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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN


Philippe Top-Force

Messages recommandés

Il y a 5 heures, Patrick a dit :

Excellents arguments en faveur d'un achat de Barracuda conventionnel par la France!

Bof, un SSK moderne tel qu'une version conventionnelle du Barracuda aura aussi un équipage de spécialistes pointus qui auront tendance à rester dans leur domaine (et à ne pas trop être capable d'aider les spécialistes d'un autre métier car les connaissances et compétences requises sont bien trop différentes). Ce ne sera en rien fondamentalement différent d'un SNA ou SNLE (d'un point de vue du profil de postes j'entends).

Si la "culture sous-marinier" est vraiment défaillante revenir à des SSK ne sera pas la panacée (à moins de réutiliser des vieux machins du même niveau techno que des Daphné pour la formation initiale).

Il vaut mieux faire comme dans le nucléaire quand la culture sûreté est défaillante : Des formations régulières pour rappeler les risques et les enjeux ; Des exercices de crises pour que les gens se rendent comptes des problèmes et difficultés dans un environnement contrôlé (et ainsi éviter un drame le jour où ça arrivera vraiment) ; Exiger de la rigueur et du professionnalisme de la part de tout le monde (que ce soit des petits nouveaux inexpérimenté ou des anciens qui sont restés bloqués sur une manière de faire abandonnée pour de bonnes raison) et ce à tous les niveaux hiérarchiques ; etc.

Tu noteras d'ailleurs que c'est exactement ce que préconise la fin du document cité par @ARMEN56 :

Citation

"Seuls un entraînement sérieux, la prise en compte du retour d’expérience dans la formation et la vie de tous les jours, et la communication régulière des événements graves que la Marine a connus, ou qui auraient pu mal finir, sont de nature à éviter de nouvelles tragédies. ”

 

Modifié par Alzoc
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Il y a 3 heures, mudrets a dit :

Serait-ce la prose du Capitaine de Vaisseau Koenig, promotion EMF 1975? Un mien compagnon de promotion

Si , tu as raison on en a déjà parlé . Je crois du reste qu’il avait apporté son expertise éclairée lors du drame du San Jouan argentin.

Modifié par ARMEN56
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Il y a 15 heures, Alzoc a dit :

Bof, un SSK moderne tel qu'une version conventionnelle du Barracuda aura aussi un équipage de spécialistes pointus qui auront tendance à rester dans leur domaine (et à ne pas trop être capable d'aider les spécialistes d'un autre métier car les connaissances et compétences requises sont bien trop différentes). Ce ne sera en rien fondamentalement différent d'un SNA ou SNLE (d'un point de vue du profil de postes j'entends).

Si la "culture sous-marinier" est vraiment défaillante revenir à des SSK ne sera pas la panacée (à moins de réutiliser des vieux machins du même niveau techno que des Daphné pour la formation initiale).

Il vaut mieux faire comme dans le nucléaire quand la culture sûreté est défaillante : Des formations régulières pour rappeler les risques et les enjeux ; Des exercices de crises pour que les gens se rendent comptes des problèmes et difficultés dans un environnement contrôlé (et ainsi éviter un drame le jour où ça arrivera vraiment) ; Exiger de la rigueur et du professionnalisme de la part de tout le monde (que ce soit des petits nouveaux inexpérimenté ou des anciens qui sont restés bloqués sur une manière de faire abandonnée pour de bonnes raison) et ce à tous les niveaux hiérarchiques ; etc.

Tu noteras d'ailleurs que c'est exactement ce que préconise la fin du document cité par @ARMEN56 :

 

Bah c’était le bon temps les SSK à keroman . Souvenirs de gamin quand on se baignait aux pâtis de Port  Louis , souvent on voyait les A/R des coques noires ; mon ex beauf était sur un 800 t , de temps en temps souvent son soum allait se poser ou en statique manche pour écouter les visiteurs …..de l’est .

