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[Afghanistan] Archive


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bof a vouloir transformer l'activité de soldat comme n'importe quel autre emploi ... on s'expose au meme probleme que l'emploi salarié classique.

Y a pas de raison que la profession militaire y échappe. Si les conditions de travail deviennent plus difficile et que la rémunération ne suit pas ... y a pas de raison que le recrutement ne se tendant pas ni les fuite d'effectif lié au arrêt maladie et autres.

D'autant que les professions de SP ne sont pas vraiment valorisé en France et que pas grand chose ne compense le différentiel avec de l'emploi privé a même compétence.

C'est pas vraiment le sujet, mais les conditions d'engagement de nos soldat en Afghanistan conditionne en partie l'attractivité du metier pour les futur postulant.

Halala, ce G4lly, j'te jure...  ;)

Relis l'article de Valeur Actuel si t'as besoin d'un piqure de rappel concernant le métier de soldat. Et aussi incroyable que ça puisse te paraitre pour toi pour qui il semblerait que bosser plus que son due, faire son devoir, être dévoué, est une souffrance immense qui frise l'esclavage,

figure toi que Surobi et des récits comme celui de Valeur Actuel** n'a semble-t-il fait que renforcer la motivation de nos armées, j'en étais certain et c'est exactement ce qui se passe; et je suis même bien persuadé que sa suscite des vocations actuellement.

Trop compliqué à t'expliquer.

** http://www.valeursactuelles.com/public/valeurs-actuelles/html/fr/articles.php?article_id=3321

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Halala, ce G4lly, j'te jure...  ;)

Relis l'article de Valeur Actuel si t'as besoin d'un piqure de rappel concernant le métier de soldat. Et aussi incroyable que ça puisse te paraitre pour toi pour qui il semblerait que bosser plus que son due, faire son devoir, être dévoué, est une souffrance immense qui frise l'esclavage,

figure toi que Surobi et des récits comme celui de Valeur Actuel** n'a semble-t-il fait que renforcer la motivation de nos armées, j'en étais certain et c'est exactement ce qui se passe; et je suis même bien persuadé que sa suscite des vocations actuellement.

Trop compliqué à t'expliquer.

** http://www.valeursactuelles.com/public/valeurs-actuelles/html/fr/articles.php?article_id=3321

D'après toi donc on vivrait un Syndrome Pearl Harbour (à echelle réduite bien sur) ,indignés par une attaque qu'ils ne comprennent pas ,les gens se jettent dans les bureau de recrutement?

Ca sous entendrait donc un intéret certain pour la Patrie..Une Bonne chose.

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olà ca part dans du n'importe quoi là

des vocations en augmentation ?? j'en doute fortement

de base le metier de militaire du rang n'est pas super attractif (c'est pas pour rien que on a du mal a boucler les objectifs de recrutement et qu'on abaisse nos baremes, à l'instar de toutes les armées professionnelles d'ailleurs)

d'un autre coté je doute effectivement que l'embuscade de Surobi ait eu un gros impact en négatif sur le recrutement egalement

Peut etre que ca en a fait reflechir 2 ou 3 qui voyait l'armée comme un camp de sport avec popotte integrée

mais en general quand on s'engage c'est soit par vocation initial (famille de militaire par ex) soit pour une image "romantique" (voyage/action) soit parceque on sait rien faire d'autre

ce tryptique ne changeant pas et nos pertes n'etant pas "si" elevées que cela je pense pas que y'ai d'erosion (sauf si on commence a subir des pertes regulièrement et de façon lourde, là on va vers un problème de recrutement et renouvellement de contrats mais ça c'est structurel et les anglais et américains ont deja essuyé les platres avec ça avant nous ....)

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Honnêtement, tout les militaires que je connais s'en foutent pas mal de la patrie, ce qui leur plait c'est avant tout le coté emploi stable, les annuités, les sauts en parachute, et c'est tout...

Le patriotisme a tellement été associés en France aux boucherie de 14/18 et l'image de l'armée est tellement lamentable, entre la débâcle de 40, la défaite en Indochine, la torture en Algérie, et la nullité du service de comm, que personne n'est motivé.

C'est débile et infondé en grande partie, mais c'est comme pour la police, il faudra un long travail et de vrais changements de méthodes pour renouer des liens sereins avec la population.

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je parle de la perception de l'armée par les gens, mais aussi de mes contacts directs avec des militaires, et j'ai été étonné de voir à chaque fois que je m'y connaissais mieux qu'eux en matériel...

On ne peut pas en faire une généralité je le sais bien, ce n'était pas mon but, mais comme en dehors de ceux chargés de la comm, je n'en ai pas vu beaucoup très concernés par la défense de la patrie, je me posais la question.

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http://www.battlefieldtourist.com/content/2008/10/04/mamoond-tribe-aligns-with-pakistani-army/

Mamoond Tribe Aligns With Pakistani Army

Oct 4 at 2:02am by David Tate

In a major change in dynamics on the ground in Banjour Agency, Pakistan, members of the powerful Mamoond (Mamund) tribe have pledged allegiance to Pakistani security forces and are raising a militia to help combat militants.

On October 4, hundreds of members of the tribe held a grand jirga that resulted in the official formation of a lashkar to help expel the militants and bring stability to the agency.  In an operation declared to begin October 5, the Qaumi Lashkar is directed to burn any house found to harbor militants with a one million rupee fine to follow.

The jirga also agreed to peace efforts extended by the government and support its security forces.

All three major tribes in Bajour are now actively supporting the Pakistani government, with fighters, against the militants.  Militant strength throughout the agency is believed to number in the thousands.

While the US government has been actively courting tribal leaders for months, signs began showing last week that the Mamoond Tribe was beginning to defect to the government side.  Traditionally, the Mamoond Tribe is known to be aligned with militants, particularly because of inter-marriage with Al Qaeda fighters.

The Pakistani military has been pressing an offensive into Bajour since August 6 which has killed more than 1,000 militants and some 70 Pakistani soldiers.  The fighting has also displaced more than 300,000 civilians.

The fight for Bajour is being closely watched by the Americans who are pressuring the Pakistanis to be tougher on the Taliban fighters openly operating in the border regions with Pakistan.

The Pakistani military expects the operation to be wrapped up by year’s end; a task much more realistic with the defection of the Mamoond Tribe.

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je parle de la perception de l'armée par les gens, mais aussi de mes contacts directs avec des militaires, et j'ai été étonné de voir à chaque fois que je m'y connaissais mieux qu'eux en matériel...

On ne peut pas en faire une généralité je le sais bien, ce n'était pas mon but, mais comme en dehors de ceux chargés de la comm, je n'en ai pas vu beaucoup très concernés par la défense de la patrie, je me posais la question.

