c seven Posté(e) le 3 octobre 2008 Share Posté(e) le 3 octobre 2008 bof a vouloir transformer l'activité de soldat comme n'importe quel autre emploi ... on s'expose au meme probleme que l'emploi salarié classique. Y a pas de raison que la profession militaire y échappe. Si les conditions de travail deviennent plus difficile et que la rémunération ne suit pas ... y a pas de raison que le recrutement ne se tendant pas ni les fuite d'effectif lié au arrêt maladie et autres. D'autant que les professions de SP ne sont pas vraiment valorisé en France et que pas grand chose ne compense le différentiel avec de l'emploi privé a même compétence. C'est pas vraiment le sujet, mais les conditions d'engagement de nos soldat en Afghanistan conditionne en partie l'attractivité du metier pour les futur postulant. Halala, ce G4lly, j'te jure... ;) Relis l'article de Valeur Actuel si t'as besoin d'un piqure de rappel concernant le métier de soldat. Et aussi incroyable que ça puisse te paraitre pour toi pour qui il semblerait que bosser plus que son due, faire son devoir, être dévoué, est une souffrance immense qui frise l'esclavage, figure toi que Surobi et des récits comme celui de Valeur Actuel** n'a semble-t-il fait que renforcer la motivation de nos armées, j'en étais certain et c'est exactement ce qui se passe; et je suis même bien persuadé que sa suscite des vocations actuellement. Trop compliqué à t'expliquer. ** http://www.valeursactuelles.com/public/valeurs-actuelles/html/fr/articles.php?article_id=3321 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 Halala, ce G4lly, j'te jure... ;) Relis l'article de Valeur Actuel si t'as besoin d'un piqure de rappel concernant le métier de soldat. Et aussi incroyable que ça puisse te paraitre pour toi pour qui il semblerait que bosser plus que son due, faire son devoir, être dévoué, est une souffrance immense qui frise l'esclavage, figure toi que Surobi et des récits comme celui de Valeur Actuel** n'a semble-t-il fait que renforcer la motivation de nos armées, j'en étais certain et c'est exactement ce qui se passe; et je suis même bien persuadé que sa suscite des vocations actuellement. Trop compliqué à t'expliquer. ** http://www.valeursactuelles.com/public/valeurs-actuelles/html/fr/articles.php?article_id=3321 D'après toi donc on vivrait un Syndrome Pearl Harbour (à echelle réduite bien sur) ,indignés par une attaque qu'ils ne comprennent pas ,les gens se jettent dans les bureau de recrutement? Ca sous entendrait donc un intéret certain pour la Patrie..Une Bonne chose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 olà ca part dans du n'importe quoi làdes vocations en augmentation ?? j'en doute fortement de base le metier de militaire du rang n'est pas super attractif (c'est pas pour rien que on a du mal a boucler les objectifs de recrutement et qu'on abaisse nos baremes, à l'instar de toutes les armées professionnelles d'ailleurs)d'un autre coté je doute effectivement que l'embuscade de Surobi ait eu un gros impact en négatif sur le recrutement egalementPeut etre que ca en a fait reflechir 2 ou 3 qui voyait l'armée comme un camp de sport avec popotte integréemais en general quand on s'engage c'est soit par vocation initial (famille de militaire par ex) soit pour une image "romantique" (voyage/action) soit parceque on sait rien faire d'autrece tryptique ne changeant pas et nos pertes n'etant pas "si" elevées que cela je pense pas que y'ai d'erosion (sauf si on commence a subir des pertes regulièrement et de façon lourde, là on va vers un problème de recrutement et renouvellement de contrats mais ça c'est structurel et les anglais et américains ont deja essuyé les platres avec ça avant nous ....) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 Honnêtement, tout les militaires que je connais s'en foutent pas mal de la patrie, ce qui leur plait c'est avant tout le coté emploi stable, les annuités, les sauts en parachute, et c'est tout...Le patriotisme a tellement été associés en France aux boucherie de 14/18 et l'image de l'armée est tellement lamentable, entre la débâcle de 40, la défaite en Indochine, la torture en Algérie, et la nullité du service de comm, que personne n'est motivé.C'est débile et infondé en grande partie, mais c'est comme pour la police, il faudra un long travail et de vrais changements de méthodes pour renouer des liens sereins avec la population. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shuggart Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 Tu n'as pas l'impression d'exagérer là?Tu as mal vécu ton service ou ton voisin est un déserteur?De telles affirmations lancées ainsi sont "limites" par rapport à tous les gars qui font leur job là-bas et qui parfois y restent! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 je parle de la perception de l'armée par les gens, mais aussi de mes contacts directs avec des militaires, et j'ai été étonné de voir à chaque fois que je m'y connaissais mieux qu'eux en matériel...On ne peut pas en faire une généralité je le sais bien, ce n'était pas mon but, mais comme en dehors de ceux chargés de la comm, je n'en ai pas vu beaucoup très concernés par la défense de la patrie, je me posais la question. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 http://www.battlefieldtourist.com/content/2008/10/04/mamoond-tribe-aligns-with-pakistani-army/ Mamoond Tribe Aligns With Pakistani Army Oct 4 at 2:02am by David Tate In a major change in dynamics on the ground in Banjour Agency, Pakistan, members of the powerful Mamoond (Mamund) tribe have pledged allegiance to Pakistani security forces and are raising a militia to help combat militants. On October 4, hundreds of members of the tribe held a grand jirga that resulted in the official formation of a lashkar to help expel the militants and bring stability to the agency. In an operation declared to begin October 5, the Qaumi Lashkar is directed to burn any house found to harbor militants with a one million rupee fine to follow. The jirga also agreed to peace efforts extended by the government and support its security forces. All three major tribes in Bajour are now actively supporting the Pakistani government, with fighters, against the militants. Militant strength throughout the agency is believed to number in the thousands. While the US government has been actively courting tribal leaders for months, signs began showing last week that the Mamoond Tribe was beginning to defect to the government side. Traditionally, the Mamoond Tribe is known to be aligned with militants, particularly because of inter-marriage with Al Qaeda fighters. The Pakistani military has been pressing an offensive into Bajour since August 6 which has killed more than 1,000 militants and some 70 Pakistani soldiers. The fighting has also displaced more than 