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[Afghanistan] Archive


Messages recommandés

Moi ce qui m'intrigue, c'est le but final à atteindre dans cette guerre.

On peut tuer autant d'insurgés qu'on veut, ils trouveront toujours des recrues.

Je vais être méchant, mais j'ai une impression d'un coup d'épée dans l'eau ou qu'on est empétré dans un truc éternel.

Attention je ne dis pas que cette guerre est inutile. Mais les objectifs sont mal exprimés.

La guerre c'est un moyen de résoudre un problème politique.

L'objectif ... on se demande encore. A part de ne pas perdre... je ne vois pas trop.

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Moi ce qui m'intrigue, c'est le but final à atteindre dans cette guerre.

On peut tuer autant d'insurgés qu'on veut, ils trouveront toujours des recrues.

Je vais être méchant, mais j'ai une impression d'un coup d'épée dans l'eau ou qu'on est empétré dans un truc éternel.

Attention je ne dis pas que cette guerre est inutile. Mais les objectifs sont mal exprimés.

La guerre c'est un moyen de résoudre un problème politique.

L'objectif effectif est de temporiser avec les insurgés le temps que les pecnots  armée afghane soit capable de se débrouiller seule et que le gouvernement afghan puisse controler plus loin que les toilettes de son ministère de l'intérieur. (et encore, j'ai entendu que c'est le concierge qui le contrôle actuellement d'une main de fer  :lol: )

L'Afghanistan est une cause perdue tant que les illuminés ont une base arrière et de l'argent saoudien qui coule à flot.

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Moi ce qui m'intrigue, c'est le but final à atteindre dans cette guerre.

On peut tuer autant d'insurgés qu'on veut, ils trouveront toujours des recrues.

Je vais être méchant, mais j'ai une impression d'un coup d'épée dans l'eau ou qu'on est empétré dans un truc éternel.

Attention je ne dis pas que cette guerre est inutile. Mais les objectifs sont mal exprimés.

La guerre c'est un moyen de résoudre un problème politique.

Si tu raisonnes en principes, cvs, c'est totalement vrai, mais le vrai point est de définir les paramètres du conflit:

Il ne s'agit pas d'un conflit classique mais d'une guerre contre-insurrectionnelle, ce qui veut dire que l'objectif n'est pas la destruction d'un régime, coeur de la volonté ennemie, avec un centre bien défini. L'objectif est la population, où réside la volonté (la guerre étant toujours l'affrontement des volontés), mais de façon plus diffuse: en l'absence d'un Etat, il faut donc conquérir la population pour établir un Etat.

Or, conquérir la population, c'est-à-dire la démographie, non seulement dans l'absolu mais dans un espace donné, avec une géographie, une culture, des ethnies, des attitudes et une histoire propre, il faut faire avec l'autre règle absolue de la guerre: l'économie des forces. La logique veut donc qu'on répartisse le territoire afghan en différents secteurs à traiter différemment, parce qu'on ne peut traiter tout le territoire et que, morale à part, on n'en a pas besoin.

Dans le cas de figure d'un failed state et d'une guerre contre-insurrectionnelle au sein d'une population diverse, la recette est simple en principe: 15% de la population (grosso merdo) sera irrémédiablement contre nous, et 15% irrémédiablement pour nous. Restent 70%, dont il faut définir une part à conquérir au sens large. Selon la répartition de la population, cette part varie fortement: en l'occurrence, les priorités vont naturellement vers les concentrations urbaines et les zones peuplées avec des axes naturels de circulation.

Mettons que ces zones représentent, avec nos 15% de fans, une part pouvant aller de 40 à 60% de la population: dans ces zones là, l'objectif est de mettre le paquet sur la sécurisation, et non  la coercition, quitte à abandonner certaines règles de sécurité pour nos propres troupes (réduction des distances d'alertes, patrouilles au sein des populations, pas de bases et d'attitudes trop bunkerisées....). Là, la population doit être incluse dans la stratégie de sécurité (renseignement, échanges, patrouilles citoyennes, milices locales....), mais avec des retours directs: forces de police aux côtés des soldats, assistance immédiate.... Mais aussi et surtout reconstruction à la fois insitutionnelle et économique: infrastructures de transport, adduction d'eau, énergie, transports de marchandises, soutien sanitaire et médical, communications au-delà du village ou de la vallée, animation d'une vie communautaire, mais surtout d'une vie politique et administrative locale, régionale et pré-nationale, développement de l'économie locale.... Tout doit être fait pour recréer une structure d'Etat et désenvclaver, le temps que les locaux puissent reprendre en main ces infrastructures et organisations eux-mêmes.