La connaissance du matos n'a rien a voir avec le patriotisme =(

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Non, mais ils ne semblaient tout simplement pas concerné par ça, ils abordaient l'armée comme on parlerait sans passion, et sans intérêt pour une entreprise ou on met des sardines en boite, les histoires de symboliques, levée du drapeau et cérémonies sont vu comme des corvées ou des archaïsmes, c'est vrai que faire le piquet pendant des heures c'est surement chiant, mais ça ne se limite pas qu'à ça.

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Invité Tibere2

Au contraire des USA où l'on voit des drapeaux Américains de partout et où les gens sont fiers de leurs pays chez nous en Europe ces notions de patrie de fierté de la nation sont devenus des notions de "has been" et même pour beaucoup synonymes d'extrême droite. Peut-être un rejet due aux  divers conflits qui ont émaillés notre histoire en Europe depuis 150 ans.

Ce qui fait que nos militaires doivent avoir du mal à affirmer qu'ils souhaitent servir la nation ce n'est pas vraiment dans "l'air ambiant".

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Au contraire des USA où l'on voit des drapeaux Américains de partout et où les gens sont fiers de leurs pays chez nous en Europe ces notions de patrie de fierté de la nation sont devenus des notions de "has been" et même pour beaucoup synonymes d'extrême droite. Peut-être un rejet due aux  divers conflits qui ont émaillés notre histoire en Europe depuis 150 ans.

Ce qui fait que nos militaires doivent avoir du mal à affirmer qu'ils souhaitent servir la nation ce n'est pas vraiment dans "l'air ambiant".

Je m'étais déjà fait cette remarque, et je suis arrivé à la conclusion que le patriotisme en Europe est synonyme de nationalisme (même si dans l'Europe actuelle, cette notion n'existe plus vraiment) et l'Europe, plus que les Etats Unis, la Chine ou la Russie, savent ce que cette notion amène avec elle (deux guerres mondiales si je ne m'abuse…) Les USA ayant été totalement non interventionnistes avant la première guerre mondiale, ils n'ont jamais été impliqué dans un conflit que leur propre nationalisme a engendré, et donc ne le considère pas comme "dangereux", et ainsi le patriotisme survit là bas.
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on s'éloigne un peu du sujet là

je vais donc repondre dans la section histoire (dans le topic crée par Tancrède sur les mythes nationaux, c'est le plus approprié même s'il n'est pas parfait , ça evitera d'un recréer un juste pour cela)

T'as bien raison Akhi, autant s'arrêter là sur le sujet parce que le moutarde me monte au nez sérieux aussi =(

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Au contraire des USA où l'on voit des drapeaux Américains de partout et où les gens sont fiers de leurs pays chez nous en Europe ces notions de patrie de fierté de la nation sont devenus des notions de "has been" et même pour beaucoup synonymes d'extrême droite. Peut-être un rejet due aux  divers conflits qui ont émaillés notre histoire en Europe depuis 150 ans.

Ce qui fait que nos militaires doivent avoir du mal à affirmer qu'ils souhaitent servir la nation ce n'est pas vraiment dans "l'air ambiant".

Totalement faux.

C'est le cas en France.

Au Danemark ,les gens pavoisent autant qu'ils peuvent,en Republique Tchèque aussi,énormément..

Et en Angleterre il y a quand même pas mal de drapeau qui flottent,je pense que c'est plutôt une connerie Franco Française de se hair à ce point.

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Le coup de gueule du général Cann

L'ancien commandant du 8e RPIMa tape du point sur la table. Combattant de la guerre d’Algérie sous les ordres de Bigeard et chef du corps expéditionnaire français à Beyrouth en 1983, le général François Cann s’insurge.

Notre stratégie en Afghanistan est-elle appropriée?

Elle est inadaptée. Complètement. L’Otan n’est pas faite pour ce genre de guerre : des opérations immuables, des convois blindés, mécanisés qui sillonnent un pays au réseau routier précaire dont vous ne pouvez vous écarter. Les talibans tiennent le terrain, ils nous attendent.

Quelle stratégie faudrait-il adopter?

En Algérie, nous avons renversé l’insécurité en laissant les blindés au garage pour s’immerger sur le terrain et prendre la place des rebelles. La partie a été gagnée lorsque nous avons repris l’initiative et qu’ils ont découvert l’insécurité. La France a une grande expérience de la contre-guérilla. Il faut en profiter. Nous devons faire peur à l’adversaire.

La jeunesse de nos soldats, leur inexpérience peuvent-elles être mises en cause?

La jeunesse n’a rien à voir avec l’ancienneté et l’expérience. Il n’y a pas de vieux soldats dans l’infanterie. En revanche, il est vital à la guerre de ne pas toucher aux structures qui se sont rodées à l’entraînement. La 4e compagnie était détachée auprès du régiment de marche du Tchad, dont la valeur n’est pas en cause. Mais a-t-on déjà vu une équipe de rugby entamer un match avec des joueurs qu’elle ne connaît pas?

Notre armée semble aussi manquer cruellement de renseignements. Comment y remédier?

Les informations données par les habitants, terrorisés par les talibans, sont inexistantes. En gagnant cette contre-guérilla, vous gagnez peu à peu leur confiance. C’est l’enjeu de la guerre. Il nous manque aussi tous les moyens intermédiaires du renseignement : forces spéciales noyées dans la nature, hélicoptères et drones pour lesquels il faut un effort urgent. Il est criminel de laisser crapahuter nos unités terrestres en aveugle. Il faut aussi une opération de pacification, qui consiste à quadriller le terrain pour redonner confiance aux habitants, les aider à travailler, et... construire des réseaux routiers, donner des soins médicaux, scolariser les enfants.

Certains éléments de l’armée afghane auraient trahi les forces de l’Otan. Comment travailler avec eux?

On renverse les populations facilement. C’est une question de rapport de force. Les talibans font pression sur les familles des soldats. Il est donc important que la contre-guérilla aboutisse. Nos harkis étaient nombreux et fidèles. A la fin de la guerre, les déserteurs du FLN qui venaient vers nous étaient plus nombreux que les Algériens qui allaient vers eux.

Sommes-nous réellement préparés à cette guerre?

Notre adversaire connaît notre talon d’Achille : l’opinion publique. Encore deux embuscades et l’engagement français risque d’être compromis. En Indochine pendant huit ans et en Algérie pendant sept ans, on a perdu chaque jour dix hommes en moyenne sans que ces deuils, aussi émouvants et respectables soient-ils, ne déstabilisent la nation. Douze paras sont morts en opérations extérieures depuis 1963. Dans le même temps, cent vingt ont été tués en voiture en retour de permission! Un deuil est douloureux, mais la mort au combat est inscrite dans le devoir du soldat.

Pensez-vous vraiment que l’opinion publique acceptera de payer le prix humain des combats?

Les Canadiens, les Américains ont subi des pertes plus lourdes. Pourtant, ils sont restés discrets. En affichant cette charge émotionnelle, on s’affiche comme les plus vulnérables.

Comment peut-on gagner cette guerre?