300,000 civilians. The fight for Bajour is being closely watched by the Americans who are pressuring the Pakistanis to be tougher on the Taliban fighters openly operating in the border regions with Pakistan. The Pakistani military expects the operation to be wrapped up by year’s end; a task much more realistic with the defection of the Mamoond Tribe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shuggart Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 je parle de la perception de l'armée par les gens, mais aussi de mes contacts directs avec des militaires, et j'ai été étonné de voir à chaque fois que je m'y connaissais mieux qu'eux en matériel... On ne peut pas en faire une généralité je le sais bien, ce n'était pas mon but, mais comme en dehors de ceux chargés de la comm, je n'en ai pas vu beaucoup très concernés par la défense de la patrie, je me posais la question. La connaissance du matos n'a rien a voir avec le patriotisme =( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 Non, mais ils ne semblaient tout simplement pas concerné par ça, ils abordaient l'armée comme on parlerait sans passion, et sans intérêt pour une entreprise ou on met des sardines en boite, les histoires de symboliques, levée du drapeau et cérémonies sont vu comme des corvées ou des archaïsmes, c'est vrai que faire le piquet pendant des heures c'est surement chiant, mais ça ne se limite pas qu'à ça. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Tibere2 Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 Au contraire des USA où l'on voit des drapeaux Américains de partout et où les gens sont fiers de leurs pays chez nous en Europe ces notions de patrie de fierté de la nation sont devenus des notions de "has been" et même pour beaucoup synonymes d'extrême droite. Peut-être un rejet due aux divers conflits qui ont émaillés notre histoire en Europe depuis 150 ans.Ce qui fait que nos militaires doivent avoir du mal à affirmer qu'ils souhaitent servir la nation ce n'est pas vraiment dans "l'air ambiant". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Menchi Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 Au contraire des USA où l'on voit des drapeaux Américains de partout et où les gens sont fiers de leurs pays chez nous en Europe ces notions de patrie de fierté de la nation sont devenus des notions de "has been" et même pour beaucoup synonymes d'extrême droite. Peut-être un rejet due aux divers conflits qui ont émaillés notre histoire en Europe depuis 150 ans. Ce qui fait que nos militaires doivent avoir du mal à affirmer qu'ils souhaitent servir la nation ce n'est pas vraiment dans "l'air ambiant". Je m'étais déjà fait cette remarque, et je suis arrivé à la conclusion que le patriotisme en Europe est synonyme de nationalisme (même si dans l'Europe actuelle, cette notion n'existe plus vraiment) et l'Europe, plus que les Etats Unis, la Chine ou la Russie, savent ce que cette notion amène avec elle (deux guerres mondiales si je ne m'abuse…) Les USA ayant été totalement non interventionnistes avant la première guerre mondiale, ils n'ont jamais été impliqué dans un conflit que leur propre nationalisme a engendré, et donc ne le considère pas comme "dangereux", et ainsi le patriotisme survit là bas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 on s'éloigne un peu du sujet làje vais donc repondre dans la section histoire (dans le topic crée par Tancrède sur les mythes nationaux, c'est le plus approprié même s'il n'est pas parfait , ça evitera d'un recréer un juste pour cela) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
c seven Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 on s'éloigne un peu du sujet là je vais donc repondre dans la section histoire (dans le topic crée par Tancrède sur les mythes nationaux, c'est le plus approprié même s'il n'est pas parfait , ça evitera d'un recréer un juste pour cela) T'as bien raison Akhi, autant s'arrêter là sur le sujet parce que le moutarde me monte au nez sérieux aussi =( Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 Pour revenir à l'afghanistan, l'italie va refiler 18 G-222 (C-27) après modification américaine au gouvernement afghan pour le transport de l'ANA.http://www.defenseindustrydaily.com/C-27As-for-the-Afghan-Air-Force-05094/ça va considérablement augmenté la capacité de transport de l'armée afghane. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 4 octobre 2008 Share Posté(e) le 4 octobre 2008 Au contraire des USA où l'on voit des drapeaux Américains de partout et où les gens sont fiers de leurs pays chez nous en Europe ces notions de patrie de fierté de la nation sont devenus des notions de "has been" et même pour beaucoup synonymes d'extrême droite. Peut-être un rejet due aux divers conflits qui ont émaillés notre histoire en Europe depuis 150 ans. Ce qui fait que nos militaires doivent avoir du mal à affirmer qu'ils souhaitent servir la nation ce n'est pas vraiment dans "l'air ambiant". Totalement faux. C'est le cas en France. Au Danemark ,les gens pavoisent autant qu'ils peuvent,en Republique Tchèque aussi,énormément.. Et en Angleterre il y a quand même pas mal de drapeau qui flottent,je pense que c'est plutôt une connerie Franco Française de se hair à ce point. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Buzz Posté(e) le 5 octobre 2008 Share Posté(e) le 5 octobre 2008 Le coup de gueule du général CannL'ancien commandant du 8e RPIMa tape du point sur la table. Combattant de la guerre d’Algérie sous les ordres de Bigeard et chef du corps expéditionnaire français à Beyrouth en 1983, le général François Cann s’insurge.Notre stratégie en Afghanistan est-elle appropriée?Elle est inadaptée. Complètement. L’Otan n’est pas faite pour ce genre de guerre : des opérations immuables, des convois blindés, mécanisés qui sillonnent un pays au réseau routier précaire dont vous ne pouvez vous écarter. Les talibans tiennent le terrain, ils nous attendent.Quelle stratégie faudrait-il adopter?En Algérie, nous avons renversé l’insécurité en laissant les blindés au garage pour s’immerger sur le terrain et prendre la place des rebelles. La partie a été gagnée lorsque nous avons repris l’initiative et qu’ils ont découvert l’insécurité. La France a une grande expérience de la contre-guérilla. Il faut en profiter. Nous devons faire peur à l’adversaire.La jeunesse de nos soldats, leur inexpérience peuvent-elles être mises en cause?La jeunesse n’a rien à voir avec l’ancienneté et l’expérience. Il n’y a pas de vieux soldats dans l’infanterie. En revanche, il est vital à la guerre de ne pas toucher aux structures qui se sont rodées à l’entraînement. La 4e compagnie était détachée auprès du régiment de marche du Tchad, dont la valeur n’est pas en cause. Mais a-t-on déjà vu une équipe de rugby entamer un match avec des joueurs qu’elle