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[Afghanistan] Archive


Messages recommandés

http://www.opex360.com/2009/06/03/mort-dun-commandant-taliban/

Depuis qu’elles sont déployées en Afghanistan, notamment dans la province méridoniale du Helmand, là où les violences sont les plus intenses, l’armée britannique a perdu près de 166 hommes. Ce 3 juin, un soldat du 2e bataillon du régiment des Rifles a été tué par une explosion, lors d’une patrouille près de la ville de Gereshk et le mois de mai a été particulièrement éprouvant pour les 8.000 militaires britanniques présents dans le pays.

C’est dans ce contexte que le ministère britannique de la Défense a annoncé la mort du mollah Mansour, un des “leaders taliban les plus dangereux” de la province du Helmand, au cours d’un raid impliquant des hélicoptères de combat Apache, mené le 1er juin près de Nahr e-Saraj, au nord-est de Lashkar Gah. Plusieurs de ses complices auraient également péri au cours de l’opération.

“Le mollah Mansour était au coeur des tentatives des insurgés de tuer et de blesser les soldats britanniques et ceux de l’Otan” a indiqué John Hutton, le ministre britannique de la Défense. “Il s’agit d’un coup sévère porté aux taliban” a-t-il ajouté.

Le commandant insurgé opérait essentiellement Lashkar Gah, la capitale de la province du Helmand. “Les activités illégales du mollah Mansour comprennent la fabrication et la fourniture d’engins explosifs artisanaux ainsi que la planification d’attentats à la bombe dans une région qui s’étend de Lashkar Gah à Gereshk”, a précisé le lieutenant-colonel Nick Richardson, le porte-parole des forces britanniques en Afghanistan.

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http://www.comfec-cefcom.forces.gc.ca/pa-ap/fs-ev/2009/05/14-fra.asp

De la théorie vers la pratique : Réflexions après un mois d’opérations en théâtre

Par le lieutenant-colonel Jocelyn Paul

Au moment où j’écris ces lignes, un mois s’est précisément écoulé depuis mon arrivée en théâtre d’opérations. Les trente derniers jours se sont écoulés à la vitesse de l’éclair et nous sommes passés à travers toute la gamme des émotions. Comme vous le savez tous, le cavalier Karine Blais du 12e Régiment blindé du Canada a perdu la vie le jour précédant la passation de commandement entre le groupement tactique (GT) du 3e bataillon, The Royal Canadian Regiment et celui du 2e bataillon du Royal 22e Régiment et depuis lors, nous avons aussi malheureusement eu un certain nombre de blessés.

Les sous-unités occupent maintenant leurs bases d’opérations respectives et elles ont toutes commencé à patrouiller leurs secteurs de responsabilités. La majorité des pelotons et des troupes ont déjà été sous le feu ennemi et ce tant sous la forme d’engins explosifs improvisés, de tir direct ou indirect. A tous les jours les membres du GT du 2R22R améliorent leur connaissance situationnelle tant au niveau du terrain qu’au niveau des Afghans. Pour les plus anciens d’entre nous, il est très impressionnant de voir à quel point la technologie est omniprésente au sein du poste de commandement du groupement tactique. Cette technologie aide les Commandants à tous les niveaux à mieux faire leur travail mais elle ne remplace en aucun cas le facteur humain. Sur le terrain, un fantassin, un sapeur ou un cavalier devra toujours être le premier dans l’ordre de marche afin d’avancer sur un sentier, sur une route ou afin de vérifier si un édifice quelconque est piégé. Le courage démontré par l’ensemble des membres du groupement tactique est exemplaire et il règne au sein de notre unité inter-arme un esprit de camaraderie et de collaboration qui est fort impressionnant. La collaboration inter-arme ne se limite pas aux escadrons, batterie ou compagnies, elle est appliquée jusqu’au plus bas niveau soit celui de section.

Sans entrer dans les détails pour des raisons de sécurité opérationnelle, il convient de mentionner qu’au cours des dernières quatre semaines, le GT 2 R22R a effectué des opérations de pelotons, de compagnie et d’escadron sur une base quasi quotidienne. De plus, nous avons aussi effectué une opération au niveau de GT. L’essence même des insurrections est maintenant une réalité pour nous tous. L’ennemi est très furtif et il évite les engagements directs avec nous. Les insurgés mettent en pratique toutes les techniques propres aux insurrections soit les menaces à l’endroit de la population, les assassinats et ils s’en prennent généralement à des cibles plus faciles soit les membres de la police et l’armée afghane. Bien qu’ils soient de qualité et de fiabilité inégale, les membres des forces de sécurité locales font pour la plupart preuve d’un courage remarquable. A toutes les semaines, plusieurs d’entre eux sont blessés ou tués.

Les Talibans se cachent au sein de la population et lorsqu’ils nous engagent avec du tir direct ou indirect, ces engagements sont de très courte durée. Bien qu’il soit très difficile de fixer les insurgés afin de les engager, nous tentons d’y parvenir par différents moyens. Comme nous sommes constamment sous observation, il est essentiel pour nous d’éviter de devenir prévisibles tant dans nos déplacements que dans nos schèmes de manœuvre. Le GT 2R22R sera donc appelé au cours des prochains mois à faire des opérations montées, démontées et aéromobiles.