Il faut doubler nos effectifs et ceux de l’armée afghane afin de contrôler tout le terrain. Il n’y a aucune raison qu’Al-Qaïda ne s’arrête dans le temps et aux frontières de la France. Or l’Afghanistan est son sanctuaire. Notre survie est engagée là-bas.

Lettre du Général CANN (président des anciens du "8" et du "7")

Lagarrigue, le 27 août 2008

Embuscade en Afghanistan (18 août 2008)

Je crois que le Général CANN résume bien la situation des français en afghanistan.

Est ce que d'autres armée deployés en A-stan sont dans la même situation que nous?

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Invité barbaros pacha

"La guerre en Afghanistan ne peut être gagnée", estime le commandant britannique sur place


ans une interview publiée par le Sunday Times dimanche 5 octobre, le commandant du corps expéditionnaire britannique en Afghanistan, le général Mark Carleton-Smith, juge impossible pour les forces occidentales de gagner la guerre contre les talibans. Il estime que ses soldats ont "atténué la menace des talibans pour 2008" mais qu'ils pourraient bien quitter le pays sans y avoir maté la rébellion islamiste. "Nous n'allons pas gagner cette guerre. Il s'agit de la réduire à un niveau d'insurrection contrôlable, ne constituant pas une menace stratégique et pouvant être géré par l'armée afghane", précise-t-il.

L'opinion du général Carleton-Smith rejoint celle de nombre de diplomates et d'officers de l'OTAN, qui reconnaissent, depuis quelque temps, que les talibans ne seront pas défaits par les armes et qu'il faut négocier avec eux.

Interrogé sur les propos du chef du contingent britannique, le ministre de la défense afghan, Abdul Rahim Wardak, les a présentés comme "l'opinion personnelle" d'un officier et s'est dit "déçu". "Le principal objectif du gouvernement afghan et de l'ensemble de la communauté internationale est de faire échec à cette guerre de la terreur", a-t-il déclaré à la presse.

"PAS DE NEGOCIATIONS AVEC LES ENVAHISSEURS"

Huit mille soldats britanniques sont déployés dans la région pachtoune méridionale du Helmand, où ils se heurtent chaque jour un peu plus à la résistance armée des talibans. "Si les talibans étaient prêts à s'asseoir à une table pour parler d'une solution politique, alors cela serait précisément le type de progrès susceptible de mettre fin à ce type d'insurrection", estime Carleton-Smith dans le Sunday Times.

"Les talibans ne négocieront jamais avec les envahisseurs", lui a rétorqué un porte-parole du mouvement islamiste renversé fin 2001 par les forces occidentales. "Nous avons dit par le passé, et nous le redisons une fois de plus, que les forces étrangères doivent se retirer sans aucune condition", a déclaré Qari Mohammad Yousuf à l'agence de presse afghane AIP, basée au Pakistan.

Le président Hamid Karzaï a révélé la semaine dernière qu'il avait demandé à l'Arabie saoudite de jouer les médiateurs entre son régime et le mollah Omar, chef des talibans.


>>> http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/10/05/la-guerre-en-afghanistan-ne-peut-etre-gagnee-estime-le-commandant-britannique-sur-place_1103222_3216.html
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Félicitation Tactac pour ce travail précis.

MP : Les "nuits blanches" organisées sont faîtes pour se balader dans les rues avec sa copine ou conjointe, pas à apposer des photographies pour illustrer ce fil (NDR : Photos d'A-Stan).  :lol:

Philippe, je répond ici car ça fera un minimum de parasitage avec l'autre topic, et l'ambiance et les propos ici me paraissent déplacés (comme à chaque fois que BCP arrive sur un topic ...  ^-^ )

1 - Désolé de te décevoir, mais les nuits blanches sont faites pour les citadins (capitale ou province).

2 - Quand je vois les deux petites ci-dessous, je me dis (hors démago) que ça vaut le coup d'être en A-Stan pour aller botter le cul des types qui voudraient les mettre sous des bourkas, les battre, les marier de force, ... (je ne sais pas ce que sera leur avenir mais ça ne peut pas être pire que cela)

3 - Quand je vois ce qu'on y fait, notemment le déminage des mines AP ou autres obus/bombes, les écoles, etc ... je me dis aussi qu'on fait bien d'y être.

Pour 1, 2 et 3, je n'ai aucun problème à passer qlqs heures à poster ces photos (certes venant de la voie officielle ... et la plupart à contre-jour  >:( ) pour montrer, informer sur ce que nos gars font là-bas au lieu de laisser les critiques et le sentiment d'un retrait nécessaire, s'imposer.

Image IPB

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Quand le régime pro-soviétique luttaient contre l'obscurantisme et envoyait les femmes à l'école, on les accusait de ne pas respecter les traditions des peuples et les russes de faire du colonialisme.

Le régime actuel fait la même chose, comme c'est nos alliés c'est très bien...

Je m'excuse, mais c'est ce genre d'hypocrisie qui me fatigue.

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voici les propos en entiers du  Général F. CANN

      AMICALE

des ANCIENS du "8" et du "7"

      Général F. CANN

      Président

26 rue de la Bergerie    81090 LAGARRIGUE  Tél : 05 63 35 36 64  Fax : 05 63 35 80 08

Lagarrigue, le 27 août 2008

Embuscade en Afghanistan (18 août 2008)

L’accrochage  qu’a  douloureusement  vécu  en  Afghanistan  une  section  de  la  4ième

compagnie du 8ième R.P.I.Ma et surtout  la polémique qui s’en est suivie (et qui se poursuit)

générée par des journalistes, spécialistes autoproclamés de Défense, m’incitent à vous livrer

quelques réflexions. 

Je me devais de les exposer en « 8 » chapitres. 

1.  Géopolitique. 

Ayant découvert, peu de  temps avant  le siècle nouveau,  l’existence d’un groupe du

nom d’Al Qaïda, le monde occidental a soudainement pris conscience, le 11 septembre 2001

avec la destruction du World Trade Center, du potentiel terrifiant de ce groupe prêt à toutes

les  actions  extrêmes  pour  déstabiliser  et  défaire  le monde  occidental.    Ce  groupe  Al

Qaïda,  originaire  d’Arabie  Saoudite  et  du  Yémen,  a  choisi  l’Afghanistan  pour  sanctuaire 

parce  que  la  topographie  lui  est  favorable  et  que  la population  a historiquement  toujours

rejeté l’infidèle (les lanciers du Bengale dans le Khyber Pass au XIX° siècle et, plus près de

nous, l’armée soviétique). 

Par un choix incompréhensible (en dehors de considérations économiques en général

et pétrolière en particulier),  les Etats-Unis ont, à  la  fin de 2001, placé  leur effort principal

(3/4 des  forces) sur  l’Irak et  leur effort secondaire  (1/4 des  forces  ) sur  l’Afghanistan alors

que des dispositions  inverses  se  seraient avérées plus  cohérentes.    Il semblerait d’ailleurs

que les deux candidats à la Présidence américaine s’accorderaient sur cette inversion de la

répartition actuelle.