ne connaît pas?Notre armée semble aussi manquer cruellement de renseignements. Comment y remédier?Les informations données par les habitants, terrorisés par les talibans, sont inexistantes. En gagnant cette contre-guérilla, vous gagnez peu à peu leur confiance. C’est l’enjeu de la guerre. Il nous manque aussi tous les moyens intermédiaires du renseignement : forces spéciales noyées dans la nature, hélicoptères et drones pour lesquels il faut un effort urgent. Il est criminel de laisser crapahuter nos unités terrestres en aveugle. Il faut aussi une opération de pacification, qui consiste à quadriller le terrain pour redonner confiance aux habitants, les aider à travailler, et... construire des réseaux routiers, donner des soins médicaux, scolariser les enfants.Certains éléments de l’armée afghane auraient trahi les forces de l’Otan. Comment travailler avec eux?On renverse les populations facilement. C’est une question de rapport de force. Les talibans font pression sur les familles des soldats. Il est donc important que la contre-guérilla aboutisse. Nos harkis étaient nombreux et fidèles. A la fin de la guerre, les déserteurs du FLN qui venaient vers nous étaient plus nombreux que les Algériens qui allaient vers eux.Sommes-nous réellement préparés à cette guerre?Notre adversaire connaît notre talon d’Achille : l’opinion publique. Encore deux embuscades et l’engagement français risque d’être compromis. En Indochine pendant huit ans et en Algérie pendant sept ans, on a perdu chaque jour dix hommes en moyenne sans que ces deuils, aussi émouvants et respectables soient-ils, ne déstabilisent la nation. Douze paras sont morts en opérations extérieures depuis 1963. Dans le même temps, cent vingt ont été tués en voiture en retour de permission! Un deuil est douloureux, mais la mort au combat est inscrite dans le devoir du soldat.Pensez-vous vraiment que l’opinion publique acceptera de payer le prix humain des combats?Les Canadiens, les Américains ont subi des pertes plus lourdes. Pourtant, ils sont restés discrets. En affichant cette charge émotionnelle, on s’affiche comme les plus vulnérables.Comment peut-on gagner cette guerre?Il faut doubler nos effectifs et ceux de l’armée afghane afin de contrôler tout le terrain. Il n’y a aucune raison qu’Al-Qaïda ne s’arrête dans le temps et aux frontières de la France. Or l’Afghanistan est son sanctuaire. Notre survie est engagée là-bas.Lettre du Général CANN (président des anciens du "8" et du "7")Lagarrigue, le 27 août 2008Embuscade en Afghanistan (18 août 2008)Je crois que le Général CANN résume bien la situation des français en afghanistan.Est ce que d'autres armée deployés en A-stan sont dans la même situation que nous? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité barbaros pacha Posté(e) le 5 octobre 2008 Share Posté(e) le 5 octobre 2008 "La guerre en Afghanistan ne peut être gagnée", estime le commandant britannique sur place ans une interview publiée par le Sunday Times dimanche 5 octobre, le commandant du corps expéditionnaire britannique en Afghanistan, le général Mark Carleton-Smith, juge impossible pour les forces occidentales de gagner la guerre contre les talibans. Il estime que ses soldats ont "atténué la menace des talibans pour 2008" mais qu'ils pourraient bien quitter le pays sans y avoir maté la rébellion islamiste. "Nous n'allons pas gagner cette guerre. Il s'agit de la réduire à un niveau d'insurrection contrôlable, ne constituant pas une menace stratégique et pouvant être géré par l'armée afghane", précise-t-il. L'opinion du général Carleton-Smith rejoint celle de nombre de diplomates et d'officers de l'OTAN, qui reconnaissent, depuis quelque temps, que les talibans ne seront pas défaits par les armes et qu'il faut négocier avec eux. Interrogé sur les propos du chef du contingent britannique, le ministre de la défense afghan, Abdul Rahim Wardak, les a présentés comme "l'opinion personnelle" d'un officier et s'est dit "déçu". "Le principal objectif du gouvernement afghan et de l'ensemble de la communauté internationale est de faire échec à cette guerre de la terreur", a-t-il déclaré à la presse."PAS DE NEGOCIATIONS AVEC LES ENVAHISSEURS" Huit mille soldats britanniques sont déployés dans la région pachtoune méridionale du Helmand, où ils se heurtent chaque jour un peu plus à la résistance armée des talibans. "Si les talibans étaient prêts à s'asseoir à une table pour parler d'une solution politique, alors cela serait précisément le type de progrès susceptible de mettre fin à ce type d'insurrection", estime Carleton-Smith dans le Sunday Times. "Les talibans ne négocieront jamais avec les envahisseurs", lui a rétorqué un porte-parole du mouvement islamiste renversé fin 2001 par les forces occidentales. "Nous avons dit par le passé, et nous le redisons une fois de plus, que les forces étrangères doivent se retirer sans aucune condition", a déclaré Qari Mohammad Yousuf à l'agence de presse afghane AIP, basée au Pakistan. Le président Hamid Karzaï a révélé la semaine dernière qu'il avait demandé à l'Arabie saoudite de jouer les médiateurs entre son régime et le mollah Omar, chef des talibans. >>> http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/10/05/la-guerre-en-afghanistan-ne-peut-etre-gagnee-estime-le-commandant-britannique-sur-place_1103222_3216.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 5 octobre 2008 Share Posté(e) le 5 octobre 2008 Félicitation Tactac pour ce travail précis. MP : Les "nuits blanches" organisées sont faîtes pour se balader dans les rues avec sa copine ou conjointe, pas à apposer des photographies pour illustrer ce fil (NDR : Photos d'A-Stan). :lol: Philippe, je répond ici car ça fera un minimum de parasitage avec l'autre topic, et l'ambiance et les propos ici me paraissent déplacés (comme à chaque fois que BCP arrive sur un topic ... ^-^ ) 1 - Désolé de te décevoir, mais les nuits blanches sont faites pour les citadins (capitale ou province). 