Dans les autres régions, sacrifiées ou considérées comme ingagnables, ou trop enclavées ou trop peu peuplées, c'est la mission de coercition, avec comme but de fixer au maximum l'opposition: on fixe pendant qu'on agit, ce n'est que de la stratégie.

C'est rapide à énoncer en principes, plus dur à mettre en oeuvre, notamment parce qu'il n'y a pas de grand mystère: la majorité des populations, pour peu qu'on ne les brusque pas trop (non concertation pour l'organisation politique locale ou régionale, non respect des coutumes, bavures à répétition....), surtout dans des cas comme l'Afghanistan après 30 ans de guerre, ne demande qu'à vivre décemment et dans le calme, faut arrêter avec les délires sur le "pays de l'insolence". Si on foire là-bas, c'est avant tout parce qu'on l'aura voulu (en quelque sorte).

Parce que pourmener une telle guerre, il faut DES MOYENS: ces financements prévus pour l'Afghanistan sont allés en Irak à partir de 2003. S'il faut chercher les raisons de l'absence de progrès, avant même les questions de faible concertation entre alliés ou de non-stratégie (très vraies quand même), c'est avant tout là qu'il faut regarder.

Donc la question n'est pas de principes: oui, les insurgés recruteront aussi. Mais le but et le fond de la chose est une course de vitesse: il faut reconstruire un embryon d'Etat sur une partie du territoire ET fixer le gros de l'insurrection dans les autres parties, et ce plus vite que l'adversaire n'arrive à recruter et former des hommes, et mobiliser contre les inévitables ratés de l'OTAN. Il faut contenir sa capacité à grossir ses rangs en le flinguant ET en limitant son vivier potentiel via la sécurisation et la reconstruction de zones données.

Potentiellement, ça pourrait aller assez vite, et, n'aurait été l'Irak, on pourrait déjà avoir fait le plus gros. Mais y'a pas de mystère: il faut des moyens de reconstruction rapide, des flics aux côtés des soldats, des interprètes en pagaille, des experts de tous métiers pour reconstruire ET former les locaux, des moyens essentiels pour pallier les manques le temps qu'un embryon d'économie renaisse, et des moyens militaires conséquents en hommes et en hélicos pour pouvoir quadriller efficacement et mieux filtrer l'accès aux zones protégées.

Il devrait y avoir un bataillon de reconstruction (avec du train, du génie toutes spécialités, du Mat, du médical, mais aussi des civils: humanitaires, sécurité civile, experts de tous métiers....) et un escadron de gendarmerie (ou équivalent) pour une OMLT et 2 bataillons de combat. Ca, c'est la proportion; après, faut voir les quantités, mais les soviétiques n'ont jamais eu plus de 150-170 000h au même moment en Afghanistan. On a moins, mais on a aussi un niveau d'hostilité moindre. Obama envoie de 10 à 15 000 combattants en plus, avec à peu près autant de soutien, ce qui est trop pour cet effectif de combat. J'en déduis qu'il doit y avoir un peu plus pour la reconstruction (des Reconstruction Team), signe que Petraeus a été écouté.

Reste à savoir si une stratégie unique avec une vraie coordination, avec ces effectifs quand même faibles pour un pays grand comme la France, suffiront à prendre de la vitesse dans les deux courses parallèles des deux camps (en guerre classique, elles sont conflictuelles).

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Débauche d’obus de mortier en Afghanistan