Depuis 2001 les attentats commis au nom d’Al Qaïda n’ont cessé de proliférer, tel un

cancer, de par  le monde,  l’Algérie étant  le dernier pays atteint en cette  fin du mois d’août

2008.

Il n’y a aucune raison d’espérer que ces attentats prennent fin demain, de même qu’il

est vain de croire qu’ils vont épargner la France.

Dès lors, l’alternative qui se pose à nous aujourd’hui est d’une simplicité biblique :

 

2

-  ou bien nous tolérons  l’existence du sanctuaire afghan d’Al Qaïda en espérant que cette

entreprise terroriste s’essoufflera et s’éteindra d’elle-même.

-    ou  bien  nous  décidons  d’éradiquer  le  mal  à  sa  source  et  de  « mettre  le  paquet »  en

Afghanistan.

  Cette tragique alternative revêt la forme d’un pari mortel pour notre société dont les

citoyens,  mal  informés  du  danger,  souhaitent  à  55%,  comme  pour  se  donner  bonne

conscience morale, que nos troupes engagées là-bas soient rapatriées.

2.  Géostratégie.         

Nous,  les  Français,  nous  savons  d’expérience  qu’une  rébellion  qui  bénéficie  du

soutien  d’un  arrière-pays  ne  peut-être  éradiquée.    Le  Vietminh  en  Indochine  avait

quasiment gagné la partie dès l’avènement du communisme en Chine en octobre 1949.

  Inversement, le F.L.N. n’a jamais pu, quoiqu’il dise, gagner la guerre sur le terrain en

Algérie dès lors que les frontières de ce pays avec la Tunisie et le Maroc avaient été rendues

totalement hermétiques.

  L’Afghanistan  partage  avec  le  Pakistan  une  frontière  de  1.500  kms  en montagne. 

Dès lors, la réponse à nos opérations actuelles en Afghanistan ne se trouve ni à Paris, ni à

Washington mais à Islamabad, capitale du Pakistan.  De deux choses l’une :

-  ou  bien  le  gouvernement  pakistanais  accepte  la  réalisation  d’opérations  militaires

conjointes permanentes et alors la rébellion peut être vaincue, 

-    ou  bien  il  refuse  et  alors  il  faudra  que  l’Occident  renonce  avec  ses moyens  actuels  à

combattre ce  « tonneau des Danaïdes » et s’organise différemment c’est à dire en doublant

ses effectifs et ceux de l’armée afghane afin de pouvoir contrôler le terrain en totalité. 

3.  Tactique.

Les principes de la guerre sont immuables : concentration des efforts, économie des

forces et  liberté d’action.  Actuellement  les talibans sont  les seuls à pouvoir  les appliquer :

ils choisissent l’heure et l’endroit où frapper ainsi que leur mode d’action, ils se concentrent

pour leur opération et se dispersent aussitôt pour s’économiser.

  Nous  avons  connu  ce  genre  de  situation  en  Algérie.    Qu’avons-nous  fait ?    Avec

patience et beaucoup de ténacité,  nous avons renversé les rôles en occupant le terrain et en

retournant l’insécurité contre les rebelles.

  J’ai  vécu  ce  renversement,  comme  lieutenant  chef  de  section  au  3ième  R.P.C.  du

colonel Bigeard.  Nous nous sommes « immergés » dans le djebel où nous avons pris la place

des  rebelles  en  étant,  selon  l’expression  de  notre  colonel,  « rustiques,  souples,  félins  et

manœuvriers ».  Les experts autoproclamés qu’on voit aujourd’hui à  la  télévision  peuvent

bien se gausser de cette époque en affirmant que nous ne sommes plus à l’heure des « p’tits

gars »  (allusion perfide à Bigeard).  Je suis désolé mais cette guerre on a beau  la baptiser

« asymétrique »  (un néologisme  militaire qui passe bien dans  les salons)  il s’agit encore et

toujours de guérilla.  Et là on sait  ce qu’il faut faire et surtout ce qu’il ne faut pas faire. 

  On sait d’expérience que, contre une guérilla ,une opération mécanisée ou motorisée

frappe  presque  toujours  dans  le  vide,  tellement  ses prémices  sont  voyants  et bruyants  et

surtout parce qu’elle est liée à un réseau routier précaire.

 

Largement  prévenus,  les  rebelles  ont  tout  leur  temps  pour  prendre  le  large  et

attendre  que  l’opération  prenne  fin  pour  réoccuper  le  terrain,  surtout  la  nuit.    Ces

opérations  SOP  (Standard  Ordning  Procedures)  de  l’OTAN  sont  immuables.    Elles  se

réalisent toujours de la même manière et interdisent toute initiative ou improvisation.  Elles 

3

sont    stériles.  Les  seuls  bilans  réalisés  à  ce  jour  en  Afghanistan  sont  le  fait  de  Forces

Spéciales immergées dans les zones suspectes.

  Le  bon  sens  voudrait  qu’on  oriente  nos  forces  vers une  fluidité  qui  lui  permettent

d’occuper  le  terrain de ces  zones suspectes pour y  retourner  l’insécurité  et gêner  l’action

des rebelles.

  Mais comme nous sommes censés être en Afghanistan pour aider ce pays à accéder

à la démocratie, l’enjeu dans les zones d’insécurité est la population.

  Les opérations de contre guérilla, pour nécessaires qu’elles soient, sont insuffisantes. 

Il faut pouvoir les compléter par des actions de pacification.

  Sur ce chapitre aussi nous avons, nous  les Français, une solide expérience avec ce

système ingénieux et efficace des Sections administratives spécialisées chargées de prendre

le contrôle des populations  jusqu'alors soumises aux  rebelles.  Leur succès  fut patent :  je

vous renvoie au remarquable ouvrage du commandant Oudinot « Un béret rouge… en képi

bleu ».      En  Afghanistan,    cette  tâche  civilo-militaire  devrait  être  assumée  par  l’armée

afghane …  tâche ardue dans un pays qui, en coulisse, produit 22 tonnes d’opium par jour

(8.200 tonnes en 2007, source Figaro 23/08/08).

  Très sincèrement,  les  formes d’action en Afghanistan doivent être modifiées du tout

au tout.  Point n’est besoin d’inventer, il suffit de refaire ici  ce qui a réussi ailleurs. 

  Il  y  a  malheureusement  dans  les  armées  françaises  une  allergie  à  tirer  des

enseignements des actions passées :

Le  7  octobre  1950  en  Indochine,  lors  de  l’opération  de  repli  de  la  garnison  de

Langson,  le  1er  Bataillon    Etranger  de  parachutistes  disparut  corps  et  biens  dans  les

calcaires de Coc Xa.  Or, en 1884,  le chef de bataillon Gallieni avait  interdit, sous quelque

prétexte que ce fut, de traverser cette zone mortelle.