Enfin, je me dois de mentionner pour terminer que l’avenir de ce pays est définitivement entre les mains des Afghans. Nonobstant notre doctrine, notre équipement et l’ensemble de nos ressources, il est difficile de trouver cet insurgé qui se cache au sein même de la population civile. Une des métaphores que j’utilise le plus avec mes hommes est celle du pêcheur à qui l’on demande de pêcher à la mouche la seule truite arc-en-ciel qui nage au sein d’un lac rempli de centaines de truites mouchetées. Cette tâche est excessivement difficile et l’un des meilleurs moyen pour y parvenir est de s’assurer que les troupes afghanes et la population civile nous communique de l’information quant aux déplacements des insurgés. Or, pour en arriver là, nous devons démonter de nos véhicules, être présent en grand nombre sur le terrain et communiquer avec les locaux qui sont pris entre l’arbre et l’écorce. Bref nous devons sécuriser les Afghans tant sur le plan physique que sur le plan psychologique en étant présent parmi eux.

Ce premier mois d’opérations en Afghanistan m’a donc clairement démontré qu’encore aujourd’hui, le fantassin est le meilleur outil pour augmenter le niveau de sécurité dans une population aux prises avec une insurrection. Sans sécurité, il est futile d’espérer que le développement et la gouvernance pourront se développer et ainsi permettre à l’Afghanistan de rejoindre le concert des nations.

Le Lcol Jocelyn Paul est le commandant du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment, deployé à Kandahar, Afghanistan dans le cadre de la Rotation 7 de l’Opération Athéna.

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http://www.military-world.net/Afghanistan/1530.html

Three foreign soldiers with the U.S.-led coalition in Afghanistan were killed Thursday when insurgents attacked their vehicle with a bomb and small-arms fire, the military announced.

Taliban militants are behind a relentless wave of attacks that are destabilizing Afghanistan eight years after their regime was ousted by the U.S.-led invasion.

The attack took place in Kapsia, a province just north of the capital of Kabul and home to Bagram, the main U.S. base in Afghanistan, the U.S. military said in a statement. It did not release the nationalities of the three dead soldiers.

Earlier, the U.S. military said an American solider had been killed in a separate attack close to the city of Gardez.

A spokesman later contacted The Associated Press to say that information was incorrect.

President Barack Obama's administration has ordered 21,000 new U.S. troops to join the fight this year in hopes of reversing the Taliban gains.

Il semble que ce soit 3 soldats américains.

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Il semble que ce soit 3 soldats américains.

Voila la confirmation, Three US Soldiers Killed North of Kabul.

Afghanistan : comment reconquérir le terrain perdu, par Gérard Chaliand

LE MONDE | 04.06.09 | 13h42  •  Mis à jour le 04.06.09 | 13h42

Les talibans n'ont cessé d'accentuer leur avance. Le sud et l'est du pays, pour l'essentiel, hors des centres urbains, sont investis. Cela est dû à plusieurs facteurs ; le vide spatial créé par la guerre d'Irak, l'incurie du gouvernement afghan qui n'a pas répondu aux modestes attentes économiques des campagnes qui représentent les trois quarts de la population ; des aides internationales distribuées sans coordination ni contrôle favorisant la corruption et la gabegie ; une stratégie contre-insurrectionnelle impropre avec un volet surtout militaire, lui-même mal conduit.

La majeure partie des troupes américaines comme de l'OTAN quittent rarement leur cantonnement et n'occupent pas le terrain. Il y a, par exemple, 11 000 hommes à Bagram, près de Kaboul, 9 000 à Kaf (Kandahar Air Field), 7 000 au camp Solerno près de Khost à la frontière pakistanaise, 7 000 au camp Bastioni au nord de la province de Helmand, 3 500 au camp Holland dans la province centrale d'Uruzgan. La proportion de ceux qui sortent de ces "bases avancées d'opérations" n'atteint pas 10 %. La crainte d'essuyer des pertes, compte tenu des opinions publiques occidentales est telle qu'on fait systématiquement appel à l'intervention aérienne, quitte à multiplier les victimes civiles.

Au total, les forces américaines n'ont mené, en sept ans, que deux embuscades avec des commandos de chasse, la dernière, avec succès, dans la vallée de Korengal (Kunar) en avril. Depuis la fin de l'année 2001, le total des pertes militaires occidentales jusqu'au début de l'année 2009 se chiffre à 1 145 morts (682 Américains, 157 Britanniques, 118 Canadiens. Aucune autre nation ne dépasse les 30 victimes). On ne peut pas mener une contre-insurrection en restant cantonnés et en étant paralysés par l'idée d'essuyer quelques pertes. On est tentés de dire que dans ces conditions il ne faut plus se mêler de conflits désignés (dits) comme asymétriques dans lesquels le faible, en définitive, est mieux armé que le fort.

En principe, la nouvelle stratégie américaine entend mener une guerre beaucoup plus offensive, centrée sur le terrain et couplée avec un volet économico-politique. Dans le même temps, il s'agit d'augmenter sensiblement le nombre des soldats de l'armée afghane, ce qui aurait dû être fait depuis longtemps. Dans quelle mesure la formation qui leur est donnée correspond-elle à la nature du conflit ? Par ailleurs, quelles sont les motivations de l'armée nationale afghane ?

Deux questions qui valent d'être soulevées. L'administration de Barack Obama commence ce que les Etats-Unis auraient dû entreprendre dès 2002. Mais à l'époque, l'objectif était l'Irak et le remodelage du Grand Moyen-Orient dont on ne reparle plus. Le vide a profité aux talibans, comme à d'autres groupes armés réorganisés à l'abri du sanctuaire pakistanais. Il faut signaler, comme j'ai pu le constater dans la province centrale d'Uruzgan, que les avancées des talibans concernent strictement les villages pachtounes.

Dans cette région mixte où il y a des populations hazara, on ne constate aucune implantation des talibans. En revanche, en milieu pachtoune, celle-ci est sensible. Parlant la même langue et partageant la même culture, les talibans ont créé des hiérarchies parallèles et mis en place une infrastructure politico-militaire par un processus classique de persuasion et de coercition. Ils se comportent, sans le savoir, en héritiers des techniques maoïstes (ce qui n'était nullement le cas, en zone pachtoune, du temps où les moudjahidins luttaient contre les Soviétiques).