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Le 11/01/2025 à 15:37, Titus K a dit :

Je me trompe peut être, mais j'ai l'impression que ce chantier profite moins souvent de commandes de l'état ? 

Le chantier est propriété de la famille SAFA. Et c'était Iskander SAFA qui était aux manettes...

Et disons qu'il était souvent dans des coups qui sentaient a priori un peu le souffre (Mozambique). Donc je ne serais pas étonné que ça ait joué un role négatif.

Maintenant qu'il est mort, ça changera peut être.

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  • 2 weeks later...

https://www.lesechos.fr/thema/articles/comment-piriou-est-devenu-un-champion-de-linternational-grace-a-son-expertise-100-tricolore-2153402

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Et si une bonne stratégie export commençait au coin de la rue ? La question pourrait, à première vue, sembler paradoxale. C'est pourtant en gagnant la confiance des armateurs civils et militaires français, que Piriou, installé à Concarneau (Finistère), s'est imposé comme un champion international de la construction et de la réparation navale. « Sans les grands donneurs d'ordres tricolores, notamment de la Marine nationale et de la Direction générale de l'armement (DGA), notre activité à l'international, bien qu'historique, serait restée limitée. C'est désormais notre carte de visite vis-à-vis des acheteurs étrangers », souligne Vincent Faujour, président du groupe Piriou.

Kership, la co-entreprise, créée en 2013 avec Naval Group , lui a ainsi permis de démontrer son savoir-faire dans le domaine militaire, et de séduire les marines marocaines, sénégalaise, argentine, néerlandaise… Au point que, désormais, la défense pèse pour 60 % de l'activité du chantier naval.

Projets militaires et civils

Le solde est réalisé grâce aux projets civils. Et, là encore, l'expertise développée en France par le groupe a joué à plein dans sa reconnaissance à l'étranger. Parmi les derniers exemples en date : le contrat conclu avec l'armateur britannique Isles of Scilly Steamship Group (ISSG) pour la construction de deux navires destinés à la desserte des îles Scilly, au large des Cornouailles anglaises.

Les grands donneurs d'ordre tricolores, en particulier la DGA ou la Marine nationale, sont aujourd'hui la « carte de visite vis-à-vis des acheteurs étrangers », souligne le président du groupe Piriou, Vincent Faujour.Piriou

« Les chantiers menés en France, à l'instar de ceux récemment conduits pour le groupe Bourbon, un spécialiste de l''oil & gas' (pétrole et gaz) , sont autant d'exemples de l'expertise développée sur nos trois piliers, la construction, mais aussi la réparation et les services associés », détaille le dirigeant. Ce dernier a repris l'entreprise en 2020 avec un pool de cadres à la suite d'un LBO mené avec Arkéa Capital Managers, Idia Capital Investissement (Crédit Agricole), Bpifrance et AfricInvest. Piriou est aussi la première ETI française à avoir bénéficié du Pass Export de la banque publique d'investissement.

Muscler son outil de production à l'international

Depuis, le groupe Piriou a doublé son chiffre d'affaires, à 350 millions d'euros environ. L'opération lui a également permis de muscler son outil industriel à l'international, condition sine qua non, selon le dirigeant, pour « gagner en crédibilité » auprès de ses clients.

Outre son fief breton de Concarneau, Piriou a implanté une dizaine de chantiers et de centres de maintenance à travers le monde, notamment au Nigeria, en Roumanie et au Vietnam.

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https://www.meretmarine.com/fr/defense/thales-va-fournir-une-suite-sonar-complete-pour-les-futurs-sous-marins-neerlandais

Naval Group, dont Thales équipe tous les sous-marins vendus en France ou à l’international, compte pas moins d’une douzaine de campagnes actives pour des sous-marins en ce moment. Un potentiel extrêmement important, qui représente des dizaines de bâtiments. Alors, avec les dernières évolutions de la famille Scorpène et la première version conventionnelle des Barracuda vendue aux Pays-Bas, l’équipe France a de solides atouts pour décrocher de nouvelles commandes. « Nous voyons clairement le marché export comme un relais de croissance et espérons bien des concrétisations sur les campagnes en cours », dit Emmanuel Michaud, qui rappelle que Thales équipe à ce jour « 50 sous-marins dans le monde » et détient « 50% du marché accessible ». 