  Dans nos armées, l’expérience n’est pas transmissible.  Beaucoup plus pragmatiques

et modestes, les Britanniques et les Américains n’hésitent pas à faire appel aux officiers à la

retraite qui ont déjà exercé un commandement dans une zone revenue à  l’actualité et, à  la

demande, ils organisent un Conseil de véritables experts. 

La principale utilité de ces Conseils d’experts n’est pas tellement de suggérer ce qu’il

faudrait  faire mais de rappeler ce qu’il ne  faut surtout pas refaire.  Du  fait de son passé

militaire, notre pays  regorge d’experts mais il ne sait pas en profiter.  C’est bien regrettable. 

4.  Le renseignement.

  Le règlement de manœuvre nous apprend que « le renseignement met le chef à l’abri

de  la  surprise »  ce  que  le  général  Grant  pendant  la  Guerre  de  Sécession  des  Etats-Unis

(1861-1865)  illustrait  en  souhaitant  avoir  « des  officiers  qui  sachent  ce  qui  se  passe  de

l’autre  côté  de  la  colline ».      A  Beyrouth,  dans  les  années  80,  notre  brigade  de  la  Force

multinationale de  sécurité a perdu près de 90 de  ses hommes  sans  savoir qui  « venait de

l’autre côté de la colline » pour les tuer.  Nos services de renseignement affichèrent alors une

ineptie coupable. 

  Aux extrémités de la gamme des moyens d’acquisition du renseignement se situent le

satellite  et  les  informations  données  par  la  population.  Cette  dernière,  terrorisée  par  les

talibans,  ne  parle  pas.    Quant  au  premier,  le  satellite,  il  est  inopérant  au-dessus  d’un

accrochage, en raison même de la fluidité et du caractère contingent de l’action.  Restent les

moyens intermédiaires : forces spéciales dans la profondeur, hélicoptères et drones au profit

desquels  il  faut  appliquer  un  effort  urgent  et  prioritaire  car  cette  gamme  de  moyens

d’acquisition souffre cruellement d’un déficit grave. Il est criminel de laisser crapahuter nos

unités terrestres en aveugle. 

4

5.  L’articulation des forces.

  C’est avec surprise qu’à  l’occasion de  l’embuscade de Carmin 2, nous avons appris

que la 4ième compagnie (carmin) était détachée du 8ième R.P.I.Ma, à 200 kms de là, auprès du

Régiment de Marche du Tchad.

  Nous n’avons pas été moins surpris d’apprendre que l’infirmier de Carmin 2 était un 

caporal-chef du 2ième R.E.P. ! 

  Il y a sûrement de bonnes raisons  du moment et de circonstances pour expliquer ce

mélange d’unités.

  Nous,  les « Anciens patrons », nous avons sans cesse  lutté avec  force, en particulier

dans  les années 80, contre  le non-respect des  filiations organiques.  Le  « 8 » s’est entraîné

cinq mois durant avec ses quatre unités et, dès son arrivée,  il  a dû se séparer de sa 4ième

compagnie,  laquelle a  « débarqué » au R.M.T. dans un environnement  inconnu.  La qualité

du R.M.T., largement reconnue, ne saurait être en cause mais a-t-on déjà vu une équipe de

rugby entamer un match avec des joueurs qu’elle ne connaît pas ? 

  Il  est  vital  à  la  guerre  de  ne  pas  toucher  aux  structures  qui  se  sont  rodées  à

l’entraînement.

6.  La fausse polémique.

Les Anciens du 8ième R.P.I.Ma, éprouvés par la mort au champ d’honneur de huit de

leurs jeunes frères d’armes, ont mal vécu l’insidieuse polémique lancée par de faux experts

sur la jeunesse des paras, leur insuffisante préparation et leur mauvaise protection.

a.  Il n’y a pas de vieux soldats dans l’infanterie.  Depuis sa création en Indochine, le « 8 » a

perdu plus de 500 des siens :

-  Michel Bornet, tombé en Indochine, en 1951 n’avait pas dix-neuf ans,

-  Michel Lagathu, tué en Algérie, en 1958 avait fêté ses dix-neuf la veille de sa mort,

-  Pierre Jacquot, tombé au Sud Liban en 1979, avait 21 ans, 

-  Jean Carbonnel, assassiné par un sniper à Sarajevo en 1994, avait vingt deux ans,

-  Carmin « 2 », (indicatif radio de la section du 8ième  R.P.I.Ma tombée dans une embuscade

en Afghanistan ce 18 août), avait une moyenne d’âge de 24 ans et 8 mois pour un effectif de

11 gradés et 19 paras, ces derniers ayant 20 ans,  lesquels se  trouvent d’ailleurs humiliés

qu’on leur reproche d’être trop jeunes.   

b.  La jeunesse n’a rien à voir avec l’ancienneté et l’expérience.  Engagés à 18 ans le 1er juin

2007, les jeunes paras avaient plus de 14 mois de service : 4 mois de formation de base + 3

semaines de stage para + 5 semaines de stage commando.  Au sixième mois de service, c’est

à dire le 1er décembre 2007, la section a rejoint la 4ième compagnie (Carmin) et, depuis le 1er

mars,  s’est  entraînée  jour  et  nuit  pour  une  seule mission  spécifique :  l’Afghanistan.    De

mémoire de para, nous n’avons jamais vu une unité bénéficier d’un tel préavis, cinq mois en

l’occurrence.    Le  nombre  de  fois  où  nous  avons  découvert  la  veille  notre mission  pour  le

lendemain !

J’ajoute au chapitre de l’expérience que le chef de section et son adjoint avaient déjà

accompli  dix  opérations  extérieures  et  les  chefs  de  groupe  et  les  caporaux,  une  demi-

douzaine en moyenne.

 

5

c.  On dit que les paras  étaient mal protégés.  Le nouveau CEMAT, le général Irastorza, m’a

dit qu’il y a deux ans, nous aurions eu, selon  l’avis des chirurgiens, deux morts de plus à

déplorer : le nouveau gilet pare-éclats (EFB) les a sauvés.

Nous  enrageons,  nous  les  Anciens  du  « 8 »,  de  voir  se  pavaner  à  la  télévision  des

spécialistes autoproclamés de la Défense, qui pour la plupart n’ont jamais tenu un fusil de

leur vie, venir nous expliquer comment il faut faire la guerre.  C’est insupportable … je dis

avec force que Carmin 2 n’a pas reculé devant un ennemi largement supérieur en nombre et

qu’elle a ramené ses morts et ses blessés. 

Carmin 2 était donc une excellente section.