La raison essentielle de la progression des insurgés est qu'ils rendent la justice au niveau des villages. Cette prérogative régalienne en l'absence de l'Etat, dont les représentants sont cantonnés dans les centres urbains, est devenue la leur.

Que faire pour reconquérir du terrain - avant une éventuelle négociation aujourd'hui engagée par Hamid Karzaï, sans chance d'aboutir pour l'instant - dans la mesure où les insurgés se sentent le vent en poupe ? Les élections prévues pour le mois d'août devraient reconduire le président Karzaï face à une opposition atomisée, celui-ci ayant coopté ses rivaux les plus dangereux avec beaucoup d'habileté tactique.

Cette fois, cependant, s'il est réélu, son gouvernement, renforcé par des ministres compétents et disposant du pouvoir, sera, en principe, tenu de fournir des résultats concernant la corruption, le trafic toléré de la drogue, l'administration à l'échelle des provinces et une amélioration de la situation des populations rurales si la sécurité est rétablie. On constate, sur le terrain, que les petits projets menés à l'échelle du village, par les paysans eux-mêmes, et une aide modeste allouée par de petites ONG donnent de bons résultats dans la mesure où les populations sont directement concernées.

La dimension régionale du conflit a toujours été importante et le Pakistan est l'épicentre de la crise dans laquelle est impliqué l'Afghanistan.

La montée en puissance des talibans pakistanais (pendjabi et pachtounes) est nette depuis deux ans, mais elle a été tolérée par l'armée pakistanaise, qui tient à démontrer l'impotence du pouvoir civil et que l'ordre, en définitive, dépend d'elle. Forte de plus de 600 000 hommes, l'armée pakistanaise contrôle pour l'essentiel la situation, en utilisant à son profit les divers mouvements islamistes combattants.

L'armée, qui est la colonne vertébrale de l'Etat, pratique une politique ambiguë d'alliance avec les Etats-Unis et de soutien aux islamistes dont les insurgés afghans, dans une perspective stratégique où l'Inde reste l'ennemi principal. L'administration Obama va devoir chercher un consensus régional laborieux entre le Pakistan et la perception de ses intérêts vitaux, l'Inde, l'Iran, la Russie, tout en menant la guerre le plus efficacement possible. Il est douteux, par exemple, que le modèle des "Awakening Councils", qui ont servi en Irak à affaiblir les islamistes étrangers, soit pertinent en Afghanistan. Au contraire, l'armement de milices locales en milieu pachtoune ne ferait, sans doute, que profiter à l'adversaire.

Il est question, à la phase actuelle, sans négliger la dimension politique qui est essentielle, d'affaiblir militairement les insurgés, qu'il est peut-être possible de diviser, d'ici la fin de l'automne 2010. Une négociation éventuelle, pour l'Etat, ne peut être entamée qu'en position de force ou du moins dans un équilibre plus favorable. L'enjeu est double : rétablir autant que possible un équilibre local et régional et, par ailleurs, éviter de paraître avoir essuyé un échec. L'avenir dira si l'objectif d'une décente non-victoire peut être atteint.

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/06/04/afghanistan-comment-reconquerir-le-terrain-perdu-par-gerard-chaliand_1202332_3232.html

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Renforts en Afghanistan : la France va envoyer trois Tigres et deux Cougars (actualisé)

Le ministre de la Défense a annoncé ce matin l'envoi, cet été, de trois hélicoptères de combat Tigres en Afghanistan. Il s'agit du premier déploiement opérationnel de cet appareil, mis en oeuvre par le 5ème Régiment d'hélicoptères de combat de Pau. Les Tigres s'ajouteront aux trois Gazelles, déjà présentes [et ne les remplaceront pas comme indiqué plutôt]. Par ailleurs, deux hélicoptères de transport Cougar [et non Caracal] seront dépêchés.

Source : Secret Défense

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http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/06/afghanistan-le-casset%C3%AAte-du-pas-de-renfort-.html

Afghanistan : le casse-tête du "pas de renfort !"

Le président de la République en a décidé ainsi : pas question d'envoyer des renforts militaires en Afghanistan, même si les Américains le réclament. Et pourtant, depuis que cet ordre a été donné au début de l'année, le dispositif évolue sans cesse et pour tout dire, il se renforce. Il y eu par exemple l'envoi des drones Harfang de l'armée de l'air, l'arrivée d'une équipe de fouille opérationnelle et bientôt l'envoi de cinq hélicoptères (3 Tigre et 2 Cougar). Sans compter les 150 gendarmes annoncés. Or, tout cela doit se faire à effectifs constants, de l'ordre de 2800 militaires français sur le territoire afghan.

Résultat : les planificateurs de l'état-major des armées (CPCO) sont obligés de jongler avec les effectifs. Ainsi, l'arrivée des hélicoptères et du personnel de l'Alat devrait se traduire par le non-envoi de deux sections qui étaient désignées pour partir. Quant aux gendarmes, on explique qu'il ne faut pas les compter pour des militaires, puisqu'ils seront affectés à des tâches policières. Au Kosovo ou en Cote d'Ivoire, les mêmes gendarmes sont pourtant compris dans les effectifs militaires français...

Cette situation, qui confine parfois à l'absurdité sur le plan opérationnel, devrait durer jusqu'à l'élection présidentielle afgahne, en octobre. Si celle-ci se déroule correctement, l'Otan pourrait transferer les responsablilités de sécurité de Kaboul aux forces afghanes. Cela ouvrirait alors la porte à une réorganisation en profondeur du dispositif français, autour d'une "brigade" dans la région Kapissa-Surobi. A effectifs constants ? Réponse à l'automne.