© Jean-Jacques CECILE, 24 mars 2009

Un chiffre relativement ancien mais rappelé dans un article récemment publié ne manque pas d’interpeller : dans le cadre de l’opération Herrick 5 (séjour de la 3 Commando Brigade, Royal Marines en Afghanistan d’octobre 2006 à avril 2007), les 42 Commando et 45 Commando ont à eux deux tiré un total de 22 000 obus de mortier, soit plus que pendant toute la campagne des Malouines. Encore ce total ne tient-il pas compte des obus consommés par les canons du 29 Commando Regiment, Royal Artillery ni des munitions utilisées par les hélicoptères (Joint Helicopter Force) et les avions (Joint Force Harrier) pour l’appui-feu aérien rapproché. Ce chiffre ne peut que surprendre tant il apparaît élevé. A qui cette consommation a-t-elle profité ? A-t-elle été rentable sur le plan tactique ou a-t-elle surtout contribué à remplir les poches des actionnaires du lobby militaro-industriel ? Ne témoigne-t-elle pas d’une piètre discipline de feu et d’une brutalité excessive dès lors que l’on prétend par ailleurs vouloir « gagner les cœurs et les esprits » des populations ? N’existe-t-il pas des armes à la fois plus discriminantes (un compte-rendu officiel britannique précise que les Royal Marines ont opéré dans un « environnement ambigu où il était souvent impossible de distinguer un Talib d’un trafiquant de drogue, d’un chef de guerre tribal ou d’un fermier local »), plus précises et plus efficaces que les mortiers ? Chacun de ces 22 000 obus a-t-il été tiré sur un objectif soigneusement ciblé ? En fait, les explications les plus plausibles sont à rechercher dans l’intensité et la régularité des engagements. Les Britanniques ont adopté une stratégie délibérément offensive centrée sur l’utilisation de Mobile Operations Groups de la taille d’une compagnie d’Infanterie renforcée et ces unités ont été au contact des Taliban en moyenne une dizaine d’heures par jour sur l’ensemble des six mois qu’a duré la campagne. Les combats ont été tellement acharnés qu’ils en ont été à l’origine de la formulation d’une nouvelle doctrine, à savoir celle relative aux opérations High Intensity Counter Insurgent (contre-insurrection de haute intensité). Son application au prix d’une débauche de munitions et d’un bilan humain non négligeable (12 morts et 78 blessés) semble avoir été fructueuse : Herrick 5 a suffisamment rogné le potentiel des Taliban pour que ceux-ci ne puissent pas lancer au printemps 2007 l’offensive d’envergure que tous les services de renseignement estimaient inéluctable

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"La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens." dit steiner sur un ton ironique(james coburns),"von clausevitz" répond un soldat  . croix de fer  un excellent film de sam peckinpah !

"Dans la guerre, tout est simple, mais le plus simple est difficile." von clausevitz .

plus sérieusement ,le probléme s'est que se qui met mal à l'aise avec cette guerre s'est qu' hormis la presse spécialisé rendant compte de la situation , au niveau des médias nationaux on a l'impression d'avoir des nouvelles que lorsqu'on à des pertes ,et afin de les justifier on apprend que tel opération se déroulé  (la défense ne peu évité la communication quand il ya des pertes humaines) .le gouvernement ne veut pas trop mettre en avant cette guerre à travers le biai des médias afin de ne pas lassé les français qui ne s'ont pas majoritairement favorable à cette guerre ,mais bon le résultat n'est pas probant ,sa laisse encore plus de doute pour les français ,donc mauvaise communication. maintenant cette guerre en afghanistan est une entreprise de longue haleine ,on à perdu beaucoup de temps avec l'administration bush qui en se désintérressant de l'afghanistan pour partir dans l'aventure irakienne à démotivé les pays de la coalition présent en afghanistan ,de se fait on a pas eu de stratégie commune entre temps .maintenant le but s'est de se mettre en position de force est d'amener ceux d'en face à la table des discussions .    

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Il faudra de toute façon partir au bout du compte, on ne va pas rester 100 ans la bas pour des clous, et on ne prend pas la voie d'un règlement du conflit pour le moment.

Redéfinir une stratégie militaire en fonction d'une stratégie politique réaliste, le temps ne joue pas pour nous, on affronte un adversaire qui peut se permettre d'attendre pour récupérer de ses pertes, pertes qu'il peut également se permettre, même dans un rapport et 1 pour 10 en sa défaveur.

Et surtout ne pas faire déborder ce conflit plus qu'il ne l'a déjà fait au Pakistan, sinon ça ne se finira jamais, sauf par un départ la queue entre les jambes après des années à pédaler dans la semoule pour rien.

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Très intéressant...

Il y a 18 mois ici peu de gens se posaient la question de savoir pourquoi on était là bas: pour éradiquer l'obscurantisme et le terrorisme qui étaient le fait d'une bande d'incultes mal dégossis...

Le défouloir est devenu heureusement un vrai sujet de réflexion car derrière la GWOT on se retrouve aujourd'hui avec

une base arrière pakistanaise au bord de l'implosion

des coûts d'OPEX qui grimpent

des budgets militaires qui souffrent de ces dépenses d'OPEX

usure en hommes et surtout en matériels

un engagement dont on sait depuis le début qu'il est trop peu important au regard des objectifs qu'on s'est fixé

un coût de reconstruction faramineux

un gouvernement pourri

un pays devenu un narco état...