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CMN crée un géant de la construction navale avec un carnet de commandes potentiel de 7 milliards d’euros. La holding CMN Naval, qui détient le chantier CMN à Cherbourg, vient d’annoncer son association avec la société émiratie Edge afin de créer un géant de la construction navale.

https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/cmn-cree-un-geant-de-la-construction-navale-avec-un-carnet-de-commandes-potentiel-de-7-milliards-deuros_62396146.html

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La modernisation des Horizons se profile sur Lorient ? 

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Arrivée d'un surprenant bateau en rade de Lorient, après six jours de navigation depuis Rotterdam, tracté par un remorqueur. Il mesure une trentaine de mètres de long pour 12,5 de haut, et n'a pas de gouvernail ni moyen de propulsion... (Photos Naval Group)

" Il s’agit d’un bateau-porte, commandé par le chantier Naval Group de Lorient, construit sur le site néerlandais de Ravenstein, à Rotterdam. Il doit permettre de remettre à sec le bassin n°2... dont l’ancien bateau-porte avait 82 ans. Depuis 2017, son état ne permettait plus de fermer la forme de 188 mètres de long.

Le bassin n°2 modernisé sera utilisé en complément de la forme 3, pour les cales sèches les frégates et corvettes construites réparées et entretenues par le chantier.

L’imposante structure flottante, longue de 32 mètres pour une hauteur de 12.5 mètres et un poids à vide de 500 tonnes, avec juste une petite cabine de 2 m², a été tractée par le remorqueur Afon Alaw depuis les Pays-Bas, d’où elle était partie le 18 mars.

Mais c’est vraiment un bateau ? Oui ; on l'appelle bateau-porte car il flotte et on peut le déplacer contrairement aux portes des autres bassins qui sont sur d’immenses charnières. Contrairement à une porte que l’on va ouvrir ou fermer pour remplir ou vider le bassin, le bateau-porte va lui être positionné dans une souillure pour en entraver l’entrée et être « coulé » jusqu’au fond en remplissant ses ballasts de 250 tonnes d’eau. Un coup de pompe et les 58 000 m³ d’eau sont vidés en 4 heures pour pouvoir travailler au sec dans la forme.

Pour la remise en eau, les flans du bateau s’ouvrent pour laisser passer l’eau et de l’air est ensuite injecté dans ses ballasts pour lui redonner sa flottabilité, le faire naviguer un peu plus loin, et laisser libre l’entrée. "

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/video-quel-est-cet-etrange-bateau-arrive-a-lorient-3039d2dc-a652-3a36-8447-9beb03fc9790

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Framatome et TechnicAtome annoncent l’acquisition de Segault SAS

https://www.technicatome.com/framatome-et-technicatome-annoncent-lacquisition-de-segault-sas/

 

Le 31 mars 2025 –

Framatome et TechnicAtome annoncent l’acquisition de la société Segault SAS appartenant au groupe canadien Velan Inc. Segault conçoit et fabrique une gamme de robinetterie haute performance répondant à des situations d’utilisation extrême notamment dans les secteurs de l’industrie nucléaire civile et de la défense. Cette acquisition permet à Framatome et TechnicAtome de conforter leurs activités spécifiques. Segault conserve son nom historique et se dote d’une nouvelle identité visuelle.

Créée en 1921 et implantée à Mennecy (91), Segault assure la conception, la qualification et la fabrication d’une large gamme de robinetterie. Celle-ci équipe les bâtiments réacteurs d’un quart des centrales nucléaires en service dans le monde mais aussi les chaufferies nucléaires embarquées sur les sous-marins et le porte-avions Charles de Gaulle.