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l'Otan pourrait transferer les responsablilités de sécurité de Kaboul aux forces afghanes

OMG, quand on sait ce que l'ANA fait dans le sud ou les autres régions, je me demande si c'est judicieux de leur laisser Kaboul. Et si on leur laisse Kaboul, où iront les forces de l'OTAN qui ne veulent pas se battre au sud et qui s'occupe de la sécurité de Kaboul comme les turcs?

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http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/06/afghanistan-le-casset%C3%AAte-du-pas-de-renfort-.html

Afghanistan : le casse-tête du "pas de renfort !"

Le président de la République en a décidé ainsi : pas question d'envoyer des renforts militaires en Afghanistan, même si les Américains le réclament. Et pourtant, depuis que cet ordre a été donné au début de l'année, le dispositif évolue sans cesse et pour tout dire, il se renforce. Il y eu par exemple l'envoi des drones Harfang de l'armée de l'air, l'arrivée d'une équipe de fouille opérationnelle et bientôt l'envoi de cinq hélicoptères (3 Tigre et 2 Cougar). Sans compter les 150 gendarmes annoncés. Or, tout cela doit se faire à effectifs constants, de l'ordre de 2800 militaires français sur le territoire afghan.

Résultat : les planificateurs de l'état-major des armées (CPCO) sont obligés de jongler avec les effectifs. Ainsi, l'arrivée des hélicoptères et du personnel de l'Alat devrait se traduire par le non-envoi de deux sections qui étaient désignées pour partir. Quant aux gendarmes, on explique qu'il ne faut pas les compter pour des militaires, puisqu'ils seront affectés à des tâches policières. Au Kosovo ou en Cote d'Ivoire, les mêmes gendarmes sont pourtant compris dans les effectifs militaires français...

Cette situation, qui confine parfois à l'absurdité sur le plan opérationnel, devrait durer jusqu'à l'élection présidentielle afgahne, en octobre. Si celle-ci se déroule correctement, l'Otan pourrait transferer les responsablilités de sécurité de Kaboul aux forces afghanes. Cela ouvrirait alors la porte à une réorganisation en profondeur du dispositif français, autour d'une "brigade" dans la région Kapissa-Surobi. A effectifs constants ? Réponse à l'automne.

ça fait un peu hypocrite. Tant qu'on s'y retrouve au final et qu'on donne aux troupes les moyens de lutter, c'est OK.

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L'article de G. Chaliand est vraiment pertinent et montre bien l'absence totale de perspective de "victoire militaire" à moyen terme...

La proportion de ceux qui sortent de ces "bases avancées d'opérations" n'atteint pas 10 %. La crainte d'essuyer des pertes, compte tenu des opinions publiques occidentales est telle qu'on fait systématiquement appel à l'intervention aérienne, quitte à multiplier les victimes civiles.

On manque d'hommes sur le terrain et dans le même temps seulement 10% des troupes présentes sont amenées à être au contact...

On veut faire la guerre mais on ne veut pas de pertes ... vivement les armées de clônes

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  Citer les bases de Bagram et de Kandahar parmis les exemples n'est pas une bonne illustration de ce qu'il décrit car ce sont avant tout des points d'entrés du théatre et de mise en oeuvre des aéronéfs.

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http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/06/11/les-mercenaires-mettent-le-cap-sur-l-afghanistan_1205617_3216.html

Ils tentent d'être plus discrets et moins meurtriers qu'en Irak. A Kaboul, les mercenaires étrangers ne tirent pas de rafales aux carrefours et des lois tentent de les forcer à coopérer avec des sociétés afghanes. Mais, avec l'amélioration de la situation en Irak et depuis que Barack Obama a annoncé que l'Afghanistan et le Pakistan étaient le "front central" de la guerre contre Al-Qaida, ils arrivent.

Les perspectives d'avenir et les futurs contrats les plus intéressants, estiment les sociétés militaires privées, sont sur le front afghan. Le retour progressif des talibans depuis trois ans et la multiplication des kidnappings font leurs affaires : rares sont les étrangers qui circulent sans protection dans les rues de la capitale afghane.

Un incident a mis leur présence en lumière. En rentrant de dîner le soir du 5 mai, après un accident de voiture, quatre paramilitaires d'une société américaine jusqu'alors inconnue, Paravant, ont mitraillé une voiture afghane : un mort et deux blessés. L'avocat des paramilitaires affirme qu'ils ont fait face à une attaque d'insurgés, alors que l'enquête de la police a prouvé que les passagers du véhicule étaient des commerçants non armés. Comme en Irak, comme dans d'autres incidents en Afghanistan, justice ne sera pas rendue : les hommes ont fui aux Etats-Unis.

Mais l'épisode a révélé que Paravant, qui a un contrat pour l'entraînement de la police afghane, est une filiale discrète de Blackwater, la plus importante société de mercenaires au monde, symbole de la privatisation de la guerre durant les années Bush, impliquée dans de multiples tueries et assassinats en Irak et rebaptisée Xe. Et que ces hommes ne respectaient ni la loi afghane ni leur contrat, portant des armes hors de leur service, des AK-47 que l'on peut acheter au marché noir pour quelques dollars.

L'administration Obama n'a pas indiqué ses intentions face à la privatisation de la guerre. En Irak en 2007, le nombre de contractuels, mercenaires et autres, par rapport aux soldats en uniforme, a atteint le ratio de 1 pour 1. Du jamais-vu dans l'histoire des guerres. Et un problème pour la démocratie, puisque les contrats sont souvent opaques et que ces hommes échappent à la fois aux justices nationales et à la justice militaire. Ce n'est pas seulement la loi du plus fort, c'est la guerre en toute impunité.