L'A-stan bat en brèche nos grands principes et pour le moment on gère au jour le jour en priant pour que les embuscades ne nous tuent pas trop de monde et que les avions ne tombent pas.

On est suspendu aux actions et aux initiatives US en A-stan au Pakistan et en Iran...

Bref politiquement et stratégiquement on subit ...

Militairement on apprend et on limite relativement la casse mais tout le monde sait que la solution comme dans tout conflit contre insurrectionnel ne sera QUE politique...

Peu de visibilité dans tout çà

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Très intéressant...

Il y a 18 mois ici peu de gens se posaient la question de savoir pourquoi on était là bas: pour éradiquer l'obscurantisme et le terrorisme qui étaient le fait d'une bande d'incultes mal dégossis...

Le défouloir est devenu heureusement un vrai sujet de réflexion car derrière la GWOT on se retrouve aujourd'hui avec

une base arrière pakistanaise au bord de l'implosion

des coûts d'OPEX qui grimpent

des budgets militaires qui souffrent de ces dépenses d'OPEX

usure en hommes et surtout en matériels

un engagement dont on sait depuis le début qu'il est trop peu important au regard des objectifs qu'on s'est fixé

un coût de reconstruction faramineux

un gouvernement pourri

un pays devenu un narco état...

L'A-stan bat en brèche nos grands principes et pour le moment on gère au jour le jour en priant pour que les embuscades ne nous tuent pas trop de monde et que les avions ne tombent pas.

On est suspendu aux actions et aux initiatives US en A-stan au Pakistan et en Iran...

Bref politiquement et stratégiquement on subit ...

Militairement on apprend et on limite relativement la casse mais tout le monde sait que la solution comme dans tout conflit contre insurrectionnel ne sera QUE politique...

Peu de visibilité dans tout çà

gibbs:

sa ne fait pas longtemps que je suis sûr se forum ,mais je pense que les gens il y a 18 mois ont certainement eu se réflexe que je nommerais un "sentiment de fierté retrouvé"(en gros nos gars savent eux aussi faire la guerre) ,vis à vis des anglo-saxon toujours critique sur la politique d'emploi de nos troupe en afghanistan .alors certe certain peuvent trouver se genre d'orgueil mal placé ,personnellement je ne le pense pas .

maintenant ,pour réglé le probléme politiquement ,il faut d'abord être en position de force ,et les prochains renforcement des contingents américains ,brits,australien et le redéploiement des forces française de kaboul prés de la kapissa n'est-il pas un premier pas dans une nouvelle stratégie ?

personnellement ,je pense que la france pourrait se démarquer du monde anglo-saxon ,en mettant le paquet en effectif sur sa zone d'opération (avec un seul bataillon en kapissa ,on note une évolution notable (et pas que militaire) ,mais pour concrétiser ,il faut plus de monde .

maintenant  ,l'une des raisons de notre engagement s'était la lutte contre le terrorisme ,et bien que la france n'est pas subie d'attaque (des tentatives ont été déjoué ,des cellules démantelé ) la menace est toujours là,donc pour moi notre engagement en afghanistan

reste légitime .

le commandant MASSOUD avait prévenu lors de sa venu en europe que l'afghanistan devenait le sanctuaire du terrorisme islamique et se avec l'ingérence du pakistan ,et personne ne l'a écouté et encore moin aidé , la solution aurait été là ,lui fournir des armes et un appui logistique .Certe l'afghanistan ne serait pas devenu une démocratie selon nos standarts ,mais les choses aurait sûrement été différente ,maintenant nous devons assumés les erreurs du passé .

je pense qu'à l'été 2009 ,on saura véritablement si une stratégie se met bien en place .

   

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http://www.lalibre.be/actu/monde/article/491880/tous-unis-dans-l-effort-de-guerre.html

J'ai de plus en plus l'impression qu'on va s'embarquer dans une guerre monstrueuse et que le cout d'opportunité (Afghanistan reste riche en ressources naturelles) sera trop important pour ce que ça rapportera.

Ressources ? euhh ? l'ensemble du pays n'est déjà pas auto suffisant en matière d'électricité et de vivres (hormis la Kapissa qui est une zone agricole auto suffisante). Et même si ressources il y avait, quel groupe serait assez fou pour investir dans un "Etat" si peu sécurisé ?
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Ressources ? euhh ? l'ensemble du pays n'est déjà pas auto suffisant en matière d'électricité et de vivres (hormis la Kapissa qui est une zone agricole auto suffisante). Et même si ressources il y avait, quel groupe serait assez fou pour investir dans un "Etat" si peu sécurisé ?

