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[Somalie] Piège en haute mer pour des pirates au large


Bill

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Pirates somaliens : une unité sud-coréenne secourt un navire du Nord

Les opérations de piraterie dans les eaux somaliennes sont, malheureusement, devenues monnaie courante. Elles prennent un relief particulier lorsque, dans un contexte de relations intercoréennes particulièrement tendues, un vaisseau battant pavillon de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) a été secouru par une unité de la République de Corée (du Sud).

Lundi 4 mai 2009. Un vaisseau de la République populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) opérant en eaux somaliennes, dans le couloir de transit recommandé internationalement, lance un appel d'alerte, car menacé par des pirates somaliens.

C'est un navire de guerre sud-coréen, le Munmu le Grand, opérant dans le golfe d'Aden, qui répond, en dépêchant un hélicoptère Linx, dont l'arrivée met en fuite les pirates. Selon l'unité sud-coréenne, le navire nord-coréen l'aurait remercié pour son intervention.

Alors que l'Etat somalien n'est plus fonctionnel depuis 1991, les opérations de piraterie dans les eaux somaliennes se sont multipliées dans cette région parmi les plus déshéritées du monde, avec le soutien de l'Etat autonome auto-proclamé du Puntland, au Nord-Est de la Somalie.

Spectaculaire de par les acteurs qu'elle a impliqués, alors que le dialogue intercoréen est au plus bas depuis plus de dix ans, l'opération du 4 mai est malheureusement devenue banale : depuis le début de l'année 2009, plus d'une vingtaine d'actes de piraterie ont été recensés dans les eaux somaliennes.

L'unité sud-coréenne agissait dans le cadre d'une force multinationale, sous commandement américain, montrant aussi l'intérêt des grandes puissances à se positionner dans une zone d'intérêt stratégique majeur. Cependant, face à des actes tels que le piraterie maritime, la solidarité internationale est un principe constant, comme en a témoigné l'intervention sud-coréenne. L'AAFC espère que celle-ci permettra également d'infléchir la politique intercoréenne du président Lee Myung-bak, dont l'intransigeance vis-à-vis de Pyongyang a entraîné une grave dégradation des relations intercoréennes. 

www.amitiefrancecorée.com

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S'il n'y avait pas eu tout ce déballage idiot de provocations nord Coréenne récemment, ça aurait pu être une bonne occasion symbolique pour reprendre le dialogue, dommage ça aurait été amusant en plus que les pirates somaliens se révèlent utile dans le dossier Coréen qui n'a aucun rapport direct.

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Question qu'est-ce que les pirates pouvaient espèrer tirer d'un navire coréen du nord

un kilo de riz avariè A moins que le chargement au départ du nord soit "juteux" genre missiles et dans la région les acheteurs ne manqueraient pas ...

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Bah avec la Corée du Sud ça se passe pas trop bien. Par contre la Chine et la Russie (qui compte faire passer un gazoduc en Corée du Nord) il y a des échanges commerciaux. Ainsi qu'avec l'Egypte, premier investisseur en Corée du Nord.

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http://www.corlobe.tk/article14510.html

Pirates libérés par les britanniques : c’est la faute au commandant

La libération de 10 pirates présumés dans le golfe d’Aden a été la décision du commandant du HMS Portland, a prétendu le ministère britannique de la défense dans une tentative d’écarter les critiques loin des règles d’engagement en vigueur dans la Royal Navy.

Au cours d’un débat au Parlement britannique, le ministre de la défense a été critiqué pour la libération de 10 pirates présumés, alors que des armes et des grappins avaient été découverts sur leurs bateaux.

"Clairement, il y a une déficience dans la loi internationale ou son interprétation, ou il y a quelque chose qui ne va pas avec nos règles d’engagement. Il ne peut pas être normal que des pirates, pris quasiment sur le fait, aient été libérés," a déclaré un parlement de l’opposition conservatrice.

Le secrétaire à la défense a défendu le ministère, expliquant que la décision de libérer les pirates avait été prise par le commandant du HMS Portland.

"La décision a été correctement prise par le commandant sur le terrain, dans le cadre des règles qu’on lui a fixé," a expliqué le secrétaire Hutton.

Bien que la Grande-Bretagne ait un accord pour transférer les pirates présumés aux autorités kényanes, le commandant a décidé de ne pas utiliser ce moyen, bien que les 10 pirates aient été en possession de tous les outils nécessaires pour une attaque.

"La décision a été prise par le commandant sur le terrain, dans le cadre des règles telles qu’il les voyait," a répété Hutton.

Lorsque les parlementaires ont remis en cause les règles d’engagement que les commandants doivent suivre, Hutton a déclaré que le commandant n’avait pas des preuves "suffisantes" pour arrêter les pirates et les remettre aux autorités kényanes.