« Nous sommes fiers et heureux d'accueillir Segault au sein de Framatome. Segault est un fournisseur stratégique pour l’industrie nucléaire et possède un savoir-faire reconnu pour la fourniture d’une robinetterie répondant aux exigences de sûreté et de sécurité. Cette acquisition s'inscrit dans notre stratégie de croissance, et vient sécuriser la chaîne d'approvisionnement de nos clients », a déclaré Bernard Fontana, CEO de Framatome. « En intégrant ces compétences clés, nous renforçons notre souveraineté industrielle et notre capacité à répondre aux besoins critiques de nos secteurs d'activité. L’acquisition de Segault renforce la ligne de produits robinetterie de Framatome. »

« Notre relation avec Segault est ancrée dans la longue durée, c’est une entreprise qui a des savoir-faire très pointus qui correspondent parfaitement à nos besoins. Par cette prise de participation, nous poursuivons notre démarche de renforcement de la chaîne de nos fournisseurs, au profit de la propulsion nucléaire et de la dissuasion française », a commenté Loïc Rocard, PDG de TechnicAtome. »

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 https://www.lefigaro.fr/societes/naval-group-se-met-en-ordre-de-bataille-pour-produire-plus-vite-20250409

Le leader européen du naval de défense étudie une nouvelle hausse de production afin d’être en capacité de livrer trois frégates par an, contre deux en 2025.

Ce sera une première pour Naval Group. En 2025, le leader européen du naval de défense prévoit de livrer deux bateaux de surface de premier rang, démontrant ainsi que la transformation, engagée en 2022, de son chantier de Lorient (Morbihan) afin de produire plus et plus vite, a porté ses fruits. Ainsi, l’Amiral Ronarc’h, la première frégate de défense et d’intervention (FDI), doit être livrée à la marine nationale après l’été. Et une deuxième FDI à la Grèce, en décembre 2025.

Cette accélération industrielle, engagée depuis le début de la guerre en Ukraine, s’inscrit dans le cadre du plan « C20-F-30 », dont l’objectif est de construire une corvette en 20 mois et une FDI en 30 mois, contre 24 et 36 mois respectivement auparavant… et 64 mois pour la première frégate multimission (FREMM) dans les années 1990. Il aura donc fallu trois ans pour doubler la cadence de production de ces bateaux sophistiqués, reconnaissables à leur étrave inversée, numérisés et lourdement armés. Et mettre à la mer une frégate tous les six mois. Le carnet de commandes de Lorient comporte en effet quatre autres FDI à livrer pour la « Royale » et deux autres frégates pour la Grèce. Leur livraison doit s’étaler jusqu’en 2028, à raison de deux FDI par an.

Naval Group ne compte pas en rester là. Le constructeur travaille à une nouvelle hausse de cadence afin de porter ses capacités à trois FDI par an. L’objectif étant que la frégate ne passe plus que quatre mois, au lieu de six, dans la grande « forme » de construction de Lorient, après avoir été pré-armée et sa coque assemblée. À cet effet, le groupe a déjà réhabilité et remis en service une installation inutilisée (le bassin numéro deux de Lorient) et lancé une consultation auprès de plus de 400 sous-traitants, qui fournissent plus de 50 % de la valeur ajoutée des FDI. « Pour un Thales, par exemple, qui fournit quatre radars par FDI, il faudra augmenter ses livraisons de huit à douze radars par an », illustre un spécialiste du domaine.

Naval Group veut être prêt à répondre aux nouvelles commandes qui s’annoncent dans le cadre du réarmement mondial. L’Europe est confrontée à la menace venue de l’Est (Russie surarmée à ses frontières) et celle de l’Ouest (lâchage par les États-Unis). Le Proche et le Moyen-Orient sont déstabilisés par la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, tandis que les tensions s’exacerbent en mer de Chine.