Blackwater-Xe a été écartée d'Irak, près de deux ans après que le gouvernement irakien en a formulé la demande, à la suite d'une tuerie en septembre 2007 dans le centre de Bagdad (17 morts). Le contrat de protection des diplomates du département d'Etat à Bagdad a pris fin le 7 mai et a été transféré à Triple Canopy. Blackwater conserve toutefois deux contrats en Irak, l'un pour la protection de diplomates américains dans le Sud, l'autre pour sa division aérienne, Presidential Air. L'un a été renouvelé pour 22,2 millions de dollars en février, soit après l'entrée de M. Obama à la Maison Blanche, ce qui a fait hurler une partie de la gauche américaine. Et cela sans compter les contrats secrets : Blackwater ne dit mot sur ses activités dans le domaine du renseignement. Or ses liens avec la CIA sont plus qu'étroits.

En Afghanistan, Blackwater-Xe a une présence visible avec Presidential Air, qui effectue des rotations d'hélicoptères. Le contrat de protection des diplomates du département d'Etat vient d'être confié à la société britannique Aegis. Mais l'incident du 5 mai révèle que Blackwater-Xe bénéficie d'autres contrats, comme celui de Paravant. A l'origine, le contrat d'entraînement, d'une valeur de 11 millions de dollars, avait été attribué à la société Raytheon, qui a signé un sous-contrat avec Paravant. Alors que Blackwater est la cible d'enquêtes aux Etats-Unis, par le Congrès et le Pentagone, la société d'Erik Prince est encore soutenue par l'administration, qui lui confie des missions sensibles.

"Il n'y aura pas de retour en arrière, pense un officier américain. A moins d'augmenter considérablement les budgets de la défense, l'administration Obama ne pourra pas renationaliser la guerre. Pourtant ces types ne nous posent que des problèmes. Outre qu'ils gagnent dix fois plus d'argent que nos soldats, ils ne sont soumis à aucune de nos règles. Ils n'ont ni commandement ni sanction. Nous essayons de rallier la population alors qu'eux s'en foutent. Ils viennent gagner des dollars et ils repartent." Les quatre mercenaires qui ont ouvert le feu le 5 mai ont été licenciés par Blackwater. Mais dans d'autres cas similaires des hommes sont revenus sur le terrain via une autre compagnie ou une société écran.

"Plus il y a de la guerre, plus il y a du mercenariat, se réjouit "Bob", un mercenaire britannique parlant sous couvert d'anonymat. La nouveauté est qu'après le 11-Septembre, nos activités sont devenues ultralégales. On n'a jamais gagné autant d'argent. C'est un âge d'or." Il reconnaît que "l'arrivée des gars d'Irak pose un problème, car, ici, il faut être plus discrets, ne pas mitrailler les civils comme là-bas". "Bob" admet que les intérêts de ses employeurs diffèrent de ceux de l'OTAN : "Les armées américaine et britannique et les autres sont ici pour gagner une guerre. Pour nous, plus la situation sécuritaire se détériore, mieux c'est."

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TTU : http://www.ttu.fr/francais/Articles/Actualite%20des%20forces/talibansmieuxarm.html

Lors d’un accrochage survenu en Afghanistan, à la fin mai, dans le district de Deh Chopan (Province de Zabol), des unités américaines du 4th Infantery Regiment et des forces spéciales ont eu la surprise de trouver devant eux des combattants talibans dotés de gilets pare-balles.

Selon des sources américaines, la mission de reconnaissance de la TF Zabol, partie de la FOB de Baylough, s’est heurtée à un groupe de 100 à 300 insurgés, appuyés par des snipers et utilisant des fumigènes pour protéger leurs mouvements.

Il s’agit de l’un des plus violents accrochages survenus dans cette zone depuis 2004. Les militaires américains, qui estiment les pertes des insurgés entre 30 et 40 morts, n’ont cependant pas pu récupérer de corps pour identifier la provenance des équipements.

Le groupe était probablement constitué de combattants étrangers, notamment des Ouzbeks et des Tchétchènes appartenant au mouvement islamique d'Ouzbékistan (MIO), indique une source américaine. Rappelons que le MIO est une organisation militaire clandestine islamique, fondée en 1997, visant à installer un régime théocratique en Ouzbékistan.

L’information a été étayée par l’interception de communications dans des langues qui n’étaient ni le dari ni le pachto, mais probablement le farsi et le russe. Cet accrochage ainsi qu’un autre engagement dans le même secteur au début du mois viennent confirmer le fait que les combattants talibans disposent de plus en plus souvent d’effectifs suffisants pour monter des opérations d’envergure, mais également de moyens substantiels pour améliorer leurs capacités opérationnelles. Parmi les signes les plus tangibles de cette amélioration : les feux des armes d’appuis de certains combattants talibans deviennent précis jusqu’à des distances de 600 à 800 mètres.

Un rapport alarmiste

Ce dernier accrochage confirme un récent document de l’US Marines, réalisé à partir des “retex” de plusieurs engagements avec les talibans, qui met en évidence les progrès opérationnels des insurgés. Destinée à la préparation des commandants d’unités des Marines, l’étude souligne que, contrairement à l’Irak, où des engagements d’envergure ont été très rares depuis 2003, les forces américaines en Afghanistan peuvent se trouver au contact d’insurgés capables de disposer rapidement de renforts et bloquer les manœuvres d’une compagnie complète.

Au cours des dernières années, note le rapport, les talibans ont appris une réelle discipline de feu : économie et précision des tirs d’armes individuelles, d’une part, concentration des tirs d’armes lourdes et anti­chars contre les véhicules dotés d’armes d’appui, jugés les plus dangereux, d’autre part. Avec, dans ce dernier cas, la mise en place d'un responsable des armes lourdes chargé de la coordination des tirs de RPG.