2 - Quand je vois les deux petites ci-dessous, je me dis (hors démago) que ça vaut le coup d'être en A-Stan pour aller botter le cul des types qui voudraient les mettre sous des bourkas, les battre, les marier de force, ... (je ne sais pas ce que sera leur avenir mais ça ne peut pas être pire que cela) 3 - Quand je vois ce qu'on y fait, notemment le déminage des mines AP ou autres obus/bombes, les écoles, etc ... je me dis aussi qu'on fait bien d'y être. Pour 1, 2 et 3, je n'ai aucun problème à passer qlqs heures à poster ces photos (certes venant de la voie officielle ... et la plupart à contre-jour >:( ) pour montrer, informer sur ce que nos gars font là-bas au lieu de laisser les critiques et le sentiment d'un retrait nécessaire, s'imposer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 5 octobre 2008 Share Posté(e) le 5 octobre 2008 Quand le régime pro-soviétique luttaient contre l'obscurantisme et envoyait les femmes à l'école, on les accusait de ne pas respecter les traditions des peuples et les russes de faire du colonialisme.Le régime actuel fait la même chose, comme c'est nos alliés c'est très bien...Je m'excuse, mais c'est ce genre d'hypocrisie qui me fatigue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fox Posté(e) le 5 octobre 2008 Share Posté(e) le 5 octobre 2008 voici les propos en entiers du Général F. CANN AMICALE des ANCIENS du "8" et du "7" Général F. CANN Président 26 rue de la Bergerie 81090 LAGARRIGUE Tél : 05 63 35 36 64 Fax : 05 63 35 80 08 Lagarrigue, le 27 août 2008 Embuscade en Afghanistan (18 août 2008) L’accrochage qu’a douloureusement vécu en Afghanistan une section de la 4ième compagnie du 8ième R.P.I.Ma et surtout la polémique qui s’en est suivie (et qui se poursuit) générée par des journalistes, spécialistes autoproclamés de Défense, m’incitent à vous livrer quelques réflexions. Je me devais de les exposer en « 8 » chapitres. 1. Géopolitique. Ayant découvert, peu de temps avant le siècle nouveau, l’existence d’un groupe du nom d’Al Qaïda, le monde occidental a soudainement pris conscience, le 11 septembre 2001 avec la destruction du World Trade Center, du potentiel terrifiant de ce groupe prêt à toutes les actions extrêmes pour déstabiliser et défaire le monde occidental. Ce groupe Al Qaïda, originaire d’Arabie Saoudite et du Yémen, a choisi l’Afghanistan pour sanctuaire parce que la topographie lui est favorable et que la population a historiquement toujours rejeté l’infidèle (les lanciers du Bengale dans le Khyber Pass au XIX° siècle et, plus près de nous, l’armée soviétique). Par un choix incompréhensible (en dehors de considérations économiques en général et pétrolière en particulier), les Etats-Unis ont, à la fin de 2001, placé leur effort principal (3/4 des forces) sur l’Irak et leur effort secondaire (1/4 des forces ) sur l’Afghanistan alors que des dispositions inverses se seraient avérées plus cohérentes. Il semblerait d’ailleurs que les deux candidats à la Présidence américaine s’accorderaient sur cette inversion de la répartition actuelle. Depuis 2001 les attentats commis au nom d’Al Qaïda n’ont cessé de proliférer, tel un cancer, de par le monde, l’Algérie étant le dernier pays atteint en cette fin du mois d’août 2008. Il n’y a aucune raison d’espérer que ces attentats prennent fin demain, de même qu’il est vain de croire qu’ils vont épargner la France. Dès lors, l’alternative qui se pose à nous aujourd’hui est d’une simplicité biblique : 2 - ou bien nous tolérons l’existence du sanctuaire afghan d’Al Qaïda en espérant que cette entreprise terroriste s’essoufflera et s’éteindra d’elle-même. - ou bien nous décidons d’éradiquer le mal à sa source et de « mettre le paquet » en Afghanistan. Cette tragique alternative revêt la forme d’un pari mortel pour notre société dont les citoyens, mal informés du danger, souhaitent à 55%, comme pour se donner bonne conscience morale, que nos troupes engagées là-bas soient rapatriées. 2. Géostratégie. Nous, les Français, nous savons d’expérience qu’une rébellion qui bénéficie du soutien d’un arrière-pays ne peut-être éradiquée. Le Vietminh en Indochine avait quasiment gagné la partie dès l’avènement du communisme en Chine en octobre 1949. Inversement, le F.L.N. n’a jamais pu, quoiqu’il dise, gagner la guerre sur le terrain en Algérie dès lors que les frontières de ce pays avec la Tunisie et le Maroc avaient été rendues totalement hermétiques. L’Afghanistan partage avec le Pakistan une frontière de 1.500 kms en montagne. Dès lors, la réponse à nos opérations actuelles en Afghanistan ne se trouve ni à Paris, ni à Washington mais à Islamabad, capitale du Pakistan. De deux choses l’une : - ou bien le gouvernement pakistanais accepte la réalisation d’opérations militaires conjointes permanentes et alors la rébellion peut être vaincue, - ou bien il refuse et alors il faudra que l’Occident renonce avec ses moyens actuels à combattre ce « tonneau des Danaïdes » et s’organise différemment c’est à dire en doublant ses effectifs et ceux de l’armée afghane afin de pouvoir contrôler le terrain en totalité. 3. Tactique. Les principes de la guerre sont immuables : concentration des efforts, économie des forces et liberté d’action. Actuellement les talibans sont les seuls à pouvoir les appliquer : ils choisissent l’heure et l’endroit où frapper ainsi que leur mode d’action, ils se concentrent pour leur opération et se dispersent aussitôt pour s’économiser. Nous avons connu ce genre de situation en Algérie. Qu’avons-nous fait ? Avec patience et beaucoup de ténacité, nous avons renversé les rôles en occupant le terrain et en retournant l’insécurité contre les rebelles. J’ai vécu ce renversement, comme lieutenant chef de section au 3ième R.P.C. du colonel Bigeard. Nous nous sommes « immergés » dans le djebel où nous avons pris la place des rebelles en étant, selon l’expression de notre colonel, « rustiques, souples, félins et manœuvriers ». Les experts autoproclamés qu’on voit aujourd’hui à la télévision peuvent bien se gausser de cette époque en affirmant que nous ne sommes plus à l’heure des « p’tits gars » (allusion perfide à Bigeard). Je suis désolé mais cette guerre on a beau la baptiser « asymétrique » (un néologisme militaire qui passe bien dans les salons) il s’agit encore et toujours de guérilla. Et là on sait ce qu’il faut faire et surtout ce qu’il ne faut pas faire. On sait d’expérience que, contre une guérilla ,une opération mécanisée ou motorisée frappe presque toujours dans le vide, tellement ses prémices sont voyants et bruyants et surtout parce qu’elle est liée à un réseau routier précaire. Largement prévenus, les rebelles ont tout leur temps pour prendre le large et attendre que l’opération prenne fin pour réoccuper le terrain, surtout la nuit. Ces opérations SOP (Standard Ordning Procedures) de l’OTAN sont immuables. Elles se réalisent toujours de la même manière et interdisent toute initiative ou improvisation. Elles 3 sont stériles. Les seuls bilans réalisés à ce jour en Afghanistan sont le fait de Forces Spéciales immergées dans les zones suspectes. Le bon sens voudrait qu’on oriente nos forces vers une fluidité qui lui permettent d’occuper le terrain de ces zones suspectes pour y retourner l’insécurité et gêner l’action des rebelles. Mais comme nous sommes censés être en Afghanistan pour aider ce pays à accéder à la démocratie, l’enjeu dans les zones d’insécurité est la population. Les opérations de contre guérilla, pour nécessaires qu’elles soient, sont insuffisantes. Il faut pouvoir les compléter par des actions de pacification. Sur ce chapitre aussi nous avons, nous les Français, une solide expérience avec ce système ingénieux et efficace