La « bataille de Norvège »

Entre 20 et 25 nouvelles commandes de frégates de type FDI devraient être signées prochainement, dont cinq en Norvège, cinq au Danemark, trois a minima en Suède, cinq en Arabie saoudite et cinq en Indonésie. Autant de prospects pour le constructeur français, qui espère aussi que la Grèce transforme en commande ferme l’option prise sur une quatrième FDI. Sans oublier le renforcement de la marine nationale. Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, a évoqué un besoin portant sur trois FDI supplémentaires afin de porter à 18 le nombre de frégates de premier rang, pour la période post-2030.

La Norvège devrait être la première à commander. Oslo, qui a lancé un premier appel à manifestation, doit, très prochainement, publier une « short-list » de deux constructeurs. Naval Group est sur les rangs avec la FDI, dont les caractéristiques répondent aux besoins norvégiens portant sur des frégates compactes, dotées de capacité de lutte anti-sous-marine et de défense antiaérienne, déjà achetées par d’autres pays, et capables d’embarquer entre 16 à 32 missiles. Des bateaux qu’Oslo veut recevoir à partir de la fin de cette décennie et dont l’acquisition doit être assortie d’un partenariat stratégique.

Modifié par CANDIDE
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il y a 2 minutes, Born to sail a dit :

cinq au Danemark, trois a minima en Suède, cinq en Arabie saoudite et cinq en Indonésie.

tant mieux si ces contrats sont réalisés, mais quand même très surpris de les découvrir dans la presse...

Pour l'instant, il s'agit de prospects. L'appel d'offre Norvégien est en cours. Concernant le Danemark le besoin est récent et lié à leur plan de réarmement : https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-danemark-annonce-un-important-plan-d-investissement-naval-de-defense - "Près de 25 bâtiments vont être commandés et de grosses unités, de type frégates, devraient rapidement suivre."

 

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il y a 24 minutes, CANDIDE a dit :

Pour l'instant, il s'agit de prospects. L'appel d'offre Norvégien est en cours. Concernant le Danemark le besoin est récent et lié à leur plan de réarmement : https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-danemark-annonce-un-important-plan-d-investissement-naval-de-defense - "Près de 25 bâtiments vont être commandés et de grosses unités, de type frégates, devraient rapidement suivre."

 

Il y a une source pour la Suède ?

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Ca sera utile au moment du renouvellement des Frégates Outre-Mer pour pouvoir continuer de livrer 2 FDI par an  ... 2 FDI + 1 FS.NG / an en 2035 ? 

Modifié par Titus K
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Il y a 15 heures, Born to sail a dit :

Ok, je m'étais arrêté à Babcock pour le design de classe Luleå.

Le paragraphe en question dans l'article du 7 Avril https://www.navalnews.com/naval-news/2025/04/naval-group-takes-on-the-nordic-european-countries/

While the Norwegian frigate programme is the one currently in the spotlight, Naval Group’s communications partner in Norway, Geelmuyden Kiese, confirms that there are expressions of interest from Nordic nations besides Norway. While no details about which country it might be or the state of the negotiations, the most likely candidate is Sweden, which currently is planning to start the acquisitions of a new four-strong vessel class designated the Luleå-class. The specifications for the class are still rather vague, but considering the details known, it does seem like the FDI would be a suitable candidate being of roughly the correct size, with a very capable anti-air capability with ASTER surface-to-air missiles, and a ship-based ASW-helicopter capability. Naval News reached out to the Swedish FMV for comments, but did not receive any response as of April 7.

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J'ai pas réussir a trouver plus d'info sur les moteurs qui équiperont les futurs Orka (je me demande si ce sera les meme que pour les Collins Lote?) ...

Bon au moins j'ai trouvé ca -->


Jeumont Electric passe à l’offensive, en investissant pour la marine militaire

https://www.lejournaldesentreprises.com/article/jeumont-electric-passe-loffensive-en-investissant-pour-la-marine-militaire-2116647

Jeumont Electric investit 30 millions d’euros pour remplacer ses plateformes d’essais de moteurs de sous-marins, en vue de se maintenir parmi les leaders mondiaux. Repris en 2024 par Framatome et Naval Group, l’industriel nordiste a réalisé 110 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024 et vise un doublement d’ici 2030.