Au niveau minier surtout. Cuivre, lithium, tungstène, pentoxyde de tantale, gaz, or, pierres précieuses... Si sécurisé l'Afghanistan peut rapporter gros, très gros et assez pour que l'Etat se passe d'une telle production de drogue.

Et puis là je parle de coût d'opportunité donc le pix qu'on devra payer pour rendre tout cela possible serait trop élevé par rapport à un investissement ailleurs dans le monde.

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http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/03/28/les-europeens-face-a-une-guerre-americanisee_1173733_3216.html

Les Européens face à une guerre "américanisée"

Les Européens vont-ils être marginalisés sur le théâtre afghan ? L'annonce, vendredi 27 mars, par le président américain Barack Obama de l'envoi d'importants renforts en troupes et en aide civile, va réduire leur part dans le déploiement international. La capacité des Européens à peser sur la stratégie d'ensemble risque de s'amoindrir.

Les soldats américains comptaient jusqu'à présent pour un peu plus de la moitié de la force de l'OTAN en Afghanistan (60 000 hommes). A la fin 2009, le rapport sera d'environ de 2 contre 1, en défaveur des Européens. La tendance pourrait s'accentuer si, comme le laissent entendre des généraux américains à Kaboul, d'autres troupes sont ultérieurement envoyées par Washington.

Les moyens européens sont bien inférieurs à la puissance militaire et financière des Etats-Unis. A la conférence internationale de La Haye sur l'Afghanistan, le 31 mars, les Européens devraient annoncer de nouvelles aides à la reconstruction. Les opinions publiques peinent à percevoir ce conflit lointain comme un enjeu de sécurité nationale.

Hormis les Britanniques, qui forment le deuxième contingent, les pays européens ont souvent été critiqués, ces dernières années, par les responsables américains, pour leur difficulté à déployer plus de capacités de combat. Lors de sa visite en Europe à l'été 2008, le candidat Obama avait appelé les alliés à endosser une plus grande part de l'effort militaire. La France et l'Italie ont levé leurs restrictions à l'emploi de la force ("caveats"), et accru leur présence militaire sur le terrain. Mais les Néerlandais menacent de quitter la coalition en 2011.

L'accent mis par M. Obama sur le Pakistan et la dimension régionale, ainsi que sur le volet civil, est salué par les Européens. Les Français et les Allemands, notamment, considèrent qu'en procédant de la sorte, Washington se rallie enfin à leurs vues. Soucieux de préserver le multilatéralisme sur le dossier afghan, les Européens veulent renforcer le rôle de l'ONU dans ce pays. Londres, Berlin et Paris ont aussi nommé des "envoyés spéciaux" pour l'Afghanistan et le Pakistan, anticipant la création d'un "Groupe de contact".

FORMATION DE LA POLICE

Le " surge" (renfort) américain pourrait alléger la pression sur les capitales européennes. Chacun admettait que la coalition avait besoin de moyens supplémentaires face aux talibans. Mais pour des raisons de politique intérieure, ni le président Nicolas Sarkozy (qui gère le retour de la France dans les structures intégrées de l'OTAN) ni la chancelière allemande Angela Merkel (qui fait face à des échéances électorales) ne peuvent accroître spectaculairement leurs contributions de troupes.

"Il y a six mois, les Américains demandaient 2 000 soldats français supplémentaires, dit une source officielle à Paris. Maintenant, ils nous poussent beaucoup sur la formation de la police, et l'envoi de gendarmes." Washington a demandé un " surge" civil à ses partenaires. La France a mis à l'étude l'envoi d'une mission européenne de 150 à 200 gendarmes.

Le caractère "américain" de la guerre s'illustrait déjà dans le fait que seul le commandement Centcom de Tampa (Floride) dispose d'une vue d'ensemble sur toutes les opérations armées, qu'elles relèvent de l'OTAN ou de la mission américaine distincte "Liberté immuable" qui traque Al-Qaida. Et les Européens n'ont aucune prise sur l'intensification des frappes de drones américains au Pakistan, diversement appréciées, tant elles contribueraient à "talibaniser" le contexte local.

Certains services pakistanais sont liés aux talibans

Les Etats-Unis estiment que des éléments des services pakistanais du Renseignement militaire (ISI) fournissent un appui aux talibans. Si de tels soupçons ont déjà été évoqués dans le passé, sous anonymat, l'amiral Mike Mullen, chef de l'état-major interarmes, et le général David Petraeus, à la tête du commandement central des forces armées, ont confirmé, vendredi 27 mars, pour la première fois, l'existence de ces liens.