des Sections administratives spécialisées chargées de prendre le contrôle des populations jusqu'alors soumises aux rebelles. Leur succès fut patent : je vous renvoie au remarquable ouvrage du commandant Oudinot « Un béret rouge… en képi bleu ». En Afghanistan, cette tâche civilo-militaire devrait être assumée par l’armée afghane … tâche ardue dans un pays qui, en coulisse, produit 22 tonnes d’opium par jour (8.200 tonnes en 2007, source Figaro 23/08/08). Très sincèrement, les formes d’action en Afghanistan doivent être modifiées du tout au tout. Point n’est besoin d’inventer, il suffit de refaire ici ce qui a réussi ailleurs. Il y a malheureusement dans les armées françaises une allergie à tirer des enseignements des actions passées : Le 7 octobre 1950 en Indochine, lors de l’opération de repli de la garnison de Langson, le 1er Bataillon Etranger de parachutistes disparut corps et biens dans les calcaires de Coc Xa. Or, en 1884, le chef de bataillon Gallieni avait interdit, sous quelque prétexte que ce fut, de traverser cette zone mortelle. Dans nos armées, l’expérience n’est pas transmissible. Beaucoup plus pragmatiques et modestes, les Britanniques et les Américains n’hésitent pas à faire appel aux officiers à la retraite qui ont déjà exercé un commandement dans une zone revenue à l’actualité et, à la demande, ils organisent un Conseil de véritables experts. La principale utilité de ces Conseils d’experts n’est pas tellement de suggérer ce qu’il faudrait faire mais de rappeler ce qu’il ne faut surtout pas refaire. Du fait de son passé militaire, notre pays regorge d’experts mais il ne sait pas en profiter. C’est bien regrettable. 4. Le renseignement. Le règlement de manœuvre nous apprend que « le renseignement met le chef à l’abri de la surprise » ce que le général Grant pendant la Guerre de Sécession des Etats-Unis (1861-1865) illustrait en souhaitant avoir « des officiers qui sachent ce qui se passe de l’autre côté de la colline ». A Beyrouth, dans les années 80, notre brigade de la Force multinationale de sécurité a perdu près de 90 de ses hommes sans savoir qui « venait de l’autre côté de la colline » pour les tuer. Nos services de renseignement affichèrent alors une ineptie coupable. Aux extrémités de la gamme des moyens d’acquisition du renseignement se situent le satellite et les informations données par la population. Cette dernière, terrorisée par les talibans, ne parle pas. Quant au premier, le satellite, il est inopérant au-dessus d’un accrochage, en raison même de la fluidité et du caractère contingent de l’action. Restent les moyens intermédiaires : forces spéciales dans la profondeur, hélicoptères et drones au profit desquels il faut appliquer un effort urgent et prioritaire car cette gamme de moyens d’acquisition souffre cruellement d’un déficit grave. Il est criminel de laisser crapahuter nos unités terrestres en aveugle. 4 5. L’articulation des forces. C’est avec surprise qu’à l’occasion de l’embuscade de Carmin 2, nous avons appris que la 4ième compagnie (carmin) était détachée du 8ième R.P.I.Ma, à 200 kms de là, auprès du Régiment de Marche du Tchad. Nous n’avons pas été moins surpris d’apprendre que l’infirmier de Carmin 2 était un caporal-chef du 2ième R.E.P. ! Il y a sûrement de bonnes raisons du moment et de circonstances pour expliquer ce mélange d’unités. Nous, les « Anciens patrons », nous avons sans cesse lutté avec force, en particulier dans les années 80, contre le non-respect des filiations organiques. Le « 8 » s’est entraîné cinq mois durant avec ses quatre unités et, dès son arrivée, il a dû se séparer de sa 4ième compagnie, laquelle a « débarqué » au R.M.T. dans un environnement inconnu. La qualité du R.M.T., largement reconnue, ne saurait être en cause mais a-t-on déjà vu une équipe de rugby entamer un match avec des joueurs qu’elle ne connaît pas ? Il est vital à la guerre de ne pas toucher aux structures qui se sont rodées à l’entraînement. 6. La fausse polémique. Les Anciens du 8ième R.P.I.Ma, éprouvés par la mort au champ d’honneur de huit de leurs jeunes frères d’armes, ont mal vécu l’insidieuse polémique lancée par de faux experts sur la jeunesse des paras, leur insuffisante préparation et leur mauvaise protection. a. Il n’y a pas de vieux soldats dans l’infanterie. Depuis sa création en Indochine, le « 8 » a perdu plus de 500 des siens : - Michel Bornet, tombé en Indochine, en 1951 n’avait pas dix-neuf ans, - Michel Lagathu, tué en Algérie, en 1958 avait fêté ses dix-neuf la veille de sa mort, - Pierre Jacquot, tombé au Sud Liban en 1979, avait 21 ans, - Jean Carbonnel, assassiné par un sniper à Sarajevo en 1994, avait vingt deux ans, - Carmin « 2 », (indicatif radio de la section du 8ième R.P.I.Ma tombée dans une embuscade en Afghanistan ce 18 août), avait une moyenne d’âge de 24 ans et 8 mois pour un effectif de 11 gradés et 19 paras, ces derniers ayant 20 ans, lesquels se trouvent d’ailleurs humiliés qu’on leur reproche d’être trop jeunes. b. La jeunesse n’a rien à voir avec l’ancienneté et l’expérience. Engagés à 18 ans le 1er juin 2007, les jeunes paras avaient plus de 14 mois de service : 4 mois de formation de base + 3 semaines de stage para + 5 semaines de stage commando. Au sixième mois de service, c’est à dire le 1er décembre 2007, la section a rejoint la 4ième compagnie (Carmin) et, depuis le 1er mars, s’est entraînée jour et nuit pour une seule mission spécifique : l’Afghanistan. De mémoire de para, nous n’avons jamais vu une unité bénéficier d’un tel préavis, cinq mois en l’occurrence. Le nombre de fois où nous avons découvert la veille notre mission pour le lendemain ! J’ajoute au chapitre de l’expérience que le chef de section et son adjoint avaient déjà accompli dix opérations extérieures et les chefs de groupe et les caporaux, une demi- douzaine en moyenne. 5 c. On dit que les paras étaient mal protégés. Le nouveau CEMAT, le général Irastorza, m’a dit qu’il y a deux ans, nous aurions eu, selon l’avis des chirurgiens, deux morts de plus à déplorer : le nouveau gilet pare-éclats (EFB) les a sauvés. Nous enrageons, nous les Anciens du « 8 », de voir se pavaner à la télévision des spécialistes autoproclamés de la Défense, qui pour la plupart n’ont jamais tenu un fusil de leur vie, venir nous expliquer comment il faut faire la guerre. C’est insupportable … je dis avec force que Carmin 2 n’a pas reculé devant un ennemi largement supérieur en nombre et qu’elle a ramené ses morts et ses blessés. Carmin 2 était donc une excellente section. 