 

L’industriel Jeumont Electric, basé à Jeumont (Nord), vient de consentir un investissement majeur de près de 30 millions d’euros, pour se doter de nouvelles plateformes d’essais, destinées à tester les moteurs de propulsion de sous-marins. Grâce à cet investissement, Jeumont Electric veut se maintenir parmi les leaders mondiaux des essais moteurs pour la marine militaire. L’équipementier, qui produit des moteurs et alternateurs de forte puissance, emploie près de 700 collaborateurs, répartis sur quatre sites de production en France, à Jeumont (Nord), en Champagne-sur-Seine (Seine-et-Marne), à Étupes (Doubs) et à Carquefou (Loire-Atlantique), et un en Inde. Jeumont Electric a réalisé en 2024 un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros et nourrit l’ambition de doubler ce chiffre à l’horizon 2030.


2025, année de la rentabilité

Première étape de la croissance : atteindre les 120 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2025, tout en renouant avec la rentabilité. "Nous nous sommes bien améliorés sur ce point", souligne Renaud Moretti, président de Jeumont Electric. Pour mémoire, l’entreprise a connu des années difficiles, essuyant des pertes malgré un carnet de commandes bien rempli, avant d’être repris, début 2024, par Framatome (qui contrôle 69 % du capital) et Naval Group (31 %).

L’industriel nordiste travaille pour les secteurs du nucléaire civil, de la marine militaire, de la marine civile (paquebots de croisière par exemple) et de l’industrie générale. "Dans ce dernier domaine, nous nous sommes par exemple recentrés sur les machines spéciales, qui nous permettent d’être compétitifs", précise le dirigeant. L’entreprise réalise également des prestations de réparation et maintenance sur les sites de ses clients, des services qui mobilisent 20 % de l’effectif.


L’obtention de contrats structurants

En temps normal, les investissements industriels de Jeumont Electric se chiffrent aux environs de 6 à 7 millions d’euros par an. Les 20 à 30 millions d’euros dédiés aux nouvelles plateformes d’essais constituent donc un effort supplémentaire. Mais aussi indispensable, pour se maintenir parmi les leaders mondiaux des essais moteurs pour la marine militaire. Ces nouveaux équipements viennent remplacer les anciennes plateformes d’essais, devenues obsolètes face aux évolutions des sous-marins.

"Nous avons décroché deux affaires structurantes qui justifient cet investissement. Nous allons assurer le retrofit de moteurs à propulsion de six sous-marins pour l’Australie, mais aussi fabriquer les moteurs des nouveaux sous-marins d’attaque nucléaire français", se félicite le dirigeant. Jeumont Electric a également décroché un contrat pour six sous-marins hollandais et des discussions sont en cours avec le Brésil et l’Indonésie. --> Ca doit être une coquille ...


Une croissance des programmes militaires

Dans un contexte géopolitique tendu, le réarmement est désormais à l’ordre du jour en Europe. "Cela pourrait accélérer des discussions qui sont en cours", note Renaud Moretti, avant de tempérer : "Jeumont Electric a la capacité de monter en puissance sur la production de moteurs pour les sous-marins militaires, mais cela reste des contrats sur des temps longs. Quand nous remportons un appel d’offres, il y a un an d’études, 12 à 18 mois de fabrication et un an de tests". L’industriel compense ces délais en travaillant pour d’autres secteurs, comme l’industrie générale, avec des délais de fabrication plus courts. Et le dirigeant compte encore ouvrir de nouveaux marchés : "Par exemple, les variateurs et convertisseurs que nous produisons peuvent trouver d’autres débouchés que la marine, comme dans l’industrie pétrolière et gazière".

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