Plusieurs des engagements débuteraient désormais par une salve de tirs de roquettes RPG-7 contre le même véhicule. Les talibans ont également appris à identifier les unités qui leur font face et à adapter leurs actions, évitant d’engager des embuscades sur les axes routiers contre des unités aguerries, pour se concentrer sur des convois logistiques, voire des unités nouvellement déployées.

Les insurgés réexploitent notamment certaines tactiques et sites d'embuscades déjà utilisés lors de l'invasion soviétique. Les analystes américains notent, par ailleurs, l’acquisition par les insurgés d’un savoir-faire tactique pour établir des positions défensives susceptibles de croiser leurs tirs et de se soutenir mutuellement lors de contre-attaques et de tentatives de débordements.

Les militaires américains soulignent l’efficacité de la protection offerte par les murs des habitations afghanes contre les tirs d’armes légères et des munitions de 12,7 mm, voire 20 mm. Des calibres parfois incapables de pénétrer les murs d’habitations utilisées comme positions de combats par les talibans.

Si les Marines soulignent la faiblesse des armements de 12,7 mm pour déloger des talibans d’une position, les munitions de 40 mm et les appuis aériens et d’artillerie sont, eux, jugés efficaces pour appuyer les mouvements. Lors d’engagements en terrain ouvert, les talibans ont également appris à utiliser les réseaux des canaux d’irrigations des cultures afghanes pour y bâtir des positions de combats et y manœuvrer, compliquant les mouvements offensifs.

Ce rapport des Marines souligne, par ailleurs, la capacité des talibans à monter des opérations de plus en plus complexes, engageant ponctuellement jusqu’à 300 hommes, comme en juillet 2008 contre la FOB américaine de Wanat, au Nouristan. Neuf militaires américains avaient été tués et 27 autres blessés lors de cette opération.

Cette efficacité accrue des insurgés pourrait constituer une tendance lourde pour le futur, avec l’arrivée annoncée de combattants qui se sont aguerris face aux forces pakistanaises. Selon une source proche des services de renseignement arabes, les responsables d'Al-Qaida tentent de reconstituer leurs propres groupes opérationnels, en recréant notamment les anciennes brigades arabes formées de combattants pakistanais et étrangers.

Dirigé par Abou Amam Al-Yamani après l’élimination, fin octobre 2008, de Khalid Habib al-Shami, lors d’une frappe aérienne au nord du Waziristan, ces djihadistes ont opéré, en 2008, contre les forces pakistanaises au Waziristan et dans la vallée de Swat. Ils seraient également intervenus ponctuellement en Afghanistan, aux côtés des talibans et du Hezb-e-Islami, notamment lors de l’attaque contre la FOB de Wanat et peut-être contre les Français à Uzbin.

Ces djihadistes auraient contribué, aux côtés des combattants pakistanais du Tehrik-e-Taliban, à la victoire de Bajaur, qui a permis l’application de la charia dans la vallée de Swat. Plusieurs communiqués des groupes pakistanais, qui se félicitent du succès remporté dans la vallée de Swat, «coordonné par Oussama ben Laden et Ayman al Zawahiri», évoquent déjà le transfert de combattants vers l’Afghanistan, pour la «libération du Khorasan».

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http://lemamouth.blogspot.com/2009/06/11-helicopteres-et-des-jumelles.html

3+3+3+2=11 hélicoptères, et des jumelles

Le dispositif d'aérocombat français en Afghanistan comptera onze hélicoptères à la fin de l'été : les trois Caracal actuels mis en oeuvre par le DAOS et le Pyrénées, les trois Gazelle déployées par le 3e RHC, ainsi que les trois Tigre du 5e RHC, attendus en juillet, et les deux Cougar du 1er RHC, qui suivraient quelques semaines après.

Ce renfort d'hélicoptères confirme la remise à plat du dispositif français, et le besoin d'aérocombat autonome qui en découle. On ne peut pas réclamer une zone indépendante des américains, et continuer à leur demander des hélicoptères. Pour autant, ces renforts aéromobiles ne feront pas, comme les appareils déjà présents, l'objet du moindre caveat (limitation nationale d'emploi).

Ce renfort aéromobile qui portera les effectifs à un peu plus d'une centaine (contre 70 actuellement) a été calculé au plus juste : pour les trois Tigre, il y aura... trois équipages. Norme déjà retenue pour les Caracal notamment.

Les pilotes du "5" devraient étrenner, pour l'occasion, leur nouvelles jumelles de vision nocturne (JVN) Thales standard 1, qui ont gommé les défauts de jeunesse du standard 0. Il existe des marges de progression puisque Thales travaille déjà au standard 2.

De quoi lever les doutes résidant, dans une certaine littérature, sur les capacités du Tigre à opérer en autonome de nuit.

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JMT est en forme il poste a tour de bras ...

http://lemamouth.blogspot.com/2009/06/la-france-va-se-concentrer-dans-lest.html

La France va se concentrer dans l'est afghan, dit Bockel

La France va concentrer ses forces dans l'est de l'Afghanistan a expliqué le SEDAC, Jean-Marie Bockel, dans une réponse au sénateur (PS, Landes) Jean-Lous Carrère, qui avait mis le feu à séance de questions, en demandant des clarifications sur la situation en Afghanistan, que l'on peut trouver ici (http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ09060329G). Il ressort de la réponse de Jean-Marie Bockel aucun chiffre, si ce n'est que les apports en cours se feront à "effectifs constants", la ligne officielle du gouvernement depuis le dernier sommet de l'OTAN, à Strasbourg, et encore avant, au Parlement, le 22 septembre dernier.