7. L’inquisition médiatique. Hier, 26 août 2008, le régiment a accueilli, en son quartier Fayolle, le Président de la République venu passer une heure pour lui parler et aussi pour rencontrer les familles. Les survivants de Carmin 2, blessés légers et valides étaient sur les rangs : il paraît que c’est une règle Otan de rapatrier une section « traumatisée » (quelle entreprise c’eut été en Indochine et en Algérie !). A la dislocation, on vit une meute de journalistes s’abattre avec avidité sur ces pauvres gars qui se demandaient bien ce qui leur arrivait. Et ces journalistes en mal de copie s’évertuaient, sans gêne, à arracher à nos paras quelques reproches ou autre récriminations contre le commandement susceptibles d’être triomphalement exploités dans la presse. Manque de chance pour les journalistes, nos jeunes ne tarirent pas d’éloges pour leur chef de section, l’adjudant Evrard, ainsi que pour leur gradés avec lesquels ils vivaient en permanence depuis plus de quatorze mois (1er juin 2007). On voyait dans leurs regards que l’admiration était sincère. Leurs yeux s’embuaient lorsqu’ils évoquaient le souvenir de leur trois caporaux-chefs, Buil, Grégoire et Penon, tombés sous leurs yeux. Ce jeu de la culpabilisation déteint des médias vers les instances dirigeantes. J’ai sous les yeux l’éloge funèbre prononcé le 21 août aux Invalides par le Président de la République ; je cite : « … en tant que chef des Armées, je n’ai pas le droit de considérer la mort d’un soldat comme une fatalité. Je verrai les familles dans quelques minutes, je veux qu’elles sachent tout. Elles y ont droit. Je veux que vos collèges ne se retrouvent jamais dans une telle situation. Je veux que tous les enseignements soient tirés de ce qui s’est passé … » . Hier, au quartier Fayolle il a dit (je cite de mémoire) : « assurer les familles que toute la lumière serait faite sur les circonstances de l’embuscade et les responsabilités établies ». Les militaires présents ont mentalement complété : « et les coupables seront punis ». Vouloir traiter les circonstances d’une embuscade dans une opération de guerre comme celles d’un accident civil de la route est une dérive inquiétante pour les chefs militaires. S’ils doivent se retrouver « en taule » pour avoir débordé par la gauche au lieu d’avoir manœuvré par la droite, la source de recrutement de nos officiers risque de se tarir rapidement. 8. La ferveur d’une ville. Vieille ville de garnison, Castres (le castrum romain) a dévoilé, de façon admirable et émouvante, sa véritable nature. Dès l’annonce du drame, le Maire a fait mettre en berne tous les drapeaux de la ville et a ouvert un livre d’or à l’hôtel de ville. Le 20 août au soir, il fallait faire une heure de queue pour accéder au registre. Les murs grillagés du quartier Fayolle furent dans la journée recouverts de fleurs par des automobilistes et des piétons anonymes. 6 L’office oecuménique célébré le 23 août matin a regroupé un millier de fidèles dans la cathédrale Saint Benoît et tout autant de personnes sur le parvis où avait été dressé un écran géant. Ce mardi soir 26 août, le C.O. (club de rugby local) accueillait l’Aviron Bayonnais pour son premier match de championnat. Les tribunes populaires étaient bordées d’une énorme affiche : « Loin des yeux, près du cœur, tous avec nos gars du « 8 » ». Le speaker fit observer une minute de silence après avoir demandé au Président du Club , Monsieur Revol, au Maire de la ville, Monsieur Bugis et au Lieutenant-colonel Meillan, commandant en second du régiment, de venir prendre place au centre de la pelouse. A l’issue de la minute de silence, il demanda au public d’applaudir le « 8 » pendant une minute également, lequel public, debout, se prit au jeu : c’est à qui applaudirait le plus fort ! Il faut voir dans tous ces signes d’amitié l’aboutissement d’une harmonie forgée entre les Maires et les Chefs de corps successifs, depuis l’arrivée du Régiment en août 1963. Depuis cette date, et surtout depuis 1969, année où débuta la professionnalisation du « 8 », plus de deux cents cadres et parachutistes ont pris leur retraite à Castres et dans les environs immédiats. Ils ont exercé une seconde carrière dans les entreprises locales où ils se sont fait apprécier pour leur ponctualité, leur politesse, leur solidarité et leur conscience professionnelle. Ils ont, pour la plupart, épousé des Castraises avec lesquelles ils eurent en moyenne trois enfants de sorte que cette communauté particulière d’un millier de personnes, digne et fière d’elle-même, est devenue un solide maillon de la chaîne socio-économique locale. Cette complicité, longtemps mûrie, a eu pour apothéose le parrainage officiel du « 8 » par « sa ville » en 1999. Depuis lors, les paras du « 8 » portent sur l’épaule droite l’écusson aux armes de la ville dont la devise est : « Debout » et qui, associée à celle du « 8 », donne étrangement : « Volontaires Debout » Il y a en France des coins où il fait bon vivre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fox Posté(e) le 5 octobre 2008 Share Posté(e) le 5 octobre 2008 un autre article interressant de chez bakchich-info: Juste avant d’être nommé le 1er septembre directeur du renseignement militaire, le général Puga a fait une dernière saillie en tant que n°2 des opérations de l’État-major des Armées, en dévoilant des objectifs savoureux pour l’armée française en Afghanistan, le 28 août. Faire la guerre et gagner les combats. Pendant que le général en retraite François Cann s’épanchait par écrit sur l’embuscade en Afghanistan du 18 août, où dix soldats français ont péri, le général Puga, nouveau directeur de la Direction du renseignement militaire (DRM) donnait exceptionnellement une conférence de presse sur le même sujet le 28 août, en tant que numéro deux des opérations à l’Etat-major des armées. Pour lui, la France en Afghanistan doit infliger « une sacrée raclée à l’adversaire »… Ce qui signifie en clair faire la guerre et gagner les combats. Cette guerre, la voilà : sur le terrain, les contingents français luttent contre des « insurgés » et des « rebelles ». Ceux-ci « ressemblent » à s’y méprendre « aux paysans croisés dans les villages » afghans. Et ils « connaissent parfaitement le terrain ». Normal, c’est encore un peu chez eux… Terroristes étrangers d’Al-Qaida déguisés en locaux ou pas, ce sont d’abord à des combattants « aguerris et endurants » que les soldats ont affaire, reconnaît le général. Contre eux, ils mènent, comme ce 18 août, « un combat difficile et coûteux en vies humaines ». Voilà ce que les Français et les responsables politiques doivent savoir de la réalité de cette « lutte contre le terrorisme » - argument officiel de la présence des bidasses tricolores dans le pays-, quand elle a les mains dans le cambouis. Vieille recette de bidasse Reste à mettre tout en œuvre pour gagner les combats. Même asymétrique, la guerre a ses vieilles recettes : le coup de l’affichage. Dix soldats français tués dans une opération ayant mobilisé 500 personnels de la coalition. Sans compter le renfort aérien, contre « une quarantaine » de Talibans mis hors de combat, c’est