7.  L’inquisition médiatique.

  Hier, 26 août 2008, le régiment a accueilli, en son quartier Fayolle, le Président de la

République venu passer une heure pour lui parler et aussi pour rencontrer les familles.  Les

survivants de Carmin 2, blessés  légers et valides étaient sur  les  rangs :  il paraît que c’est

une  règle  Otan    de  rapatrier  une  section  « traumatisée »    (quelle  entreprise  c’eut  été  en

Indochine et en Algérie !).  A la dislocation, on vit une meute de journalistes s’abattre  avec

avidité  sur  ces  pauvres  gars  qui  se  demandaient  bien  ce  qui  leur  arrivait.    Et  ces

journalistes  en  mal  de  copie  s’évertuaient,  sans  gêne,  à  arracher  à  nos  paras  quelques

reproches  ou  autre  récriminations  contre  le  commandement  susceptibles  d’être

triomphalement  exploités  dans  la  presse.  Manque  de  chance  pour  les  journalistes,  nos

jeunes ne tarirent pas d’éloges pour leur chef de section, l’adjudant  Evrard, ainsi que pour

leur gradés avec lesquels ils vivaient en permanence depuis plus de quatorze mois (1er juin

2007).  On voyait dans leurs regards que l’admiration était sincère.  Leurs yeux s’embuaient

lorsqu’ils  évoquaient  le  souvenir    de  leur  trois  caporaux-chefs,  Buil,  Grégoire  et  Penon,

tombés sous leurs yeux.

  Ce  jeu de  la  culpabilisation déteint des médias  vers  les  instances dirigeantes.  J’ai

sous  les  yeux  l’éloge  funèbre  prononcé  le  21  août  aux  Invalides  par  le  Président  de  la

République ;  je cite :  «  … en  tant que chef des Armées,  je n’ai pas  le droit de considérer  la

mort d’un soldat  comme une  fatalité.  Je verrai  les  familles dans quelques minutes,  je veux

qu’elles sachent tout.  Elles y ont droit.  Je veux que vos collèges ne se retrouvent jamais dans

une telle situation.  Je veux que tous les enseignements  soient tirés de ce qui s’est passé … » .

  Hier, au quartier Fayolle il a dit (je cite de mémoire) : «  assurer les familles que toute

la  lumière  serait  faite  sur  les  circonstances de  l’embuscade  et  les  responsabilités  établies ». 

Les militaires présents ont mentalement complété : « et les coupables seront punis ».

  Vouloir  traiter  les  circonstances  d’une  embuscade  dans  une  opération  de  guerre 

comme  celles  d’un  accident  civil  de  la  route  est  une  dérive  inquiétante  pour  les  chefs

militaires.  S’ils doivent se  retrouver  « en  taule » pour avoir débordé par  la gauche au  lieu

d’avoir manœuvré par la droite, la source de recrutement de nos officiers risque de se tarir

rapidement.

8.  La ferveur d’une ville.

  Vieille ville de garnison, Castres (le castrum romain)  a dévoilé, de façon admirable et

émouvante, sa véritable nature.

  Dès l’annonce du drame, le Maire a fait mettre en berne tous les drapeaux de la ville

et a ouvert un  livre d’or à  l’hôtel de ville.  Le 20 août au soir,  il  fallait  faire une heure de

queue pour accéder au registre.

  Les murs grillagés du quartier Fayolle furent dans la journée recouverts de fleurs par

des automobilistes et des piétons anonymes. 

 

6

  L’office oecuménique célébré le 23 août matin a regroupé un millier de fidèles dans la

cathédrale Saint Benoît  et  tout  autant  de personnes  sur  le parvis  où  avait  été dressé un

écran  géant.    Ce  mardi  soir  26  août,  le  C.O.  (club  de  rugby  local)  accueillait  l’Aviron

Bayonnais  pour  son  premier  match  de  championnat.    Les  tribunes  populaires  étaient

bordées d’une énorme affiche : « Loin des yeux, près du cœur, tous avec nos gars du « 8 » ».

  Le speaker  fit observer une minute de silence après avoir demandé au Président du

Club  ,  Monsieur  Revol,  au  Maire  de  la  ville,  Monsieur  Bugis  et  au  Lieutenant-colonel

Meillan,  commandant  en  second  du  régiment,    de  venir  prendre  place  au  centre  de  la

pelouse.  A l’issue de la minute de silence, il demanda au public d’applaudir le « 8 » pendant

une minute également, lequel public, debout, se prit au jeu : c’est à qui applaudirait le plus

fort !

  Il faut voir dans tous ces signes d’amitié l’aboutissement d’une harmonie forgée entre

les Maires  et  les  Chefs  de  corps  successifs,  depuis  l’arrivée  du  Régiment  en  août  1963. 

Depuis cette date, et surtout depuis 1969, année où débuta la professionnalisation du « 8 »,

plus  de  deux  cents  cadres  et  parachutistes  ont  pris  leur  retraite  à  Castres  et  dans  les

environs immédiats. 

Ils  ont  exercé une  seconde  carrière  dans  les  entreprises  locales  où  ils  se  sont  fait

apprécier  pour  leur  ponctualité,  leur  politesse,  leur  solidarité  et  leur  conscience

professionnelle. 

Ils ont, pour la plupart, épousé des Castraises avec lesquelles ils eurent en moyenne

trois enfants de sorte que cette communauté particulière d’un millier de personnes, digne et

fière d’elle-même, est devenue un solide maillon de la chaîne socio-économique locale.

Cette complicité, longtemps mûrie, a eu pour apothéose le parrainage officiel du « 8 »

par « sa ville »  en 1999.  Depuis lors, les paras du « 8 » portent sur l’épaule droite l’écusson

aux armes de  la ville dont  la devise est :  « Debout » et qui, associée à celle du  « 8 », donne

étrangement :

« Volontaires Debout »

Il y a en France des coins où il fait bon vivre.

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un autre article interressant de chez bakchich-info:

Juste avant d’être nommé le 1er septembre directeur du renseignement militaire, le général Puga a fait une dernière saillie en tant que n°2 des opérations de l’État-major des Armées, en dévoilant des objectifs savoureux pour l’armée française en Afghanistan, le 28 août. Faire la guerre et gagner les combats.

Pendant que le général en retraite François Cann s’épanchait par écrit sur l’embuscade en Afghanistan du 18 août, où dix soldats français ont péri, le général Puga, nouveau directeur de la Direction du renseignement militaire (DRM) donnait exceptionnellement une conférence de presse sur le même sujet le 28 août, en tant que numéro deux des opérations à l’Etat-major des armées. Pour lui, la France en Afghanistan doit infliger « une sacrée raclée à l’adversaire »… Ce qui signifie en clair faire la guerre et gagner les combats.

Cette guerre, la voilà : sur le terrain, les contingents français luttent contre des « insurgés » et des « rebelles ». Ceux-ci « ressemblent » à s’y méprendre « aux paysans croisés dans les villages » afghans. Et ils « connaissent parfaitement le terrain ». Normal, c’est encore un peu chez eux… Terroristes étrangers d’Al-Qaida déguisés en locaux ou pas, ce sont d’abord à des combattants « aguerris et endurants » que les soldats ont affaire, reconnaît le général. Contre eux, ils mènent, comme ce 18 août, « un combat difficile et coûteux en vies humaines ». Voilà ce que les Français et les responsables politiques doivent savoir de la réalité de cette « lutte contre le terrorisme » - argument officiel de la présence des bidasses tricolores dans le pays-, quand elle a les mains dans le cambouis.