Le général Petraeus a expliqué que certains groupes d'insurgés avaient été créés par l'ISI avec le soutien financier des Etats-Unis pour lutter contre l'occupation soviétique de l'Afghanistan. "Ces liens étaient très forts et certains d'entre eux sont toujours d'actualité, cela ne fait aucun doute" a-t-il dit. - (AFP.)

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Les Etats-Unis estiment que des éléments des services pakistanais du Renseignement militaire (ISI) fournissent un appui aux talibans. Si de tels soupçons ont déjà été évoqués dans le passé, sous anonymat, l'amiral Mike Mullen, chef de l'état-major interarmes, et le général David Petraeus, à la tête du commandement central des forces armées, ont confirmé, vendredi 27 mars, pour la première fois, l'existence de ces liens.

C'est à mourir de rire comme si on ne le savait pas depuis des années et des années...

Ils sont gentils ces ricains ils prennent vraiment l'opinon pour un ramassis de débiles.

Les liens de l'ISI avec le fondamentalisme religieux est un des principaux problème de l'Etat pakistanais depuis l'apparition du mouvement Taleb en A-stan vers 1994 comme quoi çà ne date pas d'hier et les américains le savaient (nous aussi d'ailleurs).

Mais aujourd'hui il faut justifier auprès de l'opinion un renforcement des effectifs en A-stan alors qu'on désengage d'Irak... Donc on sort cet argument qui est tout sauf une nouveauté...

Le nouveau soucis pour les américains au delà du théatre afghna va être de pacifier la base arrière: le Pakistan... Cà ne sera pas de la tarte.

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il est vrai que le cas des hollandais ,qui déploie 1500 hommes en uruzgan ,du matériel lourd ,3 automoteurs d'artillerie  panzer H2000,AIFV  ,6 AH64D apaches ,4 CH 47D ... etc  ,au vue de l'échelle du pays est de l'effectif de son armée s'est largement impliqué en afghanistan , il est compréhensible que les hollandais préviennent d'un départ en 2011 ,entre le coût de la guerre et le peu d'effort de certain membre de la coalition à fournir des effectifs et à participer aux combats .

pour les européens ,l'erreur a été de vouloir des le début géré se conflit comme se fut le cas pour l'ex-yougoslavie(d'ailleur l'emploi de la force a été quand même nécessaire au vue de l'innéfficacité du principe de force d'interposition sous l'égide de l'ONU !) la différence est quand même de taille ,puisque l'intervention avait pour but de lutter contre la menace du terrorisme ,donc un ennemi "défini" et pas des belligérants à séparer !

on a voulu participer tout en voulant se démarquer de l'adminstration bush qui entre temps s'etait lancé dans l'aventure irakienne (rendant encore plus l'envie de se démarquer de mister bush) .donc se retrouvé marginalisé par rapport aux effectifs est d'avoir une stratégie amoindrie pour les européens face aux américains n'a rien de nouveau dans les faits ,les européens voulaient-ils vraiment s'investir dans une guerre qui faisaient l'unanimité des le départ ,au vue du mode d'engagement de ses troupes au départ ,je pense plutôt que non ,par contre tenté de gardé une crédibilité internationale au moindre coût été le leitmotiv ,la situation actuelle prouve qu'on a perdu du temps est perdu l'occasion d'être en bonne position des le départ pour une stratégie commune.(en gros on pouvait la ramener au vue de se que l'on avait fait et fourni!)

comme dit pascal l'argument du pakistan aussi bien côté américain du'européen s'est vraiment le secret de polichinelle  ;)

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je viens d'entendre aujourd'hui au 20 ehures de france 2 que els iouesses allaient envoyer des fermiers américains en afghanistan pour apprendre aux paysans afghans des techniques qui améliorent la rentabilité de leur terres; franchement je pense que c'est par ce genre d'initiatives qu'on gagnera la guerre là bas.

Elle se gagnera sur le terrain économique, bien plus que sur le terrain militaire; mais il faut quand même bien sur une présence militaire forte, sinon pas de rédecolage de l'économie.