ce qu’on appelle une « mission réussie » chez les gradés de la hiérarchie militaire… Et c’est le général qui a « suivi cette bataille en direct toute l’après-midi puis toute la nuit » qui vous l’affirme, droit dans ses bottes : « l’adversaire a été repoussé et durement touché ». Voilà ce que l’ennemi doit savoir : c’est lui qui a perdu. Merci de relayer. Les familles des soldats tués et leurs camarades encore au front comprendront : ce message est un « leurre » destiné à déstabiliser l’adversaire et affecter son moral. Plutôt bon signe. Preuve que l’armée française connaît mieux son ennemi. Au point d’utiliser ses armes. A cette différence près : aux Talibans la propagande, à l’armée française la contre-propagande. Quant à la paix en Afghanistan, elle reste évidemment à construire et, pour cela, il faut d’abord « sécuriser » le pays. Les missions de reconnaissance, comme celle du 18 août, relève de cet objectif fixé par l’OTAN aux forces de la coalition. Ce qui veut dire « être présent sur le terrain et se l’approprier », comme le résume le général Puga. Et plus d’hommes en terrain ennemi conduit à provoquer plus de réactions de sa part. D’où, « l’accroissement des opérations des insurgés. Il s’agit là d’une adaptation à l’augmentation des opérations menées par la coalition ». Logique. A force de « pacifier », donc, les forces françaises ont observé des transformations. « L’ennemi a changé. Il s’est adapté aux techniques de combat des armées occidentales et sa stratégie d’action a évolué », constate le haut gradé. Logique. Plus de troupes étrangères auxquelles se frotter, c’est autant d’occasions pour les Talibans d’en apprendre toujours davantage sur les tactiques opérationnelles. Les Talibans aussi font leur com’ Côté communication, les Talibans témoignent d’ailleurs depuis le début août d’une confiance sans faille à l’égard de la victoire promise contre « les forces occupantes ». Les bilans comptables soigneusement actualisés des pertes ennemies confirment à la fois la tendance à la hausse et un élargissement des cibles. En quelques jours et deux opérations, la case réservée aux « forces françaises » s’est brutalement gonflée de six, puis de quatre morts, tous dans la région Est du pays, nouvellement investie par les renforts français envoyés sur décision présidentielle. Et la bonne nouvelle commençait à se répandre dans les montagnes afghanes. Les premiers à annoncer l’opération du 18 août n’auront pas été les équipes de l’Elysée mais bien les Talibans. Sans les chiffrer, le communiqué faisait état de « pertes lourdes » du côté des soldats français au cours « de violents affrontements pendant une heure », conduisant l’ennemi « à se retirer ». Pire. Le 21 août, au lendemain de la visite de Nicolas Sarkozy à Kaboul, les Talibans, qui n’en demandaient pas tant, remettaient ça, motivés. « Cette perte de l’ennemi n’a pas seulement eu pour effet de créer la peur au sein de l’ensemble des forces occupantes, mais elle a aussi forcé le président d’un « grand » pays – d’après ce que les gens disent – comme la France, à se rendre en urgence en Afghanistan ». Quelle marque de reconnaissance de la capacité d’action des Talibans ! Tant d’intérêt à la cause afghane mérite d’être prise en compte et honorée. Aussi conseillent-ils à la France de Nicolas Sarkozy, qui « envoie des soldats pour satisfaire les Etats-Unis » de « ne pas sacrifier son crédit national et international sur l’autel des intérêts américains » et mettre ainsi en péril « les relations positives que le peuple afghan fier veut tisser avec elle »… Persister dans ce sens ne pourra que « forcer les Afghans (sic) à reproduire à l’encontre de l’un ou l’autre des pays appartenant aux forces d’occupation des attaques et des pertes similaires »… A se demander à qui le général Puga a le plus envie d’envoyer « une sacrée raclée » ! http://www.bakchich.info/article4861.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 octobre 2008 Share Posté(e) le 6 octobre 2008 Halala, ce G4lly, j'te jure... ;) Relis l'article de Valeur Actuel si t'as besoin d'un piqure de rappel concernant le métier de soldat. Et aussi incroyable que ça puisse te paraitre pour toi pour qui il semblerait que bosser plus que son due, faire son devoir, être dévoué, est une souffrance immense qui frise l'esclavage, figure toi que Surobi et des récits comme celui de Valeur Actuel** n'a semble-t-il fait que renforcer la motivation de nos armées, j'en étais certain et c'est exactement ce qui se passe; et je suis même bien persuadé que sa suscite des vocations actuellement. Trop compliqué à t'expliquer. @C7 Mon bisounours préféré :) http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/10/dsertions-et-ab.html Désertions et absences avant les opex: le débat se poursuit Les chiffres officiels publiés vendredi n'ont visiblement pas convaincus tout le monde. J'ai reçu de nombreux messages, écrits par des gens qui savent de quoi ils parlent, et dont voici quelques extraits. Un internaute constate que "le durcissement du conflit afghan n'a pour l¹instant pas d¹effet spécialement sévère sur notre taux d¹attrition. Cependant, entre un effet pas trop sévère et pas d¹effet du tout, soyons honnêtes, il y a une différence. Nous faire croire qu¹aujourd'hui, une compagnie d¹infanterie sur le départ pour ce théâtre peut avoir 0 déserteur et 0 arrêt maladie est une bonne blague. Je m¹explique: l'attrition a évidemment eu lieu, mais en amont, lorsqu¹il a fallu sélectionner les personnes à mettre sur les rangs (et que celles qui ne souhaitaient pas partir ont trouvé une bonne raison de ne pas le faire). Une fois cette sélection faite, il n¹y a effectivement pas de raison d¹avoir des pertes particulièrement élevées." Un deuxième continue à affirmer que "beaucoup refusent purement et simplement de partir, ainsi le 8 a eu à faire face à plusieurs dizaines de refus... Les gens sont remplacés par d'autres, jusqu'à ce qu'on ait le quorum. Certains refusent parce qu'ils sont proches de la date de leur départ de l'institution, (retraite ou fin de contrat), d'autres pour des problèmes de familles mis sur le tapis à cette occasion, d'autres parce qu'ils menacent de se mettre en patc si on les mettait sur les listes. Alors on les change de compagnie, on permute, on bidouille. Et le 8 est loin d'être le seul régiment à avoir vécu cela." Un troisième poursuit : "Les réponses officielles pour les 3 régiments sont dignes des meilleurs soviets, plans quinquénaux ou autres communications brejneviennes : 2 desertions pour 600 soldats au 8e RPIMa, 2 arrêts maladie pour le 27e BCA, 43 personnels au 1er RI (sur combien ? sur les compagnies qui partent ? Quand l'AdT envoie une compagnie d'infanterie quelque part, elle envoie normalement 174 militaires (instruction INF 202 sur la section d'infanterie) .... mais