Vieille recette de bidasse

Reste à mettre tout en œuvre pour gagner les combats. Même asymétrique, la guerre a ses vieilles recettes : le coup de l’affichage. Dix soldats français tués dans une opération ayant mobilisé 500 personnels de la coalition. Sans compter le renfort aérien, contre « une quarantaine » de Talibans mis hors de combat, c’est ce qu’on appelle une « mission réussie » chez les gradés de la hiérarchie militaire… Et c’est le général qui a « suivi cette bataille en direct toute l’après-midi puis toute la nuit » qui vous l’affirme, droit dans ses bottes : « l’adversaire a été repoussé et durement touché ». Voilà ce que l’ennemi doit savoir : c’est lui qui a perdu. Merci de relayer. Les familles des soldats tués et leurs camarades encore au front comprendront : ce message est un « leurre » destiné à déstabiliser l’adversaire et affecter son moral. Plutôt bon signe. Preuve que l’armée française connaît mieux son ennemi. Au point d’utiliser ses armes. A cette différence près : aux Talibans la propagande, à l’armée française la contre-propagande.

Quant à la paix en Afghanistan, elle reste évidemment à construire et, pour cela, il faut d’abord « sécuriser » le pays. Les missions de reconnaissance, comme celle du 18 août, relève de cet objectif fixé par l’OTAN aux forces de la coalition. Ce qui veut dire « être présent sur le terrain et se l’approprier », comme le résume le général Puga. Et plus d’hommes en terrain ennemi conduit à provoquer plus de réactions de sa part. D’où, « l’accroissement des opérations des insurgés. Il s’agit là d’une adaptation à l’augmentation des opérations menées par la coalition ». Logique. A force de « pacifier », donc, les forces françaises ont observé des transformations. « L’ennemi a changé. Il s’est adapté aux techniques de combat des armées occidentales et sa stratégie d’action a évolué », constate le haut gradé. Logique. Plus de troupes étrangères auxquelles se frotter, c’est autant d’occasions pour les Talibans d’en apprendre toujours davantage sur les tactiques opérationnelles.

Les Talibans aussi font leur com’

Côté communication, les Talibans témoignent d’ailleurs depuis le début août d’une confiance sans faille à l’égard de la victoire promise contre « les forces occupantes ». Les bilans comptables soigneusement actualisés des pertes ennemies confirment à la fois la tendance à la hausse et un élargissement des cibles. En quelques jours et deux opérations, la case réservée aux « forces françaises » s’est brutalement gonflée de six, puis de quatre morts, tous dans la région Est du pays, nouvellement investie par les renforts français envoyés sur décision présidentielle. Et la bonne nouvelle commençait à se répandre dans les montagnes afghanes.

Les premiers à annoncer l’opération du 18 août n’auront pas été les équipes de l’Elysée mais bien les Talibans. Sans les chiffrer, le communiqué faisait état de « pertes lourdes » du côté des soldats français au cours « de violents affrontements pendant une heure », conduisant l’ennemi « à se retirer ». Pire. Le 21 août, au lendemain de la visite de Nicolas Sarkozy à Kaboul, les Talibans, qui n’en demandaient pas tant, remettaient ça, motivés. « Cette perte de l’ennemi n’a pas seulement eu pour effet de créer la peur au sein de l’ensemble des forces occupantes, mais elle a aussi forcé le président d’un « grand » pays – d’après ce que les gens disent – comme la France, à se rendre en urgence en Afghanistan ». Quelle marque de reconnaissance de la capacité d’action des Talibans !

Tant d’intérêt à la cause afghane mérite d’être prise en compte et honorée. Aussi conseillent-ils à la France de Nicolas Sarkozy, qui « envoie des soldats pour satisfaire les Etats-Unis » de « ne pas sacrifier son crédit national et international sur l’autel des intérêts américains » et mettre ainsi en péril « les relations positives que le peuple afghan fier veut tisser avec elle »… Persister dans ce sens ne pourra que « forcer les Afghans (sic) à reproduire à l’encontre de l’un ou l’autre des pays appartenant aux forces d’occupation des attaques et des pertes similaires »… A se demander à qui le général Puga a le plus envie d’envoyer « une sacrée raclée » !

http://www.bakchich.info/article4861.html
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Halala, ce G4lly, j'te jure...  ;)

Relis l'article de Valeur Actuel si t'as besoin d'un piqure de rappel concernant le métier de soldat. Et aussi incroyable que ça puisse te paraitre pour toi pour qui il semblerait que bosser plus que son due, faire son devoir, être dévoué, est une souffrance immense qui frise l'esclavage,

figure toi que Surobi et des récits comme celui de Valeur Actuel** n'a semble-t-il fait que renforcer la motivation de nos armées, j'en étais certain et c'est exactement ce qui se passe; et je suis même bien persuadé que sa suscite des vocations actuellement.

Trop compliqué à t'expliquer.

@C7 Mon bisounours préféré :)

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/10/dsertions-et-ab.html

Désertions et absences avant les opex: le débat se poursuit

Les chiffres officiels publiés vendredi n'ont visiblement pas convaincus tout le monde. J'ai reçu de nombreux messages, écrits par des gens qui savent de quoi ils parlent, et dont voici quelques extraits.

Un internaute constate que "le durcissement du conflit afghan n'a pour l¹instant pas d¹effet spécialement sévère sur notre taux d¹attrition.  Cependant, entre un effet pas trop sévère et pas d¹effet du tout, soyons honnêtes, il y a une différence. Nous faire croire qu¹aujourd'hui, une compagnie d¹infanterie sur le départ pour ce théâtre peut avoir 0 déserteur et 0 arrêt maladie est une bonne blague. Je m¹explique: l'attrition a évidemment eu lieu, mais en amont, lorsqu¹il a fallu sélectionner les personnes à mettre sur les rangs (et que celles qui ne souhaitaient pas partir ont trouvé une bonne raison de ne pas le faire). Une fois cette sélection faite, il n¹y a effectivement pas de raison d¹avoir des pertes particulièrement élevées."

Un deuxième continue à affirmer que "beaucoup refusent purement et simplement de partir, ainsi le 8 a eu à faire face à plusieurs dizaines de refus... Les gens sont remplacés par d'autres, jusqu'à ce qu'on ait le quorum. Certains refusent parce qu'ils sont proches de la date de leur départ de l'institution, (retraite ou fin de contrat), d'autres pour des problèmes de familles mis sur le tapis à cette occasion, d'autres parce qu'ils menacent de se mettre en patc si on les mettait sur les listes. Alors on les change de compagnie, on permute, on bidouille. Et le 8 est loin d'être le seul régiment à avoir vécu cela."