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Le président Nicolas Sarkozy devrait annoncer au sommet de l'Otan, samedi à Strasbourg, l'envoi de 150 gendarmes français en Afghanistan dans le cadre de la Force de gendarmerie européenne. "Nous avons un accord général. Nous continuons à travailler sur les modalités mais l'essentiel est qu'un accord soit conclu", a déclaré Bernard Kouchner en marge d'une conférence internationale sur l'Afghanistan à La Haye. Le ministre des Affaires étrangères s'attend à ce que les autres pays participant à la mission - Italie, Espagne, Portugal et Pays-Bas - en envoient environ 300 autres au total. La Turquie et la Pologne pourraient se joindre ultérieurement ainsi que la Roumanie, a-t-il indiqué.

Pour Paris, l'envoi de ces gendarmes serait un gage de la volonté des Européens d'accroître leur action civile en Afghanistan, comme l'a demandé le président américain Barack Obama dans sa nouvelle stratégie pour venir à bout du réseau terroriste Al-Qaeda. Cette stratégie était au coeur des discussions de la conférence qui a réuni plus de 80 pays et institutions à La Haye. Le ministre français a précisé qu'il en avait parlé mardi avec la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton ainsi qu'avec ses deux collègues italien et espagnol, Franco Frattini et Miguel Angel Moratinos. Selon lui, le dossier a progressé depuis les réserves exprimées le week-end dernier par ces derniers lors d'une réunion de l'UE en République tchèque.

Le représentant spécial de la France pour l'Afghanistan et pour le Pakistan Pierre Lellouche a indiqué que le sujet serait à nouveau abordé dès mercredi à Munich avec ses homologues chargés du dossier afghan. L'idée serait d'envoyer les gendarmes dans les régions afghanes où des soldats de leurs pays respectifs seraient déployés, pour former des gendarmes afghans, à la demande du gouvernement du président Hamid Karzaï. Ils travailleraient ainsi hors du cadre de la mission Eupol, chargée de la formation de la police afghane. "Ils seraient à la fois sous drapeau européen de la FGE et à l'intérieur de l'Isaf", la force internationale sous commandement de l'Otan, selon M. Kouchner.

La Force de gendarmerie européenne a été créée en 2006 par cinq pays de l'UE rejoints par la Roumanie, pour intervenir dans un pays en guerre ou en grave crise intérieure

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Je crois que l'AFP tente le poisson d'avril...

Déploiement des Tigres en Afghanistan: Paris "réfléchit" à l'été 2009 (Morin)

1 avril 2009

21:22

Agence France Presse

Une "réflexion" est en cours au ministère de la Défense sur un déploiement en Afghanistan d'hélicoptères de combat de nouvelle génération Tigre à l'été 2009, a indiqué le ministre de la Défense Hervé Morin mercredi à Nancy.

"L'été 2009 serait un délai raisonnable" pour aboutir dans cette réflexion, a-t-il déclaré à des journalistes.

"La décision n'est pas prise", a ajouté le ministre, venu faire à Nancy de de la pédagogie dans l'une des onze villes françaises retenues comme "bases de défense" dans le cadre de la réorganisation des armées.

Environ 150 hélicoptères français, essentiellement des Gazelle, sont engagés en Afghanistan. Une centaine de Tigre, hélicoptère de combat polyvalent, pourraient y être déployés en soutien par la France, selon diverses sources militaires.

Dans les montagnes afghanes où les convois blindés sont sous la menace constante d'embuscades ou de mines artisanales, l'hélicoptère assure des missions de combat mais également d'évacuation sanitaire, de transport et de reconnaissance.

Appareil biplace léger (5,5 tonnes) à train fixe, le Tigre, constitué à 80% de matériaux composites, affiche une vitesse de croisière de 240 km/h et des pointes à 330 km/h. Son armement (roquettes, canon de 30mm et missiles air-air Mistral) en fait un système particulièrement polyvalent.

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150 hélicoptéres en afghanistan ,  :rolleyes:, je doute d'une erreur de frappe avec 150 qui dirait 15 ,on en a même pas dix en afghanistan  :lol: :lol: :lol:

par contre le président à annoncez ,qu'il n'y aura pas de renfort pour l'afghanistan (on l'aurait deviné vu le redéploiement des troupes française ).

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Il a raison!! voyons déployer 15 hélicos c'est pas vraiment déployer plus de troupes  ;)! je parle pour l'inconscient collectif! =) c'est juste un peu de matos en plus! Annoncer l'envoid'un bataillon d'un régiment, là ca frappe les esprits! 15 hélicos on se dit, 30 types, deux par hélico. Bref 15 tigres c'est trés bien, il faut que cette belle machine subisse l'épreuve du feu!

