu'un :lol:

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