L'explication est simple, selon le SEDAC : les hélicoptères, par exemple, remplaceront "d'autres équipements dont l'utilité opérationnelle est devenue moindre". Et les 150 gendarmes ?

Preuve en est que malgré des envois de moyens et de troupes en cours, le décompte des troupes en Afghanistan affiché par l'EMA, n'a pas évolué, depuis la fin avril. Lorsque le total de la zone afghane (dispositif en mer et base de Douchanbe compris) avait bondi à 3.500, l'EMA nous avait répondu que cette hausse momentanée était liée à "des relèves" qui se croisaient.

A son dernier décompte, l'ISAF comptait la France comme 5e de ses contributeurs en forces, à 2.780 militaires, c'est-à-dire le même chiffre depuis le mois de février.

L'ISAF ne compte pas pour autant les moyens hors Afghanistan (Douchanbe, moyens navals TF150), et ne recense pas non plus, apparemment, les moyens insérés dans OEF, notamment les forces spéciales.

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http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/20090614.FAP8145/une_querelle_de_village_a_lorigine_dun_massacre_de_larm.html

Une querelle de village à l'origine d'un massacre de l'armée américaine en Afghanistan, selon Channel 4

La chaîne de télévision britannique Channel 4 diffuse lundi un reportage sur le massacre de 90 civils en août dernier à Azizabad, dans l'ouest de l'Afghanistan, attribué à l'armée américaine. Selon l'enquête des journalistes, l'attaque a été provoquée par de fausses informations, distillées par un village voisin.

Le maire du village voisin a été condamné à mort pour avoir fourni les informations trompeuses, provoquant la mort de 91 habitants d'Azizabad. Toutefois, le commandement central américain continue à affirmer que les troupes n'ont tué que 22 talibans combattants, avec 33 civils.

Le reportage montre aussi que les forces spéciales américaines en Afghanistan refusent de coopérer avec la police locale qui cherche à interpeller trois hommes de Kalask, le village voisin, soupçonnés d'avoir torturé un villageois d'Azizabad. Les forces américaines ont pris fait et cause dans cette rivalité, estime le réalisateur Tom Roberts. Les trois afghans recherchés sont employés à la base américaine de Shindand.

Le massacre d'Azizabad a dégradé les relations entre Washington et Kaboul, comme une autre attaque hasardeuse du 4 mai dans la province de Farah, au cours de laquelle 140 villageois afghans ont péri. Les forces américaines affirment qu'il y a eu 30 civils tués, et 60 à 65 militants. Les Nations unies comme le gouvernement afghan ont établi qu'environ 90 civils ont été tués.

Le président Hamid Karzai soutient qu'aucun taliban ne figurait parmi les victimes. Il déplore cette attaque basée "totalement sur de la désinformation". AP

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http://www.opex360.com/2009/06/12/des-awacs-pour-lafghanistan/

Des AWACS pour l’Afghanistan

L’Allemagne assure près de 51% des rotations aériennes pour le compte de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS/ISAF), la composante de l’Otan déployée en Afghanistan. Depuis l’été dernier, Berlin a demandé l’envoi sur ce théâtre d’opérations de cinq avions-radar E-3A AWACS de la Force aéroportée de détection lointaine et de contrôle de l’Otan (Nato Airborne Early Warning & Control Force - NAEW&CF) afin de réguler le trafic aérien en constante progression (+50% en 2008) et qui va s’accroître avec l’arrivée des renforts américains dans le pays.

Seulement, l’Allemagne s’est heurtée à un refus de la France. Motif : pour Paris, le plus important est de donner plus de moyens pour la protection des troupes au sol et le renseignement. Cette question a finalement été tranchée ce 12 juin, lors de la réunion des ministres de la Défense des 28 pays de l’Otan.

Ainsi, trois ou quatre E3A Awacs seront prochainement mobilisés pour assurer le contrôle du trafic aérien au-dessus de l’Afghanistan. Cette décision a été rendu possible dès jeudi, la France ayant levé son opposition tout en y mettant des restrictions financières.

Ces appareils ne seront pas stationnés en Afghanistan, du moins dans un premier temps. Ils devraient opérer à partir de la Turquie, pays membre de l’Alliance atlantique et présent militairement à Kaboul.

La NAEW&CF est la seule force aérienne multinationale pleinement intégrée. Elle compte une dizaine de Boeing E3A Awacs, acquis dans les années 1980 par 16 pays membre de l’Otan afin d’assurer le contrôle des opérations aériennes en cas de confrontation avec les forces de l’ancien Pacte de Varsovie. Régulièrement, la NAEW&CF est sollicitée pour assurer la couverture des grands évènements internationaux, notamment en Europe.

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Ces appareils ne seront pas stationnés en Afghanistan, du moins dans un premier temps. Ils devraient opérer à partir de la Turquie, pays membre de l’Alliance atlantique et présent militairement à Kaboul.

Et faire l'aller retour tous les jours???

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pour passer ou ?? au dessus de l'Irak à la limite

au dessus de l'Iran ??

dans l'espace aérien du Caucase ??

là j'y compterait pas

bon un controle aérien correcte peut se faire à 1000 bornes donc mettons au dessus de l'Irak mais on va être dangereusement pret de la frontière iranienne

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http://smallwarsjournal.com/blog/2009/06/poppy-is-not-the-most-profitab/

if poppy were really the most profitable crop in Afghanistan, farmers would be growing it year-

round. They're not, nor are they growing all that much of it outside 4 provinces in the south. How

can this be if poppy is such an economic slam dunk?

It is no lie that poppy has advantages. Poppy fits a special niche in the agriculture calendar, the

winter season when very few valuable crops can grow. The harvested opium gum is imperishable

and easily transportable and it increases in value with age, serving as a home-grown, interest

bearing bank account. And the opium can be used as a pain killer where there are no doctors. The

disadvantages of poppy – that it is illegal, haram (forbidden), and a management nightmare – are

overshadowed by farmers' need to survive. But the notion that opium is the most profitable crop

is a myth.