Globalement, la Grande-Bretagne a des règles d’engagement adéquates vis à vis des pirates présumés, expliquant que la Royal Navy peut s’attaquer aux pirates présumés et utiliser la force létale si nécessaire.

Mais les règles d’engagement sont critiquées depuis quelques mois. Le Foreign Office aurait demandé à la Royal Navy de ne pas arrêter de pirates par crainte qu’ils puissent essayer d’obtenir l’asile. On ignore exactement si cette politique existe vraiment, mais la Grande-Bretagne a fait preuve de plus de modération avec les pirates que certaines de ses partenaires de la coalition maritime, comme la France, qui ont tendance à agir d’abord et poser des questions ensuite.

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http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jeYcJA5dIuKP1Fm1BuklPV9wqTfA

ADEN (AFP) — Désireux d'échapper aux navires de guerre patrouillant la zone, les pirates somaliens qui attaquent les bateaux dans les eaux du Golfe d'Aden utilisent maintenant les réfugiés fuyant la Somalie comme boucliers, selon des témoignages recueillis par des organisations humanitaires.

D'après ces organisations, le phénomène, qui est nouveau, a commencé en début d'année.

Il a donc coïncidé avec le renforcement par la communauté internationale de sa présence militaire dans la région pour lutter contre les actes de piraterie, qu'il s'agisse de l'opération de l'UE Atalante, lancée en décembre, ou de la force spéciale (CTF 151) lancée en janvier par la Ve flotte américaine.

"Ce qui est nouveau, c'est l'utilisation de bateaux de réfugiés comme boucliers humains", déclare à l'AFP Francisco Otero Villar, chef de mission de Médecins Sans Frontières/Espagne au Yémen.

Les pirates amarrent leurs skiffs (embarcations rapides) au bateau transportant les réfugiés et se cachent parmi ceux-ci pendant que les passeurs, au lieu de filer droit sur la côte yéménite, se mettent à la recherche de bateaux isolés, explique-t-il.

Dès qu'ils ont trouvé une proie, les pirates remontent dans leurs skiffs et passent à l'action.

"C'est un 'deal' (marché) entre les passeurs et les pirates", poursuit M. Otero Villar, affirmant que quatre cas de ce genre ont été enregistrés depuis le début de l'année.

Le bateau de réfugiés servirait donc de "bateau mère" aux pirates.

Ce sont des réfugiés somaliens ou éthiopiens qui ont relaté ces incidents aux équipes de MSF/Espagne et du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), qui leur portent secours dès leur arrivée au Yémen.

"C'était à prévoir. C'est difficile de savoir les relations entre les pirates et les passeurs" qui acheminent les réfugiés à travers le Golfe d'Aden sur des rafiots de fortune, a déclaré à l'AFP la Représentante au Yémen du HCR, Claire Bourgeois. "Un jour on est passeur, un jour on est pirates".

Les pirates profitent du fait que la ligne de conduite des navires militaires présents vis-à-vis des réfugiés n'est pas clairement définie.

"Il y a un vide à propos de savoir ce que doit faire un navire de guerre qui tombe sur des réfugiés", note Mme Bourgeois.

"Un navire de guerre qui arrête des pirates" mêlés à des réfugiés, "qu'est-ce qu'il fait des réfugiés?", demande-t-elle. "Peut-il approcher de la côte yéménite pour aider les réfugiés à aborder au Yémen?"

La situation est juridiquement délicate, car les navires étrangers qui patrouillent le Golfe d'Aden n'ont pas le droit de pénétrer dans les eaux territoriales du Yémen.

Un cas s'est toutefois produit en mars, selon deux sources concordantes qui ont demandé l'anonymat. Il s'agissait d'un bateau français de l'opération Atalante, qui a reçu l'autorisation exceptionnelle du gouvernement yéménite de remorquer vers Aden un bateau transportant quelque 80 réfugiés, dont une majorité d'Ethiopiens.

L'affaire s'est toutefois terminée tragiquement à leur arrivée au port, car les Ethiopiens, tous du même côté, se sont levés en même temps lorsqu'on les a appelés et ont faire chavirer l'embarcation. Huit d'entre eux sont morts noyés, ont indiqué ces sources.

Les nouvelles tactiques utilisées par les pirates accroissent donc encore les risques pour les réfugiés, alors même que la traversée du Golfe d'Aden est déjà en soi une aventure de plus en plus dangereuse.

Le 22 avril, 35 réfugiés éthiopiens et somaliens ont ainsi péri noyés lorsque leur embarcation a chaviré à l'approche des côtes yéménites, selon MSF/Espagne.

Au 4 juin, 142 réfugiés étaient décédés et 66 portés disparus depuis le début de l'année, selon des chiffres du HCR.