voila, jamais autant de biffins n'ont pu être envoyés. On projete générallement de 120 à max 150 pax .... alors évidement si l'on a 30 désertions et 24 PATC mais que l'on projete officielement une compagnie à 120 personnels, on peut passer ces absences sous silence ..." Un quatrième croit savoir que "pour le 8e RPIMA, il manquait près de 50 militaires à l'appel le jour du départ. Toutes les catégories sont concernées : officiers, sous-officiers, et MDR. Les absences d'officiers ou de sous-officiers sont toujours dissimulées, et cela se comprend : absence pour longue maladie (dépression par exemple), reconversion, convenance personnelle, etc... Pour les unités sur le départ, il y a une recrudescence de "consultants" à l'infirmerie. Et les méthodes, pour ne pas partir, sont classiques : mal au dos, foulure de la cheville (un petit coup de tabouret sur la cheville et c'est réglé), etc." Cette mise en cause du 8ème RPIMa irrite à Castres : "notre demi-compagnie de déserteurs et de patc au 8 RPIMa ! On a bien rigolé au PC mais c'est bien triste de le lire sur Secret Défense" ! Un spécialiste nous précise que "la permission à titre de convalescence PATC était destinée aux conscrits. C'était normalement un médecin militaire qui la proposait et le chef de corps ou équivalent qui l'accordait, en chambre, à l'infirmerie, à domicile. Des unités laissaient faire leurs soldats, surtout à l'approche de la mise en sommeil de la conscription. De nos jours, le militaire sous contrat ou de carrière peut bénéficier, comme un employé civil, d'un congé maladie, accordé par un médecin civil ou militaire. Le chef de corps ne peut pas faire grand chose. Il doit être averti en recevant la feuille d'arrêt maladie sous 48h. Au delà de 20 jours de congé maladie, il peut demander au médecin militaire de la garnison la plus proche du domicile d'effectuer un contrôle". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 6 octobre 2008 Share Posté(e) le 6 octobre 2008 Quand le régime pro-soviétique luttaient contre l'obscurantisme et envoyait les femmes à l'école, on les accusait de ne pas respecter les traditions des peuples et les russes de faire du colonialisme. Le régime actuel fait la même chose, comme c'est nos alliés c'est très bien... Je m'excuse, mais c'est ce genre d'hypocrisie qui me fatigue. Je ne vois pas pourquoi tu fais référence aux soviétiques ou au gouvernement corrompu actuel (celui de l'A-Stan, je précise...). Personnellement, je parlais dans l’absolue et je ne crois pas avoir fait référence dans un précédent message de l’action des soviétiques. Après parler d’hypocrisie, c’est un peu fort, ça. Dire qu’il faut botter le cul à des connards, si c’est ça l’hypocrisie … D’autant que si on se penche un peu sur le sujet (bien que ça ne devrait pas être dans ce topic mais plutôt dans la partie histoire) les soviétiques faisaient en effet de l’instruction et apportaient nourritures, etc … aux populations qui étaient dociles et collaboraient et dans la vallée d’à côté, faisaient des « Ouradour-sur-glane » dans les villages qui supportaient la guérilla de Massoud. Occulter ce point, c’est faire de l’hypocrisie. Les français en A-Stan ne mènent nullement ce genre d’actions. Encore une fois, débattre sur le bien-fondé et les actions du régime soviétique se fait ailleurs. J’ai moi-même déjà énoncé que le collectivisme était mort avec l’avènement de Staline, pas la peine de nous vendre cette dictature ou sa succession comme sainte. Je le reprécise et je cite à nouveau mon message ci-dessous, le fond, ce n’est pas de vanter les actions de telle puissance par rapport à telle autre, mais c’est le bien-fondé de l’action présente. Déminer (les merdes laissées par les soviétiques), instruire, promouvoir les libertés individuelles, chasser les cons, promouvoir une force de sécurité locale (il manque bâtir une économie prospère et pas sur la drogue) ce sont des missions que nous devons mener à bien ou alors le payer nous-même par la suite. Oui, on appose des photos de la voie officielle et on reprend une partie de la doctrine quitte à passer pour des moutons suiveurs mais on y voit dans l’absolue des bienfaits. Philippe, je répond ici car ça fera un minimum de parasitage avec l'autre topic, et l'ambiance et les propos ici me paraissent déplacés (comme à chaque fois que BCP arrive sur un topic ... ^-^ ) 1 - Désolé de te décevoir, mais les nuits blanches sont faites pour les citadins (capitale ou province). 2 - Quand je vois les deux petites ci-dessous, je me dis (hors démago) que ça vaut le coup d'être en A-Stan pour aller botter le cul des types qui voudraient les mettre sous des bourkas, les battre, les marier de force, ... (je ne sais pas ce que sera leur avenir mais ça ne peut pas être pire que cela) 3 - Quand je vois ce qu'on y fait, notemment le déminage des mines AP ou autres obus/bombes, les écoles, etc ... je me dis aussi qu'on fait bien d'y être. Pour 1, 2 et 3, je n'ai aucun problème à passer qlqs heures à poster ces photos (certes venant de la voie officielle ... et la plupart à contre-jour >:( ) pour montrer, informer sur ce que nos gars font là-bas au lieu de laisser les critiques et le sentiment d'un retrait nécessaire, s'imposer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zamorana Posté(e) le 6 octobre 2008 Share Posté(e) le 6 octobre 2008 Ma réflexion ne te critiquait pas spécialement, mais plutôt une hypocrisie générale, moi je le dis haut et fort, entre les islamistes armés et soutenus par l'Arabie Saoudite, le Pakistan, les USA et de l'autre coté le régime afghan pro-soviétique, j'aurais choisis le camp de l'URSS sans hésitation.On m'aurait donné le choix entre Hitler et Staline, il n'y a pas de "ni ni" qui tienne, je choisis Staline sans la moindre hésitation, ne serais ce que pars que c'est l'Allemagne nazie qui nous a envahi.On fait pareil qu'eux en ce moment, des villages rasés "chirurgicalement", des frappes de précisions, des dommages collatéraux, si on lit entre les lignes, ça signifie des civils tués, des gens massacrés à la GBU ou à la kalash il n'y a aucune différence le résultat est le même.Le soutien imbécile à n'importe qui et n'importe quoi contre les russes nous revient en pleine gueule, et le mythe des "bons" afghans qu'on a soutenu, et des "mauvais" qui en on profité, désolé mais c'est du pipeau, ce sont les mêmes que nous affrontons aujourd'hui qui affrontaient les soviétiques avant, des seigneurs de guerre, trafiquants d'opium et mollah givrés, des gens qui n'aime ni la paix, ni les étrangers sur leur sol. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tactac Posté(e) le 6 octobre 2008 Share Posté(e) le 6 octobre 2008 Zamo, ce soir : "Good bye Lénine" sur Arte. :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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