Poppy is the most profitable crop when there is little else to sell. That is, growing poppy is the

most profitable option for farmers who are too far from a marketplace, farmers who have no

access to modern technologies and reliable farm supplies, and farmers who live where gangsters

rule – a gun at your head is a compelling inducement to do most anything.

Poppy in southern Afghanistan is a winter-season monoculture and farmers are mere contract

growers. The gangsters provide a full agriculture extension package – seeds, fertilizer, pesticides,

labor management and immediate payment for the product at the farmgate. The rest of the year

the Afghan government, with the help of international aid programs, struggles to promote other

crops.

What do the Afghans need if they to disrupt this system?

First, local peace and personal security. Poppy cultivation is almost gone from areas where there

is no fighting. But in the southern provinces, the area under government authority is small –

sometimes not even as far as the city limits. Outside this small radius, chaos reigns. No one will

farm or trade in perilous conditions, and there are no markets where brigands extort road-use

fees, rob traders, and routinely scare the hell out of people.

Second, a focus on building a diversified agriculture base. Development programs have been

promoting export crops such as pomegranate or raisins to build foreign exchange, but the vast

majority of farmers cannot participate in these programs. These farmers need nearby markets for

small-volume high-value products such as milk, vegetables, flowers, medicinal plants, meat

animals, skins, and wool.

Third, a focus on agriculture infrastructure such as check dams, small weirs, and roads. In some

locations these will increase poppy production but these increases will be short-lived if

diversified markets are developed.

Fourth, expansion of market infrastructure. Currently most farmers carry non-poppy products to

a central market for sale. Using the example of development projects in Nepal, a system of

collection points, holding sheds and organized market days can be developed fairly quickly along

existing transport routes and impressive income increases seen within a few years.

Fifth, introduction of commercial crops that occupy the same land and the same labor force that

support poppy. Today this is winter wheat and perennial orchards, but there are other crops that

would grow and be profitable if the markets were functioning. For the most spectacular results

these should be ultra-high value crops such as medicinal plants and out of season vegetables.

Again, Nepal provides a model.

Or better yet, subsidize factories that pay weekly wages to absorb poppy workers. Who would

choose stoop labor in distant poppy fields over comfortable conditions working alongside friends

and family members? What does it matter, really, if there is nothing that the Afghans can make

that anyone wants? Subsidizing make-work is cheaper monetarily and politically than fighting

and over time builds a skilled workforce.

The biggest need is to stop developing Counter Narcotics programs with an eye towards headline

grabbing instead of basing them on good agriculture science and on good commercial models.

Allison Brown has over twenty-five years professional experience providing business

development services to urban and rural development projects in developing economies. She is

also a technical specialist on the use of agriculture and economic interventions in Counter

Narcotics programs. Ms Brown in 2008 worked as the Counter Narcotics Advisor for the

Ministry of Agriculture, Irrigation and Livestock, Government of Afghanistan. In 2004-5 she was

Team Leader of a worldwide impact evaluation of Alternative Development practices against

drug crops for the UN Office on Drugs and Crime. Ms Brown served as a USAID staff officer in

Sri Lanka from 1987-1990 the height of the civil war. She maintains links to several academic

institutions and regularly publishes scholarly papers on small business development in specialty

agriculture, especially farmers markets and small volume auctions. Ms Brown is a past Vice

President of the American Society for Horticultural Science.

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http://lemamouth.blogspot.com/2009/06/afghanistan-nos-voisins-europeens.html

Chaque jour qui passe apporte son lot d'annonces de renforts en Afghanistan, rendant d'autant plus intenable notre "ni ni" (ni renforcement ni misérabilisme). Tous nos voisins sont, comme nous, impactés par la crise économique, et dans la plupart d'entre eux, peut-être Grande-Bretagne exceptée, l'action de leurs forces armées ne fait pas l'objet d'un franc soutien populaire (comme chez nous d'ailleurs...)

En fin de semaine, c'est l'Espagne qui a annoncé l'envoi de 400 militaires supplémentaires, s'ajoutant aux 780 déjà sur place, principalement dans l'ouest (région de Herat). L'Espagne y déploie déjà cinq hélicoptères Super Puma et CH-47, ainsi que des drones tactiques.

La Grande-Bretagne relève son contingent, de 8.300 à 9.000 militaires. Les Harrier de Kandahar sont également remplacés par des Tornado, plus endurants et disposant d'une plus grande capacité d'emport d'armement.

Comme eux, les Allemands, responsables de la zone nord (RC-N) ont aussi promis d'engager un peu plus de troupes, le temps des élections (fixées en août). Ils alignent déjà en Afghanistan plus de 3.300 militaires sur place, soit nettement plus que la France.

Les Belges envoient deux F-16 supplémentaires à Kandahar, où ils alignent autant de chasseurs que la France. Ils prennent aussi, au passage, leur première OMLT.

Même la Suède prend elle aussi sa première OMLT, et envoie un C-130 et trois Super Puma Medevac. Avant de prendre la présidence de l'UE, au 1er juillet.

L'OTAN, enfin, y envoie quelques uns -on évoque entre trois et quatre ce qui semble beaucoup, vu l'activité aéroterrestre à coordonner- de ses propres Awacs.

Les pertes de ces pays, pour dissiper quelques mythes (source : www.icasualties.org)

Allemagne : 30.

Grande-Bretagne : 168.

Espagne : 25 (hors plusieurs dizaines de soldats tués dans une VAM revenant en Espagne).

Belgique : 0.

Suède : 2.

Et, pour mémoire, la France : 28.

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