Un troisième poursuit : "Les réponses officielles pour les 3 régiments sont dignes des meilleurs soviets, plans quinquénaux ou autres communications brejneviennes : 2 desertions pour 600 soldats au 8e RPIMa, 2 arrêts maladie pour le 27e BCA, 43 personnels au 1er RI (sur combien ? sur les compagnies qui partent ?  Quand l'AdT envoie une compagnie d'infanterie quelque part, elle envoie normalement 174 militaires (instruction INF 202 sur la section d'infanterie) .... mais voila, jamais autant de biffins n'ont pu être envoyés. On projete générallement de 120 à max 150 pax .... alors évidement si l'on a 30 désertions et 24 PATC mais que l'on projete officielement une compagnie à 120 personnels, on peut passer ces absences sous silence ..."

Un quatrième croit savoir que "pour le 8e RPIMA, il manquait près de 50 militaires à l'appel le jour du départ. Toutes les catégories sont concernées : officiers, sous-officiers, et MDR. Les absences d'officiers ou de sous-officiers sont toujours dissimulées, et cela se comprend : absence pour longue maladie (dépression par exemple), reconversion, convenance personnelle, etc... Pour les unités sur le départ, il y a une recrudescence de "consultants" à l'infirmerie. Et les méthodes, pour ne pas partir, sont classiques : mal au dos, foulure de la cheville (un petit coup de tabouret sur la cheville et c'est réglé), etc."

Cette mise en cause du 8ème RPIMa irrite à Castres : "notre demi-compagnie de déserteurs et de patc au 8 RPIMa ! On a bien rigolé au PC mais c'est bien triste de le lire sur Secret Défense" !

Un spécialiste nous précise que  "la permission à titre de convalescence PATC était destinée aux conscrits. C'était normalement un médecin militaire qui la proposait et le chef de corps ou équivalent qui l'accordait, en chambre, à l'infirmerie, à domicile. Des unités laissaient faire leurs soldats, surtout à l'approche de la mise en sommeil de la conscription. De nos jours, le militaire sous contrat ou de carrière peut bénéficier, comme un employé civil, d'un congé maladie, accordé par un médecin civil ou militaire. Le chef de corps ne peut pas faire grand chose. Il doit être averti en recevant la feuille d'arrêt maladie sous 48h. Au delà de 20 jours de congé maladie, il peut demander au médecin militaire de la garnison la plus proche du domicile d'effectuer un contrôle".

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Quand le régime pro-soviétique luttaient contre l'obscurantisme et envoyait les femmes à l'école, on les accusait de ne pas respecter les traditions des peuples et les russes de faire du colonialisme.

Le régime actuel fait la même chose, comme c'est nos alliés c'est très bien...

Je m'excuse, mais c'est ce genre d'hypocrisie qui me fatigue.

Je ne vois pas pourquoi tu fais référence aux soviétiques ou au gouvernement corrompu actuel (celui de l'A-Stan, je précise...).

Personnellement, je parlais dans l’absolue et je ne crois pas avoir fait référence dans un précédent message de l’action des soviétiques.

Après parler d’hypocrisie, c’est un peu fort, ça.

Dire qu’il faut botter le cul à des connards, si c’est ça l’hypocrisie …

D’autant que si on se penche un peu sur le sujet (bien que ça ne devrait pas être dans ce topic mais plutôt dans la partie histoire) les soviétiques faisaient en effet de l’instruction et apportaient nourritures, etc … aux populations qui étaient dociles et collaboraient et dans la vallée d’à côté, faisaient des « Ouradour-sur-glane » dans les villages qui supportaient la guérilla de Massoud. Occulter ce point, c’est faire de l’hypocrisie.

Les français en A-Stan ne mènent nullement ce genre d’actions.

Encore une fois, débattre sur le bien-fondé et les actions du régime soviétique se fait ailleurs. J’ai moi-même déjà énoncé que le collectivisme était mort avec l’avènement de Staline, pas la peine de nous vendre cette dictature ou sa succession comme sainte.

Je le reprécise et je cite à nouveau mon message ci-dessous, le fond, ce n’est pas de vanter les actions de telle puissance par rapport à telle autre, mais c’est le bien-fondé de l’action présente.

Déminer (les merdes laissées par les soviétiques), instruire, promouvoir les libertés individuelles, chasser les cons, promouvoir une force de sécurité locale (il manque bâtir une économie prospère et pas sur la drogue) ce sont des missions que nous devons mener à bien ou alors le payer nous-même par la suite.

Oui, on appose des photos de la voie officielle et on reprend une partie de la doctrine quitte à passer pour des moutons suiveurs mais on y voit dans l’absolue des bienfaits.

Philippe, je répond ici car ça fera un minimum de parasitage avec l'autre topic, et l'ambiance et les propos ici me paraissent déplacés (comme à chaque fois que BCP arrive sur un topic ...  ^-^ )

1 - Désolé de te décevoir, mais les nuits blanches sont faites pour les citadins (capitale ou province).

2 - Quand je vois les deux petites ci-dessous, je me dis (hors démago) que ça vaut le coup d'être en A-Stan pour aller botter le cul des types qui voudraient les mettre sous des bourkas, les battre, les marier de force, ... (je ne sais pas ce que sera leur avenir mais ça ne peut pas être pire que cela)

3 - Quand je vois ce qu'on y fait, notemment le déminage des mines AP ou autres obus/bombes, les écoles, etc ... je me dis aussi qu'on fait bien d'y être.

Pour 1, 2 et 3, je n'ai aucun problème à passer qlqs heures à poster ces photos (certes venant de la voie officielle ... et la plupart à contre-jour  >:( ) pour montrer, informer sur ce que nos gars font là-bas au lieu de laisser les critiques et le sentiment d'un retrait nécessaire, s'imposer.

Image IPB

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Ma réflexion ne te critiquait pas spécialement, mais plutôt une hypocrisie générale, moi je le dis haut et fort, entre les islamistes armés et soutenus par l'Arabie Saoudite, le Pakistan, les USA et de l'autre coté le régime afghan pro-soviétique, j'aurais choisis le camp de l'URSS sans hésitation.

On m'aurait donné le choix entre Hitler et Staline, il n'y a pas de "ni ni" qui tienne, je choisis Staline sans la moindre hésitation, ne serais ce que pars que c'est l'Allemagne nazie qui nous a envahi.

On fait pareil qu'eux en ce moment, des villages rasés "chirurgicalement", des frappes de précisions, des dommages collatéraux, si on lit entre les lignes, ça signifie des civils tués, des gens massacrés à la GBU ou à la kalash il n'y a aucune différence le résultat est le même.

Le soutien imbécile à n'importe qui et n'importe quoi contre les russes nous revient en pleine gueule, et le mythe des "bons" afghans qu'on a soutenu, et des "mauvais" qui en on profité, désolé mais c'est du pipeau, ce sont les mêmes que nous affrontons aujourd'hui qui affrontaient les soviétiques avant, des seigneurs de guerre, trafiquants d'opium et mollah givrés, des gens qui n'aime ni la paix, ni les étrangers sur leur sol.

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