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Lu le blog Jean Guisnel (que nous remercions) à propos du VAB TOP doté du tourelleau Konsberg de 12,7 mm

LE POINT

os lecteurs connaissent les conditions dans lesquelles l'armée de terre a été équipée du véhicule de l'avant blindé équipé d'un tourelleau téléopéré de l'intérieur (VAB-TOP). Plusieurs mois avant l'accrochage de la vallée d'Uzbeen , les militaires français déployés en Afghanistan avaient fait connaître leurs besoins d'une arme aussi efficace que la mitrailleuse de 12,7 mm équipant de nombreux VAB, laquelle présente l'inconvénient majeur d'exposer son servant, non protégé des tirs adverses. Depuis la fin du mois de janvier, six VAB-TOP ont été livrés par avion en Afghanistan, une cinquantaine de plus arriveront dans les semaines qui viennent, et seront progressivement attribués aux différentes unités. Les OMLT en ont reçu plusieurs en priorité, et également le GTIA (Groupement tactique interarmes) opérant dans la région de Kapisa, qui dispose désormais de deux engins. Ils ont connu le baptême du feu lors d'une opération récente dans la vallée d'Alasay , où ils se sont montrés particulièrement utiles, selon diverses sources au sein de l'unité. À terme, les VAB-TOP sont prévus pour compléter les quatre VAB-12,7 affectés à chaque section de combat, et le GTIA en attend une quinzaine. Les armes sont servies par les radios du bord, qu'on appelle donc du terme anglais "radio gunners".

La principale différence introduite par cette arme de fabrication norvégienne concerne la sécurité des soldats français. Désormais, ils utilisent la 12,7 depuis l'intérieur du véhicule, en suivant leur cible sur un écran, avec un joystick. Selon ce cadre du GTIA, "les jeunes tireurs ont appris très vite, en moins d'une journée, sans aucune difficulté et de manière complètement instinctive. Ils avaient déjà vu cette tourelle sur des véhicules américains et britanniques, et manient le joystick dans les jeux video" ! Les munitions sont utilisées avec une grande parcimonie : une trentaine de coups seulement ont été tirés durant les combats d'Alasay. Alors que les 12,7 classiques "arrosent" leurs cibles, en raison de leur relative imprécision au-delà de 800 mètres, "on frappe à coup sûr un pick-up à mille mètres avec une seule cartouche tirée par le VAP-TOP, qui s'avère encore efficace à 1.800 mètres", explique Philippe, adjudant-chef au 27e bataillon de chasseurs alpins et instructeur sur cette arme : "Le gunner dispose d'un télémètre laser, d'une caméra exceptionnelle qui grossit vingt-cinq fois, qui fonctionne de plus la nuit en caméra thermique."

Souligné au sein même de l'état-major de l'armée de terre, l'inconvénient majeur de cette armée paraissait être la nécessité de monter sur le toit du véhicule pour changer le chargeur. Or l'économie des tirs est telle, en raison de leur efficacité, que les deux cents cartouches du chargeur sont amplement suffisantes : "En fait, poursuit Philippe, le gunner du VAB-TOP agit comme un tireur d'élite. Il tire très peu, mais avec, à chaque fois, une efficacité maximale car il n'a à s'occuper d'aucun paramètre de tir (altitude, vent, déclivité, température, hygrométrie, etc.) : l'ordinateur s'occupe de tout."

Pour autant, la puissance et la portée du VAB-TOP n'égalent pas celles du même blindé équipé d'un canon de 20 mm (VAB-C20), qui est pleinement efficace à 2.000 mètres. Un cadre du GTIA précise d'ailleurs que durant les combats d'Alasay, "les armes d'appui à longue distance ont joué un rôle primordial, ce qui fait que les fantassins se sont peu servi de leurs FAMAS". Notion relative, puisque plus de 15.000 cartouches de FAMAS ont été tirées les 13 et 14 mars. Mais un officier d'état-major se dit persuadé que si un pilote de VAB-C20 a été tué dans ces combats, et un servant de missile Milan visé par des snipers, "c'est bien parce que les insurgés avaient considéré ces armes comme les plus menaçantes pour eux !

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Mais un officier d'état-major se dit persuadé que si un pilote de VAB-C20 a été tué dans ces combats, et un servant de missile Milan visé par des snipers, "c'est bien parce que les insurgés avaient considéré ces armes comme les plus menaçantes pour eux

Sans déconner?  :P

Il en a d'autres des lapalissades de ce genre?

Au fait pourquoi ne pas faire un TOP avec un 20mm?  :rolleyes:

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