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http://www.corlobe.tk/article14669.html

Le mauvais temps sur l’Océan indien oblige apparemment les pirates à change de tactique. Après quelques attaques dans la Mer rouge, c’est à l’autre du Golfe d’Aden, au sud d’Oman qu’a eu lieu une attaque. Vendredi, vers 14h15 GMT, un petit cargo néozélandais de 2950 tonnes, battant pavillon d’Antigua, et de propriétaire allemand, le MV Charelle, a été pris au sud d’Oman (21.55 nord, 05.91 Est) dans le Golfe d’Aden.

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http://www.corlobe.tk/article14686.html

Le chef d’état-major des armées sud-coréennes a ordonné à son bâtiment qui opère au large de la Somalie de ne plus effectuer de survol à basse altitude des bateaux soupçonnés de piraterie avec son hélicoptère Lynx tant qu’il ne sera pas équipé de leurres anti-missiles, ont indiqué dimanche des responsables de l’état-major des armées.

La décision intervient alors que la mise en place de matériels et de senseurs de protection contre les missiles à bord de l’hélicoptère a été retardé, ont-ils indiqué.

“De nouvelles consignes opérationnelles ont été définies et envoyées au Cheonghae”, a indiqué un responsable de l’état-major sud-coréen, demandant à rester anonyme.

L’inquiétude a grandi concernant la sécurité de l’hélicoptère après que le Korea Times ait rapporté le mois dernier que le Combined Forces Command de Séoul avait informé le ministère de la défense sud-coréen et l’état-major des armées que des pirates somaliens avaient peut-être reçu des missiles anti-aériens Stinger auprès d’al-Qaida.

Le Stinger est un missile anti-aérien portable avec un auto-directeur à infra-rouge. Cette arme, lancée à l’épaule, a déjà abattu 270 appareils. Le missile a une portée de 4.800 m et une vitesse d’environ Mach 2. Il peut attaquer des cibles situées entre 180 et 3.800 m d’altitude.

Le seul hélicoptère du destroyer, un Lynx, est en effet vulnérable à tout missile anti-aérien parce qu’il n’a aucun système de protection contre les missiles, comme des lance-leurres ou des récepteurs d’avertissement radar.

Dans presque toutes les autres forces de la coalition, on sait que les hélicoptères opérant au large de la Somalie sont équipés de systèmes de contre-mesure contre les missiles anti-aériens.

Revenant sur sa précédente attitude indifférente, l’état-major a annoncé qu’il allait prendre les mesures nécessaires, y compris l’achat de matériels de protection.

A court-terme, l’état-major a déjà envoyé des jumelles marine d’une portée de 25 km aux pilotes de l’hélicoptère.

Il a aussi promis de dégager un budget pour installer un système de protection anti-missiles du l’hélicoptère Lynx du second bâtiment, qui doit être envoyé en septembre

Les pirates somaliens disposeraient de missiles anti-aériens d’origine soviétique comme les SA-7 et SA-18.

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Dans presque toutes les autres forces de la coalition, on sait que les hélicoptères opérant au large de la Somalie sont équipés de systèmes de contre-mesure contre les missiles anti-aériens. :-X

L'hélico de la frégate portugaise est mieux équipé que ceux des navires français ?

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Sauf que les stingers entre les mains des barbus ne sont pas si nombreux autrement il y a belles lurettes que nous serions partis d Astan comme les soviétiques.

En plus les missiles délivrés aux afghans ne sont pas entretenus et rien que les piles doivent être mortes depuis des années.

Pour des missiles russes des ventes « discrètes » par des officiers arrondissant leur solde oui mais ici aussi même constations et les afghans eux aussi ne manquent pas de fonds.

En plus juste deux remarques. Un la majorité de ces missiles sont des missiles terrestre bien protégés ils peuvent effectuer une petite croisière mais sortir régulièrement en mer avec en plus aucune protection sérieuse pour un usage rapide. Avec l’eau de mer et son sel qui corrode tout je vous laisse conclure.

Deux et l’entraînement tirer un missile n’est pas aussi simple que l’on croit en plus ici vous vous trouvez sur une coque de noix bourrée de carburant autant dire qu’à la moindre erreur celle-ci ne se répétera pas.

Alors intox des marins qui veulent plus de matériel ou une plus grande liberté d’action. Les pirates pouvant eux aussi faire courir ce bruit pour s’assurer une petite marge face aux hélicos.     

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En état de marche ? Un missile ce n'est pas un AK qui même bien décrépit vous expédie son homme sans façons. Juste pour la petite histoire j'ai foiré la moitié de mes photos au salon du Bourget pour une pile pas assez chargée .

Les GPS et les téléphones sont en vente libre non .

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Y a eu des cas avéré de tir de manpads contre des avions ou helos ISAF récemment ???

Non mais la menace est toujours prise en compte.

C'est sûr que leur matos ne doit pas être de première fraîcheur mais il suffirait d'une fois et dire "sion avait su ..."

Pour les pirates j'ai une photo avec un type tenant un SA-14 (Cl.....ed) (au boulot).

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